PhiloStjo

Une vie sans examen ne vaut pas la peine d'être vécue

Archive for décembre, 2015

Méthode : introduction-commentaire du texte

PQEP

P comme Présentation : on présente l’extrait à étudier : auteur, oeuvre (soulignée), époque si connue, thème, thèse

Q comme Question : on soulève la question à laquelle la thèse répond ( on peut la mettre à un autre endroit, au début ou juste avant la thèse).

E comme enjeux : quelles conséquences à affirmer ou contredire une telle thèse (montrer l’intérêt du texte)

P comme Plan : du texte !! avoir trouvé une phase par parties vous aide à présenter le plan.

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Méthode : commentaire de texte

Le commentaire est une épreuve tout aussi rigoureuse que la dissertation et nécessité tout autant le cours que cette dernière. Ce n’est donc pas le sujet réservé à ceux qui n’auraient pas révisé leur cours.

C’est un exercice différent du commentaire littéraire. Vous devez montrer l’intérêt philosophique d’un texte (argumentatif) en dégageant sa logique et l’originalité de sa thèse.

1- Commencez pas lire 3 fois le texte afin de vous le familiariser.

2- Trouvez le(s) thème(s) (notion du programme) puis la thèse (ce que l’auteur dit du thème) afin de le relier au cours que vous connaissez.

3- Dégagez la structure du texte, son squelette, sa logique : connecteurs logiques, ponctuations, paragraphes, idées…; trouvez une phrase résumant chaque étape

4- Expliquer linéairement : il faut suivre le déroulement du texte.

Comment expliquer ? : Votre devoir ne doit pas se réduire à une simple paraphrase. Même si elle est tolérée, vous devez surtout approfondir, décortiquer, analyser :

  • les mots clés, concepts, repères
  • les figures de style (ssi elles servent à justifier la thèse)
  • les paradoxes, originalités, difficultés
  • être attentif aux nuances, degrés, superlatifs, procédés restrictifs
  • montrez les difficultés, essayez de les résoudre…

Il faut ensuite discuter le texte, c’est-à-dire prendre du recul, de la distance par rapport au texte afin d’en saisir tout l’intérêt :

  • rapporter la thèse de l’auteur au thème plus général et montrez l’intérêt de celle-ci par rapport : à d’autres thèses, opinions, auteurs, problématiques abordées…
  • trouvez des objections, failles, limites
  • trouvez des exemples pro ou contre

 

Quand vient le moment de la rédaction il faudra réunir ces deux moments : explication et discussion simultanées.

Au brouillon : dès que vous avez repéré le(s) thème(s), listez les auteurs et concepts vus en classe. Listez les mots repères du texte et ceux qui pourraient vous aider à expliquer le texte. Répertoriez des expressions types pour commenter.

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Idéal/RÉEL

Est idéal ce qui n’a d’existence qu’intellectuelle, sans pouvoir être perçu par les sens. Est réel ce qui existe d’une manière autonome, ce qui n’est pas un produit de la pensée.

Pour Kant, un idéal est l’être unique exemplifiant avec exactitude une idée, celle-ci désignant le concept d’une perfection. Si l’expérience ne nous présente pas un tel idéal, il n’en reste pas moins que celui-ci est exigé par la raison et lui sert de règle pour agir et juger. Ainsi, si la vertu est une idée alors l’idéal qui lui correspond est le sage tel que l’ont défini les stoïciens, à savoir l’homme qui possède toutes les vertus et agit toujours selon celles-ci.

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Cause/Fin

Cause – Fin
Cause : ce qui produit un phénomène, « à cause » de quoi cela est produit
Fin : ce en vue de quoi la chose est produite, son but, ce qu’elle vise, on parle de moyens pour parvenir à une fin

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A faire pour la rentrée !!

Dm facultatif : réaliser des fiches citations de toutes les notions vues depuis le début de l’année.

Réviser en vue d’une interrogation de cours :

[WpProQuiz 4]

Révisez les mots repères : Liste des mots repères vus depuis le début, les comprendre dans  le contexte du cours.

