LO – LY

Loa Loa

Loa Loa : l’agent de la loase.

Ce nom vient d’un mot indigène d’une langue de l’Angola, employé comme terme spécifique dans Filaria Loa et comme terme générique dans Loa-Loa.

loader

[en anglais : loader] une chargeuse : un engin automoteur équipé à l’avant d’un godet relevable et servant à reprendre des matériaux.

Le mot anglais loader est dérivé de to load « charger » (de load « charge ») attesté depuis le 19ème siècle comme terme désignant une machine de chargement.

loase

une loase : une filariose endémique en Afrique occidentale et centrale, transmise par la piqure d’un taon du genre Chrysops, due au ver nématode loa loa, dont la forme adulte chemine dans le tissu sous-cutané ou dans les tissus plus profonds en déterminant des tuméfactions transitoires prurigineuses et dont les larves apparaissent le jour dans le sang périphérique pour se retirer la nuit dans les vaisseaux viscéraux, le passage de la filaire sous la conjonctive étant relativement fréquent.

voir aussi : onchocercose.

Ce nom est dérivé de loa (voir : loa loa), avec le suffixe -iase ou -iasis, issu du suffixe grec servant à former des noms de maladie à partir d’une base verbale en indiquant un état pathologique (par exemple satyriasis).

lob

un lob : un envoi de la balle ou du ballon assez haut pour que l’adversaire ne puisse pas l’intercepter.

Ce nom est emprunté à l’anglais lob attesté comme terme de tennis depuis 1890, d’abord terme de cricket désignant une balle lente roulée et qui est un emploi substantivé du verbe to lob « se trainer lourdement, lancer en dessous » d’où aussi « lancer en chandelle » lui-même tiré du substantif lob « lourdaud » d’origine obscure.

lobaire

elle, il est lobaire :

  • appartient à un lobe ;
  • y est relative, est relatif ;
  • est divisé(e) en lobes.

elle, il est interlobaire : est entre des lobes.

elle, il est naso-lobaire (pour le nerf facial).

Ce mot est dérivé de lobe.

Lobamba, Lobambais

Lobamba : la capitale législative du Swaziland. Habitants : Lobambaise, Lobambais.

lobby, lobbying, lobbyisme, lobbyiste

un lobby :

  • un groupe de pression, défendant ou imposant ses intérêts ;
  • un vestibule, une salle d’attente, le hall d’un hôtel [Canada].

des lobbys (pluriel anglais : lobbies)

un lobbying ou lobbyisme : une pression sur les pouvoirs publics, visant à faire triompher des intérêts particuliers au sein d’un lobby.

Le lobbying désigne une activité d’influence ou de pression sur le pouvoir politique. Un lobbyiste est un acteur pratiquant cette activité et un lobby peut désigner l’ensemble des lobbyistes d’un secteur donné (l’automobile, l’agroalimentaire…). Une traduction française serait « groupe de pression » ou, moins connoté négativement, « groupe d’influence ». En savoir plus : Géoconfluences.

un lobbyisme ou lobbysme [Québec] : un ensemble de démarches entreprises par un individu pour défendre les intérêts d’un client, en vue d’influencer une décision d’un titulaire d’une charge publique) Par exemple, un lobbyiste peut influencer une décision concernant un changement législatif, l’obtention d’un avantage, l’adoption d’une politique, l’octroi d’une subvention ou d’un contrat. En anglais : lobbying.

une, un lobbyiste : une, un membre d’un lobby.

Le mot anglo-américain, de l’anglais lobby « couloir, passage » est peut-être issu, par l’intermédiaire de formes de latin médiéval, de l’étymon germanique de l’anglais lodge et du français loge.

lobe

un lobe :

  • une portion arrondie et saillante d’un organe ;
  • la partie inférieure de l’oreille ;
  • une découpure ou division des feuilles ou des organes végétaux ;
  • une découpure en arc de cercle entrant dans la composition d’ornements architecturaux ;
  • un espace compris à l’intérieur d’une boucle de méandre.

en entomologie : un lobe céphalique, un lobe épicranial, un lobe jugal, un lobe médian, un lobe vannal, des lobes antennaires, des lobes latéraux, des lobes ocellaires, des lobes optiques, des lobes protocérébraux.

un épilobe : une plante.

