mon image de l’altérité

René Magritte, La reproduction interdite, 1937

Pour moi ce tableau représente  toute la complexité de l’altérité. En effet, rencontrer l’altérité, c’est se poser la question de ce qui est semblable à moi, et de ce qui est différent de moi. Mais cela demande aussi de se demander qui je suis vraiment : suis-je si semblable à moi même que je le crois ? Le reflet (ou son absence dans le miroir) c’est ce qui m’échappe de mon identité. Cette image symbolise pour moi le vrai questionnement que chacun doit engager vis-à-vis de soi-même dans tout questionnement sur l’identité (la sienne et celle des autres).

Et vous, quelle serait votre image de l’altérité ?

mon image de l’altérité

René Magritte, La reproduction interdite, 1937

Pour moi ce tableau représente  toute la complexité de l’altérité. En effet, rencontrer l’altérité, c’est se poser la question de ce qui est semblable à moi, et de ce qui est différent de moi. Mais cela demande aussi de se demander qui je suis vraiment : suis-je si semblable à moi même que je le crois ? Le reflet (ou son absence dans le miroir) c’est ce qui m’échappe de mon identité. Cette image symbolise pour moi le vrai questionnement que chacun doit engager vis-à-vis de soi-même dans tout questionnement sur l’identité (la sienne et celle des autres).

Et vous, quelle serait votre image de l’altérité ?

plurilinguisme à l’école ?

Le plurilinguisme des élèves est-il pris en compte de la même façon suivant les contextes ? L’étude « Lire-écrire au CP, 2013-2014 » (Goigoux, Jarlégan, Piquée, 2015) met en évidence des disparités, et particulièrement la différence de perception des élèves plurilingues par les enseignants suivant que l’école se situe en milieu d’éducation prioritaire (EP) ou non. Véronique Miguel Addisu et Marie-Odile Maire Sandoz (2015, 68) en concluent ainsi :

« En EP, les élèves perçus comme plus fragiles sont donc plus souvent aussi connus comme plurilingues alors que hors EP, les élèves perçus comme les plus fragiles sont le plus souvent identifiés comme monolingues. » (« Apprendre à lire au CP dans une classe multilingue : le plurilinguisme des élèves comme ressource didactique ? », Repères, 52, 2015, p. 59-76)

Ça en dit long sur la hiérarchisation des langues notamment… Et en Amérique du Nord, quelles sont les perceptions au sujet du plurilinguisme des élèves ? Est-ce identique ? différent ? Pouvez-vous donner un exemple dans la classe où vous enseignez cette année ?