Guerre, Janne Teller

Janne TellerJanne Teller, écrivaine danoise, a  étudié l’économie à l’université, puis a voyagé en Afrique et dans le monde entier pour la section humanitaire de l’Organisation des Nations Unies. En 1995, elle fait paraître son premier roman, L’île d’Odin (2003). Elle se consacre ensuite à a littérature pour les jeunes avec Rien (2007)  puis Guerre (2004), Viens (2014). Elle reçoit de nombreux prix littéraires.
Son œuvre est traduite en une vingtaine de langues
Image associéeGuerre (édit française : 2015)
Comment est né le roman ?

Pendant les élections législatives danoises de 2001, on lui a demandé d’écrire un texte alors que le débat sur l’immigration s’enlisait dans la haine et la violence. Le texte a d’abord été publié dans un magazine.Lorsque le livre est paru au Danemark et en Allemagne, il a alimenté la polémique sur le problème de l’immigration. En Allemagne, il a été vendu à 160 000 exemplaires.

[youtube]https://youtu.be/DQA5D-l6M38[/youtube]

Phantom Boy. critiques 5F-5G.

Phantom Boy1.fiche technique

Phantom boy est une oeuvre de Jean-Loup Felicion & Alain Gagnol qui date du 14 octobre 2015. C’est un film du genre policier fantasy/animation des studiso Folimage. Les acteurs principaux sont: Audrey Tatou dans Mary ,Edouard Baer dans Alex Tanguy ,Jean-Pierre Marielle  double l’homme au visage cassé, Jackie Berroyer,  la taupe et Gaspard Gagnol, Léo.

2.sysnopsis

Phantom boy est un film du genre policier qui parle d’un garçon de 11 ans nommé Léo.Ce garçon est à l’hôpital car il a une maladie très rare. Cette maladie lui a fait perdre ses cheveux,et lui permet de se transformer en fantôme. Alex, un jeune policier qui vient d’arriver à l’hôpital, s’est fait agresser par un homme au visage cassé. Cet homme menace de détruire New-York avec un virus informatique.Le fantôme de Léo et Mary, une journaliste, ont 24H pour sauver New-York d’une destruction programmée.

3.la critique du film

1.Léo

Léo a 11 ans, il est malade.Cela l’a rendu chauve. Il peut sortir de son corps comme un fantôme. Il peut traverser les murs et explorer la ville, mais s’ il reste trop longtemps hors de son corps il peut mourir.Dans ce film, il incarne le héros puisqu’il sauve plusieurs fois la vie à Mary.Il est modeste et courageux. Je pense que Léo est le héros puisqu’il peut à peine tenir sur ses jambes mais il essaye quand même d’aider Alex et Mary.

2.la comparaison des héros

Léo est comparé à des héros comme Batman, il agit la nuit. Ils se transforme en fantôme et traverse New York pour sauver Mary de l’homme au visage cassé. Les réalisateurs se sont inspirsé de jeunes super héros comme Robin, Kid Flash ou même Super Boy. Si on continue dans les comparaisons, Léo n’a pas de costume, il est en pyjama,,on le compare plus à un amateur au lieu d’un super héros. Mais pourtant dans le film, il fait ses preuves puisqu’il combat la maladie, sauve New York et Mary.

3.La critique 

Ce film m’a fait réfléchir parce que Léo se bat contre la maladie du début jusqu’à la fin. Même si on pourrait penser qu’il est malade donc inactif et qu’il va mourir ou ne jamais guérir, il se bat pour s’en sortir. Je trouve cela remarquable et étonnant de la part d’un enfant de 11 ans.

Ethan Jean Baptiste et Othniel Benabi. 5°F

D’autres critiques :

Selena

Louise et Jade . 5F

Lougna Wendy 5F

Inés Lana 5G

Un ramoneur nommé Arthur

http://www.histoire-en-questions.fr/metiers/ramoneur/ramoneur2.jpgC’ était un lundi 1843 à sept heures du matin, où un jeune ramoneur nettoyait la chemine d’une famille plutôt riche.

Gustave était un enfant issu d’une famille bourgeoise. Il avait à peine quatorze ans qu’il était déjà connu dans le quartier et il avait un avenir assuré. Le petit bourgeois était d ‘une grande taille ce qui le différenciait des autres. Gustave était d’une corpulence normale. Il était jeune, élégant et digne. Son visage était ovale et bronzé. Son nez était long et sa bouche  fine. Ses yeux étaient verts aux reflets bleutés. Il avait des belles joues roses. Vêtu de ses vêtements propres et bien repassés cela l ‘enrichissait. Il lisait quand il leva les yeux et vit Arthur.

