Le Cid Corneille

La querelle du Cid

La querelle du Cid par Vivement_Lundi

Quiz: Figures de style dans Le Cid

Gérard Philipe F Spira. Acte III scène 4

Le Cid,  opéra de Jules Massenet (1842-1912) Acte III, d’après la pièce de Corneille. 1885.

La célèbre cantatrice, La Callas interprète le rôle de Chimène dans cet aria :  Pleurez mes yeux, pleurez.

Chimène vient de perdre son père. Elle laisse libre cours à sa douleur.

CHIMÈNE.
De cet affreux combat je sors l’âme brisée !
Mais enfin je suis libre et je pourrai du moins
Soupirer sans contrainte et souffrir sans témoins.

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Boris Vian La complainte du progrès

Chanson composée en 1956 pendant la période des »Trente glorieuses », 1946-1975, période de prospérité marquée par la croissance économique et l’apparition des nouveaux produits de consommation ( voitures, téléphone, électroménager, réfrigérateur, machine à laver, télévision) qui révolutionnent les modes de vie.
La complainte du progres

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Boris Vian La java des bombes atomiques

 

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Mon oncle un fameux bricoleur
Faisait en amateur
Des bombes atomiques
Sans avoir jamais rien appris
C’était un vrai génie
Question travaux pratiques
Il s’enfermait tout’ la journée
Au fond d’son atelier
Pour fair’ des expériences
Et le soir il rentrait chez nous
Et nous mettait en trans’
En nous racontant tout Continuer la lecture

Barbara J.Prévert


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Poème mis en musique par Jean Kosma et interprété par Yves Montand.

Ce poème dénonce les effets de la guerre qui détruisent les villes comme Brest, bombardée par l’aviation allemande et aussi les êtres comme  Barbara, passante inconnue dont le poète imagine le destin.

Barbara

Rappelle-toi Barbara
Il pleuvait sans cesse sur Brest ce jour-là
Et tu marchais souriante
É panouie ravie ruisselante
Sous la pluie
Rappelle-toi Barbara
Il pleuvait sans cesse sur Brest
Et je t’ai croisée rue de Siam
Tu souriais
Et moi je souriais de même
Rappelle-toi Barbara
Toi que je ne connaissais pas
Toi qui ne me connaissais pas
Rappelle-toi
Rappelle-toi quand même ce jour-là
N’oublie pas
Un homme sous un porche s’abritait
Et il a crié ton nom
Barbara
Et tu as couru vers lui sous la pluie
Ruisselante ravie épanouie
Et tu t’es jetée dans ses bras
Rappelle-toi cela Barbara
Et ne m’en veux pas si je te tutoie
Je dis tu à tous ceux que j’aime
Même si je ne les ai vus qu’une seule fois
Je dis tu à tous ceux qui s’aiment
Même si je ne les connais pas
Rappelle-toi Barbara
N’oublie pas
Cette pluie sage et heureuse
Sur ton visage heureux
Sur cette ville heureuse
Cette pluie sur la mer
Sur l’arsenal
Sur le bateau d’Ouessant
Oh Barbara
Quelle connerie la guerre
Qu’es-tu devenue maintenant
Sous cette pluie de fer
De feu d’acier de sang
Et celui qui te serrait dans ses bras
Amoureusement
Est-il mort disparu ou bien encore vivant
Oh Barbara
Il pleut sans cesse sur Brest
Comme il pleuvait avant
Mais ce n’est plus pareil et tout est abimé
C’est une pluie de deuil terrible et désolée
Ce n’est même plus l’orage
De fer d’acier de sang
Tout simplement des nuages
Qui crèvent comme des chiens
Des chiens qui disparaissent
Au fil de l’eau sur Brest
Et vont pourrir au loin
Au loin très loin de Brest
Dont il ne reste rien.

