CITATION DE L’ARTICLE DE KRUMM.

« Beaucoup d’enfants apprennent vite que notre société, jardin d’enfants et l’école, ne valorisent pas le plurilinguisme en règle générale, mais qu’ils s’attachent à la maîtrise de la « bonne » langue, dont l’emploi est largement obligatoire. Certaines écoles vont même jusqu’à interdire d’utiliser la langue de la famille pendant la récréation. Les membres des minorités linguistiques ou des familles issues des migrations savent ainsi qu’il est beaucoup mieux d’éviter de parler des langues parlées à la maison, c’est pourquoi les questionnaires pour les inscriptions scolaires et autres contiennent de fausses informations ».

Cette citation m’a beaucoup marquée pour différentes raisons. Premièrement car elle fait écho à une expérience professionnelle qui m’a elle-même beaucoup marquée. L’an dernier j’ai décidé de réaliser un service civique au sein de l’association AFEV sur le pôle de la ville d’Angers. L’association lutte contre les inégalités scolaires et sociales en intervenant de différentes manières au sein de quartiers prioritaires de grandes villes. Pendant cette année, ma mission, entre autres, était d’intervenir au sein d’établissements scolaires du second degrés auprès d’élèves en situations de décrochage ou difficultés scolaires et notamment parmi eux, d’élèves allophones ou en classes FLS (Français Langue Secondaire). Pendant ces temps de rencontres, certains élèves pouvaient me confier qu’ils souffraient beaucoup d’une certaine différenciation hors compétences scolaires avec les élèves non allophones. Différenciation faite par les autres élèves mais aussi professeurs. Et qu’au delà de cette différenciation, l’utilisation de leur langue maternelle leur manquait grandement malgré les tentatives de les faire découvrir à leurs camardes de classe. Cette différenciation était pour eux synonyme de bannissement ou du moins de censure. Etant déjà porteurs de l’étiquette « élèves allophones », eux ne voulaient pas agrandir le fossé qu’ils sentaient entre eux et les autres élèves en partageant des discussions ou en simplement transmettant des petits mots dans leur langue maternelle. Dans ma modeste position de simple intervenante en service civique, je me suis nombreuse fois demandée en quoi le système inclusif de leur classe et des établissements demandaient à ce que les efforts communicationnels ne viennent que d’un seul côté (celui de l’arrivant, qui doit faire preuve d’une grande adaptabilité sur quasiment l’entièreté de son quotidien) plutôt que du coté de l’accueillant.

D’un autre côté, cet extrait du texte me parle car il touche une problématique que je souhaite aborder dans mon mémoire de recherche, à savoir l’accueil des enfants allophones et de leur culture par les élèves mais aussi par l’école. Ce texte touche une faille dans cet accueil, qui se résume par l’inégalité des chances à l’accès à la scolarisation : certaines familles se sentent obligées de cacher leur langue maternelle et/ou même plurilinguisme lors de l’inscription pour garder l’espoir que leur(s) enfant(s) pourra(ont) être inscrit(s) au sein de l’école qu’elles souhaitent. Autrement dit, certaines familles renoncent à leur identité langagière afin d’assurer une scolarité pour leur enfant, ce qui dans une société aussi évoluée et développée que la notre me pose question. Acceptons vraiment l’autre lorsque nous lui demandons autant de contraintes dans le but d’être accepté ?

Ma citation de l’article Krumm

« L’effet le plus important de ce procédé est de faire saisir la « richesse » du plurilinguisme : plus les langues sont nombreuses, plus le portrait est coloré ».

