Je te donne du mien pour une nouvelle vie

Baptiste Beaulieu, médecin, Agnès Ledig, sage-femme et Martin Wincler, médecin généraliste racontent trois histoires extraordinaires. Ils décrivent des événements incroyables mais vrais !

Dans la première nouvelle, Rebecca Townsend, une jeune américaine décède accidentellement. Grâce à elle un incroyable mouvement de dons et de solidarité voit le jour. Dans la seconde nouvelle, Gaëlle rencontre Julien. Julien viens pour la première fois donner son sang. Un événement marquant bouleverse sa vie – les attentats de Paris ont touché un de ses proches – il prend donc la décision d’aider le monde à sa façon après ce qu’il a vécu. Julien surmonte alors sa peur des aiguilles et sauve, lui aussi, des vies comme Gaëlle le fait depuis ses dix-huit ans. Dans la dernière nouvelle, à soixante-dix ans, Rachel confie des dizaines d’histoires à sa nièce. Elle transmet un peu d’elle-même. Vous allez voir que cent soixante-dix-sept est un chiffre exceptionnel pour elle !

Ces auteurs s’engagent à réveiller le monde, à faire bouger la société et sensibiliser la population. Dans sa nouvelle, Agnès Ledig fais parler Julien « […] j’ai essayé de me mettre à la place des victimes des terroristes, ils ont vécu l’horreur et ils l’ont affrontée parce qu’ils n’avaient pas le choix, alors ma petite peur des aiguilles est soudain devenue ridicule et ma capacité à la dépasser s’est imposée en moi. » (Page 38). Une autre citation d’Agnès Ledig de la part de Gaëlle marque une prise de conscience face à ce monde égoïste « Quand on meurt, les gens se rende compte des choses et obtiennent de la bonté. » (Page 27).

https://www.sante-sur-le-net.com/don-du-sang-geste-simple-vies-sauvees/

En revanche, j’aurais adoré en avoir plus. Ces trois nouvelles se lisent trop vite. Par exemple, dans la troisième histoire il y a très peu de dialogue entre Rachel et la jeune femme. Cependant, ce livre est le meilleur pour faire réagir le monde car aujourd’hui, malheureusement, la plupart des personnes ne pensent qu’à elles-mêmes, il y a beaucoup trop d’égoïsme à mon goût. Ces histoires incitent les gens à faire des dons. Les auteurs remercient tous les donneurs de leur générosité, ce qui les encourage à continuer.

Pour finir, ce recueil de nouvelles raconte tout de même un monde merveilleux puisqu’un million de malades sont sauvés chaque année, grâce, et rien qu’avec vos dons. Merci aux auteurs de ces nouvelles, vous allez peut être faire changer d’avis quelques personnes qui iront donner leur sang et réussiront aussi à combattre leur peur des aiguilles. Pour ma part, vous m’avez convaincu.

Soyons tous unis pour sauver des vies !

Beaulieu, Baptiste / Winckler, Martin / Ledig, Agnès. Je te donne : 3 histoire d’amour. Librio, 01-05-2016. 71 p.

 

 

 

 

 

 

 

Source: http://0620056z.esidoc.fr/search.php?lookfor=3histoires+d%27amour

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PRADAT Belliny

1ère ES.2

 

 

 

 

La création d’un nouveau monde

Adèle et Stella sont de grandes amies qui ont 17 ans. Chaque soir depuis 5 ans, elles se retrouvent sur le toit d’un grand immeuble, depuis qu’Adèle a déménagé dans la même ville que Stella, dans le Nord de la France. Stella compte, été comme hiver, depuis deux ans, les fenêtres illuminées des immeubles d’en face, elle fait cela depuis la mort de sa mère. ?Depuis deux ans, depuis la mort de ma mère, je vis seule avec mon père. Depuis deux ans, je ne lui ai pas dit un mot.?Adèle et Stella sont lassées par le mode de vie des adultes, celui de leurs parents particulièrement. Les deux adolescentes essayent de faire face au monde réel en créant des mondes imaginaires, en inventant une vie aux personnes habitant dans l’immeuble d’en face. Adèle a un petit-ami dont elle attend patiemment un appel et Stella rêve d’échapper à l’univers qu’elle a toujours connu depuis son enfance. Elles sont donc très complices mais sont conscientes que leur amitié, après l’adolescence, risque de se terminer.

