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Une vie sans examen ne vaut pas la peine d'être vécue

Archive for the 'justice et droit' Category

Etat et société : expérience de pensée

Cette démarche a été conçue et décrite par Fanny Bernard.

Mise en situation

A la suite d’un accident aérien, vous vous retrouvez avec cent personnes de tous les âges sur une île déserte. Vous n’avez aucun moyen de communiquer avec l’extérieur et puisque l’île est à l’écart de toutes les routes maritimes, il y a très peu de chances que vous soyez secourus. Puisque vous allez devoir vivre le reste de votre vie sur l’île avec les autres naufragés, il faut vous organiser entre vous. Les autres survivants ont entendu dire que parmi les 100 personnes, il y a des élèves de terminale qui ont suivi un cours de philosophie politique, 5 policiers armés et une personne ayant fait des études de sciences politiques.

Comment organiser cette nouvelle société? Vous débattez en groupe de 4 ou 5 des questions suivantes afin de prendre des décisions sur l’organisation de votre nouvelle société où tout est possible, puis vous rédigez un discours argumenté pour présentez votre nouvelle société à tous les autres naufragés.

Pour vous aider, vous pouvez suivre le questionnement suivant:

  1. Votre société a-t-elle besoin d’un Etat? Si oui, pourquoi et comment faut-il organiser cet Etat?

  2. Quel régime politique devrait avoir cet Etat? On désigne par régime politique le mode d’organisation des pouvoirs publics : cela comprend le mode de désignation des personnes au pouvoir, leurs compétences et la détermination des rapports entre les différents pouvoirs. Chaque citoyen prend-il part aux décisions ou y a-t-il des représentants élus ou confiez-vous le pouvoir à une personne charismatique, à une personne descendant d’un Dieu, à une famille importante, aux plus riches, aux plus compétents, aux plus âgés ou aux plus forts?

  3. En fonction de la réponse à la question précédente: comment répartissez-vous le travail (production alimentaire, construction d’habitats et de moyens de transports, fabrication des outils et des vêtements, éducation des enfants, médecine, moyens d’information, …): tous doivent-ils participer à toutes les tâches ou sont-elles réparties? Si oui, selon quel critère? Y a-t-il besoin d’un juge, d’une police, d’une armée? Si oui, à qui confier ces fonctions?

  4. Donnez un nom existant ou imaginaire à votre régime politique. Trouvez un drapeau, une devise, un plan de l’île, les différents pouvoirs (s’il y a), le mode de sanction (s’il y a)…

Pendant la première heure, en groupe de 4 ou 5 élèves, vous tentez d’élaborer votre société et d’écrire un discours pour la présenter. Pendant la deuxième heure, chaque groupe présente son discours à la classe. Chaque intervention est suivie de questions de la part des autres groupes ou du professeur pour éclaircir les choix politiques et leurs fondements philosophiques.

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Bientôt des bébés sans maman !!

http://www.futura-sciences.com/sante/actualites/bebe-fecondation-bientot-bebes-maman-maj-64307/

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Le premier bébé issu de trois parents est né !

http://www.lepoint.fr/sciences-nature/le-premier-bebe-issu-de-trois-parents-est-ne-27-09-2016-2071722_1924.php

En janvier 2015 la technique a été autorisée au Royaume-Uni.

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Justice et Liberté = inconciliables ?

Je vous conseille de regarder ces vidéos courtes qui synthétisent un plan de dissertation.

http://www.europe1.fr/emissions/la-morale-de-linfo/la-justice-cest-lideal-de-la-liberte-2767375

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Demain révision à 18h sur le thème : travail

Capture d’écran 2016-05-30 à 17.07.27

Et voilà un beau sujet d’actualité  (je le sens bien le travail cette année)

Qu’est-ce qu’un travail social juste ? 

Brainstorming =

qu’est-ce = définition, demande de critères légitimes

un = y’en a-t-il plusieurs ?

travail = deux sens => le plus évident, emploi rémunéré s’oppose aux loisirs, au temps libre, à l’art ou au jeu/ le sens premier comme transformation de la nature cf. culture.

social = on vous place d’emblée dans un contexte collectif, social. La question ne vise pas un individu seul mais dans son rapport aux autres, c’est donc avant tout une question politique dans sa gestion des richesses et des activités humaines

juste =  légal ou légitime : c’est le mot qui fait problème puisque quel critère pouvons-nous retenir pour décider si une répartition du travail et donc des richesses est juste ou non ? Le mérite, l’effort ? le besoin ? l’égalité de tous ? est-ce une justice commutative ou distributive ?

Même si le sujet est d’actualité, vous ne devez pas la citer (ou peut-être brièvement en intro ou conclusion). On vous interroge sur l’essence non sur le fait. Ainsi, il serait très regrettable de s’en tenir au sens légal de la justice et de dire qu’elle se réduit à son application (variable et relative) selon les Etats.

