Changement de point de vue, ça vous dit? ;-)

Paolo et Elise

1) Comment définir la décentration ? Sommes-nous d’accord ?

2) Comment utiliser la carte corrective du monde en classe ?

1) Décentration :

Le fait de se mettre dans la perspective d’autrui.

Le centre de l’attention va d’être déplacé, modifié.

Si on change un élément, l’orientation en est modifiée.

Nos références ne sont plus des références valables et il faut les reconstruire.

 

2)

Au tableau mettre nord, sud, est, ouest et les élèves notent des idées,les stéréotypes qu’ils ont, les mots clés.

Ensuite, mettre la carte à l’endroit mais l’Amérique à droite. Qu’est-ce qui a bougé, qu’est-ce qui a été déplacé ? Quelque chose vous dérange ?

Puis mettre la carte à l’envers.

Est-ce que quelque chose vous dérange ? Quel est le centre du monde quand la carte est dans ce sens ?

Les amener à penser la décentration comme changement de perspective ,ce changement d’orientation de la carte, quel est l’effet dans ta vision du monde ?

(En géographie, les échanges entre les pays).

Est-ce que, une fois la carte retournée, les points de vue changés, écriveriez-vous les mêmes mots pour nord, sud, est, ouest ?

Est-ce qu’il fait toujours chaud au sud par exemple ?

Débat avec la classe.

La décentration

Comment définir la décentration?
C’est le fait d’élargir son point de vue, son regard et de se mettre dans la perspective d’autrui.
C’est important pour sortir de son « cadre » et comprendre les autres. Cela permet d’avoir de l’empathie pour les autres.
Comment utiliser la carte corrective du monde en classe?

Utilisation en CM2
Objectif : sensibiliser les enfants aux différents points de vue sur le monde et réussir à se mettre à la place de l’autre donc se décentrer

Compétence : Changement de perspective

1 – Décrire la carte pour la comprendre et voir les différence. Comprendre que c’est une « vraie » carte du monde.

2 – Pourquoi a-t-on fait cette carte? Idée de changer de point de vue (Nord – Sud)
3 – Présentation d’autres cartes avec par exemple les Etat-Unis au milieu.

 

Wiebke et Milène

Problématique et recueil pour le stage

A la suite de l’écrit 2 nous avions soulevé la problématique suivante : Comment aborder la diversité en classe sans la stigmatiser ? Cependant lors du cours du 24 février 2016 et de la discussion qu’il a entraînée avec notre référente, nous avons été amenées à la modifier en la ciblant davantage sur les outils qui permettent d’aborder la diversité en classe. Pour avoir une vision de professionnelles, nous élaborerons un questionnaire simple à remettre aux enseignants que nous rencontrerons lors de notre stage. Les réponses à ce questionnaire nous permettront de connaître les outils qui sont à leur disposition pour aborder la diversité en classe mais aussi, et surtout, d’avoir une idée des besoins dans ce domaine. Également, nous souhaitons connaître les représentations des élèves au sujet de l’altérité. Pour cela, nous avons décidé de recueillir quelques phrases de manière individuelle sur leurs impressions face à une image que nous leur montrerons, puis ensuite de mener un débat pouvant évoquer la différence, mais également la similitude entre tous les êtres humains. Les réactions à ce débat seront aussi un moyen de connaître les besoins qui serviraient d’appui dans l’élaboration d’outils adaptés au public visé.

