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Une vie sans examen ne vaut pas la peine d'être vécue

Archive for the 'justice et droit' Category

Réflexions sur l’actualité : Laïcité, liberté d’expression.

https://inrer.org/2019/11/tourmentes-laiques/?fbclid=IwAR3w1P-GpCFqqt06_ulda-YyqSxAgIJVFGvqk0UbVAYVzBwP-JdwT5VMNKA

 

https://www.cairn.info/revue-archives-de-politique-criminelle-2014-1-page-53.htm?fbclid=IwAR25glh5moRrDr_V40Ks5sczB4Lo_ah3Hlwxh5GV2EKZCMFKzR2Ahd2oPXA

https://www.cairn.info/revue-legicom-2015-2.htm?fbclid=IwAR0t8WrYVoltc_RZrWZldmXgq3TUCVqj0RbKic108_-WaC2tgp1YRnODJHc

https://www.senat.fr/lc/lc262/lc2622.html?fbclid=IwAR343h4z2APpQgcm0tamSOl6JR7lw7b6uJzaYlaBW6VKpz6j6qtWy9iXi4Y

https://www.franceculture.fr/societe/monique-canto-sperber-une-caricature-nest-pas-une-these

 

https://www.franceculture.fr/societe/comprendre-le-droit-au-blaspheme?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR1x1DTJWsqNg2FtobFaY4oGKrF_dhDk081RVBjPxXz83vomY7T11-iPlPQ#Echobox=1604295582

Schéma très clair réalisé par Cédric Esseytte, professeur de philosophie.

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Le mythe de Gygès : différent au Japon ?

https://www.nautiljon.com/actualite/divers/sur+twitter,+un+japonais+confie+-+«+un+écolier+est+venu+frapper+chez+moi+juste+pour+s-excuser+d-avoir+lancé+sa+sandale+sur+ma+voiture+»-11729.html?fbclid=IwAR0ziYcbOpShbobpsgxfEqPC8MtFtzk3PiNjUWuSuLRraqUdVABzN-RUfXc

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Les échanges : Troc avant monnaie ?

https://fr.quora.com/Comment-le-concept-dargent-a-t-il-émergé-du-système-de-troc 

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La religion est l’opium du peuple – Marx

Voici le fondement de la critique irréligieuse : c’est l’homme qui fait la religion et non la religion qui fait l’homme. A la vérité, la religion  est la conscience de soi et le sentiment de soi de l’homme qui, ou bien ne s’est pas encore conquis, ou bien s’est déjà de nouveau perdu. Mais l’homme, ce n’est pas un être abstrait recroquevillé hors du monde. L’homme c’est le monde de l’homme, c’est l’Etat, c’est la société. Cet Etat, cette société produisent la religion, une conscience renversée du monde parce qu’ils sont eux-mêmes un monde renversé. La religion est la théorie générale de ce monde, son compendium encyclopédique, sa logique sous une forme populaire, son point d’honneur spiritualiste, son enthousiasme, sa sanction morale, son complément cérémoniel, son universel motif de consolation et de justification. Elle est la réalisation chimérique de l’essence humaine, parce que l’essence humaine ne possède pas de réalité véritable. Lutter contre la religion, c’est donc, indirectement  lutter contre ce monde là, dont la religion est l’arôme spirituel.

La misère religieuse est tout à la fois l’expression de la misère réelle et la protestation contre la misère réelle. La religion est le soupir de la créature accablée, l’âme d’un monde sans coeur, de même qu’elle est l’esprit d’un état de choses où il n’est point d’esprit. Elle est l’opium du peuple.

Nier la religion, ce bonheur illusoire du peuple, c’est exiger son bonheur réel. Exiger qu’il abandonne toute illusion sur son état, c’est exiger qu’il renonce à un état qui a besoin d’illusions. La critique de la religion contient en germe la critique de la vallée de larmes dont la religion est l’auréole. […] La critique du ciel se transforme ainsi en critique de la terre, la critique de la religion en critique du droit, la critique de la théologie en critique de la politique.

 

K. MARX, Pour une critique de la philosophie du droit de Hegel (1843)

Pour retenir l’essentiel : http://lapausephilo.fr/2016/02/11/la-religion-est-lopium-du-peuple-marx/

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Est-il vrai que les hommes ont le gouvernement qu’ils méritent ?