La notion de justice désigne à la fois la conformité de la rétribution avec le mérite et le respect de ce qui est conforme au droit. Cette notion est donc indissociablement morale et juridique. Il serait possible de penser que l’un de ces deux aspects prime sur l’autre et le détermine. N’existe-t-il pas en chacun de nous un « sens de la justice » qui nous rend apte à évaluer et juger les décisions et actions, ce sens de la justice étant alors l’origine de la loi et du droit ? Cela est possible, mais on ne peut cependant manquer de constater la diversité des pratiques de justice d’une région ou d’un pays à l’autre. Pascal écrivait : « Vérité au-deçà des Pyrénées, erreur au-delà ». Nous sommes indignés lorsque nous voyons nos « voisins » porter de graves atteintes à la justice et cela en toute légalité (pensons par exemple à l’apartheid en Afrique du Sud) et, inversement, ceux-ci peuvent condamner nos propres injustices. En ce sens, le passage de la justice du plan moral au plan juridique se caractériserait par son imperfection, par ses insuffisances.

Si on constate des injustices, c’est précisément qu’elle n’est pas relative mais demande à être questionnée sinon la justice risquerait d’être réduite aux conventions, livrée aux caprices des puissants.

Venons en maintenant à ce qu’en disent les auteurs =

Les sophistes = La première conception de la justice est celle d’un « retour à l’ordre », d’une réparation. Cette conception s’enracine dans la pensée grecque dans laquelle la justice est de l’ordre de l’univers et non seulement de l’homme. Ce que transgresse celui qui commet une injustice, ce n’est pas seulement une limite instituée par l’homme, c’est une limite naturelle. En ce sens, la justice à l’œuvre dans la cité est une partie de la justice universelle. Loi et nature sont ainsi intimement liées. Les sophistes vont néanmoins briser cette union en affirmant que les lois sont artificielles, qu’elles n’existent que pour assurer la conservation de la communauté, la satisfaction de ses intérêts. Or, comme ces derniers peuvent être déterminés par les intérêts propres du tyran, la justice n’est plus que l’avantage du plus fort.

(Les sophistes sont un bon moyen de commencer une dissertation, ils vous permettent de proposer une position, souvent proche de l’opinion, qui peut être critiquée facilement par la suite.)

Ici vous pourriez dire qu’un travail social juste serait une répartition qui suit soit une prétendue justice naturelle et dans ce cas, aller à l’encontre de cette justice naturelle (par exemple en démocratie ou plus précisément un système social et solidaire de répartition) serait contre nature pour avantager les plus faibles = une morale des esclaves comme dirait Calliclès dans le Gorgias de Platon; soit ne suit que les conventions érigées par les plus fort.

Platon = Dans la République, s’oppose aux sophistes en tâchant d’arracher la justice aux intérêts particuliers, en l’instituant en absolu. La justice exige l’éducation des citoyens et le bon gouvernement de la cité. La justice dépend tout autant d’une bonne disposition de l’âme (vertu) que de la bonne organisation politique. C’est pourquoi dans La République, Platon établit un parallèle entre la justice de l’âme et la justice politique. La justice est en nous comme elle est dans la cité ; elle est ce qui maintient chaque chose à sa place dans un ordre gouverné par l’idée de Bien. La cité idéale est composée de trois classes ayant chacune leurs fonctions propres : les philosophes sont ceux qui dirigent ; les guerriers sont ceux qui défendent la cité ; les artisans sont ceux qui procure le bien-être matériel. Cette tripartition des fonctions sociales correspond à une tripartition de l’âme de l’homme. Celle-ci est divisée en intelligence (noûs), cœur (thumos), appétit ou désir (épithumia). Dans l’homme comme dans la cité, la justice consiste dans l’équilibre des parties, chacune accomplissant son devoir.

Un travail social juste serait donc une répartition du travail qui se fonderait sur notre nature, notre essence (dominant/dominé; intellectuel/manuel…). La justice viendrait de l’équilibre global de la société et non de l’intérêt de chacun. La répartition vient de l’incapacité à l’homme de se suffire à lui-même et du besoin qu’il a des autres pour satisfaire ses besoins. La vision de la société est ici holiste, solidaire. Le tout (la Cité) est premier et supérieur à la somme de parties. 

Pour Aristote, la justice est également une vertu. Plus précisément, c’est la vertu de l’échange, c’est-à-dire de la relation aux autres. La justice est « une disposition à accomplir des actions qui produisent et conservent le bonheur, et les éléments de celui-ci, pour une communauté politique. » Conformément à la définition générale des vertus, la justice est un juste milieu entre l’excès et le défaut dans l’échange entre les hommes. Aristote distingue la justice commutative (ou corrective) et la justice distributive. La première vise à ce que chacun perçoive l’équivalent de ce qu’il a donné dans ses transactions, elle repose sur l’égalité. La seconde vise à la répartition des avantages parmi les membres de la cité, elle repose sur la proportionnalité suivant laquelle chacun reçoit selon son mérite.

