PhiloStjo

Une vie sans examen ne vaut pas la peine d'être vécue

Archive for septembre, 2020

Le confort suffit-il au bonheur ?

Le confort suffit-il au bonheur ?

 

Questions et idées exprimées pendant l’atelier :

 

Qu’est-ce que le bonheur ?

C’est subjectif, ça dépend des personnes.

(Est-ce vraiment subjectif ? relatif ?)

Est-ce momentané, instantané ou à long terme ? toute une vie, épanoui ?

Plaisir = bonheur ? Bien-être = bonheur ? Est-ce une illusion de penser que bonheur = confort ?

Qu’est-ce que le confort ? matériel, physique et/ou moral ? Différentes visions du confort ?

Confort et Bonheur sont-ils liés ? Le confort est-il nécessaire pour le bonheur ? Peut-on être heureux sans confort ?

Le confort ne suffit pas parce qu’on peut avoir un certain confort et apprendre une mauvaise nouvelle.

L’inconfort peut permettre de prendre conscience du confort, cette prise de conscience rend-elle heureux ?

On parle souvent de « sortir de sa zone de confort » pour explorer, découvrir, cela permettrait de devenir heureux

Exemple : expérience du camping

Paradoxalement, le confort empêche-t-il d’être heureux ?

Trop de confort, monotonie, redondance,

Plaisir au début et ensuite ça stagne (courbe qui monte d’un coup et stagne ensuite)

Le confort permet ou empêche-t-il d’être heureux ?

S’il empêche pourquoi, s’il permet pourquoi ? à quelles conditions ?

Il pourrait être une condition nécessaire (il faut un minimum de confort) mais pas suffisante car il faudrait aussi autre chose ? quoi ?

+Fight Club, The Hobbit, Into the Wild

Trouvez les compétences du philosopher en jeu dans vos questions/affirmations. Conceptualiser, Argumenter, Problématiser, Utiliser sa culture (CAPU)

textesconfortbonheur   : essayer de classer les textes en fonction de leurs thèses (dans les différentes parties de la dissertation)

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Suffit-il d’être libre pour être heureux ?

Affirmations et questions lors de l’atelier.

Si on est libre de faire ce qu’on veut, on est forcément heureux

La liberté n’est pas le seul facteur pour être heureux, ça ne fait pas tout.

Il y a aussi la liberté de faire n’importe quoi, et ça peut au final faire du mal ou rendre malheureux.

ex : on trompe sa copine.

On peut être libre et triste.

On peut être libre mais faire des choses illégales.

Si on n’a pas de restriction on est libre, mais on peut faire des choses immorales.

Qu’est-ce qu’être libre ? Est-ce une liberté de penser ? Un choix ? un droit ?

Être libre a peut-être un rapport avec la conscience ou l’inconscient ? Suis-je libre si je suis inconscient, pas conscient de ce que je fais ?

Dans La ligne verte, le prisonnier est heureux parce qu’il aide les gens.

Un SDF a demandé à être incarcéré pour pouvoir être nourri.

Est-ce qu’on est libre même si il y a des lois ?

On peut désobéir même s’il y a des lois.

Chacun a sa définition du bonheur.

Dans La parure, la femme se rend malheureuse parce qu’elle croit que ce qui fait le bonheur c’est matériel.

Parfois être libre peut nous rendre malheureux parce qu’on regrette ce qu’on n’a pas choisi. Choisir c’est renoncer.

Il y a des non liberté dans la liberté, des limites.

En Corée, ils fuient leur pays, ou se battent pour leurs libertés c’est la preuve que la liberté est une condition du bonheur.

Le bonheur est-il passager ou sur la durée ?

Dans Matrix, le héros choisit la liberté mais il regrette ensuite.

Dans The Truman Show c’est pareil.

On peut être heureux sans être libre, tant qu’on ne le sait pas. Tant que Truman ne sait pas, il est heureux.

On ne se contente pas de ce qu’on a. On a la curiosité, le désir de toujours plus.

Quand on compare, dans certains pays, être libre c’est avoir la liberté d’expression mais pour nous qui l’avons, c’est toujours plus.

Le sentiment de liberté est-il relatif ? Dépend-il du contexte ?

ex : avec le confinement pendant le coronavirus, on pouvait sortir selon un périmètre mais certains voulaient davantage.

C’est dans la nature humain de désirer toujours plus.