Le procédé ici est le portrait de langues. Ce que j’aime dans cette petite citation (et par ce qui est dit avant avec les exemples de portraits de langues), c’est qu’on laisse à chaque enfant une liberté de « connexion » : chacun peut lier une langue qu’il parle avec n’importe quelle couleur, n’importe quelle partie du corps, ce choix lui est propre et n’est ni bon ou mauvais. On y met en avant la « richesse », un peu comme une qualité, d’être au contact d’autres langues, et c’est aussi visuel grâce à toutes les couleurs qu’on va retrouver dans notre portrait. Je pense que le plurilinguisme permet une plus grande ouverture d’esprit, atteindre de nouvelles nuances de langage, il existe des nuances en français qu’il n’y a pas dans d’autres langues et inversement. Apprendre sur ce et ceux qui nous entourent à travers leur langue, leur point de vue, apporte une toute autre appréhension du monde.

Ma citation de l’article de KRUMM

J’ai fait le choix de prendre la citation suivante « Afin de connaître les biographies langagières et leur emploi, j’ai eu recours pour cette raison à la méthode du « portrait de langue » (KRUMM, 2001), ce qui permet aux enfants de représenter plus facilement leur « monde linguistique ». Les enfants reçoivent pour leurs portraits de langues des figures sur lesquelles ils peuvent dessiner leurs langues à l’aide de feutres de couleurs. Le dessin devrait apporter aux enfants un certain plaisir puisqu’ils peuvent colorier complètement ou en partie les figures auxquelles ils peuvent aussi mettre des vêtements, des cheveux sur la tête ou des chaussures linguistiques aux pieds. Car ils ont des façons très différentes de se représenter où et pourquoi les langues sont ainsi réparties dans le corps » (l. 15-24). En effet, cette citation me semble être la bonne définition du « portrait de langue ». Dans cette citation, nous comprenons que le portrait de langue est une tâche que les individus doivent faire et donc par-là, ils doivent dessiner la relation qu’ils ont avec les ressources linguistiques sur la base d’un corps humain. Selon le fait que l’individu choisisse une couleur ou un membre bien particulier du corps humain, il émet un avis, il communique et représente un schéma d’une importance qu’il accorde à ces langues. En outre, ce travail permet aux individus de s’identifier comme à l’aise, en connaissance de, en apprentissage de, en tant qu’usager de telle ou telle langue. En conclusion, ces portraits sont alors selon moi, une représentation directe du répertoire de langue de son « auteur ». Ainsi, j’ai apprécié ce passage qui explique comment depuis le début des années 2000, nous nous sommes intéressés aux « portraits de langues » qui permettent une visualisation des ressources linguistiques de chaque individu. 

Ma biographie langagière

Français avec la couleur bleu et associé à la tête. J’ai choisi le bleu car c’était la couleur de mon cahier à l’école, peut être aussi rapport au drapeau on dit d’abord bleu (puis blanc et rouge). Je l’ai associé à la tête car c’est une langue que je maîtrise, que j’utilise au quotidien, je réfléchis avec cette langue, je tente d’y mettre le plus de nuances possibles pour préciser ma pensée.

Du côté de l’anglais, j’ai choisi la couleur rouge, c’était aussi la couleur de mon cahier à l’école et je pense qu’il y a toujours l’idée de drapeau derrière, le rouge est mis plus en avant que les autres couleurs dans le drapeau de l’Angleterre. La partie du corps que je lui attribue est également la tête car c’est une langue qu’on nous fait apprendre depuis petit (de façon bien moins prononcée que le français évidemment). C’est la langue internationale, de référence pour bien des domaines, il est essentiel de la comprendre et de pouvoir la parler pour se faire comprendre dans la plupart des pays. Je la comprends assez bien, le vocabulaire du quotidien est tout à fait accessible, le parler reste plus dur mais toujours est-il que je regarde beaucoup de films et de séries en anglais.

L’espagnol, je lui donne la couleur rouge ou jaune et lui attribue le cœur. Rouge et jaune pour le drapeau (mais aussi mes cahiers qui étaient jaunes), mais le rouge car cela va bien avec le cœur. J’ai commencé à en faire dès la sixième, en quatrième j’ai commencé la section européenne puis je suis partie 3 mois en Espagne en seconde. C’était la matière que je préférée tout au long de ma scolarité, c’est une langue qui chante, qui respire le soleil.