Jacques Prévert, Paroles

Odyssée Italienne

Voyage en Italie des élèves latinistes et hellénistes de 4ème et de 3ème, sous la conduite de Madame Guidoni, du lundi 4 Avril au samedi 9 Avril 2011. Visite des nombreux sites romains : Le forum romain, la villa de l’empereur Adrien, la villa Oplontis à Boscoréale, Herculanum, Paestum et Pompéi.

Faites-nous parvenir vos photos et n’hésitez pas à laisser un commentaire.

La rose et le réséda. Aragon

Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Tous deux adoraient la belle
Prisonnière des soldats
Lequel montait à l’échelle
Et lequel guettait en bas
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Qu’importe comment s’appelle
Cette clarté sur leur pas
Que l’un fut de la chapelle
Et l’autre s’y dérobât
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Tous les deux étaient fidèles
Des lèvres du cœur des bras
Et tous les deux disaient qu’elle
Vive et qui vivra verra
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
Fou qui songe à ses querelles
Au cœur du commun combat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Du haut de la citadelle
La sentinelle tira
Par deux fois et l’un chancelle
L’autre tombe qui mourra
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Ils sont en prison Lequel
A le plus triste grabat
Lequel plus que l’autre gèle
Lequel préfère les rats
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Un rebelle est un rebelle
Nos sanglots font un seul glas
Et quand vient l’aube cruelle
Passent de vie à trépas
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Répétant le nom de celle
Qu’aucun des deux ne trompa
Et leur sang rouge ruisselle
Même couleur même éclat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Il coule, il coule, il se mêle
À la terre qu’il aima
Pour qu’à la saison nouvelle
Mûrisse un raisin muscat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
L’un court et l’autre a des ailes
De Bretagne ou du Jura
Et framboise ou mirabelle
Le grillon rechantera
Dites flûte ou violoncelle
Le double amour qui brûla
L’alouette et l’hirondelle
La rose et le réséda

Louis Aragon, La diane Française

Vainqueurs au Concours des UNES 2011

Concours des Unes 2011Nous avons gagné le

Prix de l’Académie de Créteil

Félicitation aux élèves de 3èmeE qui ont remporté Mardi 28 Mars 2011 le

Concours de La Meilleure Une : Académie de Créteil.
C’est dans le cadre de la semaine de la presse que les élèves ont concouru  mardi 22 Mars pour réaliser une Une de journal en choisissant dans l’actualité du jour les événements les plus marquants. Toute la journée, ils ont rédigé, dessiné et mis en page les informations.

Merci à Mme Laby, professeur d’arts plastiques  pour ses conseils dans la réalisation des dessins.

Les résultats sont tombés Mardi 29 Mars à 8 heures

Cliquez pour consulter le PALMARES DU CONCOURS 2011

Nous avons eu droit à un article dans le Journal La République  !

La République de Seine et Marne. Lundi 18 Avril 2011 N°7468.


Concours des unes 2011 par Greghou


Lise et Moonia ont fait un petit reportage et nous livrent l’événement à chaud


L’affiche rouge

Affiche de propagande nazie, tirée à 15 000 exemplaires, et placardée en Février 1944 jusque dans les plus petits villages français est une offensive médiatique pour discréditer la résistance dans l’opinion.

analyse de l’image

Depuis l’été 1943, le groupe FTP-MOI ( Francs tireurs et Partisans-Main d’œuvre Immigrée) composé de travailleurs immigrés et proche du parti communiste s’était engagé dans la lutte armée contre l’occupant multipliant attentats et sabotages. Les membres du groupe Manouchian sont arrêtés et condamnés. Présentés comme  » une armée de terroristes juifs immigrés à la solde de l’Angleterre et du bolchevisme », ils seront fusillés en Février 1944.

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Concours des Unes 2011

Dans le cadre de La semaine de la presse, nous réaliserons des Unes. Les élèves de 3°E participeront au concours des Unes de l’Académie de Créteil.

Unes du lundi 21 Mars

1° Logiciel Scribus.