Le nom (un) lobe est emprunté au grec λ ο β ο ́ ς « lobe du foie, de l’oreille ».

lobé

elle est lobée, il est lobé :

  • est partagé(e) en lobes ;
  • comporte plusieurs lobes ;
  • est orné(e) de lobes ;
  • est en forme de lobe ;
  • est de forme largement arrondie ;
  • comporte des découpures élargies.

elle est multilobée, il est multilobé : est divisé(e) en nombreux lobes.

elle est palmilobée ou palmatilobée, il est palmilobé ou palmatilobé : est divisé(e) en lobes offrant une disposition palmée.

lobectomie, lobectomique

une lobectomie : une ablation chirurgicale d’un lobe d’organe.

elle est lobectomique : est mutilée, incomplète ; il est lobectomique : est mutilé, incomplet.

lobélia, lobéliacée, lobélie, lobéline

une lobélie ou un lobélia : une plante herbacée, à fleurs en grappes, croissant dans les régions chaudes et tempérées, mais surtout en Amérique du nord, et comportant plusieurs espèces appréciées pour leurs qualités ornementales ou médicinales.

les lobéliacées : la famille d’herbes ou de sous-arbrisseaux dicotylédones gamopétales ayant le lobélia pour type et qui était autrefois rattachée à la famille des campanulacées.

une lobéline : le principal alcaloïde du Lobélia inflata.

Le nom (un) lobélia est emprunté au latin des botanistes lobelia, terme créé par Linné en l’honneur du botaniste flamand Matthias de Lobel.

lober

lober : tromper l’adversaire en effectuant un lob.

lobite

une lobite : une inflammation d’un lobe, plus particulièrement d’un lobe pulmonaire.

lobopode

un lobopode : un pseudopode.

Ce nom est composé de lobo-, du grec λ ο β ο ́ ς « lobe » et -pode tiré du grec π ο υ ́ ς, π ο δ ο ́ ς « pied ».

loboscélidiidé

les loboscélidiidés : une famille d’insectes hyménoptères apocrites aculéates chrysidoïdes ou une sous-famille de chrysididés.

lobotomie, lobotomisé, lobotomiser

une lobotomie : une section chirurgicale de la substance blanche d’un lobe cérébral.

elle est lobotomisée, il est lobotomisé : a subi une lobotomie.

une lobotomisée, un lobotomisé

lobotomiser :

  • faire subir une lobotomie ;
  • rendre stupide, abrutir.

Ce nom est composé de lobe et et de -tomie tiré du grec -τ ο μ ι α « action de couper, incision », lui-même tiré de τ ε ́ μ ν ε ι ν « couper ».

lobulaire, lobulation, lobule, lobulé, lobuleux

elle, il est lobulaire :

  • appartient à un lobule ;
  • en a la forme ;
  • y est relative, est relatif ;
  • est formé(e) de lobules.

elle, il est interlobulaire : est entre des lobules.

une lobulation :

  • une formation de lobules, d’appendices ;
  • l’état qui en résulte.

un lobule : un petit lobe.

elle est lobulée, il est lobulé :

  • est composé(e) de lobules ;
  • contient des lobules.

elle est lobuleuse, il est lobuleux :

  • contient des lobules ;
  • est formé(e) de lobules.

Le nom (un) lobule est un diminutif de lobe.

local, localement,

elle est locale, il est local :

  • concerne un lieu, une région ;
  • est particulière ou particulier à un lieu limité dans l’espace, à une zone géographique, à une partie du corps.

elles sont locales, ils sont locaux

global / local : Géoconfluences.

elle est matrilocale, il est matrilocal : réside sur le territoire ou dans la maison de la mère de l’épouse. elles sont matrilocales, ils sont matrilocaux

un mode de résidence néolocal : quand les époux n’habitent pas la localité de leurs parents.

localement

un local : un bâtiment, une partie d’un bâtiment considéré selon sa disposition et l’occupation qui en est faite.
des locaux.

