PhiloStjo

Une vie sans examen ne vaut pas la peine d'être vécue

Archive for mai, 2016

Seuls les hommes échangent…mais est-ce une supériorité ?

LES ANIMAUX

 » – Je réprouve la hiérarchie […] Je ne vous parle pas de la hiérarchie humaine, je vous parle de celle séparant les hommes et les animaux. Nous nous croyons supérieurs.
– Nous le sommes.
– En quoi ? Les animaux se nourrissent mais ne déclenchent pas de guerres. Les animaux se battent mais ne se torturent pas. Les animaux respectent les forêts, au lieu de les détruire, pour y coucher des villes et des pavés. Ils n’enfument pas les nuages, ils demeurent discrets, à leur place.
– Tu les idéalises. Par exemple, ils se volent les uns les autres.
– Soit, mais un terrier ou une pomme leur appartiennent dans la mesure où ils s’en servent. As-tu jamais vu un oiseau posséder plusieurs nids ? Ou un renard repu surveiller une carcasse qu’il ne mangera pas ? Il n’y a pas de riches, chez les animaux, aucun n’entasse des biens surnuméraires, des fortunes dont il ne profite pas. »

(La femme au miroir – Éric-Emmanuel Schmitt)

posted by charlierenard in autrui,bonheur,conscience,échange,Etat et société,morale,sujet,travail and have No Comments

Demain révision à 18h sur le thème : travail

Capture d’écran 2016-05-30 à 17.07.27

Et voilà un beau sujet d’actualité  (je le sens bien le travail cette année)

Qu’est-ce qu’un travail social juste ? 

Brainstorming =

qu’est-ce = définition, demande de critères légitimes

un = y’en a-t-il plusieurs ?

travail = deux sens => le plus évident, emploi rémunéré s’oppose aux loisirs, au temps libre, à l’art ou au jeu/ le sens premier comme transformation de la nature cf. culture.

social = on vous place d’emblée dans un contexte collectif, social. La question ne vise pas un individu seul mais dans son rapport aux autres, c’est donc avant tout une question politique dans sa gestion des richesses et des activités humaines

juste =  légal ou légitime : c’est le mot qui fait problème puisque quel critère pouvons-nous retenir pour décider si une répartition du travail et donc des richesses est juste ou non ? Le mérite, l’effort ? le besoin ? l’égalité de tous ? est-ce une justice commutative ou distributive ?

Même si le sujet est d’actualité, vous ne devez pas la citer (ou peut-être brièvement en intro ou conclusion). On vous interroge sur l’essence non sur le fait. Ainsi, il serait très regrettable de s’en tenir au sens légal de la justice et de dire qu’elle se réduit à son application (variable et relative) selon les Etats.

La notion de justice désigne à la fois la conformité de la rétribution avec le mérite et le respect de ce qui est conforme au droit. Cette notion est donc indissociablement morale et juridique. Il serait possible de penser que l’un de ces deux aspects prime sur l’autre et le détermine. N’existe-t-il pas en chacun de nous un « sens de la justice » qui nous rend apte à évaluer et juger les décisions et actions, ce sens de la justice étant alors l’origine de la loi et du droit ? Cela est possible, mais on ne peut cependant manquer de constater la diversité des pratiques de justice d’une région ou d’un pays à l’autre. Pascal écrivait : « Vérité au-deçà des Pyrénées, erreur au-delà ». Nous sommes indignés lorsque nous voyons nos « voisins » porter de graves atteintes à la justice et cela en toute légalité (pensons par exemple à l’apartheid en Afrique du Sud) et, inversement, ceux-ci peuvent condamner nos propres injustices. En ce sens, le passage de la justice du plan moral au plan juridique se caractériserait par son imperfection, par ses insuffisances.

Si on constate des injustices, c’est précisément qu’elle n’est pas relative mais demande à être questionnée sinon la justice risquerait d’être réduite aux conventions, livrée aux caprices des puissants.

Venons en maintenant à ce qu’en disent les auteurs =

Les sophistes = La première conception de la justice est celle d’un « retour à l’ordre », d’une réparation. Cette conception s’enracine dans la pensée grecque dans laquelle la justice est de l’ordre de l’univers et non seulement de l’homme. Ce que transgresse celui qui commet une injustice, ce n’est pas seulement une limite instituée par l’homme, c’est une limite naturelle. En ce sens, la justice à l’œuvre dans la cité est une partie de la justice universelle. Loi et nature sont ainsi intimement liées. Les sophistes vont néanmoins briser cette union en affirmant que les lois sont artificielles, qu’elles n’existent que pour assurer la conservation de la communauté, la satisfaction de ses intérêts. Or, comme ces derniers peuvent être déterminés par les intérêts propres du tyran, la justice n’est plus que l’avantage du plus fort.

(Les sophistes sont un bon moyen de commencer une dissertation, ils vous permettent de proposer une position, souvent proche de l’opinion, qui peut être critiquée facilement par la suite.)

