PhiloStjo

Une vie sans examen ne vaut pas la peine d'être vécue

Archive for octobre, 2015

Russie « Un temps idéal pour bombarder la Syrie »…

 

https://youtu.be/dwcNgxYhKvg

Dans un bulletin de trois minutes diffusé le 5 octobre, la présentatrice météo de la chaîne Rossiya 24 s’est attardée sur les prévisions météorologiques. Elle s’est félicitée : La période a été très bien choisie pour les bombardements aériens”, en référence aux actions russes menées depuis le 30 septembre en Syrie. “La pluie n’interviendra qu’une seule fois en dix jours, et cela n’aura pas de répercussion grave sur les bombardements.” Attention cependant aux tempêtes de sable, précise-t-elle. En novembre, le temps s’aggrave. “Dans ces conditions, les raids aériens vont être plus difficiles”, concède la présentatrice.

C’est vrai, pensons donc aux bombardiers un peu !!! :(

Et pour comprendre davantage ce conflit armé :

http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2015/10/02/syrie-comprendre-qui-soutient-qui-en-deux-clics_4781545_4355770.html

http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2015/10/06/en-syrie-la-russie-frappe-plus-l-opposition-que-l-etat-islamique_4783454_4355770.html?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&utm_campaign=Echobox&utm_term=Autofeed#link_time=1444128602

https://www.youtube.com/watch?v=jGzCoEIZT78

posted by charlierenard in actualités and have No Comments

Sartre : la mauvaise foi, ne pas assumer sa liberté d’être ce que l’on veut.

Dans le premier texte, Sartre se demande si je suis ce que mon passé a fait de moi. La réponse est clairement NON. C’est davantage mon présent et mon futur qui font mon passé… paradoxal ?

Les actes passés sont irréversibles, certes mais leurs significations ne sont pas immuables. En effet, en soi, ils sont neutres; seuls mes actes présents et futurs décideront si ils ont été positifs ou négatifs, déterminants, révélateurs ou anecdotiques. « le passé que j’ai à être » : le passé est sans cesse réécrit par mes actions présentes. Je suis libre de donner le sens que je veux, non pas simplement en réfléchissant, mais en agissant. On peut généraliser à toute l’histoire. Un fait n’est jamais historique au présent, ou plutôt son sens dépend du moment où je le raconte. Par exemple, la révolution française n’était pas racontée de la même manière sous la monarchie qui l’a suivie que maintenant où nous vivons en démocratie. L’historien nous renseigne tout autant sur son présent que sur son passé.

Ainsi ma conscience est aussi capacité à se situer dans le temps, se mémoriser, se projeter dans le temps, futur (conscience historique)(penser aussi à l’importance de la mémoire dans l’identité personnelle). Mais le passé n’est ni un fardeau ni un poids que j’aurais à porter et qui déterminerait ma vie. Pour Sartre, il n’y a point de destin, de fatalité; surtout parce que je ne peux trouver d’excuse dans un passé qui aurait fait ce que je suis. Cette lâcheté de se déresponsabiliser, il la nomme mauvaise foi.

C’est ce qu’il illustre dans le deuxième texte par l’exemple du garçon de café. Il joue à être garçon de café pour s’empêcher de penser à ce qu’il pourrait être. Il fait semblant de ne pouvoir être autre chose d’être complétement et seulement gdc comme cette table est table. Autrement dit, il remplit sa conscience d’une essence. Pourquoi ?

Parce qu’il a peur. De quoi ? de la liberté et de l’angoisse de devoir choisir et assumer ses choix, ses erreurs, ses échecs. C’est plus simple, plus réconfortant, rassurant de ne pas se poser de question et de jouer à être gdc. Mais cette liberté, il ne peut la fuir car il a une conscience. Il est responsable de ce qu’il est. Il ne peut trouver d’excuses. Pour l’homme « l’existence précède l’essence » ‘L’existentialisme est un humanisme : cela signifie que son identité, qui il est, il ne peut le dire qu’après avoir vécu. « l’homme est la somme de ses actes » (idem). Le sujet ne peut affirmer ce qu’il est qu’après avoir agi. Il n’est donc pas figé dans une essence qui le déterminerait comme ce crayon est déterminé à être et rester crayon. Il « a à être », son identité se révèle donc dans le temps, il devient, elle est à construire, c’est une quête. (Les choses sont en-soi; les consciences sont pour-soi).

