Intégrer la musique au spectacle 14-18

Le violoniste Durosoir a participé aux combats de l’Artois.

Dimanche 6 août 1916 – Soir – Dîner à la Ferme d’Amblonville avec Caplet, Durosoir, le ieutenant Lyon, Magne et Guimaud. La table, sous des arbres à mi- hauteur sur une colline, près d’une source. Après le dîner, Durosoir a joué des airs de Bach et nous écoutions assis un peu à l’écart. Devant nous, le ciel se fondait en couleurs diverses : une gamme s’étendait du rouge au vert orangé. Une saucisse qu’on rentrait semblait s’attarder au-dessus des arbres, comme une grosse mouche noire immobile. Et les vieux airs de Bach étaient salués par des coups de canon. La décharge énorme de l’arrivée faisait songer au massacre possible. Mais tranquille et douce, une Gavotte du vieux Bach continuait calmement…Maurice Maréchal. Carnet de guerre. Carnet V

C’est dans ce cadre bucolique d’Amblonville qu’André Caplet compose « Le vieux Coffret » et « Quand reverrai-je hélas… ». Il s’attelle à la composition pour Durosoir d’une sonate pour violon seul

La partition de « Quand reverrai-je hélas » Mélodie chant et harpe est accessible sur Gallica. Deux sonnets sont accessibles sur Deezer

 

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