J’invite les élèves à se préparer à cette épreuve en prenant connaissance d’un nouvel outil, le logiciel libre de PAO  Scribus, qu’ils peuvent consulter à cette adresse :

http://clemi.ac-creteil.fr/interactif/spip.php?article51

2° Critères retenus par le jury

Traitement de l’information

  • Hiérarchisation des informations
  • Choix d’une ligne éditoriale
  • Analyse de l’information

Rédaction

  • Soin rédactionnel à partir du texte des dépêches
  • Originalité du nom du journal
  • Recherche de la titraille
  • Relation texte image (décalage/ cohérence)

Mise en page

  • Lisibilité
  • Composition/ équilibre de la maquette
  • Cohérence typographique
  • Bonne esthétique d’ensemble

Iconographie et graphisme

  • Composition / aspect visuel du nom du journal
  • Pertinence de la recherche iconographique
  • Présence de production iconographique ou graphique cohérente
  • Citation des sources iconographiques
  • Dessin de presse : doit être une création

3° Le dessin de presse.

Cartooning for peace

Caricatures et caricature

Consulter les Unes gagnantes un 2010 :

http://www.crdp.ac-creteil.fr/animation/une/concours_%20unes_2010.pdf


Sortie aux Invalides par Marion, 3E.

Début de la matinée; nous sommes partis à 8h15 de la gare de Champagne pour arriver vers 9h30 à la gare de Lyon.   Pour aller aux Invalides, nous avons dû prendre le métro qui était rempli  de personnes qui allaient travailler.

Une fois arrivés devant les Invalides, nous sommes allés voir le tombeau de Napoléon qui est très grand et très impressionnant. Continuer la lecture

Le réservoir. Picasso

1). Fiche d’identité de l’œuvre :

Nom: Le réservoir (Horta de Ebro)

Artiste: Pablo Picasso

Date: 1909

Format: 61,5x 51,1cm

Musée: MOMA (Museum of modern art)

Mouvement artistique : Cubisme

2).Documentation sur l’œuvre :

Technique utilisée : huile sur toile

Ce tableau fait partie d’une collection de tableaux sur le même thème : la ville Horta de Ebro. Il a été peint aux environs de Barcelone.

3).Analyse de l’image :

Sujet : Ce tableau représente un quartier de Horta de Ebro appelé « réservoir », d’où le titre de cette œuvre. C’est un tableau figuratif et abstrait.

Signes plastiques : Le support est une toile. L’œuvre est peinte en couleur : du gris pour le fond et du marron et un peu de noir pour les formes géométriques (qui représentent des maisons). Le ciel est fait de facettes. Picasso a utilisé un point de vue spécial pour voir le réservoir de haut et de bas certaines maisons.

4).Jugement personnel et compréhension.

Les figures géométriques et la forme d’art de ce tableau font qu’il est considéré comme une œuvre d’art dégénéré.

Je vois dans cette œuvre de la nostalgie car le peintre a peint le paradis dans lequel est né son grand-père. Ce tableau a une part de tristesse. J’ai choisi cette image car j’aime les œuvres d’architecture telles que celle-ci.Les couleurs du tableau m’ont touché.

Fiche réalisée par Ryadh, 3°E

Otto Dix : Sturmtruppe gehr unter Gas vor

I Fiche d’identité du tableau :

Titre : Sturmtruppe gehr unter Gas vor (en français : Troupes de choc avançant sous le gaz)

Artiste : Otto Dix

Date : 1924

Format : 35,3 x 47,5 cm

Musée : Moma New York

Mouvement artistique : aquatinte, représentation de la guerre

II Documentations de l’œuvre :

Cette œuvre fait partie de la collection « Der Krieg » d’une cinquantaine de tableaux .

