Documentaire « Les nouvelles technologies »

Un documentaire réalisé avec humour par Jordie, Youri et Ravi, des lycéens de Bruxelles, sur les nouvelles technologies et les conséquences de leur utilisation sur nos modes de communication.
Les questions posées sont celles-ci :
1. Quel est l’impact de ces nouvelles technologies sur les relations humaines et la nouvelle génération ?
2. À quelles innovations aura-t-on droit dans les années à venir ?

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=0r8z1q4CeBk[/youtube]

 

Pistes pour un cours autour de ce documentaire :

– voir le vocabulaire lié aux nouvelles technologies
– faire la synthèse des réponses données par les personnes interrogées
– réfléchir à la question posée, trouver des arguments et préparer un débat
– exprimer son opinion : mémo grammaire de tv5monde (cliquer sur les bulles pour entendre les expressions)
– jouer les rôles d’enquêteur et de personne interrogée
– décrire les scènes sans paroles qui illustrent le documentaire
– …

Vidéo partagée sur ce blog avec l’aimable autorisation des réalisateurs.

Film « Clair d’hiver » par Vincent Vergone

Clair d’hiver est un très beau court-métrage d’animation, réalisé en 1995 par Vincent Vergone et la Compagnie Praxinoscope, avec des techniques de lanterne magique et de pellicule grattée.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=G82uzp8tJ5c[/youtube]

 

C’est l’hiver, il fait très froid dehors, et trois animaux, une souris, un chat et un chien, cherchent refuge dans une petite maison. Construit comme un conte, avec des répétitions qui scandent les scènes, Clair d’hiver est facilement compréhensible pour tous les niveaux d’apprenants et pour tous les publics, qu’il enchantera et invitera à la rêverie, par la douceur de son histoire et de ses images.

Découvrir la Compagnie Praxinoscope en visitant son site.

Pistes pour un cours autour de Clair d’hiver :

– dialogues du film à compléter (texte à trous)
– réécriture des dialogues en changeant le contexte (se protéger du soleil et non plus du froid) ou les personnages (faire intervenir d’autres animaux, en présence ou non d’êtres humains)
– dialogues à apprendre et à rejouer, à l’identique ou avec des variantes
– réécriture des dialogues sous une autre forme textuelle, plusieurs genres sont possibles : conte, fait divers dans le journal, monologue intérieur d’un des personnages, lettre…
– …

Vidéo partagée sur ce blog avec l’aimable autorisation de Vincent Vergone.

« Je garde encore dans les yeux…»

« Je garde encore dans les yeux le souvenir des paysages de mon pays natal, baigné à l’Ouest par l’Océan Atlantique et au Nord par notre belle Méditerranée. Les couleurs nuancées de la terre ; des ocres allant du rose au jaune en passant par tous les bruns, chauds et fertiles, si prometteurs et si sauvages. Des plaines verdoyantes et des jardins irrigués aux sables du désert ; des forêts de cèdres de l’Atlas aux étendues immenses de sables fins des grèves inondées de soleil. Tout est beau. Tout est senteur, parfums épicés et couleurs dans ce pays où l’hospitalité reconnue est un art de vivre. Comme ils me manquent, ces regards chaleureux, riches d’une grande et belle philosophie ! »

© Jacqueline Herrera (1946, Casablanca – 2000, Marseille)
Texte publié sur ce blog avec l’aimable autorisation de ses enfants.

Hasard

« Je crois qu’il faut mériter le hasard. Je crois qu’il faut vivre de manière à rencontrer le hasard sur sa route, un hasard que l’on reconnaîtra, un bon hasard. Pour le reconnaître, pour le sentir, pour pouvoir le toucher. Ça, c’est un hasard bénéfique. Si l’on a mérité de le rencontrer, si on le rencontre et si l’on va dans cette direction à ce moment-là, on arrivera à un meilleur endroit que celui où l’on était auparavant. C’est une question de ‘comment vivre’. »

Krzysztof Kie?lowski (27.06.1941 – 13.03.1996, Varsovie)
dans un documentaire de Pierre-André Boutang et Dominique Rabourdin (1991)

„Wann war das?“ par les 17 Hippies

Clip de la chanson des 17 Hippies Wann war das? tourné en Argentine en 2008 et réalisé par Fatima & Giorgio
VO allemande et sous-titres allemands

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=gwev1OFSHOA[/youtube]

Wann war das? ? 17 Hippies, album Heimlich (2007)

© 17 Hippies / Hipster Records
Paroles : Max Manila (Kiki)
Musique : Max Manila (Christopher)

Paroles sur le site des 17 Hippies

retour à la chanson Ton étrangère

« Recette du cake d’amour » du film « Peau d’âne »

Dans le film Peau d’âne (1970) de Jacques Demy, interprété par Catherine Deneuve, Anne Germain chante la Recette du cake d’amour

Préparez votre…
Préparez votre pâte
Dans une jatte…
Dans une jatte plate

Et sans plus de discours,
Allumez votre…
Allumez votre four.

