Projet autour de l’écrit et de l’altérité (d’après le site de l’IFE)

L’article dont je vais vous parler se trouve sur le site de l’Institut Français de l’Education (IFE) Alain Savary. Il présente un travail réalisé par deux enseignantes de CE1 en REP+ à Besançon.

Le but de ce travail pour les élèves est d’écrire le texte d’une histoire à partir des images d’un album « Voleur de poule ». Les élèves engagés dans ce projet ont différents problèmes : difficultés dans la maîtrise de l’écrit, difficultés de comportement, troubles d’ordre orthophonique, manque de lexique ou simplement un désintérêt pour les activités d’écriture. Ce travail les a amené à s’intéresser à nouveau à l’écrit.

Ce projet résonne avec celui de mon travail de recherche puisque je travaille sur les correspondances scolaires. Dans les deux cas, c’est une autre approche de l’écrit, plus concrète et qui va au delà du cadre scolaire qui est proposé aux élèves. Cela les amène à donner du sens à l’écrit et ils se sentent valoriser dans la réalisation du projet. La présence de l’altérité se manifeste par le fait qu’à partir des mêmes images, chaque élève va raconter sa propre vision de l’histoire. En parallèle, il va découvrir celle de ses camarades et de l’auteur. L’histoire est également mise en perspective avec d’autres histoires, les personnages-stéréotypes de la poule et du renard dans les livres, ce qui en donne la vision d’autres auteurs.

http://centre-alain-savary.ens-lyon.fr/CAS/education-prioritaire/ressources/theme-1-perspectives-pedagogiques-et-educatives/lire-ecrire-parler-pour-apprendre-dans-toutes-les-disciplines/test-tableau-calameo

 

Lu sur Ifé

Sur le site de l’institut français de l’éducation, nous pouvons lire un diaporama sur la scolarisation des élèves allophones dans un établissement français. Le diaporama « Être élève francophone plurilingue » : réflexion sur les questions de dénomination et présentation d’un outil pédagogique pour l’enseignement inductif de la grammaire » de Francoise Boch & Stéphanie Galligani. Dans un premier temps les auteurs présentent les instructions officielles quant à l’accueil des élèves allophones ainsi que la progression dans la dénomination de l’élève allophone. Puis nous voyons un exemple concret de pratique pédagogique qui est l’apprentissage de la langue à travers la grammaire inductive et plus précisément la grammaire en couleur.

En ce qui concerne mon ERCAPP, cet article illustre les dispositifs à l’intention des élèves allophones que ce soit des dispositifs humains comme le CASNAV ou des innovations pédagogiques comme la grammaire en couleur. De plus, nous pouvons lire les représentations que peuvent avoir certains enseignants sur la langue maternelle des élèves allophones, représentation qu’il est important d’étudier afin de passer au-delà.

Le lien suivant vous permet d’accéder au divers diaporama sur ce thème

http://centre-alain-savary.ens-lyon.fr/CAS/education-au-plurilinguisme/devenir-eleve-francophone-plurilngue/diaporamas

 Morgan LAVENIER et Amy LECONTE

Site de l’Ifé

http://centre-alain-savary.ens-lyon.fr/CAS/education-au-plurilinguisme/une-ecole-inclusive-enjeux-et-demarches-pour-l2019accueil-et-la-scolarisation-des-eleves-allophones-nouvellement-arrives-eana-des-eleves-issus-de-familles-itinerantes-ou-de-voyageurs-efiv

Mon sujet portant sur les représentations culturelles et linguistiques des élèves allophones et leur intégration dans l’école. L’article portant sur l’école inclusive montre bien les enjeux liés à l’accueil de l’élève et de comment les parents et l’élève lui-même perçoivent l’école et l’enseignant. Un climat de confiance doit se profiler afin que l’élève ait envie d’entrer dans la scolarisation et apprenne les codes culturels et linguistiques de l’école.

