Qu’est- ce que l’enfance pour un enseignant en 2022 ? 

L’enfance est un terme complexe qui peut s’expliquer par la construction sociale de l’individu et notamment la socialisation primaire. Cette construction a une visée purement futuriste dans le sens où elle aboutira à la phase de l’adulte ou encore au citoyen à en devenir. De plus nous pouvons rajouter que l’enfance et notamment sa construction sociale est différente selon les sociétés, les modes de vie, les cultures. Cette période dite « clé »  résulte des apprentissages, des transformations et des mutations de nos sociétés multiculturelles. Nous pouvons également contraster notre enfance à celle vécue par les enfants en 2022. En effet, l’enfance de nos jours est particulièrement en danger, elle s’efface petite à petit pour laisser place tout de suite à l’adolescence ou encore au statut d’adulte. Les enfants sont de plus en plus « précoces » négativement , c’est-à-dire qu’ils ne vivent plus cette période d’enfance pleinement car ils sont privés de discernement face aux écrans, aux réseaux sociaux ou encore aux manières de vivre qui ne leur sont pas adaptés. Ces divers changements vont remettre en causera notion d’innocence de l’enfant. De plus, il n’existerait pas qu’une seule enfance car elle est en perpétuelle évolution de la maternelle à la fin de l’élémentaire. 

Pour les enseignants, de nouveaux enjeux se présentent dès lors, notamment sur l’avenir de cette enfance et de ses évolutions. On pourrait ajouter, pour finir, que c’est une forme de responsabilité pour l’enseignant d’enseigner face à ces êtres en construction qui nagent dans un monde complexe sans y comprendre tous les rudiments. 

Comment vivre et penser les relations culturelles ? D’après DEMORGON

La culture est une notion complexe de par sa diversité dans le monde qui nous entoure. Tout d’abord la notion de « culture » est apparue au 13ème siècle et est utilisée pour parler de la culture de la terre. Au 18ème siècle la culture, au sens figuré, apparaît dans le dictionnaire de l’académie française pour désigner la formation et l’éducation de l’esprit. À cette époque, un autre terme apparaît c’est celui de “civilisation” (Patterns of Culture, R.BENEDICT) qui connaît un grand succès au 18eme siècle et qui désigne “l’affinement des mœurs, le processus qui arrache l’humanité à l’ignorance et à l’irrationnel ” ( d’après D.CUCHE dans son ouvrage Notion de culture dans les sciences sociales).

Selon DEMORGON, la culture réside dans la diversité de par ses origines premières mais aussi de par ce qu’elle deviendra par la suite. La culture est modifiable et modifiée par les hommes, elle deviendra LES CULTURES ( F.BOAS).  Les cultures, comme l’exprime DEMORGON,  témoignent d’une source de richesse de par la notion d’emprunt les unes par rapport aux autres. 

Les cultures viennent des expériences humaines, elles sont tout autant différentes que ressemblantes, elles sont à l’image d’un tout. Cela peut être lié à l’ouvrage Primitiv cultur d’E.TAYLOR qui va expliquer ce tout par la culture et sa forme au système. Selon TAYLOR la culture n’est pas qu’un assemblage de traits, c’est un tout complexe qui fait système et qui est cohérent. La liste énumérative témoigne du fait que la culture enveloppe des aspects matériels et immatériels. Elle recouvre des capacités acquises par l’homme, la culture vient du collectif et d’une collectivité dont l’apprentissage se fait à la faveur d’une appartenance à la société. Il y a donc une distinction entre identité et culture, l’identité est personnelle et au contraire la culture est collective.  

Les cultures témoignent de certaines identités culturelles selon les références identitaires. La fabrique des identités est une notion également développée par F.BARTH dans son ouvrage « Les groupes éthiques et leurs frontières » Il va mettre en avant une théorie développée par deux éléments distincts mais liés : l’identification (question de l’appartenance et de la frontière sociale) et l’identité. Le changement va se faire via l’assimilation, ce qui est premier est l’identification (groupe de référence) mais c’est aussi la cause de l’identité(produit de l’identification): c’est la fabrique des identités. L’appartenance va fabriquer les identités. Cette frontière dépend de conditions économiques et sociales et de rapports de pouvoirs. 