Habituellement je n’aime pas les pièces de théâtre mais j’ai apprécié celle-ci. Je me suis retrouvée à certains moments du livre, notamment quand elles se mettent à imaginer un monde différent du monde réel, j’ai aimé l’emploi du langage familier car il renforce le fait que ce soit une histoire d’adolescents pour les adolescents. Malgré ces points positifs, je trouve cependant que certains passages du livre sont confus et pas assez bien expliqués. Je recommande tout de même ce livre malgré ce point négatif car, dans l’ensemble, j’ai quand même aimé sa lecture.

Jâ??ai 17 pour toujours au Théâtre des Ã?lets, de mardi à jeudi

Cette pièce, mise en scène par l’auteur lui-même, été jouée au théâtre des Ilets de Montluçon en 2017. C’est Astrid Bayiha et Nathalie Bourg qui jouent le rôle de Stella et de Adèle. (https://www.lamontagne.fr/montlucon/loisirs/art-litterature/2017/02/06/jai-17-pour-toujours-au-theatre-des-ilets-de-mardi-a-jeudi_12272451.html )

DESCORDE, JacquesJ’ai 17 ans pour toujours. l’école des loisirs, 01-03-2011. 62 p.

Cybélia Saligot, 1ère ES2

Flash back d’une histoire d’amour

L’histoire de ce roman raconte la vie de deux jeunes personnes, Eugène et Tatiana, amis pendant leur adolescence qui se retrouvent 10 ans plus tard.

     Le début se déroule comme une journée « banale ». Eugène prend le métro pour se rendre à l’enterrement de son grand-père. Sauf qu’il n’aurait jamais cru tomber sur une de ses anciennes connaissances, en l’occurrence Tatiana ! Tous deux sont très étonnés de se recroiser après tant d’années. Pendant leur adolescence Tatiana était tombé amoureuse de lui mais cet amour n’était pas réciproque. Ils se racontent comment ils ont évolués pendant ces 10 dernières années. Après cette journée Eugène va penser à Tatiana sans cesse. Pendant toute l’histoire cette ancienne relation va être importante dans le récit. Vont-ils rester en contact ? Vont-ils retrouver leur complicité ? Une seule solution pour le savoir… LIRE LE ROMAN !


Source : https://pixers.fr/papiers-peints/toits-de-paris

     Cette histoire nous donne quelques petites leçons à retenir de la vie comme certaines situations de l’adolescence qui peuvent être dures à gérer pour certains jeunes. Si l’amitié peut être bénéfique ou non. Clémentine Beauvais nous montre l’importance des études et les conséquences des parcours scolaires de chacun à travers le personnage de Tatiana qui part faire ses études à San Francisco, ce qui ne sera pas sans conséquences sur sa vie sentimentale. L’auteur s’engage vraiment dans ce livre à nous faire prendre conscience de certains aspects de la vie quotidienne lorsqu’on est adolescent.

     Néanmoins ce roman m’a posé quelques problèmes. Il y a certains points négatifs comme la mise en forme du texte dont la disposition des phrases rend compliquée la lecture. Je pense que l’auteur a utilisé cette mise en forme pour se rapprocher des nouvelles technologies. La mise en page se rapproche des textos que peuvent envoyer les jeunes. Voilà la raison qui me faisait décrocher de l’histoire bien que celle-ci soit intéressante. Par ailleurs, dans certaines parties de l’histoire il y a beaucoup trop de suspens ce qui a gâché un peu l’histoire, des fois certains passages étaient trop longs, donc l’histoire était un peu lassante. Par contre les flash-back qui retracent la vie des adolescents sont vraiment bien écrits. L’intrigue de l’histoire reste intéressante et le livre se lit facilement. 

     J’ai aimé ce roman pour l’écriture de l’auteur mais pas pour sa mise en forme. Le fait d’aborder des sujets de la vie est vraiment bien, je trouve, pour ne pas oublier les difficultés de celle-ci.

