Qu’est-ce que l’enfant pour un futur enseignant en 2022 ?

L’enfance est quelque chose de complexe et de très large à définir. Cependant, après des échanges dans notre groupe classe sur le sujet, je vais essayer de répondre à cette question.

Pour moi, et selon Françoise Dolto, l’enfant est un individu à part entière.

C’est la première période de la vie humaine, depuis la naissance jusqu’à l’adolescence.

C’est aussi l’âge des apprentissages, des transformations, modifications et mutations selon les rencontres. Il y a un processus de découverte et de sociabilisation. C’est la période où l’enfant apprend à se déplacer, se nourrir, mais aussi à s’exprimer, donc le langage et aussi le respect envers autrui. En effet c’est une période de construction : l’enfant est un adulte et un citoyen en devenir. Cela correspond à une période clé dans le développement cérébral.

L’enfance est aussi en évolution constante, lié à celle de la société. Il est un patrimoine à préserver, car celui-ci possède une certaine innocence. Cependant aujourd’hui notamment avec les réseaux sociaux par exemple, il y a une surexposition au monde adulte qui est présente, nous pouvons donc nous demander si ce n’était pas « mieux avant ? ».

Ensuite, je dirais qu’il y a « plusieurs enfances », de la maternelle jusqu’au CM2 l’enfant change. Nous pouvons penser qu’il y a 2 périodes clé au cours de celle-ci : une « première » enfance de 0 à 6 ans et une « deuxième » enfance de 6 à 10 ans.

Quant à l’enseignant en 2022, celui-ci à une responsabilité, en effet l’enfance est le passage le plus important dans la vie. Il doit d’abord s’adapter car les enfants qu’il a en face de lui n’ont pas forcément eu la même enfance que la sienne mais aussi s’adapter au public visé en fonction de l’âge des enfants.

Qu’est-ce que l’enfance pour un/e futur/e enseignant/e ??

Pour un/e futur/e enseignant/e, l’enfance concerne tout d’abord le public auquel il/elle s’adresse. Ainsi, l’enfant doit être au centre de la pédagogie d’un enseignant car ces enseignements doivent être adaptés à eux et aux tranches d’âge. Cela sous-entend qu’il y a plusieurs enfances, car effectivement, il s’agit de prendre en compte le développement de l’enfant qui se déroule sur le long terme (la période de l’enfance étant relativement longue). Nous ne pouvons pas enseigner de la même manière en maternelle et en élémentaire, par exemple, car les capacités cognitives ne sont pas les mêmes entre un enfant de 3 ans qui rentre à l’école et un élève de 11 ans qui va rentrer au collège. Dès lors, l’enfance est une période où l’enfant à des besoins spécifiques et changeants qu’il faut prendre en compte pour enseigner.

De plus, il faut souligner que l’enfance est une construction sociale qui est différente selon les sociétés. Chaque société définit ce qu’est l’enfance, c’est pourquoi il y a un aspect culturel à ce terme. Selon le pays, l’enfant ne sera pas considéré de la même façon. Par exemple, la majorité ou le droit pénal ne sont pas définis aux mêmes âges selon les pays.

En tant qu’enseignant, il s’agit de penser l’enfant au présent, c’est-à-dire le considérer comme un enfant qui est en développement, qui est apprenant. Néanmoins, il faut aussi le considérer comme un adulte en devenir ou un citoyen en devenir auquel il faut enseigner les droits, les devoirs, les enjeux sociétaux, etc., qui feront de lui l’adulte responsable de demain. Ainsi, l’enseignant détient une responsabilité importante vis-à-vis de l’élève sans oublier que l’enfant porte le poids de l’avenir sur ses épaules. En revanche, il ne s’agit pas de les surexposer au monde de l’adulte, comme ça peut être le cas aujourd’hui. Il faut qu’ils vivent leur période d’enfance car elle est fondamentale dans la construction de soi et dans le développement leur identité.

Qu’est-ce que l’enfance pour l’enseignant en 2022 ?