Ici vous pourriez dire qu’un travail social juste serait une répartition qui suit soit une prétendue justice naturelle et dans ce cas, aller à l’encontre de cette justice naturelle (par exemple en démocratie ou plus précisément un système social et solidaire de répartition) serait contre nature pour avantager les plus faibles = une morale des esclaves comme dirait Calliclès dans le Gorgias de Platon; soit ne suit que les conventions érigées par les plus fort.

Platon = Dans la République, s’oppose aux sophistes en tâchant d’arracher la justice aux intérêts particuliers, en l’instituant en absolu. La justice exige l’éducation des citoyens et le bon gouvernement de la cité. La justice dépend tout autant d’une bonne disposition de l’âme (vertu) que de la bonne organisation politique. C’est pourquoi dans La République, Platon établit un parallèle entre la justice de l’âme et la justice politique. La justice est en nous comme elle est dans la cité ; elle est ce qui maintient chaque chose à sa place dans un ordre gouverné par l’idée de Bien. La cité idéale est composée de trois classes ayant chacune leurs fonctions propres : les philosophes sont ceux qui dirigent ; les guerriers sont ceux qui défendent la cité ; les artisans sont ceux qui procure le bien-être matériel. Cette tripartition des fonctions sociales correspond à une tripartition de l’âme de l’homme. Celle-ci est divisée en intelligence (noûs), cœur (thumos), appétit ou désir (épithumia). Dans l’homme comme dans la cité, la justice consiste dans l’équilibre des parties, chacune accomplissant son devoir.

Un travail social juste serait donc une répartition du travail qui se fonderait sur notre nature, notre essence (dominant/dominé; intellectuel/manuel…). La justice viendrait de l’équilibre global de la société et non de l’intérêt de chacun. La répartition vient de l’incapacité à l’homme de se suffire à lui-même et du besoin qu’il a des autres pour satisfaire ses besoins. La vision de la société est ici holiste, solidaire. Le tout (la Cité) est premier et supérieur à la somme de parties. 

Pour Aristote, la justice est également une vertu. Plus précisément, c’est la vertu de l’échange, c’est-à-dire de la relation aux autres. La justice est « une disposition à accomplir des actions qui produisent et conservent le bonheur, et les éléments de celui-ci, pour une communauté politique. » Conformément à la définition générale des vertus, la justice est un juste milieu entre l’excès et le défaut dans l’échange entre les hommes. Aristote distingue la justice commutative (ou corrective) et la justice distributive. La première vise à ce que chacun perçoive l’équivalent de ce qu’il a donné dans ses transactions, elle repose sur l’égalité. La seconde vise à la répartition des avantages parmi les membres de la cité, elle repose sur la proportionnalité suivant laquelle chacun reçoit selon son mérite.

Ici comme chez Platon, on a une politique moralisée puisque la justice est une vertu, même la vertu par excellence. Mais la distinction aristotélicienne pose un problème = est-ce juste que chacun reçoive ou ait de manière égale/ ou de façon proportionnelle ? Dans un contexte où la demande de travail est plus importante que l’offre, où tout le monde ne trouve pas de travail (emploi) peut-on encore considérer que ce qui est juste dépend du mérite ?

Et que penser de ceux qui ne travaillent pas, soit qui ne peuvent pas encore ou ne peuvent plus ? Est-ce juste que notre dignité (condition de substance) soit attachée à ses revenus ? c’est notamment la question que pose l’allocation universelle.

Le courant de l’utilitarisme définit lui aussi la justice par l’utilité. Le juste, selon Bentham, c’est ce qui produit le « plus grand bonheur pour le plus grand nombre, chacun comptant pour un ». La justice repose donc sur ce que chacun recherche en premier lieu pour son bonheur, et cela pourrait bien être l’intérêt personnel. Pour Hume, le principe d’administration des peines doit être le plus grand bonheur du plus grand nombre et non le désir de se venger. La justice vise le bien-être social. Or, au niveau social, l’utilité maximale est atteinte lorsque sont pris en compte les préférences et intérêts de chacun ; l’égalité dans la considération des personnes est donc un réquisit (ne faisant pas appel à un principe extérieur à l’utilité) de la justice.

Un travail social juste serait une répartition de l’activité qui procurerait un maximum de bien-être (même au dépend d’une minorité). Cette théorie s’inscrit dans une nouvelle conception du bonheur qui devient un droit (le travail également) et revendiqué dans les différentes constitution (d’indépendance des Etats Unis et des droits de l’homme). La société doit aux individus un travail, c’est-à-dire la possibilité de recherche le bonheur comme elle le souhaite.  

Un siècle avant Rousseau et Kant réfléchissaient sur la justice au sein de la société partant du principe que les hommes recherchaient d’abord leurs intérêts personnels (liberté, sécurité, bonheur…). Ainsi c’est dans un contexte de concurrence, de compétition qu’est envisagée la société. Kant considère même que celle-ci est un moteur de l’histoire. Les progrès de l’histoire sont produits par des hommes qui cherchent à avoir plus (biens, honneurs…). Ils « travaillent donc plus pour avoir plus » (que les autres) et cela par une ruse de la nature concourt au progrès général de l’humanité. Un travail social juste serait donc un travail qui permettrait la libre entreprise, laisserait le champ libre à l’ambition et le chacun pour soi.