Mathilde Levavasseur

Ahlame Zaami


Ajustement de ma problématique pour l’écrit n°3

Mon ERCAP ayant pour sujet le voyage dans la littérature de jeunesse, j’ai souhaité poursuivre mon ERVIP sur le même thème. C’est pourquoi au départ, ma problématique était assez large : « Quels albums de littérature de jeunesse privilégient le voyage, l’intérêt pour l’inconnu et la relation à l’autre ? ». Après avoir observer durant mon premier stage un projet autour de la Chine avec l’étude de deux contes chinois, mon directeur d’ERVIP m’a conseillé de me recentrer sur ce sujet et d’étudier la Chine et ses représentations dans les albums de littérature de jeunesse. Ainsi, j’ai réfléchi à la façon dont je pourrais développer ce thème et j’ai alors cibler ma problématique : « Quels visages de la Chine s’offrent à nous dans les albums de jeunesse, quelles images de ce pays sont véhiculées ? ». Suite à cela, j’étais un peu bloquée ne voyant pas comment avancer dans cette recherche. Le dernier atelier m’a confirmé mon idée d’analyser un corpus d’albums : Comment est représentée la vie quotidienne en Chine ? Est-ce une représentation complexe ou bien une représentation folklorique ? Trouve-t-on une Chine stéréotypée ou bien les albums montrent-ils le côté moderne du pays ? Pour la suite de cet écrit de recherche, je vais devoir répondre à ces questions en analysant différents albums et ainsi faire ressortir les principales caractéristiques de la Chine que l’on retrouve dans les albums pour enfants. Je tenterai lors de mon prochain stage, si j’en ai la possibilité, de prendre les représentations des élèves sur ce pays et ainsi analyser ces données. Cela me permettrait de voir comment les élèves réagissent face à l’altérité et à l’interculturalité.

Problématique et données ERCAPP

Nos réflexions nous ont amenées à nous accorder sur la problématique suivante : En quoi la transculturalité permet-elle une mobilité symbolique tout en évitant la folklorisation? Pour y répondre, nous avons besoin de recueillir des données significatives lors de notre stage.

Nous sommes en stage dans deux cycles différents (1&3). De plus les écoles qui nous accueillent ont des publics socialement très opposés. Pour ces raisons, nous avons choisi de recueillir les données à partir d’un questionnaire qui sera différent pour chacune d’entre nous. Ce questionnaire sera posé sous forme d’interview à nos enseignantes référentes respectives.

Le premier questionnaire aura pour but de décrire les effets de la pratique de l’anglais sur les enfants du point de vue de l’enseignante. Plus précisément, si cette pratique, selon l’enseignante, permet ou non le développement de compétences culturelles particulières.

Enfin, le second questionnaire aura pour objectif de comprendre les enjeux transculturels d’une classe multiculturelle. C’est-à-dire, comprendre ce qu’apporte à la vie de la classe, la connivence d’enfants dont les parents ont des origines culturelles riches et variées.

Nous espérons que ces données nous permettrons d’étayer nos propos quant à une mobilité symbolique vectrice de transculturalité.

Alexane Denis et Charlène Le Terrier

Problématique et Données

Nous avions comme problématique de départ « Comment appréhender la diversité du point de vue de l’enseignant et de l’élève ? ». Après nos deux premiers écrits nous avons validés cette volonté initiale de travailler sur ce sujet. Au cours de la dernière séance collective, nous devions chercher des idées de données que nous pourrions recueillir lors de notre deuxième stage et exploiter dans notre prochain écrit. L’un est en stage en CP / CE1 à l’école Freinet de Hérouville et l’autre à l’école du Puits Picards dans la classe des CM1-CM2. Nous avons donc choisi de recueillir les données suivantes :

  • Comment se fait l’unité / la cohésion dans la classe du côté de l’enseignant ? ( voir les fiches prép, observation d’approches inter/pluri/coculturels dans les apprentissages…)

  • Se concentrer sur les supports (exemple : livres) et voir comment ils peuvent influencer ou non l’intégration de la diversité culturelle dans la classe ? Sont-ils faits/choisis dans le cadre d’un projet qui intègre la culture d’autrui ?

  • Observer les productions d’élèves (écrits, dessins, …) et identifier la présence ou non de la culture de l’enfant ou d’une culture autre.

Problématique et données ERCAPP

Notre sujet étant sur l’appréhension de la notion de différence en école primaire, plus précisément notre problématique est : Comment adapter les activités pédagogiques sur le thème de la différence avec des enfants de tout âge ? Nous avons décidé de garder notre problématique et de recueillir les données qui pourront nous aider à y répondre durant notre stage de deux semaines dans une école primaire.
La première donnée que nous espérons recueillir concerne l’avis des enseignants sur l’enseignement de la notion de différence, par quels moyens ils la mettent en œuvre, par le biais de quels supports et quelle adaptation en font-il selon les âges. Pour cela nous avons choisis de faire passer un entretien aux enseignants. L’entretien comporte huit questions qui vont nous aider à compléter notre questionnement.