Beauvais, Clémentine. Songe à la douceur. Points, 01-06-2018. 245 p.

DJEBLI Lina, 1ES2

L’enfant disparu

 Thomas H. Cook est un écrivain américain. Il a été professeur d’Anglais et d’Histoire et aussi secrétaire de rédaction avant de se concentrer à l’écriture. Les feuilles mortes est un roman policier et plus précisément un thriller.

Keith est un jeune adolescent vivant avec son père Eric Moore et sa mère Meredith. Keith va recevoir une demande de baby-sitting pour garder Amy, une enfant de huit ans. Cependant il s’avère que le lendemain Amy a disparu. Les premiers soupçons se portent alors sur Keith. Au fur et à mesure, on remarque que le père commence à avoir des doutes sur son fils. Mais Keith est-il réellement coupable ?

L’objectif de Thomas H. Cook est de montrer qu’il faut toujours faire attention et qu’une chose peut vite arriver pour venir détruire la vie d’une famille. Tout au long de l’histoire Keith est accusé car il était la seule personne présente. Thomas H. Cook cherche à monter que n’importe qui peut être jugé coupable.

J’ai aimé ce roman car l’auteur arrive vraiment à nous mettre dans l’histoire. Celle-ci est prenante car on veut vraiment savoir qui est le coupable. Le style d’écrite est simple et facile à lire et à comprendre. Page 72 une phrase m’a marquée : « Quand la vie est parfaite, il y a toujours quelque chose qui vient la gâcher ». Cette phrase est vraie car il y a toujours des péripéties dans une vie. A la page 114, on voit à quel point le père de Amy est désespéré et à quel point il veut revoir sa fille. Celui-ci est toujours auprès du père de Keith pour lui parler de sa fille et de sa détresse de  ne plus la voir. Je vous conseille vraiment ce roman car l’histoire est prenante, le suspense reste présent jusqu’à la fin du livre et on ressent les sentiments des personnages tout au long de l’histoire.

Ce thriller raconte une histoire qui peut vraiment arriver un jour à une famille. Il nous montre ainsi qu’il faut être vigilent et qu’il faut des preuves avant de suspecter des personnes innocente ou non, car un suspect est peut être innocent. Mais d’ailleurs, Keith est-il coupable ?… A vous d’y réfléchir pendant la lecture du livre !

 

https://sp.depositphotos.com/58949657/stock-photo-father-scolding-son.html

Cook, Thomas, H. Les feuilles mortes. Gallimard, 01-08-2011. 305 p.

Tiberghien Majandra, 1èreES2

Maigrir pour une meilleure vie

Première de couverture du livre.

Le carnet de Groku est un livre de Sophie Laroche publié en 2008. Ce livre est un roman pour ados qui va vraiment vite à lire. Les thèmes abordés dans ce livre sont l’obésité, l’humiliation et l’anorexie.

Manon, le personnage principal, est une jeune fille de 15 ans en classe de Seconde qui est fort complexée par son poids. Un jour, alors qu’elle vient de sortir de la piscine avec sa classe, deux filles s’amusent à prendre une photo de ses fesses et à la faire circuler dans tout le lycée, ce qui l’humilie et la blesse profondément. Comme à son habitude, le seul moyen d’oublier est de manger encore et encore. Un jour elle se décide donc à créer un blog en utilisant comme pseudo « Groku », le surnom que presque tout le monde lui donne après avoir vu cette fameuse photo. Elle utilise ce blog comme journal intime. Quelque temps plus tard un commentaire la touche particulièrement, celui de Kilodrame, une blogueuse qui va lui donner une façon originale de perdre du poids mais qui va, au bout d’un moment, lui faire perdre totalement l’appétit…

Ce roman est vraiment touchant puisqu’il nous raconte l’histoire d’une jeune adolescente qui essaye de trouver un moyen de se débarrasser de son addiction à la nourriture. Pour moi, l’auteur essaye de nous faire comprendre que l’alimentation est un sujet très important dans la société et que même si vous êtes complexés par votre poids, il ne faut pas se lancer dans toutes sortes de régimes qui vont vous pourrir la vie. Il faut en parler, trouver des solutions, car cela peut devenir très grave comme Sophie Laroche veut nous le faire comprendre avec « Kilodrame ».

