Henri Selick a étudié l’animation avec Tim Burton à Los Angeles. Ils ont produit ensemble plusieurs films.
L’étrange Noël de M.Jack (1993). Henry Selick, réalisateur sur un scénario de Tim Burton.
James et la pêche géante (1996)
Moongirl (courtmétrage 2005)
Coraline 2002.
Le film est une adaptation du roman de Neil Gaiman.
Fabrication. Les voix vont être enregistrées en premier pour que les expressions du visage s’adaptent aux intonations. Le film va être réalisé dans un immense entrepôt de 13 000 m2 dans l’Oregon (USA) qui accueillera 150 plateaux de tournage et les ateliers pour la création des marionnettes, des costumes, des décors, des accessoires….30 animateurs, 250 techniciens vont travailler au film pendant 4 ans produisant 1m 30 d’animation par semaine.
Le visage des marionnettes divisé en deux permet de créer 200 000 expressions différentes.
https://www.laika.com/our-films/coraline/videos
Les Affiches
Comment les deux affiches dialoguent-elles entre elles ? Compare les personnages, les couleurs, les slogans.
Quel élément retrouve-t-on dans les deux images mais en position inversée ? Comment appelle-t-on cet effet ?
De l’autre côté du miroir. Lewis Carroll (suite d’Alice au pays des merveilles)
Observe les effets de symétrie dans ces images. Quels objets sont inversés ?Comment expliques-tu cette inversion ?
Une critique est un texte qui porte un jugement sur une œuvre visant à persuader ou à dissuader le lecteur à la découvrir ou pas. Elle comporte une partie informative (fiche technique, résumé, description du contenu…) et une partie argumentative (opinion personnelle)
Comment écrire une critique de film ?
1 Fiche technique : titre, réalisateur, date, genre, studio de cinéma,acteurs principaux. caractéristiques du film.
2 Synopsis: bref résumé du film en 5 lignes. (phrases courtes)
3 Critique du film. Voici quelques questions pour te donner des pistes
de réflexion. Tu n’es pas obligé de répondre à toutes les questions mais
tu dois développer 2 ou 3 paragraphes sur plusieurs sujets qui
exprimeront ton opinion personnelle.
• Qu’est-ce que j’ai retenu du film et de l’analyse du film faite en
cours?
• Qu’est-ce qui m’a frappé, étonné, surpris, choqué, ému ?
• Est-ce que ma vision du film a évolué au fur et à mesure que je
l’ai étudié en classe ?
• Est-ce que ce film m’a fait réfléchir ?
• Quel est l’intérêt de ce film ?
Pour répondre à ces questions je m’appuie sur l’étude
1 des personnages
2 de l’histoire
3 les lieux et décors
4 des images ( composition, formes, couleurs, éclairage, cadrages, mouvements de caméra…)
5 la bande son : bruits, musiques, paroles ou absence de paroles.
6 Références à d’autres œuvres (cinéma, peinture, l
A travers quelle métaphore est présentée la ville ?
Sur quels aspects de la ville cette métaphore insiste-t-elle ?
Quels sont toutes les autres références mythologiques ?
Quelles sensations dominent ?
Relevez des assonances et des allitérations qui suggèrent les bruits de la ville industrielle.
Relevez des figures de style. Quels effets produisent-elles ?
Jules Laforgue (1860-1887), Spleen (Le Sanglot de la terre, 1901)
Tout m’ennuie aujourd’hui. J’écarte mon rideau.
En haut ciel gris rayé d’une éternelle pluie.
En bas la rue où dans une brume de suie
Des ombres vont, glissant parmi les flaques d’eau.
Je regarde sans voir fouillant mon vieux cerveau,
Et machinalement sur la vitre ternie
Je fais du bout du doigt de la calligraphie.
Bah! sortons, je verrai peut-être du nouveau.
Pas de livres parus. Passants bêtes. Personne.
Des fiacres, de la boue, et l’averse toujours…
Puis le soir et le gaz et je rentre à pas lourds…
Je mange, et bâille, et lis, rien ne me passionne…
Bah ! Couchons-nous. – Minuit. Une heure. Ah ! chacun dort !