Intro :

taux abstention 

« Toute nation a le gouvernement qu’elle mérite. »1857Joseph de MAISTRE (1753-1821), Lettre à Monsieur le Chevalier

paradoxe ou mauvaise foi à revendiquer plus de « démocratie », à râler sur le gouvernement sans y participer 

cependant peut-on affirmer que les hommes sont seuls responsables d’un régime oppressif par ex ? dictature, terreur, guerre, ….

problématique : liberté condition et ruine de mériter un gouvernement 

=> à quelles conditions les hommes ont le gouvernement qu’ils méritent ….

I non ce n’est pas vrai car pas libre d’intervenir réellement dans la politique (gouvernés passivement) il n’y a de mérite que si les hommes ont/ont eu la liberté de choisir leur gouvernement et de participer à la politique 

a- vécu comme une fatalité, les hommes se connaissent localement, pas de rapport avec l’échelle nationale

Tocqueville De la démocratie en Amérique, II, 2ème partie, IV. « On tire difficilement un homme de lui-même pour l’intéresser à la destinée de  tout l’Etat, parce qu’il comprend mal l’influence que la destinée de l’Etat peut exercer sur son sort. ».

b- mobilisés par activités individuelles 

« la danger de la liberté moderne, c’est qu’absorbés dans la jouissance de notre indépendance privée, et dans la poursuite de nos intérêts particuliers, nous ne renoncions trop facilement à notre droit de partage dans le pouvoir politique.  » De la liberté des Anciens comparée à celle des Modernes. Benjamin Constant

c- parfois pris par la force, règne de la terreur, pris les générations précédentes  

transition : Mais tout pouvoir, même quand il s’impose d’abord par la force des armes, ne peut dominer et exploiter durablement une société sans la collaboration, active ou résignée, d’une partie notable de ses membres. 

II  s’ils le méritent c’est qu’ils consentent à leur domination 

  ils consentent à leur soumission pour plusieurs raisons :  

a- théorie du pacte social Hobbes/ Rousseau 

« renoncer à sa liberté, c’est renoncer à sa qualité d’homme ». Du Contrat social : « l’homme est né libre et partout il est dans les fers », I, 1) et cette liberté est un trait essentiel de son humanité. »il n’y a nul dédommagement possible pour qui renonce à tout » 

b- servitude volontaire La Boétie ( habitude, lâcheté, religion, jeux, pyramide du pouvoir) – Thoreau 

c- si peuple troupeau, bétail domestique, il mérite son berger. Kant 

Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l’une ni l’autre, et finit par perdre les deux. » Benjamin Franklin

transition = mais ce n’est pas une raison pour justifier et déresponsabiliser les gouvernements,

III   oui à condition : si les hommes ont le gouvernement qu’ils méritent, les gouvernement a les hommes qu’il mérite

a- liberté -égalité volonté générale => John Rawls Théorie de la Justice  « voile d’ignorance »

b- participation – gouvernement = délégation #soumission aveugle, domination

« Mais faut-il faire passer un chemin au bout de son domaine, il verra d’un premier coup d’oeil qu’il se rencontre un rapport entre cette petite affaire publique et ses plus grandes affaires privées. » Tocqueville Ibid

c- contrôle pas de pouvoir arbitraire Diderot 

d- condition socio-éco pour pouvoir agir (financier, éducation, culturel, temps..)

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Quand l’anthropologie bouscule les discours convenus sur l’apparition de l’Etat

Je vous conseille l’écoute de cette émission qui remet en cause pas mal de préjugés concernant nos ancêtres.

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Corrigé : Pourquoi faire son devoir ?

Analyse du sujet :

Pourquoi  : cause, but, à quoi bon ? (à ranger selon un ordre logique des parties)

faire : le sujet interroge sur les actions des hommes et ce qui les poussent à agir

son : le sien, individuel /collectif, qu’il trouve par lui-même, qui vient de lui, le distingue des autres, ou bien conditionnement ?

devoir : obligation/contrainte, règles, lois/ sens moral ; légal ou légitime

problématique : ce que nous poursuivons, attendons en agissant moralement serait la condition et la ruine de la moralité de l’action car soit sans but, sans motivation, le risque serait que personne ou peu la fasse (action morale en théorie mais jamais réalisée); soit elle est motivée, vise un intérêt donc les gens agiraient conformément au devoir mais on pourrait douter de sa moralité profonde (par devoir).

Apparemment il faut faire son devoir pour rien mais dans ce cas là personne ne le ferait. Si c’était pour quelque chose, alors serait-ce encore moral ?

Plan :

Première partie :  But ( pour quoi faire son devoir ?)