Le mot local est emprunté au latin de basse époque localis « qui a rapport à un lieu ».

localier

une localière : une journaliste locale ; un localier : un journaliste local.

localisable, localisateur, localisation, localisé, localiser

elle, il est localisable : peut être localisé(e) avec précision.

elle est localisatrice, il est localisateur : permet de localiser.

une localisatrice, un localisateur : une, un spécialiste ;

un localisateur :

  • un appareil ;
  • une machine.

un localisateur de produits : la fonctionnalité d’un site commercial ou d’une application mobile qui permet à un internaute consommateur de rechercher un produit parmi d’autres, similaires, et de visualiser les points de vente où ce produit est disponible. Office québécois de la langue française

une localisation :

  • la détermination d’un emplacement, d’un lieu, d’un moment ;
  • le fait d’être situé, de se situer en un endroit précis ;
  • le siège d’une affection, d’une lésion ;
  • l’implantation d’une industrie ;
  • l’action, le fait de circonscrire une extension ;
  • l’action, le fait d’être limité, de borner son extension ;
  • en savoir plus : CNRTL ; Géoconfluences.

une localisation optimale : [économie et gestion d’entreprise] la localisation jugée la meilleure par une entreprise compte tenu de ses possibilités et de ses contraintes. En anglais : best shore. Journal officiel de la République française du 22/07/2015.

une localisation par satellite : [spatiologie / radiocommunications] une détermination de la position d’un point fixe ou mobile, à la surface ou au voisinage de la Terre ou d’un astre, au moyen d’un ou de plusieurs satellites artificiels. La localisation par satellite s’effectue soit à distance à partir de signaux issus de ce point et reçus par des satellites, soit en ce point par traitement de signaux de repérage émis par des satellites. En anglais : satellite position finding ; satellite positioning. Voir aussi : navigation par satellite, satellite réflecteur. Journal officiel de la République française du 18/04/2001.

une délocalisation : un transfert d’une activité dans un autre lieu.

une relocalisation : une réimplantation d’une activité dans le pays d’origine.

délocalisation, localisation, relocalisation : Géoconfluences.

une écholocation ou écholocalisation : un repérage par émission de sons ou d’ultrasons.

une électrolocation ou électrolocalisation : une localisation des proies et des obstacles par certains poissons.

une géolocalisation : une détermination de la situation précise d’un lieu, d’une personne, d’un véhicule.

elle est localisée, il est localisé :

  • est situé(e) précisément ;
  • ne s’étend plus.

localiser :

  • déterminer par intuition ou par déduction un emplacement ;
  • déterminer le lieu d’une affection ou l’origine d’un malaise ;
  • déterminer le moment, la date d’un événement ;
  • attribuer un emplacement ;
  • limiter un emplacement, une extension ;
  • en savoir plus : CNRTL.

se localiser :

  • se fixer à un endroit précis, dans une partie du corps ;
  • ne pas évoluer, ne pas progresser.

En français, le verbe localiser peut signifier « délimiter l’emplacement de, situer par la pensée », dans l’espace ou dans le temps, en parlant surtout d’un phénomène, d’une chose ou d’une affection. Il signifie également « limiter la propagation d’un phénomène, d’un événement ». Localiser peut aussi avoir le sens d’« attribuer une place à une chose », notamment en économie. Enfin, certains ouvrages relèvent un emploi plus récent de localiser, utilisé au sens d’« adapter un produit à un contexte ou à une culture particulière », et ce, principalement dans les domaines des technologies de l’information et de la traduction.
On évitera d’utiliser le verbe localiser au sens de « trouver », emploi qui vient de l’anglais to localize. Selon les contextes, on peut le remplacer notamment par les verbes découvrir, joindre, retrouver ou trouver.

En savoir plus : Office québécois de la langue française.

délocaliser une activité : la déplacer, l’implanter dans un autre pays.

Le verbe localiser est dérivé de local, avec le suffixe -iser.

localisme, localiste

un localisme : un attachement au mode de vie, aux coutumes locales.

local et localisme : Géoconfluences.

une, un localiste : celle, celui qui soutient, qui préconise le localisme.

localité

une localité :

  • une particularité ou circonstance locale ;
  • une partie déterminée de l’espace ;
  • une région délimitée ;
  • une petite agglomération.