Ceci met en évidence l’altérité proche puisque l’élève se retrouve dans une école à la culture et la langue différente de la sienne, avec des camarades qui ont intégré cette culture et cette langue et le fait que l’élève allophone doit donc apprendre ces dernières sans pour autant oublier ou mettre de côté sa langue et culture d’origine. L’article nous montre d’ailleurs l’importance de l’apprentissage de langues vivantes à l’école pour aider aux autres apprentissages, rendre ainsi la langue de l’élève allophone visible et légitime.

lu sur le site ife centre Alain Savary

L’article que j’ai pu lire sur le site de l’ifé aborde la question du genre, la question de la mixité, de la formation des stéréotypes liés aux filles et aux garçons; il questionne ces différents thèmes en interrogeant nos pratiques et comment elles impactent sur le milieu culturel de l’école. L’article nous renvoie vers le mémoire de Joëlle Magar-Braeuner puisqu’il est en fait uniquement la retranscription de sa conclusion. Plusieurs extraits de ce mémoire traitent directement du thème de l’altérité garçons-filles au sein de l’école, c’est pourquoi je pense qu’il me sera d’une grande aide pour me questionner d’avantage personnellement et pour l’exercice d’écriture de mon écrit de recherche.

http://reseau-lcd-ecole.ens-lyon.fr/spip.php?article83

Outils de recueil de donné et d’analyse

Ma problématique de recherche porte sur le bénéfice d’un enfant allophone pour le décentrement culturel des élèves de cycle 1 et l’utilisation de Jean Piaget dans le champ de l’interculturel.

Pour mon second stage, je suis en cycle 2 et il n’y a aucun enfant allophone, je ne peux donc pas faire de lien avec mon sujet d’ERCAPP.

Concernant le recueil de données j’envisageais d’effectuer plusieurs entretiens avec des professeurs des écoles de cycle 1 et également une conseillère de circonscription spécialisée en EPS dans le but de faire un lien interdisciplinaire.

On voit souvent le côté positif de l’immersion d’un allophone au sein d’une classe, hors nous sommes dans une école inclusive, il serait intéressant d’entrevoir également l’aspect positif pour le reste de la classe.

 

Pour m’aider à construire ma grille d’entretien, je compte m’appuyer sur le texte de  Christian Puren et ses 5 composants de l’interculturalité.

Ce document va également me servir lors de la phase d’analyse de mes données.

Outils de recueil de donné et d’analyse

Ma problématique de recherche porte sur le traitement pédagogique des attentats en cycle 1. Concernant le recueil de mes données j’envisageais d’effectuer quelques entretiens avec des enseignants de maternelle présent sur mon lieu de stage. Cependant, l’école où je me trouve ne dispose que des cycles 2 et 3. Je vais donc me réorienter vers d’autres enseignants avec qui je peux facilement rentrer en contact.

Par ailleurs, ayant déjà recueilli quelques données, j’ai commencé à me faire des représentations concernant les éventuels discours de mes enquêtés. Je me suis donc rendu compte que le secteur géographique dans lequel j’envisage mes entretiens n’est peut être pas le plus pertinent. C’est pourquoi, j’ai pour idée de prendre contact, via les réseaux sociaux, avec des enseignants de cycle 1 dans le secteur de l’Île de France. Ce secteur me permettra peut-être d’obtenir une plus grande variété de discours.

Ainsi, je pourrais mettre en lien les réponses des différents profil d’enquêté pour approfondir mes analyses et mon développement pratique.

Pour réaliser ces entretiens j’ai rédigé un guide d’entretien à partir de mes questions de départs, du texte de Collès et de celui de Puren, ce dernier m’ayant permis de soulever des questionnements liés aux 5 composants de l’interculturalité. Ces documents me serviront également lors de la phase d’analyse de mes données.

Recueil de données

Pour ce second stage, le recueil de données pour mon ercapp se fera sous forme de questionnaire ouvert distribué aux enseignants que je rencontrerai, en lien avec mon sujet de recherche « Analyse comparative de la littérature jeunesse nordique et française ».

Ce stage se passera en Finlande, auprès de différents formateurs en FLE en école primaire. Mon écrit se base davantage sur une analyse de différentes œuvres de littérature aussi bien françaises que nordiques, donc je vais leur demander de me parler de leur pratique de la littérature avec les élèves : est-ce qu’ils utilisent des livres en langue source pour pratiquer ? Ont-ils eux même appris avec des ouvrages de littérature jeunesse ? (en français pour les enseignants locuteurs natifs du finnois, et inversement pour les enseignants locuteurs du français) Quels sont les ouvrages qu’ils ont préférés, pour quelle raison ? Et enfin, je leur demanderai également s’ils voient une différence entre la littérature jeunesse nordique et française.

Je pense que ce recueil de données me permettra de voir comment la littérature peut être utilisée pour faciliter l’enseignement du français. Je pense aussi pouvoir profiter de l’expérience de ces formateurs, notamment de leur connaissance des deux pays qui sont au centre de mon ercapp, pour souligner les premières différences entre la littérature nordique et française.

