Commentaire de citation de Lévi-Strauss + méthodologie de Collès

Citation de Lévi Strauss : »L’humanité est constamment aux prises avec deux processus contradictoires dont l’un tend à instaurer l’unification, tandis que l’autre vise à maintenir ou à rétablir la diversification. »

Cette citation extraite de son livre « Race et histoire » s’avère toujours valide de nos jours. En effet, l’humanité est toujours ambivalente quant à sa vision des cultures. L’une tend en effet vers une fusion des cultures jusqu’à obtenir une monoculture, ce qui se rapproche d’une autre citation de l’anthropologue disant que cela aboutirait à une « civilisation en masse, comme la betterave ». Ainsi, cette monoculture voulue par une partie de l’humanité serait la culture la plus imposée car de fil en aiguille elle prendrait l’avantage sur les autres, plus petites en quelque sorte. De fait, les gens essaieront de la partager autour d’eux, et les transmettront aux prochaines générations, mettant alors fin au multiculturalisme. L’autre, souhaiterait la pérennité de la diversité, et de cette manière continuer à évoluer dans un monde aux nombreuses différentes cultures. Si j’ai choisi cette citation, c’est parce que plus les années passent, et plus elle n’a jamais semblée aussi vraie. Les actualités politiques nous le rappellent au quotidien, le dernier grand exemple en date étant celui de la Catalogne. D’un côté il y a ceux qui veulent rétablir leur identité, qui s’était vraisemblablement perdue dans la monoculture, et de l’autre, ceux qui persistent à la maintenir dans leur tronc commun. Effectivement, c’est une question qui a conduit à d’énormes débats, y compris au sein d’un même peuple. Or, se destiner à former une monoculture verrait, par définition, la fin de la notion d’altérité. Cela m’amène donc à me demander comment cette confrontation, interne à l’humanité et de plus en plus visible et intense, se manifeste en milieu scolaire, et quelles sont les solutions pour l’apaiser.

Lors du M1, j’ai réalisé mon ERCAPP sur le cinéma d’animation en tant qu’objet interdisciplinaire et stimulateur d’imaginaire dans l’atelier « Ressources et documents ». Suite à la lecture de l’article de Luc Collès, deux méthodologies se démarquent. Il y a d’abord celle sur le détour par l’analyse des heurts de la rencontre. Je suis en ce moment assistant de FLE dans l’enseignement secondaire aux Pays-Bas, et c’est un phénomène que j’ai pu constater dans les deux sens, pour les élèves suite à ma présence et un séjour en France, mais aussi par moi-même. Il y a également celle sur le point de vue anthropologie et le support littéraire. Toutefois, la restriction à la littérature peut surprendre et l’on pourrait se demander si tout support artistique pourrait aussi développer des passerelles interculturelles. Par exemple, l’image est considérée comme un langage universel, et dès lors, il serait possible d’imaginer que tous les arts desquels elle fait partie, y compris la bande dessinée et les jeux vidéo d’après la liste établie par Etienne Souriau, contribuent à rendre l’acculturation plus simple au sein du milieu scolaire et à créer une culture commune. L’école est en effet un milieu dans lequel il y a toujours une attitude de rejet, même à l’échelle européenne. Cependant, la pédagogie de l’image semble relativement intéressante comme point d’entrée vers l’acceptation de nouvelles cultures.

mon entrée d’après les méthodologies de Luc Collès

Pour le choix de ma thématique, je souhaite travailler l’altérité au travers du rapport entre genre féminin et genre masculin dans le contexte culturel de l’école. L’enjeu de ce thème est un enjeu social majeur encore de nos jours et qui m’intéresse particulièrement. L’école est souvent le premier lieu de collectivité et pour certains enfants de mise en tension de cette altérité spécifique.

C’est pourquoi mon objectif est de m’interroger sur le fondement de ce rapport et comment il se construit mais aussi comment il peut influencer nos interactions sociales. L’école étant un milieu d’interactions constantes, je souhaiterais interroger ce milieu mais également comment l’école peut agir sur ce rapport entre garçons et filles.