Un sujet sur le travail ne pourrait se passer d’une référence à Marx =

Un travail social juste s’inscrirait dans une société sans classe. Marx dénonce l’injustice d’un travail social qui exploite l’ouvrier, le prolétariat au profit des bourgeois qui possède les moyens de production (machine, capitaux…); dans lequel l’ouvrier est dépossédé du fruit de son travail, aliéné, ne se reconnait pas dans la tâche qu’il accomplit quotidiennement et qui lui rapporte tout juste de quoi survivre pour retourner se tuer à la tâche le jour suivant. (cf. fordisme, taylorisme, Les temps modernes Chaplin…). Le travail social juste a donc pour condition une fin de l’histoire (de la lutte des classes) et donc de l’Etat.

Rawls =

Pour lui, la liberté est la valeur morale première ; on ne saurait identifier la justice à la maximisation du bien, du bonheur. En voyant dans le bien l’origine de la justice, l’utilitarisme est incapable de prendre en compte la multiplicité des conceptions du bien. Il fait de l’utilité commune un simple agrégat et est ainsi indifférent aux différences entre les personnes et leurs préférences. Aveugle au contenu de ces préférences, il risque de conduire à des conséquences tout à fait immorales (que l’on pense à la « préférence nationale » de l’extrême droite française). Que propose Rawls ? Il se place dans une situation préconstitutionnelle dans laquelle des individus construisent une société sans savoir par avance quelle place y occupera chacun, qu’il appelle « voile d’ignorance », assez similaire à l’état de nature dans les théories du contrat social de Rousseau ou Hobbes . Ces individus sont supposés rationnels, ils tendent à maximiser les biens principaux. Ici cette hypothèse fictive sert à montrer ce qui empêche les individus de s’accorder sur ce qui est juste : leurs places dans la société, leurs capacités, leurs intérêts.

Se faisant, ils suivront deux principes : 1) « chaque personne doit avoir un droit égal au système le plus étendu des libertés de base égales pour tous ». Autrement dit, chacun a droit à la liberté maximale compatible avec la liberté des autres. C’est le principe d’égalité. La justice n’est pas seulement en théorie mais doit clairement pouvoir se concrétiser par l’égal accès aux différentes infrastructures (santé, sport, transports, culture…).

2) Les inégalités sociales ne peuvent être justifiées que dans deux cas :  soit si on peut penser avec raison qu’elles se révèleront avantageuses à chacun ; soit si elles sont liées à des fonctions auxquelles chacun peut prétendre, à des charges ouvertes à tous. Ce principe distributif est le principe de différence. Autrement dit, on accepte que le patron gagne plus que ses employés à condition que les postes à responsabilité soient accessibles à tous, que les inégalités ne se creusent pas mais soient à l’avantage des plus démunis.

Ainsi un travail social juste serait une répartition des postes et richesses qui ne dépendraient pas de la fortune (aux deux sens du terme : richesse et destin, naissance) mais auxquels les plus défavorisés pourraient prétendre. Un travail social juste accepterait donc des inégalités légitimées par leur égal accès.

Proposition d’introduction et de problématique =

Dans Candide, le nègre du Surinam est souvent un exemple cité pour illustrer l’injustice de la société d’Ancien Régime, dans laquelle l’inégalité des races s’ajoutent aux inégalités de naissance, et profite aux bien dotés. En citant un tel exemple, nous avons implicitement la conviction qu’une telle époque est révolue, et que nous avons désormais atteint un degré de développement qui nous met à l’abri de tels injustices sociales. Avons-nous pour autant atteint une situation sociale juste ? Chacun est-il rétribué en fonction de son mérite, ses besoins, ses qualités ? 
La définition d’un travail social juste pose problème. Les critères possibles sont en effet multiples. S’agit-il de définir la justice comme une situ ation dans laquelle chacun serait à l’abri du besoin ? Doit-on au contraire considérer qu’une situation n’est juste qu’à la condition de récompenser un effort de chacun ? Qui définit la justice du travail ? Comment appréhender la construction de l’équilibre général dans le travail ?
S’il semble de prime abord qu’un travail social juste dépend d’abord d’une répartition équitable des tâches entre les membres d’une société, il apparaît en fait que les différences de compétences et de « natures » entre les individus biaisent une telle répartition au point qu’il est nécessaire de prendre en compte de telles différences dans la répartition. Enfin, quand bien même la justice du travail prendrait en compte les différences individuelles, il reste que le fonctionnement libre du marché du travail contrarie sans cesse l’équilibre de la justice.

