PhiloStjo

Une vie sans examen ne vaut pas la peine d'être vécue

Archive for novembre, 2017

Corrigé Birdland

http://jwpagency.com/mamboorchestra.html 

http://www.salsatango.fr/2011/03/07/the-mambo-legends-orchestra-watch-out-%C2%A1ten-cuidao/

 flûte, piano

Structure : intro percu ( clave, conga, bongo, timbales)/ intro « synthé » par les sections cuivres (trombones, trompettes, saxo)/ theme A (basse) sections cuivres en riff et alternance (plus flute)/ transition percu/  theme tutti enrichi riff changement mélodie/ transition cuivres/ theme (piano basse) + riffs basse jouées par trombones/ riff transition moins funk joué par cuivres (saxo trompettes)

Tempo : plus rapide

mesure: 4/4

Nuance : forte ( constraste nuance piano)

Style : jazz cubain salsa

Epoque:  2011

Public visé : populaire, international,

caractère : très joyeux, entrainant

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Un drone doué d’une intelligence artificielle programmé pour tuer ?

http://

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Interrogation Birdland

1- Qu’est-ce que le jazz fusion ?

2-Citez deux autres styles de jazz et deux artistes majeurs du monde du jazz (différents des deux autres questions)

3-Quel trompettiste et compositeur célèbre a été un acteur majeur du développement du jazz fusion ?

4- En l’honneur de quel instrumentiste Birdland a-t-il été composé ?

5-  Donnez le nom du groupe et le titre de l’album du premier Birdland. Quel type jeu utilise le bassiste dans le premier thème ?

6- Quel mot (italien) utilise-t-on pour désigner le fait que tous les musiciens jouent en même temps ?

7- Qu’est-ce que le scat ? Distinguez de la vocalese ?

8- Qu’est-ce qui compose un quatuor à cordes habituellement ?

9- Écoutes comparées : Tableau et Synthèse (point commun, différences, problématique)

https://www.youtube.com/watch?v=DAdj7aRswWA

https://www.youtube.com/watch?v=A06K2qsH8v0

Nom et présentation du morceau connu (et inconnu si pas inconnu :) )

Instrumentation ?

Structure ?

Tempo ?

Mesure ?

Tonalité ?

Nuances?

Caractère ?

Public ?

Style ?

Epoque ?

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Citoyenneté aux robots ?

http://www.rfi.fr/moyen-orient/20171028-arabie-saoudite-intelligence-artificielle-robot-sophia-nationalite-citoyenne 

https://www.village-justice.com/articles/citoyennete-controversee-attribuee-humanoide-sophia-par-arabie-saoudite,26391.html

(…) La créature de Frankenstein imaginée par Mary Shelley au mythe antique de Pygmalion, en passant par le golem de Prague et le robot de Karel ?apek (inventeur du terme), les humains ont, de tous temps, rêvé de construire des machines intelligentes, le plus souvent des androïdes à figure humaine », [1] l’Arabie Saoudite est allée au delà avec Sophia.

En effet, le 26 octobre 2017 à l’occasion de la conférence Future Investment Ininiative, l’Arabie Saoudite provoque un tollé et devient le premier État au monde à attribuer la citoyenneté à un robot.

Sophia est un robot humanoïde, développé par Hanson Robotics une société basée à Hong Kong. Celle-ci dotée d’une intelligence artificielle a été activée le 19 avril 2015. 
Ce robot a été conçue précisément pour apprendre et s’adapter au comportement de l’homme et le travail avec les humains.

Dès lors que les robots et l’intelligence artificielle s’emparent de tous les domaines d’activités, l’octroi de la citoyenneté à un humanoïde suscite de nombreuses interrogations, notamment d’un point de vue juridique.
Ainsi, la crainte de voir émerger se multiplier de telles situations, est-elle fondée, envisageable, ou bien impossible ?

L’Europe, serait-elle elle aussi, sur le point d’attribuer la citoyenneté à des robots dotés d’une intelligence artificielle, capables de prendre des décisions autonomes en dehors de tout contrôle extérieur ?