L’enfance comme on la voit aujourd’hui est différente de la perception d’autrefois. En effet, le mot enfant vient du grec « qui ne parle pas », l’enfant n’était alors pour la société, pas un individu formé. Après maintes évolutions des théories d’enseignement, l’enfant est devenu un réceptacle du savoir apporté par l’enseignant qu’il devait absorber afin de se former, puis un individu à part entière en cours de formation. Actuellement donc, un enfant est une jeune personne qui évolue et va à l’école pour faciliter son développement et accéder à des savoirs auxquels il n’aurait pas accès par lui-même dans le but de former un futur acteur de notre société, un citoyen, un individu capable de penser.

Du point de vue de l’enseignant, il me semble donc très important de garder en mémoire l’idée que l’enfant est acteur. L’enseignant doit alors être dans une démarche actionnelle le plus souvent possible, notamment dans l’apprentissage des langues étrangères. Cet enseignement par les actes faciliterait en effet l’apprentissage et l’évolution de l’enfant aussi bien sur des domaines de savoirs et de savoir-faire (mathématiques, sciences, histoire etc.) que sur des domaines de savoir-être en société. En effet, un apprentissage individuel enseignera certain savoir-être et savoir-apprendre spécifique à l’enfant (chacun s’appropriant les choses différemment) tandis qu’un apprentissage en groupe enseignera un savoir-être collectif où le travail de groupe permettra la collaboration et la mise en pratique de code de vie sociale.

Il me semble donc important que l’enseignant perçoivent l’enfant comme un acteur de son propre apprentissage et lui donne donc la possibilité d’être cet acteur et de réfléchir et évoluer comme tel.

C’est quoi l’enfance pour un enseignant en 2022 ?

            Selon moi, l’enfance est une chose bien complexe à définir, mais je vais tout de même essayer. Il y a différentes enfances selon le pays dans lequel on vit, la période à laquelle elle s’est déroulée, comme par exemple Philippe Ariès, (spécialiste de l’enfance et de la vie familiale sous l’Ancien Régime) qui explique qu’avant nous nous intéressions à l’école, à l’éducation, mais que nous n’avions pas une focalisation sur l’enfant. Il dira même que « Au Moyen-âge, le sentiment d’enfance n’existe pas », ainsi l’enfance serait une période de la vie spécifique, qui mérite des soins spécifiques. Selon lui, il n’y aurait pas grand-chose à étudier à cette période-là et qu’elle serait un temps de transition vite passé. Mais Didier Lett professeur d’Histoire médiévale a prouvé que les hommes du Moyen-âge avaient bien une idée d’un sentiment d’enfance, et que la spécificité de l’enfant était bien prise en compte.

Ainsi, l’enfance est la période de la vie humaine, de la naissance à la puberté. C’est une période de construction, qu’elle soit culturelle, sociale, il y a bien un phénomène naturel, toutefois, chaque société va créer un événement social et donc, l’individu va changer de statut social parce qu’il devient pubère. Assurément, c’est une période de construction pour l’enfant qui deviendra un futur citoyen, un adulte en devenir et cela passe par la plasticité cérébrale, l’identité ou encore les repères et les valeurs. C’est un réel passage, voire même un rite de passage, car il est très important pour la vie de l’enfant, car il aura des impacts sur sa vie future s’il subit des traumatismes durant celui-ci. Dans notre société, nous avons une définition sociale de l’enfant qui va définir son statut social, dû à la représentation que nous avons des enfants (individus qui ont besoin d’une protection et qui seraient dépendants des adultes). Néanmoins, ne pouvons-nous pas penser que c’est un individu à part entière, est par là, un enfant acteur, un être spécifique ayant un statut social et des besoins spécifiques ? 

Pour conclure, nous pouvons dire que l’enfance est une période d’apprentissage, de transformation et de mutation chez l’enfant. 

Qu’est-ce que l’enfance pour un enseignant en 2022 ?

L’enfance est une période clé dans la vie d’un individu, autant d’un point de vue cognitif, intellectuel, psychologique que de construction de repères socio-culturels. Elle est à prendre en compte comme une période très spécifique, et à haute responsabilité pour l’enseignant, car c’est une période de grande fragilité, de grande exposition aux traumatismes.