Les autres langues que je peux entendre fréquemment sont l’arabe et le japonais. J’associe le jaune/orange à l’arabe par rapport au soleil. Le japonais aurait plutôt une couleur rose/violet, peut être en lien avec les cerisiers. A ces 2 langues j’associe les oreilles car j’entends mais je ne comprends pas, ou seulement 1 ou 2 mots.

Pour finir il y a les langues régionales telles que le breton et le normand que je vois en marron et vert car ça me rappelle la campagne. Je leur associerais peut-être les mains ou les pieds comme pour le travail de la terre par exemple, je ne les comprends pas bien et on n’entend plus grand monde les parler.

Une langue qui m’intéresse est la langue des signes. Je vois ça comme un outil entre cultures, je sais qu’il existe des langues des signes différentes selon les pays mais j’imagine qu’elles peuvent se recouper à certains endroits. Cela m’a toujours plus ou moins attiré.

Ma biographie langagière

Originaire des DOM, j’ai pour langue maternelle le Chibouchi que j’ai associé à la couleur rouge avec la langue française, car ce sont deux langues que je parle couramment, que je porte dans mon cœur, qui reflète mon identité et façonne mon être. J’ai grandi, appris et mûris avec ces deux langues, elles m’ont accompagné tout au long de ma vie et à travers la communication m’ont permis de rencontrer des personnes formidables qui ont chacun une place particulière dans mon cœur. Ce pourquoi je l’ai associée au rouge symbolisant l’amour que j’éprouve pour mes proches.

Étant malgache coté de ma mère et vécu à Mayotte avec la majorité de la population qui parle Shimaorais et ayant souvent été en contact avec le créole réunionnais. J’ai décidé d’attribuer à ces trois langues le corps, car ce sont des langues qui font partie de mon entourage. Une langue parlée par mes amis et mes proches que je côtoie aux quotients. Toutefois, ce sont des langues que je ne maîtrise et ne sais pas du tout parler. Elles représentent également mon identité, ce pourquoi je les ai associées à la couleur jaune reflétant ainsi la belle chaleur des deux îles : Mayotte et Madagascar, les vacances et la gaieté. Mais aussi la couleur blanche qui fait référence à la bienveillance et la pureté des populations des trois îles.

J’ai choisi pour le Latin la couleur noire que j’ai associée à mes pieds, car c’est une langue dont j’ai été en contact malgré moi, imposer lors de ma dernière année de licence. C’est une langue qui me semble totalement intemporelle, très abstraite, et dépasser de notre époque et qui, pour moi n’a aucune utilité dans ma vie quotidienne, d’où la couleur noire.

L’Anglais et l’Espagnol : deux langues que j’ai apprises à l’école et que j’ai directement assimilées à la tête, car bien que je les aie étudiées depuis le collège, ce sont des langues que je ne maîtrise toujours pas, qui demande la maîtrise de certains savoirs cognitifs et une réflexion profonde afin de structurer parfaitement une phrase. Pour ces deux langues, j’ai mis la couleur bleue symbolisant la communication plus particulièrement l’Anglais, une langue internationale très présent dans nos quotidiens.

Quant à l’Arabe, c’est une langue que j’ai associée à la bouche parce que c’est une langue que mes parents ont essayé de me faire apprendre depuis toute petite. Cependant, je ne le maîtrise toujours pas vraiment, mais sa reste une langue que j’ai beaucoup aimé ce pourquoi j’lai associée au Rose, une couleur douce qui me fait bercée dans mes tendre souvenir d’enfance.

Et pour finir, le langage des signes, une langue dont j’ai été également en contact, qui m’a toujours intéressé, et dont j’aimerais pouvoir maîtriser un jour. Pour cela, je l’ai associé à la couleur verte représentant la couleur de l’espoir. Je l’ai associée à mes mains, car la communication de cette langue se fait essentiellement par la gestuelle.   

