Tous formateurs! un livre de Christine Paolini

Tout d’abord un grand merci à Catherine Fourmond,responsable édition et directrice des collections (GERESO ÉDITION ) pour ce livre.

  • Partager le plaisir d’apprendre et le communiquer autour de soi  …. l’art est difficile !…..mais si l’on y parvient, tous nos « disciples » le garderont et le perpétueront à leur tour . C’est probablement ce qui m’est arrivé depuis mon plus jeune âge; Ensuite, durant toute ma carrière d’enseignante, j’ai essayé  à mon tour de donner à mes élèves cette joie d’apprendre et de découvrir … J’espère y être parvenue.
  • J’ai lu avec beaucoup d’intérêt ce livre:

« Tous formateurs !

Cet ouvrage » tous formateurs ! » est destiné à tous. Vous pouvez l’utiliser aussi
bien dans le cadre d’une entreprise que dans la vie quotidienne.

C’est une aide précieuse pour les formateurs professionnels et occasionnels, ou pour tous ceux qui s’ignorent encore !

 

 

A propos de l’auteur

« Christine PAOLINI est diplômée en psychologie et certifiée en Process Com.

Consultante formatrice experte en Ingénierie pédagogique et formation de formateurs depuis plus de 20 ans, elle conçoit et anime des stages pour les entreprises.Elle intervient également sur les techniques de communication, la prise de parole en public et la gestion des conflits.Comédienne professionnelle, elle a tourné sous la direction de Claude Chabrol et d’André Téchiné. Elle utilise les approches théâtrales pour accompagner et développer les compétences en formation et en coaching.Sa grande expérience dans les métiers de la communication et de la pédagogie des adultes lui permet de mettre en ?œuvre des techniques innovantes et ludiques, qui font de ses stages des moments privilégiés. » source GERESO Editions

Enseigner, c’est un véritable métier qui requiert des compétences qui méritent d’évoluer en permanence.

Dans la vie, à un moment ou à un autre, chacun s’est trouvé en position de pédagogue  pour essayer de transmettre son propre savoir :aider ses enfants , intéresser une classe  d’adolescents ou encore aider un collègue débutant…

Ces échanges ne peuvent s’inscrire que dans une relation  « gagnant-gagnant »: chacun doit y trouver son compte dans une ambiance de  bienveillance, respect mutuel, liberté d’expression…

Ce livre est une aide précieuse pour les formateurs professionnels et occasionnels, ou pour tous ceux qui s’ignorent encore !
Feuilleter ou Télécharger l’extrait au format PDF

Sommaire de l’ouvrage tous formateurs! / source GERESO Editions

  • Les différents types de mémoire
    Identifier les différentes mémoires
    Faciliter la mémorisation de ses interlocuteurs
    Les éléments qui nuisent à la mémorisation
    Mémoriser
  • Identifier les différentes parties du cerveau et leur fonctionnement
    Les trois cerveaux d’après Paul D. McLean
    Cerveau gauche – Cerveau droit d’après Roger Sperry
    Les préférences cérébrales selon le Modèle de Ned Herrmann
    L’effet interrupteur de l’émotion, inspiré de Joseph LeDoux
    Faire face au trac et à ses symptômes
  • Les clés pour ouvrir les portes du savoir
    Le sens
    Le respect
    Le cadrage
    La bienveillance
  • Les lois et les incontournables de la pédagogie
    Loi n° 1 : Nos interlocuteurs en savent plus que nous le croyons
    Loi n° 2 : Une personne apprend plus de ses collègues que de son professeur, tuteur ou formateur
    Loi n° 3 : Un interlocuteur est dans les meilleures conditions d’apprentissage quand il est « AVISE »
    Loi n° 4 : Plus nous utilisons nos sens et plus nous mémorisons
    Loi n° 5 : Utiliser le « VAKOG »
    Loi n° 6 : Tenir compte de la loi de Mehrabian
    Loi n° 7 : Pratiquer l’effet Pygmalion
    Loi n° 8 : Vérifier les acquis de votre participant
    Loi n° 9 : Faire des pauses
    Loi n° 10 : Prendre en compte les niveaux d’autonomie de son apprenant
  • L’analyse des besoins
    1 – Deux questions à vous poser en tout premier lieu
    2 – Identifiez les questions à poser afin de clarifier une demande
    3 – Formulez un objectif pédagogique clair, précis et mesurable
    4 – Concevez une progression pédagogique
    5 – Mettez en forme le déroulement de la formation (formalisez)
  • Les méthodes pédagogiques
    1re Méthode
    2e Méthode
    3e Méthode
    4e Méthode
    5e Méthode
  • Les techniques pédagogiques
    Déroulement de la formation
    Synthèse des 10 étapes de la conception d’un transfert de savoirs
  • Les spécificités générationnelles
    La génération silencieuse (personnes nées entre 1925 et 1945)
    La génération du baby-boom : (personnes nées entre 1945 et 1965)
    Générations X : (personnes nées entre 1965 et 1980)
    La Génération Y (personnes nées entre 1981 et 1995)
    Génération Z : (nés après 1996)
  • Les comportements difficiles
    Qu’est-ce qu’un comportement difficile ?
    Trois questions à se poser avant d’agir
    Trois solutions sont à notre disposition pour résoudre le problème des participants difficiles
  • L’attitude du formateur
    Reformuler
    Les attitudes de Porter
    Le méta-modèle, outil de la PNL
    Les Phases de deuil d’Élizabeth Kübler-Ross »
  • conclusion
  • annexe: solutions des exercices
  • biographie