Les localités en français‎ : Wiktionnaire.

locanda

une locanda : en Italie, une auberge ou pension de famille.

Ce mot italien attesté depuis la première moitié du 16ème siècle, est emprunté au latin locanda (domus) « (maison) à louer », gérondif de locare (louer 2).

locataire

une, un locataire :

  • celle, celui qui prend à bail une maison ou un logement ;
  • celle, celui qui prend un bien à loyer en vertu d’un contrat de louage ;
  • une personne qui est l’occupante d’un lieu déterminé, un animal qui est l’occupant d’un lieu déterminé.

Le nom locataire est un dérivé savant de locatum, supin de locare « louer », avec le suffixe -aire.

locateur

une locatrice, un locateur :

  • une bailleuse, un bailleur. CNRTL.
  • une, un propriétaire d’un bien meuble ou immeuble, qui en cède la jouissance à un locataire, moyennant le versement d’un loyer et conformément aux modalités d’un bail. On lit aussi une bailleresse et un bailleur. En anglais : landlord. Le terme propriétaire s’emploie pour désigner plus précisément la personne qui cède le droit d’utiliser un bien immeuble dont elle détient le droit de propriété. Office québécois de la langue française.

locatif, location, locationnaire

1. elle est locative, il est locatif :

  • est relative, est relatif à un bien loué, à son locataire, à la location ;
  • est destinée à être mise en location ; est destiné à être mis en location.

une location :

  • l’action de donner ou prendre à bail ;
  • ce qui est loué ; son prix ;
  • le contrat correspondant.

une location-accession, une location-gérance, une location-vente

une location avec option d’achat ou LOA : [finance] la technique par laquelle un établissement de crédit donne en location à un preneur (pour un usage non professionnel) un bien acheté à cet effet, en vertu d’un contrat à l’issue duquel celui-ci, peut pour un prix convenu, devenir propriétaire de ce bien, en levant l’option d’achat initialement stipulée à son profit. Le preneur peut, dans certains cas, devenir propriétaire au cours du contrat en versant la totalité des loyers non échus, plus une pénalité éventuelle. L’expression « location avec option d’achat » (LOA) s’est progressivement substituée à l’expression « location avec promesse de vente » (LPV) qui figure encore dans les textes législatifs et règlementaires originels. Le terme anglais leasing recouvre de nombreuses autres techniques regroupées sous le terme générique de « crédit – bail ». Voir aussi : cession-bail, crédit-bail. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.

Les expressions bail de location et bail locatif constituent des pléonasmes parce qu’elles véhiculent deux fois une même idée. En effet, le nom bail est synonyme de contrat de location (ou de louage). Au moyen d’un bail, un propriétaire cède à un locataire l’usage d’un bien, à certaines conditions, selon une durée et un prix convenus. En savoir plus : Office québécois de la langue française.

une, un locationnaire [Belgique] : une, un responsable de la location des places dans un théâtre.

On a lu locatoire pour locatif.

Le mot locatif est un dérivé savant de locatum, supin de locare « louer », avec le suffixe -if.

Le nom (une) location est emprunté au latin locatio, locationis « louage », dérivé du supin locatum, de locare « louer ».

2. elle est locative, il est locatif : indique le lieu.

un (cas) locatif (dans les langues à déclinaisons).

une écholocation ou écholocalisation : un repérage par émission de sons ou d’ultrasons.

une électrolocation ou électrolocalisation : une localisation des proies et des obstacles par certains poissons.

Le mot locatif (2) est un dérivé savant du latin locus « lieu » d’après accusatif, vocatif.

locatis

un locatis :

  • un cheval, un véhicule de louage ;
  • une maison, un meublé qu’on loue.

Ce nom vient de locatif (1), ou est emprunté au bas latin locaticius « de louage ».

locature

une locature :

  • une petite maison rurale, une petite ferme avec ou sans terre, en location ;
  • le fait de concéder un petit terrain, un logement à un ouvrier agricole.

