Pour illustrer le développement durable de manière un peu plus ludique et décalée, voici quelques chansons d’artistes engagés sur le thème. Les paroles mais aussi les clips sont très intéressants.
Ce n’est plus au programme depuis les allégements de programme de 2012 (ouf) mais ça peut toujours être utile pour réviser le chapitre et fournir une base pour un schéma de parcours.
Une notion-clé des programmes de Géographie au lycée, au cour de la notion de Développement durable tant en 2° qu’en Terminale, notamment pour l’approche géoenvironnementale.
Sinon, un très bon moyen de comprendre les enjeux géographiques du développement et du développement durable. Un compteur de la plupart de ce que nous produisons, consommons, polluons, dépensons.
A déconseiller pour ceux qui sont déjà catastrophés !
La sortie de « Home » du photographe Yann Artus-Bertrand a à l’époque fait couler beaucoup d’encre. Le film est très bien réalisé avec comme toujours de très belles prises de vues aériennes (c’est normal).
Intéressant pour les épris de développement durable et d’écologie mais à voir avec recul et esprit critique concernant le commentaire et le message contestables.
2 ans plus tôt, l’ancien vice-président américain Al Gore réalisait « Une vérité qui dérange », ce qui lui valut le Prix Nobel de la Paix l’année suivante.
Une très bonne video (comme d’habitude) de l’émission d’Arte du Dessous des cartes (2002 mais toujours d’actualité) tord le cou à la théorie du choc des civilisations de Samuel Huntington.
Une fiche-méthode notamment pour les Terminales dans la première poartie du programme de Géo consacrée aux cartes pour comprendre le monde.
C’est la fiche-méthode distribuée en cours mais elle peut être utile à d’autres niveaux (2° et 1°) comme première étape de méthodologie d’analyse de document géographique (en l’occurence cartes)
Vous pouvez retrouver sur cette fiche les principaux indicateurs de richesse et de développement, notamment les nouveaux indicateurs globaux utilisés par le PNUD.
Une vidéo du dessous des cartes très intéressantes sur la manière d’évaluer le développement qui fait le tour du monde en carte à partir du PIB, de l’IDH, de l’indice de Gini…
Ce fonctionnaire français collaborateur avec l’Allemagne nazie a rejoint la Milice dont il est devenu le chef à Lyon. Il participe activement à la répression contre les Résistants et aux exécutions ou déportations de Juifs. Après la Seconde Guerre mondiale, il est notamment doublement condamné à mort par contumace en 1946 (à Lyon) et 1947 (à Chambéry) pour Crimes contre l’Humanité, notamment l’exécution de 7 juifs à Rillieaux-la-Pape (banlieue de Lyon) en représailles à l’assassinat du chef national de la Milice, Philippe Henriot en 1944.
En fuite grâce à la complicité de réseaux catholiques, il se cache, notamment dans les Alpes, sa région natale. Fugitif, il est grâcié par le Président de la République, Georges Pompidou en 1971, suite à un avis favorable de la Magistrature, ce qui est à l’origine d’un scandale. Retrouvé et arrêté en 1989, il est finalement jugé à Versailles. Reconnu coupable de Crimes contre l’Humanité, il est condamné à la réclusion à perpétuité. C’est le premier français dans ce cas et un excellent exemple de l’évolution des mémoires de la Seconde Guerre mondiale.
Malgré les progrès de l’Histoire et de la Mémoire de la Seconde Guerre mondiale, notamment grâce aux grands procès des années 80 et 90, François MITTERRAND, président de la République, refuse toujours lors d’une interview en 1993 de reconnaître la responsabilité de la France dans la Déportation des Juifs. Un autre blocage historique qui illustre les ambigüités de François MITTERRAND au double passé vichyste et résistant, notamment après le scandale Bousquet et l’enquête de Pierre Péan sur la jeunesse du Président
Quelques articles intéressants au sujet des lois mémorielles et de leur impact sur l’Histoire notamment un excellent dossier du CNDP sur ces lois, leurs débats et d’autres points-clés de ce chapitre sur Histoire et Mémoire.
né en 1913 à Bad Godesberg, Allemagne – Mort en 1991 à la prison de Lyon
Officier SS, membre du Parti nazi, il a notamment été le chef de la Gestapo à Lyon durant la Seconde guerre mondiale et à ce titre il a arrêté et torturé de nombreuses personnes, dont Jean Moulin. En exil en Bolivie, il a été jugé en 1987 à Lyon pour Crimes contre l’Humanité et condamné à la prison à perpétuité. Son procès marque en France un tournant dans l’évolution de la Mémoire de la Seconde Guerre mondiale en France et le début des grands procès des années 80-90, illustrant la judiciarisation de la Mémoire.