Feuilleter ou Télécharger le sommaire complet détaillé au format PDF

  • En conclusion, je vous encourage à découvrir ce livre où chacun y trouvera intérêt.

Pour tous ceux qui n’ont pas d’expérience dans le domaine, ce livre constitue une aide précieuse; pour les autres, vous y trouverez des conseils innovants et efficaces.

Bonne lecture à tous!

Avalanches et cernes des arbres

Comment connaitre des avalanches du passé à l’aide des cernes des arbres?

  • Il est possible d’évaluer la croissance  des arbres grâce au diamètre. Le bois clair est produit au printemps et le bois foncé est produit en été. Chaque cercle concentrique est un cercle de croissance. On l’appelle un cerne, il est produit chaque année de vie de l’arbre.

source ENS lyon

  • L’étude des cernes des arbres (dendrochronologie) est une discipline scientifique pleine de ressources.

 Léonard de Vinci s’intéressait déjà aux cernes des arbres mais c’est le physicien et astronome américain A.E. Douglass qui, en 1937, donna les principes de la dendrochronologie moderne.

Les premières séquences de référence ont été établies sur des séquoias vieux de 5000 ans.

Vous pouvez télécharger ici le manuel « Principe et méthodes de la dendrochronologie »

Les cernes des arbres livrent par exemple des informations sur des événements naturels passés ( avalanches, chutes de pierres et de blocs, coulées de boue).

 La largeur des cernes des arbres varie d’une année à l’autre , elle  permet de dater avec une grande précision des échantillons de bois  de plus de 100 ans..

.Ces cernes que l’on compte pour estimer l’âge des arbres, se révèlent être de « véritables enregistreurs de marqueurs temporels », dit Frédéric Berger, chercheur en gestion forestière au centre Irstea de Grenoble.

  • Sur le site de l’IRSTEA :
  1. Quand les arbres racontent l’histoire des risques naturels:
  2. Télécharger le guide pratique.
  • Les avalanches et les cernes des arbres?

 » Les arbres sont comme nous : ils cicatrisent. Et sous les mains expertes des scientifiques, ces balafres gravées dans l’écorce deviennent éloquentes. Ainsi, Jérôme Lopez-Saez est chercheur à l’Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture (Irstea). Dendrochronologue, il est spécialisé « dans la reconstruction de l’activité des aléas basée sur l’identification et la datation des perturbations de croissance » explique-t-il dans cet entretien vidéo tourné par Sciences et Avenir à Grenoble » … voir  la suite   sur Sciences et avenir

Pourquoi notre galaxie surfe-t-elle à plus de 2 millions de km/h ?

Pour quelle raison notre galaxie surfe-t-elle à plus de 2 millions de km/h, soit plus de 630km/s!!!