Lors de mon stage, que j’ai réalisé en grande section, je ne pensais pas a priori pouvoir observer des situations concordant avec mon thème (d’après mes premières recherches, l’altérité entre garçons et filles est réellement mise en tension pendant le cycle 2). Néanmoins, il se trouve qu’après entrevue avec mon encadrante et observations lors du stage, j’ai compris que certains éléments viennent influencer ce rapport notamment la cellule familiale et la manière dont l’enseignante aborde et conçoit cette altérité.

Le type d’approche que j’envisage est celle des représentations et stéréotypes afin d’introduire ma thématique et de ne pas rester focaliser sur mes représentations personnelles. Je souhaiterais au travers de cette méthodologie aborder cette altérité entre garçons et filles grâce à son évolution dans le temps et aux différences que l’on peut observer selon la culture de chacun. Par la suite, j’aimerais utiliser l’approche par l’analyse des heurts sur laquelle il serait possible de s’appuyer pour tenter de proposer des solutions. Ces « solutions » pourraient prendre différentes formes, avoir différents objectifs et finalités.

ma citation commentée de lévi-strauss

« L’attitude la plus ancienne, […] consiste à répudier purement et simplement les formes culturelles: morales, religieuses, sociales, esthétiques qui sont les plus éloignées de celles auxquelles nous nous identifions »

J’ai choisi de commenter cette citation car je trouve que celle-ci montre bien la société dans laquelle nous vivons. En effet, qui n’a jamais été critiqué parce qu’il ne partageait pas les mêmes idées? Cette citation insiste bien sur le fait que l’homme a des convictions et qu’il est difficile de le faire changer d’avis.

De plus, cette citation se rapporte à la notion d »altérité », et permet de se questionner sur les différences de cultures. Nous pouvons donc faire un lien entre cette citation et mon sujet d’Ercapp sur les sorties scolaires. Ainsi,on peut se demander si  les sorties scolaires peuvent être un moyen de pallier les écarts et les différences entre élèves concernant la culture?

Mon état d’avancement

Je me suis interrogée dès le début de l’année sur les enjeux et les modalités de la prise en compte des contextes pluri- et multiculturels à l’école. Je voulais savoir quelle était la place de la culture de l’élève dans l’école. Bien consciente que mon thème était trop global j’ai attendu le début de mon stage pour affiner ma question centrale. De nombreuses questions ont alors émergé, comme : comment faire une culture de classe avec des élèves qui ont une culture familiale et/ou extérieure à l’école différente de celle-ci ? Comment mélanger les cultures religieuses ou sociales des élèves parfois très différentes sans qu’il y ait de conflit dans la classe ? Comment l’élève conçoit sa pratique culturelle face à une pratique culturelle différente d’un autre élève de la classe ? Comment légitimer la culture familiale à l’école ?

Mon stage est dans une « zone » sensible de Caen en REP +, de nombreuses cultures se mélangent au sein de la classe et elles sont en rivalités. On voit bien que la culture de l’élève est en opposition avec la culture scolaire universelle. Les pratiques scolaires seraient un arbitraire culturel propre à un groupe alors que toutes les cultures sont relatives et que toutes les pratiques se valent. Or, il ne faut pas que la culture scolaire surplombe ou soit privilégiée de celle de la culture d’origine de l’élève, mais l’école favorise cette transmission avec son schéma maitre-élève, savant-apprenant.

Au sein d’une même classe il y a autant de pratiques culturelles familiales que d’élèves, il est donc important de ne pas les hiérarchiser ni de les différencier car elles ne vont pas à l’encontre de la culture de l’école. Ainsi ma problématique de recherche cette année se porte sur : Comment moduler la culture de l’élève et la culture scolaire de l’école, pour diminuer l’écart entre la culture illégitime et la culture légitime ?

Les différents extraits de Luc Collès m’ont aidé dans cette réflexion.