Ici comme chez Platon, on a une politique moralisée puisque la justice est une vertu, même la vertu par excellence. Mais la distinction aristotélicienne pose un problème = est-ce juste que chacun reçoive ou ait de manière égale/ ou de façon proportionnelle ? Dans un contexte où la demande de travail est plus importante que l’offre, où tout le monde ne trouve pas de travail (emploi) peut-on encore considérer que ce qui est juste dépend du mérite ?

Et que penser de ceux qui ne travaillent pas, soit qui ne peuvent pas encore ou ne peuvent plus ? Est-ce juste que notre dignité (condition de substance) soit attachée à ses revenus ? c’est notamment la question que pose l’allocation universelle.

Le courant de l’utilitarisme définit lui aussi la justice par l’utilité. Le juste, selon Bentham, c’est ce qui produit le « plus grand bonheur pour le plus grand nombre, chacun comptant pour un ». La justice repose donc sur ce que chacun recherche en premier lieu pour son bonheur, et cela pourrait bien être l’intérêt personnel. Pour Hume, le principe d’administration des peines doit être le plus grand bonheur du plus grand nombre et non le désir de se venger. La justice vise le bien-être social. Or, au niveau social, l’utilité maximale est atteinte lorsque sont pris en compte les préférences et intérêts de chacun ; l’égalité dans la considération des personnes est donc un réquisit (ne faisant pas appel à un principe extérieur à l’utilité) de la justice.

Un travail social juste serait une répartition de l’activité qui procurerait un maximum de bien-être (même au dépend d’une minorité). Cette théorie s’inscrit dans une nouvelle conception du bonheur qui devient un droit (le travail également) et revendiqué dans les différentes constitution (d’indépendance des Etats Unis et des droits de l’homme). La société doit aux individus un travail, c’est-à-dire la possibilité de recherche le bonheur comme elle le souhaite.  

Un siècle avant Rousseau et Kant réfléchissaient sur la justice au sein de la société partant du principe que les hommes recherchaient d’abord leurs intérêts personnels (liberté, sécurité, bonheur…). Ainsi c’est dans un contexte de concurrence, de compétition qu’est envisagée la société. Kant considère même que celle-ci est un moteur de l’histoire. Les progrès de l’histoire sont produits par des hommes qui cherchent à avoir plus (biens, honneurs…). Ils « travaillent donc plus pour avoir plus » (que les autres) et cela par une ruse de la nature concourt au progrès général de l’humanité. Un travail social juste serait donc un travail qui permettrait la libre entreprise, laisserait le champ libre à l’ambition et le chacun pour soi.

Un sujet sur le travail ne pourrait se passer d’une référence à Marx =

Un travail social juste s’inscrirait dans une société sans classe. Marx dénonce l’injustice d’un travail social qui exploite l’ouvrier, le prolétariat au profit des bourgeois qui possède les moyens de production (machine, capitaux…); dans lequel l’ouvrier est dépossédé du fruit de son travail, aliéné, ne se reconnait pas dans la tâche qu’il accomplit quotidiennement et qui lui rapporte tout juste de quoi survivre pour retourner se tuer à la tâche le jour suivant. (cf. fordisme, taylorisme, Les temps modernes Chaplin…). Le travail social juste a donc pour condition une fin de l’histoire (de la lutte des classes) et donc de l’Etat.

Rawls =

Pour lui, la liberté est la valeur morale première ; on ne saurait identifier la justice à la maximisation du bien, du bonheur. En voyant dans le bien l’origine de la justice, l’utilitarisme est incapable de prendre en compte la multiplicité des conceptions du bien. Il fait de l’utilité commune un simple agrégat et est ainsi indifférent aux différences entre les personnes et leurs préférences. Aveugle au contenu de ces préférences, il risque de conduire à des conséquences tout à fait immorales (que l’on pense à la « préférence nationale » de l’extrême droite française). Que propose Rawls ? Il se place dans une situation préconstitutionnelle dans laquelle des individus construisent une société sans savoir par avance quelle place y occupera chacun, qu’il appelle « voile d’ignorance », assez similaire à l’état de nature dans les théories du contrat social de Rousseau ou Hobbes . Ces individus sont supposés rationnels, ils tendent à maximiser les biens principaux. Ici cette hypothèse fictive sert à montrer ce qui empêche les individus de s’accorder sur ce qui est juste : leurs places dans la société, leurs capacités, leurs intérêts.

Se faisant, ils suivront deux principes : 1) « chaque personne doit avoir un droit égal au système le plus étendu des libertés de base égales pour tous ». Autrement dit, chacun a droit à la liberté maximale compatible avec la liberté des autres. C’est le principe d’égalité. La justice n’est pas seulement en théorie mais doit clairement pouvoir se concrétiser par l’égal accès aux différentes infrastructures (santé, sport, transports, culture…).

2) Les inégalités sociales ne peuvent être justifiées que dans deux cas :  soit si on peut penser avec raison qu’elles se révèleront avantageuses à chacun ; soit si elles sont liées à des fonctions auxquelles chacun peut prétendre, à des charges ouvertes à tous. Ce principe distributif est le principe de différence. Autrement dit, on accepte que le patron gagne plus que ses employés à condition que les postes à responsabilité soient accessibles à tous, que les inégalités ne se creusent pas mais soient à l’avantage des plus démunis.