Une énigme vielle de plus de 40 ans enfin résolue:

C’est une équipe internationale (CEA, l’Université Claude Bernard Lyon 1 et le CNRS) qui  a découvert la raison du déplacement de notre galaxie à 630 km/s : le Dipole Repeller.

la voie lactée repoussée par un vide

Dans notre voisinage extragalactique existe une immense région vide qui exercerait une force de répulsion sur notre galaxie, la Voie lactée. Ce « repousseur » contribue aux forces gravitationnelles qui nous font naviguer à près de 2,3 millions de km/h sur la toile cosmique, la structure suivant laquelle la matière s’organise à grande échelle, notamment sous la forme de filaments qui connectent des galaxies entre elles et séparent des vides.
Quand attraction et répulsion se conjuguent pour nous mettre en mouvement
Ce mouvement de notre galaxie (et de sa compagne, la galaxie d’Andromède) était déjà connu des astrophysiciens qui en recherchaient l’origine depuis 40 ans. Pour expliquer ce déplacement, les recherches se sont historiquement d’abord portées sur la possibilité d’un excès de galaxies situées dans la direction générale de notre mouvement. Le suspect initial a été appelé le Grand Attracteur, une région d’une demi-douzaine d’amas riches en galaxies à une distance de 150 millions d’années-lumière de nous. Puis, l’attention a été portée sur une entité plus importante, toujours dans la même ligne de visée et directement derrière le Grand Attracteur : la Concentration d’amas de galaxies de Shapley, située à 600 millions d’années-lumière de nous. Mais, au fil des ans, le débat s’est enlisé sur l’importance relative de ces deux attracteurs, ceux-ci ne suffisant pas pour expliquer notre mouvement, d’autant qu’il ne pointe pas exactement dans la direction de Shapley comme cela devrait être le cas.

L’hypothèse d’une région sous-dense, un « vide » extragalactique, est alors avancée pour élucider ce phénomène.
Obtenir une confirmation de l’observation d’un tel vide est extrêmement difficile. C’est pourquoi les chercheurs ont décidé, au lieu de regarder la répartition de la partie immergée de la masse (celle qui est visible : les galaxies), de cartographier en trois dimensions les mouvements de toute la matière (matière visible, dite aussi baryonique, et matière invisible, dite noire ou plus justement : transparente).
Daniel Pomarède, ingénieur-chercheur au CEA1, explique que : « C’est grâce au rayonnement micro-onde émis il y a plus de 13 milliards d’années que le mouvement de la Voie lactée est détecté. Cette lumière nous parvient de toutes les directions, mais du fait de notre déplacement, on l’observe avec un décalage spectral vers le bleu dans la direction de notre mouvement et un décalage spectral vers le rouge dans la direction opposée. Et c’est en analysant cet effet dipolaire qu’on peut en déduire notre vitesse de 630 km/sec. » Hélène Courtois, astrophysicienne à l’Université Lyon 12, complète : « En analysant les
 champs de vitesse de milliers de galaxies peuplant notre univers local, nous avons identifié le déplacement de « fleuves de matière », comme ceux qui parcourent Laniakea », notre superamas de galaxies découvert en 2014 par la même équipe. « Ces fleuves sont une conséquence directe de la distribution de la masse totale, qui s’éloigne des régions vides et se dirige vers les régions de plus haute densité. »
L’équipe a ainsi découvert qu’à l’emplacement de notre galaxie les forces répulsives et attractives provenant d’entités lointaines sont d’importances comparables et en a déduit que les influences majeures qui sont à l’origine de notre mouvement sont l’attracteur Shapley et une vaste région de vide (c’est-à-dire dépourvue de matière visible et invisible), précédemment non identifiée, qu’ils ont nommé le Dipole Repeller. Cette découverte, publiée le 30 janvier 2017 dans Nature Astronomy, permet en effet d’expliquer l’origine du dipôle (voir l’encadré plus bas) observé dans le rayonnement du fond diffus cosmologique, un ingrédient essentiel du modèle de standard de la cosmologie.

