Lettre de Madeleine à son pere

Bonjour Père

Je pense à toi ; j’espère que tu vas bien.

Moi je vais t’expliquer à quoi je joue en ce moment.

J’ai eu une nouvelle poupée en porcelaine car j’ai perdu mon autre poupée, Louise L. Je l’ai appelée Maria. Avec elle je joue à la marelle. Elle a une robe rose avec des pois blancs. Elle porte des chaussures blanches et elle a des couettes. Je suis contente car elle me tient compagnie.

Je ne joue pas toujours avec elle car parfois je joue avec des bâtons et des cailloux. Avec mes copines, on joue a la marelle et nous avons aussi crée une maison pour les escargots.

Voila ma petite histoire. J’espère que ça t’aura fait plaisir d’avoir de mes nouvelles et de moins penser et que tu penseras moins à la guerre.

Je t’aime TRES fort

Ta petite fille Madeleine qui espère que tu reviendras bientôt.

 

Angele Laloux et Suzie Pouchain

Chiara Andrzejewski

Mon papa chéri,

j’attends avec impatience que tu rentres à la maison pour te serrer dans mes bras. J’espère que tu vas bien. A la maison tout le monde va bien et rigole. Malheureusement avec les bombardements qu’il y a eu mon cousin à perdu sa petite collection d’avions militaires et son petit train et moi j’ai perdu la belle poupée que tu m’avais offerte pour mes 4 ans. Je n’ai retrouvé que son petit foulard. J’ai aussi perdu mon petit service à thé que Maman m’avait offert pour mes 6 ans. C’est bien dommage ! Mais avec mon cousin, nous fabriquons des cerfs-volants avec des battons en bois, des grandes feuilles, des tiges et des cordes. Quand on le fait voler à deux pendant que le vent souffle à deux, on se dit qu’on a fabriqué le plus beau cerf-volant du monde… En plus, quand on joue à cache-cache, c’est celui qui se cache qui prend le cerf-volant. Le jeu est donc plus facile car avec les grandes plantes qui poussent dans les ruines c’est assez compliqué.

Je t’aime très fort. A très vite ! Ta petite Madeleine adorée

Chiara Andrzejewski

Julie petit

Mon cher papa,

Tu me manques beaucoup et j’ai hâte que tu rentres à la maison.
J’aimerais tant te faire de gros bisous et de gros câlins.
A cause des bombardements , j’ai perdu tous mes jouets :
-ma dinette
-ma belle poupée
-mon circuit de voitures
-et le beau manteau que tu m’avais offert avant de partir à la guerre.
Je m’en suis donc inventé d’autres :
La journée je joue avec le soleil. Le but : ne pas toucher mon ombre !!!
Et la nuit je m’amuse avec les étoiles : je leur donne des noms …
Quant aux bâtiments, ils sont complètements en ruines. Il n’y a plus aucune végétation et ça sens horriblement mauvais.

Julie Petit

Constance et Juliette.

Mon père,
j’ai perdu tous mes jouets à cause des bombardements :
-Ma poupée Louisette,
-Mes billes, les plus précieuses,
– Mon petit train rouge,
– Les voitures de Jean,
Le chapeau rose avec lequel je coiffe la tête de ma poupée.
Je suis assez triste.
De ce fait, je me suis inventée un nouveau jeu qui m’amuse beaucoup. Une sorte de marelle avec des branches d’arbre, que j’ai ramassées avec ma chère mère à côté des ruines !
Ces ruines sont maintenant toutes noires, avec la pluie, des mauvaises herbes y poussent ce qui provoque de sales odeurs.
Je joue souvent dans les ruines, en fredonnant cette chansonnette :
«Il était une fois, un ours qui vivait avec moi, je l’appelais « papa »,
Il était très beau et très rigolo, il mangeait des cacahuètes, et cela était très chouuetttttttte »
Je te dédicace cette musique chanson car elle me fait énormément penser à toi, le meilleur papa !
C’est trop drôle quand je joue avec mes copines, on s’amuse bien, Je ne cesse jamais de penser à toi, ton absence laisse un vide à la maison.

Gros bisous mon papa, je pense à nouveau FORT à toi.
Ta petite Madeleine.

Lettre de Marie-Josèphe à son mari

Cher Jacques
J’espère que toi et tes hommes vous allez bien. A Arras tout s’est effondré le beffroi, l’Hotel de ville,la cathédrale. Moi je suis partie vivre chez mon frère rue des Récollets. Ce matin j’ai vu les Dames françaises donner du lait aux soldats. Et hier après-midi j’ai vu passer les turcos qui partaient de la rue des Grands Vieziers pour le front.
Je t’aime.

Lettre de Marie-Josèphe à son mari
Laurine Beaudet 

Evariste Hassanov

The Book of  Jokes

Once upon a time, in a castle, lived a prince named Evariste who was handsome but who couldn’t laugh. One day, he asked the Duke of the Village, Alexander, to make a call to the village and help the prince to laugh for 10 golden coins. The Duke spoke long with prince Evariste and the prince was fed up.

 

A peasant named Timeo who was nice but poor went to the village and he heard the call and ran by the Duke but he wanted 10 golden coins. He explained the situation to the peasant but also told him that there was a knight named Ethan who was intelligent but miser who was already looking for a solution. The peasant remembers a book that his father had spoken to him about “The Book of Jokes”. He went directly to his research with his wolf, Firmin, who was hairy and who was a good player. They crossed the forest of snowflakes where they found penguins. Firmin wanted to play with them. Half an hour passed and they went to lost highlands. They passed the tall grass and the great Blue Bay Lake.

 

During this time, unfortunately, the knight fell into a ravine and died of thirst. At the castle, the Duke called the most famous village fool named Adrian. He was funny but stupid. He tried to make the prince laugh but im vain. Juggling, magic tricks… Nothing made him laugh.

Timeo and his companion went over the Lake and saw a mountain. They ran towards it and entered the cave of the Vordor. They saw a book illuminated by crystals. They read the title which was “The Book of Jokes”. They returned to the castle and gave the book. The prince read the first page “How to make lasagna in 7 minutes”. The peasant had wrong book but he gave the good one. The prince opened the book, and suddenly he had a giggle. The Duke gave him 10 golden coins.