2 problèmes philosophiques fondamentaux : 

Þ L’insociable sociabilité des hommes : d’une part, ils poursuivent leurs fins et intérêts propres en vue de leur bonheur individuel, voire égoïste, dans un contexte de compétition plus ou moins généralisé (richesses, honneurs, pouvoirs) et d’autre part ils ont besoin les uns des autres pour parvenir à leurs fins dans un contexte de solidarité organisée. D’ou un risque permanent de violence destructrice et/ou dominatrice, entraînant un désir d’ordre répressif.
Þ L’idée que toute société se fait de la justice et de l’intérêt commun ou mutuel pour combattre le risque de violence qu’entraîne cette insociable sociabilité est traversée par une ambivalence conceptuelle entre l’exigence d’égalité (au moins dans une société qui ne peut plus justifier l’inégalité naturelle ou divine entre les individus, quelques soient leur sexe et leur conditions sociale), et la réalité renouvelée, voire la nécessité, d’une hiérarchie sociale et politique pour établir, gérer et reproduire un ordre social stable. Toute hiérarchie apparaît alors discutable, voire contestable ainsi que l’idée de justice et d’intérêt commun ou mutuel.

Or la philosophie prétend définir les conditions universelles idéales de la justice sociale et politique, (voir « La République » de Platon), mais aussi reconnaître les conditions générales réelles de la vie politique et sociales : elle est donc elle-même traversée par le conflit entre l’idéalisme transformateur de la société, voire de l’individu-citoyen, et le réalisme conservateur, voire réactionnaire de l’ordre social en général et de ses conditions économiques, sociales et politiques hiérarchiques; quitte à proposer leur rationalisation systématique et la justification de leur légitimité . La philosophie et la sociabilité entretiennent donc des rapports ambigus dont l’enjeu est l’idée de justice comme fondement de la légitimité de l’ordre social et politique, de sa préservation et/ou de sa transformation.

Le travail comme activité de production de biens et de services s’inscrivant dans un échange social public, marchand ou non-marchand.

 Les problème du travail : Paradoxes apparents entre coopération et exploitation, aliénation et liberté.
 Les types d’échange :
Le don, Le troc, la propriété, l’échange marchand, la monnaie et le travail comme marchandise : valeur d’usage et valeur d’échange, réciprocité et inégalité sociale. M-A-M’, A-M-A’.
Les rapports de production et d’échange :
=> Coopération égalitaire : Travail libérateur ? A chacun selon son travail.
=> Exploitation inégalitaire : Riches et pauvres et exploitation de l’homme par l’homme : Travail marchandise, travail aliénant ? A chacun selon ses revenus.
=> Travail, hommes et machines : Vers une société sans travail aliénant ? A chacun selon ses besoins et désirs.
Les modèles philosophiques de la justice économique et sociale :
=> Le libéralisme concurrentiel et l’égalité des droits et des chances
=> Le socialisme révolutionnaire : la société sans classe et l’égalité économique et sociale
=> L’économie sociale de marché et l’équité.

Conclusion :
La justice économique sociale ne va pas de soi ; elle est l’enjeu d’un conflit entre ceux d’en haut et ceux d’en bas, entre l’efficacité et l’égalité, entre la liberté et la solidarité. Ces conflit traversent et mettent en cause l’idée de justice et de bien commun. La gestion de ces conflits relève du domaine politique.

posted by charlierenard in autrui,échange,Etat et société,justice et droit,technique,travail and have No Comments

Révision à 15h aujourd’hui !!

Voici les sujets 2016 de l’Amérique du Nord :

Capture d’écran 2016-05-30 à 14.13.47

Aujourd’hui, je vais traiter du sujet : Peut-on ne pas admettre la vérité ? 

Brainstorming :

Peut-on : 3 sens de possibilités = logique, technique, morale/droit

Est-ce logique de ne pas admettre la vérité ? / Est-ce techniquement possible de ne pas admettre la vérité ? (pour quelles raisons? conditions ?) / A-t-on le droit de ne pas admettre la vérité ? (peut-être même un devoir ? =>révolte)

ne pas = négation

admettre = accueillir, reconnaitre que quelque chose est vrai, exact, fondé,supporter, tolérer, …croire

la = y a-t-il une seule vérité ? ou plusieurs ? => différents types (matérielles/formelles; foi, morale) reconnaitre une diversité de vérité peut être la condition de la tolérance contre le fanatisme ou le dogmatisme

vérité =matérielle/formelle/ erreur, mensonge, illusion,

Cherchez toutes les références que vous connaissez pour parler de la vérité : Protagoras (relativisme), Descartes, Platon, Bachelard, Nietzsche, Kant, Benjamin Constant, Sartre,  Freud

Pensez à différents domaines = science dure/molle; morale, art, culture, perception…

Comme d’habitude, essayez de trouver un plan non pas binaire mais ternaire, pas en oui/non, et un renversement en troisième partie.