Le présent article a vocation, à rappeler les fondamentaux relatifs à la citoyenneté et à la personnalité juridique rattachée (I). Mais aussi, renseigner sur le droit positif applicable aux robots (II).

I. Délimitation des notions en jeu

  • 1.1 La personnalité juridique et la citoyenneté

L’acquisition de la personnalité juridique s’acquière à la naissance, ou dès la conception, dès qu’il en va de l’intérêt de la personne à naître.

La personnalité juridique est traditionnellement caractérisée, comme étant l’ « aptitude à être titulaire de droits et assujetti à des obligations qui appartient à toutes les personnes physiques, et dans des conditions différentes aux personnes morales ». [2]

La citoyenneté est quant à elle définie et attribuée à une « personne qui dans un État démocratique, participe à l’exercice de la souveraineté, soit dans la démocratie indirecte par l’élection des représentants , soit dans la démocratie directe par l’assistance à l’assemblée du peuple ». [3]

Ainsi, la personnalité juridique et en particulier la citoyenneté, sembleraient difficilement être admises en matière de robot. Pourtant, les juristes devraient à l’avenir composer avec.

  • 1.2 La difficulté de telles définitions à l’égard des machines

Ces définitions appellent une observation évidente, la personnalité juridique et la citoyenneté sont de fait, conférées à des « personnes ». Dès lors, les robots autonomes et dotés d’intelligence artificielle, deviendraient-ils des personnes ou devrait-on créer une nouvelle catégorie de titulaires de droit ?

Par ailleurs, le citoyen est un individu qui appartient à un État, un territoire, une nation, une identité. Ainsi, la citoyenneté est en premier lieu un statut juridique, puisque le citoyen est titulaire de droits.

En effet, ce statut comprend avant tout, le droit de vote et le droit d’éligibilité, mais aussi un ensemble de droits et libertés dont les citoyens doivent pouvoir jouir, sans d’autres entraves que celles fondées sur l’intérêt général.

A cet égard, le citoyen jouit également de droits naturels, les droits de l’Homme.

Il paraît difficile à croire que des robots telle que Sophia, puissent participer à l’exercice de la souveraineté, à la « chose publique ».

Par conséquent, au regard de ces considérations, conférer la citoyenneté à une machine, contreviendrait à tous les fondamentaux établis en matière de droits de la personnalité et des personnes.

Ainsi, face à la nouvelle ère fondée sur l’intelligence artificielle, de nouvelles règles de droit doivent être instaurées afin d’appréhender les contentieux liés à ces nouvelles technologies. 
Dès lors, il convient d’évoquer l’état du droit applicable en matière de droit des robots, dont le Parlement européen s’est emparé de la problématique.

II. L’état du droit positif en matière de droit des robots

  • 2.1 Les recommandations du Parlement européen

Le Parlement européen est à l’origine d’un corpus des règles de droit civil européen de l’intelligence artificielle et de la robotique.

A cet égard, celui-ci a adopté le 16 février 2017, une proposition de résolution contenant des recommandations à la Commission concernant des règles de droit civil sur la robotique (2015/2103 (INL) ) [4].

En effet selon le Parlement européen, l’autonomie du robot pose la question de leur nature et de leur appartenance à l’une des catégories juridiques existantes ou de la nécessité de créer de nouvelle catégorie dotée de ses propres caractéristiques et effets spécifiques [5].

Celui-ci considère que :

« grâce aux impressionnants progrès de la technique au cours des dix dernières années, non seulement les robots contemporains sont capables de mener à bien des tâches qui relevaient autrefois exclusivement de la compétence humaine, mais encore que la mise au point de certaines fonctionnalités autonomes et cognitives (comme la capacité de tirer des leçons de l’expérience ou de prendre des décisions quasi-indépendantes) rapprochent davantage ces robots du statut d’acteurs interagissant avec leur environnement et pouvant le modifier de manière significative.

(…) Dans un tel contexte, la question de la responsabilité juridique en cas d’action dommageable d’un robot devient une question cruciale » ; [6]

Ainsi, l’intelligence artificielle étant définie comme la « capacité d’une unité fonctionnelle à exécuter des fonctions généralement associées à l’intelligence humaine, telles que le raisonnement et l’apprentissage » dans la norme ISO 2382-28 [7], celle-ci ne bénéficie pas d’un régime juridique qui lui est propre.