Révisez le cours et les auteurs/textes : cf cours désir ; cours bonheur : Platon Le Banquet; Rousseau La nouvelle Héloise; Flaubert Mme Bovary; Saint Augustin Les Confessions; Schopenhauer Le monde comme volonté et comme représentation; Jean Baudrillard Système des objets ; René Girard La Violence et le Sacré; Marx; John Stuart Mill L’Utilitarisme,  Lettre à Ménécée Epicure, Sénèque, Epictète, Cicéron; Kant « idéal de l’imagination »; Pascal Les Pensées,…

Révisez la méthode du commentaire de texte et en particulier l’introduction.

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Bonnes fêtes !!!

 

 

 

 

 

Capture d’écran 2015-12-19 à 13.21.23Joyeux Noel !!!

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Que choisir ?

Vous êtes sur la piste du cruel Dr.Mad qui a établi son refuge dans une mine cachée dans la forêt amazonienne. Vous suivez sa trace le long d’un tunnel étroit. Celui-ci ouvre sur une gigantesque salle souterraine dans laquelle vous découvrez un ignoble spectacle : un chariot dévale à toute allure une piste abandonnée sur laquelle se trouvent attachés à la suite cinq mineurs enlevés par le Dr.Mad. Vu la taille du chariot et sa vitesse, les cinq personnes sont assurées de mourir si rien n’est fait pour les sauver. Cependant, cette voie comporte un aiguillage en amont de l’endroit où les cinq sont retenus, qui, s’il était actionné, ferait bifurquer le chariot sur une seconde piste, à laquelle est attaché un seul mineur. Juste à côtés se trouve le levier qui commande l’aiguillage.

Allez-vous l’actionner pour sauver les cinq personnes, ce qui condamnera le mineur sur la voie adjacente ? Ou laisserez-vous le chariot poursuivre sa course et écraser les cinq personnes de la première voie, ce qui permettrait à celle de la seconde de survivre ?

L’action que vous choisirez est-elle éthiquement défendable ?

Imaginez maintenant une situation différente. là encore, un chariot est sur le point d’écraser cinq personnes attachées à la voie. Il n’y a cette fois aucune piste adjacente. En revanche, il existe un moyen de sauver les cinq personnes : un gros mineur tout aussi innocent que les autres, se trouve juste à côté de la voie; une petite poussée de votre part suffirait à le faire tomber devant le chariot, ce qui le bloquerait et sauverait donc la vie des cinq personnes, tout en condamnant le gros mineur à mourir écrasé. Personne n’est là pour observer votre action.

Allez-vous pousser le gros mineur pour sauver les cinq autres ? Ou ne ferez-vous rien et laisserez-vous les cinq personnes mourir écrasées ?

L’action que vous choisirez est-elle éthiquement défendable ?

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« La société devient un enfer dès qu’on veut en faire un paradis » G.Thibon

Ce sujet interroge toute idéologie, utopie qui aurait réfléchi sur le politique et aurait essayé d’apporter une réponse à la question du meilleur régime politique possible.

La question demande de vous interroger sur le rapport entre la littérature et la politique, entre sa dimension fictive et sa fonction de contestation (réformatrice); de réfléchir sur le réel à partir de la fiction.

Le problème peut s’articuler autour du double sens de l’utopie : Est une projet réformateur, idéal, qui élargirait le champ des possibles ?/ ou bien « un autre lieu »; « nulle part », un rêve impossible, hors de portée, imaginaire ? Ce projet est apparemment sans lien avec la réalité mais n’est pas pour autant fantastique, ni surnaturel, mais manifeste une cohérence d’un projet rationnel.

à quelles conditions la poursuite d’un idéal pourrait devenir la pire des situations pour le « vivre-ensemble » ? Y a-t-il dans l’essence même de l’utopie, et donc du projet réformateur politique, les racines de sa dégénérescence, les prémisses de ses dérives ?

L’utopie est-elle un rêve nécessaire, ou bien songe délétère ?
Que vaut l’idée de refonder entièrement l’ordre du monde ? Faut-il voir dans l’utopie le soleil qui éclaire le réel par l’idéal, et oriente nos réformes, ou bien le cauchemar d’un mégalomane qui se taillerait une réalité à sa mesure ? Et si toute utopie menaçait, en permanence, de basculer en contre-utopie ?

I Le paradis n’est pas après la mort mais ici-bas.