Ce nom est un dérivé savant de locatum, supin de locare « louer », avec le suffixe -ure.

locavore

elle, il est locavore : décide de ne manger que des fruits et des légumes locaux.

une, un locavore

locdu

elle est locdue ou loquedue, il est locdu ou loquedu :

  • est un peu folle ou fou, est bizarre ;
  • est misérable, méprisable ;
  • est laide ou laid ;
  • est sournoise et dangereuse ; est sournois et dangereux.

une locdue ou loquedue, un locdu ou loquedu

Le mot locdu ou loquedu est l’apocope de loc-du-toc, largonji de toqué et de tocard.

loch

1. un loch : un appareil simple servant à mesurer la vitesse d’un navire.

Le nom (un) loch est emprunté au néerlandais log « buche, poutre ».

2. un loch :

  • en Écosse, un lac de montagne, de forme très allongée ;
  • un golfe profond et étroit ;
  • une lagune littorale.

le monstre du loch Ness

Le nom (un) loch (2) est emprunté à l’anglais loch, terme de gaélique d’Écosse désignant un lac ou un bras de mer particulièrement resserré ou enclavé dans les terres.

lochage

un lochage :

  • l’action de locher, de secouer quelque chose ; son résultat ;
  • la technique de pêche au vif consistant à locher.

Ce nom est dérivé de locher (2), avec le suffixe -age.

loche

une loche :

  • un nom donné à différents poissons ;
  • une limace.

voir : Dictionnaire des régionalismes de France ; Dictionnaire historique du français québécois ; CNRTL.

locher

1. locher :

  • être mal fixé et près de se détacher ;
  • être branlant.

locher ou clocher : aller de travers.

locher un arbre : le secouer pour en faire tomber les fruits.

L’origine de ce verbe est incertaine, voir : CNRTL.

2. locher : pour la pêche, fixer un vif sur une ligne à crochet.

Ce verbe viendrait de locher (1), le vif provoquant une agitation de la ligne.

lochies

des lochies : un écoulement vaginal d’origine utérine, qui se produit après l’accouchement.

Ce nom est emprunté au grec λ ο ́ χ ι α, neutre pluriel de λ ο ́ χ ι ο ς « qui concerne l’accouchement ».

lock-out, lockout, lockouter, lock-outer

un lock-out ou lockout :

  • la fermeture par la direction, d’une entreprise, d’un établissement, en riposte à une grève du personnel ou à une menace de grève.

lockouter ou lock-outer : fermer une entreprise, priver quelqu’un de travail par le lock-out.

Ce nom est emprunté à l’anglais lock-out, attesté dep. 1854, du verbe to lock out « fermer pour empêcher d’entrer », de to lock « fermer, boucler » et out « dehors ».

Locke, lockien, lockisme, lockiste

elle est lockienne, il est lockien : ressortit à la pensée de J. Locke, un philosophe anglais

un lockisme : le système philosophique de J. Locke.

une, un lockiste :

  • une, un disciple de Locke ;
  • une partisane, un partisan du lockisme.

loco-

loco– représente locomotive ou locomobile dans quelques termes du vocabulaire technique.

voir : CNRTL.

loco

1. une loco : une locomotive.

2. loco : (sur une partition, après un passage joué à l’octave) à la place initiale sur la portée.

Cet adverbe est emprunté à l’italien loco de même sens, lui-même emprunté à l’ablatif singulier du latin locus « lieu, place ».

locobatteuse

une locobatteuse : une batteuse à vapeur

loco citato, loc. cit.

loco citato ou loc. cit. : à l’endroit cité précédemment.

Cette locution latine signifiant « à l’endroit cité », est composée de loco, ablatif de locus « lieu ; passage d’un texte », et de citato, ablatif de citatus, participe passé de citare « citer ».

locomobile

elle, il est locomobile : peut être déplacé(e).

une locomobile : une machine.

locomoteur, locomotif, locomotilité, locomotion, locomotive, locomotivité, locomotrice

elle est locomotrice, il est locomoteur :

  • sert à la locomotion ;
  • permet de se déplacer.

un locomoteur : une locomotive à vapeur de moyenne puissance.

une locomotrice : une locomotive diesel ou électrique de moyenne puissance.

elle est locomotive, il est locomotif :