Le passage que j’ai le plus apprécié est celui où la mère de Manon l’amène à Amiens pour qu’elle puisse rencontrer la mère de « Kilodrame » et qu’elle découvre enfin qui se cache derrière ce pseudo qui l’avait aidé dans sa perte de poids. Ce passage est vraiment touchant.

Je vous conseille vraiment ce livre car il va vite à lire, il est facile à comprendre et nous fait prendre conscience des conséquences de la malnutrition mais aussi de l’humiliation que peut subir une personne à cause de son poids. Surtout de l’impact que ça peut avoir sur sa vie. Ce roman a été un véritable coup de cœur. Je vous le conseille à 100% !

Source : https://i.pinimg.com/236x/1e/b0/fd/1eb0fd8932b7f071463851a030b3520f–im-fat-ideal-body.jpg

 

 

 

 

 

 

 

Laroche, Sophie. Le carnet de Groku. Hachette, 01-03-2014. 314 p

Iléya RABAT, 1èreES2

 

 

 

 

 

Une nouvelle vie, pour une meilleure vie ?

Antoine Ozanam est un scénariste de bande dessinée, c’est l’un des principaux auteurs du label Casterman, pour lequel il a écrit 13 albums, dont celui dont je vais vous parler; Gueule noire. Lelis, est un dessinateur brésilien dont la particularité est la couleur directe sans encrage. Cette BD retrace l’histoire d’un jeune homme qui doit descendre à la mine mais qui, se rendant compte que cela le tue peu à peu, décide de quitter le Nord de la France pour aller vivre à Paris.

Marcel, fils et frère de mineur, doit aller travailler à la mine comme tout le monde. Seulement, sachant que cette tâche ingrate tue les mineurs peu à peu, il décide de quitter le Nord de la France suite au décès de son père à cause d’un coup de Grisou. Mais l’herbe n’est pas plus verte ailleurs, et le jeune Marcel va vite le découvrir. En effet, en arrivant à Paris il trouve du travail « en traversant la rue », c’est-à-dire très facilement ! Mais à Paris ce n’est pas plus reposant que dans le Nord, et les ouvriers ne sont pas mieux traités. Dans la capitale, il retrouve son ami Jacek avec qui il avait travaillé à la mine et qui avait quitté le Nord bien avant lui. Celui-ci va l’entraîner dans de drôles d’affaires et ces péripéties vont le pousser à retourner dans sa région natale… dans les mines qu’il avait pourtant tant haï…

http://www.musee-les-mineurs.fr/activites-pedagogiques/les-visites-des-colleges/

Cet ouvrage raconte bien la vie que les mineurs avaient autrefois, une vie très difficile, hantée par la maladie, la mort… L’auteur a voulu montrer que même en voulant fuir, la vie n’est pas forcément meilleure ailleurs, loin de nos proches, loin de nos repères et que peut importe ce qu’il peut se passer, le destin finit toujours par nous rattraper. Nous serons là où nous devrons être, en train de faire ce que nous devons faire avec les gens avec qui nous devrons être. Même si cela ne nous plaît pas, un jour nous n’avons plus le choix et on se rend compte de la chance qu’on a de posséder ce que l’on a.

Dès les premières pages de cette BD, Lelis nous plonge dans l’ambiance de la mine, du charbon avec ce style de dessin assez particulier où tout est en noir et blanc, où le noir fait référence à la mine, au charbon, à l’ambiance sombre qui y règne, hanté par la maladie. Ce choix artistique est contraignant à certains moments car nous n’arrivons pas à bien distinguer les personnes et à comprendre ce qu’ils font. Cependant, peu à peu nous nous habituons à ce style, et la simplicité d’écriture d’Antoine Onazam rend la lecture fluide et rapide. Autrement dit le style de dessin particulier de Lelis et l’écriture très simple d’Onazam se marient parfaitement et apporte à cette BD une qualité presque sans faille.

