Recueil de données

Je travaille sur l’intégration des minorités culturelles à l’école , et puis spécifiquement sur l’intégration des migrants dans le système éducatif. J’ai donc choisi de recueillir des données auprès de Muriel Prinz pour définir les pratiques mises en place pour les intégrer aussi bien dans le système qu’avec leurs pairs. Ensuite, je voudrais aller sur le terrain pour en définir les vraies pratiques au quotidien, et quel(s) ajustements sont fait. Je n’ai pas encore déterminée encore spécifiquement les modalités des questions qui sont encore trop ouvertes, je suis un peu perdue sur les supports utilisables dans mon ERCAPP encore.

 

Outil de recueil de données et lien avec le stage

Afin de pouvoir répondre à la problématique de mon ERCAPP : « Autour de quelles valeurs et de quelles méthodologies construire la correspondance scolaire conçue comme médium de développement des compétences interculturelles des élèves ? », il est nécessaire de prendre appui sur des situations de terrains vécues par des enseignants. Pour obtenir des informations complètes de la part des enseignants, plutôt que de questionnaires, j’ai choisi de me servir d’entretiens pour récolter des données. Je prévois de rencontrer plusieurs enseignants du premier degré ayant réaliser des correspondances scolaires avec leurs élèves. L’entretien sera guidé par trois axes liés aux trois domaines du nouveau socle commun que j’ai choisi de mettre en relation avec les correspondances scolaires. D’abord, j’interrogerai les enseignants sur les raisons qui les ont poussées à mettre en place un tel projet : quelle valeur souhaitaient-ils transmettre aux élèves ? Après avoir effectué le projet, quelles valeurs pensent-ils avoir transmises ? Ensuite, je me renseignerai sur les conditions de la mise en place de la correspondance : quel support de communication utiliser ? Quelles précautions ont été prises dans l’utilisation du langage ? Quelles orientations pour la communication ? Enfin, le dernier axe concernera le travail fait autour de la culture de la classe correspondante avec les élèves. Quelles formes de cultures ont été privilégiées par les enseignants lors de l’étude des cultures de « l’autre » (culture scolaire, culture individuelle, cultures collectives comme par exemple la culture nationale, etc.) ? Quelles réactions des élèves ? Comment la représentation du monde des élèves a-t-elle évolué ?

Ces questions me serviront à guider le propos du contenu de mon ERCAPP. Toutes les réponses que pourront m’apporter les enseignants à ces questions m’aideront à orienter mon travail sur des situations concrètes de réalisation de correspondances scolaires et sur le vécu des enseignants et des élèves. J’ai déjà pu réaliser un entretien avec une enseignante utilisant une plateforme en ligne pour effectuer des correspondances scolaires. Lors de mon deuxième stage, je mènerai un entretien avec ma MAT puisque celle-ci mène avec sa classe une correspondance scolaire avec une autre classe de la région. J’aurai peut-être l’occasion d’observer des situations de travail des élèves autour de cette correspondance.

compte rendu du colloque sur la mobilité

Au cours de l’atelier de recherche, il nous a été donné comme consigne , d’assister à un évenement culturel de l’Espe, afin de pouvoir rédiger un compte rendu. Pour ma part, j’ai choisi d’assiter au colloque sur la mobilité qui se déroulait les 23 et 24 novembre 2017. Je m’y suis donc rendu le jeudi matin et le vendredi après-midi. Ce fût une première pour moi. En effet, je n’avais encore jamais eu l’occassion d’assister à un colloque. Ce fût une expérience enrichissante. J’ai pu apprendre beaucoup de choses nouvelles.

Tout d’abord , j’ai pu me rendre compte que les participants avaient fait le déplacement  depuis les quatre coins de la France mais également de l’étranger. Effectivement il y avait des personnes qui venaient d’algérie, de la Guadeloupe mais également de Québéc au Canada.

En plus de venir de loin, j’ai pu remarquer que chaque participant avait un sujet bien défini en lien avec le thème de la mobilité. Ils avaient donc une définition bien à eux de ce qu’est la mobilité. La notion d’altérité qu’elle soit proche ou lointaine a également été le fil conducteur de cette conférence.

Ce colloque a donc permis aux différents acteurs de la mobilité ( enseignants-chercheur, institution …) de confronter leurs points de vue et leur travaux de recherche.

De plus, de nouvelles perspectives peuvent être apporté à mon écrit de recherche grâce à toutes ces informations précieuses recueillies lors de cette conférence.