  • 1-On fait son devoir pour éviter la sanction (bénéfice direct). :
  • Pascal, Pensées, p.343. « La justice sans la force est impuissante » (sanction pénale, juridique).
  • Sartre, Huis-clos, « L’enfer c’est les autres », L’Être et le néant, la honte (sanction du regard des autres qui me juge),
  • Mythe de l’anneau de Gygès République II Platon : c’est par peur de la sanction que l’homme est juste.

 

2-On fait son devoir pour ce que la société nous apporte et parce qu’il assure la stabilité de celle-ci (bénéfice indirect). En faisant mon devoir, je participe à la stabilité de la société qui me permet de vivre/survivre, mais aussi de prospérer (m’enrichir, accéder à la culture). La société repose sur la coopération, la réciprocité, les échanges. Cette stabilité ne peut être maintenue que si tous font également leur devoir. C’est la condition pour que la société fonctionne et que tous en tirent profit. Hobbes, Leviathan

Les hommes consentent à limiter leurs liberté respectives en échange de sécurité.

3- On peut aussi évoquer les éthiques antiques (épicurisme, stoïcisme), chez qui l’éthique fixe les règles qui doivent nous permettre d’être heureux. (morales èudémonistes)
Dans ce cas-là on ferait son devoir pour atteindre l’ataraxie. 

Transition : On fait notre devoir (moral, juridique, politique) par intérêt. Mais, par définition, le devoir ne doit-il pas être désintéressé ? Si je fais mon devoir par intérêt, peut-on encore parler de devoir ? Le devoir n’est pas une simple obligation extérieure, c’est ce que je m’impose à moi-même. Dans cette définition, motive mon devoir, est-ce que ce ne sont pas des principes, des valeurs, auxquels je souhaite obéir, et non de simples intérêts ?

Deuxième partie : Cause : qu’est-ce qui en l’homme explique, le rend possible d’action morale ?

  • 1-on ne fait son devoir que si on a une conscience
  • 2-que si on est un être libre = sinon contrainte :Servir ses intérêts, c’est répondre à l’instinct de survie et non faire son devoir. La logique de l’intérêt (raisonnement économique, calcul d’intérêt : ai-je plus à perdre ou plus à gagner?) n’est pas la logique du devoir (est-ce bien?) qui suppose l’adhésion à des valeurs que je respecte et auxquelles j’ai décidé de me soumettre quelqu’en soit le coût. de même si on fait quelque chose sous la crainte de la sanction peut-on vraiment parler de devoir (moral) ? 
  • L’être moral, raisonnable, humain est donc celui qui n’agit pas par impulsion et instinct mais par devoir : obéissance à la représentation abstraite d’une loi. Rousseau, Contrat Social, I, 8, p,376. « la liberté est l’obéissance à la loi qu’on s’est prescrite. » On ne peut faire son devoir que parce que nous sommes d’abord des êtres libres capables de se représenter ce qu’il faut faire et d’y consentir.
  • 3-Je ne fais mon devoir, est capable d’action morale que si je suis un être à la fois rationnel et sensible, c’est-à-dire si je suis capable d’aller à l’encontre de mes désirs, d’accepter cette frustration pour faire quelque chose que je dois faire même si je n’en ai pas envie.
  • Le devoir est donc par définition moral et désintéressé. Le devoir est une fin en soi, je le fais au nom de principes auxquels j’adhère, de manière gratuite, désintéressée, quelqu’en soit le coût. Kant, Fondements de la métaphysique des moeurs. Le devoir moral est absolu (pas fondé dans l’expérience), désintéressé (on ne fait pas par exemple son devoir pour être heureux, distinguer agir par devoir et agir conformément au devoir), universel (fondé en raison) et constitue un effort si bien qu’on ne peut jamais être sûr d’être totalement vertueux.
    En ce sens, demander pourquoi faire son devoir est déjà une question mal posée, est déjà biaisé car cela suppose qu’on fasse son devoir pour autre chose que pour l’action morale elle-même, pour une autre fin.

 

Transition : On doit faire son devoir par devoir, c’est-à-dire agir de manière désintéressée, gratuite, considérer le devoir comme une fin en soi et non comme un moyen, agir par devoir et non dans une simple conformité extérieure au devoir. Mais ne peut-on pas douter dans ce cas de la réelle moralité de nos actions ? N’est-ce pas également oublier ce que Hegel appelle « la vie morale » c’est-à-dire le rapport aux autres et aux institutions qui est en jeu dans toutes nos actions ?