La bande dessinée narre la vie des mineurs dans le Nord de la France, tout en nous faisant comprendre qu’en voulant forcer notre destin, en omettant certaines choses, celui-ci finit toujours par nous rattraper, nous n’en sommes pas maître, nous ne pouvons changer les choses. Onazam et Lelis arrivent à nous faire comprendre cela d’une manière très simple grâce à leurs deux styles qui se conjuguent parfaitement en prenant comme fil rouge la vie des mineurs.

Lelis / OzanamGueule noireCasterman, 2015. 100p.

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Chloé DELPLANQUE , 1ES2

Donner pour sauver !

Sandra Dal-Maso, une chauffeuse-livreuse de 27 ans, apprend, suite à un simple accident de voiture, qu’elle est en fait atteinte d’une leucémie aiguë. Elle va donc, au travers de ce livre – témoignage, évoquer son parcours lors de ses deux premières années de combat contre cette maladie, nous expliquer chaque étape avec, pour chacune d’elle, ses moments d’optimisme ou de souffrance, comme par exemple son enfermement en chambre stérile qu’elle essaie de vivre avec le sourire mais qui, au fil du temps, lui fait perdre la force de sourire.

Pour elle, il était important d’écrire ce livre afin de pouvoir sensibiliser les gens au don d’organes car si elle a bien compris une chose, c’est que sa chance d’avoir pu bénéficier d’une greffe de moelle osseuse n’est malheureusement pas donnée à tous les malades.

https://www.francedimanche.fr/temoignages/on-m-appelait-la-chauve-qui-sourit

Pour ma part, j’ai bien aimé ce livre car c’est une histoire vraie, donc écrite à partir du vécu de la personne et non pas sur des suppositions de gens qui croient savoir ce que pense et vit un malade. Pour moi, on ne peut s’exprimer sur la souffrance procurée par la maladie sans l’avoir soi-même vécue.

Ce que j’ai également apprécié lors de ma lecture, c’est la positivité de Sandra face à sa situation car s’il est vrai que certaines personnes ont tendance à se laisser submerger par leur état, Sandra à su garder l’espoir et le sourire la plupart du temps. Cela est très appréciable dans un livre comme celui-ci car je pense que cet état d’esprit incite davantage les gens à prendre ce qu’elle dit au sérieux et à réfléchir ensuite à leur implication face à toute sorte de don pour ainsi aider d’autres malades.

Je vous invite donc à lire ce livre car il fait passer un message fort et peut vous aider à prendre conscience que le don d’organes est quelque chose de très important qui peut sauver une vie et que cela n’arrive pas qu’aux autres. Tout individu est susceptible de tomber un jour malade et d’avoir besoin d’une greffe !

https://www.francedimanche.fr/temoignages/on-m-appelait-la-chauve-qui-sourit

Dal-Maso, Sandra. Mon sourire pour guérir : sauvée par un veilleur de vie. Max Milo Editions, 01-09-2013. 152p.

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Laura Leborgne, 1èreES2

La vie des autres

La vérité vraie est une histoire très touchante qui montre bien la triste réalité des personnes (enfants comme adultes) touchées par la maladie qui se trouve être, dans ce livre, le cancer.

Ce roman explique la vie d’un jeune adolescent victime du cancer qui se nomme Mark, accompagné par son chien Beau. Dans cette histoire, celui-ci souhaite s’évader de la réalité, plus précisément de ses traitements, ou tout ce qui concerne de prêt ou de loin sa maladie. Il sait que la fin de sa vie est proche et pour cela il souhaite réaliser un des rêves de son grand père, rêve qui est l’une des intrigues principales de ce livre.

Au tout début, on ne comprend pas vraiment les choses, on ne sait pas de quoi souffre Mark et surtout, on ne sait pas encore qu’il a fui son domicile. On comprend très vite, par contre, que Jessica Rodriguez est sa meilleure amie… sa seule amie ! Ce qui est important de retenir dans ce roman, c’est que la vie n’est pas toujours simple. Il y a beaucoup d’obstacles à franchir, mais l’amitié entre Mark et Jessica prouve qu’il y a et qu’il existera toujours quelqu’un pour nous soutenir, nous aider ou, dans le cas de Mark, garder nos secrets, même si ces derniers mettent notre vie en péril (Jessica garde le lourd secret de Mark comme il l’avait prévu).