Les questions de l’entretien :
1) Pour vous qu’est ce que la notion de différence?  
2)Comment peut-elle se manifester au sein d’une classe? 
3) Selon vous, avoir une grande différence dans sa classe est davantage une richesse ou un handicap?
4) Est ce que vous abordez avec vos élèves la notion de différence? D’Altérité ?
5)Si oui par quels moyens? Quel est votre support privilégié pour aborder ce thème ? Pouvez vous me donner votre liste d’ouvrages ? 
6) Est que la façon d’aborder cette notion change en fonction de l’âge des enfants? Si oui, en quoi?
7) Est ce que cela est important et utile d’initier les élèves à la différence? A l interculturalité? 
8) Est ce que cet enseignement à la différence a des effets positifs sur l’apprentissage des élèves dans les matières scolaires? 

Comme seconde donnée, nous avons décidé de lire un conte abordant la notion de différence aux enfants, et par la suite de recueillir leur impression sur l’histoire lue. Nous avons pour cela fait une pré-sélection de conte, cependant nos choix ne sont pas arrêtés sur le conte qui va être lu aux enfants.

La troisième donnée portera sur les ouvrages, les films, les documentaires, les musiques étudiés par les élèves, ainsi que sur l’affichage en classe. Dans la classe où j’effectue mon stage, les élèves ont dans un premier temps étudiés un petit roman qui s’intitule Je suis amoureux d’un tigre de Paul Thiès, qui aborde la culture asiatique, les stéréotypes liés à cette culture ainsi que l’adoption. En parallèle, les enfants ont visionnée le film « Furyo » réalisé par Nagisa Oshima. Ce film raconte les relations interpersonnelles et les différences culturelles entre quatre hommes dans un camp de prisonniers japonais à Java durant la Seconde Guerre mondiale en 1942. Ces deux supports ont permis d’aborder la connaissance d’une nouvelle culture, et par conséquent la notion de différence, d’interculturalité. Ils ont également déclenché un travail interdisciplinaire en arts visuels et en APSA. Tout d’abord, le roman a été suivi d’une lecture complémentaire «  La grande vague » qui met en valeur les estampes japonaises et notamment le maître de l’estampe japonaise Okusaï. Les élèves ont par la suite réalisé un travail en histoire des arts sur Okusaï et ont essayé de reproduire à leur manière la vague d’Okusaï en arts visuels. Le travail en APSA, plus précisément en danse, a été influencé par les lectures, les estampes japonaises mais aussi par le film, puisque les élèves vont réaliser une chorégraphie pour le spectacle de fin d’année sur la musique du film composée par Ry?ichi Sakamoto. Les mouvements réalisés lors de leur chorégraphie essaient de représenter la vague de Okusaï.

La quatrième et dernière donnée concerne la composition de la classe dans lequel nous effectuons notre stage. C’est l’une des premières différence que l’on peut faire constater pour ensuite travailler dessus, est celle qui est présente dans la classe avec ses autres camarades, il nous semblait donc important d’y prêter attention. Dans la classe où j’effectue mon stage, plus précisément dans une classe de CE2 à l’école Jean Moulin à Venoix, les enfants viennent d’un milieu familiale assez élevé, il n’y a pas de très grande pauvreté dans cette classe. Cependant, à un autre niveau on peut constater une différence au niveau des origines ethniques des élèves, certains ont des origines africaines, d’autres maghrébines, d’autres non. Cela est un premier de différence que l’on peut travailler avec les enfants, pourquoi n’ont-ils pas tous la même couleur de peau. Ensuite, dans cette classe, il y a deux profils assez atypiques qui mettent en valeur la notion de différence. En effet, une élève est hémiplégique du côté droit, elle a donc une AVS à ses côtés, cependant, par décision du maître, cette dernière n’est pas souvent sollicitée pour accompagner cet élève pour qu’elle puisse obtenir plus d’autonomie et de confiance en elle. Son handicap est très bien perçu par les élèves, elle est tout à fait intégrée dans la classe, je me suis moi même rendue compte de son handicap que très tardivement au bout du 3ème jour de stage. Un autre élève arrivé tout juste cette année dans cette école a quitté son pays l’Erythrée pour venir en France, il suit donc un programme particulier au sein de la classe et a très peu souvent les mêmes séances que ses camarades. Le fait qu’il ne suit pas les même programme que ses camarades accentue sa « différence » avec ses autres camarade, son intégration dans le groupe classe a été donc un peu plus lent que la moyenne. Cependant, les autres élèves sont au courant de sa situation, et son pays et sa situation ont été présenté avec les autres élèves par le maître en début d’année, ce qui a pu permettre d’appréhender la notion de différence, sujet qui nous intéresse.