Seul je ne puis dormir et je m’ennuie encor.
7 novembre 1880
Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : La bonne chanson)
Le bruit des cabarets, la fange du trottoir, Les platanes déchus s’effeuillant dans l’air noir, L’omnibus, ouragan de ferraille et de boues, Qui grince, mal assis entre ses quatre roues, Et roule ses yeux verts et rouges lentement, Les ouvriers allant au club, tout en fumant Leur brûle-gueule au nez des agents de police, Toits qui dégouttent, murs suintants, pavé qui glisse, Bitume défoncé, ruisseaux comblant l’égout, Voilà ma route – avec le paradis au bout.
J’écris une déambulation poètique dans ma ville ou plus largement mon territoire.
Je construis un parcours poétique à travers l’espace et le temps (plan).
J’évoque des rues, des quartiers, des zones à travers des descriptions d’architectures, d’ambiances, de population; à travers des sensations (vue, odorat, ouïe, toucher, goût), à travers des émotions, des souvenirs.
Je choisis soigneusement des mots pour leurs qualités sonores (assonances et allitérations) et rythmiques ( longueur et accentuation du mot dans la phrase et le vers). Je peux varier les registres de langue pour créer des effets de contrastes ( du soutenu au familier).
J’emploie des figures de style pour suggérer des images.
Dans le cadre de l’EPI « Enfant tout un métier », portant sur la condition des enfants au XIX è siècle en France et au Royaume Uni, les élèves de 4°A, 4°C et 4°E se sont rendus aux archives départementales de Seine et Marne afin de consulter des documents sur ce sujet.
Un des trésors des archives : une carte du Moyen Age.
Ils avaient déjà abordé ce thème en cours, dans le cadre de l’EPI (projet interdisciplinaire) à travers l’étude de l’essor industriel de la société au XIX è siècle. En français et en anglais, ils avaient découvert la condition des enfants dans Les Misérables de V.Hugo et dans Oliver Twist. de Dickens. Une visite aux archives était pour eux l’occasion de confronter les œuvres littéraires aux documents historiques, la fiction à la réalité, la petite histoire à la grande histoire. Ils ont pu prendre connaissance des journaux, textes de lois, procès verbaux qui témoignaient de la vie des enfants 150 ans plus tôt sur ce même territoire.
Voici quelques documents consultés.
(cliquez sur les documents ci-dessous pour les agrandir)
Loi 1841
Procès verbal
Couverture du livret de travail d’un enfant. (don privé)
Rédaction. En vous inspirant des auteurs étudiés, V.Hugo, Dickens, Baudelaire, et de l’iconographie ci-dessous, imaginez le portrait d’un enfant ayant pu exister au XIXè s.
Imaginez le décor qui forme le cadre du tableau et son éclairage.
Choisissez un point de vue et organisez la description dans l’espace.
1892 Naissance du cinéma d’animation à partir de jeux d’optique
le zootrope, le praxinoscope.
Le théâtre d’optique inventé par Emile Reynaud.
Quelqu’un derrière un écran dans les théâtres de foire.
1895 Début du cinéma. dégoûté, Emile Reynaud jette presque tous ses films saufPierrot le fou.
1908 Premier film d’animation:Fantasmagorie (animation d’un dessin)Emile Cohl (illustrateur, 1857-1938)
[youtube]https://youtu.be/qa7TC8QhIMY[/youtube]
Le dessin animé se développe en Amérique dans les années 1920 dans l’industrie du cinéma. les taches sont divisées entre les dessinateurs, les décorateurs, les scénaristes,les animateurs…)
En France, on préfère la tradition de la marionnette animée. c’est un art plus artisanal qui attire de nombreux artistes notamment de l’est. Parmi eux, un russe Ladislas STAREBITCH (1882-1965). En 1916, il crée des animations à partir des Fables de La Fontaine dont La cigale et la fourmi.
En 1930, Starewitch crée le 1er long métrage d’animation française, Le Roman de Renart.C’est un chef d’œuvre. Il utilise plusieurs marionnettes de différentes grandeur pour chaque personnage afin de faire des effets de premier plan ou d’éloignement. Malheureusement, le film passe inaperçu à cause de l’arrivée du parlant.
