PhiloStjo

Une vie sans examen ne vaut pas la peine d'être vécue

Archive for janvier, 2016

C’est Socrate qui le dit !!! :)

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L’état d’urgence ? La fin justifie-t-elle les moyens ??

Je vous conseille la lecture de cet article qui prolonge ce que nous avons pu traiter en philosophie politique avec Machiavel. Vous aurez de quoi réfléchir sur notre actualité.

http://iphilo.fr/2016/01/23/le-reveil-du-leviathan-eric-desmons/

Même les Etats Unis déplore le sacrifice des libertés de la France

http://www.courrierinternational.com/article/vu-des-etats-unis-etat-durgence-la-france-sacrifie-ses-libertes?utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook

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Le mythe de Prométhée

Un mythe incontournable, très utile pour la culture, la technique.

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Révisions

Voici un outil de revision  pour le bac blanc

sujets de dissertation :

DESIR

 

  • Est-il absurde de désirer l’impossible ? (BAC S 2009)
  • Le désir peut-il se satisfaire de la réalité? (BAC S 2007)
  • Peut-on désirer sans souffrir ? (BAC ES 2008)
  • désirer est-ce nécessairement souffrir?
  • Etre heureux, est-ce satisfaire tous ses désirs?
  • Accomplir tous ses désirs est – ce une bonne règle de vie?
  • faut il opposer le desir a la raison?
  • faut il avoir peur de ses désirs?
  • Sommes-nous responsables de nos désirs ?
  • SOMMES NOUS LES ESCLAVES DE NOS DESIRS
  • faut-il renoncer à ses désirs?
  • Le désir est-il la marque de la misère de l’homme?
  • ne désire-t-on que ce qui a du prix pour autrui ?
  • le plaisir a-t il une valeur morale ?
  • Quel est l’objet du désir?
  • Agir moralement, est-ce nécessairement lutter contre ses désirs?
  • Vaut-il mieux changer ses désirs que l’ordre du monde ?

 

BONHEUR

 

  • Être heureux est-ce accomplir tous ces désirs?
  • Le bonheur est-il affaire privée ? (BAC L 2003)
  • Satisfaire tous ses désirs, est-ce la clé du bonheur ?
  • la lucidité est elle un obstacle au bonheur?
  • Y a-t-il un droit au bonheur ?
  • La recherche du bonheur est-elle nécessairement immorale ?
  • Dépend t-il de nous d’être heureux ? (BAC S 2010)
  • le progrès technique rend il l’homme heureux?
  • qu’attendons nous pour être heureux?
  • Le bonheur est-il le but de la vie?
  • le bonheur se mérite t-il?
  • avons nous besoin des autres pour etre heureux?
  • Peut-on apprendre à être heureux ?
  • la recherche du bonheur est-elle un idéal égoïste ?
  • une vie heureuse est elle une succession de plaisir ?
  • Le bonheur est-il inaccessible à l’homme ?
  • Le bonheur n’est-il qu’une illusion?
  • Est-ce à la loi de décider de mon bonheur ? (BAC STT 2008)
  • Une vie heureuse est-elle une vie de plaisir ? (BAC STT 2010)
  • Peut-on être heureux dans la solitude?
  • Le bonheur n’ est-il qu’ une affaire privée ?
  • Faut-il vouloir être heureux ?

 

MORALE

 La conscience morale n’est-elle que le résultat de l’éducation ?
 Peut-on connaître la morale ?
 Est-il immoral de mépriser autrui ?
 Suffit-il de voir le meilleur pour le suivre ?
 Puis-je savoir si je suis immoral ?
 Qui est autorisé à me dire tu dois ?

  • La morale s’apprend?elle ?
  • La morale n’est-elle qu’un ensemble de conventions ?
  • Peut-on s’accorder sur des vérités morales ?
  • Peut-on réduire le devoir moral à une obligation sociale ?
  • En morale, y a-t-il des certitudes ?
  • La morale dépend-elle de la culture ?
  • Que vaut la formule : “à chacun sa morale” ?
  • Les valeurs morales sont-elles affaire de choix ?
  • A?t?on le devoir d’aimer autrui ?
  • L’amour peut?il être un devoir ?
  • N’avons-nous de devoirs qu’envers autrui ?
  • Y a-t-il un sens à parler de devoirs envers nos descendants ?
  • A-t-on des devoirs envers soi-même ?
  • Est?ce un devoir de respecter la nature ?
  • Ce que la morale interdit, l’État peut-il le prescrire ?
  • Le droit et la morale ont?ils les mêmes fins ?
  • La justice est-elle affaire de morale ?