Voilà pour un cadre général. Toutefois, on est en mesure de se demander ce qui pourrait changer de la perception de l’enfance pour un enseignant dans le monde actuel. Nous avons trouvé quelque pistes de réflexion : 

Premièrement, depuis la pédagogie de la transmission et l’idée que l’enfant n’est pas encore parvenu au stade d’individu, nous avons fait du chemin. Ainsi, depuis Françoise Dolto, l’enfant est considéré comme un individu à part entière, et l’enseignement est envisagé dans une perspective beaucoup plus actionnelle, centrée sur l’enfant comme acteur, et donnant à l’enseignant un rôle d’accompagnant plutôt que de figure d’autorité. 

Une autre spécificité actuelle repose sur l’idée que l’enfance pourrait être un patrimoine en danger, à préserver. En tâchant d’éviter les écueils réactionnaires, nous pouvons parler d’une surexposition de l’enfance au monde des adultes (par le téléphone, Internet, la télévision, etc.) et d’une certaine hyper sexualisation (maquillage précoce, télé réalité, etc.). Le rôle de l’enseignant serait donc également de protéger une forme d’innocence que nous souhaiterions associée à l’enfance. 

Nous aurions enfin voulu parler du nouveau rôle de l’enfant lié aux enjeux actuels de crise économique, sociale, mais surtout écologique. Cela n’est pas réservé au corps enseignant, mais l’enfance est pour beaucoup devenue synonyme de construction d’avenir. L’héritage laissé aux enfants nous confère aussi le devoir de les former à vivre dans un monde instable, à s’adapter. Cette tâche incombe aux enseignants, ainsi que celle de préserver les enfants de la pression associée.

Qu’est- ce que l’enfance pour un enseignant en 2022 ? 

L’enfance est un terme complexe qui peut s’expliquer par la construction sociale de l’individu et notamment la socialisation primaire. Cette construction a une visée purement futuriste dans le sens où elle aboutira à la phase de l’adulte ou encore au citoyen à en devenir. De plus nous pouvons rajouter que l’enfance et notamment sa construction sociale est différente selon les sociétés, les modes de vie, les cultures. Cette période dite « clé »  résulte des apprentissages, des transformations et des mutations de nos sociétés multiculturelles. Nous pouvons également contraster notre enfance à celle vécue par les enfants en 2022. En effet, l’enfance de nos jours est particulièrement en danger, elle s’efface petite à petit pour laisser place tout de suite à l’adolescence ou encore au statut d’adulte. Les enfants sont de plus en plus « précoces » négativement , c’est-à-dire qu’ils ne vivent plus cette période d’enfance pleinement car ils sont privés de discernement face aux écrans, aux réseaux sociaux ou encore aux manières de vivre qui ne leur sont pas adaptés. Ces divers changements vont remettre en causera notion d’innocence de l’enfant. De plus, il n’existerait pas qu’une seule enfance car elle est en perpétuelle évolution de la maternelle à la fin de l’élémentaire. 

Pour les enseignants, de nouveaux enjeux se présentent dès lors, notamment sur l’avenir de cette enfance et de ses évolutions. On pourrait ajouter, pour finir, que c’est une forme de responsabilité pour l’enseignant d’enseigner face à ces êtres en construction qui nagent dans un monde complexe sans y comprendre tous les rudiments. 

Qu’est-ce que l’enfance pour un enseignant en 2022 ?

L’enfance est un concept complexe. L’enfance est une construction sociale qui diffère selon les sociétés. Elle n’est pas figée, elle évolue dans temps et l’espace.

Maintenant nous sommes totalement sortis de la pédagogie de la transmission pour passer dans un schéma actanciel dans l’enseignement pour de nombreuses raisons.

