« Lettres Persanes », quel lien entre identité et vêtement :

Ici, les vêtements que porte cet homme persan, lui valent l’attention et les regards de toute personne qu’il croise. Il se décida à laisser tomber habits et accessoires de son pays d’origine. En étant vêtu tel un européen, plus personne ne le regarde. Ce n’est que quand quelqu’un apprenait qu’il était persan que l’on s’intéressait de façon différente à lui, qu’on lui accordait plus d’attention. Dans cette lettre, on voit bien que l’habit traditionnel de l’homme disait de lui d’où il venait, qu’il lui collé à la peau son « exotisme » qui attirait les curieux indiscrets. Revêtir l’habit européen revient à se fondre dans la masse et laissé sa singularité au placard aux yeux du monde. Par la suite il faut souligner son origine oralement pour récupérer l’intérêt des autres et son identité venant d’ailleurs.

On ne s’intéresse pas à l’identité cachée mais à l’identité extérieure dans ce texte.

Je pense qu’aujourd’hui c’est toujours le cas. On voit le vêtement, on ne voit que l’extérieur en lui prêtant toutes sortes d’intentions avant même d’avoir discuté avec la personne. Il y a l’identité extérieure (donnée sans le vouloir obligatoirement par les vêtements), celle à laquelle on ne pense pas forcément donner d’idée mais à laquelle les autres vont en donner. Et il y a notre identité intérieure, cachée, celle qu’on se connait, qu’il faut que les autres viennent chercher.

Ma biographie langagière

J’ai eu la chance d’avoir accès à beaucoup de langue dans ma formation ou au cour de mes voyages. Commençons par le commencement, le français et l’anglais, associés aux couleurs communes aux deux drapeaux. Ces deux langues sont celles dans lesquelles je pense, je communique, je lis, j’écris etc. Je les ai aimées, haïes, utilisées et je me les suis appropriées tour à tour. Je les ai, avec l’espagnol, associés à ma tête car ce sont celles que j’utilise quotidiennement ou en tout cas régulièrement.

L’espagnol tout comme l’italien est associé au rouge car c’était la langue que j’aimais au collège-lycée, que j’ai apprise à la FAC et que je maîtrise suffisamment pour bien m’exprimer. L’italien est aussi associé au rouge car je suis venu à apprécier au cours de mes années universitaires et que j’ai commencé à apprendre.

Viens ensuite le japonais que j’ai commencé à apprendre en parallèle de l’italien. C’est une langue complexe mais fascinante avec une culture riche et très différente de la nôtre.

Le latin et le portugais sont en noir et dans les pieds car on m’a forcé à les apprendre et que je ne les appréciais pas.

Les autres langues en gris et dans le ventre ou les reins sont les langues que j’ai entendues lors de mes voyage et sur lesquelles je reviendrais éventuellement un jour.

Ma biographie langagière

Étant française, ma langue maternelle, qui est aussi ma préférée, est le français. J’ai choisi de lui attribuer la tête du corps humain, car je réfléchis en français, c’est la langue que je parle le plus, et la couleur bleue en référence au drapeau français et à la liberté.

Ensuite, en deuxième langue, j’ai choisi l’espagnol puisque je l’apprends depuis le collège, c’est une langue que j’apprécie beaucoup. J’ai eu la chance d’effectuer un stage plusieurs mois en Espagne au cours de ma troisième année de licence puis de travailler là-bas. Pour moi le jaune représente parfaitement l’espagnol, d’abord par rapport au drapeau de l’Espagne et parce que le jaune évoque la joie, le soleil, la chaleur, tout ce qui représente l’Espagne et l’espagnol à mes yeux. Je lui attribue le cœur car j’affectionne beaucoup cette langue, notamment grâce à mes expériences passées en Espagne.

Pour continuer, j’ai aussi beaucoup été en contact avec l’anglais. C’est une langue que j’apprends depuis le primaire, je l’estime beaucoup également, très importante pour moi, c’est la langue qui permet de communiquer avec le monde entier. Je lui accorde la couleur rouge par rapport au drapeau du Royaume-Uni et celui des États-Unis. Je lui attribue le corps puisque, à nouveau, c’est la langue internationale, universelle et l’une des langues les plus importantes dans le monde.

