l’érosion et la sédimentation pourraient engendrer des séismes

l’érosion et la sédimentation pourraient engendrer des séismes …

séismes

Connaître et mesurer l’aléa  sismique est l’un des défis majeurs des sciences de la Terre.

La tectonique des plaques est  généralement  considérée comme le seul mécanisme modifiant l’activité des failles ( augmentation des contraintes à l’origine des séismes) …

[youtube]http://youtu.be/gMf6ch7poEw[/youtube]

L’érosion pourrait provoquer des séismes

« Les processus de surface, c’est-à-dire l’érosion et la sédimentation, pourraient déclencher des séismes superficiels (inférieurs à cinq kilomètres de profondeur) et favoriser la propagation de grands séismes profonds jusqu’à la surface.

C’est ce que viennent de démontrer des chercheurs des laboratoires de Montpellier (CNRS/Université de Montpellier 2) et de l’Institut de physique du globe de Paris (CNRS/IPGP/Université Paris Diderot) en collaboration avec un scientifique taiwanais. Alors que la tectonique des plaques était généralement considérée comme le seul mécanisme capable d’influencer durablement l’activité des failles, les processus de surface augmenteraient aussi les contraintes que subissent les failles actives, comme celles situées à Taïwan, une des zones les plus sismiques au monde. Ces travaux sont publiés dans Nature Communications le 21 novembre 2014.

Au cours des dernières décennies, de nombreux travaux se sont intéressés à l’évolution des paysages des chaînes de montagne aux échelles de temps géologiques (1 à 100 millions d’années). Objectif : mieux comprendre la dynamique et les relations entre les processus d’érosion, de sédimentation ou de déformation tectonique. Des travaux récents ont démontré que la surface de la Terre pouvait changer très fortement en seulement quelques jours, mois ou années, par exemple lors d’évènements extrêmes comme les typhons ou les séismes de fortes magnitudes. Ces évènements génèrent de nombreux glissements de terrain et un transport sédimentaire accru dans les rivières, comme ce fut le cas en 2009 lors du passage à Taïwan du typhon Morakot qui a entrainé une érosion brutale des paysages. Ces changements rapides de la forme de la surface de la Terre modifient l’équilibre des forces en profondeur à l’emplacement des failles actives. « Télécharger le communiqué du CNRS :érosion

Pollinisation:quand les diptères prennent le relais des abeilles

Dans les milieux d’altitude des zones tempérées, les abeilles laissent la place aux diptères en tant que principaux visiteurs de fleurs.

Deux espèces d’Empidinae( diptères ) partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour - © Vincent Lefebvre

Deux espèces d’Empidinae( diptères) partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour – © Vincent Lefebvre

NB: Les diptères comprennent les insectes dont les adultes possèdent en général deux ailes. Les plus connus sont les mouches et moustiques.

La pollinisation des végétaux
Certains végétaux savent se reproduire tous seuls ou en utilisant le vent et l’eau ; la majorité d’entre eux (70%) dépend des insectes pour se reproduire.
A chaque fleur son insecte !!!

@Entomart /bourdon terrestre

@Entomart /bourdon terrestre

La diversité de la flore dépend donc de la diversité des insectes pollinisateurs.… La coopération des fleurs et des insectes a commencé il y a 250 millions d’années.
Les abeilles sont d’excellentes pollinisatrices mais leur population est en déclin…
Les pollinisateurs secondaires prennent le relais : ce sont les mouches, les papillons et bien d’autres…
Le rôle des mouches dans la pollinisation
Une étude menée par une équipe de chercheurs (Muséum/ CNRS/ EPHE/ UPMC/ IRD) précise leur rôle dans la pollinisation en altitude :

Dans les milieux d’altitude des zones tempérées, les abeilles laissent la place aux diptères en tant que principaux visiteurs de fleurs. Parmi eux, les Empidinae sont les plus actifs : plus de la moitié des plantes échantillonnées sont principalement visitées par ces insectes, qui s’avèrent donc être un élément-clé du fonctionnement des écosystèmes alpins…

Abeilles et bourdons (hyménoptères) sont les principaux pollinisateurs des plantes à fleurs, aussi bien cultivées que sauvages. Cependant ils sont très souvent accompagnés, voire remplacés, par une cohorte de pollinisateurs dits secondaires tels que des diptères, coléoptères et lépidoptères. Dans les milieux tempérés à froids, où les abeilles sont naturellement moins abondantes, la reproduction des plantes dépendrait donc principalement de ces pollinisateurs secondaires, mais leur identité et leur impact réel ne sont pas encore précisément connus …

Conformément aux attentes, d’autres groupes que les hyménoptères se révèlent d’importants visiteurs de fleurs à cette altitude mais les proportions obtenues sont surprenantes : 23 % seulement de ces visiteurs sont des hyménoptères contre 62 % pour les diptères.

Plus étonnant encore : plus de la moitié des visites de diptères sont dues à un seul et même groupe, celui des Empidinae. Lorsqu’ils sont comparés aux seuls abeilles et bourdons, ils sont les principaux visiteurs de 10 des 19 plantes étudiées contre seulement quatre pour ces derniers…. Voir le communiqué du CNRS en entier : cp_mnhn_daugeron_empidinae20112014

 

Tous les 15 jours, des astéroïdes frappent l’atmosphère terrestre

La NASA traque les  » géocroiseurs » qui pourraient, un jour, entrer en collision avec notre planète .