Descartes : si la vérité se présente à nous comme évidente (cf.cogito)

Platon : le mieux est de ne pas admettre (croire, préjugé) « la » vérité diffusée, qu’on voudrait nous faire croire, mais de chercher à savoir ce qu’il y a derrière les apparences. cf Allégorie de la caverne

Bachelard : l’esprit scientifique doit ne pas admettre la vérité (l’opinion), mais toujours interroger la vérité précédente, chercher l’erreur. Il doit la construire et non l’accueillir

Popper : la vérité scientifique doit être falsifiable, réfutable en théorie au moins, sinon c’est une croyance. Ainsi il ne faut pas admettre la vérité telle quelle parce qu’elle serait irréfutable mais au contraire s’en méfier cf psychanalyse comparée à l’astrologie et les mythes

Nietzsche : la vérité est un stratagème des faibles pour se rassurer ou imposer sa morale aux forts. Ne pas admettre « la vérité » serait une attitude nihiliste cf. scepticisme = On peut toujours douter non de la vérité mais de nos capacités à l’atteindre. Y a-t-il une vérité si on ne peut dépasser les limites de notre perception, raison …?

Le scepticisme est une attitude qui peut découler du relativisme = si on constate la pluralités des vérités en matière de sensation, de goût alors on pourrait non pas admettre les vérités mais qu’il n’en y a pas du tout !!!

Pour le domaine de la morale :

on pourrait se demander si on peut admettre la vérité à tout prix, d’une part si on peut tout entendre, accepter de recevoir, (franchise, honnêteté…) et si on peut tout dire

La question ici peut interroger les raisons qui font que nous n’acceptons pas d’entendre la vérité : traumatismes, douleurs, mauvaise foi (Sartre), peur, préjugés, ignorance, superstition …

Pensez à Freud qui nous révèle le mécanisme de notre esprit pour se cacher une vérité en la dissimulant dans notre inconscient. On pourrait donc ne pas admettre la vérité et préfèrer la taire inconsciemment. En revanche, c’est un devoir de faire un travail sur soi pour la mettre au jour afin d’être maitre de soi, de ses pensées et désirs et être responsable.

et d’autre part, adopter contre Kant la position conséquentialiste et dire que toute vérité n’est pas bonne à dire et donc à admettre si les conséquences sont néfastes pour autrui.

Pour Sartre, la condition humaine est de mauvaise foi = l’homme se voile sa liberté et a tendance à croire que sa vie est déterminée. mais vivre de manière authentique c’est admettre la vérité, sa finitude, sa liberté, la contingence de son existence et sa responsabilité.

Pour l’art, la politique, l’histoire, la culture :

science molle ou relative à un sujet, et à l’interprétation, il n’y a pas de vérité ou plutôt une vérité. L’art est par essence offert à une multitude de spectateurs et trouve sa signification dans cette multiplicité. L’histoire varie selon celui qui l’écrit même s’il s’efforce d’être le plus objectif possible, la politique est par essence débat, dialogue donc ne peut s’enfermer dans une vérité définitive et figée au risque de tomber dans le totalitarisme, fanatisme, arbitraire; et la culture offre une diversité qui peut choquer l’ethnocentrisme qui a tendance à considérer comme exclusives ou supérieures les valeurs de son groupe. le relativisme culturel serait donc salutaire mais à condition qu’il n’entraine pas à admettre toute vérité ou la vérité de son groupe sans discernement.

On pourrait ne pas admettre « la » vérité de sa culture, la tradition, si elle portait atteinte à la liberté ou dignité humaine = ex : l’excision, la prostitution, la violence quelle qu’elle soit.

Alors après avoir interviewé tous vos philosophes sur la question, il ne reste plus qu’à faire un joli plan :)

-Il faut admettre la vérité. La vérité s’impose avec évidence, ne pas l’admettre revient à s’enfermer dans les croyances ou la bêtise, ignorance ou folie.

-Il faut commencer par admettre la vérité pour pouvoir affirmer quelque chose. la vérité se reconnait mais ne se définit pas elle même sinon cela nous conduirait à un cercle vicieux ou une régression à l’infini.

-Le cogito est la vérité indubitable

-Pour faire des sciences, pour vivre et se repérer nous devons au moins admettre la vérité, la réalité du monde qui nous entoure.

-Une vérité prouvée en sciences matérielles peut être admise puisqu’elle a été trouvée méthodiquement, elle est le résultat d’une démarche objective.

-Il faut admettre certaines vérités pour pouvoir faire des mathématiques par exemple : postulats d’Euclide sinon nous ne pourrions faire de démonstration. On ne peut pas tout démontrer puisqu’une démonstration part toujours de quelque chose déjà posé.

Transition : cependant admettre une vérité mathématique ou physique c’est en même temps admettre la possibilité de sa réfutation, condition de toute vérité scientifique. Cela s’oppose donc à l’attitude du superstitieux ou de mauvaise foi qui pourrait sans examen admettre ou refuser une vérité pour d’autres raisons que la vérité elle-même.

