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Une vie sans examen ne vaut pas la peine d'être vécue

Archive for the 'liberté' Category

Photolangage Liberté

Calanques de Cassis, France

 

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Sommes-nous réellement libres ? Soumission à l’autorité, conformisme, conditionnement

Dans le Bordas P 255 exercice 2 : John Stuart Mill, De la liberté, « la tyrannie de la majorité ».

Expérience de Milgram : soumission à l’autorité

 

Expérience de Asch : le conformisme

 

Expérience de Skinner :

 

Big Band Theory

La haine des fleurs Huxley 

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Réflexions sur l’actualité : Laïcité, liberté d’expression.

https://inrer.org/2019/11/tourmentes-laiques/?fbclid=IwAR3w1P-GpCFqqt06_ulda-YyqSxAgIJVFGvqk0UbVAYVzBwP-JdwT5VMNKA

 

https://www.cairn.info/revue-archives-de-politique-criminelle-2014-1-page-53.htm?fbclid=IwAR25glh5moRrDr_V40Ks5sczB4Lo_ah3Hlwxh5GV2EKZCMFKzR2Ahd2oPXA

https://www.cairn.info/revue-legicom-2015-2.htm?fbclid=IwAR0t8WrYVoltc_RZrWZldmXgq3TUCVqj0RbKic108_-WaC2tgp1YRnODJHc

https://www.senat.fr/lc/lc262/lc2622.html?fbclid=IwAR343h4z2APpQgcm0tamSOl6JR7lw7b6uJzaYlaBW6VKpz6j6qtWy9iXi4Y

https://www.franceculture.fr/societe/monique-canto-sperber-une-caricature-nest-pas-une-these

 

https://www.franceculture.fr/societe/comprendre-le-droit-au-blaspheme?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR1x1DTJWsqNg2FtobFaY4oGKrF_dhDk081RVBjPxXz83vomY7T11-iPlPQ#Echobox=1604295582

Schéma très clair réalisé par Cédric Esseytte, professeur de philosophie.

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Dissertation guidée

La suite du devoir est ajoutée en fin d’article. 

 

Vous devez faire au propre tout ce qui est en violet puis vous rédigerez juste les morceaux de la dissertation que je vous indique dans le document en bas de l’article. 

Dissertation guidée 

Une dissertation c’est avant tout de la méthode :

d’abord pendant la phase de réflexion au brouillon 

-puis dans l’organisation de son devoir 

-et enfin lors de la rédaction. 

Je vous propose ci-dessous un exemple de cheminement qui vous montre les différentes étapes par lesquelles il faut passer pour faire un bon devoir. Vous retrouverez les 4 compétences dont nous avons besoin pour garantir un traitement philosophique de la question (CAPU)

Conceptualiser – Argumenter – Problématiser – Utiliser sa culture 

Sujet : Sommes-nous maîtres de nos pensées ?

Vous devez commencer par vous questionner sur le sens des mots dans le sujet. Très souvent, les mots ont plusieurs sens (polysémiques) ce qui vous permet et justifie de répondre de différentes manières. L’important ici n’est donc pas de dire oui ou non mais de préciser en quel sens on est/on n’est pas maître de ses pensées. Si vous partez avec un sens des mots, vous risquez de ne pas trouver d’idées et de trop restreindre le sujet. 

1- Ainsi à partir de la question initiale, on peut trouver ces sous-questions (je vous les donne, n’essayez pas d’y répondre tout de suite, c’est justement votre dissertation qui y répondra) 

Conceptualisation 

1-Que signifie maîtres ?

2-Que signifie pensées ? Pourquoi pas LA pensée tout court ? Y a-t-il différents types de pensées ? 

3-Pourquoi nous ? Le sujet a-t-il un sens collectif/personnel ? Nous tous ? Seulement certains ? 

Ainsi à partir de ces sous-questions, on peut commencer : 

a- Trouvez les 3 sens du mot maître à partir des phrases suivantes :

-Je suis le maître des lieux :

-Je maîtrise la situation :

-Je maitrise cette langue : 

b- Donnez des contraires du mot maître : 

c- Que signifie pensée ?

d- Donnez des contraires du mot pensée : 

e- Que serait une pensée qui serait notre pensée, à/de nous ? à l’inverse une pensée qui serait sa propre pensée, de soi ? Donnez des exemples. 