 

 

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Interrogation option musique

Questions sur le cours : 

siècle, époque, genres et instrument de prédilection de Rameau ?

Citez une oeuvre étudiée de Rameau ?

Qu’est-ce que la querelle des Bouffons ?

Comment appelle-t-on un solo en jazz ?

Qu’est-ce qu’un ostinato ?

Expliquez la différence entre musique tonale et modale.

Quel est le nom de cet instrument ?

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Méthode : commentaire de texte rédigé

comlo

tx locke

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Parce que ça fait du bien :)

https://www.youtube.com/watch?v=SR2gR6SZC2M

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Machiavel : le mensonge en politique /le réalisme politique

Chacun comprend combien il est louable pour un prince d’être fidèle à sa parole et d’agir toujours franchement et sans artifice. De notre temps, néanmoins, nous avons vu de grandes choses exécutées par des princes qui faisaient peu de cas de cette fidélité et qui savaient en imposer aux hommes par la ruse. Nous avons vu ces princes l’emporter enfin sur ceux qui prenaient la loyauté pour base de toute leur conduite.

On peut combattre de deux manières : ou avec les lois, ou avec la force. La première est propre à l’homme, la seconde est celle des bêtes ; mais comme souvent celle-là ne suffit point, on est obligé de recourir à l’autre : il faut donc qu’un prince sache agir à propos, et en bête et en homme. C’est ce que les anciens écrivains ont enseigné allégoriquement, en racontant qu’Achille et plusieurs autres héros de l’antiquité avaient été confiés au centaure Chiron, pour qu’il les nourrît et les élevât.

Par là, en effet, et par cet instituteur moitié homme et moitié bête, ils ont voulu signifier qu’un prince doit avoir en quelque sorte ces deux natures, et que l’une a besoin d’être soutenue par l’autre. Le prince devant donc agir en bête, tâchera d’être tout à la fois renard et lion : car, s’il n’est que lion, il n’apercevra point les pièges ; s’il n’est que renard, il ne se défendra point contre les loups ; et il a également besoin d’être renard pour connaître les pièges, et lion pour épouvanter les loups. Ceux qui s’en tiennent tout simplement à être lions sont très malhabiles.

Un prince bien avisé ne doit point accomplir sa promesse lorsque cet accomplissement lui serait nuisible, et que les raisons qui l’ont déterminé à promettre n’existent plus : tel est le précepte à donner. Il ne serait pas bon sans doute, si les hommes étaient tous gens de bien ; mais comme ils sont méchants, et qu’assurément ils ne vous tiendraient point leur parole, pourquoi devriez-vous leur tenir la vôtre ? Et d’ailleurs, un prince peut-il manquer de raisons légitimes pour colorer l’inexécution de ce qu’il a promis ?

À ce propos on peut citer une infinité d’exemples modernes, et alléguer un très grand nombre de traités de paix, d’accords de toute espèce, devenus vains et inutiles par l’infidélité des princes qui les avaient conclus. On peut faire voir que ceux qui ont su le mieux agir en renard sont ceux qui ont le plus prospéré.

Mais pour cela, ce qui est absolument nécessaire, c’est de savoir bien déguiser cette nature de renard, et de posséder parfaitement l’art et de simuler et de dissimuler. Les hommes sont si aveugles, si entraînés par le besoin du moment, qu’un trompeur trouve toujours quelqu’un qui se laisse tromper.

Parmi les exemples récents, il en est un que je ne veux point passer sous silence.Alexandre VI ne fit jamais que tromper ; il ne pensait pas à autre chose, et il en eut toujours l’occasion et le moyen. Il n’y eut jamais d’homme qui affirmât une chose avec plus d’assurance, qui appuyât sa parole sur plus de serments, et qui les tint avec moins de scrupule : ses tromperies cependant lui réussirent toujours, parce qu’il en connaissait parfaitement l’art.

Ainsi donc, pour en revenir aux bonnes qualités énoncées ci-dessus, il n’est pas bien nécessaire qu’un prince les possède toutes ; mais il l’est qu’il paraisse les avoir. J’ose même dire que s’il les avait effectivement, et s’il les montrait toujours dans sa conduite, elles pourraient lui nuire, au lieu qu’il lui est toujours utile d’en avoir l’apparence. Il lui est toujours bon, par exemple, de paraître clément, fidèle, humain, religieux, sincère ; il l’est même d’être tout cela en réalité : mais il faut en même temps qu’il soit assez maître de lui pour pouvoir et savoir au besoin montrer les qualités opposées.