Ceci ne signifie pas que l’on devient ce qu’on était déjà en puissance (potentiellement), ou que l’on ne fait que dérouler ce qui était en germe, sous-jacent (comme la graine pour l’arbre) car ceci réintroduirait un déterminisme, un destin.

Sartre s’oppose notamment à la notion de créature présente dans la religion. En effet, comme le crayon, la créature a d’abord été pensée, inventée avant d’exister. Son existence est donc écrite. Mais cette phrase est une lutte contre toute justification d’une existence à partir d’une soi-disante nature, essence : la royauté, la ségrégation, discrimination, le sexisme, le positivisme scientifique…

Ainsi par exemple, les ethnologues du début du siècle cherchaient à faire des différences ethniques des inégalité et une hiérarchie entre les cultures (évolutionnisme, ethnocentrisme).(cf article)

De même, la société du début du 20è siècle considérait qu’il existait une « nature », une essence féminine, qui justifiait leur statut dans la société, leur fonction ou droits. Les femmes étaient alors « faites pour…(les tâches ménagères » et pas faites pour…’les postes à responsabilité) ». La citation de Simone de Beauvoir « On ne nait pas femme, on le devient » (Le deuxième Sexe) »Aucun destin biologique, psychique, économique ne définit la figure que revêt au sein de la société la femelle humaine ; c’est l’ensemble de la civilisation qui élabore ce produit intermédiaire entre le mâle et le castrat qu’on qualifie de féminin. Seule la médiation d’autrui peut constituer un individu comme un Autre. En tant qu’il existe pour soi, l’enfant ne saurait se saisir comme sexuellement différencié.  »

Mais cette formule a une origine. Son origine est dans l’œuvre du grand Erasme, exactement dans son traité d’éducation « De pueris instituendis », « Comme éduquer les enfants » paru en 1519 et traduit en français en 1537. Il dit : « on ne naît pas homme on le devient ». Homme au sens générique : l’homme n’est pas comme un cheval ou un arbre, il doit tout apprendre, et surtout se former. Et cette formation il la reçoit de l’enseignement des livres, et de la culture : c’est le sens au pluriel du mot « humanité » : les humanités, c’est ce qui fait de vous un homme, un être humain. Tel est le point de départ de la Renaissance.Mais en usant de cette formule, Erasme ne l’inventait pas : il la reprenait en la transformant, d’une autre, datant, elle, des premiers siècles de la chrétienté.Très exactement celle d’un père de l’église, Tertullien.Né entre 150 et 160 à Carthage mort en 220 à Carthage, de famille berbère, il se convertit à la fin du IIème siècle. Il écrit alors une « Apologétique », ce qui veut dire « art de défendre et d’expliquer sa position ». Où on peut lire ceci : « il fut un temps où nous riions, comme vous, de ces vérités. Car nous sortons de vos rangs. On ne naît pas chrétien, on le devient. »L’histoire de cette formule est donc passionnante, car c’est l’histoire d’une série de corrections successives.Tertullien, Erasme, Beauvoir : tous trois s’opposent à une certaine idée de la « nature humaine ».Pour Tertullien, la nature de l’homme doit être rachetée par la conversion, le changement radical, se convertir, c’est se tourner vers dieu. Et donc se comporter autrement, se conduire d’une certaine manière. Pour Erasme, notre « nature » est dans la raison que nous tenons de Dieu. Mais l’humanité de l’homme est à construire, c’est un programme, ce n’est pas une donnée. (Ce qui pourrait inspirer davantage notre système éducatif). La rupture vient de ce qu’il va en confier la tâche à la culture antique, dont Tertullien, le premier, se moquait : qu’importe Platon ou Homère, quand on a dieu ?Avec S. de B. et sa fameuse formule, l’angle d’attaque est totalement différent. il n’y a plus de « nature humaine » du tout. Il ne s’agit plus d’être racheté par la conversion ou sublimé par les humanités : il s’agit de comprendre que nous sommes le résultat d’une construction. C’est là le premier pas, indispensable, vers notre liberté. »

Si la liberté humaine est absolue, le sujet est néanmoins engagé dans une situation donnée (facticité = fait d’être de telle manière). Mais c’est l’homme qui donne un sens à la situation. Ainsi, une situation n’est pas insupportable en soi, elle le devient parce qu’un projet de révolte lui a donné ce sens. “Jamais nous n’avons été aussi libres que sous l’Occupation“. Une situation tragique rend d’autant plus urgente l’action. Le monde n’est jamais que le miroir de ma liberté.