-Utopie en acte : œuvre des hommes ici-bas comme ils sont.  L’idée d’un sens de l’histoire apparaît et surtout l’idée que l’homme peut influer sur son destin. Après la révolution, droit au bonheur : Déclaration d’indépendance des Etats Unis, Droits de l’homme, Saint-Just « le bonheur est une idée neuve en Europe », Etat-Providence

-Religion du progrès remplace le projet eschatologique (apocalypse, paradis céleste), (une croyance en remplace une autre), cette idée chère aux Lumières, puis surtout aux romantiques est fondée sur l’idée d’organiser scientifiquement l’humanité =>positivisme (holisme): bien-être (matérialisme), technique, progrès ; C’est durant la période des Trente Glorieuses (1945-1975) que l’idée de bonheur se manifeste pleinement dans les pays industrialisés et dits « développés » sous un angle politique : quand la croissance économique, équipe les foyers en équipements de toutes sortes (automobile, télévision…) et que la société de loisirs semble pouvoir répondre aux attentes de tous les citoyens.

-L’invitation à construire son bonheur terrestre en opposition à la promesse d’un bonheur futur se retrouve dans la critique de la religion chez Marx comme symptôme d’une société injuste. « La religion est l’opium du peuple »

La société doit se défaire de l’État qui maintient un enfer dans la société (lutte des classes), l’égalité serait la clé du paradis, et la fin de l’histoire (de la lutte des classes//apocalypse), la fin du travail (aliénant, exploitant, où l’ouvrier devient lui-même un produit, une marchandise, dépossédé du fruit de sont travail et des moyens de production). Faire croire à un paradis céleste, c’est maintenir la classe dominée, le prolétariat dans sa condition misérable, c’est l’empêcher de se révolter, c’est donc lui faire accepter, le résigner à l’enfer qu’il vit (servitude volontaire), c’est l’anesthésier et lui faire croire à un monde imaginaire (opium).

II Cependant cette entreprise de réforme de la société en vue du bonheur commun contient les racines de sa dégénérescence : idéalisme VS réalisme politique

-Qui est « on » ? L’État ? La société ? Les individus ?L’idée d’un droit au bonheur a-t-elle un sens ? le « bonheur » peut-il être un concept juridique ? Si on ne peut lui donner une définition précise, la loi ne risque-t-elle pas d’être vide de sens ? On peut garantir la vie, la liberté, la sécurité, la santé… mais le bonheur, s’il est un état mais aussi la conscience de cet état… La notion politique d’Etat-Providence n’a-t-elle pas des limites ? Quand la société se confond avec l’État pour assurer le bonheur collectif (totalitarisme) (nécessité de séparer le corps social du corps politique, liberté des individus; holisme/individualisme) ? Quand les individus remettent dans les mains de l’État le soin d’assurer leur bonheur ( Diderot, Kant, Tocqueville).

-Peut-on trouver les critères objectifs et universels qui assureraient un paradis terrestre ? Toute tentative semble étouffée dans l’œuf. Relativisme culturel ? époque ? individuel ?Cf. le bonheur en chiffres étude de la Corée du Nord. Si des guides de bonheur familial surtout destinés aux femmes se multiplient à partir des années 50, ce n’est qu’après les guerres de décolonisation et qu’entre 1962 et 1975 que les sondages d’indice de bonheur déclaré indiquent que les Français sont heureux. De plus, un courant critique se développe alors, affirmant que la croissance économique ne peut contribuer au bonheur. L’idée se développe selon laquelle la société de consommation, en satisfaisant sans cesse les besoins matériels, en génère automatiquement d’autres, provoquant ainsi une forme nouvelle d’aliénation.

Citons, entre autres, les travaux du sociologue français Jean Baudrillard (1929-2007) et ceux de son contemporain Guy Debord (1931-1994) ou le roman Les Choses de Georges Perec en 1965 qui critique les promoteurs de la société de consommation qui instrumentalisent la notion de bonheur. Mais c’est probablement Jacques Ellul (1912-1994) qui a développé la critique la plus pertinente en 1967, à travers son concept d’idéologie du bonheur :

« Le droit au bonheur est le cheval de Troie posté au milieu du système des libertés et des droits conçus par une société libérale. C’est la plus grande mutation mentale que l’on puisse imaginer puisque c’est le changement du sens et du but de la vie tout entière, en même temps que de la relation entre l’homme et la société. » (Métamorphose du Bourgeois, 1967, p. 90.).