Ne pas admettre la vérité c’est préférer à la vérité qui blesse l’illusion ou le mensonge qui rassure 

-l’inconscient

-la superstition => crédulité, naïveté

-mauvaise foi = Sartre

-Benjamin Constant

-Il ne faut pas « admettre » la vérité mais la construire, la vérifier, l’élaborer

-douter = essence de l’esprit critique libéré des dogmes, de l’obscurantisme, de l’argument de vérité (c’est vrai parce que untel l’a dit)

-contre la paresse et la lâcheté qui admettent sans examen la vérité des autres Kant Qu’est-ce que les Lumières 

-contre l’opinion admise, la vérité scientifique est construite cad provient d’une question Bachelard

-la révolte contre la pensée unique, le dogmatisme, le fanatisme est un acte de courage et demande un véritable effort Platon allégorie de la caverne

 

Voilà en une heure ce que j’aurais fait :)

posted by charlierenard in actualités,révision,vérité and have No Comments

Impressionisme Cubisme Surréalisme

L’impressionnisme est un mouvement pictural français né de l’association de quelques artistes de la seconde moitié du XIXe siècle. Fortement critiqué à ses débuts, ce mouvement se manifeste notamment de 1874 à 1886 par des expositions publiques à Paris, et marqua la rupture de l’art moderne avec la peinture académique.

Ce mouvement pictural est notamment caractérisé par des tableaux de petit format, des traits de pinceau visibles, la composition ouverte, l’utilisation d’angles de vue inhabituels, une tendance à noter les impressions fugitives, la mobilité des phénomènes climatiques et lumineux, plutôt que l’aspect stable et conceptuel des choses, et à les reporter directement sur la toile. L’impressionnisme eut une grande influence sur l’art de cette époque, la peinture bien sûr, mais aussi les arts visuels (sculpture, photographie impressionniste dont le pictorialisme est le relais, cinéma impressionniste), la littérature et la musique.

Impression soleil levant Monet

L’avant-port du Havre Pissaro

couleur, tube de peinture, plein air, refusés

L’impressionnisme se singularise par le fait que l’on peut parler de l’œuvre sans avoir besoin de références extérieures, à la différence de l’art antique qui est fondé sur la mythologie, et de l’art roman sur l’histoire sainte. Les sujets sont ainsi puisés dans la nature. Par ailleurs, quand le sujet met en scène des individus, ce sont des contemporains. Citons, en exemple, le tableau Olympia de Manet qui explore le thème traditionnel du nu, mais de manière choquante pour cette période : Vénus est représentée en demi-mondaine du XIXe siècle, et le peintre travaille surtout la peinture (couleurs). Cette vision, encore réaliste par le sujet, est également une étude sur la lumière et donne ainsi naissance à l’art moderne qui s’intéresse aux effets de lumière et aux combinaisons des couleurs, une recherche qui est au cœur de l’impressionnisme.

Le cubisme est un mouvement artistique qui s’est développé principalement de 1907 à 1914 à l’initiative des peintres Pablo Picasso et Georges Braque, suivis par Juan Gris, Jean Metzinger, Albert Gleizes, Robert Delaunay, Henri Le Fauconnier et Fernand Léger. La période la plus féconde du cubisme analytique se situe entre 1910 et 1912. Elle est suivie par le cubisme synthétique de 1912 avec notamment les papiers collés de Braque et Picasso, interrompu pendant la Grande guerre de 1914 à 1918 et repris par Braque avec Juan Gris de 1917 à 1920.

Le terme « cubisme » provient d’une réflexion d’Henri Matisse qui qualifia de « cubiste » le tableau de Georges Braque Maisons à l’Estaque (1907-1908), idée relayée ensuite par le critique d’art Louis Vauxcelles, qui pour décrire ces demeures géométriques, parla de « petits cubes »

Le cubisme est sans doute le mouvement le plus décisif de l’histoire de l’art contemporain. Héritant des recherches de Cézanne sur la création d’un espace pictural qui ne soit plus une simple imitation du réel, et des arts primitifs qui remettent en cause la tradition occidentale, le Cubisme bouleverse la notion de représentation dans l’art. Comme le dit John Golding, historien de l’art et spécialiste de ce mouvement, « le cubisme est un langage pictural absolument original, une façon d’aborder le monde totalement neuve, et une théorie esthétique conceptualisée. On comprend qu’il ait pu imprimer une nouvelle direction à toute la peinture moderne ». Ils abandonnent l’unicité de point de vue du motif pour en introduire de multiples sous des angles divers, juxtaposés ou enchevêtrés dans une même œuvre. Ils s’affranchissent de la perspective pour donner une importance prépondérante aux plans dans l’éclatement des volumes. De 1907 à 1914, il réalise avec Georges Braque des peintures qui seront appelées « cubistes ». Elles sont caractérisées par une recherche sur la géométrie et les formes représentées : tous les objets se retrouvent divisés et réduits en formes géométriques simples, souvent des carrés. Cela signifie en fait qu’un objet n’est pas représenté tel qu’il apparaît visiblement, mais par des codes correspondant à sa réalité connue. Le cubisme consiste aussi à représenter sur une toile en deux dimensions un objet de l’espace. Picasso décompose l’image en multiples facettes (ou cubes, d’où le nom de cubisme) et détruit les formes du réel pour plonger dans des figures parfois étranges (comme une figure représentée sur une moitié de face, et sur l’autre de côté).

