L’espace Schengen, quésaco ?

L’actualité liée à la « crise des migrants » ne cesse de mettre en avant le nom de « Schengen » ou de « l’espace Schengen ». Le nom de la ville luxembourgeoise est aujourd’hui cité à tout va car c’est là que fut signé en 1985 l’accord prévoyant la libre circulation des personnes au sein des Etats signataires. Depuis le 1er juillet 2013, qui marque l’entrée de la Croatie dans l’Union européenne (UE), l’espace Schengen regroupe ainsi 26 Etats : 22 sont membres de l’UE (sur les 28 pays membres) et 4 ont le statut d’Etats associés (Suisse, Islande, Norvège et Liechtenstein).

Grâce à cet accord, tout individu (ressortissant de l’UE ou d’un pays tiers), une fois entré sur le territoire de l’un des pays membres, peut franchir les frontières des autres pays sans subir de contrôles. Pour se déplacer, il n’a plus besoin de passeport. Les vols aériens entre villes de l’espace Schengen sont considérés comme des vols intérieurs.

Il est précisé également qu’un État ne peut rétablir les contrôles qu’en cas d’atteinte à l’ordre public ou à la sécurité nationale (pour 6 mois maximum ou deux ans en cas de circonstances exceptionnelles), et après consultation des autres États du groupe Schengen.

En revanche, les contrôles aux frontières extérieures de l’espace Schengen sont renforcés…Et dans le contexte actuel d’afflux de réfugiés venant de Syrie (pour ne citer qu’eux), cela est devenu un véritable casse-tête.

Pour mieux comprendre les raisons qui ont poussé à la création de l’espace Schengen et les problèmes auxquels celui-ci est aujourd’hui confronté, je vous invite à lire la vidéo qui suit.

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