Ainsi un travail social juste serait une répartition des postes et richesses qui ne dépendraient pas de la fortune (aux deux sens du terme : richesse et destin, naissance) mais auxquels les plus défavorisés pourraient prétendre. Un travail social juste accepterait donc des inégalités légitimées par leur égal accès.

Proposition d’introduction et de problématique =

Dans Candide, le nègre du Surinam est souvent un exemple cité pour illustrer l’injustice de la société d’Ancien Régime, dans laquelle l’inégalité des races s’ajoutent aux inégalités de naissance, et profite aux bien dotés. En citant un tel exemple, nous avons implicitement la conviction qu’une telle époque est révolue, et que nous avons désormais atteint un degré de développement qui nous met à l’abri de tels injustices sociales. Avons-nous pour autant atteint une situation sociale juste ? Chacun est-il rétribué en fonction de son mérite, ses besoins, ses qualités ? 
La définition d’un travail social juste pose problème. Les critères possibles sont en effet multiples. S’agit-il de définir la justice comme une situ ation dans laquelle chacun serait à l’abri du besoin ? Doit-on au contraire considérer qu’une situation n’est juste qu’à la condition de récompenser un effort de chacun ? Qui définit la justice du travail ? Comment appréhender la construction de l’équilibre général dans le travail ?
S’il semble de prime abord qu’un travail social juste dépend d’abord d’une répartition équitable des tâches entre les membres d’une société, il apparaît en fait que les différences de compétences et de « natures » entre les individus biaisent une telle répartition au point qu’il est nécessaire de prendre en compte de telles différences dans la répartition. Enfin, quand bien même la justice du travail prendrait en compte les différences individuelles, il reste que le fonctionnement libre du marché du travail contrarie sans cesse l’équilibre de la justice.

2 problèmes philosophiques fondamentaux : 

Þ L’insociable sociabilité des hommes : d’une part, ils poursuivent leurs fins et intérêts propres en vue de leur bonheur individuel, voire égoïste, dans un contexte de compétition plus ou moins généralisé (richesses, honneurs, pouvoirs) et d’autre part ils ont besoin les uns des autres pour parvenir à leurs fins dans un contexte de solidarité organisée. D’ou un risque permanent de violence destructrice et/ou dominatrice, entraînant un désir d’ordre répressif.
Þ L’idée que toute société se fait de la justice et de l’intérêt commun ou mutuel pour combattre le risque de violence qu’entraîne cette insociable sociabilité est traversée par une ambivalence conceptuelle entre l’exigence d’égalité (au moins dans une société qui ne peut plus justifier l’inégalité naturelle ou divine entre les individus, quelques soient leur sexe et leur conditions sociale), et la réalité renouvelée, voire la nécessité, d’une hiérarchie sociale et politique pour établir, gérer et reproduire un ordre social stable. Toute hiérarchie apparaît alors discutable, voire contestable ainsi que l’idée de justice et d’intérêt commun ou mutuel.

Or la philosophie prétend définir les conditions universelles idéales de la justice sociale et politique, (voir « La République » de Platon), mais aussi reconnaître les conditions générales réelles de la vie politique et sociales : elle est donc elle-même traversée par le conflit entre l’idéalisme transformateur de la société, voire de l’individu-citoyen, et le réalisme conservateur, voire réactionnaire de l’ordre social en général et de ses conditions économiques, sociales et politiques hiérarchiques; quitte à proposer leur rationalisation systématique et la justification de leur légitimité . La philosophie et la sociabilité entretiennent donc des rapports ambigus dont l’enjeu est l’idée de justice comme fondement de la légitimité de l’ordre social et politique, de sa préservation et/ou de sa transformation.

Le travail comme activité de production de biens et de services s’inscrivant dans un échange social public, marchand ou non-marchand.

 Les problème du travail : Paradoxes apparents entre coopération et exploitation, aliénation et liberté.
 Les types d’échange :
Le don, Le troc, la propriété, l’échange marchand, la monnaie et le travail comme marchandise : valeur d’usage et valeur d’échange, réciprocité et inégalité sociale. M-A-M’, A-M-A’.
Les rapports de production et d’échange :
=> Coopération égalitaire : Travail libérateur ? A chacun selon son travail.
=> Exploitation inégalitaire : Riches et pauvres et exploitation de l’homme par l’homme : Travail marchandise, travail aliénant ? A chacun selon ses revenus.
=> Travail, hommes et machines : Vers une société sans travail aliénant ? A chacun selon ses besoins et désirs.
Les modèles philosophiques de la justice économique et sociale :
=> Le libéralisme concurrentiel et l’égalité des droits et des chances
=> Le socialisme révolutionnaire : la société sans classe et l’égalité économique et sociale
=> L’économie sociale de marché et l’équité.