De ce fait, le Parlement européen recommande dans ses résolutions à la Commission, d’établir :

  • une définition européenne commune des catégories de robots autonomes et intelligents ;
  • un système d’immatriculation des robots avancés ;
  • un instrument en matière de responsabilité des robots et de l’intelligence artificielle dans les cas autres que les dommages matériels ;
  • une assurance robotique ;
  • un fond de garantie ;
  • l’interopérabilité des robots autonomes ;
  • l’accès au code source, données d’entrées et aux détails de construction, notamment pour les enquêtes de responsabilité ;
  • une charte sur la robotique.

La charte robotique devrait établir les principes éthiques fondamentaux devant être respectés dès la phase de conception et de développement, dans le domaine de la robotique et l’intelligence artificielle.

Ainsi, la charte robotique est composée des éléments suivants :

  • le code de conduite éthique pour les ingénieurs en robotique ;
  • le code de déontologie pour les comités d’éthique de la recherche ;
  • la licence pour les concepteurs ;
  • la licence pour les utilisateurs.

Le Parlement européen formule également une demande à la Commission relative à la possibilité, à long terme, de créer un statut juridique spécial pour les robots, afin de clarifier la responsabilité en cas de dommages. La responsabilité est, en effet, l’objet principal des recommandations.
Et pour cause, le point 31 f) de la résolution demande la création d’une personnalité juridique spécifique aux robots.

Cependant, les institutions européennes doivent encore déterminer quels acteurs devront répondre de la responsabilité du fait des robots et de la réparation des préjudices causés par ces derniers.
La résolution du Parlement européen, outre d’évoquer les nouveaux enjeux relatifs à l’intelligence artificielle et de l’autonomie des robots, ne répond pas pour autant aux questions pratiques de responsabilité civile.

La résolution semble faire peser la responsabilité sur l’utilisateur responsable de l’éducation du robot ou de l’enseignant. Des points importants restent encore en suspend et doivent être déterminés.

En tout état de cause, il est nécessaire de prendre en compte l’irrémédiable évolution technologique, dont les avocats doivent assurément prendre part.

  • 2.2 Les enjeux à venir et à surmonter

Dès lors, face à l’arrivée inéluctable des robots, il est impératif et nécessaire que tout dommage causé par un robot puisse être réparé.

Le Parlement européen, propose la mise en œuvre de la responsabilité (personnelle) du robot au travers d’une personnalité juridique qui lui serait attribuée. Ainsi, la personnalité juridique serait de nature à engager la responsabilité des robots.

Toutefois, octroyer la personnalité juridique aux robots dotés d’intelligence artificielle, tel que développé dans la première partie, impliquerait corrélativement l’octroi de droits de la personnalité à ces machines.
Il semblerait difficile à croire pour l’heure, qu’un humanoïde serait un sujet de droit et pour cause, un sujet de droit, est à ce jour, une personne.

Dès lors, en attribuant la citoyenneté à une machine, se pose la question de la personne. Doit-on reconnaitre les mêmes droits à une machine, que ceux reconnus à un être humain et par voie de conséquence, lui reconnaitre les droits de l’Homme ?

Cette citoyenneté très contestée à travers le monde, pose l’enjeu des décennies à venir : la place de l’Homme dans un monde où la machine le substituerait peu à peu.

Enfin, l’Arabie Saoudite qui prépare l’après-pétrole notamment avec son projet Neom, a pour objectif de créer en moins de 20 ans une ville high-tech robotisée.

La citoyenneté accordée à Sophia ne serait en fait un coup de communication réussi nous confirmant que la fiction dépasse aujourd’hui la réalité.