Arthur paraissait laid sous cette couche de cendre épaisse. Il avait une petite figure sombre. Arthur était maigre et blême sous la couche de cendre. Il avait près de sept ans on lui en eut donné moins. Ses grands yeux en amandes étaient creusés et pâles, les coins de sa bouche avaient des courbes d’angoisse. Il avait des cheveux gras, fins ,bruns et mal coiffés. Sa peau était d’une pâleur inimaginable, on n’aurait pu distinguer la graisse sous  sa peau. On ne voyait que ses os ou presque. Malgré ça, il était courageux. Il avait comme habitude de sucer son puce le soir au coucher. Tout son vêtement n’était qu’un haillon qui eut fait pitié l’ été et horreur l’hiver. Toute la petite personne de cet enfant, son allure, le son de sa voix, son attitude, ses intervalles, entre un mot et l’ autre , son regard ,son silence ,et son moindre geste, exprimaient la crainte et la peine.

Gustave se moquait de lui avec un sale regard et des rires moqueurs, jusqu’à que son père vint payer le ramoneur

 

Océane  et Farah. 4°A

Le généreux orphelin

Et d’un coup, un adolescent d’environ 15 ans entra dans la grande pièce. Mais je ne voyais que sa silhouette car il était  dans l’ombre. Il était grand, robuste et musclé. Puis le garçon, déterminé, s’approcha de moi et je le vis dans la lumière.

Il était métis avec de beaux yeux bleus comme l’océan Indien, des lèvres pulpeuses, des cheveux un peu bouclés, le nez retroussé et les dents blanches. Il portait un vieux pantalon troué, un tee-shirt sale et une paire de chaussures trop petites pour lui. Il avançait d’une démarche assurée, désinvolte.

Je connaissais ce jeune homme et sa vie grâce à une très bonne amie à moi. Il s’appelait André et il était extrêmement impulsif mais très généreux. Il détestait l’injustice et se faisait respecter par son altruisme et sa spontanéité. Le peu d’argent qu’il gagnait et qu’il lui restait, il le donnait aux pauvres de son quartier. Il était extrêmement mature pour son âge car il était orphelin.

Je vais vous raconter son histoire. Tout ceci commença en 1857. Sa mère, Marguerite, était comme André. Elle avait des cheveux noirs bouclés, des yeux bleus et était extrêmement gentille envers ses proches et ses amis. Elle avait 22 ans. Celle-ci travaillait dans le bistrot du coin et puis un jour, elle rencontra Léon. Il avait 24 ans et la même carrure que son fils ; grand, musclé et ténébreux. C’était un ouvrier de la classe moyenne. Ils firent connaissance et trois ans plus tard, elle tomba enceinte. L’accouchement se passa comme prévu et fut très émouvant. La petite famille semblait heureuse et épanouie.    Mais à l’âge des 4 ans d’André, leur vie bascula d’un coup et à jamais. Car l’annonce des docteurs était très triste, douloureuse, affligeante. Oui. C’est le bon mot pour décrire cet instant de malheur, qui se prolongea une éternité pour eux mais qui ne dura, en réalité que quelques secondes, le temps que leur vie chancelle et s’écroule au pied de la maladie. Affligeant. Le « meilleur » mot pour ressentir la même douleur qu’eux, la même tristesse, la même peine qui occupera la même place toute leur vie. Attristant.  

Les médecins avaient décelé chez Marguerite une maladie mortelle à cause de son enfantement. La mère d’André vécut ses derniers instants avec sa famille, certes maintenant brisée, mais toujours aimée et aimante. Elle s’éteignit un an après. Son père ne s’en remit pas et tomba dans l’alcool et ne s’occupait plus de son enfant. Huit mois après, il perdit la garde de celui-ci. On ne sait pas ce qu’il  devint.

Mais là n’est pas « vraiment » le problème. On parle de Léon mais pas du principal intéressé, André. Car imaginez vous, à l’age de 5 ans, votre mère ; votre vie vous abandonnent par votre faute. Parce que c’est ce que son fils a réellement ressenti. Souvenez-vous, cher lecteur, que Marguerite est morte à cause de son accouchement alors comment ne pas éprouver, subir cet impression d’injustice et de mal-être ? Il n’a même pas eu une part de soutien de son père qui est tombé presque directement dans la dépression.. Comment ne pas se sentir rejeté et seul quand on n’a plus rien, plus d’appui, plus d’aide ? Comment ne pas ressentir de la rancœur envers ces docteurs qui auraient pu la sauver ?