Prenez de la…
Prenez de la farine
Versez dans la…
Versez dans la terrine

Quatre mains bien pesées
Autour d’un puits creu…
Autour d’un puits creusé.

Choisissez quatre…
Choisisssez quatre œufs frais
Qu’ils soient du ma…
Qu’ils soient du matin frais

Car à plus de vingt jours,
Un poussin sort tou…
Un poussin sort toujours !

Un bol entier…
Un bol entier de lait
Bien crémeux s’il…
Bien crémeux s’il vous plaît !

De sucre, parsemez
Et vous amalga…
Et vous amalgamez.

Une main de…
Une main de beurre fin
Un souffle de…
Un souffle de levain

Une larme de miel
Et un soupçon de…
Et un soupçon de sel !

Il est temps à…
Il est temps à présent
Tandis que vous…
Tandis que vous brassez

De glisser un présent
Pour votre fian…
Pour votre fiancé

Un souhait d’a…
Un souhait d’amour s’impose
Tandis que la…
Que la pâte repose

Lissez le plat de beurre
Et laissez cuire une…
Et laissez cuire une heure.

  

Pistes pour un cours :

La chanson idéale à apprendre au moment où l’on voit l’expression de la quantité et le partitif !

Il existe un dossier très complet sur le film Peau d’âne, à télécharger sur le site de Ciné-Tamaris.

« Disparus et vivants »

Le texte ci-dessous date d’avril 2008, il avait été alors publié sur le site de l’association berlinoise Initiale e.V.

Disparus et vivants

« Apprendre comment on survit au travers des guerres, des épidémies, des sécheresses et essayer de percevoir un changement dans les habitudes, cela constituait un des volets de ce polyptyque ; au-delà, on pouvait aussi deviner ce qui supporte le tout, c’est-à-dire des humains, uniques, des personnes – dont, après deux générations, les vivants ne retiennent guère que le nom, cette empreinte en creux vidée par la mort… (…) Des projets, des souvenirs d’enfance, quelques rêves impressionnants, des chagrins, me semblaient également dignes d’intérêt. Et je me prenais à imaginer l’importance de tel instant dans telle vie, et de telle vie dans la ruche. »
Germaine Tillion, Il était une fois l’ethnographie. Chapitre 8, L’identité (2000 : 208). Seuil

« Alors la vie j’imagine me baignerait tout entier
mieux je la sentirais qui me palpe ou me mord
couché je verrais venir à moi les odeurs enfin libres
comme des mains secourables
qui se feraient passage en moi
pour y balancer de longs cheveux
plus longs que ce passé que je ne peux atteindre. »
Aimé Césaire, extrait de Corps perdu (1949). Éditions Fragance

Ce mois d’avril est bien cruel, qui nous assène coup sur coup la disparition de deux figures attachantes et hors du commun : le poète Aimé Césaire (1913-2008) en Martinique et l’ethnologue Germaine Tillion (1907-2008) à Saint-Mandé. C’est une vraie peine que suscitent ces pertes (inéluctables, nous le savions pourtant), car il s’agit de personnalités tellement humaines, de si courageux bâtisseurs, ayant su vivre leur vie si lucidement et généreusement que, sans eux, sans leurs voix, on se sent d’abord désorienté.

C’est à la sortie du livre Il était une fois l’ethnographie que j’ai découvert Germaine Tillion. À l’école, je ne me souviens pas d’avoir entendu prononcer son nom. Depuis, j’ai lu et relu plusieurs de ses livres ou ce qui a été écrit sur elle et ses actions, et souvent, comme il y a une dizaine de jours encore, j’ai recopié des extraits de La traversée du mal pour faire connaître ce texte à mon entourage. Germaine Tillion avait pour métier d’observer la vie et le fonctionnement des groupes et systèmes humains, et d’en rendre compte. Au-delà de son travail d’ethnographe, elle s’est constamment concrètement impliquée là où elle se trouvait, là où il le fallait. Comprendre et faire comprendre, de façon à pouvoir réfléchir, pour agir, sans perdre espoir.
Le nom d’Aimé Césaire avait beau être connu du grand public, même avant le retentissement médiatique qui entoure sa mort et ses obsèques nationales, cela ne signifie pas que son œuvre et son engagement politique le soient autant, si ce n’est en Martinique.

Pour nous qui vivons par choix hors de France, dans une Allemagne maintenant réunifiée, nous qui avons fondé des familles dites « mixtes » et avons des enfants dits « binationaux » ou, s’ils n’ont pas la double nationalité, qui sont au moins élevés dans un environnement et un esprit multiculturels, la responsabilité de la transmission de l’histoire de nos pays fait tout naturellement partie de notre rôle de parents et d’éducateurs. La place d’Aimé Césaire dans la littérature française, son engagement et ses prises de position politiques, les lieux et les époques traversés de gré ou de force par Germaine Tillion, la France rurale, les colonies, les Aurès, la résistance, les camps de l’Allemagne nazie, l’Algérie luttant pour son indépendance, les prisons de France, son soutien aux victimes de la torture d’hier et d’aujourd’hui ne sont ni des sujets ni des lieux ni des moments anodins, loin de là.