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LA PREMIÈRE GREFFE DE TÊTE HUMAINE SERA PRATIQUÉE EN DÉCEMBRE

http://hitek.fr/actualite/transplantation-tete-medecine-volontaire_12510

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Ne rien faire est vital ! Eloge de la paresse :)

http://lesmoutonsrebelles.com/un-celebre-neuropsychologue-explique-comment-le-fait-de-ne-rien-faire-est-en-fait-vital-pour-la-sante/

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Platon

A l’heure des nanotechnologies du nucléaire et de la psychanalyse a -t-on encore besoin de cet amateur de beaux corps qui détestait la démocratie ?

Ce serait comme vivre dans une maison sans fondation. Il est généralement considéré comme l’un des premiers philosophes occidentaux, sinon comme l’inventeur de la philosophie, au point que Whitehead a pu dire : « la philosophie occidentale n’est qu’une suite de notes de bas de page aux dialogues de Platon »

Platon (en grec ancien ?????? / Plátôn, né en ?428/?427 et mort en ?348/?347 à Athènes) est un philosophe antique de la Grèce classique, contemporain de la démocratie athénienne et des sophistes, qu’il critiqua vigoureusement. Il reprit le travail philosophique de certains de ses prédécesseurs, notamment Socrate dont il fut l’élève, ainsi que celui de Parménide, Héraclite et Pythagore, afin d’élaborer sa propre pensée, laquelle explore la plupart des champs importants, notamment la métaphysique et l’éthique, l’esthétique et la politique.

Platon est né à Athènes dans le dème de Collytos, en ?428/?427 – Diogène Laërce le fait toutefois naître à Égine – deux ans après la mort de Périclès.

Platon vient d’une famille aristocratique. Sa généalogie est incertaine du côté de son père, Ariston, qui prétendait en effet descendre de Codros, dernier roi légendaire d’Athènes. Elle est mieux établie pour sa mère, Périctionè, qui descendait de Dropidès, proche de Solon. 3. Périctionè est également la cousine germaine de Critias et la sœur de Charmide, deux des Trente Tyrans d’Athènes en ?404.

 Selon les usages des grandes familles de son pays, Platon aurait dû recevoir le nom de son grand-père Aristoclès, et il est possible que ce soit son véritable nom ; « Platon » (??????, « large et plat ») n’aurait été qu’un surnom qui signifierait : « aux larges épaules » du fait de sa carrure athlétique, « au large front », ou encore « au style ample »
rivalité avec Antisthène et Xénophon disciple de Socrate
-première argumentation rigoureuse pour des grandes questions = beauté, bien, amour, naturte, richesse, travail, justice, raison, corps estprit, pouvoir, argent…

Sa rencontre avec Socrate, en 408, est décisive et l’amène à renoncer aux arts pour s’adonner à la philosophie, mais toute son oeuvre gardera de cette première formation une très forte imprégnation poétique. Toute sa vie, il conservera pour son premier maître une grande admiration. Qu’Athènes puisse accuser d’impiété et condamner à mort l’homme le plus éminent de son époque le marquera pour toujours et déterminera l’orientation de sa pratique philosophique.

Déçu par la démocratie, profondément affecté par la mort du maître, Platon décide de s’exiler et entreprend de nombreux voyages, notamment dans la grande Grèce (Italie du Sud). En Sicile, il tente vainement de convaincre Denys l’Ancien d’établir une forme de gouvernement régie par la philosophie. Le tyran se brouille avec lui et le livre à un capitaine qui le vend comme esclave; il est heureusement racheté par un ami.

Platon revient à Athènes (vers 387) où il fonde une école de philosophie qu’on appellera l’Académie parce qu’elle se trouvait dans les jardins d’Academus. On y enseigne la philosophie mais aussi les mathématiques et la gymnastique. L’enseignement est prodigué sous forme de discussions et de débats d’idée, ce qui explique la prédilection de Platon pour le dialogue. Parmi les élèves les plus brillants se trouve Aristote – le seul à pouvoir vraiment rivaliser avec le maître.