Puis viens l’italien que j’ai commencé à apprendre en première année de licence. Je lui attribue le bras et la couleur rouge aussi, par rapport du drapeau de l’Italie et car c’est le symbole de l’amour.

Il y a par ailleurs le catalan, effectivement quand je suis allée en Espagne je me trouvais plus précisément en Catalogne. C’est une langue que j’ai donc beaucoup entendue mais je ne la connaissais pas, en effet, je n’ai jamais eu l’occasion de l’apprendre et je ne l’avais jamais écouté auparavant. Je lui attribue de ce fait l’oreille et la couleur bleue en référence au drapeau de l’indépendance.

Enfin, je finis avec l’allemand, j’ai eu l’occasion et l’opportunité de faire un voyage scolaire au lycée en Allemagne, j’ai pu l’écouter même si je ne l’avais jamais appris, je lui accorde le noir en fonction du drapeau, et aussi parce que l’allemand me paraît une langue difficile donc une couleur assez sombre. Je lui attribue aussi, comme le catalan, une oreille, car je l’ai entendu mais je ne le parle malheureusement pas.

Bibliographie langagière

Les langues rouge brique sont mes langues familiales. Étant née d’une mère belge et d’un père belgo-britannique, j’ai été en contact dès ma plus tendre enfance avec le français, l’anglais, le néerlandais et le wallon (pour lequel j’éprouve une sympathie sans bornes). Je leur ai donné la couleur des maisons d’ouvriers belges et anglaises, et associé mes yeux ; elles ont été mes premiers vecteurs de vision du monde. 

Les langues jaune or sont les langues des pays qui m’ont accueillie, le breton, l’Occitan et le normand. Si elles m’ont longtemps semblé étrangères et inamicales, elles m’évoquent aujourd’hui des souvenirs de jeunesse dorée. Je leur associe le ventre, car j’ai tiré de la terre de ces contrées ce qui m’a nourrie.

Pour servir un objectif de vie, dans la mesure où je me voyais linguiste, j’ai appris quelques (beaucoup de) langues, mais les principales ont sans doute été le danois, le finnois et le mandarin. Avec le danois et le finnois, j’ai envisagé une installation, avec le mandarin une place en politique, en diplomatie ou dans les affaires (mais bon, c’est pas facile, quand on est anti-capitaliste). J’associe à ces langues le cerveau et un gris perle terre-à-terre, mais non sans agréments.

Mes langues de passion, auxquelles j’ai associé, de façon originale, le coeur, sont le russe et l’allemand. Elles sonnent pour moi comme des invitations, comme la voix des sirènes. Je vouerais ma vie à leur protection si nécessaire. Elles sont pour moi éminemment belles et culturelles. Je leur accorde un bleu roi très profond.

Citation de l’article de Krumm

« [La] « langue maternelle » est dans tous ses états en contact avec d’autres langues – par exemple par le biais des emprunts. Elle a incorporé au cours de l’histoire des éléments d’autres langues et par ces éléments, elle possède autant de ponts qui mènent vers d’autres langues. »

Cette citation de l’article de Krumm met en valeur une idée très intéressante : la langue n’est pas unifiée, elle est plurielle. De la même façon que toutes nos sociétés sont basées sur un mouvement de population, nos langues sont issues d’ajouts, d’emprunts, d’inspirations étrangères. Prenons le roumain, langue la plus latine qui soit, et demandons à un locuteur non exercé de la rattacher à un groupe, il vous la fera slave. Les appartenances politiques, les sphères d’influence, les bassins culturels transforment nos langues, les enrichissent ou les détruisent. Il y a, dans ce ballet, la très belle idée de nos ponts culturels, de nos rapprochements par l’acquisition d’un vocabulaire commun, de nos ouvertures sur le monde, et même de notre enrichissement culturel individuel (un vocabulaire étendu constituant une base nécessaire à un bon développement). Selon Krumm, et par cela, chaque langue serait déjà multicolore.