-mobilisation totale en vue d’un avenir radieux, immense mobilisation de la violence politique, contrôle sécuritaire (Panoptisme-Jérémy Bentham, Foucault Surveiller ou punir inspiré des plans d’usine,Libertalia Daniel Defoe, le phalanstère Charles Fourier, La cité radieuse Le Corbusier,…), efficacité, fonctionnel, économique, technique, aspire à l’unité du corps social (holisme nostalgique) ///////// obsession de transparence, subordination de l’individu à l’État, menace, contrôle permanent, tentation de pureté (négation de la diversité, original, considéré comme déviant), imposition d’un modèle, d’une définition de l’idéal de vie, d’homme, de famille…, prédominance d’une conception utilitaire des individus, des choses, architecture… => idéologie, fanatisme, pensée unique

Enfer car l’État se prend pour un Dieu-Providence,

=> Utopia de Thomas More, … Abbaye de Thélème (sélection des individus (on))=> bon vouloir, éducation humaniste/ nature bonne => anarchie utopie des hommes capables de s’auto gérer ?? Proudhon, Bakounine, Stirner => acratie ??; l’Ile des esclaves Marivaux;  La République Platon, Bioshock BioShock est un jeu vidéo de tir en vue à la première personne développé par 2K Boston/2K Australia et conçu par Ken Levine pour l’éditeur américain 2K Games; cité sous-marine de Rapture.

III Comment l’utopie, la réforme peut-elle influencer la vie politique, Comment réformer sans déformer ?

-penser le rôle de l’État sans nier les libertés individuelles, préserver une égalité et liberté d’entreprendre

-donner les conditions d’une recherche du bonheur individuel

-penser l’unité de la société dans la diversité => tolérance et fraternité

-ne pas infantiliser les citoyens

-réguler l’usage des techniques « science sans conscience… »

-lutter contre fatalisme et passivité, argument paresseux, inaction et abandon de vie citoyenne (on) : conserver l’idée que les hommes se prennent en mains, espoir des lendemains qui chantent, croyance en la nature bonne de l’humain qu’il faut exprimer grâce à l’éducation (Rabelais), si on pense que la nature est mauvaise, cela justifiera toujours une puissance forte de l’État sur la société

-Nouvelle Atlantide Bacon, l’Eldorado Candide XVII-XVIII,   Orwell, Huxley : se servir des dystopies comme avertissement, atout pour questionner le monde actuel, le réel, réponse aux injustices, défauts du monde réel.;

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Concours de NOEL !!!!

Ces deux indices vous permettront de trouver qui je suis !Capture d’écran 2015-12-15 à 17.52.48Capture d’écran 2015-12-15 à 17.51.48

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Colles prépa : La Justice

Pour les prochaines colles, vous tomberez sur un des sujets suivants sur la Justice. Ils sont à relier à l’étude sur la République de Platon mais aussi à d’autres auteurs, à l’histoire et à l’actualité. Ils nous seront aussi très utiles pour notre prochain chapitre sur la politique. Ne les travailler pas tous mais ayez des bases solides sur la notion.

Pour être juste, suffit-il de respecter le droit ?

Défendre ses droits est-ce défendre ses intérêts ?

L’idée d’un droit international est-elle utopique ?

Le juste et l’injuste ne sont-ils que des conventions ?

Vaut-il mieux subir l’injustice que la commettre ?

Pourquoi défendre le faible ?

Faut-il préférer l’injustice au désordre ?

Toutes les inégalités sont-elles injustes ?

A qui appartient de décider du juste ?

la fin justifie-t-elle les moyens ?

Tous les moyens sont-ils bons pour faire triompher une cause juste ?

Faut-il vouloir la paix à tout prix ?

Ne sommes-nous justes que par intérêt ?

La violence peut-elle être un remède à l’injustice ?

La justice est-elle la force des faibles ?

La loi n’est-elle que l’artifice des faibles ?

L’injustice est-elle naturelle ?

Peut-on imposer la démocratie par la force ?

Le sentiment d’injustice autorise-tel le recours à l’illégalité ?

En quel sens la justice consiste à rendre à chacun ce qui lui revient ?

A qui faut-il obéir ?

La justice suppose-t-elle l’égalité ?

Peut-on concevoir un pouvoir juste ?

Faut-il défendre l’ordre à tout prix ?

Peut-on ne pas croire en la justice ?

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