On doit bien comprendre qu’il n’est pas possible à un prince, et surtout à un prince nouveau, d’observer dans sa conduite tout ce qui fait que les hommes sont réputés gens de bien, et qu’il est souvent obligé, pour maintenir l’État, d’agir contre l’humanité, contre la charité, contre la religion même. Il faut donc qu’il ait l’esprit assez flexible pour se tourner à toutes choses, selon que le vent et les accidents de la fortune le commandent ; il faut, comme je l’ai dit, que tant qu’il le peut il ne s’écarte pas de la voie du bien, mais qu’au besoin il sache entrer dans celle du mal.

Il doit aussi prendre grand soin de ne pas laisser échapper une seule parole qui ne respire les cinq qualités que je viens de nommer ; en sorte qu’à le voir et à l’entendre on le croie tout plein de douceur, de sincérité, d’humanité, d’honneur, et principalement de religion, qui est encore ce dont il importe le plus d’avoir l’apparence : car les hommes, en général, jugent plus par leurs yeux que par leurs mains, tous étant à portée de voir, et peu de toucher. Tout le monde voit ce que vous paraissez ; peu connaissent à fond ce que vous êtes, et ce petit nombre n’osera point s’élever contre l’opinion de la majorité, soutenue encore par la majesté du pouvoir souverain.

Au surplus, dans les actions des hommes, et surtout des princes, qui ne peuvent être scrutées devant un tribunal, ce que l’on considère, c’est le résultat. Que le prince songe donc uniquement à conserver sa vie et son État : s’il y réussit, tous les moyens qu’il aura pris seront jugés honorables et loués par tout le monde. Le vulgaire est toujours séduit par l’apparence et par l’événement : et le vulgaire ne fait-il pas le monde ? Le petit nombre n’est écouté que lorsque le plus grand ne sait quel parti prendre ni sur quoi asseoir son jugement.

De notre temps, nous avons vu un prince qu’il ne convient pas de nommer, qui jamais ne prêcha que paix et bonne foi, mais qui, s’il avait toujours respecté l’une et l’autre, n’aurait pas sans doute conservé ses États et sa réputation.

Machiavel, Le Prince, chapitre 18 Comment les princes doivent tenir leur parole

 

Quelle est la différence entre la morale et la politique : quel est leur objet ? Pourquoi est-il dangereux de respecter, par respect pour la loi morales, la morale, quand nous passons dans le domaine de la politique ?

Y a-t-il une spécificité de la responsabilité politique ? Quel est le propre de l’action politique ?

1- la politique agit sur des hommes or comme le remarque Machiavel, il faut considérer les hommes et leurs passions. La peur s’oublie moins vite que les bienfaits. Machiavel part du constat de ce que sont les hommes, non de ce qu’ils doivent être : les hommes sont méchants, naîfs, peureux… Il ne faut pas attendre qu’ils nous trompent pour les tromper. Et faire toujours le bien dans un monde de méchants, c’et dangereux, pas réaliste du moins. Ainsi la morale se règle sur ce qui doit être (même si les hommes ne sont pas bons, il faut être bon). Elle ne se soucie pas de ce qui est mais vise un idéal. La politique se règle sur ce qui est : la nature humaine, les circonstances changeantes (opportunisme, virtu; fortune;). Dans ce domaine, ce qui compte c’est le résultat. Ainsi, si un pays se fait attaquer, il ne peut pas s’en tenir à « tu ne tueras point ». Les meilleures intentions ne sont elles pas souvent désastreuses ?

2-La nature du pouvoir porte à corrompre celui qui l’exerce.

3- les responsabilités de l’homme sont à l’échelle de ses décisions : peuples, siècles…

« La fin justifie les moyens »  ou Raison d’Etat : quand la nécessité le demande, en des circonstances exceptionnelles, on doit recourir à des moyens immoraux afin de sauver le pouvoir. Ce n’est pas en vue de l’intérêt particulier du prince que l’on recourt à ces moyens. à distinguer du machiavélisme : gouverner par la ruse et la terreur.

La locution latine ultima ratio regum, traduite littéralement, signifie « [la force est] le dernier argument des rois » (du latin ultima : dernier ; ratio : raison, argument et regum : des rois)

Cette locution signifie que, lorsque tous les recours pacifiques et diplomatiques ont été épuisés et qu’il ne reste plus aucune solution raisonnable, on peut se résigner à utiliser la force pour imposer ses vues.