 

Troisième partie : A quoi bon faire son devoir si ….?

  • si je peux douter des motifs réels de mon action . Finalement peut-on réellement savoir si nous avons agi de manière purement désintéressée ? La thèse de Kant pose ce que devrait être l’action morale mais peut-on savoir si notre action répond à ces critères ? Même si en mon âme et conscience j’agis sans intention autre que l’action elle-même, je peux toujours douter des motifs inconscients de mon action. Dans ce cas, la conscience et la liberté qui étaient à le fondement de mon action morale (posé en II) sont remises en cause.  Cf. Freud et la psychanalyse. D’autre part
  • Si il se réduit à du pur conformisme. Finalement mon devoir c’est d’abord ce qu’on m’a inculqué, transmis par mon éducation.Si faire son devoir, c’est jouer ses rôles sociaux en fonction de ce qu’attend la société, alors cela s’apparente à la situation du comédien qui joue son rôle dans une pièce de théâtre. Le devoir est de plus à mettre en relation avec des valeurs à atteindre par le biais de normes à respecter : tout le caractère artificiel du devoir apparaît alors. Si on le fait, c’est pour rentrer dans le rang, car le regard de l’autre est une instance de jugement, comme le postule Sartre. Ainsi comme le garçon de café, on ferait ce qu’on attend de nous, par peur de ne pas correspondre à ce qu’on doit être.
  • Si je fais mon devoir non par devoir, mais seulement conformément au devoir, à la règle cela peut même mener aux pires choses.Dans La Mort est mon métier, Robert Merle retrace la biographie de Rudolf Höss, officier SS durant la seconde Guerre Mondiale, commandant du camp d’Auschwitz et acteur important de l’extermination des Juifs d’Europe. Ce livre donne l’impression que Rudolf Höss n’est pas un meurtrier ni un bourreau sanguinaire mais plutôt un petit fonctionnaire sans grand talent qui n’a fait que son travail. Hannah Arendt soulignera le même problème philosophique, qu’elle nommera la « banalité du mal », dans Eichmann à Jérusalem, compte rendu du procès d’Adolf Eichmann, autre responsable important dans l’organisation de la Shoah. Les deux hommes, Höss et Eichmann, n’ont eu de cesse durant leurs procès respectifs de répéter qu’ils n’avaient fait que leur devoir de serviteurs du Reich et de l’Allemagne, et qu’ils n’ont fait qu’obéir aux ordres. Ils ont été confrontés à l’incompréhension de leurs juges et de l’opinion publique, pour qui au contraire, faire son devoir aurait été de ne pas le faire.
  • Enfin le devoir qui vient  du latin « debere », et de la même racine est issu le mot « dette ».faire son devoir génère très souvent une récompense, ou sert à rembourser une dette. Le devoir peut prendre un sens presque antimoral : économique. Le devoir serait donc ici un échange marchand, où le désintéressement et la pureté de l’intention comme conditions posées par Kant pour qu’une action puisse être considérée comme morale, ne sont plus. Le devoir obéit à la logique de la justice commutative, un prêté pour un rendu : si je fais mon devoir envers l’autre, c’est parce qu’il l’a fait auparavant envers moi.

Ainsi on peut à partir de là que faire son devoir implique forcément autrui et donc que même s’il ne suppose pas d’attendre quelque chose en retour il implique une certaine réciprocité dans les droits et devoirs. Qu’il implique alors de concevoir l’autre et soi-même dans la dignité, de respecter l’autre et soi-même. Ainsi c’est aussi vis à vis de soi-même qu’on doit agir moralement pour recevoir sa dignité.

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Le meilleur des mondes Huxley : analyse philosophique.

https://1000-idees-de-culture-generale.fr/meilleur-des-mondes-aldous-huxley/ 

http://www.buzz-litteraire.com/20061029612-le-meilleur-des-mondes-d-aldous-huxley/ 

 

https://philitt.fr/2016/04/13/le-meilleur-des-mondes-ou-lillusion-dun-bonheur-eternel/

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Ethique et robot : peut-on avoir de l’empathie pour un robot ?

Levinas, le visage et le robot : l’altérité est ailleurs

https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/science-decalee-science-decalee-hommes-ont-empathie-robots-46142/

https://www.echosciences-grenoble.fr/communautes/monstrueux/articles/les-dangers-de-l-empathie-artificielle

 

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Faut-il redouter les machines ? – documentaire

https://www.youtube.com/watch?v=nGUveC_OTPY

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