Il adhère dès 1933 aux Jeunesses hitlériennes puis entre dans la SS en 1933. Il entre au SD (Service de Sécurité du Reich) puis effectue son service militaire et sa formation d’officier à partir de 1938.
Durant la Seconde Guerre mondiale, il est envoyé aux Pays-Bas où il est muté dans la Gestapo et participe à la traque et la déportation de juifs, de francs-maçons et émigrés. Son action lui vaut d’être promu et décoré
En 1942, il est envoyé en France car il parle bien français, notamment dans l’Ain, puis à Dijon et enfin à Lyon. Après l’invasion de la zone libre, il devient le Chef de la Gestapo à Lyon. Il y traque les résistants, les communistes et les Juifs et est responsable de l’arrestation et de la torture de nombre d’entre eux, notamment Jean Moulin en juillet 1943 mais aussi le Président Albert Lebrun. il est aussi responsable de nombreux convois de déportation notamment la rafle des enfants d’Izieu, de l’exécution d’otages notamment les prisonniers de Montluc ou des Juifs de Bron. C’est ce qui lui vaut le surnom de « Boucher de Lyon ».
En 1944, il sévit dans l’Ain, le Jura et la Haute-Savoie dans la répression des maquis avant de gagner les Vosges puis l’Allemagne.
Recherché, il se cache sous une fausse identité après la guerre et parvient à échapper aux arrestations. En 1947, il entre dans un réseau financé par le CIC, un service de renseignement américain qui l’utilise en ce début de Guerre froide dans la lutte contre les communistes et le protège des recherches françaises compte tenu de son expérience et de ses connaissances sur les communistes français.
En 1951, accusé de vol par la police allemande, il est exflitré en Amérique du sud avec la complicité de la CIA notamment. Installé en Bolivie, il y mène une nouvelle vie sous une fausse identité (Klaus Altmann) et y dirige une compagnie d’exploitation de bois puis une compagnie maritime qui fait aussi du trafic d’armes et de drogues pour les dictatures d’extrême-droite en Amérique du Sud dans les années 60. Toujours protégé par le gouvernement bolivien et les services secrets américains, il continue d’aider la CIA notamment dans la traque puis l’exécution de Che Guevara en Bolivie en 1967. Il crée également une organisation paramilitaire d’extrême-droite (Les fiancés de la mort) qui aide le gouvernement bolivien.
EN 1969, la demande de visa pour l’Allemagne de sa fille le fait identifier par la police allemande mais il continue d’être protégé par les Etats-Unis dans le cadre de la Guerre froide en Amérique latine.
Le changement de gouvernement qui n’est plus soutenu par les Etats-Unis au début des années 80, son identification en Bolivie notamment par Beate Klarsfeld et des journalistes français (notamment Ladislas de Hoyos qui le piège pour TF1 en 1972), les pressions de la France sur le gouvernement bolivien (à qui il a donné une substantielle aide au développement) conduisent à son extradition en 1983. Il est jugé en 1987 à Lyon pour Crimes contre l’Humanité et défendu notamment par Me Jacques Vergès.
Condamné à perpétuité pour ses crimes, il meurt à la prison de Lyon d’un cancer en 1991.
Parmi les initiatives du présiudent Nicolas Sarkozy au sujet de la Mémoire de la Seconde Guerre mondiale, 2 ont été controversées, notamment en 2007 la demande de la lecture par les enseignants de lycée de la lettre de Guy Môquet.
Un très bon article de Challenges qui fait le point sur les positions des 4 derniers présidents sur la Mémoire et la Repentance où se croisent à la fois la Seconde Guerre mondiale et la Guerre d’Algérie.