La liberté est vue par Sartre comme un pouvoir de néantisation, comme un dépassement du donné (l’homme est un “pour-soi”). Néantiser signifie créer des possible au sein du monde tel qu’il est, figé, c’est y introduire de la liberté.

Etre condamné à être libre, cela signifie qu’on ne saurait trouver à ma liberté d’autres limites qu’elle-même“. Ne pas choisir, c’est encore choisir (choisir de ne pas choisir). La seule limite à ma liberté est ma mort, laquelle transforme mon existence en essence, en être, en destin. Mourir c’est être (= ne plus exister)

L’homme vit pourtant mal cette situation de totale liberté. Il invente ainsi des subterfuges, notamment la mauvaise foi. La mauvaise foi consiste à faire semblant de croire que l’on est pas libre, c’est se rêver chose (repensons au coupe-papier). le garçon de café ou la coquette tente d’être en soi, à se couler dans le monde en tant que chose. La conscience, nous dit Sartre, cherche toujours à coïncider avec elle-même, à se remplir d’être, à se faire “en-soi”

L’homme fait de la facticité son excuse pour se faire en-soi. Sartre distingue 6 modes de facticité, c’est-à-dire de déterminations pesant sur l’homme :

  • le fait de naître dans une société et une époque donnée
  • le fait d’avoir un corps
  • le fait d’avoir un passé
  • le fait d’exister dans un monde qui nous préexiste
  • le fait d’exister parmi d’autres sujets (question de l’intersubjectivité)
  • le fait de mourir (finitude)

Pour Sartre, il faut assumer notre contingence.

je ne cautionne pas tout dans la vidéo… :) mais philosophiquement c’est bon

https://www.youtube.com/watch?v=Rfxish9B9Hc&feature=youtu.be&feature=iv&src_vid=1ngGLEtHpBQ&annotation_id=annotation_3774503713

posted by charlierenard in autrui,conscience,HLPTerm,liberté,morale,sujet and have Comments (5)

Erreurs et Perles :)

 

Orthographe !!! :

schizophrénie et pas skysofrenie ou schyzo…

Descartes et pas Decarte ; Sartre et pas Sartres, Sarthe; Hegel; Pascal et pas Pascale; Locke et pas Lok, Shakespeare et pas Schakespire ou Sheackspear;

soi-même et pas soit-même ou soie; fini et pas finit (on ne dit pas finite !!); médiat et pas média (médiateur); langage et pas language; caractéristique et pas charactéristique; il acquiert et non acquiere; miroir et non mirroir; indubitable et non indupitable; corps et non corp; mourir et non mourrir (on ne meurt qu’une fois = un seul r) mais nourrir (on mange plusieurs fois); existence et non existance; exemple et non example; notamment et non notament;

cum scientia ;

cartésien et pas carthésien ;

 

 

Perles :

« comme dans la vidéo du singe »; faire des ricochets n’est pas une oeuvre d’art…; le fameux diablotin de Descartes;  l’exemple du fou et … de la musique; un exemple de prise de conscience ? : quand je me coupe les cheveux; Dans le texte, Kant perle d’un enfant qui parle à la troisième personne « Charly veut manger… »; « l’ubiscuité » (le fait d’être un biscuit à différents endroits :)) ; « Connais-toi toi_même » est une citation de l’Antiquité reprise par Socrate avant d’être dans Matrix;