[youtube]https://youtu.be/neuMAUF9OKI[/youtube]
1926.Allemagne. Les aventures du Prince Ahmedinspiré des Contes des Mille et une nuits de Lotte REINIGER (émigré russe arrivé à Paris en 1921) C’est une animation à partir de papiers découpés: le cut out.
1930.Une nuit sur le Mont Chauve d’ Alexandre Alexeïeff
Une animation à partir de 240 000 épingles.
En Amérique, Walt Disney produit de nombreux court métrages avec Mickey qui a beaucoup de succès. 1937. Blanche Neige,1er long métrage d’animation à destination des enfants. De plus, le film est chanté, les dessins sont réalistes.
De nouveaux studios hollywoodiens reprennent le genre burlesque (comique du début du cinéma comme par exemple Charlot) Tex Avery imagine les personnages de Bugs Bunny, Tom et Jerry..
.,
Années 50. En France, on commence à créer des sociétés de production. JEAN IMAGE est à la fois réalisateur et producteur et invente la série notamment Kiri le clown. A la suite, le Japon sort la série Astroboyavec des robots.
Paul Grimaut (1905-1994) crée le 1er studio de production. A l’inverse des américains, il fait des films poétiques et politiques qui ne s’adressent pas seulement aux enfants mais aussi aux adultes.1946. le Petit soldat (court métrage sur un soldat qui doit partir à la guerre). La Bergère et le Ramoneur écrit avec la collaboration de deux grands poètes français, Jacques Prévert et Jean Cocteau. Ce film changera de titre pour devenir Le roi etl’oiseau en 1980.ce sera un succès mondial. Il inspirera de nombreux cinéastes dont le réalisateur japonais de Le Château de Kaliostro (image ci-dessous).Comme il n’y a pas d’école de cinéma d’animation, tous les réalisateurs apprendront leur métier en allant dans l’atelier de Grimaut.
1973.La planète sauvage de RENE LALOUX (1929-2004), suivi de Gandaar. Images de Topor. c’est de la science fiction.
Jean François LAGUIONI. 1965.Une bombe par hasard. 2016. Louise en hiver. Le tableau.
Michel OCELOT, 1998Kirikou. 1979, Les trois inventeurs (dentelles en papier découpés). Princes et princesses (en ombres chinoises)
Depuis la fin des années 90, boom de la production française du cinéma d’animation, reconnue au niveau international.
STUDIO PIXAR, Toy Story1995, La Haut 2009, Bebelle 2012. Images de synthèse
Les studios britanniques Arrdman. NICK PARK, Wallace et Gromit,personnages en pâte à modeler sur une armature métallique et animés en stop motion.
2000. Chicken Run.
JAPON. En 2001, Hayao MIYAZAKI a été récompensé aux oscars pour Le voyage de Chirico,dans un style inspiré des mangas.
Amérique. 2009, Fantastic Mister Fox de Wes Anderson
2009 .Coraline, Henry Selik, après le succès de L’étrange Noël de Mister Jack (1993) et La pêche géante (1996)
2012 France Belgique. Couleur de peau : Miel . 1er film de Jung Hénin (auteur de bandes dessinées) et de Laurent Boileau (réalisateur de documentaires de TV). C’est une adaptation de la bande dessinéeCouleur de peau : Miel (2007-2013) de Jung. Film hybride mêlant documentaire, bande dessinée, animation 2D (décors)et 3D (profondeur) .
France Belgique. 2015, Phantom Boy de Alain GAGNOL et Jean-Loup FELICIOLI.
A partir des années 80, beaucoup d’écoles d’animations se sont crées en France. Il y en a aujourd’hui 67.
En 2010, la France était au 3ème rang mondial après les Etats Unis et le Japon. Une centaine de court métrages sortent en France tous les ans. Beaucoup, sans paroles, sont exportés comme Totem, ainsi que des séries.