Cette cartographie des courants de matière (les flèches directionnelles) et des surfaces équipotentielles gravitationnelles (régions de l’espace « ressentant » la même attraction de gravitation – en vert et en jaune) permet, en visualisant son influence, de matérialiser la région du Dipole Repeller, ainsi que les noeuds et filaments de la toile cosmique (surfaces rouges et grises). La structure à grande échelle de notre Univers local est ainsi représentée. La flèche jaune est positionnée sur notre galaxie la Voie lactée et indique la direction du dipôle du fond diffus cosmologique. Cette cartographie couvre une région de notre Univers d’environ 2,5 milliards d’années-lumière de large. © Y. Hoffman, D. Pomarède, R.B. Tully, H. Courtois

Dorénavant, les astrophysiciens savent enfin quelle voie suit notre galaxie, attirée par la lointaine concentration de masse Shapley et repoussée par le Dipole Repeller, une région faite de « rien », même pas de matière invisible, dont finalement on ne connaît encore presque rien…

C’est pourquoi les astrophysiciens préparent maintenant des relevés ultra-sensibles en optique, proche-infrarouge et radio qui permettront d’identifier les rares galaxies qui peuvent résider dans et autour d’un tel vide afin d’en approfondir notre connaissance

1 (Institut de Recherche sur les Lois Fondamentales de l’Univers -Irfu, au centre CEA de Saclay).
2 (Université Claude Bernard Lyon 1/ Institut de Physique Nucléaire de Lyon CNRS).

Pour aller plus loin :
La présentation des résultats de l’article en vidéo et télécharger des illustrations en haute résolution: http://irfu.cea.fr/dipolerepeller (© Y. Hoffman, D. Pomarède, R.B. Tully, H. Courtois)
Références : The Dipole Repeller, Yehuda Hoffman, Daniel Pomarède, R. Brent Tully and Hélène M. Courtois Nature Astronomy 1, 0036 (2107), DOI 10.1038/s41550-016-0036 (lien disponible à la fin de l’embargo)
Qu’est-ce qu’un dipôle ?
Le rayonnement fossile du Big Bang est distribué de manière presque identique dans toutes les directions. En étudiant les écarts par rapport à son niveau moyen, une modulation régulière apparaît et semble indiquer que le corps noir cosmologique est un peu plus chaud vers un des hémisphères célestes que vers l’autre. On parle d’anisotropie dipolaire ou de dipôle. Pour les astrophysiciens, ce dipôle est en général facile à observer et permet de vérifier ou d’étalonner leurs détecteurs. (Voir encadré sur le fond diffus cosmologique ci-dessous)

Le fond diffus cosmologique, ingrédient essentiel du modèle standard de la cosmologie

Le rayonnement émis quand l’Univers avait 380 000 ans est ici mesuré avec une extrême précision par le satellite européen Planck: c’est la carte du fond diffus cosmologique. Il porte la trace des fluctuations initiales de densité ayant donné naissance aux structures actuelles (superamas, amas de galaxies, galaxies, étoiles, planètes…). L’analyse de ces fluctuations joue un rôle capital dans l’établissement du modèle standard de la cosmologie.  A droite:Pour obtenir la carte du fond diffus cosmologique, il faut préalablement soustraire le dipôle observé dans ce rayonnement, représenté ici tel que mesuré par le satellite américain COBE. L’origine de ce dipôle est du à un mouvement de 630 km/s de notre galaxie, décalant le rayonnement vers le bleu dans la direction du mouvement et vers le rouge dans la direction opposée. La découverte du Dipole Repeller permet enfin de comprendre quelle est la source de ce mouvement

source de l’article  communiqué du CNRS

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=1mQr6mzmzbU[/youtube]

Les Primates menacés d’extinction

La Planète des Singes  est menacée !

les Primates sont en voie de disparition: d’après 31 primatologues dont les travaux sont parus dans la dernière édition de la revue américaine Science Advances, environ 60% des Primates sont menacés de disparition.

Les activités humaines non durables sont majoritairement responsables de  l’extinction des primates : destruction de la forêt résultant des pressions économiques,  impacts de la chasse et  commerce illégal des singes …

Comment améliorer la survie des Primates  dans le futur ?

Quels sont les  multiples facteurs anthropiques qui mettent en péril les Primates dans le monde ?

La disparition imminente des populations de Primates

Primates

Répartition géographique des espèces de primates. Les chiffres inscrits sur la carte de chaque région indiquent le nombre d’espèces existantes présentes. Les barres en bas montrent le pourcentage d’espèces menacées d’extinction en vert et le pourcentage d’espèces avec des populations en déclin dans chaque région en rouge

 LesPrimates sont présents dans quatre régions – les Neotropiques (171 espèces), l’Afrique continentale (111 espèces), Madagascar (103 espèces) et l’Asie (119 espèces) et sont présents naturellement dans 90 pays.