Je trouve ce livre vraiment passionnant et intéressant. Les mots « famille » et « amitié » prennent tout leur sens. Tout au long de son périple, Mark ne cesse de penser à Jessica et à ses parents. C’est d’ailleurs par amour pour son grand père qu’il décide de relever le défi qui le pousse à partir de chez lui. Va-t-il le réussir ? Ne va-t-il pas succomber au froid et aux symptômes du cancer? Vous le saurez bien assez tôt en lisant ce livre ! En tout cas, Mark ne recule devant rien, ce qui est également une preuve de courage énorme pour un enfant victime du cancer, qui plus est affaibli. L’intrigue est bien gardée; on comprend le problème de Mark qu’au moment où on nous l’explique. On ne pourrait pas le deviner nous-même. Surtout au moment où Mark se retrouve face à de jeunes voyous qui ont pour objectif de lui voler son argent. Un des jeunes garçons retire le bonnet que porte Mark et lui demande :  » Mais c’est quoi ton problème? », car Mark n’a sûrement plus de cheveux, mais on ne comprend pas tout de suite.

Pour conclure, je dirais juste que ce livre relate vraiment une histoire très touchante parce qu’on a la possibilité de se mettre à la place de la famille mais aussi de se mettre dans la peau de Mark. On comprend bien sa douleur, son envie de s’évader et de quitter ce monde. C’est une histoire qui vaut la peine d’être lue. C’est un livre captivant, qui nous tient en haleine chapitre après chapitre. On ne peut s’en détacher avant d’en connaître la fin.

 

http://www.giani.fr/astrologie_karmique_gratuit.htm

Gemeinhart, Dan. La vérité vraie. Robert Laffont, 01-11-2016. 280 p.

 

 

Kitty DUBARRAL, 1ère ES

Un précieux mouchoir

 Dans cette pièce de théâtre Jacques Descorde raconte l’histoire d’une petite fille qui ne vit qu’avec sa mère, et toutes deux sont assez malheureuses depuis que le père est parti. Un jour, suite à un énorme vent, son mouchoir s’envole, une immense panique s’empare alors de la fillette. Ce n’est qu’un mouchoir pourrions-nous nous dire, sauf que ce mouchoir provenait de son père. Celui-ci lui en avait fait don avant de les quitter. Alors que sa fille en est toute retournée, sa mère tente de la persuader qu’il suffit simplement de suivre le mouchoir pour en retrouver le propriétaire. Et les voilà donc parties à la recherche du fameux mouchoir dans toute la ville. Mais ce qu’elles ne savent pas, c’est que durant leur course infernale après ce bout de tissu, un homme les suit. Et lorsque la petite fille se retrouve nez à nez avec cet homme, celui-ci se présente comme étant son père. Un nombre de questions incalculables se posent alors dans la tête de cette si petite fille qui, en aucun cas, n’était préparée à ce genre de rencontre. Mais cet homme est-il réellement son père comme il le prêtant ?

Dans ce livre, Jacques Descorde met en avant la complicité et le lien maternel entre la mère et la fille, lequel s’est renforcé depuis le départ du père.

Certes cette pièce ne fait qu’une soixantaine de pages, ce qui est bien évidemment appréciable pour des lecteurs qui n’ont pas l’habitude de lire de gros livres (qui parfois peuvent faire jusqu’à cinq fois la taille de celui-ci). Mais personnellement, je n’ai pas aimé ce livre, j’ai trouvée qu’il y avait certaines incohérences entre les chapitres et que l’auteur mettait une distance entre son histoire et le lecteur en ne donnant pas de nom aux personnages. Je trouve qu’on ne peut pas réellement s’imaginer l’histoire à cause du  manque de précisions sur les traits physiques des personnages.

