31 mai, journée mondiale contre le tabac.

Le nombre de fumeurs aurait diminué d’un million en un an en France

De 13,2 millions en 2016, le nombre de fumeurs quotidiens est passé à 12,2 millions en 2017, selon une enquête publiée lundi. Une diminution sans précédent depuis une dizaine d’années.

« L’accumulation de mesures antitabac aurait-elle fini par payer ? Avec près d’un million de fumeurs quotidiens en moins entre 2016 et 2017, la consommation de tabac en France enregistre une baisse d’une ampleur inédite depuis une dizaine d’années. Selon le Baromètre santé publié lundi 28 mai par Santé publique France, cette diminution touche également pour la première fois depuis 2000 les fumeurs aux revenus les plus faibles.

 

Les résultats de l’enquête réalisée entre janvier et juillet 2017 auprès d’un échantillon représentatif de 25 319 personnes âgées de 18 à 75 ans sont spectaculaires. En 2017, un peu plus d’un quart des Français (26,9 %) fumaient quotidiennement, contre 29,4 % un an plus tôt, soit une baisse de 2,5 points. Cette diminution, qui correspond à un passage de 13,2 à 12,2 millions de fumeurs quotidiens en un an, a été qualifiée lundi d’« historique » par la ministre de la santé, Agnès Buzyn.

 

C’est chez les hommes âgés de 18 à 24 ans que le phénomène est le plus net, avec une baisse de 8,9 points (de 44,2 % à 35,3 %), soit environ 240 000 fumeurs de moins. Il s’agit du « plus bas niveau atteint depuis 2000 pour cette tranche d’âge », relève Santé publique France. Cette baisse serait « en partie liée » à une moindre entrée des jeunes dans le tabagisme ou à un passage moins fréquent au tabagisme quotidien. »

Focus sur les jeunes et le tabac !

« Le tabagisme chez les adolescents reste malheureusement trop élevé en France. Des enquêtes ont certes montré une diminution significative du pourcentage de fumeurs réguliers à la sortie du lycée. Plus le tabagisme débute tôt, plus la dépendance est forte.

Le passage de la consommation occasionnelle à l’usage régulier de tabac chez les jeunes se fait environ un an et demi après l’initiation. Certaines études suggèrent que chez un adolescent la dépendance nicotinique peut s’installer très rapidement même avec une consommation faible. Cette dépendance semble s’installer plus rapidement chez les filles que chez les garçons.

Réduire l’accès au tabac des adolescents représente don un enjeu majeur de santé publique ce d’autant que l’âge du début du tabagisme est un facteur de risque majeur des maladies liées au tabac. »

[Source : http://www.lesouffle.org/2018/05/29/jeudi-31-mai-2018-journee-mondiale-sans-tabac/]

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