André a mis certes, du temps pour s’en remettre mais aujourd’hui, il a pris sa revanche. Il veut réussir dans la vie et devenir ministre pour défendre les droits de l’Homme et du Citoyen car cette loi n’est pas forcément respectée. Il travaille plus de 11 heures par jour et 6 jours sur 7. Mais je dois avouer que moi-même, Lucia, je trouve qu’il est digne de ce métier et qu’il pourra réussir dans celui-ci.

Pour mettre un point final à ce récit, je finis sur une note « positive ». Personne ne le sait, mais pour une raison qu’on ignore, il veut retrouver son père. Peut-être pour lui montrer qu’il a réussi sa vie sans lui, sans personne ? Peut-être pour lui dire qu’il l’aime malgré toutes ces années passées dans la colère, la solitude et la tristesse ? Ou bien, tout simplement, pour lui montrer qu’il lui a pardonné depuis longtemps ? Nul ne le saura sans doute jamais mais c’est mieux ainsi…

Elsa P. et Kellyssa L. 4°E

Phantom boy

PHANTOM-BOY

http://www.focusonanimation.com/wp-content/uploads/2016/06/phantom-boy-affiche-us.jpg

AFFICHES

 

 

 

 

 

 

 

Affiche française (à gauche) américaine (à droite).

Phantom boy : Fiche les affiches

Héros adolescents  issus des comics ayant pu inspirer le personnage de Léo.

Phantom boy : fiche les personnages 

Image associée

Kid Flash

Image associée

Robin

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Série d’animation Danny Phantom, héros mi-ado, mi-fantôme crée par Butch Hartman.

Le scénario s’inspire des comics américains. ce sont des bandes dessinées dédiées aux super-héros. Il y a deux grands labels : Marvel et DC. Chez la maison d’édition Marvel, on trouve Spider-Man, Hulk, Thor, Captain America, Iron Man… Chez DC, Superman, Batman, Catwoman, Woonder Woman, Flash….

Les caractéristiques du super héros. Ce sont des justiciers qui combattent les criminels et défendent les innocents. Ils incarnent le bien contre le mal. Ils ont de super pouvoirs : force herculéenne, vitesse de déplacement, capacités de transformation…Ce sont souvent des personnages menant une double vie : super-héros et êtres anonymes dans la vie ordinaire. Aussi sont-ils souvent masqués pour cacher leur véritable identité. Ils portent un costume qui les caractérise : collants de couleurs vives, cape et masque. Ils évoluent dans de grandes métropoles là où se développent le criminalité et la corruption. la plus emblématique est New York mais elle peuvent prendre d’autres noms comme Metropolis dans Spiderman ou Gotham City dans Batman. Le super-héros s’oppose à son double négatif, ennemi très puissant et souvent doté de super pouvoirs : Le Joker, le Pingouin, Magnéto, Lex Luthor.

Art et personnages ayant inspiré l’homme au visage cassé.

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L’homme au visage cassé inspiré par la peinture cubiste.

Image associée

Portrait cubiste de Picasso

 

 

 

 

 

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Le joker dans Batman, défiguré après une chute dans une cuve d’acide.

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Jack Nicholson. Batman de Tim Burton. 1989

Personnages ayant inspiré Alex Tanguy et Marie Delaunay

 

Image associée

Jeff (James Stewart), Lisa (Grace Kelly) et Alfred Hitchcock dans Fenêtre sur cour, à New York. 1954.

Dans Phantom Boy comme dans Fenêtre sur cour, le personnage masculin ne peut pas jouer son rôle de protecteur car il est immobilisé avec une jambe dans le plâtre. Dans les deux cas il agit à distance en mettant en danger la jeune femme qui l’aime.

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Voix : Edouard Baer et Audrey Tautou.

D’autres influences picturales.