Conclusion :
La justice économique sociale ne va pas de soi ; elle est l’enjeu d’un conflit entre ceux d’en haut et ceux d’en bas, entre l’efficacité et l’égalité, entre la liberté et la solidarité. Ces conflit traversent et mettent en cause l’idée de justice et de bien commun. La gestion de ces conflits relève du domaine politique.

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La loi n’est pas le contraire de la liberté

http://www.europe1.fr/emissions/la-morale-de-linfo/la-loi-nest-pas-le-contraire-de-la-liberte-2714476

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Cours : Etat et Société

Introduction : expérience de pensée politique 

https://www.afterclasse.fr/fiche/67/la-societe-et-l-etat/plan

Les questions : que vous vous êtes peut-être posés quand vous avez travaillé sur votre société :

Les hommes ont-ils besoin d’être gouvernés ?  corrigé 1 / corrigé 2 

Si oui pourquoi ?

Si non pourquoi ?

À quoi sert en priorité l’Etat ?

Qu’est-ce que fonde, légitime l’autorité ?

Pour quelles raisons s’associer ?

tout pouvoir est-il une usurpation ? faut-il le limiter ?

Faut-il choisir entre liberté et sécurité ?

aller voir le corrigé intégral du sujet : La politique est-elle l’affaire de tous ?

Pour la rentrée vous ferez le sujet suivant : la loi est-elle une garantie contre l’injustice ?

Les conditions du « pouvoir de », moyen d’agir sur le monde qui nous entoure

Quand on parle de pouvoir, on peut distinguer les expressions qui signifient « le pouvoir de » de celles qui visent « le pouvoir sur ». Les premières désignent le pouvoir qui ne s’exerce pas sur les personnes, pas directement du moins. Il peut prendre deux formes :
– « le pouvoir de » comme capacité (en fait) de faire, de créer, d’agir. C’est la volonté qui est ici mise en avant comme faculté d’atteindre un but, d’élaborer une stratégie pour réaliser quelque chose. Ce sens peut désigner tout autant la possibilité logique, la capacité technique, physique que le fait de ne pas craindre les conséquences (si on est paralysé par la peur, on est dans l’impossibili- té). Ce sens du pouvoir est susceptible de degrés : on peut avoir plus ou moins de capacité à faire quelque chose.

-« le pouvoir de » comme avoir le droit de; être autorisé (en droit), avoir la permission. Ce sens pose donc la question des lois ou des règles et de ceux qui les font appliquer. Il n’est pas susceptible de degrés. Le droit, on l’a ou on ne l’a pas.

Il y a donc un ensemble de conditions pour avoir le pouvoir, c’est-à-dire avoir la possibilité de faire quelque chose.

« Connais toi toi-même » disait Socrate. Si je sais ce que je peux et sais faire, quand et comment le faire, je pourrai davantage agir sur mon environnement. Être capable d’anticiper les conséquences, de mesurer les risques de mes actions, me permet de devenir responsable et d’agir en connaissance de cause. C’est le libre-arbitre, la capacité de décider réellement par moi-même. Enfin m’interro- ger sur les fins que je poursuis à travers mes actions, m’amène à questionner mes valeurs, ce qui compte pour moi. Il est donc aussi intéressant de se demander quel(s) pouvoir(s) on aimerait avoir et dans quel but, toujours dans l’optique d’une plus grande connaissance de soi.

On a vu dans un premier temps qu’il ne suffisait pas de pouvoir (en fait) pour pouvoir (en droit). Les femmes en France au début du 20è siècle, par exemple, pouvait techniquement voter mais pas juridiquement. Pour pouvoir faire quelque chose, il faut donc certes en avoir la capacité mais aussi que mon action soit permise par la loi. Or cette loi, qui la décide ? Celui qui détient l’autorité ? Le chef ?

Et si tout le monde a la capacité de faire quelque chose et le désire, on risque de se heurter au pouvoir des autres voire de laisser à celui qui a le plus de pouvoir (de force ou de charisme par exemple) la possibilité d’imposer son pouvoir sur les autres.

Origine et fondement du « pouvoir sur » (politique)

Avoir le « pouvoir sur » un ou des individus c’est lorsqu’une personne exige, ordonne, demande et qu’une autre se soumette, obéisse, accepte quelqu’en soit les raisons ou les moyens. Le « pouvoir sur » peut donc se définir comme la faculté d’exercer sur un homme ou un groupe d’individus une domination telle qu’on obtienne de lui/d’eux des actes, un comportement qu’il(s) n’aurai(en)t pas adopter spontanément. Car ce que le pouvoir a d’énigmatique, c’est qu’il ne peut fonctionner sans une certaine volonté des « dominés » à obéir. La force (pouvoir de) peut être un moyen du pouvoir mais ne saurait être tenue comme le fondement et l’origine du pouvoir. En effet, comme l’a montré Rousseau dans Le contrat social LI, §3, « le plus fort n’est jamais assez fort pour être toujours le maître s’il ne transforme sa force en droit et l’obéissance en devoir. ». Il faut ainsi distinguer puissance et pouvoir. L’essence du pouvoir est à chercher dans la nécessité pour les hommes de gérer la cité et ce par un ensemble de règles qui aménage et organise le vivre-ensemble. Le pouvoir devient donc la puissance autorisée à légiférer et à prendre des décisions. Se pose alors la question du fondement de la légitimité de cette autorité : la tradition ? Une personne charismatique ? La légiti- mité du système (démocratie) ? Enfin, le « pouvoir sur » est lui aussi pluriels : le pouvoir des parents sur leurs enfants, des enseignants sur leurs élèves, du médecin sur ses patients, sur soi … Comment s’exerce-t-il ?