l’Académie : Après l’échec politique à Syracuse, Platon fonde, en -387, à Athènes, près de Colone et du gymnase d’Acadèmos, une école, nommée « l’Académie », selon le modèle des pythagoriciens. Il y enseigne pendant quarante ans. Sur le fronton de l’Académie est gravée, selon la légende, la devise « Que nul n’entre ici s’il n’est géomètre ». Dans cette institution, l’enseignement des sciences exactes prépare à l’étude de la philosophie tant en elle-même que dans ses applications politiques. Les mathématiques sont le modèle à la dialectique. L’Académie était interdite aux femmes ( #Epicure) Axiothea et Lasthenia seraient entrées secrétement déguisées en hommes.
Des philosophes illustres sont formés à l’Académie : Théophraste, jusqu’en -348 ; Aristote, qui y passe vingt années ; Pamphile, qui sera maître d’Épicure …  L’école a subsisté pendant neuf siècles, jusqu’au règne de l’empereur byzantin Justinien en 529.
-travail de groupe, recherche des choses sans utilité immédiate. // Socrate souci de soi, cultiver la part de divinité que chacun porte en soi.
Socrate lui lègue également l’obligation de penser par  soi-même (corrompre la jeunesse…). Ils définissent la philosophie comme une certaine disposition affective à l’égard ddu savoir et de l’existence (situation ds’inquiétude) qui passe par la réforme de ce que l’on sait.
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Birdland – Hyperion ensemble

Ecoutes comparées 

L’Ensemble Hyperion a été fondée en 1991 à La Spezia en Ligurie (Italie), il est dirigé par le flûtiste Bruno Fiorentini. Voué avant tout à l’interprétation du tango, l’ensemble est doté d’un répertoire très riche qui couvre les plus grands compositeurs de toutes les époques de Ángel Villoldo (1961-1919) à Astor Piazolla (1921-1991).
L’orchestre Hyperion propose des orchestrations parfaitement dansables, parfois complexes mais reposant toujours sur un rythme bien « tanguero ».
Dés sa fondation l’Ensemble a travaillé avec plusieurs bandonéonistes, comme Luis Stazo (1930-2015), Juan Josè Mosalini (1943-….), Daniel Binelli (1946-….), Alfredo Marcucci (1929-2010) et Christian Gerber (1976-….). L’ensemble s’est produit dans les meilleures salles d’Italie et d’Europe et lors des plus important festivals de tango (Paris, Tarbes, Berlin, Londres, Athènes, Bruxelles, Montpellier, Majorque, etc.).

L’ensemble a produit 11 Cd, essentiellement dédiés au tango mais également à Vivaldi (« I concerti a cinque » de Antonio Vivaldi) mais également aux musiques de films avec « Minimal Movie » (2008).
« Minimal Movies » est essentiellement constitué de la réinterprétation de musiques de films (« La liste Shindler » – John Williams ; « Pour une poignée de dollars » – Ennio Morricone…) mais aussi de « tubes » comme « Chronologie » de Jean-Michel Jarre et « Birdland » de Joe Zawinul… C’est dans une optique minimaliste que l’ensemble, constitué de 6 instruments se propose d’interpéter ces « tubes » qu’il recrée à sa manière. « Birdland » est ici arrangé par le violoncelliste Stephano Cabrera.

Attention, il ne faut pas confondre cet ensemble avec l’autre Ensemble Hyperion fondé par Iancu Dumitrescu en 1976, et qui est spécialisé dans la musique d’avant-garde et spectrale, voire hyper-spectrale, selon leur propre terme.

Les musiciens

Bruno Fiorentini : flûte
Pablo Bottini : hautbois
Valerio Giannarelli : violon
Marci Diato : alto
Stephano Cabrera : violoncelle
Danilo Grandi : contrebasse

L’arrangement

L’arrangement de Birdland a été écrit par Stephano Cabrera.
L’arrangement est dans le prolongement de ce qu’a fait le Kronos Quartet (un quatuor à cordes fondé par le violoniste David Harrington en 1973 et dont l’objectif est d’arranger pour quatuor une grande variété de genres musicaux).
Ici les instruments sont « classiques » mais avec une utilisation et des modes de jeux qui dénotent une certaine recherche du timbre. Notons le violon (rejoint par l’alto ensuite) jouant en sons harmoniques sul ponticello (hommage aux harmoniques de la guitare basse dans l’original ?). Un passage sonne même presque électronique au violon solo (sur les descentes chromatiques de la partie F).
Sous certains aspects on retrouve un arrangement « tanguero » :