Cette citation m’a toutefois fait réfléchir sur les dérives auxquelles pouvait mener l’exercice. On devra prendre garde à ne pas faire de l’outre-relativisme en affirmant que toutes les langues ne sont que des mélanges fortuits. Il y a bien plus de profondeur que cela dans l’histoire linguistique.

BIOGRAPHIE LANGAGIERE

Sans grande originalité, je commence mon portrait de langues par le français. Etant ma langue maternelle, j’y accorde un intérêt particulier, car avant de réaliser cet exercice, je ne m’étais jamais demandée ce qu’elle représentait pour moi. Je la représenterais par la couleur blanche pour sa neutralité, mais aussi la complexité d’interprétation qu’elle peut susciter, le français restant une langue difficilement accessible et compréhensible. Je la jumellerais aux oreilles, car je peux à la fois l’entendre et l’écouter.

Dans cette même optique, j’ai décidé de jumeler la langue anglaise et la langue espagnole aux oreilles, en leur attribuant la couleur orange pâle. Ces deux langues m’ont été « apprises » très tôt étant petite, notamment par mon papa qui avait beaucoup voyagé à travers les pays anglophones et hispanophones. Ces langues me semblent douces et rassurantes (et beaucoup moins difficiles que le français), tout comme le orange que leur attribue.

Par la suite, et de par mes différentes expériences professionnelles auprès de personnes (adultes et enfants) en situation de handicap et polyhandicap, j’ai rencontré la langue des signes (française) ainsi que le makaton. A ces deux langues, j’ai décidé d’attribuer la couleur violette ainsi que, sans grande surprise, les mains. Le violet étant ma couleur favorite, elle symbolise l’importance que j’ai pour ces deux langues ainsi que tous les souvenirs extrêmement positifs auxquelles elles sont rattachées. De même, le violet est par essence un mélange de plusieurs couleurs, ce qui témoigne de la complexité de ces deux langues.

Suite à cela, j’ai décidé de regrouper les langues allemandes, hongroises et singhalaises (Sri Lanka) ensemble et de leur attribuer à la fois la couleur bleu ciel ainsi que le ventre en partie du corps. Bien que ces langues soient très différentes les unes des autres, elles peuvent de faire qu’un pour moi, de par les souvenirs auxquelles elles font échos. Elles me rappellent mes voyages, ainsi que les rencontres que j’ai pu faire et les magnifiques lieux que j’ai découverts. Me les remémorer me fait ce que les enfants ou les auteurs romantiques appellent des papillons dans le ventre, d’où cette partie du corps.

Pour finir, je connecterai la couleur rouge ainsi que la bouche aux langues arabes et tigrigna (Erythrée), deux langues très fréquemment rencontrées dans le cadre du travail l’année passée. La couleur rouge représentant l’intensité et l’amour que les personnes rencontrées ont pour ces deux langues ainsi que dans l’idée de la partager. La bouche, elle, représenterait la difficulté que j’ai rencontré dans sa pratique. Ces deux langues ont mis les muscles de ma bouche et de ma langue à rude épreuve dans les tentatives de correctement prononcer les mots que l’on tentait de m’apprendre. Ces deux langues comptent pour moi de par tous les souvenirs et les sourires que j’ai vu vivre grâce à elles.

CITATION DE L’ARTICLE DE KRUMM.

« Beaucoup d’enfants apprennent vite que notre société, jardin d’enfants et l’école, ne valorisent pas le plurilinguisme en règle générale, mais qu’ils s’attachent à la maîtrise de la « bonne » langue, dont l’emploi est largement obligatoire. Certaines écoles vont même jusqu’à interdire d’utiliser la langue de la famille pendant la récréation. Les membres des minorités linguistiques ou des familles issues des migrations savent ainsi qu’il est beaucoup mieux d’éviter de parler des langues parlées à la maison, c’est pourquoi les questionnaires pour les inscriptions scolaires et autres contiennent de fausses informations ».