Rédaction : Écrire un article de presse annonçant l’arrivée de La marche solidaire à Champagne s/s le mercredi 13 juin 2018.
1. Le titre(à la fin) : soyez original, expressif….
2 Le chapô (ou chapeau), paragraphe d’introduction qui répond aux 5 W (when ? where ? what , why ? who ?) afin de présenter le sujet. On parle aussi d’accroche car il doit accrocher le lecteur. Il est souvent écrit en caractère gras.
3 L’article lui même
1er §. Vous informezle lecteur sur l’ événement en donnant plus de détails.
Traversée de la Seine et Marne du 10 au 13 juin. Halte à Varennes, à la Base des Loisirs, lundi 11 juin. Etape à Samoreau le mardi 12 juin.
2ème § et plus . Vous donnez votre opinion en vous appuyant sur tous les documents vus en classe (chansons, romans, dessins). Vous expliquez comment vous ressentez, percevez ce problème. Vous essaierez d’intégrer l’un des deux graphiques mathématiques pour appuyer vos idées.
Conclusion
4 Soignez la mise en page : texte tapé et ponctué, sans fautes. Intégrez le graphique ou une image.
Dans le cadre de Collège au cinéma, les élèves de tout le niveau de 5° ont participé à une séance atelier (en deux fois) animée par Jean-Carl Feldis, musicien, à l’initiative de M.Desodt, professeur de musique.
La Nouvelle vague est un renouveau du cinéma qui affirme une nouvelle manière de faire du cinéma. Elle s’inscrit contre le « cinéma de papa » basé surtout sur des adaptations littéraires de romans. Elle nait en 1959 avec Les 400 coups de Truffaut qui triomphe au festival de Cannes. La Nouvelle vague se caractérise par l’arrivée de nouveaux et jeunes acteurs : Jean-Pierre Léaud, Jean Claude Brialy, Jean Paul Belmondo. Le ton des films et la manière de filmer est plus libre. Les progrès techniques (caméras légères, pellicule ultra sensible) permettent de filmer dans des décors naturels d’autant plus que ces jeunes réalisateurs n’ont pas de carte de cinéma et ne sont donc pas autorisés à entrer dans les studios. On n’hésite pas à choisir de jeunes acteurs inconnus. On intègre parfois des séquences documentaires au scénario, par exemple les rues de Paris des années 50. A l’époque, on ne bloquait pas les rues car ce sont les premiers à filmer dehors.La lumière est naturelle. Les dialogues sont parfois improvisés ( interrogatoire d’Antoine par la psychologue). Aussi, les budgets des films sont dix fois moins chers que dans le cinéma traditionnel. Ils s’inspirent du cinéma américain et notamment d’Hitchcock, peu connu à l’époque.
Quelques réalisateurs célèbres : Claude Chabrol, François Truffaut et Jean-Luc Godard, qui collaborent auxCahiers du cinéma, revue fondée en 1951 par André Bazin, et, d’autre part, Alain Resnais et Marguerite Duras, qui signent ensemble Hiroshima mon amour (1959).
Début du film
[youtube]https://youtu.be/T5KbMsMXQYw[/youtube]
Dernière séquence
[youtube]https://youtu.be/ZP2c_mC_agE[/youtube]
Long travelling latéral qui s’achève sur un « regard caméra ».
Comme Antoine avec René, tu as (ou tu as eu) toi aussi un vrai complice pour partager les bons moments et les coups durs. Présente cet-te ami-e et raconte une anecdote marquante de cette amitié.
Jean -Baptiste Poquelin naît à Paris en 1622 dans une famille bourgeoise. Il est le fils du tapissier du roi. Enfant, son grand-père l’emmène à la comédie. A l’adolescence, il va admirer les comédiens italiens sur le Pont neuf et particulièrement le célèbre mime italien Scaramouche.
Il fait des études de droit puis contre l’avis de son père, à 21 ans, il abandonne tout pour suivre une comédienne et sa troupe, Madeleine Béjart.
En 1643, il fonde, avec elle, l’Illustre théâtre et prend le nom de Molière.