« Lors de l’éducation, les faits de culture apparaissent comme des faits de nature tout à fait normaux et universels. Les étapes de la socialisation d’un individu dans sa communauté sont enfouies dans l’oubli, si bien qu’il va jusqu’à ignorer que ce qui lui paraît «évident» est une construction du monde qui relève de son environnement. » Luc Collès

Cette partie me semble tout à fait importante dans la construction sociale d’un élève. Un élève se construit tout d’abord en tant que personne au sein de son environnement proche, sa famille. Il se construit donc une culture individuelle, son identité sociale de manière innée, il ne va pas s’en rendre compte. Puis lorsque l’élève est en âge d’aller à l’école, se construit en parallèle à sa culture personnelle, la culture scolaire. La question du lien entre ces deux cultures est essentielle à l’école. La première est innée alors que la seconde est imposée, comment mêler ces deux cultures pour qu’elles ne se construisent pas en opposition.

«Le phénomène de la dissonance cognitive. Ce phénomène est récurrent dans les situations scolaires multiculturelles. La relation de dissonance est une relation de désaccord, d’opposition, de contradiction. Selon Léon Festinger (1962), les représentations d’un individu entrent en dissonance lorsque l’une d’entre elles implique psychologiquement le contraire de l’autre. Le malaise provoqué dans pareille situation pousse l’individu à éviter tout élément qui crée la dissonance et à réduire celui qui l’augmenterait. »

Si je mets en lien cet extrait de Luc Collès avec ce que j’ai pu voir en stage notamment dans les conflits entre les différentes communautés, je confirme l’attitude de rejet et d’opposition à l’autre quand la différence entre les deux élèves est soit trop grande soit en contradiction avec sa culture personnelle. Il est arrivé à de nombreuses reprises, souvent lors de la récréation, que des « clans » au sein de la classe se forment sans qu’une réconciliation soit possible. Une fois en classe ces conflits se poursuivaient et c’est à ce moment-là que nous comprenions que le problème était dû à une différence sur des valeurs ou des croyances personnelles mais partagées en groupe. Ce phénomène de dissonance avait aussi lieu entre leur culture et la culture de l’effort de l’école.

C’est pour cela que je pense utiliser la deuxième méthodologie : Le détour par l’analyse des heurts de la rencontre, avec le phénomène de dissonance comme point d’entrée pour mon projet en opposant culture personnelle et de l’école.

Ma thématique et mon choix de méthodologie de Luc Collès

Dans le cadre de mon travail de recherches, j’ai décidé de travailler sur les effets de l’application de la théorie des intelligences multiples sur la gestion de l’altérité en classe au cycle 1. C’est en lisant le témoignage d’une professeure des écoles ayant mis en place ce type de pédagogie que m’est venue cette idée.

Cela m’a donné envie de creuser la théorie d’Howard Gardner et ses différentes formes application ainsi que les résultats observables en classe surtout au niveau de la gestion de l’altérité puisqu’en définissant 8 types d’intelligences différents, la théorie met le doigts sur les différents fonctionnement qui font parfois naître des différences inter-indivduelles importantes au sein d’un classe, autant dans l’intégration au sein du groupe classe que dans la réussite scolaire. Il me parait cohérent pour réfléchir à ces questions d’utiliser une méthodologie sur « le détour par l’analyse des heurts de la rencontre »

La stage que j’ai pu effectué durant ces 15 jours m’aura apporté quelques éléments sur lesquels m’appuyer mais ne sera pas, je pense, d’une grande aide dans ce sujet précis, la PE qui m’accueillait n’étant pas en accord conceptuel avec la théorie avancée par Gardner et encore moins son application en classe.

Dans le cas où je réussirai à dégager de mes lectures plusieurs points importants des effets de cette théorie en classe, j’aimerais l’année prochaine prolonger ces recherches autour de l’intégration et la réussite scolaire des enfants enfants allophones avec ces mêmes formes de pédagogie. 

