Sous la vague d’Hokusaï (partie 7)

Le quatrième jour, la mer commença à monter dangereusement !

Melle Kermesse toujours en liesse était pour la première fois de sa vie en grande détresse. Depuis sa barque, elle fixait amèrement l’eau qui s’étendait. Soudain elle vit un petit chat recroquevillé qui paraissait désemparé.

Melle Inuit qui avait compris n’écouta que son bon cœur. Face à ce méandre, une nouvelle fois, elle plongea la main dans l’eau glacée, attrapa le petit chat dans ses bras et l’embrassa.

Le chat, soudain doué de parole dit d’une voix calme :                                                                                                                                          Dans ces jours si sombres, des tristesses sans nombre, moi qui étais las, prêt à abandonner, me voilà renforcé grâce à votre geste de secours.

-Vous étiez donc malade, demanda melle Kermesse qui n’oublia pas de remercier melle Inuit ? De tristesse assurément…Car sans être orgueilleux, je suis l’ancien chat des dieux. Et ce dont j’ai don est de guérir les poissons. Mais plus personne aujourd’hui ne croit en moi. Et je ne suis qu’un malheureux chat auquel les poissons en danger ne font même plus appel. Et il se mit à pleurer toutes les larmes de la vague.

 

 

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