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Peinture hollandaise : Vermeer. 1664

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Portrait de Modigliani

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Extraits. Site Folimage

[youtube]https://youtu.be/RGnGzEcg278[/youtube]

CLAP.CH: Interview d’Alain Gagnol et Jean-Loup Felicioli pour « Phantom Boy »

EMILE, LE PETIT OUVRIER

Histoire d’un enfant à Champagne sur Seine au XIXè siècle

Emile était un petit garçon de huit ans. Il était petit et maigre, mais restait quand même très beau avec ses cheveux blonds et ses beaux yeux verts. Emile vivait dans la rue depuis ses trois ans, dahttp://1.bp.blogspot.com/_kNtxoS2tVQ4/TKwda1tNEdI/AAAAAAAAAmY/6LkvkyoIz0s/s1600/enfant+fabrique+2.JPGte à laquelle son père était mort de la tuberculose. Il erra alors avec sa mère, une dépressive alcoolique qui n’avait ni travail, ni argent. Ils subsistaient ensemble derrière une taverne. C’était , dans les poubelles, que la mère d’Emile récupérait  l’alcool que le tavernier avait jugé dépassé. C’était là aussi qu’ils trouvaient leur nourriture et leur abri. Mais leur situation devenait insoutenable et, un matin, Emile, noir de crasse, se rendit dans la plus grande usine de Melun. On y fabriquait des rails de chemin de fer que l’on acheminait vers Paris et dans toute l’île -de- France. Le garçon avait entendu dire que de nombreux enfants y étaient embauchés. Après plusieurs jours depuis sa visite, Emile fut admis à l’usine. 

Le travail d’Emile était une horreur. Il travaillait quatorze heures par jour, de six heures du matin à vingt heures du soir, avec une seule pause de trente minutes à midi. Malgré tout, il gagnait assez d’argent pour se nourrir ainsi que sa mère, car la taverne avait fermée. De plus, cet hiver était particulièrement glacial, la neige tombait en abondance, la glace avait remplacé l’eau de la Seine et des stalactites se formaient sous les balcons. Un soir de grand froid, Emile rentra chez lui, sous le haut-vent de l’ancienne taverne. Sa mère n’avait rien préparé car les magasins étaient fermés à cause de la neige. Ils avaient jusqu’alors mangé leurs provisions, mais, depuis trois jours, leur seule ration alimentaire était une vieille bouteille de whisky que la mère d’Emile gardait. L’enfant avait changé depuis son arrivée à l’usine. Ses cheveux et sa peau était noirs, salis par le charbon. Il avait des cloques et des verrues sur ses mains et ses pieds. Il était encore plus maigre et il avait des cicatrices sur le visage. 

Mais un jour, un groupe de gendarmes vint chercher Emile et sa mère. La femme fut arrêtée pour avoir vécu illégalement dans la rue. L’enfant la vit partir sans pouvoir lui dire adieu et elle fut conduite directement en prison. Ils ne se revirent  jamais plus. Emile pleurait tellement qu’il ne se rendit point compte de ce qu’il se passait. Il fut déposé devant une immense grille où l’on pouvait lire « Dépôt de mendicité ».

Romain BERNASCONI et Noé CHASSIGNOLE (4A)

 

La vie d’Henri à Champagne s/s

Image

Image associéeLa vie d’Henri

Histoire d’une famille à Champagne sur Seine au début du XX° siècle

Je vais vous dépeindre avec simplicité la vie dans mon village de Champagne sur Seine, au travers d’une famille comme il y en avait tant d’autres dans le début des années 1900. Celle-ci était rude mais souvent basée sur l’entraide et le modèle des aînés dont le courage nous aidait à faire face à tous les aléas de ce temps d’un monde industriel et économique en pleine mutation. A l’époque, je travaillais à l’usine « Schneider » avec mon ami Momo.

Le matin, nous venions à l’usine en même temps (à 4 heures du matin) pour une dure journée de 12 heures. Nous faisions notre petite pause de 15 minutes au même moment, au réfectoire. Pour y aller, il fallait emprunter une ruelle sombre et étroite. Quand nous étions arrivés, nous mangions. Notre repas se composait d’un croûton de pain avec une portion maigre d’avoine que nous engloutissions rapidement. Après cela, nous retournions au travail jusqu’à la tombée de la nuit. Nous avions fait 12 heures de travail avec comme seule pause celle du repas. Au moment de partir, une personne nous donnait nos 1,50 francs. Nous n’avions qu’un jour de repos par semaine et pas de vacances.

Notre vie de famille  était rythmée par une usine toujours plus gourmande en main d’œuvre et en volume. Elle s’occupait de tout : notre logement, les écoles,les activités des enfants et des adultes. Nous vivions en quasi autarcie sans nous en rendre compte.

En 1914, j’aidai à construire des canons et des mortiers pour la guerre. L’usine eut un problème, celui du stockage,  il n’y avait plus assez de place pour contenir l’ensemble de la production. On dut combler les espaces entre les bâtiments en construisant des espaces de stockage supplémentaires, pour tous les matériaux.