Parfois, quand le sujet s’y prête on peut faire un brainstorming pour trouver les synonymes, contraires, exemples.

Problématisation et enjeux : 

Quelles sont les notions (chapitre de votre programme) en jeu dans ce sujet ? 

Je réponds ici pour vous. 

Conscience, Inconscient, (identité, connaissance de soi), Liberté, Morale 

-Pourquoi conscience ? parce que le sujet portant sur nos pensées, il s’agit d’examiner nos état mentaux, ce qu’on ne peut faire que parce que nous avons une conscience, c’est-à-dire cette faculté qui permet de réfléchir sur nos pensées. 

-Pourquoi inconscient ? parce que cette notion part du constat que nous n’avons pas accès à la totalité de notre esprit, qu’il y aurait des pensées inconscientes. 

-Pourquoi Liberté ? parce que si je ne suis pas maître de mes pensées, alors je ne les contrôle pas, je peux donc penser et agir en fonction de ses pensées sans mon consentement, sans l’avoir  réellement décidé ou voulu. 

-Pourquoi Morale ? parce que si je n’ai pas décidé d’avoir telle pensée, je n’en suis pas responsable. On ne peut me reprocher d’avoir agi ainsi en fonction de telle pensée. 

Repères :

Quels repères vous semblent utiles pour traiter ce sujet ? Entourez-les et justifiez.

médiat/immédiat ; absolu/relatif ; objectif/subjectif 

Enfin pour vous aider à comprendre le sujet, vous pouvez aussi jouer sur les adverbes : Sommes-nous totalement maîtres de nos pensées ? Sommes-nous ……………. maîtres de nos pensées ? 

Trouvez deux adverbes qui conviendraient ici et feraient varier le sujet. 

Vous voyez que cela vous permet par exemple de répondre : « Nous ne sommes pas totalement maîtres de nos pensées (deuxième partie) Mais nous pouvons néanmoins l’être en partie (troisième partie) ». Inventez deux phrases construites de la même manière à partir des adverbes que vous avez trouvés. 

Enjeux : 

Les enjeux c’est ce qui risque d’être remis en cause, modifié, détruit si on répond d’une certaine manière à la question. Les enjeux donnent du poids, de la valeur à une question qui au départ paraît très abstraite. Pour le/les trouver, posez-vous la question :

Que se passerait-il si on ne maitrisait pas nos pensées ? Quelles conséquences cela aurait-il ? Qu’est-ce que ça changerait ?

À l’inverse, qu’est-ce qu’implique le fait que l’on maitrise nos pensées ? 

(Je réponds ici pour vous)

Si on ne maîtrise pas ses pensées, on n’est pas non plus maître de ses actions. Cela signifie soit que quelqu’un nous manipule soit que nous n’avons pas de contrôle sur ce qui se passe dans notre esprit. Dans tous les cas, cela a des répercutions sur notre LIBERTÉ. Mais si on n’est pas maître ni de ses actions ni de ses pensées, cela a un effet sur notre responsabilité. Comment pourrais-je être responsable, coupable de quelque chose que je ne maîtrise pas ? On ne pourrait donc pas nous imputer nos actions. Le deuxième enjeu est donc la MORALE. On peut évidemment penser à d’autres conséquences plus indirectes. Par exemple, quel sens aurait la création artistique si l’artiste ne maitrisait pas ses pensées ? Serait-il vraiment l’auteur de son oeuvre ? Aurait-il du mérite ? La politique, notamment l’implication du citoyen, est remise en cause si personne n’est maître de ses pensées. 

Problèmatique : 

C’est le moment où vous devez essayer de montrer le paradoxe du sujet, c’est-à-dire montrer que ce n’est pas si simple, que … la question n’est pas vite répondue…

Le problème peut ici se poser de deux manières :

1- Une astuce qui fonctionne très souvent dans les sujets c’est CONDITION/RUINE

Montrer que la condition de quelque chose peut aussi être la ruine (ou qui ce qui permet, empêche aussi) permet de dégager un paradoxe facilement. Exemple vu en cours : la conscience condition et ruine de la connaissance de soi, permet et empêche la connaissance de soi. 

autre exemple : les lois sont ce qui empêche d’être libre (contrainte, punition, interdits…) et ce qui permet d’être libre ( elle me protège contre la nuisance des autres). 

Ainsi ici essayer de faire la même chose avec le sujet : sommes-nous maîtres de nos pensées ? 