Ajustement de ma problématique

Après réflexion et maintes hésitations sur le choix de mon sujet d’ERVIP, j’ai choisi de m’interroger sur la question de l’altérité et les Temps d’Activités Périscolaires (TAP) : les activités périscolaires peuvent-elles amener les élèves à l’altérité ? Comment l’altérité est construite dans cet atelier ? Je me suis donc appuyée sur une observation d’un atelier « A la découverte de Madagascar », réalisé dans une école de Caen pour la rédaction de mon dernier écrit. Pour la suite, j’aurai aimé m’entretenir avec l’animatrice de cet atelier afin de récolter ses impressions sur les comportements des élèves face à la découverte de ce pays, de l’autre, la fillette malgache s’est-elle adaptée et intégrée ? Finalement, quelles sont les retombées sur l’altérité proche ? Hélas, comme je l’ai expliqué, l’animatrice est partie quelques mois à Madagascar sans réelles possibilités de la contacter. Suite à l’atelier du 24 février, j’ai choisi d’élargir mon idée à l’école où je ferai mon prochain stage. Ma problématique serait donc la suivante : Quels sont les impacts positifs de la prise en compte du pluriculturalisme à l’école ? Je vais donc m’intéresser dans un premier temps au cadre socio-culturel de l’école : la mixité sociale, faire un état des lieux : élèves, acteurs, liens avec les familles, projets de classe / d’école. Le but étant par la suite, de comprendre l’intérêt pour les élèves d’intégrer le pluriculturalisme à l’école.

 

Problématique et données à recueillir – 2ème stage

Problématiques liées au stage et données à recueillir :

Kerdraon Alexandre ; Himber Julien
Nous faisons notre stage de pratiques accompagnées dans le même établissement scolaire à Moult en classe de Ce1.
Pour observer les modalités de l’interculturalité à l’école durant le stage, nous allons conserver la problématique qui nous sert de socle depuis les premiers écrits. La problématique est celle-ci : quels sont les supports utilisés par l’enseignant pour aborder l’interculturalité dans sa classe ?
Cette problématique peut être étayée par un questionnement adjacent : comment les éléments interculturels abordés par l’enseignant sont-ils perçus par les élèves ?

Pour répondre à ce questionnement nous allons recueillir les données suivantes :
les contes abordés pour mener un travail interculturel
supports originaux pour aborder l’interculturalité
les supports musicaux utilisés permettant d’aborder l’interculturalité
utilisation et conséquences de l’apprentissage d’une langue vivante étrangère (Anglais) comme support d’interculturalité

Pour recueillir ces données, nous allons procéder selon ces modalités :
observation simple et recueil global des éléments en rapport avec l’interculturalité
entretien avec les élèves sur la perception des autre cultures à l’école
entretien avec l’enseignante sur sa manière d’aborder l’interculturalité avec ses élèves ( rapport avec un projet d’école?). Entretien avec le directeur d’école sur ce sujet.
entretien avec l’enseignante sur son enseignement (soutenu) de l’anglais dans sa classe, ses méthodes et ses objectifs. La forme sera celle d’un questionnaire.