Pour finir, si je n’ai pas apprécié ce livre il peut par contre tout à fait convenir à un certain type de lecteur qui saura apprécier le fait que l’auteur crée par le manque de précision une forme d’universalité pour que chacun puisse s’identifier à cette histoire.

Descorde, Jacques. Le mouchoir. l’école des loisirs, 01-11-2016. 63 p.

 

 

Camille CASTELAIN, 1ES2

Le premier arrivé à la maison

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C’est l’histoire d’une petite fille qui vit avec sa mère. Elle se sent seule et veut prouver à sa mère qu’elle est devenue une grande fille en allant rendre visite à sa grand-mère. Mais, sur le chemin de la forêt elle croisera un loup et tout ne se passera pas comme elle l’avait prévu…

Joël Pommerat revisite le Petit Chaperon rouge pour l’une de ces filles, pour pouvoir le lui raconter le plus simplement et le plus concrètement possible sous forme théâtrale. Cette décision lui vient de sa mère qui lui racontait le chemin qu’elle devait faire seule tous les jours pour aller à l’école. Il existe des dizaines de versions différentes mais Joël Pommerat voulait se recentrer sur les différentes actions et les différents personnages.

Joël Pommerat se cherche entre conte et réalité mais aussi dans le rêve. Un loup qui parle, on ne peut voir cela que dans les contes, avec la réalité aussi qu’on veut prouver quand on est plus jeune qu’on est devenu grand et que nos parents peuvent nous faire confiance. Il veut stimuler l’imaginaire des petits avec le loup qui parle mais aussi avec l’ombre de la petite fille qui discute avec elle sur le chemin de la forêt. Dans cette histoire Joël Pommerat veut montrer les émotions de cette petite fille toute seule sur son chemin.

Ce conte revisité par Joël Pommerat est une belle histoire même si au début du livre nous pouvons éprouver un peu de peine pour la petite fille qui se sent si seule. Ce qui peut être décevant dans cette adaptation ce sont les répétitions de « la maman » ou « la maman de la petite fille » comme nous pouvons le voir à la pages 12 « Parfois aussi la petite fille avait peur pour sa mère sa maman quand sa maman partait toute seule loin on ne sait où » pour ma part je trouve que ce n’est pas très beau à lire et parfois on s’y perd un peu dans notre lecture. Cette formulation nous rappelle aussi la façon dont les enfants désignent parfois leurs proche. J‘ai le même point de vue sur la répétition de  » sa grand-mère la maman de sa maman  » qui est répétée très souvent ( presque à chaque phrase quand la petite fille en parle) par exemple à la page 15 « la petite aurait bien aimé aller plus souvent voir sa grand-mère la maman de sa maman à elle […] comme elle. Mais comme la maman de maman était trop fatiguée à cause de sa vieillesse…« .

Je vous conseille de lire ce livre car je trouve que c’est une histoire où tout le monde, ou presque, peut s’identifier à la petite fille, surtout au moment où elle veut prouver qu’elle est devenue grande auprès de sa mère. Dans notre enfance on a tous voulu prouver à nos parents qu’on était assez grand pour faire la route seule. On est donc face à la construction de soi ici il s’agit d’une pièce sur la transmission intergénérationnelle entre « femmes ». Le loup symbolise l’homme, Joel Pommerat enlève le mauvais moment de l’histoire (la mort du petit chaperon rouge et la grand-mère) et donc l’élément perturbateur qui tente de contrer cette transmission.  Je pensais, en prenant ce livre que j’allais être confrontée à une même version que je connais mais Pommerat en fait une réécriture très contemporaine en mettant en scène une mère seule et débordée, une grand-mère tout aussi seule et délaissée, et une enfant moderne qui réfléchit et qui argumente face au loup.

 

Moment de la pièce où la petite fille est sur le lit avec le loup qui se fait passer pour sa grand-mère.

Pièce en 2017 du 2 au 20 mai par Joel Pommerat.

 

 

 

 

 

 


Pommerat, Joël. Le petit chaperon rouge. Babel, 01-06-2014. 70 p.

Dekeyser Camille 1ES2