Afficher l'image d'origineMaison à Estaque Cezanne

http://www.cegepsherbrooke.qc.ca/~bourgech/automne99/6110t/brodeurmagaly/braque/jpg/maisonestaque.jpgMaison à Estaque Braque

Le surréalisme est un mouvement littéraire, culturel et artistique du XXe siècle, comprenant l’ensemble des procédés de création et d’expression utilisant toutes les forces psychiques (automatisme, rêve, inconscient) libérées du contrôle de la raison et en lutte contre les valeurs reçues. En 1924, André Breton le définit dans le premier Manifeste du surréalisme comme un « automatisme psychique pur, par lequel on se propose d’exprimer, soit verbalement, soit par écrit, soit de toute autre manière, le fonctionnement réel de la pensée. Dictée de la pensée, en l’absence de tout contrôle exercé par la raison, en dehors de toute préoccupation esthétique ou morale […] ».

Le surréalisme repose sur la croyance à la réalité supérieure de certaines formes d’associations négligées jusqu’à lui, à la toute-puissance du rêve, au jeu désintéressé de la pensée. Il tend à ruiner définitivement tous les autres mécanismes psychiques et à se substituer à eux dans la résolution des principaux problèmes de la vie (XXe siècle).

Apolinaire, Rimbaud, Breton, Magritte, Duchamp, Prévert, Dali, Paul Eluard,

écriture automatique, cadavre exquis

Afficher l'image d'origineLa trahison des images Magritte

Afficher l'image d'origineLa persistance de la mémoire Dali

posted by charlierenard in art,prépa and have Comments (3)

Tableau comparatif Rameau

DOC250516-25052016105920

posted by charlierenard in musique and have Comments (2)

Au cas où je ne verrais pas mes musiciens !!!

Ce matin, j’avais prévu de faire plusieurs choses avec vous :

-Voir ou revoir Les Sauvages de Rameau et Caress dans Jazz et orient.

-Faire des écoutes comparatives des oeuvres au programme

-Remplir avec vous la fiche de synthèse oral

-faire un tableau comparatif sur les oeuvres de Rameau

-Répondre à vos questions pour l’épreuve.

Je vais donc publier un maximum de choses au cas où on ne se verrait pas ce matin. Vous pouvez poser toutes les questions que vous souhaitez sur ce blog.

posted by charlierenard in actualités,musique and have No Comments

Matière et esprit

posted by charlierenard in matière esprit and have No Comments

Romantisme

Le romantisme est un mouvement culturel apparu à la fin du XVIIIe siècle en Angleterre et en Allemagne et se diffusant à toute l’Europe au cours du XIXe siècle, jusqu’aux années 1850. Il s’exprime dans la littérature, la peinture, la sculpture, la musique et la politique. Il se caractérise par une volonté d’explorer toutes les possibilités de l’art afin d’exprimer ses états d’âme : il est ainsi une réaction du sentiment contre la raison, exaltant le mystère et le fantastique et cherchant l’évasion et le ravissement dans le rêve, le morbide et le sublime, l’exotisme et le passé. Idéal ou cauchemar d’une sensibilité passionnée et mélancolique. Ses valeurs esthétiques et morales, ses idées et thématiques nouvelles ne tardèrent pas à influencer d’autres domaines, en particulier la peinture et la musique.

L’adjectif romantic nait en Angleterre vers 1650, dérivé du français « roman/romanz », il fait référence aux romans du Moyen Âge, les récits versifiés en langue romane, par opposition aux ouvrages rédigés en latin : « Romantic est proche de médiéval ou de gothique d’un côté, de romanesque, merveilleux, fabuleux, imaginaire ou fictif de l’autre. » Traduit en romantisch, l’adjectif passe en Allemagne à la fin du XVIIe siècle, où cette idée de « qui est semblable au roman » prend une connotation péjorative pour « éveiller dans l’âme le goût dangereux des chimères. » Au cours du XVIIIe siècle, il prend la signification de « comme dans un tableau », devenant synonyme de pictural car « dans l’expérience romantique, la nature est perçue à travers le prisme de l’art (originellement, le roman. » C’est dans cette acception que le mot fait son entrée dans la langue française avec Les Rêveries du promeneur solitaire de Jean-Jacques Rousseau où il donne le qualificatif de romantique aux rives sauvages du lac de Bienne. Coïncidant avec la mode du jardin anglais organisant la nature comme dans un tableau, il s’associe à la notion de pittoresque.

À la fin du XVIIIe siècle en Allemagne, le romantisme, revenant à son sens médiéval, s’oppose à l’Antiquité et au Classicisme.

Ses principes constitutifs furent formulés pour la première fois en Allemagne entre 1770 et 1780 par les représentants du Sturm und Drang (Tempête et Passion), le nom du mouvement, emprunté au titre d’un drame de Friedrich Maximilian Klinger, trahissait la portée contestataire de son programme idéologique.

Mû par un sentiment de révolte à l’égard de la culture dominante des Lumières, le Sturm und Drang célébrait la force irrépressible du sentiment et le culte de l’individualité, considérés comme les préalables nécessaires à toute activité créatrice. Une des idées les plus novatrices de ce mouvement fut le concept de génie artistique, irrationnel et créatif, non plus discipliné par la raison comme pour les Lumières, mais animé d’une liberté intérieure capable de briser le carcan des codes et des conventions, puisant au contraire dans la subjectivité et prêtant l’oreille à l’inspiration divine, à l’intuition, aux passions.