Qu’est-ce qu’il faut supposer comme condition pour être maître de ses pensées ? 

Allez je vous aide … La CONSCIENCE ! 

Alors maintenant essayez de trouver pourquoi la conscience empêche aussi d’en être maître.

2- Vous pouvez aussi tourner le problème de la manière suivante (presque pareil au précédent) :

une même cause produit deux effets contradictoires ici la maitrise et la non maitrise. 

Quand on essaie de réfléchir à cette question on peut apparemment proposer deux réponses. De prime abord, il semble que le fait d’avoir une conscience permet de maitriser ses pensées, puisque cela nous permet de les connaître, de les réviser, de les modifier etc. Mais ne nous arrive-t-il pas de nous étonner de penser quelque chose sans savoir pourquoi ? 

Ainsi dès lors qu’on prend conscience de ses pensées, on fait également le constat que ……

Ainsi paradoxalement en même temps qu’on découvre qu’on est maitre de ses pensées, on découvre ……………………

Utilisation de sa culture :

Références et exemples :

Quelles références vues en cours (ou autres) peuvent me permettre de répondre à la question ? Puisqu’il s’agit de proposer différentes réponses à la question, il est très utile de faire appel à ce que d’autres ont dit en rapport avec cette question. On ne pense pas à partir de rien. Vous donnerez d’autant plus de poids à votre argumentation que vous montrerez qu’elle s’enracine dans une histoire de la pensée. Et puis à partir du moment où vous avez compris ce que ces auteurs ont dit, leurs pensées vous appartiennent !! Elles sont à vous, donc considérez les comme des outils pour réfléchir. Se rappeler d’un auteur aide souvent à trouver des idées. 

Ainsi pour cette question, on peut mobiliser (retrouvez le titre des oeuvres) :

-Descartes – je pense donc je suis dans ………………………

-Putnam – cerveau dans une cuve dans ………………………

-Freud – l’inconscient dans ………………….

-mais on peut aussi faire appel à la notion de biais cognitif (comme l’effet Barnum ou le biais de confirmation p. 308 du manuel expliqué par Francis Bacon, tous deux vus lors de l’atelier, ou tout autre biais de votre choix. 

-à Marx dans votre manuel p. 91 pour la notion de conscience de classe; Nietzsche pour l’aspect grégaire de notre conscience p. 89. ou Spinoza sur la liberté p.243, ou Epictète dans ce texte. 

-ou ce joli texte de Nietzsche : 

« Pour ce qui est de la superstition des logiciens : je ne me lasserai pas de souligner sans relâche un tout petit fait que ces superstitieux rechignent à admettre, — à savoir qu’une pensée vient quand « elle » veut, et non pas quand « je » veux ; de sorte que c’est une falsification de l’état de fait que de dire : le sujet « je » est la condition du prédicat « pense ». Ça pense : mais que ce « ça » soit précisément le fameux vieux « je », c’est, pour parler avec modération, simplement une supposition, une affirmation, surtout pas une « certitude immédiate ».

En fin de compte, il y a déjà trop dans ce « ça pense » : ce « ça » enferme déjà une interprétation du processus et ne fait pas partie du processus lui-même. On raisonne ici en fonction de l’habitude grammaticale : « penser est une action, toute action implique quelqu’un qui agit, par conséquent — ».C’est à peu près en fonction du même schéma que l’atomisme antique chercha, pour l’adjoindre à la « force » qui exerce des effets, ce caillot de matière qui en est le siège, à partir duquel elle exerce des effets, l’atome ; des têtes plus rigoureuses enseignèrent finalement à se passer de ce « résidu de terre », et peut-être un jour s’habituera-t-on encore, chez les logiciens aussi, à se passer de ce petit « ça » (forme sous laquelle s’est sublimé l’honnête et antique je). »

– Friedrich Nietzsche, Par-delà bien et mal (1886), Première section, § 17, Flammarion, 2000, p. 640.

Je mets volontairement ici des références supplémentaires par rapport à celles vues en cours pour nourrir un peu plus votre réflexion. Si vous avez d’autres références qui ne serez pas mentionnées ici et que vous jugez pertinentes pour répondre à la question, vous êtes bien sûr libres de les utiliser. Pour une dissertation sur table 3 références sont suffisantes (si possible une par partie). 

