PhiloStjo

Une vie sans examen ne vaut pas la peine d'être vécue

Alors petit check up après cette première matinée d’examen…

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Sont donc tombés le sujets suivants :

en ES :

Savons-nous toujours ce que nous désirons ?

Pourquoi avons-nous intérêt à étudier l’histoire ?

Vous remarquez d’abord la proximité avec les sujets étudiés en classe cf . Quel est l’objet du désir ? et Peut-on être indifférent à l’histoire ?…

Des sujets plutôt bien construits qui vous permettent d’élaborer une vraie réflexion.

Le premier sujet interroge notre rapport à nos désirs qui normalement est de l’ordre de l’évidence, si je désire quelque chose, je le sais, puisque je suis conscient d’un manque et je me porte vers cet objet possible de satisfaction. Mais évidement le sujet insiste sur le « toujours » donc on peut constater malgré tout que parfois on ne désirait pas cette chose mais par exemple l’image qu’elle nous renvoie… en atteste le fait qu’il se porte sans cesse vers de nouveaux objets, il est infini en temps et objets (cf tonneau des danaïdes) L’objet de mon désir est donc un prétexte.

Qu’est-ce que je désire quand je désire alors ? Le désir lui-meme (Rousseau) ? l’image, le symbole qu’il véhicule (Girard, Baudrillard, Pub) ? une pulsion refoulée (Freud), autrui, être comme le rival (Girard), être reconnu par lui, me comparer à lui socialement (Marx), notez le « nous » qui sous-entend l’aspect collectif du désir.

Le « ce que » du sujet suggère un objet mais vous pouvez dire justement qu’en vérité il se porte sur le sujet lui-même, sur autrui.

Prenez en compte également le « savons-nous » qui suggère une connaissance (remarquez que normalement on parle non de raison mais d’imagination pour le désir, la raison c’est pour la volonté => le désir peut se porter sur l’inconnaissable : l’infini, Dieu, un objet que l’on imagine sans se le représenter exactement) au moins antérieure, ce que signifie le manque. Mais précisément si on désire c’est que l’on n’a pas et a fortiori ce n’est pas toujours parce qu’on a eu auparavant. Ainsi si on sait que c’est désirable par ex c’est par nostalgie (cf étymologie) d’une fusion primitive (mythe de l’androgyne) ou manque d’être (discours de Diotime). Le sujet prétend donc qu’il faudrait connaitre pour aimer or on pourrait finir le devoir en disant que c’est plutôt l’inverse, c’est en désirant qu’on connait, cad on se porte vers l’objet et on le découvre. Le désir serait donc à la base de la connaissance ( philo-sophie = amour désir de sagesse).

Le second sujet est peut-être un peu orienté (il présuppose un peu d’être bien-pensant) mais tout l’intérêt était justement d’essayer de penser l’absence d’intérêt voire l’indifférence relative à l’histoire. intérêt ici peut s’entendre que ça nous concerne, que c’est utile et que c’est intéressant.

dans un premier temps j’aurais donné les arguments typiques à la défense del’hsitorie et sa justification dans l’enseignement depuis des siècles : tirer des leçons du passé ne pas reproduire les mêmes erreurs => Machiavel se servait des exemples politiques du passé pour savoir comment bien gouverner pour le prince… Dans un second temps, j’aurais montré que le problème c’est d’une part que on peut ne pas voir d’intérêt à étudier l’histoire puisque son objet est ce qui a cessé d’être et qu’il serait bien plus utile de s’intéresser au présent ou au futur. De plus, le fait histoire est unique, singulier et non reproductible contrairement au fait physique. Peut on encore parler d’études ? de sciences si les faits sont uniques on ne dégage pas de loi générale, d’universalité on apprend tout au plus des anecdotes…d’ailleurs pour la rendre intéressante, l’historien est parfois conduit à la rendre romanesque (ce qui n’est plus vraiment scientifique).

l’histoire peut en plus manquer d’objectivité car elle est toujours le reflet de son époque, de l’historien qui l’écrit, voire d’une idéologie, et peut même servir des intérêts. En ce sens, avoir intérêt à l’étude de l’histoire serait la pire des façons de l’étudier puisque ce serait la mettre au service d’idéologie, de passions de vengeance, colère, rancune, remords…ce qui pourrait d’ailleurs mener à sa falsification. Dans un troisième temps donc, j’aurais montrer que ce n’est pas intérêt mais la morale qui doit guider l’étude de l’histoire = le devoir de mémoire.

En S :

Le premier sujet ressembler fort au sujet sur le blog « faut-il travailler pour vivre ? »

Remarquez la quantification du travail et de la vie => peut être est-il plus pertinent de parer de qualité ? la quantification désigne le temps passé à = les heures, quand le travail devient passion on ne compte plus ? ne vit-on qu’une fois qu’on a cessé de travailler ?

Le second sujet très très classique. Lui aussi traité en classe. Remarquez cependant qu’en accentuant différemment le sujet, vous pouvez avoir une troisième partie aisée = Est-ce pour savoir qu’il faut démontrer ? Est-ce plutôt pour l’emporter dans un débat ? pour avoir raison …?

 

Voici des corrigés possibles 

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