Tout d’abord parce qu’il s’agit d’un public en évolution sur lequel on laisse reposer des responsabilités comme l’avenir en général ; le sien, celui du monde avec la question écologique par exemple, il est acteur dans notre société. Des responsabilités pèsent également sur l’enseignant dans cette période de construction et sensible aux fragilités des enfants. On ne peut enseigner n’importe comment, d’une seule façon, il faut être sensible à la pluralité de profils des enfants, car ils ne sont pas qu’élèves, ils vivent en dehors de la classe, il faut donc prendre en compte leur vécu.

Aujourd’hui, il est difficile de prendre l’enfance comme autrefois, ils ont accès à internet, les réseaux sociaux, il y a une surexposition au monde adulte avec tous ces canaux d’informations. D’autre part, on peut constater que l’enfant ne nous prend plus systématiquement comme forme d’autorité, il nous teste, on doit savoir réagir en conséquence tout en restant bienveillant ; ce n’est pas toujours facile de garder une distance face à certains comportements.

L’enseignant face à l’enfance, c’est l’enseignant face à un acteur de la société car on place des espoirs en lui et on l’aide à se construire en tant que futur adulte et citoyen. Diverses dynamiques, informations, événements, sont à considérés pour accompagner l’enfant tout au long de cette période de développement complexe. Il y a une réelle nécessité d’adaptation à tout niveau.

C’est quoi enseigner la culture ?

Enseigner dans un établissement français à l’étranger (en Egypte) implique nécessairement de multiples échanges culturels : entre les cultures des élèves et de l’enseignant, entre la culture de l’école française et la culture de l’école du pays hôte et enfin entre les différentes langues pratiquées dans l’établissement. Dans ce contexte pluriculturel, des échanges permanents entre la culture française et de la culture égyptienne ont lieu, de manière explicite mais également de manière implicite.

En premier lieu, la culture française est objectivement dispensée dans le cadre des enseignements disciplinaires : histoire, géographie, EMC, français (étude de la langue, étude d’œuvre littéraire), arts… Pour bien prendre en compte la dimension multiculturelle de ce contexte, il est important de contextualiser fréquemment ses enseignements afin de ne pas négliger la culture des élèves. Faire des allers et retours incessants entre l’histoire de la France et l’histoire de l’Egypte, par exemple, est une marque de respect et une preuve pour les élèves que nous ne hiérarchisons pas une culture par rapport à une autre. Oui, nous sommes français dans une école française à l’étranger, mais nous devons prendre en compte et valoriser la culture locale afin d’instaurer un dialogue interculturel. L’enseignant doit en permanence se décentrer et permettre à ses élèves de le faire également. Il doit être un médiateur entre ces deux cultures.

Enseigner la culture se fait également de manière implicite avec les élèves, par simple imprégnation, notre seule présence suffit à leur transmettre des codes qui ne leur sont pas familiers au départ et qui le deviennent au fur et à mesure, notamment par le langage non verbal, l’exposition à d’autres modes de pensée, … Effectivement, avoir grandi dans un pays démocratique et laïque et grandir dans un pays musulman et nouvellement démocratique impliquent des différences mais aussi de nombreuses similitudes, et la mise en lumière de ses ressemblances doit être privilégiée par l’enseignant car le contexte culturel dans lequel nous grandissons ne résume pas notre identité, cela n’en est qu’une partie. Nous ne sommes pas déterminés par notre culture de base mais nous pouvons nous construire à partir de valeurs universelles, communes à toutes les cultures, c’est ainsi que nous pouvons enseigner une approche multiculturelle de l’être.

Enseigner la culture de l’école française passe par ses domaines disciplinaires, mais également par le mode de pédagogie proposée. Dans les écoles françaises, l’élève a une place active dans ses apprentissages, il ne s’agit d’envisager l’enseignement comme strictement descendant. L’élève apprend à raisonner, participe grâce à des échanges et des responsabilités à la vie de l’école (délégués, conseil d’école…), le travail de groupe et la coopération sont valorisés… pour en faire des citoyens engagés et responsables par la suite. Cette vision culturelle de l’école est donc transmise au quotidien à nos élèves tout en respectant le contexte culturel égyptien : lever des drapeaux égyptiens et français chaque matin en chantant l’hymne national, salle de prière à disposition des élèves qui le souhaitent, cours de religion, de langue arabe et de sciences sociales en arabe dans le temps scolaire… Un véritable modèle hybride est alors mis en place dans le respect mutuel de ces cultures de l’école.