Une fois les références trouvées, écrivez pour chacune (pour les futurs devoirs au brouillon) la façon dont elle permet de répondre précisément à la question (avec les mots du sujet). Ici par exemple, montrez comment le texte de Putnam vu en cours pourrait répondre à la question Sommes-nous maîtres de nos pensées ? (Faîtes-le pour ce devoir pour Descartes, Putnam et Freud).

exemples : trouvez au moins 3 exemples de non-maîtrise de la pensée. Pour vous aider, servez-vous des trois sens du mot « maître » trouvés au début. 

Bien sûr ce devoir est une obligation mais pas une contrainte (expliquez la différence en utilisant les mots repère nécessaire/contingent ;) )

Voici la suite du travail :

 

Cliquez sur ce lien : https://docs.google.com/document/d/1vqjN1wp8RjmlAKx7fpYHvicgAbsDxkr1WfQMadRGfZg/edit?usp=sharing

Et suivez les consignes. Pour voir le document, vous devez avoir un compte gmail et google doc.

 

 

Sinon vous pouvez le faire directement avec ce fichier doc en suivant les commentaires.

Dissertation guidée

 

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Peut-on être entièrement libre ?

Questions et affirmations lors de l’atelier

 

Il y a plusieurs sortes de liberté : psychologique ou physique.

On ne peut être entièrement libre car elle s’arrête à la liberté des autres.

Quand on est mineur, on est moins libre. On a des règles à respecter.

Quand on est majeur, on a des libertés en plus.

Mais on a aussi plus de contraintes, plus de responsabilités.

Quand on est responsable, on n’est pas libre de faire tout ce qu’on veut.

Finalement est-il possible de se priver soi-même de liberté ?

ex : les parents avec leurs enfants.

On peut avoir la liberté de ne pas être libre.

Les parents seraient-ils plus libres s’ils n’avaient pas d’enfants ? ils se privent pour nous offrir des libertés.

La liberté ne s’achète pas.

Elle peut s’acheter par exemple dans l’immobilier, j’ai des contraintes si je suis locataire, je peux moins modifier mon logement.

L’argent permet indirectement de procurer des libertés.

Toutes les libertés ne s’achètent pas car par exemple un paraplégique n’a pas la liberté de courir et il ne peut pas l’acheter.

Les libertés qui dépendent des lois ne s’achètent pas.

On pourrait être entièrement libre si il n’y avait aucune loi, si on était lié à personne, si on n’appartenait pas à une société, si on n’était pas civilisé.

On serait entièrement libre s’il n’y avait aucune loi mais ce serait l’anarchie parce qu’on ne serait pas libre de se balader, on ne serait pas en sécurité.

S’il n’y a pas de loi, il y a plus de liberté mais en même temps autrui peut me nuire.

La loi permet une juste équité à laquelle tout le monde a accès.

 

Trouvez les compétences du philosopher en jeu dans vos questions/affirmations. Conceptualiser, Argumenter, Problématiser, Utiliser sa culture (CAPU)

 

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Suffit-il d’être libre pour être heureux ?

Affirmations et questions lors de l’atelier.

Si on est libre de faire ce qu’on veut, on est forcément heureux

La liberté n’est pas le seul facteur pour être heureux, ça ne fait pas tout.

Il y a aussi la liberté de faire n’importe quoi, et ça peut au final faire du mal ou rendre malheureux.

ex : on trompe sa copine.

On peut être libre et triste.

On peut être libre mais faire des choses illégales.

Si on n’a pas de restriction on est libre, mais on peut faire des choses immorales.

Qu’est-ce qu’être libre ? Est-ce une liberté de penser ? Un choix ? un droit ?

Être libre a peut-être un rapport avec la conscience ou l’inconscient ? Suis-je libre si je suis inconscient, pas conscient de ce que je fais ?

Dans La ligne verte, le prisonnier est heureux parce qu’il aide les gens.

Un SDF a demandé à être incarcéré pour pouvoir être nourri.

Est-ce qu’on est libre même si il y a des lois ?

On peut désobéir même s’il y a des lois.

Chacun a sa définition du bonheur.

Dans La parure, la femme se rend malheureuse parce qu’elle croit que ce qui fait le bonheur c’est matériel.

Parfois être libre peut nous rendre malheureux parce qu’on regrette ce qu’on n’a pas choisi. Choisir c’est renoncer.

Il y a des non liberté dans la liberté, des limites.