Ma biographie langagière

Français / Bleu / Bouche : première couleur qui m’apparaît lorsque je pense au drapeau français. Langue que j’utilise tous les jours.

Espagnol / Rouge / Coeur, oreilles : couleur du drapeau et symboles espagnols souvent associés à la couleur rouge. Langue que j’aime, que j’ai choisié&& d’étudier, et qui est agréable à l’écoute.

Anglais / Gris / Cou : selon les stéréotypes il ferait froid en Angleterre. Le temps serait donc gris et il faudrait alors se couvrir le cou pour ne pas attraper froid.

Italien / Vert / Mains : pour le drapeau encore une fois au niveau de la couleur. On dit souvent que les italiens parlent avec leurs mains d’où ce choix de partie du corps.

Flamand, Néerlandais / Gris / Jambes : langues de pays que j’ai pu visiter lors de vacances d’hiver (d’où le gris), lors desquelles nous avons beaucoup marché.

Créole martiniquais / Jaune / Pieds : pour le soleil, la chaleur, les randonnées et pieds nus sur la plage.

Coréen / Rose / Visage : simplement lié à une série regardée dans laquelle les personnages cachaient leurs visages et dont la couleur dominante me semble être le rose.

Langue des signes / Blanc / Mains : langue qui m’apparaît comme pure et qui est assez logiquement associée aux mains.

Ma citation de l’article Krumm

« Le processus de normalisation diffère beaucoup selon les situations d’acquisition et d’apprentissage. En situation d’apprentissage institutionnel, à l’école ou à l’université ou dans des écoles spécialisées, la normalisation est assistée par des enseignants et par un appareil pédagogique approprié. Elle est souvent vécue en termes de conflit (censure et auto-censure, la « faute », les sanctions). Elle est marquée par la lutte contre l’oubli et tout ce que comprend le « désapprentissage ». »

J’ai choisi ce passage de l’article de Krumm car il est intéressant par rapport à la notion de normalisation d’une langue étrangère. C’est-à-dire, comment on va développer une langue dite « étrangère » afin qu’elle devienne normale et qu’on la maîtrise afin qu’elle ne choque pas un natif. J’ai choisi ce passage précisément car il évoque ce processus de normalisation d’une langue dans le contexte scolaire et cela fait lien avec ma thématique de recherche que je souhaite travailler sur l’inclusion scolaire des EANA. Cela peut être intéressant de chercher si ce de processus est présent dans la mise en oeuvre de l’accueil des EANA.

Ma biographie langagière

Anglais, Français :

J’ai choisi la couleur bleue car je l’associe avec celle présente sur les drapeaux de la France et ceux du Royaume-Uni et des Etats-Unis. Je relie ça aussi avec la couleur du drapeau Européen. De plus, j’associe la couleur bleue avec un sentiment de stabilité, ce que je ressens envers ces deux langues car ce sont celles que je maitrise le mieux. 

J’ai choisi le cœur pour le français car c’est ma langue maternelle et que j’aime cette langue. Pour l’anglais, j’ai choisi la bouche car c’est la langue universelle, elle nous permet de communiquer avec la plupart du monde. D’ailleurs, on est amené à l’utiliser souvent. 

Italien, Espagnol

J’ai choisi le jaune pour ces deux langues car cela me rappelle la chaleur des pays parlant ces langues mais aussi des personnes chaleureuses que j’ai pu rencontrer parlant ces langues. J’ai choisi la main car je trouve qu’on parle beaucoup avec quand on communique en italien et espagnol. 

Le Somali :

J’ai choisi le violet car c’est une couleur que je trouve positive et c’est ce que j’en retire du contact avec le Somali. J’ai choisi l’oreille car j’ai pu l’entendre lors de mes échanges avec un jeune collégien allophone originaire de Somalie que j’ai suivi pendant un an. 