Compter-rendu de la soirée boréale

Compte-rendu de la Soirée Boréale

Le lundi 20 novembre, à l’ESPE de Caen a eu lieu la soirée boréale. Dans la première partie de la soirée, nous avons rencontré Terkel Risbjerg, dessinateur danois, installé depuis une quinzaine d’années en France. Celui-ci nous a parlé de plusieurs de ses livres, pour certains qu’il a fait avec sa femme, comme Perceval, une histoire autour d’un chevalier de la table ronde ou La Lionne, un portrait de Karen Blixen, sur une femme de lettre danoise. La partie qui m’a surtout intéressée était la présentation des livres pour enfants, sans texte, présentant des petites histoires avec des chats comme personnages qu’il a réalisé : le gâteau ; ballon ; neige. La présentation de la mise en voix de ses livres par une classe de CE1-CE2 m’a beaucoup intéressée et m’a donné envie de travailler sur quelque chose de similaire plus tard lorsque que je serais en fonction.

Lors de la deuxième partie de la soirée, nous avons assisté à une présentation sur la relecture du patrimoine en direction des jeunes lecteurs. Cette présentation faisait écho avec notre thématique d’atelier de recherche, puisqu’elle incluait des comparaisons interculturelles avec d’autres pays du monde, et avait un côté lié à l’altérité proche, entre le langage soutenu des oeuvres d’origine patrimoine et celui des jeunes lecteurs.

J’ai pu comprendre la différence entre un classique écrit pour les enfants : indémodable, avec une dimension esthétique et moral, par exemple Jip et Janneke aux Pays-Bas, et une oeuvre du patrimoine (oeuvre dont l’auteur est mort depuis plus de 70 ans et libre de droit) adaptée aux enfants ou adolescents. L’adaptation doit permettre la découverte d’une oeuvre du patrimoine par un jeune public liée à une lecture plaisir. Plusieurs façons d’adapter une oeuvre aux jeunes lecteurs sont possibles. D’abord, il est possible qu’elle soit réécrite pour eux, comme le classique suisse Wilhem Tell (histoire de Guillaume Tell), simplifié pour les enfants dans sa forme d’écriture passant du ver à la prose, dans la structure des phrases et le niveau de langage. En Russie, le classique Rouslane et Lioudmila n’a pas été réécrit pour les enfants, mais a été coupé, les enfants n’en apprennent en général que le prologue. Pour s’adapter au public, le texte est ainsi abrégé. Plus proche de nous, des classiques comme La Petite Sirène ou La Belle au Bois Dormant ont été souvent réadaptés, notamment par les studios Disney, à un jeune public, en simplifiant l’histoire, le texte, et en changeant certains passages pour les rendre plus moraux ou adaptés aux enfants. Par exemple la Petite Sirène d’Andersen meurt à la fin, mais pas chez Disney. On peut finalement s’interroger sur le rapport moral de l’enfant à la lecture : pour lui le plaisir de lire dépend-il d’une identification ? D’une fin heureuse ? D’une distance ironique ?

Journée de la laïcité

Durant la journée de la laïcité de l’ESPE, j’ai participé à la matinée de quiz collectif dans l’amphithéâtre, animé par Thierry Machefert professeur à l’ESPE de Caen, Pierre Kahn et Frédéric Roulé professeur d’Histoire-Géographie à l’ESPE de Caen. Durant cet exposé de commémoration de la loi de 1905, j’ai pu réinvestir nos cours de connaissances de l’institution que nous avons eu lors du semestre 1 dans le cadre de notre master notamment le chapitre sur la laïcité. Cependant, le quiz s’intéressait aux religions monothéistes : l’islam, le judaïsme et le christianisme, avec des questions poussées sur des faits historiques précis qui m’ont laissé perplexe. Outre ces questions j’ai apprécié approfondir des points sur la laïcité à l’école comme le respect des convictions de chacun, la liberté de croire ou de ne pas croire, le respect de la liberté de conscience de chacun, comment parler de religion avec les élèves etc…

Journée de la laïcité

Durant la matinée de la journée pour la laïcité nous avons pu participer à un quizz organisé par trois enseignants dont Pierre KAHN, professeur en sciences de l’éducation et auteur du livre « La laïcité ». Ce quizz portait sur la laïcité au sein de la République ainsi que sur les trois religions monothéistes à savoir : l’islam, le christianisme et le judaïsme.

Grâce à ce quizz commenté par ces enseignants j’ai pu revoir des lois concernant la laïcité à l’école mais j’ai surtout pu approfondir mes connaissances sur les religions. Il est vrai que les pratiques religieuses relèvent du secteur privé cependant la religion peut rentrer à  l’école. En effet, elle peut être abordée d’un point de vue culturel mais nous pouvons également rencontrer des enfants de divers cultes et nous nous devons d’être capable de les expliquer à l’ensemble de la classe afin de limiter les stéréotypes ou les mauvais jugements. Par le biais de cette matinée j’ai pu moi-même me rendre compte que j’avais des idées reçues sur les religions et qu’il était important d’être éclairé sur ces dernières. C’est en connaissant davantage l’autre et ce qui fait l’autre, à savoir ici sa religion, que nous pouvons mieux le comprendre et faire preuve d’altérité.