En Corée, ils fuient leur pays, ou se battent pour leurs libertés c’est la preuve que la liberté est une condition du bonheur.

Le bonheur est-il passager ou sur la durée ?

Dans Matrix, le héros choisit la liberté mais il regrette ensuite.

Dans The Truman Show c’est pareil.

On peut être heureux sans être libre, tant qu’on ne le sait pas. Tant que Truman ne sait pas, il est heureux.

On ne se contente pas de ce qu’on a. On a la curiosité, le désir de toujours plus.

Quand on compare, dans certains pays, être libre c’est avoir la liberté d’expression mais pour nous qui l’avons, c’est toujours plus.

Le sentiment de liberté est-il relatif ? Dépend-il du contexte ?

ex : avec le confinement pendant le coronavirus, on pouvait sortir selon un périmètre mais certains voulaient davantage.

C’est dans la nature humain de désirer toujours plus.

Il faut se contenter de ce qu’on a pour être heureux.

Trouvez les compétences du philosopher en jeu dans vos questions/affirmations. Conceptualiser, Argumenter, Problématiser, Utiliser sa culture (CAPU)

I La liberté est une condition nécessaire au bonheur.

II mais pas suffisante car il faut aussi autre chose. (liberté avec loi (sécurité), bon usage de la liberté, prise de conscience du bonheur)

III elle peut même à certaines conditions nuire au bonheur (faute, erreur, angoisse, regret…)

 

 

Textes suffitlibreheureux

Essayer de ranger chacun des textes dans les différentes parties dégagées en classe.

 

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Petit jeu sur la morale

https://morale.arte.tv/index.php?fbclid=IwAR2EeIjoOQJI4lbf4JE_Xppiz1NaxhMpllHO0HaQiuxvE8mAolFYGpAAs6c

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L’empathie est-elle vraiment morale ?

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Le mythe de Gygès : différent au Japon ?

https://www.nautiljon.com/actualite/divers/sur+twitter,+un+japonais+confie+-+«+un+écolier+est+venu+frapper+chez+moi+juste+pour+s-excuser+d-avoir+lancé+sa+sandale+sur+ma+voiture+»-11729.html?fbclid=IwAR0ziYcbOpShbobpsgxfEqPC8MtFtzk3PiNjUWuSuLRraqUdVABzN-RUfXc

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La religion est l’opium du peuple – Marx

Voici le fondement de la critique irréligieuse : c’est l’homme qui fait la religion et non la religion qui fait l’homme. A la vérité, la religion  est la conscience de soi et le sentiment de soi de l’homme qui, ou bien ne s’est pas encore conquis, ou bien s’est déjà de nouveau perdu. Mais l’homme, ce n’est pas un être abstrait recroquevillé hors du monde. L’homme c’est le monde de l’homme, c’est l’Etat, c’est la société. Cet Etat, cette société produisent la religion, une conscience renversée du monde parce qu’ils sont eux-mêmes un monde renversé. La religion est la théorie générale de ce monde, son compendium encyclopédique, sa logique sous une forme populaire, son point d’honneur spiritualiste, son enthousiasme, sa sanction morale, son complément cérémoniel, son universel motif de consolation et de justification. Elle est la réalisation chimérique de l’essence humaine, parce que l’essence humaine ne possède pas de réalité véritable. Lutter contre la religion, c’est donc, indirectement  lutter contre ce monde là, dont la religion est l’arôme spirituel.

La misère religieuse est tout à la fois l’expression de la misère réelle et la protestation contre la misère réelle. La religion est le soupir de la créature accablée, l’âme d’un monde sans coeur, de même qu’elle est l’esprit d’un état de choses où il n’est point d’esprit. Elle est l’opium du peuple.

Nier la religion, ce bonheur illusoire du peuple, c’est exiger son bonheur réel. Exiger qu’il abandonne toute illusion sur son état, c’est exiger qu’il renonce à un état qui a besoin d’illusions. La critique de la religion contient en germe la critique de la vallée de larmes dont la religion est l’auréole. […] La critique du ciel se transforme ainsi en critique de la terre, la critique de la religion en critique du droit, la critique de la théologie en critique de la politique.

 

K. MARX, Pour une critique de la philosophie du droit de Hegel (1843)

Pour retenir l’essentiel : http://lapausephilo.fr/2016/02/11/la-religion-est-lopium-du-peuple-marx/

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