III Analyse de l’image :

Sujet : L’image représente des soldats allemands sur le champ de bataille. Le titre « Troupes de choc avançant sous le gaz correspond tous simplement à la troupe de soldats présente  au premier plan. C’est un tableau très figuratif. Assez imaginaire car les soldats n’ont plus l’air humain.

Support : Gravure

Lumière : Tableau très sombre quasiment pas de lumière ,monochrome. Encres sépia.

Point de vue : 3 soldats de face au premier plan, on distingue 2 soldats derrière eux. Des lignes horizontales pour les différents types de lumière, sombre vers le bas , clair vers le haut. Des lignes diagonales pour les mouvements de bras des soldats.

Explication complète du tableau : La collection « Der Krieg » (en français la guerre) composée d’une cinquantaine de tableaux servira à représenter le vrai visage de la guerre de 14-18.On voit la sauvagerie des soldats lançant leurs grenades à travers les barbelés et les racines. Les soldats et le paysage n’ont plus rien d’humain. Ce qui est étonnant dans cette gravure est que Dix a choisi de montrer les soldats de son pays et pas les ennemis.  Les couleurs sont sombres, presque angoissantes. Les soldats ressemblent plus à des monstres qu’à des humains. Le bras levé du soldat de droite s’apprêtant à lancer une grenade montre aussi son dynamisme , sa monstruosité. La lumière du tableau est très sombre, la lumière se dégage très légèrement avec le ciel qui est lui aussi obscur.

IV Jugement du tableau :

Mon choix s’est porté sur ce tableau car il ne ressemblait pas aux autres tableaux d’art dégénéré. Il représente la guerre, un monde sombre auquel  je m’intéresse. La guerre me fascine bien que je n’aime pas ce qu’elle engendre. Ce que j’aime, ou plutôt ce qui attise ma curiosité dans la guerre est le changement d’attitude de l’humain face à cet évènement. Elle montre souvent le vrai visage des gens. La panique, la peur , la sauvagerie, la camaraderie, toutes ces émotions ou sentiments que chaque soldat, au moment d’être sur le front, ressent . Cela me passionne et ce tableau reflète très bien l’une des émotions citées : la sauvagerie.

Fiche de Raiyan C. 4°E

Lire un tableau

Voici quelques conseils pour étudier un tableau, orienter ses recherches, analyser les différents aspects de l’œuvre et organiser ses idées.

Pour consulter la fiche, clique ici : Lire un tableau.

Tu peux consulter la fiche réalisée par Raiyan sur  Otto Dix ou par Ryadh sur le Réservoir de Picasso.


Palier3. compétence 4: S’informer, se documenter.

compétence 5 :Faire preuve de sensibilité, d’esprit critique, de curiosité. Être sensible aux enjeux esthétiques d’une œuvre artistique.

Je n’ai rien dit…

« Je n’ai rien dit…. »


poème de l’auteur allemand,

Martin Niemöller,

pasteur, survivant des camps nazis

( Dachau 1942)

Als die Nazis die Kommunisten holten, habe ich geschwiegen; ich war ja kein Kommunist.
Als sie die Sozialdemokraten holten, habe ich geschwiegen; ich war ja kein Sozialdemokrat.
Als sie die Gewerkschafter holten, habe ich geschwiegen; ich war ja kein Gewerkschafter.
Als sie die Juden holten, habe ich geschwiegen; ich war ja kein Jude.
Als sie mich holten, gab es keinen mehr, der protestieren konnte.

Quand les nazis sont venus chercher les communistes, je n’ai rien dit, car je n’étais pas communiste.
Quand ils sont venus chercher les sociaux-démocrates, je n’ai rien dit, car je n’étais pas social-démocrate.
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n’ai rien dit, car je n’étais pas syndicaliste.
Quand ils sont venus chercher les Juifs, je n’ai rien dit, car je n’étais pas juif.
Et quand ils sont venus me chercher, il n’y avait plus personne pour protester.

Sur le même thème, lire aussi Matin Brun, de F. Pavloff.