Recueil de données

La thématique que j’ai choisie est la suivante : dépasser les stéréotypes culturels grâce aux albums jeunesse.

Afin de procéder à un recueil de donnée, je pensais proposer un atelier de création : en me basant sur la pédagogie Freinet, vu en stage au mois de novembre, j’ai pu constater qu’on poussait les enfants à développer leur imagination et leur créativité en leur demandant d’écrire des textes libres. L’idée est de reprendre ce type de pédagogie : en groupe de plusieurs, les enfants devraient se mettre d’accord sur un thème, vu en classe, ou de leur propre choix, portant sur les stéréotypes de genre. En partant de là, après avoir décidé de leur histoire, chacun devrait dessiner une illustration pour un moment de l’histoire. Au final, on assemblerait les illustrations pour en faire un « livre ». Ensuite, un projet réalisable serait de faire une mise en voix, comme vu à la conférence Boréale. Chacun prendrait la voix d’un personnage, et on pourrait publier ce projet sur le site de la classe, s’il existe, ou lors d’un spectacle devant les parents, afin de leur présenter le travail de leurs enfants.

Afin de préciser le dispositif mis en place, il serait judicieux de pouvoir mettre en place un système de concours : si la classe choisie pour le projet est en correspondance avec une autre classe, qu’elle soit de la région, ou pas, il serait intéressant de proposer un projet similaire pour ladite classe, afin de pouvoir procéder à une élection du meilleur texte, et interprétation, selon les enfants. Il serait donc possible de créer un débat, par la suite : Pourquoi avoir voté pour cette histoire ? Quelle est selon toi la moralité à retenir ? Que penses-tu du sujet abordé ? Aurais-tu pris la même direction ? 

Un débat pourrait en effet être intéressant d’un point de vu philosophique pour les élèves, ce qui les pousserait à développer un esprit critique, et à apprendre à argumenter avec des mots choisis, concrets, et forts.

Recueil de données

Ma thématique de recherche est « l’enseignement de l’interculturel en classe ». J’ai donc décidé de travailler sur des travaux d’élèves liés à ce thème. J’ai d’ores et déjà eu la chance de pouvoir recueillir différents travaux d’élèves sur ce thème que je vais pouvoir analyser. Cette analyse, en lien avec la méthodologie de Collés, tentera de faire apparaitre les réussites mais aussi les points plus critiquables de ces données.
En complément, je vais lors de mon stage réaliser quelques séances autour d’un album utilisé dans les travaux d’élèves que je vais analyser.
Je dois maintenant déterminer un questionnement problématique plus clair. Ce questionnement sera éventuellement « Comment empêcher l’approche par les stéréotypes d’être réductrice? ».

Mes outils de recueil de données

Travaillant sur les intérêts de l’application de la théorie des Intelligences Multiples dans la gestion de l’altérité proche en classe au cycle 1, je compte me baser sur deux moyens de recueil de données principaux : un entretien avec la PE qui me reçoit lors du stage du second semestre et une grille d’observation.

J’ai pensé mon entretien en trois temps : la classe et son hétérogénéité, les moyens mis en place pour la gérer et enfin l’avis de l’enseignante concernant la théorie. Pensant tout d’abord faire un questionnaire, j’ai une idée précise des questions que j’aimerai poser mais je pense m’adapter à ce qui se dira et rebondir sur les propos de l’enseignante. Concernant la grille d’observation, je l’ai construite afin de mettre en évidence les intelligences dites dominantes des élèves en différentes situation scolaire (ici codées Réussite, Médium ou Difficulté). Suivant les conseils du retour de mon écrit 2, je choisirai, si possible, 3 enfants dans chacune de ces situations.

Cela dit, je ne sais pas vraiment comment faire puisque mon ERCAPP est centré sur le cycle 1, que je devais être mise en stage au cycle 3 et que je me retrouve finalement en cycle 2, je suis un peu perdue sur la façon d’intégrer ces données à mon travail de recherches sans pour autant m’éparpiller…

En plus de cela, j’aimerai pouvoir interroger, sous la forme d’un questionnaire, d’autres PE ayant mis en place dans leur classe une pédagogie de type intelligence multiples. Ce questionnaire reprendrai les trois axes présentés dans mon entretien avec des questions le plus fermé possible, la distance géographique ne me permettant pas de mener des entretiens.