Mon entrée d’après les méthodologies de Luc Collès

Ces dernières années, nous avons pu observer une forte migration mondiale. Cette mobilité est liée à des raisons politiques et ou économiques et elle peut résulter d’un choix de la famille ou non. Ces mobilités amènent les individus à reconstruire leur vie une fois arrivé dans le pays d’accueil. Cela passe par un nouveau travail pour les parents et une scolarisation pour les enfants. Je me suis alors demander comment intégrer ces enfants immigrés dans la classe et comment prendre en compte leur culture d’origine à l’école.

 

Types d’approches envisagées :

  • Par les stéréotypes : 1) Partir des images qu’on les élèves de la classe sur le pays d’origine de l’enfant immigré. 2) Explication de l’enfant. 3) Comparaison des modes de vie.
  • Par le support littéraire : 1) Lecture d’une histoire qui se passe dans le pays d’origine de l’enfant. 2) Lui demander si cela est juste. 3) Lecture d’une histoire qui correspond à notre pays. 4) Leur demander si cela est juste. 5) Points communs, différences entre les deux pays.
  • Par la communication : 1) Discuter des habitudes de la vie quotidienne de tous les enfants de la classe immigrés ou non. 2) Demander aux enfants de rapporter un objet qui représente pour eux leur culture/mode de vie/qui est important pour eux.

Mon entrée d’après les méthodologies de Luc Collès

Pour le mémoire, j’ai choisi de travailler sur les sorties scolaires. Je trouve que ces dernières sont vraiment importantes au cours d’un cursus scolaire. Elles permettent de s’ouvrir à la culture mais également à l’autre. Ainsi, on peut parler d’altérité proche. J’aimerais consacrer une partie sur les représentations des sorties, que ce soit par les professeurs, les élèves ou bien les parents d’élèves. J’aimerais étudier également le but de celles-ci ainsi que les impacts qu’elles peuvent avoir. Ensuite, j’aimerais réaliser une comparaison entre la France et la Russie.

Ma problématique pourrait être la suivante : les sorties scolaires peuvent-elles être un moyen de pallier les écarts et les différences entre élèves concernant la culture? Je ne suis pas tout à fait sûre, elle risque d’évoluer un peu plus tard.

Enfin,en vue de travailler ce sujet, je m’appuierai sur deux méthodologies de Luc Collès :

  • Représentations et stéréotypes
  • l’apport linguistique

Mon entrée d’après les différentes méthodologies de Luc Collès.

Pour le choix de ma thématique, j’ai décidé de m’intéresser aux enfants allophones au sein d’une classe, car aujourd’hui tout le monde est concerné. Effectivement, nous sommes face à une population migrante qui ne cesse d’augmenter. Sans compter, que nous sommes également confronter à une situation géopolitique compliqué donc une migration qui change beaucoup. C’est un sujet d’actualité et qui m’a emmené à me poser diverses questions : Quel impact un enfant allophone peut-il avoir au sein d’une classe ? Peut-il être une source de richesse ? Quel représentation peut-on se faire ? Qu’est-ce qu’un enfant allophone ? Peut-il y a voir un partage de culture entre les pairs ?

Ces questions m’ont donc amené à cette problématique : Afin de permettre aux jeunes enfants de sortir de leur pensée égocentrique, comment un enseignant peut-il mettre à profit la présence d’un enfant allophone, d’un point de vue culturel ?

Ainsi, en me référant à Luc Collès, je vais aborder mon sujet d’après ces deux méthodologies :

  • 1ère méthodologie : L’approche de l’interculturel pour les représentations et les stéréotypes 
  • 2ème méthodologie : Le détour par l’analyse des heurts de la rencontre 

Ma thématique et mon entrée d’après Luc Collès

J’ai choisi de parler du traitement pédagogique des attentats en cycle 1. Cette thématique me semble intéressante, c’est un sujet d’actualité qui suscite de nombreux débats et de nombreuses questions de la part des enseignants notamment. C’est ce qui m’a amenée à me demander : les enseignants sont-ils formés pour faire face au questionnement des élèves ? Comment réagissent-ils au lendemain d’un attentat face à des élèves de maternelle ? Quelles pédagogies doivent-ils employer pour aborder la notion des attentats ? Comment aborder cette notion en fonction du développement cognitif des élèves de cycle 1 ? Dans quel(s) domaine(s) d’apprentissage la notion d’attentat peut-elle être abordée en classe de maternelle ?

Ces questions de départ m’ont amenées à me demander pourquoi et comment aborder le problème des attentats en cycle 1 ?

Pour cela j’ai choisi d’aborder mon sujet d’après deux méthodologies présentées dans l’article de Luc Collès :

  • L’approche de l’interculturel par les représentations et les stéréotypes (première)
  • L’apport linguistique (cinquième)