Ma thématique et mon entrée selon le texte de Luc Collès

Concernant mon projet de recherche, je compte étudier la façon de dépasser les stéréotypes culturels grâces à des albums jeunesses. La lecture étant pour moi un excellent moyen de communication, je pense qu’il est important de transmettre cette connaissance aux enfants dès leur plus jeune âge, en commençant peut être avec des livres sans écriture, dans un premier temps. Ce qu’il est important de faire comprendre aux enfants, c’est que notre monde est constitué de nombreux stéréotypes qui nous entourent dans la vie de tous les jours, et qu’il est important de les connaître, afin de mieux pouvoir les dépasser. Pour arriver à un tel résultat, il est possible de raconter dès la classe de maternelle des histoires basées sur différentes cultures, afin qu’ils commencent à se créer leurs propres images mentales. A partir de cela, on peut commencer à exploiter leurs connaissance. Suite à la conférence des Boréales, tenue hier à l’ESPE de Caen, il m’a paru interessant de se baser sur la création d’un texte libre, qui serai l’assemblage de multiples illustrations d’enfants, pouvant être commentée lors d’une vidéo ou d’une petite mise en scène. Cela permettrait de faire réfléchir les plus jeunes sur le monde qui les entoure, en accentuant les contrastes déjà présents autour d’eux. Ainsi, cela les pousserai à se créer leur propre avis sur la culture, tout en apprenant que les albums jeunesse, et donc, la lecture par la suite, sont une source inestimable d’information qu’il ne faut pas négliger. Afin d’appuyer ma recherche, je compte me baser sur la première méthodologie de Luc Collès, qui est « L’approche de l’interculturel par les représentations et les stéréotypes », qui me parait tout à fait adapté à mon sujet de recherche. J’ai déjà proposé à mon encadrant de créer une sorte de petite séquence fictive sur laquelle je pourrais appuyer mes arguments théoriques.

Ma thématique et les entrées selon le texte de Luc Collès

J’ai choisi d’orienter mes recherches sur l’inclusion scolaire et notamment la différences entre intégration et inclusion. Cette thématique m’intéresse particulièrement car elle interroge la place que l’on donne aux personnes qui ne parviennent pas ou ne peuvent pas s’inscrire dans une norme scolaire. De plus, en choisissant de passer de l’intégration à l’inclusion, l’état remet en question l’école mais également la société, et notamment la place que l’on donne ou laisse aux personnes en situation de handicap.

Suite à mon stage en ULIS-école et à un entretient exploratoire, deux versants de ce sujet m’ont grandement intéressé, tout d’abord le travail sur l’estime de soi pour ces élèves qui ont été en échecs scolaires et qui ne sont plus dans un cursus scolaire ordinaire. La revalorisation de leurs égo passe par le contact avec les autres enfants de l’école et il appartient à l’équipe éducative de mettre en place des outils pour favoriser l’entente entre l’éducation ordinaire et spécialisée ce qui nous amène au second point qui est le rapport entre les enfants dans la cours de récréation et la participation à la vie sociale de l’école. C’est pourquoi je vais diriger ma recherche sur les outils qui peuvent être mis en place dans le projet d’établissement pour favoriser le respect d’autrui.

Pour répondre à cette thématique il me semble judicieux d’utiliser une méthodologie sur « le détour par l’analyse des heurts de la rencontre » pour pouvoir montrer à quel point l’orientation d’un élève en classe spécialisé peut être un moment difficile à vivre pour ces enfant et les parents de ces derniers. La seconde méthodologie qui apparait comme étant la plus appropriée à mon sujet est celle de la conception pragmatique et l’ethnographie de la communication car ces enfants en situation de handicap ont pour la plupart des problèmes avec l’apprentissage du statut d’élève et leurs troubles peuvent jouer un rôle majeur dans leurs rapports aux autres notamment avec le non-respect des maximes conversationnelles  ( Paul GRICE ) qui peut être un facteur de conflit. Enfin, je pense qu’il serait judicieux de regarder si la littérature ne peut pas être un outil pour favoriser la compréhension de l’altérité, cette méthodologie constituerait un prolongement envisageable de mon sujet.