Pendant douze ans, la troupe mène une vie de saltimbanque, sillonnant les routes de France, allant d’auberges misérables en châteaux somptueux. Molière est à la fois acteur, directeur de troupe et écrivain. Ses premières pièces sont des farces, c’est à dire des pièces à l’intrigue simple et au comique grossier (injures et coups de bâtons…)
Sa renommée lui vaut la protection du Prince de Conti, le frère du roi Louis XIV.
1658 : retour à Paris, il a 36 ans, il connaît le succès.
1659 : Les précieuses ridicules
1662 : Mariage avec Armande Béjart, 20 ans plus jeune que lui.
1665 : la troupe de Molière devient la Troupe du roi
De 1664 à 1666 : il compose des pièces très critiques sur la société de son temps qui lui valent de nombreux ennemis : Tartuffe, Don Juan, Le Misanthrope. Cependant le roi le protège.
1666 Le médecin malgré lui.
1668 L’Avare
1670 : Le bourgeois gentilhomme : une comédie ballet.
1671 : Les Fourberies de Scapin .C’est une comédie d’intrigue en 3 actes inspirée d’une comédie latine de Térence. Les jeux de scène comiques fondés sur les coups de bâtons, les injures, les tromperies reprennent les motifs de la farce du moyen âge. Les personnages ont pour modèle ceux de la Comedia dell’arte ou comédie italienne.
Farceurs français et italiens, personnages de la commedia dell’arte dans la salle du Palais-royal. (1670).Tableau du peintre Verio, ami de Molière. Ce tableau est exposé à le Comédie Française, crée en 1680 par Louis XIV, appelée aussi la « Maison de Molière »
Des personnages types de la Comédie italienne. Ils portent des masques qui identifient leur personnage.Lecapitaine Matamore : soldatvantard et peureux. Arlequin:valet vif et malicieux. le Docteur : vieux savant, docteur ou homme de loi. Polichinelle : valet bossu et ventru. Pantalon :vieux et riche marchand,avare et crédule. Il veut plaire aux filles et se rend ridicule.
La scène est éclairée par des bougies qu’il faut remplacer à chaque acte.
1672 : installation à la cour de Versailles où Il organise les fêtes royales.
1673 Lors de la quatrième représentation du Malade imaginaire, Molière, qui joue le personnage principal, meurt sur scène. A l’époque, l’église n’accepte pas que les comédiens soient enterrés en cimetière chrétien. on fera cependant une exception pour Molière. Les funérailles auront lieu la nuit et seront suivies par huit cents personnes à la lueur des torches.
Street art. Peinture de Banksy face à l’ambassade française à Londres. Cosette devant un drapeau tricolore déchiré, en proie au gaz lacrymogène. Le QR code renvoie vers une vidéo montrant les policiers français utilisant canons à eau et gaz lacrymogènes contre les migrants dans la jungle de Calais. 2016
Poisson étrange par Disiz la Peste.Clip de Rosalie Pruvost. 2017
Ce poisson étrange n’est autre qu’Aylan Kurdi, enfant syrien retrouvé mort sur une plage turque et dont la photo a fait le tour du monde.
[youtube]https://youtu.be/P0X7WCkLPwM[/youtube]
Le peintre Syrien Abdalla Al Omari ??????? ?????? a imaginé une galerie de portraits où les chefs d’états seraient des réfugiés. Ils veut ainsi interpeler les puissants de ce monde. L’artiste a fui la Syrie en 2012 pour trouver refuge en Belgique.
Le travail des enfants peut souvent réserver des surprises…L’histoire que nous allons raconter est celle d’un jeune garçon âgé de sept ans prénommé Martin qui osa rencontrer son patron pour défendre le travail des enfants et les conditions de ses parents.
Un jeune ouvrier de sept ans, mécontent et triste de sa situation décida de se rendre dans le bureau du directeur de l’usine. Arrivé devant le bureau, il songea à faire demi-tour et finalement, les mains moites, se lança et toqua à la porte. Un grand homme barbu lui ouvrit et lui demanda :
– Que souhaites- tu, bout d’homme? Pourquoi ton visage d’habitude jovial est si tendu ?