Utilisation du pouvoir et rapport avec la morale

« C’est moi le chef ! » Nombreuses sont les situations où l’enfant teste son pouvoir sur son en- tourage, cherche à l’imposer et pas toujours pour de bonnes raisons. Lorsque l’on prend conscience que son « pouvoir de » peut devenir un « pouvoir sur », il est tentant de l’utiliser dans son propre intérêt.

Ce phénomène se retrouve au sein du pouvoir politique. Une distinction intéressante pour éclairer la question est celle entre pouvoir et autorité. Celui qui a une autorité naturelle sur les autres a d’em- blée le pouvoir. L’inverse n’est pas forcément vrai. Mais quelqu’un qui a de l’autorité est-il nécessairement un bon chef ? Tout dépend du bien commun qui est visé. C’est pourquoi le pouvoir poli- tique doit se prémunir contre des dérives autoritaires. S’interroger sur le pouvoir, c’est donc recher- cher le meilleur pouvoir, le plus juste et le plus efficace; c’est réfléchir aux exigences ou aux con- ditions auxquelles devrait satisfaire celui qui détient et représente le pouvoir politique.

On peut penser à ce titre aux propos de Montesquieu dans De l’esprit des lois, IX, VI, « c’est une expérience éternelle que tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser : il va jusqu’à ce qu’il trouve des limites […], il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir »

Mais comment bien gouverner ? Qu’est-ce qu’un bon chef ? Il n’est pas toujours aisé de déterminer

selon quel principe il faudrait gouverner étant donné la contingence des affaires humaines (fluctuations économiques, imprévus climatiques, guerres, épidémies, conflits sociaux…) ? La politique est,

en effet, selon Carl Schmitt, le régime permanent de l’exception. C’est ce que Machiavel nomme la fortune dans le Prince. On peut néanmoins s’assurer d’un droit de regard sur les décisions qui sont prises par ceux qui nous gouvernent car ces derniers ne possèdent pas le pouvoir mais le reçoivent de tous par délégation. Chacun consent à transférer son pouvoir naturel, son autorité dans les mains d’un représentant qui va être son porte-parole, sa procuration. Dès lors que ce contrat n’est pas respecté, il y a usurpation. Le pouvoir de (parler, décider, représenter) se transforme en pouvoir sur les hommes. Si la charge politique mute en récompense ou position avantageuse et que les compétences prétendues ne servent pas l’intérêt général alors le pouvoir politique n’est pas légitime et tous peuvent le contester. Cette contestation n’est pas systématique car beaucoup préfèrent ne pas avoir à décider par eux-mêmes. « Il est si aisé d’être mineur » disait Kant dans Qu’est-ce que 5les Lumières . C’est ce qui confère son sens et sa force au devoir de désobéissance théorisé par Thoreau dans son essai sur Le devoir de Désobéissance Civile, comme le refus de se soumettre à une loi jugée inique par ceux qui la contestent

Le tyran affirmait « Je suis le maître, je peux tout. ». Epictete lui répondait « Tu n’as aucun pouvoir sur moi » (Entretiens, Livre I, 52) : joli résumé des différents sens du pouvoir.
Le stoïcisme est une philosophie qui se construit autour de la notion de pouvoir, notamment par cette distinction fondamentale entre ce qui dépend de nous (l’usage de nos représentations, la pen- sée) et ce qui ne dépend pas de nous (tout le reste, notre corps, les autres, la mort…) qui permet d’une part d’affirmer de manière radicale la liberté de penser et d’autre part de rendre possible le bonheur face aux facticités de l’existence humaine. Ce qui trouble les hommes et les empêchent d’être heureux est le fait qu’ils désirent ce qu’ils ne peuvent changer et regrettent ce qu’ils ne peu- vent plus changer. Ainsi il y a déséquilibre entre désir, pouvoir et réalité. Il faut pour un stoï- cien proportionner ses désirs à son pouvoir, pouvoir qui se résume par la capacité de changer ses représentations et la valeur que l’on accorde aux choses. Le stoïcisme est donc cette prise de con- science d’une part que désirer l’impossible entraine la déception ou la frustration mais d’autre part que ceci n’est pas une raison pour être fataliste et accepter la soumission des hommes. Le pouvoir est donc avant tout le pouvoir sur soi, de s’affirmer et de défendre ses valeurs.

