« Du chuchotement peut naître un monde, un refuge, une utopie. C’est toujours en chuchotant que nous fomentons nos projets d’évasion. »
Dénètem Touam Bona
« Du chuchotement peut naître un monde, un refuge, une utopie. C’est toujours en chuchotant que nous fomentons nos projets d’évasion. »
Dénètem Touam Bona
« En octobre, qui n’a pas de manteau doit en trouver un bientôt. »
Une chanson de Boby Lapointe
(1922 – 1972, Pézenas)
Tout le charme de ses textes, et le tube de la maison…
La maman des poissons – Boby Lapointe (1971)
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=0EIdDTBvO3o[/youtube]
Paroles et pistes pour le cours : à suivre…
« L’hirondelle en septembre abandonne le ciel refroidi de l’automne. »
Ce merveilleux documentaire d’une trentaine de minutes présente le jardin rêvé, imaginé et réalisé par le plasticien Vincent Vergone et le paysagiste Guilain Roussel, dans le cadre d’une « résidence verte » dans le Parc de la Poudrerie (93).
Compagnie Praxinoscope et Collectif des Demains qui chantent
[vimeo]https://vimeo.com/177363072[/vimeo]
Vidéo partagée sur ce blog avec l’aimable autorisation de Vincent Vergone.
à suivre…
Avec des étudiants en histoire, nous avons travaillé avec un DVD à partir d’une séquence du film Die Entdeckung der Currywurst de Ulla Wagner (2008), d’après le roman de Uwe Timm (1993). Cette séquence n’est pas disponible sur Internet. Il s’agit du moment où Lena donne finalement à lire un journal à Hermann, le jeune soldat qu’elle cache chez elle au printemps 1945, et à qui elle ne s’est pas encore résolue à annoncer la fin de la guerre, qui signifierait son départ…
Les étudiants, qui ne connaissaient pas tous le livre ou le film, ont regardé la séquence sans le son et imaginé le dialogue des deux protagonistes. Au préalable, ils avaient décrit la scène, les attitudes et mouvements des personnages, fait des hypothèses sur leur état d’esprit au moment de ce dialogue.
Bande-annonce du film (VO allemande) :
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=ZgYpyqOhHho[/youtube]
Des planches que l’on trouvait dans les salles de classe, maintenant sur les marchés aux puces…
Et que faire avec du sel et de la farine ?
De la pâte à sel ou un gâteau…
Un dossier de Lefranc & Bourgeois de 74 pages sur l’industrie de la couleur, l’histoire de la peinture à l’huile, la couleur, les règles de la peinture à l’huile… avec un tableau comportant les symboles employés pour désigner la toxicologie sur les emballages et un lexique des termes techniques.
À télécharger ici.
Une chanson devenue un classique
Lily – Pierre Perret (1977)
On la trouvait plutôt jolie Lily
Elle arrivait des Somalies Lily
Dans un bateau plein d’émigrés
Qui venaient tous de leur plein gré
Vider les poubelles à Paris
Elle croyait qu’on était égaux Lily
Au pays d’ Voltaire et d’Hugo Lily
Mais pour Debussy en revanche
Il faut deux noires pour une blanche
Ça fait un sacré distinguo
Elle aimait tant la liberté Lily
Elle rêvait de fraternité Lily
Un hôtelier rue Secrétan
Lui a précisé en arrivant
Qu’on ne recevait que des blancs
Elle a déchargé des cageots Lily
Elle s’est tapé des sales boulots Lily
Elle crie pour vendre des choux-fleurs
Dans la rue ses frères de couleur
L’accompagnent au marteau-piqueur
Et quand on l’appelait « Blanche-Neige » Lily
Elle se laissait plus prendre au piège Lily
Elle trouvait ça très amusant
Mêm’ s’il fallait serrer les dents
Ils auraient été trop contents
Elle aima un beau blond frisé Lily
Qui était tout prêt à l’épouser Lily
Mais la belle-famille lui dit « nous
N’ somm’s pas racistes pour deux sous
Mais on veut pas de ça chez nous »
Elle a essayé l’Amérique Lily