Il faut se contenter de ce qu’on a pour être heureux.

Trouvez les compétences du philosopher en jeu dans vos questions/affirmations. Conceptualiser, Argumenter, Problématiser, Utiliser sa culture (CAPU)

I La liberté est une condition nécessaire au bonheur.

II mais pas suffisante car il faut aussi autre chose. (liberté avec loi (sécurité), bon usage de la liberté, prise de conscience du bonheur)

III elle peut même à certaines conditions nuire au bonheur (faute, erreur, angoisse, regret…)

 

 

Textes suffitlibreheureux

Essayer de ranger chacun des textes dans les différentes parties dégagées en classe.

 

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Qu’est-ce que la vie ?

Une vidéo très intéressante de Science étonnante !

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HLP parole 1 : Langage, langue, parole

Saussure 

Apanage de l’humanité ?

 

cours sur le langage

 

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De l’importance des Humanités !

Vous trouverez ici un Textes Humanités sur l’importance des humanités.

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HLP Term : la recherche de soi 1

But : comprendre la nouveauté de « la recherche de soi » au XVIII et XIXè siècle.

Textes de Vernant sur la notion d’individu, utile pour inscrire le thème de la recherche de soi dans une perspective historique :

Jean-Pierre Vernant examine quels sont les sens du terme « individu » que l’on trouve dans la Grèce Antique :

Le discours où le sujet s’exprime en disant je ne constitue donc pas une catégorie bien délimitée et de portée univoque. Si je le retiens cependant, dans le cas de la Grèce, c’est qu’il répond à un type de poésie – en gros la lyrique –, où l’auteur, par l’emploi de la première personne, donne au je un aspect particulier de confidence, exprimant la sensibilité qui lui est propre et lui donnant la portée générale d’un modèle, d’un « topos » littéraire. En faisant de leurs émotions personnelles, de leur affectivité du moment, le thème majeur de la communication avec leur public d’amis, de concitoyens, d’hetairoi, les poètes lyriques confèrent à cette part, en nous indécise et secrète, de l’intime, de la subjectivité personnelle, une forme verbale précise, une consistance plus ferme. Formulé dans la langue du message poétique, ce que chacun éprouve individuellement comme émotion dans son for intérieur prend corps et acquiert une sorte de réalité objective. […]

  1. 1. Le moi. Bien entendu, les Grecs archaïques et classiques ont une expérience de leur moi, de leur personne, comme de leur corps, mais cette expérience est autrement organisée que la nôtre. Le moi n’est ni délimité, ni unifié : c’est un champ ouvert de forces multiples, dit H. Fränkel. Surtout, cette expérience est orientée vers le dehors, non vers le dedans. L’individu se cherche et se trouve dans autrui, dans ces miroirs reflétant son image que sont pour lui chaque alter ego, parents, enfants, amis. Comme l’écrit James Redfield, à propos du héros de l’épopée : « il n’est à ses propres yeux que le miroir que les autres lui présentent 1 ». L’individu se projette aussi et s’objective dans ce qu’il accomplit effectivement, dans ce qu’il réalise : les activités et œuvres qui lui permettent de se saisir, non en puissance, mais en acte, energeia, et qui ne sont jamais dans sa conscience. Il n’y a pas d’introspection. Le sujet ne constitue pas un monde intérieur clos, dans lequel il doit pénétrer pour se retrouver ou plutôt se découvrir. Le sujet est extraverti. De même que l’œil ne se voit pas lui-même, l’individu pour s’appréhender regarde vers l’ailleurs, au-dehors. Sa conscience de soi n’est pas réflexive, repli sur soi, enfermement intérieur, face-à-face avec sa propre personne : elle est existentielle. L’existence est première par rapport à la conscience d’exister. Comme on l’a souvent noté, le cogito ergo sum, « je pense donc je suis », n’a aucun sens pour un Grec.

J’existe puisque j’ai des mains, des pieds, des sentiments, que je marche, que je cours, que je vois et sens. Je fais tout cela et je sais que je le fais. Mais jamais je ne pense mon existence à travers la conscience que j’en ai. Ma conscience est toujours accrochée à l’extérieur : j’ai conscience de voir tel objet, d’entendre tel son, de souffrir telle douleur. Le monde de l’individu n’a pas pris la forme d’une conscience de soi, d’un univers intérieur définissant, dans son originalité radicale, la personne de chacun. Bernard Groethuysen résume ce statut particulier de la personne antique dans une formule, à la fois lapidaire et provocante, en disant que la conscience de soi est l’appréhension en soi d’un il, pas encore d’un je.