  • avec une rythmique bien marquée (non sans évoquer le tresillo cubano 3-3-2 du tango, le premier thème d’introduction de la contrebasse joue sur cette ambiguïté mais aussi le thème D),
  • la contrebasse tantôt en pizz. (comme en jazz) tantôt à l’archet.
  • les notes répétées en pizzicato aux cordes sur un rythme de croches assurant une pulsation régulière (et assurant une unité sur l’ensemble de la musique),
  • les percussions d’archet : martelé (l’index ajoute du poids sur l’archet avant d’attaquer : le son commence par un coup comme si un marteau le frappait), collé (on attaque la corde avec le bas de l’archet, près du talon, créant presque un bruit dans l’attaque).
    • Chicharra : Cigale. Effet percussif qui consiste à frotter les cordes du violon entre le chevalet et le cordier. Utilisé par beaucoup de musiciens de tango. Désigne aussi l’instrument guiro (percussion à râclement).
  • Roña : crasse. Dans le tango, tous les effets de bruitages et de percussion qui servent à ornementer les notes.

Flûtes et hautbois sont utilisés plus « traditionnellement » et sont dévolus aux rôles plutôt mélodiques.

https://www.youtube.com/watch?v=pgha2OTkyFE

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La figure de Socrate

Socrate (en grec ancien ???????? / S?krát?s) est un philosophe grec du Ve siècle av. J.-C. (né vers -470/469, mort en -399). Il est connu comme l’un des créateurs de la philosophie morale. Socrate n’a laissé aucun écrit, mais sa pensée et sa réputation se sont transmises par des témoignages indirects. Ses disciples Platon et Xénophon ont notablement œuvré à maintenir l’image de leur maître, qui est mis en scène dans leurs œuvres respectives.

La diversité des écoles fondées par les disciples de Socrate prouve que la figure de ce dernier est extrêmement complexe : l’école de Platon, l’école cynique d’Antisthène, l’école de Cyrène d’Aristippe, l’école de Mégare d’Euclide. Il est probable que nous aurions une idée tout à fait différente de qui était Socrate si l’on avait conservé toute la littérature produite par ces différentes écoles, en particulier l’ensemble des dialogues socratiques. En faisant de Socrate le porte-parole de leurs propres doctrines, les socratiques en avaient fait un personnage aux opinions contradictoires, ainsi que l’avait noté saint Augustin : « chacun prend de ces opinions ce qui lui plaît, et place le bien final où bon lui semble. […] sur cette question les partisans de Socrate se divisent. Chose inouïe, et que l’on ne pourrait croire des disciples d’une même école. » (question de l’héritage …)

Socrate naquit vers -469/-470, dans la troisième année de la 77e olympiade, à la fin des guerres médiques, près d’Athènes, dans le dème d’Alopèce, dème de la tribu d’Antiochide. Il est le fils de Sophronisque et de Phénarète. Son père était sculpteur ou tailleur de pierre et sa mère sage-femme. Il est toutefois possible que le nom de sa mère (qui signifie « qui fait apparaître la vertu ») et son métier ne soit qu’une invention destinée à souligner les propos de Socrate sur la maïeutique. Les renseignements sur sa vie privée sont peu sûrs, voire contradictoires. La tradition la plus connue, qui vient de Platon et Xénophon, le donne pour marié à Xanthippe, vers -415.  En dépit du physique peu avantageux que lui prêtent Platon et Xénophon, Socrate est un séducteur de jeunes gens, au point d’être accompagné par un groupe d’admirateurs imitant son mode de vie. (richesse, courage, debout);

Vers -435, il commença à enseigner, dans la rue, dans les gymnases, les stades, les échoppes, au gré des rencontres. Il parcourait les rues d’Athènes vêtu plus que simplement et sans chaussures, dialoguant avec tous.

Il enseignait, ou plus exactement questionnait, gratuitement — contrairement aux sophistes, qui enseignaient la rhétorique moyennant une forte rétribution. L’année 420 est importante, puisque la Pythie de Delphes aurait répondu à son ami d’enfance Chéréphon : « Il n’y a pas d’homme plus sage que Socrate ».