En 1918, la guerre venait de se terminer. J’avais 29 ans et Momo 30 ans, nous avions changé de poste. Nous étions devenus des soudeurs. Ma mère venait d’avoir son quatrième enfant, Pierre. La vie à la maison n’était pas facile tous les jours et je préfère dire cela avec beaucoup de retenue. La bonne nouvelle était que nous avions eu un appartement en face du marché. Il était un petit peu plus grand. Six ans plus tard, mon père mourut d’un cancer des poumons car il travaillait dans le fer. Je le connaissais à peine, le temps passé à l’usine pour tous les deux m’en avait empêché.  Quelques années plus tard, l’usine n’avait plus de commande et elle dut fusionner avec d’autres entreprises , une période difficile commença. Plusieurs postes furent supprimés dont le mien.  Ma mère avait perdu le sien, six mois auparavant. Mais par chance, un employé partit à la retraite. Le lendemain, j’étais embauché dans le travail du fer à chaud. Le bon coté de ce temps de prospérité économique nous permettait de trouver du travail rapidement et de le garder, à condition  d’être courageux et vaillant.

Depuis le décès de mon père, j’étais devenu le nouveau pilier de la famille. Je prenais cette responsabilisé avec honneur. Quand je voyais leur sourire en rentrant, cela me suffisait et me redonnait du courage pour le lendemain. La nouvelle usine florissante m’avait permis de monter en grade et de  faire rentrer mon frère à qui j’apprenais sa nouvelle vie.

Quand je pense à cette période de mon existence rude et riche dans tous les domaines, beaucoup de sentiments se mêlent et ce avec un brin de nostalgie. En effet,  j’étais acteur et spectateur d’un village qui devenait une ville dynamique en pleine effervescente avec une industrie de pointe qui rayonnait dans tout le pays.

Luiggi   Milano,  Alexandre   Chevallier 4°A

Promenade à Fontainebleau en 1902

En arrivant en ville, avec mon amie Marie, chez qui je devais séjourner, nous parcourûmes la ville à cheval. Nos montures étaient magnifiques, beiges avec les pattes et la queue marron. Je vis tout de suite la splendeur des lieux. Il y avait des rues étroites en pavés sur lesquels raisonnaient les sabots des chevaux et autour, des petites boutiques. Les maisons étaient en pierres blanches et leurs toitures en ardoises noires.

Il faisait chaud en cette fin de mois d’août et les enfants jouaient sur la place principale avec leurs poupées de chiffon et leurs petites voitures en bois peinte de toutes les couleurs. Les petites filles avaient de belles robes bleues en dentelle et leur mère leur nouaient un ruban dans leurs cheveux bien coiffés. Les garçons eux, portaient des salopettes grises, une petite chemise blanche et un béret noir tandis que les femmes s’habillaient avec de longues robes colorées. Les enfants riaient et c’était agréable à entendre comme une joyeuse mélodie.

J’observai plus particulièrement une famille de quatre personnes : une femme, un homme, un jeune garçon et une fillette. Ils marchaient dans la rue principale appelée la rue Grande, en se tenant la main : leur geste traduisait l’amour qu’ils avaient les uns pour les autres. Ils passèrent devant le fleuriste, ça sentait bon les roses puis devant le boulanger où une bonne odeur de pain chaud venait chatouiller mes narines et enfin devant le marchand de glace où tous les enfants se pressaient pour avoir leur parfum préféré. Après une petite escapade chez le glacier, la famille se dirigea vers le château où ils se promenèrent tous ensemble. A l’entrée du château de Fontainebleau, on découvrait un majestueux escalier en forme de fer à cheval. Le château était entouré d’un grand parc, il y avait des allées en sable bordée d’arbres millénaires, de rosiers et d’arbustes. Ils y avaient aussi des statues de dieux et de déesses et des bassins où nageaient de belles carpes devant lesquelles les enfants s’extasiaient, ouvrant de grands yeux

Cette promenade ombragée me faisait du bien car après une journée si chaude et ensoleillée, un peu de fraicheur n’était pas de refus. Hélas, je ne pus les observer plus longtemps car je dus rentrer, c’était déjà l’heure du dîner.