Hamlet, acte 3 scène 1Shakespeare
Anglais Français
To be, or not to be: that is the question:Whether ’tis nobler in the mind to suffer
The slings and arrows of outrageous fortune,
Or to take arms against a sea of troubles,
And, by opposing, end them. To die, to sleep,
No more, and by a sleep to say we end
The heartache, and the thousand natural shocks
That flesh is heir to; ’tis a consummation
Devoutly to be wish’d. To die, to sleep,
To sleep, perchance to dream, ay, there’s the rub;
For in that sleep of death what dreams may come
When we have shuffled off this mortal coil,
Must give us pause. There’s the respect
That makes calamity of so long life,
For who would bear the whips and scorns of time,
The oppressor’s wrong, the proud man’s contumely,
The pangs of despis’d love, the law’s delay,
The insolence of office and the spurns
That patient merit of th’unworthy takes,
When he himself might his quietus make
With a bare bodkin? Who would fardels bear,
To grunt and sweat under a weary life,
But that the dread of something after death,
The undiscover’d country from whose bourn
No traveller returns, puzzles the will,
And makes us rather bear those ills we have
Than fly to others that we know not of?
Thus conscience does make cowards of us all,
And thus the native hue of resolution
Is sicklied o’er with the pale cast of thought,
And enterprises of great pitch and moment
With this regard their currents turn awry,
And lose the name of action. – Soft you, now!
The fair Ophelia! Nymph, in thy orisons
Be all my sins remember’d.
Être, ou ne pas être, telle est la question.Y a-t-il plus de noblesse d’âme à subir
la fronde et les flèches de la fortune outrageante,
ou bien à s’armer contre une mer de douleurs
et à l’arrêter par une révolte ? Mourir… dormir,
rien de plus ;… et dire que par ce sommeil nous mettons fin
aux maux du cœur et aux mille tortures naturelles
qui sont le legs de la chair : c’est là une terminaison
qu’on doit souhaiter avec ferveur. Mourir… dormir,
dormir ! peut-être rêver ! Oui, là est l’embarras.
Car quels rêves peut-il nous venir dans ce sommeil de la mort,
quand nous sommes débarrassés de l’étreinte de cette vie ?
Voilà qui doit nous arrêter. C’est cette réflexion-là
qui nous vaut la calamité d’une si longue existence.
Qui, en effet, voudrait supporter les flagellations et les dédains du monde,
l’injure de l’oppresseur, l’humiliation de la pauvreté,
les angoisses de l’amour méprisé, les lenteurs de la loi,
l’insolence du pouvoir et les rebuffades
que le mérite résigné reçoit des créatures indignes,
s’il pouvait en être quitte
avec un simple poinçon ? Qui voudrait porter ces fardeaux,
geindre et suer sous une vie accablante,
si la crainte de quelque chose après la mort,
de cette région inexplorée, d’où
nul voyageur ne revient, ne troublait la volonté,
et ne nous faisait supporter les maux que nous avons
par peur de nous lancer dans ceux que nous ne connaissons pas ?
Ainsi la conscience fait de nous tous des lâches ;
ainsi les couleurs natives de la résolution
blêmissent sous les pâles reflets de la pensée ;
ainsi les entreprises les plus énergiques et les plus importantes
se détournent de leur cours, à cette idée,
et perdent le nom d’action… Doucement, maintenant !
Voici la belle Ophélia… Nymphe, dans tes oraisons
souviens-toi de tous mes péchés14.

Cette célèbre phrase a de multiples sens : elle peut questionner notre finitude, le sens de la vie, la question de fond est celle du courage et de la noblesse d’âme : être courageux est-ce endurer ou rompre, réfléchir ou se lancer, supporter ou fuir ? La conscience ici est ce qui rend l’homme lâche car l’angoisse de la mort, sa finitude l’empêche de mettre fin à cette vide absurde.

posted by charlierenard in révision and have Comments (2)

Erreur classique : faire d’une comparaison (différence) une hiérarchie. Espèce/race

Le théorie de l’évolution, le développement de la biologie et de l’ethnologie ont poussé les scientifiques à la fin du 19è siècle à transposer la notion de race animale à l’homme et ainsi d’essayer de classifier l’espèce humaine. Ces comparaisons ont amené (bien plus tard) notamment avec la génétique à conclure que le nombre incroyable de différences rendait impossible et interdisait de faire de ces différences des motifs de hiérarchisation entre les hommes (évolutionnisme), des inégalités.

Encore une fois, l’homme cherchait une nature, une essence qui puissent justifier une existence (on a pu le faire pour la différence homme/femme). Ainsi, on peut comprendre l’enjeu de la citation de Sartre : pour l’homme « l’existence précède l’essence ». 

Je vous conseille vivement cet article du site « Humanité et biodiversité », auquel contribue Hubert Reeves, célèbre astrophysicien français (présent au LH forum en 2014), dans lequel vous trouverez une interview d’Albert Jacquard, spécialiste en génétique des populations, chercheur et essayiste de très grande qualité (moi j’adore :) )