Cette citation m’a beaucoup marquée pour différentes raisons. Premièrement car elle fait écho à une expérience professionnelle qui m’a elle-même beaucoup marquée. L’an dernier j’ai décidé de réaliser un service civique au sein de l’association AFEV sur le pôle de la ville d’Angers. L’association lutte contre les inégalités scolaires et sociales en intervenant de différentes manières au sein de quartiers prioritaires de grandes villes. Pendant cette année, ma mission, entre autres, était d’intervenir au sein d’établissements scolaires du second degrés auprès d’élèves en situations de décrochage ou difficultés scolaires et notamment parmi eux, d’élèves allophones ou en classes FLS (Français Langue Secondaire). Pendant ces temps de rencontres, certains élèves pouvaient me confier qu’ils souffraient beaucoup d’une certaine différenciation hors compétences scolaires avec les élèves non allophones. Différenciation faite par les autres élèves mais aussi professeurs. Et qu’au delà de cette différenciation, l’utilisation de leur langue maternelle leur manquait grandement malgré les tentatives de les faire découvrir à leurs camardes de classe. Cette différenciation était pour eux synonyme de bannissement ou du moins de censure. Etant déjà porteurs de l’étiquette « élèves allophones », eux ne voulaient pas agrandir le fossé qu’ils sentaient entre eux et les autres élèves en partageant des discussions ou en simplement transmettant des petits mots dans leur langue maternelle. Dans ma modeste position de simple intervenante en service civique, je me suis nombreuse fois demandée en quoi le système inclusif de leur classe et des établissements demandaient à ce que les efforts communicationnels ne viennent que d’un seul côté (celui de l’arrivant, qui doit faire preuve d’une grande adaptabilité sur quasiment l’entièreté de son quotidien) plutôt que du coté de l’accueillant.

D’un autre côté, cet extrait du texte me parle car il touche une problématique que je souhaite aborder dans mon mémoire de recherche, à savoir l’accueil des enfants allophones et de leur culture par les élèves mais aussi par l’école. Ce texte touche une faille dans cet accueil, qui se résume par l’inégalité des chances à l’accès à la scolarisation : certaines familles se sentent obligées de cacher leur langue maternelle et/ou même plurilinguisme lors de l’inscription pour garder l’espoir que leur(s) enfant(s) pourra(ont) être inscrit(s) au sein de l’école qu’elles souhaitent. Autrement dit, certaines familles renoncent à leur identité langagière afin d’assurer une scolarité pour leur enfant, ce qui dans une société aussi évoluée et développée que la notre me pose question. Acceptons vraiment l’autre lorsque nous lui demandons autant de contraintes dans le but d’être accepté ?

Ma citation de l’article Krumm

« L’effet le plus important de ce procédé est de faire saisir la « richesse » du plurilinguisme : plus les langues sont nombreuses, plus le portrait est coloré ».

Le procédé ici est le portrait de langues. Ce que j’aime dans cette petite citation (et par ce qui est dit avant avec les exemples de portraits de langues), c’est qu’on laisse à chaque enfant une liberté de « connexion » : chacun peut lier une langue qu’il parle avec n’importe quelle couleur, n’importe quelle partie du corps, ce choix lui est propre et n’est ni bon ou mauvais. On y met en avant la « richesse », un peu comme une qualité, d’être au contact d’autres langues, et c’est aussi visuel grâce à toutes les couleurs qu’on va retrouver dans notre portrait. Je pense que le plurilinguisme permet une plus grande ouverture d’esprit, atteindre de nouvelles nuances de langage, il existe des nuances en français qu’il n’y a pas dans d’autres langues et inversement. Apprendre sur ce et ceux qui nous entourent à travers leur langue, leur point de vue, apporte une toute autre appréhension du monde.