En ne les oubliant pas, en partant sur les traces de Germaine Tillion, sur celles d’Aimé Césaire — le faire est et sera toujours possible à travers leurs écrits, au moins — ou en suivant, entre tant d’autres écrivains, Hans Fallada dans la Jablonskistraße à Berlin, Roger Boussinot dans la rue du Louvre, Assia Djebar à Barbès ou à Oran dans le « village nègre » ou bien encore Annie Saumont, de la rue Lepic à la Place d’Italie, en passant par la rue Gay-Lussac à Paris, nous parviendrons peut-être à mieux comprendre ce que fut le XXe siècle et ce qu’est le monde contemporain. Et, sans doute, à mieux savoir comment en parler et que raconter à nos enfants, sans jamais les oppresser, puisque ces histoires, toutes ces histoires, sont les nôtres et les leurs, et qu’il faudra tâcher, dès qu’ils seront assez grands et comme on s’efforce de le faire depuis longtemps en Allemagne, de ne rien leur cacher non plus de nos pays.

© Céline Navarro (Berlin, 21-23.04.2008)
(reproduction interdite sans autorisation de l’auteure)

„Gesang im Grünen“ de Hans Thoma

Un tableau du peintre allemand Hans Thoma
(1839, Bernau – 1924, Karlsruhe)
Gesang im Grünen (vers 1875)
Niedersächsisches Landesmuseum Hannover

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Le film de présentation de l’exposition temporaire sur Hans Thoma qui a eu lieu du 03.07. au 29.09.2013 au Städel Museum (Franfurt am Main) :
Hans Thoma. Lieblingsmaler des deutschen Volkes
VO allemande, sous-titres anglais (durée : 7’43)

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=tOBPLM2T2ME[/youtube]

 

Biographie sommaire de Hans Thoma :

1839 : Naissance de Hans Thoma à Bernau (Forêt-Noire) le 2 octobre. Son père doit travailler comme ouvrier du bois, sa mère vient d’une famille d’artisans d’art.
1853-1855 : Thoma abandonne successivement trois apprentissages : lithographie puis peinture à Bâle et peinture de cadran d’horloges à Furtwangen (son père est mort en 1855, sa mère n’a pas les moyens de payer les frais d’apprentissage).
1855-1859 : Retour à Bernau. Études de dessin en autodidacte.
1859-1866 : Études grâce à une bourse à la Kunstschule (Académie des Arts) de Karlsruhe.
1867 : Voyage à Paris. Découverte décisive des tableaux de Gustave Courbet (lire la biographie de Courbet sur le site du Musée d’Orsay). Vit entre Bernau, Säckingen et Karlsruhe. Situation financière précaire. Ses tableaux sont refusés.
1870-1873 : Séjour à Munich. Début d’une amitié avec les peintres Arnold Böcklin, Albert Lang, Wilhelm Leibl, Ernst Sattler, Carl Schuch et Wilhelm Trübner.
1874-1876 : Voyage en Italie avec Albert Lang. Amitié avec Hans von Marèes et Adolf von Hildebrand. Visite de Rome avec Emil Lugo. Vit à Francfort, Munich et Säckingen.
1877 : Mariage avec son élève Cella Berteneder à Säckingen. Domiciliés à Francfort, dans un foyer commun avec sa mère et sa soeur.
1879-1889 : Voyages en Angleterre et en Italie. Début en 1889 de son amitié avec Henry Thode, le gendre de Cosima Wagner et directeur du Musée Städel à Francfort.
1890 : Exposition à la Kunstverein (Association d’art) de Munich lui permettant de faire sa percée artistique.
1892-1899 : Thoma est au sommet de sa carrière. Nomination à une chaire et déménagement à Karlsruhe. Il devient directeur de la Großherzoglichen Kunsthalle (Galerie d’art grand-ducale) de Karlsruhe et enseigne en tant que Professeur au département des grands maîtres de la peinture paysagiste à la Kunstschule.
1901 : Décès de sa femme Cella.
1904-1905 : Voyages en Suisse.
1905-1909 : Aménagement de la Hans-Thoma-Kapelle (Chappelle Hans-Thoma) et inauguration du Hans-Thoma-Museum (Musée Hans-Thoma) à la Kunstschule de Karlsruhe en 1909.
1924 : Thoma meurt le 7 novembre à Karlsruhe.

Traduction d’après la biographie disponible sur le site du Hans-Thoma Kunstmuseum de Bernau.

Voir aussi le tableau La mer orageuse par Gustave Courbet.

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