Il est nécessaire d’ajouter que je ne suis pas encore totalement fixé sur la direction que va prendre mon ERCAPP et que j’attends vos remarques avec impatience.

 

PS: j’ajoute cette vidéo qui montre que les standards culturelles ont une grande place à jouer dans la perception que l’on peut avoir de nous et des autres.[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=ywVbalySt_8[/youtube]

Mon entrée d’après les méthodologies de Luc Colles

La thématique vers laquelle j’ai choisi d’orienter mes recherches est la façon dont les enseignants s’emparent de l’ouverture vers la pluralité des cultures et comment cela est mis en œuvre en classe.
Suivant les différentes approches proposées dans l’article de Luc Collès, les approches les plus adaptées à cette thématique sont dans un premier temps la représentation et les stéréotypes puis dans un second temps l’approche littéraire.

Mon choix de thématique et de méthodologie

Suite à mon écrit 1 de l’année dernière « La dimension interculturelle de l’apprentissage d’une langue étrangère », nous avons fait ressortir, avec mon binôme, des points importants. Nous nous sommes rendues compte que la dimension interculturelle de l’apprentissage d’une langue étrangère en France est très peu abordée. En effet, on va plus s’intéresser à la compétence linguistique plutôt qu’à l’ouverture culturelle et à l’altérité en cours d’anglais à l’école primaire.

Suite à cette constatation, j’aimerais alors que mon ERVIP soit orienté principalement vers l’altérité, donner un sens aux apprentissages effectué lors d’une séance de langue étrangère par la dimension interculturelle. Je compte alors avoir comme support principal l’album de jeunesse. Outil majeur à l’école, il peut ,selon moi, permettre grâce aux images, à l’histoire et à l’imagination qu’il crée, favoriser l’ouverture d’esprit des élèves vers d’autres cultures.

Je vais donc m’appuyer principalement de la troisième méthodologie de Luc COLLES, « le point de vue anthropologique et le support littéraire ». Et puis, si je m’intéresse principalement à l’apprentissage d’une langue étrangère, certains albums ou bien des à priori des élèves seront basés sur des stéréotypes communs. La première méthodologie « L’approche l’interculturel par les représentations et les stéréotypes » pourra alors me permettre de faire un travail en amont sur leurs connaissances antérieures.

Mais ma problématique n’est pas encore très claire. Je ne sais pas si je m’intéresse qu’à l’anglais ou bien si je m’ouvre à l’interculturalité ou bien à l’altérité dans sa globalité à travers les albums de jeunesse.

Ma citation commentée de Lévi-Strauss

« on refuse d’admettre le fait même de la diversité culturelle ; on préfère rejeter hors de la culture, dans la nature, tout ce qui ne se conforme pas à la norme sous laquelle on vit. Ce point de vue naïf, mais profondément ancré chez la plupart des hommes, n’a pas besoin d’être discuté puisque cette brochure en constitue précisément la réfutation. »

Aujourd’hui, on admet sans difficulté pour la majorité d’entre nous que l’autre, une personne vivant sous une forme culturelle différente qu’elle soit sociale, religieuse ou morale puisse être légitime. J’ai choisi cette citation puisqu’elle résume parfaitement l’évolution des mentalités concernant cette légitimation. La diversité culturelle est un concept auquel nous ne pouvons plus échapper à notre époque tout autant que l’ambition d’une altérité positive. L’ethnocentrisme que remet en question Lévi-Strauss dans son article et qui est présent de moins en moins de nos jours nous confirme la possibilité d’une remise en question des mentalités. L’altérité nous pousse à remettre en question notre façon de percevoir l’autre mais dans sa définition d’origine, l’autre n’est pas forcément celui qui est hors de notre culture. Il peut être surtout une personne qui n’est pas nous. Une personne se définit dans un premier temps par son genre avant de se définir par son appartenance à une culture, une religion, etc.

C’est pourquoi il est indispensable selon moi de questionner autant ces concepts sur des rapports entre différentes cultures (comme Lévi-Strauss a pu le faire) que au sein même de celles-ci.