Jean-Pierre Vernant, L’individu, la mort, l’amour. Soi-même et l’autre en Grèce antique, Folio, p. 223-227

À quel moment le souci de soi va-t-il se transformer pour ensuite déboucher sur l’individualisme occidental ? Aux IIIe et IVesiècles, répond JP Vernant ; mais on ne trouve pas ici le modèle de l’individu-hors-du-monde sur lequel s’appuie Dumont à partir de l’Inde :

Avec le surgissement du saint homme, de l’homme de Dieu, de l’ascète, de l’anachorète, un type d’individu fait son apparition qui ne s’est séparé du commun, désengagé du social, que pour se mettre en quête de son véritable moi, un moi tendu entre l’ange gardien qui le prolonge vers le haut et les forces démoniaques qui marquent, vers le bas, les frontières inférieures de sa personnalité. Recherche de Dieu et recherche du moi sont les deux dimensions d’une même épreuve solitaire.

Peter Brown parle à ce sujet d’ « importance féroce » donnée à la conscience de soi, à une introspection implacable et prolongée, à l’examen vigilant, scrupuleux, soupçonneux des inclinations, du vouloir, du libre arbitre, pour scruter dans quelle mesure ils restent opaques ou sont devenus transparents à la présence divine. Une nouvelle forme de l’identité prend corps à ce moment : elle définit l’individu humain par ses pensées les plus intimes, ses imaginations secrètes, ses rêves nocturnes, ses pulsions pleines de péchés, la présence constante, obsédante, dans son for intérieur, de toutes les formes de tentation.

Là se trouve le point de départ de la personne et de l’individu modernes. Mais cette rupture avec le passé païen est aussi bien une continuité. Ces hommes n’étaient pas des renonçants. Dans leur quête de Dieu, de soi, de Dieu en soi, ils gardaient les yeux sur terre. En se prévalant d’un pouvoir céleste qui marquait assez profondément leur personne, au-dedans et au-dehors, pour les faire reconnaître sans contestation par leurs contemporains comme de véritables « amis de Dieu », ils se trouvaient qualifiés pour accomplir ici-bas leur mission.

De ce tournant dans l’histoire de la personne, Augustin est un bon témoin quand il parle de l’abîme de la conscience humaine, « abyssus humanae conscientiae », quand il s’interroge, devant la profondeur et la multiplicité infinie de sa propre mémoire, sur le mystère de ce qu’il est : « Cela, c’est mon esprit, c’est moi-même. Que suis-je donc, mon Dieu ? Une vie changeante, multiforme, d’une immensité prodigieuse. » Comme l’écrit Pierre Hadot : « Au lieu de dire : l’âme, Augustin affirme : je suis, je me connais, je me veux, ces trois actes s’impliquant mutuellement (…). Il a fallu quatre siècles pour que le christianisme atteigne cette conscience du moi1. »

Sens nouveau de la personne, donc, lié à un rapport différent, différent, plus intime, de l’individu avec Dieu. Mais fuite hors du monde, certainement pas. Peter Brown, dans le même livre où il signale l’ampleur des changements qui affectent la structure du moi au IVe siècle romain, note que la valeur accordée, dans cette mutation, au surnaturel, « loin d’encourager la fuite hors du monde a impliqué avec plus de force que jamais l’homme dans le monde en créant des institutions nouvelles ou réformées2 ».

Jean-Pierre Vernant, L’individu, la mort, l’amour. Soi-même et l’autre en Grèce antique, Folio, p. 231-232

(1) Pierre Hadot, « De Tertullien à Boèce. Le développement de la notion de personne dans les controverses théologiques », Problèmes de la personne, I. Meyerson (dir.), Paris et La Haye, Mouton, 1973, p. 133.

(2) Peter Brown, Genèse de l’Antiquité tardive, 1983 [1978], p. 176.

 

texte-ferry

 

Pourquoi et comment le moi/soi est devenu aimable ? voire sacralisé ?

