pourquoi la philosophie juge-t-elle primordial de réfléchir sur le langage ?
penser le langage, est ce remettre la philo en question ?
philosophe monarque absolu de son dire ou déterminé par l’état de sa langue au moment où il pense ? (Benvéniste « Catégories de pensée et catégories de langue » dans Problèmes de linguistique générale)
=> examen minutieux des abus de pouvoir de la parole philosophique qui prétendrait disposer le réel à son image : la métaphysique. Nietzsche la soupçonnait de n’être qu’ »une transcription arbitraire de la grammaire ». Par delà le bien et le mal ; qui prête au réel la forme de ses phrases suppose qu’à ses concepts correspondent tout naturellement des essences, et prend si facilement pour du réel ce dont elle peut parler : Dieu, âme, liberté…
=> cratylisme ?
En outre, le propre du grand philosophe est peut-être justement l’incapacité de s’entendre avec autrui
débat que par texte interposé car sinon dialogue de sourds ?, le penseur n’écoute pas ce qu’on lui dit => dogmatisme ? (enjeu)
« la parole, on ne peut jamais l’expliquer que par le langage, c’est pour cela qu’en ce sens, on ne peut jamais expliquer le langage lui-même. » Wittgenstein Grammaire philosophique
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Ping by Plan du cours : la parole | PhiloStjo on 30 septembre 2016 at 20 h 08 min
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