L’Arabe : 

J’ai choisi le vert car c’est une couleur que j’associe au drapeau de nombreux pays parlant cette langue et comme pour le somali c’est une langue que j’associe avec l’oreille car je l’entends mais ne la parle pas. J’associe cette langue à une amie .  

Le Chinois :

J’ai choisi le rouge car c’est la couleur dominante du drapeau mais c’est aussi une couleur que j’associe au parti politique du pays. J’ai mis la tête car c’est une langue que j’ai étudiée pendant 1 an au lycée et c’est une langue qui m’a demandé de la concentration et du travail pour l’apprendre. 

Portrait de langues

ma biographie langagière

Le français est ma langue maternelle. Je l’associe alors à ma bouche car je la parle tous les jours, toute la journée.

Le patois normand et le créole guadeloupéen sont des langues régionale parlées par mes deux familles respectives. Nous les plus jeunes comprenont les expressions patoises et pouvons ressortir des mots mais aucun de nous ne peut tenir une conversation avec. Le créole guadeloupéen n’est ni parlé ni compris par les plus jeunes de ma famille. J’associe donc ces deux langues à mes oreilles car je les entends seulement.

J’ai un niveau C1 en anglais. Je l’associe à mon cerveau car je l’utilise si souvent que je pense parfois dans cette langue. J’ai commencé à apprendre très jeune avec les jacquettes de CD et un dictionnaire. Pour me punir, ma mère me faisait recopier les verbes irréguliers, donc à 11 ans je les connaissais parfaitement. Chez moi je regardais mes films en VOSTFR et je regardais aussi des youtubers anglophones, sans sous-titres pour me forcer à apprendre en contexte.

J’ai fait une licence de russe d’abord car je voulais faire de l’histoire. Je me suis vite rendue compte que ce n’était pas pour moi mais je suis restée car j’aimais beaucoup la langue et les pays slaves en général. Je n’ai pas un très bon niveau d’expression mais je comprends assez bien surtout à l’écrit, c’est pourquoi je l’associe à mes yeux. Les langues suivantes je ne les associe pas à des parties du corps particulières, je les associe à mon corps des épaules aux pieds, de la plus parlée à la moins parlée. (Durant ma première année de licence j’ai dû faire du polonais. J’ai quelques bases mais sans plus.)

J’ai commencé l’allemand en 6e, j’avais un très bon niveau au collège puis j’ai tout perdu au lycée alors que j’aimais beaucoup cette langue. Aujourd’hui je peux comprendre une conversation simple mais pas m’exprimer.

J’ai fait 3 ans de chinois au lycée. J’avais des résultats moyens même si je m’étais trouvé un vrai amour pour cette langue. Aujourd’hui je peux difficilement m’exprimer et comprendre mais je peux lire un peu et cela m’aide à faire des liens avec le japonais.

Les autres langues sont des langues que j’ai essayé d’apprendre seule. L’espagnol et l’italien parce que sont des pays limitrophes et des langues proches du français. Le norvégien car à la base c’était la licence que je voulais faire. J’ai seulement appris l’alphabet du coréen mais j’aimerais reprendre. J’essaye d’apprendre le japonais depuis l’enfance. J’ai quelques bases et j’aimerais pouvoir m’y remettre vraiment un jour. Je connais les hiragana, quelques mots, je peux comprendre un peu mais c’est tout.

J’aimerais apprendre l’islandais car je trouve le pays fascinant et je suis fan de Björk.

citation de Krumm

“Certaines écoles vont même jusqu’à interdire d’utiliser la langue de la famille pendant la récréation.” J’ai choisi cette citation car elle me choque mais ne me surprend pas. Cela me choque de la voir explicitée. Ma mère ayant travaillé dans les écoles me disait effectivement que les enfants ayant du mal à s’exprimer en français n’avaient pas le droit de parler dans leur langue. J’aimerais travailler sur la discrimination non seulement des langues mais aussi celle des enfants scolarisés en France ayant des cultures différentes à la culture française.