La formule « ultima ratio regum » était l’expression favorite du cardinal de Richelieu. Le Roi Louis XIV reprit cette formule à son compte et la fit graver sur ses canons.

La fin est donc ici louable et bonne, à savoir, la conservation du pouvoir, de l’Etat ( autorité, survie de la nation, bonheur des gens..).

La démagogie, le mensonge politique était déjà défendu par PLATON dans la République comme remède à la division de la Cité, pour le bien commun. Machiavel refuse de fonder la politique sur la morale, car citoyens ne sont pas tous des gens de bien, et même s’ils le voulaient ils ne le verraient pas tous où il se trouve. « si le fait l’accuse, le résultat l’excuse ».

La difficulté est qu’il reste des abus possibles, et que la raison d’Etat peut servir à justifier tous les abus et atteintes aux droits individuels de l’homme. C’est ce que le tribunal pénal international tente aujourd’hui de repérer. ex : l’usage systématique de la torture sous Pinochet, les prisons de Guantanamo…

L’usage de moyens immoraux doit rester de l’ordre de la stricte nécessité : ex en temps de guerre : ne pas tuer les civils, on doit viser la paix et ne pas rendre impossible..

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La morale déontologique de Kant

Cf. Vidéo Kant’s Axe : (Je remercie Mathilde Mousson en TS4C pour la traduction)

Si un homme d’apparence suspecte et portant une hache frappait à votre porte pour vous demander où se trouve votre meilleur ami, serait-il moralement acceptable de lui mentir ? Etonnement, Emmanuel Kant pensait que ce ne serait pas le cas. L’exemple du supposé assassin est le sien. Dire la vérité est ce que Kant appelle un impératif catégorique. Un devoir absolu qui n’admet aucune exception et qui s’applique à tous, peu importe la conséquence.

En fait, Kant avait pour argument le fait qu’en disant un mensonge qui, par hasard mènerait l’homme à la hache à trouver votre ami, cela pèserait sur votre conscience. Donc si vous dites que votre ami n’est pas dans votre maison alors qu’il l’est, et que votre ami s’enfuit par la porte de derrière et tombe sur l’homme à la hache, peu importe ce qui se passe ensuite, ce sera votre responsabilité. MAIS, si vous dites la vérité, alors les conséquences sur votre ami, peu importe à quel point elles sont mauvaises, ne pèseront pas sur votre conscience.

Cela amène à quel point sa position morale était différente de l’utilitarisme. La philosophie qui dit que l’on doit faire tout ce qui apporte le bonheur le plus grand. Les utilitaristes pensaient d’abord aux conséquences de dire la vérité ou de mentir. Contrairement à Kant, qui pensait que certaines actions étaient simplement mauvaises, même si elles avaient des conséquences positives. Ceci est connu comme l’approche déontologique de la morale.

Les critères d’une action morale pour Kant

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Le mensonge n’est pas une valeur sûre, il rend la conduite chancelante, critique de la morale conséquentialiste; faire du mal/le mal;du bien/le bien

Le mensonge ,choisi pour ses conséquences, ne saurait être un principe d’action, puisqu’il rend la conduite chancelante. Les conséquences sont par définition imprévisibles. Se fonder sur de l’infondable est par conséquent irrationnel, illogique. Mon action passerait du moral à l’immoral sous prétexte que les conséquences ne seraient pas celles escomptées.

C’est ce qu’illustre Sartre dans sa nouvelle le Mur qui se déroule à Madrid pendant la guerre Civile opposant franquistes et républicains. Le protagoniste Pablo Ibbieta est arrêté par les officiers franquistes qui l’interrogent et lui demandent de révéler où se trouve leur chef. Voulant se jouer des officiers et surtout voulant épargner son chef, il leur ment en leur disant qu’il est caché dans le caveau des fossoyeurs du cimetière. Il est vite relâché et apprend par la suite que c’est précisément là que les officiers ont trouvé le chef des républicains… Les conséquences sont donc imprévisibles, elles ne sauraient servir de principe.

C’est, en outre, confondre bonheur et morale. Quand je choisis de mentir à autrui pour son bonheur, je postule ce qui le rendrait heureux. Or cela, je ne peux le connaître. Je ne peux définir le bonheur d’autrui. Le prétendre, c’est un abus de pouvoir. Il faut donc distinguer faire du bien et faire le bien; faire du mal et faire le mal. Parfois, on fait du mal en faisant le bien (étant moral) (dire la vérité); parfois on fait du bien en faisant le mal (étant immoral) (donnant de la drogue à quelqu’un).

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