L’oracle de Delphes est au commencement de la vie philosophique de Socrate. Ainsi qu’il le raconte dans l’Apologie de Platon (21a), la Pythie répond à son ami Chéréphon, venu l’interroger à ce sujet, que Socrate est le plus sage des hommes. Socrate, cherche à résoudre l’énigme de la Pythie : sachant qu’il ne sait rien, comment peut-il être plus sage que ceux qui sont réputés savoir ? Il interroge donc hommes politiques, poètes, artisans : dans tous les cas, ils se révèlent doublement ignorants, croyant connaître ce qu’ils ne savent pas et ne sachant pas qu’ils sont ignorants. Socrate est donc bien le plus sage des hommes, puisqu’il ne croit pas savoir ce qu’il ne sait pas.

Seuls les dieux détiennent le véritable savoir (sophia), le philosophe étant celui qui désire (philein, désirer) ce savoir. Or tout un chacun peut être philosophe. Aussi, parce que le dieu de Delphes a cité son nom, Socrate pense avoir pour mission de révéler aux hommes leur ignorance et de se préoccuper plutôt de leur âme que de leur corps ou de leurs biens matériels, afin qu’ils s’améliorent.

Socrate est donc paradoxalement le plus savant, selon l’oracle de Delphes, bien que lui-même se dise ignorant. Certains y voient un feinte pour se poser dans le rôle de celui qui pose des questions plutôt que donne des réponses.  C’est ce qu’on appelle l’ironie socratique (feindre ne pas savoir et feindre que son interlocuteur sait). Se présenter comme ignorant permet en effet à Socrate d’engager ses interlocuteurs à faire pour eux-m^mes la recherche de la connaissance.

elenchos et maieutique ( Théétète) = opposées (Menon et Phédon maieutique, réminiscence)

 

Au printemps 399, cinq ans après la fin de la guerre du Péloponnèse, un procès pour impiété (graphè asebeias) est intenté à Socrate par trois accusateurs, Anytos, homme politique de premier plan, et deux comparses, Mélétos, un poète, et Lycon, obscur orateur. Les chefs d’accusation sont les suivants : « ne pas reconnaître les mêmes dieux que l’État, […] introduire des divinités nouvelles et […] corrompre la jeunesse ». Sur les 501 juges, 280 votent en faveur de la condamnation, 221 de l’acquittement. L’accusation de corrompre la jeunesse est liée par Platon à celle d’impiété. Mais ce lien paraît superficiel et le véritable motif serait d’ordre politique. Cette accusation est par ailleurs mise en relation avec la pratique de l’elenchos . (réfutation) La révélation en public de l’ignorance de certains, se croyant savants, par Socrate et les jeunes gens qui l’imitaient, ainsi que l’influence que l’on attribuait au philosophe sur certains de ses disciples, Alcibiade, Charmide, Critias, considérés comme ayant trahi la démocratie athénienne, ont clairement pu donner aux Athéniens l’idée que Socrate corrompait la jeunesse. Un mois s’écoula entre la condamnation de Socrate et sa mort, pendant lequel il resta enchaîné dans la prison des Onze. Ses amis le visitaient et s’entretenaient avec lui quotidiennement. Deux dialogues de Platon sont censés se dérouler pendant cette période, le Criton et le Phédon. Le jour venu, Socrate boit le poison létal, la cigüe, en présence d’Apollodore de Phalère, Criton et son fils Critobule, Hermogène, Épigénès, Eschine, Antisthène, Ménéxène, son cousin Ctésippos de Péanie, et quelques anonymes. En choisissant de mourir, Socrate affirme la primauté de la vertu sur la vie : la vie du corps est subordonnée à la pensée. Cet événement est à l’origine du platonisme dans lequel le Bien est supérieur à toute chose. En ce sens, philosopher est un exercice spirituel d’apprentissage de la mort : « c’est donc un fait […] que les vrais philosophes s’exercent à mourir et qu’ils sont, de tous les hommes, ceux qui ont le moins peur de la mort. » Il s’agit dans le platonisme de mourir en son corps, ses passions et son individualité, pour s’élever à l’universalité de la pensée. Cette idée de la philosophie comme apprentissage de la mort se retrouve ensuite dans une bonne partie de la philosophie occidentale : chez les stoïciens ou chez Montaigne par exemple, mais aussi chez des antiplatoniciens comme les épicuriens ou Heidegger.