Le véritable rejet du classicisme fut exprimé par les collaborateurs de la revue Athenaeum, fondée en 1798 par les frères Schlegel. Avec Ludwig Tieck, Schelling et Novalis ils formèrent le “groupe d’Iéna”. « Rejetant les modèles grecs et romains à l’époque où triomphait l’esthétique néo-classique, cette conception privilégiait l’expression de l’irrationnel et le mysticisme, le sentiment de l’infini et de l’immensité, le rapport entre la nature et le sentiment intérieur. »

En Angleterre, l’essai d‘Edmund Burke, Recherche philosophique sur l’origine de nos idées du sublime et du beau, paru en 1756, eut une influence considérable, sur la peinture du sublime et sur le mysticisme du paysage, tel que l’illustra Caspar David Friedrich. « En interprétant le sentiment du sublime comme un état d’âme provoqué par les violentes manifestations de la nature qui, par les cataclysmes ou les visions troublantes, frappent l’homme de stupeur, Edmund Burke rompait avec la conception classique de la nature, source d’harmonie et de sérénité.

La tourmente de la Révolution française puis de l’Empire provoque un bouleversement, politique, social et culturel dont les effets se font sentir dans l’Europe entière.

Selon le philosophe Michael Löwy, la vision romantique constitue une « autocritique de la réalité » qui porte sur cinq thèmes principaux : le désenchantement du monde, sa quantification, sa mécanisation, l’abstraction rationaliste et la dissolution des liens sociaux( et exaltation du sentiment patriotique)

Musique

Le piano-forte, en remplaçant le clavecin, permet désormais d’exploiter de puissants contrastes de dynamique. De la même façon, l’orchestration devient de plus en plus audacieuse et élaborée, d’autant plus que certains instruments, comme le cor, sont modifiés par les facteurs d’instruments de manière à devenir plus maniables.

Beethoven, Chopin, Liszt, Schubert, Brahms, Saint Saêns, Grieg, Tchaikovski,

https://www.youtube.com/watch?v=hHfy1K8ClFc

https://www.youtube.com/watch?v=O2gDFJWhXp8

(Impressionisme : Debussy, Ravel)

 

Peinture

Là ou le néoclassicisme prône une beauté idéale, le rationalisme, la vertu, la ligne, le culte de l’Antiquité classique et de la Méditerranée ; le romantisme s’oppose et promeut le cœur et la passion, l’irrationnel et l’imaginaire, le désordre et l’exaltation, la couleur et la touche, le culte du Moyen Âge et des mythologies de l’Europe du Nord.

Néanmoins, le romantisme en peinture ne se définit pas qu’en termes d’opposition, et développe ses propres caractéristiques, influencées par le baroque :

  • L’individualisme, le sentimentalisme, le mysticisme,
  • Le culte du Moyen Âge, des « brumes du Nord » et de l’exotisme,
  • L’intérêt pour le drame, le combat, la folie et la violence en général,
  • La prise en charge des idéaux politiques révolutionnaires.

Afficher l'image d'origineLe Voyageur contemplant une mer de nuages

Caspar David Friedrich

Afficher l'image d'origineLa Liberté guidant le peuple

Eugène Delacroix

Afficher l'image d'origineLe Radeau de La Méduse

Théodore Géricault

 

https://www.franceculture.fr/emissions/lsd-la-serie-documentaire/quelque-chose-en-nous-de-romantique-14-contempler-la-nature?fbclid=IwAR0V-Z28ubaq-vA8BxuXF5_xB_CTzEymBGBb_tz38DVLB114V47u6EiE5TY

posted by charlierenard in art,musique,prépa and have Comment (1)

La loi n’est pas le contraire de la liberté

http://www.europe1.fr/emissions/la-morale-de-linfo/la-loi-nest-pas-le-contraire-de-la-liberte-2714476

posted by charlierenard in autrui,Etat et société,justice et droit,liberté,morale,sujet and have No Comments

Les hommes sont cons d’être intelligents :)

Voici un beau billet de Raphael Enthoven que je vous propose aujourd’hui.

Les humains sont cons d’être intelligents.
Le spectacle de la pleine lune au bout de la rue cesse de les bouleverser s’ils s’aperçoivent que c’est un réverbère.
Le chant du rossignol les laisse indifférents s’ils s’aperçoivent que c’est un enregistrement… Et les tableaux ne les intéressent que si l’auteur lui-même est une figure…
Mais comment aimer le monde, et comment s’étonner de ce qu’on en perçoit, malgré ce qu’on en sait ?

http://www.europe1.fr/emissions/la-morale-de-linfo/ils-fuient-les-choses-et-ils-courent-aux-causes-plaisants-causeurs-2718391

posted by charlierenard in actualités,art,bonheur,conscience,prépa,raison et réel and have No Comments

buy windows 11 pro test ediyorum