Une nouvelle église orthodoxe russe à Paris

Une cathédrale « coiffée » de chapeaux bretons !

C’est en avril 2015 qu’a été posée la première pierre de la nouvelle cathédrale orthodoxe russe à Paris. Dédiée à la Sainte-Trinité et située Quai Branly (sur l’emplacement des anciens locaux de Météo France), à proximité de la Tour Eiffel, l’église-cathédrale doit être inaugurée en octobre 2016.

église cathédrale orthodoxe russe paris 2016Le projet a été initié en 2007 par Vladimir Poutine (Président de la Russie) et Nicolas Sarkozy (alors Président de la République française). Se voulant un symbole de l’amitié franco-russe, le projet ne sera cependant pas qu’un lieu de culte : outre l’église-cathédrale, le terrain (acheté 70 millions d’euros par la Russie) doit aussi accueillir des bâtiments à vocation culturelle (ex : librairie, salles d’exposition, café) ainsi qu’une école bilingue franco-russe (environ 150 élèves).

maquetteIl y a quelques jours le 19 mars, le plus grand des 5 bulbes (dômes) dorés couvrant la cathédrale a été posé à 37 m de hauteur. Haut de 12 m pour 8 m de diamètre et pesant 8 tonnes, il est recouvert de feuilles d’or.

dome-cathedrale-orthodoxeLe bulbe a été fabriqué en Bretagne, par le chantier Multiplast de Vannes (spécialisé dans les matériaux composites et carbone ; et connu pour construire des voiliers de course comme Groupama ou Prince de Bretagne).

prince de bretagne voilierLes 5 dômes conçus et construits par Multiplast (et recouverts de plus de 90 000 feuilles d’or) sont peu ordinaires : bénéficiant de la technologie composite, ils sont ainsi bien moins lourds que s’ils avaient été fabriqués selon une méthode plus classique (ex : 8 tonnes au lieu de 40 pour le dôme central posé il y a une semaine). De plus, ils ont été moins longs à réaliser…Cliquer sur l’image pour lire la vidéo de la pose du bulbe central.

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Arctique, la fin d’un sanctuaire ?

Avec la hausse des températures à la surface du globe, l’océan glacial arctique ouvre de nouvelles perspectives, notamment en matière d’exploration et d’extraction de ressources naturelles (ex : pétrole, gaz, minerais) ainsi que sur le plan des routes maritimes (au moins deux nouveaux passages possibles : le passage du Nord Ouest au large du Canada ; et le passage du Nord Est au large de la Russie). Pour autant, la fonte des glaces ne permettrait la circulation des navires que pendant deux ou trois mois au maximum.

Passage du NE

Quant à l’accès aux ressources naturelles du Grand Nord, le climatologue français Jean Jouzel le juge encore un peu «?trop cher et trop risqué?». Ce n’est d’ailleurs pas pour rien si la compagnie pétrolière Shell vient d’annoncer l’arrêt de ses forages en Arctique, au nord de l’Alaska, deux mois après y avoir été autorisée par le président des Etats-Unis Barack Obama…

Pour plus d’informations sur les potentialités de cette partie du globe encore plus ou moins préservée, voyez cette vidéo (extraite de l’émission « Le Dessous des Cartes » sur Arte) à la fois très claire et pédagogique.