Philippe d’Orléans dit « Philippe Egalité »

Philippe de Bourbon-Orléans

(Philippe Egalité à partir de 1792)

(né à Saint-Cloud le 13 avril 1747 – exécuté à Paris le 6 novembre 1793)

Duc d’Orléans et de Chartres

Fils de Louis-Philippe, Duc d’Orléans et cousin de Louis XVI, Louis XVIII et Charles X.

D’abord Duc de Montpensier, puis Duc de Chartres et enfin Duc d’Orléans à la mort de son père. Gouverneur du Poitou, puis Lieutenant-Général du Royaume en 1777, il est un piètre militaire.

Intrigant, il est exilé entre 1771 et 1772 pour sa complicité dans une fronde princière contre Louis XV. Plus riche homme du royaume, favorable aux idées réformatrices, ami des philosophes des Lumières, il défend pourtant les privilèges de la noblesse. Opposant au Roi, démagogue, ambitieux, il prend la tête de la révolte des notables puis de l’ordre de la noblesse aux Etats Généraux de 1789, ralliant les nobles à l’Assemblée nationale. Il influence les émeutes parisiennes de 1789, y compris la prise de la Bastille, espérant se faire nommer Roi après la chute de Louis XVI. Le rappel de Necker, son ami, est un triomphe.

Devenu révolutionnaire et membre du club des Jacobins, il se lie avec les révolutionnaires les plus durs (Danton, Marat) et siège aux côtés des montagnards à la Convention après avoir été élu député sous le nom de Philippe Egalité, ayant renoncé à ses titres et à sa noblesse.

Il vote même la mort de son cousin le 17 janvier 1793 puis participe ensuite à la Terreur. La trahison du général Dumouriez et la désertion de son fils, Louis-Philippe en Hollande le rendent suspect. Le Comité de Salut Public le fait condamner à mort et exécuter le 6 novembre.

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