Chacun doit être à même de s’adapter à sa propre culture (interculturelles et intra culturelles). Néanmoins la mondialisation va modifier nos rapports à la culture. Ce texte de DEMORGON est en lien direct avec le mémoire que je suis en train de composer avec ma binôme. En effet nous évoquons le rapport à la culture dans le milieu scolaire via les manifestations de l’interculturel. J’ai par ailleurs composé mon article ainsi que quelques idées dégagées dans le premier cadrage grâce à mon parcours antérieur en cursus de Sociologie. L’idée de culture présente dans l’article de DEMORGON rejoint en effet certains aspects d’Anthropologie de la culture mais c’est aussi en lien avec le sujet de notre mémoire. 

CITATION SELON LE TEXTE DE KRUMM

« L’effet le plus important de ce procédé est de faire saisir la « richesse » du plurilinguisme: plus les langues sont nombreuses, plus le portrait est coloré. Le but n’est pas de réaliser un portrait de langues, de faire l’examen des capacités linguistiques des enfants. C’est pourquoi il n’y a pas d’autres consignes pour le dessin. Il s’agit beaucoup plus de révéler chez les enfants « l’identité cachée », les représentations subjectives de leur identité linguistique. Le fait de pouvoir représenter ses propres langues sans avoir à répondre à des questions sur leurs premières, secondes et langues parlées dans leurs familles facilite nettement pour les enfants la représentation de leur rapport aux langues. » 

J’ai choisit cette citation en lien avec le sujet de mon mémoire. En effet j’aimerais évoquer la culture dans le milieu scolaire . Mon idée n’est pas encore précise mais j’aimerai dans le futur travailler sur le thème de la culture dans ma classe car pour moi c’est un apport très riche. Le partage et la découverte du monde qui nous entoure sont des notions essentielles et je pense qu’il est bénéfique de les étudier et d’évoluer avec tout au long de la scolarité par le biais de projets, de rencontres …

Biographie langagière

Le Français est ma langue maternelle, j’ai choisi le bleu pour toutes les plages qui l’entoure. De plus je l’ai liée à la tête car c’est dans cette langue que je réfléchis en premier. Je la lie également au Provençal que j’ai la chance d’entendre depuis toute petite chaque été. 

Le Latin est une langue que j’ai apprise au collège, je la rejoins à la couleur noire car elle ne me rapporte aucun bons souvenirs. Je ne l’ai liée avec aucunes parties du corps car je n’en ai qu’un vague souvenir. 

J’ai différencié l’Anglais en Angleterre que j’ai mit en gris (temps maussade) de celui pratiqué aux Etats-Unis que j’ai mit en bleu marine (pour son ciel le soir illuminé avec toutes les lumières dans les stades de football américain sur les campus) car pour moi ce sont deux langues différentes  dans la façon de la prononcer mais aussi dans certaines utilisations. J’ai lié l’Anglais d’Angleterre à ma bouche car c’est la deuxième langue que je parle le plus après le Français. J’ai rejoint l’anglais des Etats-Unis à mon coeur car c’est le pays que j’ai eu le plus l’occasion de visiter et c’est un des pays qui m’attire le plus.

L’Espagnol est une langue que j’ai entendue parler mais que je ne parle pas, je l’ai mise en rouge car c’est la première couleur qui m’est venue en pensant à ce pays. Je l‘ai liée à l’oreille car je l’entends mais je ne la comprends pas.

L’Allemand est une langue que je parle et que je comprends très bien. Je l’ai mise en gris fer pour son caractère stricte et froid malgré ses plats chaleureux et conviviaux. Je l’ai liée à la bouche, aux oreilles et aux yeux car je maîtrise cette langue.

J’aimerais apprendre la langue des signes dans un futur proche car étant atteinte de surdité cela me sera surement très utile un jour.