D’un point de vue biologique, l’espèce se définit d’après le critère d’interfécondité. Une espèce est un groupe d’individus capables de se reproduire entre eux. Pour appartenir à la même espèce, 2 individus doivent non seulement pouvoir avoir un descendant, mais ce descendant doit en plus être viable et surtout fertile, c’est-à-dire capable lui-même de se reproduire. Prenons un exemple : un âne et une jument peuvent avoir une descendance, mais ils n’appartiennent pour autant pas à la même espèce car leur descendant, le mulet, est stérile. Des cas limites peuvent être observés. Ainsi, au sein du genre felis – genre qui regroupe les espèces apparentées à nos chats domestiques -, certaines espèces sont encore interfécondes ; c’est d’ailleurs grâce à cette particularité qu’est né le Bengal. Le Bengal est en effet issu du croisement entre un chat domestique (Felis catus) et un chat du Bengale (Felis bengalensis). D’après les éleveurs de cette race, les mâles issus d’un tel croisement sont stériles, mais certaines femelles sont parfaitement fertiles et servent de fondatrices à la race. C’est ce que l’on appelle des « cas limites » et dans le jargon, on dit que la spéciation (processus d’apparition des espèces) n’est pas achevée au sein du genre felis.

Le plus simple pour définir une race est de se placer sur le plan génétique.
Chaque gène peut prendre plusieurs formes qu’on appelle aussi allèles. Le taux de répartition de chaque allèle, au sein d’un groupe d’individus, permet de caractériser ce groupe d’individus. Une race est un groupe d’individus qui présente une répartition des différents allèles différente de celle observée pour l’ensemble de l’espèce. Certaines races sont définies par une fréquence de 100 % pour un allèle d’un gène donné. Citons par exemple le Sphinx, aussi appelé chat nu, qui se caractérise par une peau nue. Ce caractère est dû à la forme « peau nue » (alopécie) du gène « couverture de la peau ». Tous les individus de cette race possèdent cet allèle : la race est donc définie par une fréquence de 100 % de l’allèle « peau nue », alors que la fréquence de cet allèle est très faible si on considère l’ensemble de l’espèce féline. Toutefois, un seul gène ne permet pas de définir une race. D’une façon plus générale, on peut dire que les individus d’une même race sont génétiquement plus proches entre eux qu’avec tout autre individu de la même espèce. Cette caractéristique ne se retrouve pas chez les hommes car deux individus de couleurs de peaux différentes par exemple peuvent être plus proches génétiquement que deux individus à la peau « semblable ».

L’élevage a sans doute été un facteur déterminant dans la constitution de races chez les animaux.

posted by charlierenard in autrui,culture,Etat et société,justice et droit,sujet,vivant and have Comment (1)

Le sujet : Interrogation 2

Repères :

1- Les actions futures peuvent arriver ou non, elles ne sont donc pas nécessaires mais ………………….?

2-Les sciences physiques expliquent ou comprennent les phénomènes ? Pourquoi ?

3-L’homme ne perçoit le monde qu’à travers son point de vue, sa vision est donc nécessairement ………………………….

Citations/Auteurs:

4-Qui a dit « Je pense, donc je suis » et dans quel ouvrage ?

5-« Posséder le Je dans sa représentation » : Qui a dit cela ? Expliquez.

6-A quoi Pascal compare-t-il l’homme ? Expliquez.

Texte à trous :

La conscience est un privilège et un fardeau car elle est condition et ……….. de la connaissance de soi. En effet, par son statut de sujet, je n’ai accès qu’à une connaissance ……………. (pas neutre) et ………………………(incomplète). De même, le sujet du latin ……………………….. sait qu’il va mourir, il est donc conscient de sa ………………….. (fait d’être mortel). Enfin la conscience de soi n’est pas forcément immédiate, théorique mais parfois nécessite une mise en…………….. par l’art ou la révolte comme l’ont montré …………………. et Camus. De même, Sartre considère qu’…………est médiateur entre moi et moi-même.

Sujet (Analyse-Brainstorming +Références cours et culture personnelle):

Peut-on se mentir à soi-même ?

posted by charlierenard in conscience,révision,sujet and have No Comments

Le sujet : Interrogation 1

Repères :

1-Quel est le contraire d’absolu ?

2-Nous n’avons pas une conscience immédiate de nous-mêmes; Expliquez, donnez des exemples.

3-Les cheveux sont une qualité essentielle pour l’homme. Vrai ou Faux ? Expliquez.

Citations/Auteurs :

4-Quelle est la vérité indubitable pour Descartes ? Pourquoi ?

5-Pour Pascal, « l’homme est grand en ce qu’il se connait misérable ». Expliquez.

6-Pourquoi l’art est-il un besoin universel pour Hegel ?

