On dit d’une chose qu’elle est essentielle lorsqu’elle caractérise un être de manière nécessaire. Une fois ôté, ce qui est essentiel fait disparaître l’objet qu’il constitue. Inversement, un accident peut être ou ne pas être, sans que la définition de la chose à qui échoit cet accident en soit affectée. Par exemple, un carré a par essence quatre côtés égaux, mais il est accidentel qu’il soit tracé à la craie ou au crayon, qu’il soit grand ou petit, qu’il soit vert ou bleu.
Ces repères sont très proches de nécessaire/contingent
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Ping by La conscience de soi = première vérité, Pascal, Locke | PhiloStjo on 25 septembre 2015 at 17 h 10 min
[…] pensée (ou conscience ici) est une qualité essentielle à l’homme (et non accidentelle) car « on ne peut concevoir un homme sans […]