Séléna LIORZOU 5°F

Manoir du Bel-Ebat

J’étais avec Étienne un mercredi de Novembre. A la fin de la journée, quand il dut rentrer chez lui, je l’accompagnai en vélo. Il vivait au bord de la Seine à Thomery. Arrivé chez lui dans la rue du Général de Ségur, je lui dis « au revoir ». En rentrant chez moi, je pris l’allée du Pavé du Prince et quand je passais devant un portail qui menait à un manoir, j’entendis un cri étouffé d’au moins dix secondes. Terrifié, je pédalai de toutes mes forces jusqu’à chez moi. Le soir, je me sentis fiévreux, j’avais la tête qui tournait et des sueurs froides. Je m’endormis aussitôt. En plein milieu de la nuit, je me réveillai en sursaut et en transpirant, j’entendis un cri de dix secondes semblable au précédent. Suite à ce cri, je ne dormis plus de la nuit.

     Le lendemain, Thomas passa une journée comme les autres sans jamais penser aux événements du manoir. Le soir il eut les mêmes symptômes que la veille, sans doute à cause de la soirée qu’il avait passé. Il s’endormit très tôt, en plein milieu de la nuit et, cette fois-ci en dormant, il fit un cauchemar où il se trouvait devant le portail qui menait au sombre bâtiment et de nouveau il entendit le cri de dix secondes. Le lendemain matin, au collège, il en parla à Etienne et à un autre copain nommé Daniel. Celui-ci ne le prit pas au sérieux et se moqua de  lui, ce qui convainquit Etienne de venir voir par lui même pour comprendre ce qu’il se passait.

J’avais rejoint Etienne qui m’attendait, un peu angoissé, avec une lampe torche et un bâton, devant le portail. Au bout d’une allée, on aperçut le manoir. L’édifice haut de quatre étages et d’un style datant de la renaissance était dans un parfait état pour un bâtiment  abandonné. On décida d’y rentrer pour essayer de trouver quelque chose de suspect. Nous allâmes dans le parc un peu plus loin en passant au dessus d’un grillage. Des bruits venants de la grille se firent alors entendre et on aperçut Daniel, mort de peur qui essayait d’ouvrir le portail. On le fit rentrer et il se joignit à nous. Nous nous dirigeâmes alors vers le manoir. La porte n’était même pas fermée. A l’intérieur, tout était propre et bien rangé. Ce qui nous étonna le plus était le fait que tout était disposé de telle manière que l’on eut cru que l’endroit était encore habité. La table était même mise dans la salle à manger ! La nuit commençait à tomber mais nous montâmes quand même au premier étage et c’est là que nous commençâmes à paniquer.

Au bout du couloir se trouvait une vielle porte en bois avec une croix chrétienne accrochée dessus. Le vieux bois contrastait vraiment avec le reste de la bâtisse. Alors que l’on s’approchait, on entendit le cri strident qui venait de derrière la porte. On courut alors dans le sens opposé. Nous descendîmes dans le noir uniquement guidé par la lampe torche mais celle-ci s’éteignit à cause de sa trop faible batterie en bas des escaliers. Me remémorant le chemin, je courus dans le vestibule et me prit la porte dans la tête. Quelqu’un ou quelque chose l’avait refermée. Je me relevai et la rouvris, nous courûmes alors jusqu’au grillage que l’on escalada avant de rentrer chez Etienne le plus vite possible.

Nous décidâmes de retourner au manoir quelques jours plus tard pour essayer de comprendre ce qui se passait là bas. Ainsi, le samedi suivant, nous étions fin prêts pour aller au bâtiment abandonné. Daniel avait un père policier et il lui avait pris de quoi s’équiper pour cette aventure. Chacun avait donc une lampe torche, un couteau et un sac à dos rempli de matériel en tous genres. Nous rentrâmes dans le manoir par la même porte que la dernière fois et ce que nous découvrîmes nous glaça le sang. L’intérieur avait changé : les fauteuils avaient bougé de place, des objets s’étaient déplacés et les couverts de la salle à manger avaient changé. Nous montâmes à l’étage et nous nous avançâmes vers la fameuse porte. Rien de surnaturel ne se produisit et Etienne sortit un petit pied de biche de son sac à dos. Il se mit à forcer la porte et à l’instant ou elle s’ouvrit le cri suraiguë se fit entendre. Il était très puissant et il nous déchira les tympans. Nous rentrâmes malgré tout dans la chambre et le bruit s’arrêta. L’intérieur était d’un tout autre style que le reste de la demeure, c’était une chambre délabrée du début du XIXème siècle. Nous fûmes pris de panique quand nous découvrîmes une fillette morte au milieu d’un lit. Nous partîmes immédiatement en courant et nous ne revînmes plus au manoir.