Or obéir à une loi que l’on juge inique n’est pas obéir, c’est se soumettre, c’est nier ses propres va- leurs. Ainsi le premier pouvoir, le plus important à développer, c’est celui de délibérer, condition du sens critique. Si obéissance et soumission sont deux choses différentes, c’est qu’il peut y avoir parfois de bonnes raisons de désobéir. Cette idée est déjà présente chez Saint Augustin lorsqu’il af- firmait :

« Oserons-nous dire que ces lois sont injustes, ou plutôt qu’elles ne sont pas des lois? Car à mon avis, une loi injuste n’est pas une loi. » Saint Augustin, Traité du Libre Arbitre, chapitre V

Face à l’arbitraire et le caractère oppressif de certains pouvoirs, il faut savoir sortir de son inertie, sa léthargie intellectuelle pour exercer son pouvoir de penser et de s’exprimer.

Demeure la question des moyens. Comment exprimer sa révolte ? Son désaccord ? Faut-il répondre à la force par la force au risque de se rendre coupable de ce que l’on condamne ?…

 

une autre question de fond à se poser à toute interrogation politique est :

l’homme est-il naturellement sociable ?

1-première hypothèse :

Si c’est dans sa nature de vivre ensemble, de rechercher la compagnie d’autrui, il réalisera son essence d’homme dans la société dont le politique est l’organisation.

Ainsi, les hommes, les individus sont redevables, sont « les obligés » de la société puisqu’ils lui doivent tout (leur essence !!). Pour toute question politique, on partira du tout, de la société mais pas de l’individu. Ainsi par exemple, Platon s’interroge dans La République, sur la Cité juste sans jamais se poser la question des droits des individus. L’injustice est un déséquilibre, une maladie interne. Par analogie, un homme sera injuste comme une Cité : la raison ne contrôle plus le désir et la fougue (force d’action) (attelage cocher deux chevaux Le Phèdre ). Ainsi pour Platon, le but de la punition c’est la guérison.

Une Cité sera juste si elle a à sa tête la raison, c’est-à-dire, le philosophe, une classe de gardiens (le coeur) et une classe productrice (artisans, paysans), chacun occupant la place que sa nature lui a destinée. Ceci n’est pas sans rappeler les dérives totalitaires du 20è siècle, ou des dystopies comme Le meilleur des monde d’Huxley.

Aristote, toujours dans une perspective holiste, fait la genèse, la généalogie de la Cité dans les Politiques. Il considère que « l’homme est un animal politique », c’est-à-dire que c’est dans sa nature, dans son essence de vivre avec ses congénères dans une société organisée.  En dehors de la Cité, il est « soit une brute soit un dieu » autrement dit il n’est pas un homme. Ainsi il décrit un processus passant de la famille au village à la Cité correspondant à la satisfaction toujours plus importante des besoins et leur complexification (survivre, vivre, bien vivre ). La Cité est le stade ultime : l’homme peut se consacrer à des activités proprement humaines libéré des tâches uniquement serviles (en partie grâce à l’esclavage). Il y a des dominés (faits pour) et des dominants (faits pour). La Cité est la fin chronologique du processus mais aussi la fin logique ( le but, la cause finale, ce qui était déjà en germe  dès le départ). L’homme ne réalise son essence que dans la Cité (polis en grec) ainsi il lui doit tout et ne vit pas cela comme une contrainte. D’ailleurs Aristote, en penseur finaliste, explique cela par la présence en l’homme de la parole : les hommes ont été dotés de la parole pour pouvoir échanger sur le juste et l’injuste et l’utile et le nuisible. CF. le mythe de Prométhée : justice et pudeur en plus du feu et de la connaissance des arts.

Pour la théorie de Machiavel, je vous renvoie au cours sur la morale.

Hobbes est un grand théoricien politique. Il présente un individualisme politique = l’individu est premier, la société seconde. L’homme est homme avant, indépendamment de sa place dans la société. La société n’existerait pas sans lui, ainsi elle lui doit protection, sécurité, assurance. Rousseau s’opposera à Hobbes car il considère qu’on ne peut sacrifier sa liberté contre la sécurité et donc s’oppose à un pouvoir absolu, arbitraire, au dessus des lois.he vous renvoie au cours sur la liberté et la vidéo.

Kant et Schopenhauer s’intéresseront à la sociabilité de l’homme. Kant ne considère pas comme Hobbes que l’homme vit comme une contrainte sa mise en société et qu’il est seulement égoïste et calculateur. Il reconnait sa part d’insociabilité mais aussi le plaisir qu’il a à côtoyer d’autres hommes pour développer ses facultés (pensée, dialogue..). Il met donc en évidence son « insociable sociabilité ». L’homme aime la compagnie des hommes mais ne la supporte pas !! paradoxe qui pour Kant est le moteur de l’histoire et est à l’origine des progrès de l’humanité. En effet, qu’est-ce qui pousse les hommes naturellement paresseux à se dépasser, à améliorer, progresser…? Non la vertu du travail, le gout de l’effort ! mais les vices, la cupidité, la jalousie, l’avarice… En vérité, l’homme cherche non pas être meilleur, mais meilleur qu’autrui. Ainsi le désir est encore une fois désir mimétique.