Ce grand pays démocratique Lily
Elle aurait pas cru sans le voir
Que la couleur du désespoir
Là-bas aussi ce fût le noir
Mais dans un meeting à Memphis Lily
Elle a vu Angela Davis Lily
Qui lui dit « viens ma petite sœur
En s’unissant on a moins peur
Des loups qui guettent le trappeur »
Et c’est pour conjurer sa peur Lily
Qu’elle lève aussi un poing rageur Lily
Au milieu de tous ces gugusses
Qui foutent le feu aux autobus
Interdits aux gens de couleur
Mais dans ton combat quotidien Lily
Tu connaîtras un type bien Lily
Et l’enfant qui naîtra un jour
Aura la couleur de l’amour
Contre laquelle on ne peut rien
On la trouvait plutôt jolie Lily
Elle arrivait des Somalies Lily
Dans un bateau plein d’émigrés
Qui venaient tous de leur plein gré
Vider les poubelles à Paris
© Pierret Perret (paroles et musique) 1977
Reprise de la chanson Lily par Pierre Perret et Les Ogres de Barback en 2005
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=bbofP_ysXh8[/youtube]
Au pays bleu – Roman d’une vie d’enfant est un livre de lecture pour le cours élémentaire, écrit par Édouard Jauffret (1900-1945) et illustré par Ray-Lambert (1889-1967). Il a été publié en 1941 par la Librairie classique Eugène Belin et a été réédité par les Éditions Belin en 2008. Un appel à témoins a été lancé en janvier 2016 par un historien, Jean-Claude Autran, dans le but de recueillir des informations sur la vie d’Édouard Jauffret.
La particularité de ce livre de lecture, c’est qu’il s’agit d’une autobiographie romancée, qui relate l’enfance du petit Édouard, en Provence. Y apparaissent, dans des scènes de la vie quotidienne, dans laquelle la nature a une grande place, ses parents, sa mère blanchisseuse et son père ouvrier à la menuiserie, sa voisine Louise, son ami Albert, le terrible dentiste, ses institutrices, quelques autres personnages, et son petit chien Sauvé, recueilli dans un fossé.
C’est un « roman » très attachant, écrit dans une langue très belle, un brin littéraire, sans pour autant être difficile à comprendre pour les enfants, même les plus jeunes, avec de très jolies illustrations. Les histoires y sont racontées avec beaucoup de sensibilité et touchent les lecteurs, petits ou grands, qu’elles disent la peur en traversant les bois, la joie devant la neige qui tombe, l’immense frayeur causée par le dentiste (« Et puis, il s’appelle Sabre. Sabre ! Y songez-vous ? »), le bonheur de découvrir le gâteau caché dans l’armoire, la grande peine causée par la mort accidentelle du petit chien ou encore le ravissement d’écouter sa mère chanter sur la terrasse : « La chanson passe dans l’ombre, douce comme une caresse. Et moi, immobile, je voudrais que cet instant ne finisse jamais. »
Les histoires de ce livre, que je regardais avant de savoir lire, je les connais presque toutes par cœur.
Le livre est divisé en 60 chapitres, c’est-à-dire autant de lectures, suivies d’explications de mots, d’exercices de compréhension prévus pour l’oral et pour l’écrit, et d’une partie grammaticale à base d’exercices, intitulée « Étude de la phrase ».
Chapitre 31
« Les chansons de maman »
Je ne sais pas encore s’il est permis de reproduire des extraits du texte sur ce blog et dois me renseigner. En attendant, voici des liens vers un autre blog (« Mes années 50 » par Roland Le Corff, page « Au pays bleu » sur lequel se trouvent des informations sur le livre et les photos de certains chapitres.
Chapitre 20
« Curieux effets de la gourmandise » : page 88, page 89, page 90, page 91
Chapitre 21
« Les gâteaux » : page 92, page 93, page 94
Chapitre 48
« Sous le ciel de minuit » : page 200, page 201, page 202
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