Ma citation de l’article de KRUMM

J’ai fait le choix de prendre la citation suivante « Afin de connaître les biographies langagières et leur emploi, j’ai eu recours pour cette raison à la méthode du « portrait de langue » (KRUMM, 2001), ce qui permet aux enfants de représenter plus facilement leur « monde linguistique ». Les enfants reçoivent pour leurs portraits de langues des figures sur lesquelles ils peuvent dessiner leurs langues à l’aide de feutres de couleurs. Le dessin devrait apporter aux enfants un certain plaisir puisqu’ils peuvent colorier complètement ou en partie les figures auxquelles ils peuvent aussi mettre des vêtements, des cheveux sur la tête ou des chaussures linguistiques aux pieds. Car ils ont des façons très différentes de se représenter où et pourquoi les langues sont ainsi réparties dans le corps » (l. 15-24). En effet, cette citation me semble être la bonne définition du « portrait de langue ». Dans cette citation, nous comprenons que le portrait de langue est une tâche que les individus doivent faire et donc par-là, ils doivent dessiner la relation qu’ils ont avec les ressources linguistiques sur la base d’un corps humain. Selon le fait que l’individu choisisse une couleur ou un membre bien particulier du corps humain, il émet un avis, il communique et représente un schéma d’une importance qu’il accorde à ces langues. En outre, ce travail permet aux individus de s’identifier comme à l’aise, en connaissance de, en apprentissage de, en tant qu’usager de telle ou telle langue. En conclusion, ces portraits sont alors selon moi, une représentation directe du répertoire de langue de son « auteur ». Ainsi, j’ai apprécié ce passage qui explique comment depuis le début des années 2000, nous nous sommes intéressés aux « portraits de langues » qui permettent une visualisation des ressources linguistiques de chaque individu. 

Ma biographie langagière

Français avec la couleur bleu et associé à la tête. J’ai choisi le bleu car c’était la couleur de mon cahier à l’école, peut être aussi rapport au drapeau on dit d’abord bleu (puis blanc et rouge). Je l’ai associé à la tête car c’est une langue que je maîtrise, que j’utilise au quotidien, je réfléchis avec cette langue, je tente d’y mettre le plus de nuances possibles pour préciser ma pensée.

Du côté de l’anglais, j’ai choisi la couleur rouge, c’était aussi la couleur de mon cahier à l’école et je pense qu’il y a toujours l’idée de drapeau derrière, le rouge est mis plus en avant que les autres couleurs dans le drapeau de l’Angleterre. La partie du corps que je lui attribue est également la tête car c’est une langue qu’on nous fait apprendre depuis petit (de façon bien moins prononcée que le français évidemment). C’est la langue internationale, de référence pour bien des domaines, il est essentiel de la comprendre et de pouvoir la parler pour se faire comprendre dans la plupart des pays. Je la comprends assez bien, le vocabulaire du quotidien est tout à fait accessible, le parler reste plus dur mais toujours est-il que je regarde beaucoup de films et de séries en anglais.

L’espagnol, je lui donne la couleur rouge ou jaune et lui attribue le cœur. Rouge et jaune pour le drapeau (mais aussi mes cahiers qui étaient jaunes), mais le rouge car cela va bien avec le cœur. J’ai commencé à en faire dès la sixième, en quatrième j’ai commencé la section européenne puis je suis partie 3 mois en Espagne en seconde. C’était la matière que je préférée tout au long de ma scolarité, c’est une langue qui chante, qui respire le soleil.

Les autres langues que je peux entendre fréquemment sont l’arabe et le japonais. J’associe le jaune/orange à l’arabe par rapport au soleil. Le japonais aurait plutôt une couleur rose/violet, peut être en lien avec les cerisiers. A ces 2 langues j’associe les oreilles car j’entends mais je ne comprends pas, ou seulement 1 ou 2 mots.

Pour finir il y a les langues régionales telles que le breton et le normand que je vois en marron et vert car ça me rappelle la campagne. Je leur associerais peut-être les mains ou les pieds comme pour le travail de la terre par exemple, je ne les comprends pas bien et on n’entend plus grand monde les parler.

Une langue qui m’intéresse est la langue des signes. Je vois ça comme un outil entre cultures, je sais qu’il existe des langues des signes différentes selon les pays mais j’imagine qu’elles peuvent se recouper à certains endroits. Cela m’a toujours plus ou moins attiré.