Texte à trous :

La conscience, du latin ………………….. qui signifie ………………………………….., est la faculté de ……………………………………………………….. Elle est la condition pour l’homme de se connaître.Cette faculté distingue l’homme du reste du monde, c’est une différence de …………… Elle fait du sujet une ………………….qui signifie masque en latin, capable de répondre de ses actions car doté d’une identité (dont les critères sont : l’unité, ………………. et l’ipséité). Locke prend les exemples du …………. et de ……………………pour illustrer la nécessité de la conscience et de la mémoire notamment pour être jugé.

Sujet à analyser (Brainstorming/références, cours et culture personnelle):

Peut-on ne pas être soi-même ?

posted by charlierenard in conscience,révision,sujet and have No Comments

Midas n’est pas seulement un garage !

Midas est aussi le héros de nombreuses histoires. Silène, ayant bu plus que de raison, s’égare jusque sur les terres de Midas, qui le recueille et lui offre l’hospitalité. Dionysos, à sa recherche, le trouve là et remercie l’hôte de celui qui l’a élevé en lui accordant un vœu. Midas demande alors la faculté de transformer en or tout ce qu’il touche. Incapable de manger et de boire, il supplie le dieu de reprendre son présent. Dionysos lui ordonne alors de se laver les mains dans les eaux du Pactole, dont le sable se change en or. Cette légende explique le caractère aurifère des fonts, auquel la Phrygie doit une bonne partie de son empire.

Dans une autre version, il a été l’élève d’Orphée, et les talents de musicien de Midas sont requis lorsqu’il est appelé à être juge dans le concours entre le satyre Marsyas, joueur de flûte, et Apollon, qui joue de la lyre (Ovide, au livre XI de ses Métamorphoses, situe le concours entre Pan et Apollon). Il donne Marsyas vainqueur, alors que les Muses, qui jugent également, préfèrent Apollon au satyre. Apollon, pour se venger, lui donne des oreilles d’âne. Midas tente de les cacher sous un bonnet phrygien,(Ce bonnet est considéré comme un emprunt d’un bonnet traditionnel porté par les Phrygiens, un ancien peuple indo-européen ayant habité l’Anatolie dans l’antiquité, ce qui lui donna son nom. Pâris, fils du roi troyen Priam, originaire de Phrygie, étant souvent représenté coiffé de ce bonnet; c’est aussi le symbole de la république française et un des attributs de Marianne On s’en coiffait pendant la Révolution pour évoquer la liberté en souvenir des esclaves romains affranchis.) mais un serviteur découvre son secret en lui coupant les cheveux. Incapable de tenir le secret plus avant, le serviteur finit par creuser un trou dans le sable, y dit : « Le roi Midas a des oreilles d’âne » et rebouche le trou. Une touffe de roseaux se met à y pousser et répète à tout vent la phrase.