Elle vient de publier une carte des impacts des astéroïdes ….

Toutes les deux semaines, de petits astéroïdes proches de la Terre ( taille d’environ un mètre) frappent son atmosphère et se désintègrent.

Une carte de ces impacts vient d’être publiée par la NASA : depuis 20 ans(1994 à 2013), il y a eu 556 événements de « bolides » de différentes énergies.

bolide_events_s

L’énergie libérée est énorme

Sur cette carte du monde, la taille des points ( orange pour les événements diurnes et bleu pour les événements nocturnes) est proportionnelle à l’énergie rayonnée dans le visible ( elle est mesurée en milliards de joules / GJ.

Le plus petit point sur la carte (1 milliard de joules ou 1 GJ d’énergie rayonante) correspond à 5 tonnes d’explosifs TNT.

De même, les points représentant 100, 10 000 et 1,000,000 gigajoules correspondent à 300 tonnes, 18 000 tonnes et un million de tonnes d’explosifs TNT .

La plus grande énergie d’un impact enregistré au cours de cet intervalle de 20 ans est celle de  Chelyabinsk (440 000 – 500 000 tonnes de TNT enregistrés à travers le centre de la Russie, le 15 Février, 2013).

Ce petit astéroïde qui a explosé dans l’atmosphère près de Chelyabinsk avait une taille d’environ 20 mètres mais les scientifiques de l’espace savent depuis longtemps que de tels événements ne sont qu’une partie de l’histoire géologique de la Terre.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=Q9KwK0izt5c#t=34[/youtube]

« Nous savons maintenant que l’atmosphère de la Terre fait un excellent travail de protection de la Terre pour les petits astéroïdes », a déclaré Observations NASA NEO Executive Program Lindley Johnson.

Les nouvelles données recueillies seront extrapolées pour estimer plus précisément la fréquence des impacts par des gros astéroïdes pouvant causer des dommages au sol.

Le risque d’impacts futurs n’est pas à négliger …

Alors que les nouvelles données soulignent que les impacts de petits astéroïdes avec la Terre ne sont pas rares, le risque d’impacts futurs ne doit pas être pris à la légère.

«Le but est de trouver des astéroïdes potentiellement dangereux avant qu’ils nous trouvent », a déclaré Donald Yeomans, directeur du Bureau du programme NEO de la NASA au Jet Propulsion Laboratory.

 

Les observations du programme NEO ont déjà identifié plus de 96 % des astéroïdes proches.  L’objectif actuel du programme est d’identifier 90 % ou plus des géocroiseurs de grande taille (supérieure à 140 mètres de diamètre) ...

  • Chaque jour, la Terre est bombardée avec plus de 100 tonnes de poussière et de particules de la taille du sable .
  • Environ une fois par an, un astéroïde de la taille d’une automobile frappe l’atmosphère de la Terre, crée une boule de feu impressionnante  et brûle avant d atteindre le sol.
  • Les études de l’histoire de la Terre indiquent qu’environ une fois tous les 5000 ans ou plus un objet de la taille d’un terrain de football frappe la Terre et cause des dommages importants
  • Une fois seulement tous les quelques millions d’années, un objet entre en collision avec la Terre. Des cratères d’impact sur la Terre, la Lune et les autres corps planétaires sont la preuve de ces importants événements de collision. Ces évènements sont séparés de quelques millions d’années et ont causé des catastrophes régionales ou mondiales .

NB: NEO en anglais : Near Earth Objects : objets s’approchant de la terre ou géocroiseurs en français.  Ces astéroïdes proviennent pour la plupart de ce que l’on a coutume d’appeler la ceinture des astéroïdes, vaste champ de pierres situé entre Mars et Jupiter.

 

ex: Meteor Crater ( diamètre 1,2 km) près de Winslow, Arizona, est la preuve de l’impact avec la surface de la Terre d’un astéroïde de 50 mètres, il y a environ 50.000 ans.

barringer_rowell / astéroïdeInside Barringer Meteor Crater
Credit & Copyright: Tony Rowell

« Ces nouvelles données aideront les scientifiques NEO construire une image plus complète de la fréquence et de la portée des impacts d’astéroïdes avec la Terre», a déclaré Johnson.

 

Source neo.jpl.nasa.gov/news/news186.html

Plus d’informations:

UICN: le nouvel or vert ….

La liste verte de l’UICN, le nouvel or vert ...

Cinq parcs naturels français viennent d’être placés vendredi 14 novembre 2014 sur la liste verte des espaces protégés de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

Ce sont:

Ils font partie des 23 premières aires protégées inscrites lors du sixième congrès mondial des parcs, réuni à Sydney (Australie) du 12 au 19 novembre.5355-031Parc de Pyrénées

La Liste Verte des Aires Protégées de l’UICN ?

« C’est un nouveau système de labellisation de la qualité de la gestion et de la gouvernance des aires protégées, sur la base de critères définis à l’échelle mondiale. Elle vise à reconnaître, encourager et célébrer les aires protégées qui réalisent une conservation efficace de la nature, des écosystèmes associés et des valeurs culturelles. » source UICN

programmes-UICN1-1024x663@ UICN

Les outils de connaissance de l’UICN?

  •  La liste rouge nous sensibilise aux espèces et écosystèmes menacés. Elle permet de mettre en œuvre des actions pour leur conservation.
  • La liste verte encourage une approche positive de la gestion pour la conservation de la Nature.

Voir le communiqué de presse de l’UICN :GreenList_WPC