     Après plusieurs recherches, Thomas et ses amis découvrirent que le lieu se nommait le manoir du Bel-Ébat et que la jeune fille était une enfant retrouvée morte et empoisonnée devant la grille du bâtiment en 1986.

Malheureusement, 21 années plus tard, Thomas vit des apparitions de la jeune fille dans la rue et réentendit le cri durant son sommeil toutes les nuits. Il en devint fou et au bout de six mois, il disparut et on ne le revit jamais. Ce phénomène ne s’arrêta point de hanter et de terroriser les habitants de Thomery durant des siècles encore. 

Romain Bernasconi, Noé Chassignole. 4°A

Migrants, dessins satiriques

Dessin de Kroll, Belgique. « Une seule route, deux destins »

 

« Un accueil à bras ouverts » dessin de Cécile Bertrand. Belgique.

Scott. Pays Bas. Trafiquant d’humains.

 

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« La mort comme compagnon de voyage »Glez. Burkina Faso.

« Hommage » dessin de Sondron. Belgique.

« Plan de répartition par quotas ». Dessin de Bertrams, Belgique. Observer la robe du personnage. Que représente cette femme ? Quelle est la figure de style utilisée ? Que signifie le titre ? Qui sont les personnages dans le jeu ? Dans quelle autre partie du dessin sont-ils représentés ? Pourquoi les personnages sont-ils représentés à des échelles différentes ?

 

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Comment est construite l’image (dans le temps et dans l’espace). Comment les personnages s’opposent-ils ? Que dénonce le dessinateur ?

 

L’image contient peut-être : une personne ou plus

Scalpa. dessins bâclés. Comment est composée l’image ? Relevez les ressemblances et les différences. Quels sont les éléments qui s’opposent ? Identifiez les différents types de textes. Quel est le ton du titre ?

 

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Xavier Delucq Dessinateur de presse Sur quel jeu de mots repose le comique du dialogue ?

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Compare l’arrière plan au 1er plan. Compare les trois types de discours. Qui parle ?

 

Dessin de Jean Roblin. De quels continents viennent tous ces réfugiés ? Ont-ils fui pour les mêmes raisons ? A quelle figure de style peut-on associer la multiplication des bateaux ?

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Où va l’ours ? Pourquoi ? Quelle est son humeur ? Comment est-il présenté ?

Zep, Mi petit, mi grand.

[youtube]https://youtu.be/1iDyvgkpgUA[/youtube]

La Marche citoyenne

Les éperons de la liberté, Pam Munoz Ryan

Les éperons de la liberté. Pam Munoz Ryan

Contrôle de lecture cursive :  eperons liberté élève

Avis des lecteurs de 5°F

J’ai aimé de ce roman car cette jeune fille défend le droit de vote des femmes, le fait que les femmes peuvent conduire une diligence aussi bien que les hommes. J’aime aussi beaucoup le caractère de Charlotte et son projet qu’elle mène à bien. Maya Rose.

J’ai aimé ce roman car il est simple à lire et plein de rebondissements. Il y a aussi des sentiments comme la peur, la colère, la joie et la tristesse qui donnent une toute autre dimension à l’histoire et la rend captivante. Ethan

J’ai aimé ce livre car l’émotion, au début,  était plus présente qu’à la fin avec la mort de Liberté, l’empêchement d’aller à l’écurie, la vie dans l’orphelinat. C’est aussi l’histoire d’une fille qui vit une aventure. Elle traverse tout un pays, elle ne renonce jamais à ses rêves. J’aime bien lire toutes sortes d’histoires, alors, bien sûr que je l’ai aimé. Philomène.

J’ai bien aimé ce roman car il y a la passion pour les chevaux, l’amitié, la tristesse, la vengeance! Dommage qu’il n’y ait pas d’illustrations. Mattéo

J’ai bien aimé car l’histoire est intéressante et que le voyage est long; on apprend plein de choses. On apprend aussi que rien ne peut détruire les rêves. Quand on veut, on peut. Et ça m’a vraiment plu son côté décisif; Charlotte ne recule devant rien et elle persiste. Lison

Le western

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Définir le genre du western à partir de cette image.

Un homme, un cheval, et toute l’immensité de Monument Valley, décor grandiose et immuable  illustrent pour l’Amérique le mythe de la conquête de l’Ouest et l’époque des pionniers entre 1860 et 1890.  Le western raconte  la naissance d’une nation, mais transforme l’histoire en légende. Il a une dimension épique, par la grandeur des paysages et par les valeurs qu’incarnent les héros (héroïsme, courage, force de caractère, loyauté, honnêteté). Les indiens sont considérés comme des sauvages à éliminer.  « Le western est le cinéma américain par excellence »  dit le critique André Bazin.