Le mythe de Midas et de Dionysos illustre les effets négatifs d’un désir trop ardent, ainsi que la recherche du bonheur par l’accumulation des richesses, en contradiction avec la conception aristotélicienne du bonheur : Midas a la faculté de combler ses désirs d’accumulation de richesses en vue du Bonheur Parfait, mais sa capacité à transformer tout ce qu’il touche en or le coupe totalement de la vie normale, l’empêchant aussi bien de manger que de boire, mais le forçant par là-même à transformer ses proches en statues d’or dès qu’il les touche. Cette légende est à opposer à celle de Tantale. À l’inverse de Midas qui a le pouvoir d’assouvir pleinement son désir, Tantale lui n’est aucunement et jamais en mesure d’assouvir le sien.(Les dieux l’honoraient de leur amitié et le recevaient à leur table divine. Mais il trahit leur amitié, de diverses manières, selon les auteurs. D’après Pindare, il aurait volé le nectar et l’ambroisie pour donner ces mets divins aux mortels : les dieux le punirent en plaçant au-dessus de sa tête un énorme rocher en équilibre instable, menaçant de tomber à tout moment. Selon Hygin, il aurait révélé des secrets divins aux hommes : les dieux le punirent en le condamnant à rester debout, le corps à demi plongé dans l’eau, tenaillé par la faim et la soif, tout en étant menacé de la chute du rocher.Un autre épisode raconte que Tantale offrit aux dieux un banquet anthropophage. En effet, il leur servit en ragoût son propre fils Pélops. Les dieux virent tout de suite qu’il s’agissait de viande humaine, sauf Déméter (ou Arès ou Hestia) qui, toujours perturbée par la perte de sa fille, avala un bout d’épaule. Mais Zeus ordonna à Hermès de ramener l’enfant des Enfers et de remplacer son épaule par un morceau d’ivoire. D’autres versions racontent que c’est la Moire Clotho qui ramena Pélops à la vie en faisant bouillir son corps dans sa salive. Les dieux condamnèrent Tantale à ce qui deviendra célèbre sous le nom de « supplice de Tantale » : passer l’éternité dans le Tartare à souffrir un triple supplice : Homère dans l’Odyssée et Télès dans ses diatribes racontent que Tantale est placé au milieu d’un fleuve et sous des arbres fruitiers, mais le cours du fleuve s’assèche quand il se penche pour en boire, et le vent éloigne les branches de l’arbre quand il tend la main pour en attraper les fruits.Selon Pausanias, lorsque le tueur Pandarée vint lui remettre le chien d’or sacré volé dans le temple de Zeus en Crète, Tantale nia le posséder puis refusa de le rendre à Hermès. Ganymède, enlevé par Zeus pour être l’échanson des dieux. En compensation de la perte de Ganymède, Tros reçoit de Zeus une paire de chevaux divins. Ces chevaux et leurs descendants sont mentionnés plusieurs fois dans l’Iliade. Selon d’autres traditions, c’est une coupe travaillée par Héphaïstos qu’il reçoit. Tros ayant envoyé en Lydie son fils Ganymède offrir un sacrifice à Zeus, fut enlevé et retenu par Tantale. Cet enlèvement fit éclater entre les deux princes une longue guerre qui ne se termina que par une première ruine de Troie. Platon fait allusion à la ruine du royaume de Tantale dans son Cratyle, et il utilise Tantale dans un jeu de mot consistant à faire deviner un contemporain dissimulé sous le nom d’un personnage connu — que le personnage soit cité ou pas – dans son Protagoras.Le cannibalisme est un mode de sacrifice largement attesté. Le sacrifice du premier fils du chef l’est aussi, mais on peut supposer que, même admis et considéré comme nécessaire, ce sacrifice reste un crève-cœur aussi bien pour le père que pour les autres membres de la communauté. Enfin, les sacrifices sont toujours dangereux, surtout pour l’officiant. C’est lui qui portera le poids du malheur si le résultat escompté n’est pas obtenu. On peut supposer que le sacrifice prévu ait mal tourné ; les participants ont refusé le sacrifice et considéré que c’est le père qui commettait une faute en proposant son fils. Et Tantale n’a sans doute pas montré suffisamment de compassion à l’égard de ce fils, ni d’intelligence pour trouver un bouc émissaire. Le mythe marque certainement pour l’histoire en Grèce antique, sinon la fin des sacrifices humains, du moins leur raréfaction en raison d’un caractère abominable reconnu. Seule une demande explicite des dieux justifiera désormais ce rite. Le fait que Déméter ait toutefois mangé pourrait avoir un rapport au culte qui lui était voué par les mystères d’Éleusis, donc aux sacrifices liés au retour du printemps et à la moisson.Xénophon représente Tantale aux Enfers comme quelqu’un sans cesse tourmenté par la peur de mourir une fois supplémentaire, et Platon dans son dialogue intitulé Gorgias remarque que l’on ne retrouve que des criminels et meurtriers puissants dans le Tartare9. Dans son Gorgias, Platon donne pour supplice à Tantale un rocher qui menace sans cesse de l’écraser : Socrate fait dériver le nom même de Tantale du mot Tántalos qui signifie « balancé » en grec ancien. Un rapprochement avec ????? / tálas, « malheureux », est une étymologie populaire présente dans Cratyle de Platon.)

Platon fait référence aux richesses de Midas dans Les Lois et La République, à propos de la fortune des hommes de bien. Dans le Phèdre, il cite son épitaphe : Je suis une vierge d’airain et repose sur le tombeau de Midas
Tant que l’eau coulera et que les arbres verdiront
Je resterai sur ce tombeau arrosé de larmes
Et j’annoncerai aux passants que Midas est ici enterré.