Les menaces à l’égard des primates sont très répandues: 87% des espèces sont menacées à Madagascar, 73% en Asie, 37% en Afrique continentale et 36% dans les Néotropiques

Des zones hautement prioritaires pour la conservation des Primates: les deux tiers de toutes les espèces de Primates se trouvent dans seulement quatre pays: le Brésil, Madagascar, l’Indonésie et la République démocratique du Congo (RDC)

Photos de Primates sélectionnés de chaque grande région du monde. Etat de conservation et crédits photographiques : (A) Singe à nez singe d’or (Rhinopithecus roxellana), en voie de disparition, P. A. Garber. (B) Lemur à queue annulaire (Lemur catta), en voie de disparition, R. A. Mittermeier. (C) Udzungwa colobus rouge (P. gordonorum), en voie de disparition (Crédit photo: Thomas Struhsaker, Université Duke). (D) Javan slow loris (Nycticebus javanicus), en danger critique d’extinction (Photo: Andrew Walmsley, Andrew Walmsley Photography). (E) Orang-outan de Sumatra (P. abelii), en danger critique d’extinction (Photo: Perry van Duijnhoven). (F) Le singe nocturne d’Azara (Aotus azarae), Préoccupation mineure [Crédit photo: Claudia Valeggia (Université Yale) / Projet singe hibou, Formosa-Argentine].

les facteurs qui menacent les Primates:

L’UICN indique que les principales menaces pour les espèces de Primates sont :

  •  la perte d’habitat due à l’agriculture (76% des espèces)
  •  l’exploitation forestière(déforestation) 
  • la récolte du bois (60%)
  • l’élevage (31%)
  •  la chasse et le piégeage (60%)
  •  la perte d’habitat due à la construction de routes et de chemins de fer
  •  le forage de pétrole et de gaz, l’exploitation minière(2 à 13%)
  • Les productions agricoles industrielles néfastes; par exemple, les plantations d’huile de palme
  • les menaces émergentes comme la pollution et le changement climatique

voir le dossier de l’UICN/ Primates en péril

Figue. 5 Signal phylogénétique  du risque d’extinction chez les primates du monde. Répartition des valeurs des menaces (catégories de la Liste rouge de l’UICN) pour 340 espèces de primates. . Les données pour l’Afrique incluent Madagascar. Catégories de la Liste rouge de l’UICN: CR (En danger critique d’extinction), EN (en danger), VU (Vulnérable), NT quasi menacée) et LC (préoccupation mineure)

Malgré l’extinction imminente d’un grand nombre de primates du monde,  la conservation des Primates n’est pas encore une cause perdue.

[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/x3p5wpq_interview-comment-sauver-les-primates-de-l-extinction_school[/dailymotion]

Le monde sera bientôt confronté à un événement d’extinction majeur si une action efficace n’est pas mise en œuvre immédiatement.

Les déclins de la  population des Primates  peuvent encore être inversés.

Tout dépendra de la rapidité  de notre réaction  et de la mise en œuvre des décisions prises ; il faudra guider les efforts de conservation et  sensibiliser le monde entier au  sort des primates.

Les solutions durables doivent  répondre aux interdépendances sociales, culturelles, économiques et écologiques qui sont à la base de la conservation des Primates.

Il est grand temps de réagir..

« Soyons conscients de la grande valeur des singes, nous qui appartenons, comme eux, à la famille des hominidés. Nous partageons 98,8 % de l’ADN avec les chimpanzés par exemple! Les grands singes sont des animaux charismatiques, emblématiques de la forêt tropicale: on parle d’espèces «parapluie» pour signifier qu’ils sont les protecteurs des autres bêtes, les véritables rois de la jungle! Ce sont ses jardiniers: en répandant les graines des fruits dont ils font leur nourriture, ils contribuent à la régénération des forêts, une action essentielle au vu des changements climatiques qui les menacent. Elles sont, nous le savons, les poumons de la Terre, qui nous permettent, à nous aussi humains, d’y vivre. Faute de quoi, la planète des hommes entrera en voie d’extinction. »Shelly Masi, Primatologue, Maitre de Conférence du Muséum National d’Histoire Naturelle et Vice-President de la Société Francophone de Primatologie (SFDP), Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) – Sorbonne Universités

sources partielles de l’ article