Des riches et des pauvres partout

Si l’Amérique du Nord, une grande partie de l’Europe (l’Union européenne), l’Asie de l’Est et une partie de l’Océanie (Australie et Nouvelle-Zélande) constituent les principaux espaces de richesse dans le monde, la pauvreté concerne essentiellement l’Afrique subsaharienne et l’Asie du Sud.

Pour autant, où que l’on se trouve, dans un pays riche comme dans un pays pauvre, dans un pays développé comme dans un pays émergent ou dans un pays en développement, la richesse et la pauvreté sont partout présentes. C’est une question de proportions: les riches seront plus nombreux dans un pays développé, tandis qu’ils seront en minorité dans un pays en développement…

Car la pauvreté n’épargne pas les pays dits « riches et développés ». L’exemple du Royaume-Uni est de ce point de vue très significatif. Entre le Nord et le Sud-Est du pays notamment, les différences sont criantes.

Et c’est tout aussi vrai pour la ville-capitale de Londres : les quartiers aisés ou prospères côtoient les quartiers défavorisés ou précaires.

Le reportage ci-dessous témoigne d’un pays « aux deux visages »…

La même opposition entre quartiers riches et quartiers pauvres s’observe dans des villes de pays en développement. Ainsi à Lagos, capitale du Nigéria.

Des milliers de personnes vivent et travaillent dans le quartier des scieries (où des incendies ont déjà ravagé cette mosaïque d’ateliers et de cabanes). Au loin, de l’autre côté de la lagune, les tours où se forge la richesse du Nigeria.

Ceux qui ont les moyens vivent dans des quartiers très bien équipés (logements, services) et entretenus. 

Tandis que les plus démunis occupent des espaces dépourvus de toutes les commodités, obligeant les habitants à se débrouiller comme ils peuvent. Ci-dessous des fillettes faisant la vaisselle et bouillir des cacahuètes qu’elles vendront dans une zone d’immeubles délabrés.

Les écarts de niveau de vie sont donc réels et observables partout et à tous les niveaux d’échelle (mondiale, nationale, urbaine ou locale)…