Avis au lecteur Essais Montaigne : https://www.bacdefrancais.net/avertilecteur.php 

« Le moi est haïssable » Pascal dans les Pensées

L’égotisme de Rousseau dans les Confessions 

 

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HLP Term : La recherche de soi – Introduction

Introduction :

Programme HLP

-Qu’entend-on par « la recherche de soi » ? – Analyse de sujet

-Les questions en jeu : éducation/sensibilité/métamorphoses

-La recherche de soi peut-elle se faire par la transmission ? Par l’éducation ? Et par quels moyens peut-on apprendre à s’émanciper ?

-La recherche de soi passe-t-elle par une expérience du sensible ? par l’expérience indirecte de l’art ? L’artiste est-il doté d’une sensibilité particulière qui lui permet de mieux se connaitre et de mieux se comprendre ?

-La recherche de soi permet-elle de saisir le moi ? Comment l’appréhender dans son évolution, dans sa complexité, dans ses métamorphoses ?

Exercice : Trouvez les problématiques de chaque question.

-Enjeux contemporains

À votre avis, est-ce qu’à notre époque le moi est important, valorisé, recherché ? Donnez des exemples, des pratiques, des comportements pour illustrer votre réponse.

Il vous sera utile pour ce cours de consulter les articles suivants :

Cours sur la conscience 

et les divers articles dans la rubrique HLP Term.

Romantisme

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HLP parole 2 : émergence à l’Antiquité

Si on remonte aux origines, prêtons l’oreille à Esope : on raconte que son maître lui demanda un jour de disserter habilement devant les invités d’un banquet. Le docte esclave devait exposer ce qu’était la meilleure chose au monde. Il répondit que c’était la langue parce qu’elle servait à s’exprimer, à louer les dieux, à faire des serments d’amour… Le maître fut satisfait. Renouvelant plus tard l’expérience, il exigea d’Esope qu’il décrive devant les convives la pire des choses. L’esclave expliqua qu’il s’agissait de la langue qui sert à mentir et se parjurer, maudire les dieux et tromper qui vous aime… laissant maîtres et invités dans la plus grande des confusions.

« L’homme a toujours senti – et les poètes ont souvent chanté – le pouvoir fondateur du langage, qui instaure une réalité imaginaire, anime les choses inertes, fait voir ce qui n’est pas encore, ramène ici ce qui a disparu. C’est pourquoi tant de mythologies, ayant à expliquer qu’à l’aube des temps quelque chose ait pu naître de rien, ont posé comme principe créateur du monde cette essence immatérielle et souveraine, la Parole. Il n’est pas en effet de pouvoir plus haut, et tous les pouvoirs de l’homme, sans exception, qu’on veuille bien y songer, découlent de celui-là. »

Emile Benvéniste, Cours de linguistique générale, p. 25

Problématique 

Un peu d’histoire…

But : comprendre l’émergence de la parole à l’Antiquité et ses enjeux.

La figure de Socrate 

Platon 

naissance de la philosophie : du mythe à la pensée rationnelle (muthos=>logos)

Homère site sur Homère, Socrate, Platon; les sophistes ,Protagoras : le père des sophistes

sophismes 

Philosphes VS sophistes 

Les lieux de pouvoirs – lieux de parole

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HLP 1ère : « les pouvoirs de la parole » – Introduction

Introduction : 

-Qu’entend-on par « les pouvoirs de la parole » ? Analyse du sujet

-Enjeux contemporains

https://www.youtube.com/watch?v=OolZ-b7STgs

Ère post-vérité 

 

Parole obsolète ?

Conditions de la parole

Pourquoi parlons-nous ? 

Plan du cours la parole (CPGE)

Pour ce cours, certaines chaines et vidéos Youtube vous seront utiles :

Linguisticae

Les Langues de Cha’

Science4all #Débattonsmieux

Victor Ferry

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Premier cours

Qu’est-ce que la philosophie ? 

qu’est-ce que la philosophie?

Les compétences du philosopher

Tous philosophes ?

Truman Show : exercice de conceptualisation

Allégorie de la caverne

https://fr.wikipedia.org/wiki/Allégorie_de_la_caverne

https://www.franceculture.fr/emissions/les-chemins-de-la-philosophie/fabuleux-platon-14-lallegorie-de-la-caverne-vivons-nous-dans-lillusion 

Le penseur

 

https://www.arte.tv/fr/videos/093029-021-A/gymnastique/ 

Le Philosophe en méditation est un tableau conservé au musée du Louvre peint par le maître néerlandais Rembrandt (Leyde 1606-Amsterdam 1669) et datant de 1632.

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