Schopenhauer soutient une thèse similaire en comparant les hommes à des porcs épics qui aiment la chaleur des autres pour se tenir chaud l’hiver mais ne supportent pas la proximité et le vivre-ensemble (ils se piquent avec leurs épines). Sans doute alors est-il question de juste milieu, bonne distance pour vivre ensemble…

Max Weber, en sociologue, s’interroge sur les croyances qui font considérer comme légitimes un régime politique, ou un chef d’Etat. Il en dégage trois principales :

-la tradition : « hérédité », ancêtres…

-le charisme : chef de guerre, héros…

-la justice du système : ex la démocratie

Il dit en outre que « l’Etat a le monopole de la violence légitime » : non qu’il justifie l’usage de la violence par l’Etat (il ne fait pas son Machiavel) mais plutôt que ce qui différencie une association, un groupe (ex: mafia) de l’Etat c’est la croyance des individus en la légitimité de cet usage et surtout la puissance que doit avoir cette force = l’Etat doit avoir la capacité de faire usage de sa force et protéger son peuple, il doit faire montre de sa puissance.

Enfin pour Stirner, un anarchiste, dans L’unique et sa propriété, « Tout Etat est par nature despotique ». Il justifie cela en disant que on peut très bien changer d’avis après le vote et devoir garder ce chef. Or ici ce qu’il reproche à l’Etat ne tient qu’à la faiblesse de sa propre volonté, de son incapacité à s’engager, choisir et s’y tenir (cf homme perdu dans la forêt Descartes). Néanmoins, ce qui est intéressant dans la théorie anarchiste, c’est non pas une glorification du chaos, du désordre (ce que l’on a trop tendance à croire) mais un éloge de l’autonomie, c’est-à-dire la capacité de l’homme à être raisonnable sans avoir besoin de lois (sans foi, ni loi/ ni dieu ni maitre). Ainsi non pas l’absence de lois mais la capacité de s’en donner et de les suivre.

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Corrigés textes ds

http://www.toutpourlebac.com/index.php/dossiers/205/corriges-bac-philo-2009—serie-stg/600/texte-de-locke.html

 

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Frise chronologique

Les émissions radios et télé à suivre

(Pensez que vous pouvez généralement les revoir ou les réécouter sur Internet)

Au fil de l’actualité

  • « C à dire ?! » : France 5, du lundi au vendredi 17h30
  • « C dans l’air » : France 5, tous les jours à 17h45
  • « C politique » : France 5, dimanche à 17h40
  • « Entre les lignes » : LCP, le vendredi à 19h30, le samedi à 12h30 et le dimanche à 14h
  • « La marche de l’histoire » : France Inter, du lundi au vendredi à 13h30

Questions d’économie

  • « On n’arrête pas l’éco » : France Inter, le samedi à 9h13
  • « L’éco du jour » : France Inter, du lundi au vendredi de 7h49 à 7h52
  • « Le club de l’économie » : LCI, vendredi à 20h10, samedi à 13h10 et à 16h10
  • « Les clés de l’éco » : iTélé, dimanche à 11h35, 14h05, 15h05 et 16h35

Côté culture

  • « Les Carrefours de Lodéon » : France Inter, du lundi au jeudi de 16h à 17h
  • « Masse critique » : France Culture, le dimanche à 19h
  • « Metropolis » : Arte, le samedi à 14h45

Axé sciences

  • « La tête au carré » : France Inter, du lundi au vendredi à 14h
  • « CO2 mon amour » : France Inter, le samedi à 14h
  • « X:enius » : Arte, du lundi au vendredi à 8h25, 13h00 et 18h30
  • « Science publique » : France Culture, le vendredi à 14h

Plongée dans l’histoire et la géographie

  • « Le dessous des cartes »: Arte, le samedi à 17h45, le mercredi vers 22h30 et rediffusé le samedi à 11h45. TV5, le dimanche à 13h45
  • « Arte histoire » : magazine web dédié à l’histoire – www.arte.tv
  • « Planète Bac » : Planète – www.lachaineplanete.com
  • « Les Lundis de l’histoire » : France Culture, le lundi de 15h à 16h
  • « La Fabrique de l’Histoire » : France Culture, du lundi au vendredi de 9h05 à 10h

De quoi philosopher

  • « Philosophie » : Arte, le dimanche à 12h30
  • « Les Nouveaux chemins de la connaissance »: France culture, du lundi au vendredi à 10h

Une chaîne dédiée au bac

« Campus Bac », une chaîne éphémère et gratuite pour les abonnés de CanalSat du 12 mai au 22 juin 2012.

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A voir ! si vous n’êtes pas en train de le regarder :)

http://www.20minutes.fr/television/1779551-20160211-trepalium-arte-urgent-repenser-rapport-travail

https://www.youtube.com/watch?v=Yk2cja7lduk&index=1&list=PLmfiCnVD2LL5JZmE7V6VUbVoUsPsU2HX6

Capture d’écran 2016-02-11 à 21.57.14

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