Enfin, enseigner la culture se fait par le simple fait linguistique car la langue est une des composantes de la culture ; enseigner en langue française et enseigner la langue française constituent donc un apprentissage d’une autre culture pour les apprenants. Les différents niveaux de langage, les expressions idiomatiques, … sont autant d’apports culturels que nous transmettons à nos élèves. Mais encore une fois, il faut être vigilent et s’autoriser à avoir une approche plurielle des langues en passant par exemple par leur langue ou une autre langue (l’anglais en Egypte) pour veiller à ce que chaque élève est accès au sens et aux apprentissages.

Pour conclure, le fait d’enseigner la culture, c’est avoir une approche multiculturelle de l’enseignement qui favorise la mise en lumière, la compréhension de la culture de l’Autre et les échanges entre les différentes cultures en jeu. Les objectifs et compétences visés lorsqu’on enseigne la culture pourraient alors être de créer un réel intérêt de l’altérité chez nos élèves, de les pousser à s’interroger sans cesse sur les apports de telle ou telle culture, à être curieux et d’en faire des adultes ouverts à l’altérité, tolérants et enfin, de leur donner les clés d’un dialogue interculturel afin d’instaurer une relation intersubjective de qualité avec les autres cultures, loin des stéréotypes.

C’est quoi enseigner la culture ?


Pour moi, enseigner la culture c’est donner une place dans la classe pour accueillir l’autre du point de vue de ses différences, ses richesses, ses habitudes, sa langue, ses traditions et faire vivre cela dans le cadre de ma classe. Permettre que par la confrontation et la rencontre, les cultures cohabitent, s’enrichissent mais surtout participent au développement des savoirs, constituent des bases réelles d’entrée dans les apprentissages, de comparaison, de compréhension, de respect et de vivre ensemble.

Les sociétés contemporaines sont toutes multiculturelles. Il y a continuellement des échanges culturels, des rencontres. Il est impossible de rencontrer des groupes complètement homogènes qui n’auraient pas eu d’échanges avec d’autres. Ce que l’on mange, ce que l’on boit, ce que l’on consomme, la musique qu’on écoute, les films qu’on regarde, les vêtements que l’on porte,… tout est fondamentalement issu de plusieurs origines géographiques et témoigne de l’interpénétration des cultures.  

Les réseaux sociaux nous confrontent à la diversité culturelle. Ils sont d’ailleurs sources de multiples interprétations qu’il est bon de pouvoir expliciter, cadrer, c’est le rôle de l’école d’accueillir ces différentes formes de cultures. 

Enseigner la culture c’est voir la richesse de la différence et lui donner un sens. 

C’est quoi enseigner la culture?

La culture est partout, dans nos mots, dans nos gestes, sans même que nous en ayons conscience. Alors pour l’enseigner, à mon avis, il faut y immerger les élèves par exemple en organisant des échanges/ rencontres avec quelqu’un de la culture cible, parler avec eux des traditions, des fêtes, de la nourriture, des superstitions …etc. et là, inconsciemment les élèves commenceront à faire des comparaisons, ce qui n’est pas parfait parce que cela mène à la hiérarchisation aussi entre les deux cultures, un des enjeux de l’enseignement d’une langue étrangère, mais d’un autre côté cela signifie qu’ils ont appris de nouvelles choses sur cette culture.

Enseigner une culture c’est être à la place de l’autre, explorer son monde, c’est sortir de soi et voir les choses de sa perspective. Les élèves ne pourront pas faire ça seuls, alors c’est le rôle de l’enseignant de les prendre avec lui dans ce monde.

Pour ce faire, il y a une infinité d’idées et de sujets à aborder, en plus, selon mon expérience, quand vous abordez un sujet X, d’autres vont être abordés simultanément et sans faire exprès !

 Plus de sujets = plus de connaissances sur la culture cible.