On retrouve dans ces films, toujours les mêmes motifs : le Far West avec la rue, le saloon, la boutique du barbier, le solitaire, le shérif face à des hors-la-loi sanguinaires, le fermier têtu, un idiot du village, la corde de chanvre, l’étoile du shérif, l’armement traditionnel : Colt Peacemaker et Winchester 73 ou Henry Repeating Riffle.

Cadrage cinématographique

Le western utilise le plan large et le plan de grand ensemble pour montrer le personnage dans le vaste paysage qu’il traverse ou qu’il doit conquérir. Souvent la caméra pivote pour découvrir un élément menaçant qui surgit dans la scène. Les plans rapprochés traduisent des tensions fortes. dans les instants qui précèdent un affrontement, un duel, on utilise la technique du champ-contrechamp.

Trois périodes dans l’histoire du western.

Le western classique : du début du XX°s aux années 50.

Le western qui est le cinéma américain par excellence exprime toutes les valeurs de la société américaine : Résultat de recherche d'images pour "La Prisonnière du désert"

  • la conquête de l’Ouest : le rapport entre le sauvage (l’indien) et le civilisé (le blanc). Fort Apache, 1948
  • la naissance des villes : le rapport entre la loi et le crime. Liberty Valence 1962
  • une réflexion sur la violence : entre bandes hors la loi, entre hors la loi et forces de l’ordre et entre armée américaine et tribus indiennes.

John Wayne incarne le héros du western. Il est courageux, sûr de lui, loyal, honnête et juste. Il protège les plus faibles. C’est un héros positif, l’américain idéal. Le genre est à son apogée entre 1950 et 1965, son maître incontesté est le réalisateur John Ford.

[youtube]https://youtu.be/2MzeCUblV3s[/youtube]

Les plus grands westerns.

La prisonnière du désert, (John Ford, 1956) et Johnny Guitar (Nicholas Ray,1954) L’homme qui tua Liberty Valance (John Ford, 1962), Rio Bravo (Howard Hawks, 1959)

Le sur-western ou western politique : années 60.

Le héros ne croit plus aux valeurs de l’Amérique, il est tourmenté et devient un anti-héros. les scènes deviennent plus violentes. Le sang apparaît : L’homme de l’ouest D’Anthony Mann, avec Gary Cooper (une bagarre à mains nues qui dure 10 mn). L’Appât de James Stewart, La Flèche brisée change la représentation de l’indien qui devient un personnage.

[youtube]https://youtu.be/ODwt-fjh0nw[/youtube]

Dans les années 60, une vague de contestation de la jeunesse secoue la société américaine. Elle manifeste contre la guerre de Vietnam, contre la bombe atomique, cotre la société de consommation. elle défend les droits des minorités (les noirs, les femmes, les homosexuels…). C’est le mouvement hippie et la naissance de la culture Pop, une culture du mélange. Les Beatles triomphent aux Etats-Unis. Succès de la bande-dessinée Lucky Luke par Morris/Goscinny

Le western crépusculaire : années 70.

Le western n’incarne plus le rêve américain mais un cauchemar. Il déconstruit la mythologie du western. Il n’y a plus de séparation nette entre les bons et les méchants. Les hommes politiques sont souvent corrompus. Les scènes deviennent ultra-violentes.  Le Gaucher de Sam Peckinpah, 1969. En Italie,  Sergio Leone réinvestit le genre du western. Sergio Leone  réalise quatre westerns successifs : Pour une poignée de dollars (1964), Et pour quelques dollars de plus (1965), le Bon la brute et le truand (1966), Il était une fois dans l’Ouest (1968).

[youtube]https://youtu.be/-oSjtNMB9uI[/youtube]

Analyse de séquences dans Pour une poignée de dollars, Sergio Leone.

Pour une poignée de dollars

Liens pour approfondir

Ciné Club de Caen : le western.

Archives et critiques

Merci à la 4°C-2017

Merci à Shania, Baptiste, Gregory, Donovan, Dorian et tous les autres camarades pour ce beau portrait de Victor Hugo. C’est un très joli cadeau pour clore une année passée à partager le plaisir de lire : Les Misérables, Oliver Twist, Roméo et Juliette, Dracula et bien d’autres…. J’espère que vous poursuivrez cette merveilleuse aventure en allant vous-même à la découverte des innombrables histoires que recèle la littérature. MB