Impressionné par le grand patron, le garçon répondit en bégayant :
j’ai…me..me..rais..vous..vous..par..ler
Le grand patron le rassura et lui ordonna de s’asseoir sur une chaise se trouvant devant son bureau.L’enfant prit place et commença alors son récit :
– Je m’appelle Martin, j’ai 7 ans et je travaille dans votre usine car les deux salaires de mes parents ne suffisent pas à nourrir toute ma famille. Mon père travaille dans cette usine et il est payé 1 franc par mois. Ma mère, elle aussi, est payée un franc dans cette même usine.Je suis moi payé 50 centimes. Je vous avoue que j’aurais préféré être sur les bancs de l’école plutôt que de travailler à la manufacture. Je suis fatigué , mes journées commencent à cinq heures du matin et se terminent à huit heures du soir. Ma pause de trente minutes pour manger ne me suffit même pas à me reposer. Je ne suis pas le seul dans ce cas. On est douze enfants et six d’entre nous sont malades .
Le grand patron après l’avoir écouté lui répondit :
Malgré ta petite taille , ton jeune âge, j’ai été toujours impressionné par ton talent, ton intelligence et ta volonté de réussir. Tu es un bon porte-parole. Je m’engage à augmenter le salaire de tous les parents d’ enfants et à créer une école pour tous les enfants de la manufacture.
Content de l’exploit qu’il venait d’accomplir, le petit Martin, en qui personne ne croyait, porta la nouvelle à ses parents et aux autres enfants. Telle une trainée de poudre, la nouvelle gagna toute l’usine et le petit Martin fut accueilli comme un héros.
Il mit, qui sait, peut-être fin au dicton « Qui naît fils d’ouvrier, le sera à son tour »
C’était le jour de noël,le 24 décembre 1879. Je me promenais dans les rues de Londres vers 8h du soir. C’était une soirée froide, les rues étaient pleines de neige et sombres. Il n’y avait que la lumière de la lune qui m’éclairait. Quand j’eus tourné dans une ruelle étroite, je découvris le bonheur que j’avais par rapport à d’autres.
Je vis une fillette haute comme trois pommes d’une huitaine d’années, pas plus, qui était blottie contre un réverbère. Les passants qui rentraient chez eux l’ignoraient. Je m’approchais pour mieux l’apercevoir. Elle portait une longue chemise jusqu’aux genoux, son vêtement était rose, sale et ample. Elle était enveloppée d’une petite couverture beige et chaussée de sabots en bois trop grands pour elle. Je me penchais vers elle pour lui demander -Comment tu t’appelles ? As-tu une famille ? Son visage était apeuré, rond mais à la fois maigre avec des pommettes roses.Son petit nez était rougi par le froid. Ses yeux verts en amande étaient à peine ouverts et pleins de désespoir, ses lèvres fines et gercées. Ses cheveux tombaient à cause du froid et de la mal nutrition, ils étaient blonds courts et fins. Ses jambes et ses bras étaient maigres et couverts de bleus, ses mains squelettiques rougies par la neige. L’enfant me répondit timidement : -Je m’appelle Rose. Et je lui redemandai -Et as-tu une famille ? -Ma mère est morte et mon père me maltraite. J’aperçus une cicatrice entourée de bleus sur son cou. -As-tu un abri ? Rose baissa les yeux et me répondit: -Non….. -Rose, je vais te dire quelque chose. C’est noël et personne n’a le droit de déprimer. Je vais te trouver un abri et de quoi manger. Mais d’abord, nous allons dénoncer ton père pour maltraitance d’enfants mineures. L’enfant se releva, avec enfin de l’espoir dans les yeux. -Merci madame ! Merci pour tout ! -Mais de rien Rose ! -Comment vous appelez vous ? -Je me nomme Candy Snow. Ensemble, nous allâmes dénoncer le père de Rose, il fut pendu trois jour plus tard. J’ adoptai Rose Snow et elle vécut une année formidable. Mais ceci ne dura pas. Rose mourut de la lèpre, qu’elle avait attrapée un an auparavant, dans les rue sales et pauvres de Londres.