Expérience personnelle
Ayant hérité de deux cultures totalement différentes, je suis très souvent amenée à vivre des expériences d’intersection culturelle. Les deux cultures dont j’hérite sont parfois très opposé: la langue, la cuisine, les coutumes et les fêtes sont très différentes. Le fait d’être constamment en situation d’intersection culturelle m’a permis de développer une capacité d’adaptation qui m’est utile lorsque je pars en voyage. Cependant, malgré cela, lors de mes voyages je ressent cette différence de culture qui me rappelle que je ne suis pas « chez moi ».
Par exemple, lors de mon voyage en Grèce, au delà des paysages paradisiaque, j’ai souhaité visiter les villages et faire la rencontre des locaux suite aux recommandations de notre guide qui nous parlait en anglais jusque là. Durant cette expérience, j’ai pu faire la rencontre de plusieurs personnes qui ne parlaient pas l’anglais. De mon côté, ne parlant pas le grec, nous avons du communiquer par des gestes et des expressions faciales. J’ai pu par cette occasion, faire face à une culture totalement différente de celles que j’ai pu connaitre jusque là. Entendre une langue qui nous est totalement inconnue, être au milieu de personnes que l’on ne connait pas, gouter à une cuisine (délicieusement) nouvelle, des chansons totalement différentes de mon style musical, la façon dont les gens se comportent entre eux, etc…, est un enrichissement culturel pour moi. Mais malgré cela, le fait de ne pas comprendre ce qui est dit et faire face à de nouvelles choses peut nous mettre mal à l’aise.
Malgré le fait que ce pays européen ne soit pas si loin de la France, nos cultures et nos habitudes sont totalement différentes.
Expérience professionnelle
L’an dernier, lors de mon stage au sein d’une classe de CE1, j’ai pu faire la rencontre d’une élève d’origine turque, née en France, mais ne parlant quasiment pas le français. Ce qui la mettait fortement en difficulté à l’école. Lors d’une discussion avec l’enseignante, elle nous dit que le problème vient de la famille, car le français n’est pas parlé à la maison. Cette élève vit au quotidien, des situations d’intersection culturelle, entre ce qu’elle voit/apprend à la maison et ce qu’elle voit/apprend à l’école. Ce que j’ai pu remarquer, c’est qu’aucune mesure n’a été mise en place par l’école et l’enseignante afin de s’adapter au mieux aux différentes culture accueillies. Je trouvais que cette richesse culturelle n’était pas suffisamment exploitée.