Voila les paroles de la chanson écrite par Clara L et Margaux G pour Mme Veys.

Quand le ciel sera gris

Quand les bombes tomberont

Quand on entendra les cris

Quand les hommes partiront

Sous les étoiles pendant la guerre

Je serai seule à regarder

Sous les étoiles pendant la guerre

Notre nation affligée

Quand le ciel sera noir

Quand les bombes exploseront

Quand on criera le désespoir

Quand les hommes tomberont

Sous les étoiles pendant la guerre

Je serai seule à regarder

Sous les étoiles pendant la guerre

Notre monde désespéré

Quand le ciel sera blanc

Quand les bombes disparaîtront

Quand on criera notre espoir

Quand les hommes se relèveront

Sous les étoiles après la guerre

Nous serons deux à regarder

Sous les étoiles après la guerre

Notre patrie se relever

Quand le ciel sera rouge

Quand les bombes reviendront

Quand on criera à la guerre

Quand les hommes hurleront

Sous les étoiles pendant la guerre

Nous serons seules à regarder

Sous les étoiles pendant la guerre

L’histoire recommencer

Bis

PIERRE CRESSONNIER : clerc d’avoué dans l’étude de Gustave Tricart, rue Chanzy. (1861, ?).

En septembre 14, il est dépositaire des titres et dossiers de l’étude. Il veille sur les biens et dossiers de son employeur réfugié à Bellevue, en Seine et Oise. Il rend compte de sa surveillance dans des courriers réguliers. 180 lettres sont conservées. L’étude Maître Tricart est bombardée en octobre 1914. Pierre Cressonnier veille sur les valeurs et les titres enterrés dans la jardin. Que pourraient avoir enterré dans le jardin les enfants ? Sur quoi pourraient-ils veiller ? Ses lettres sont rédigées en 2 parties

• Rassurer Gustave Tricart et sa famille sur le sort de leurs biens
• Tenir un journal hebdomadaire des événements survenus à Arras

En juillet 1915, il est greffier au tribunal d’Arras et auxiliaire du juge de paix.

Le violoniste Durosoir a participé aux combats de l’Artois.

Dimanche 6 août 1916 – Soir – Dîner à la Ferme d’Amblonville avec Caplet, Durosoir, le ieutenant Lyon, Magne et Guimaud. La table, sous des arbres à mi- hauteur sur une colline, près d’une source. Après le dîner, Durosoir a joué des airs de Bach et nous écoutions assis un peu à l’écart. Devant nous, le ciel se fondait en couleurs diverses : une gamme s’étendait du rouge au vert orangé. Une saucisse qu’on rentrait semblait s’attarder au-dessus des arbres, comme une grosse mouche noire immobile. Et les vieux airs de Bach étaient salués par des coups de canon. La décharge énorme de l’arrivée faisait songer au massacre possible. Mais tranquille et douce, une Gavotte du vieux Bach continuait calmement…Maurice Maréchal. Carnet de guerre. Carnet V

C’est dans ce cadre bucolique d’Amblonville qu’André Caplet compose « Le vieux Coffret » et « Quand reverrai-je hélas… ». Il s’attelle à la composition pour Durosoir d’une sonate pour violon seul

La partition de « Quand reverrai-je hélas » Mélodie chant et harpe est accessible sur Gallica. Deux sonnets sont accessibles sur Deezer

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