« Si la qualité de l’air s’est globalement améliorée en France depuis dix ans, les particules fines, des composés solides en suspension, n’en demeurent pas moins préoccupantes pour la santé. » […]
Le niveau d’alerte aux particules fines a été encore atteint plusieurs fois cette année sur notre territoire, en Ile de France par exemple, et « la France dépasse chaque année les normes européennes en matière de pollution atmosphérique, au point d’être poursuivie devant la Cour de justice de l’Union Européenne » […], mais le problème concerne aussi les zones rurales.
« Ce seuil d’alerte est déclenché à partir d’une concentration de 80 microgrammes de PM10 (particules de diamètre inférieur à 10 microns) par mètre cube d’air. » […]
« Les particules fines sont présentes naturellement dans l’environnement du fait de l’érosion provoquée par le vent, de tempêtes ou d’éruptions volcaniques. Mais les activités humaines ont considérablement augmenté leur concentration atmosphérique. » […]
[Source illustration : lemonde.fr]
Les principaux secteurs responsables sont la transformation d’énergie par l’industrie (31 %) ; la combustion de bois pour chauffer les habitations (30 %) ; l’agriculture avec l’utilisation d’engrais (20 %) ; et les transports, du fait notamment de la combustion de diesel (15 %). […]
« Les particules fines étant en suspension dans l’air, il y a un risque constant de les inhaler » […], en particulier les PM2,5 qui pénètrent facilement dans l’organisme du fait de leur taille infime.
Elles peuvent être responsables de troubles nombreux tels que la bronchite chronique, l’asthme, le cancer du poumon, des accidents vasculaires cérébraux, l’infarctus du myocarde ou encore des problèmes placentaires.