posted by charlierenard in prépa and have No Comments

Eric Emmanuel Schmitt : état des lieux, des temps…

UNE ANGOISSE TRES CONTEMPORAINE
Pendant des siècles, les hommes prenaient leurs repères dans le passé. Tout les y incitait : la transmission des savoirs et des techniques, la religion, les mythes fondateurs des lieux où ils se trouvaient, l’importance de la relation filiale. Ils n’habitaient pas la condition humaine sous le mode de la rupture mais sur celui de la continuité.
Aujourd’hui, nous ne fonctionnons plus ainsi. Le passé nous guide peu, nous vivons plutôt dans un présent mondialisé où l’on ne parle guère que de l’avenir. Le futur a pris la place du passé ! Le futur politique, le futur social, le futur de nos frontières, de nos ressources, le futur de la planète… Au lieu d’être penchés sur le connu, nous sommes tournés vers l’inconnu. Nos repères sont dans un lieu sans repères…
Pas étonnant que l’angoisse colore notre quotidien. L’angoisse de l’inconnu. De l’inconnu que la plupart prévoit comme s’aggravant. Seul le pire semblerait certain.
Franchement, j’ai souvent envie de tourner la tête, cesser de regarder le futur que je ne peux pas voir, et de nouveau fouiller le passé qui, lui, a mille choses à me dire. Non que notre destin commun m’indiffère, loin de là… mais je refuse de subir cette pression stupide et décérébrante : l’avenir, rien que l’avenir ! Je tiens à me rassasier, à grandir, à pousser, je tiens à me nourrir des merveilles que le passé me procure. Mon quotidien est fait de Sophocle, de Victor Hugo, de Colette, de Camus. Mozart reste mon contemporain, avec Bach, Schubert ou Debussy. Quant à Platon, Pascal, Kant et Alain, ils alimentent toujours ma réflexion.
L’avenir perpétuel, telle est la violence appauvrissante que notre époque nous inflige malgré nous. Nous pouvons réagir.

Photo de Eric Emmanuel Schmitt.
posted by charlierenard in actualités,prépa and have No Comments

Cartes Grèce-Rome-Christianisme

Vous pouvez trouver sur ce site des cartes précieuses afin de visualiser l’histoire gréco-romaine.

http://www.monatlas.fr/Hist/antique/antiq8.html

http://www.monatlas.fr/Hist/antique/ngrec8a.html

http://www.monatlas.fr/Hist/antique/ngrec10.html

http://www.monatlas.fr/Hist/antique/antiq16.html

http://www.monatlas.fr/Hist/antique/nrome5.html

http://www.monatlas.fr/Hist/antique/nrome6.html

http://www.monatlas.fr/Hist/antique/nrome7.html

http://www.monatlas.fr/Hist/antique/nrome9.html

http://www.monatlas.fr/Hist/antique/nrome20.html

http://www.monatlas.fr/Hist/antique/christian3.htm

posted by charlierenard in prépa and have No Comments

Autrui : révélateur de mon identité

Je viens de faire un geste maladroit ou vulgaire : ce geste colle à moi je ne le juge ni le blâme, je le vis simplement, je le réalise sur le mode du pour-soi. Mais voici tout à coup que je lève la tête : quelqu’un était là et m’a vu. Je réalise tout à coup la vulgarité de mon geste et j’ai honte. Il est certain que ma honte n’est pas réflexive, car la présence d’autrui à ma conscience, fût-ce à la manière d’un catalyseur, est incompatible avec l’attitude réflexive ; dans le champ de la réflexion je ne peux jamais rencontrer que la conscience qui est mienne. Or autrui est le médiateur entre moi et moi-même : j’ai honte de moi tel que j’apparais à autrui. Et par l’apparition même d’autrui, je suis mis en mesure de porter un jugement sur moi-même comme sur un objet, car c’est comme objet que j’apparais à autrui. Mais pourtant cet objet apparu à autrui, ce n’est pas une vaine image dans l’esprit d’un autre. Cette image en effet serait entièrement imputable à autrui et ne saurait me « toucher ». Je pourrais ressentir de l’agacement, de la colère en face d’elle, comme devant un mauvais portrait de moi, qui me prête une laideur ou une bassesse d’expression que je n’ai pas ; mais je ne saurais être atteint jusqu’aux moelles : la honte est, par nature, reconnaissance. Je reconnais que je suis comme autrui me voit ».

J-P. Sartre, L’être et le néant (1943), éd. Gallimard, coll. « Tel », 1976, pp.259-260.

Retenir :

« Autrui est le médiateur entre moi et moi-même »

« L’enfer c’est les Autres » Huis Clos

posted by charlierenard in autrui,conscience,désir,échange,HLPTerm,morale,sujet and have Comments (3)

buy windows 11 pro test ediyorum