Il existait avant Socrate des individus réputés pour être sages (sophoi), faisant preuve de sophia (c’est-à-dire de sagesse, de savoir, ou de savoir-faire). Ces sages, maîtres de vérité ou de sagesse, représentent une sorte d’aristocratie, tandis que les sophistes, qui affirment pouvoir enseigner le savoir à tous contre paiement, sont le versant démocratique de la sagesse. En s’opposant aux uns et aux autres, Socrate est le premier philosophe (philo-sophos), tel que le définit pour la première fois Platon dans le Banquet, c’est-à-dire celui qui est non sage, mais qui désire (philein) la sagesse, sachant qu’il ne sait rien. Individu inclassable, il provoque chez les autres le bouleversement de soi-même d’une façon irrationnelle. Cette remise en question de l’individualité se trouve dépassée dans le dialogue entre un individu et un autre, dialogue fondé sur la raison, pour atteindre l’universalité.

Par la suite, pour toutes les écoles philosophiques de l’Antiquité, la figure du sage est avant tout un idéal. Et toutes, à l’exception de l’épicurisme, s’accordent pour reconnaître que Socrate, celui qui ignore qu’il est sage, est une incarnation de cet idéal.

(père de la philosophie et cosmopolitisme)

Socrate et sophistes :

Les sophistes se placent sans doute dans la continuité de l’école éléatique. En effet, pour l’éléate Parménide, il y a identité entre l’être et le discours. Mais pour Parménide, l’être a la primauté et c’est lui qui assure que le discours peut être vrai. Les sophistes traitent eux aussi du problème des rapports entre l’être et le discours, mais opèrent un renversement : c’est désormais le discours qui a la primauté. Ce qui conduit à deux positions sophistiques : celle de Gorgias, pour qui il n’y a pas d’être, et celle de Protagoras, pour qui n’importe quel discours peut donner une existence à n’importe quel être.

Socrate est en accord avec Parménide sur le fait qu’il existe un Être unique, existant indépendamment du discours et supérieur à lui. Mais il accorde cependant aux sophistes qu’il existe aussi une multitude d’autres êtres, qui peuvent se montrer illusoires et trompeurs, en relation avec le discours. Contrairement aux sophistes, Socrate est cependant le premier à penser que ces êtres existent aussi en dehors du discours, préservant ainsi la possibilité d’un discours vrai, qui ne varie pas en fonction de la subjectivité de chacun. Socrate est ainsi à l’origine en philosophie de la notion de concept, ouvrant par là le chemin aux idées platoniciennes.

deux Socrate chez Platon : Le premier Socrate apparaît dans les dialogues de jeunesse de Platon : l’Apologie de Socrate, le Charmide, le Criton, l’Euthyphron, le Gorgias, l’Hippias mineur, le Ion, le Lachès, le Protagoras et le livre I de la République, qui sont tous des dialogues réfutatifs, / le Cratyle, le Phédon, le Banquet, la République (livres II à IX), le Phèdre, le Parménide, le Théétète.

Ce qui est couramment appelé le « démon » de Socrate est en réalité chez Platon « le signe divin » (to daimonion, sous-entendu semeion). Ce signe se manifeste depuis l’enfance de Socrate sous la forme d’une voix qui, dit-il, « me détourne toujours de ce que je me propose de faire, mais ne m’y pousse jamais». Ces interdictions concernent souvent des actions sans intérêt du point de vue moral, mais sont parfois plus fondamentales : c’est ainsi le cas de l’interdiction de faire de la politique. Le signe divin ne donnant jamais ses raisons, c’est à Socrate d’en interpréter les motivations. (autonomie ou obeissance ?)

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Démocratie

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