  • opère la locomotion, a rapport à la locomotion ;
  • peut se déplacer d’un lieu à un autre.

une locomotilité ou locomotivité : la faculté de se mouvoir propre aux êtres vivants, une locomotion.

une locomotion :

  • la faculté qu’ont certains êtres vivants de se mouvoir ;
  • l’action de se déplacer d’un lieu à un autre ;
  • ce qui permet de voyager ;

un mode, un moyen de locomotion : un mode, un moyen de transport.

une locomotive :

  • un véhicule doté d’un moteur, destiné à la traction d’un ensemble de voitures et de wagons sur voie ferrée ;
  • un élément moteur, une personnalité de premier plan qui entraine les autres ;
  • un facteur de progrès ou de réussite ;
  • en savoir plus : Bob, dictionnaire d’argot, de français familier et populaire.

On a lu locomotiver pour (faire) changer de place.

Vocabulaire autour du thème de la locomotion et de la locomotive : Wiktionnaire.

Le mot locomoteur est composé de loco- et de moteur sur le modèle de locomotif qui vient du latin des humanistes loco motivum « faculté de changer de place », composé de loco, ablatif de locus (lieu) et de motivum, neutre substantivé de motivus « relatif au mouvement, mobile », lui-même issu de motum, supin de movere (mouvoir). D’où : une locomotive.

Le nom (une) locomotion est composé de loco- et de motion « action de se mouvoir, mouvement », de motum, supin de movere (mouvoir).

locorégional

elle est locorégionale, il est locorégional : est relative, est relatif à toute une région du corps.

elles sont locorégionales, ils sont locorégionaux

une anesthésie locorégionale,

locotracteur

un locotracteur : un engin de traction de faible puissance fonctionnant sur rail ou sur route.

loculaire, locule, loculé, loculeux, loculicide, loculus

elle, il est loculaire : est partagé(e) en plusieurs loges, les cavités dont sont formés une anthère, un ovaire, un péricarde.

elle, il est uniloculaire, biloculaire, triloculaire, quadriloculaire,…

une locule : une petite loge, une petite alvéole que l’on trouve en nombre variable dans les fruits ou dans les anthères.

elle est loculeuse ou loculée, il est loculeux ou loculé : est loculaire.

elle, il est loculicide : (en parlant d’une partie d’un végétal déhiscent ou de la déhiscence) est caractérisé(e) par la rupture longitudinale de la nervure dorsale de chaque carpelle

un loculus : une cellule d’un columbarium.

Le nom (une) locule est emprunté au latin loculus « compartiment, cellule », diminutif de locus (lieu).

locus

un locus :

  • la place d’un gène ou d’un de ses allèles dans un chromosome ;
  • un point fictif du spectre acoustique.

un gène LFC ou gène du locus de floraison C : le gène spécifique des plantes ayant besoin de vernalisation, qui code une protéine bloquant, dès l’embryon et au cours du développement, la transcription des gènes nécessaires à leur floraison. Le gène LFC est inhibé quand la plante est soumise à une période de froid, ce qui permet ainsi sa floraison. On trouve aussi, dans le langage professionnel, le terme « gène FLC ».

un locus à caractère quantitatif : [biologie / biochimie et biologie moléculaire – génétique] un locus dont les allèles ont des effets différents et mesurables sur un caractère quantitatif. En anglais : quantitative trait locus ; QTL. Voir aussi : caractère quantitatif, microsatellite. Journal officiel de la République française du 06/07/2008.

Ce nom vient du mot latin signifiant « lieu ».

locuste, locustelle, locustidé

une locuste :

  • un nom vernaculaire et un genre d’insectes orthoptères cælifères acrididés ;
  • usuellement ce terme désigne toutes sortes de criquets aux mœurs migratrices et grégaires, qui détruisent toute végétation sur leur passage et cela par opposition aux sauteriaux qui ne sont pas grégariaptes (tendance à devenir grégaire) ;
  • une crevette.

une locustelle : un passereau.

les locustelles : une famille d’oiseaux.

les locustidés : un terme impropre provenant de la traduction de l’anglais qui dénommait la famille des Locustidæ dont la locuste était le type.

Le nom (une) locuste est emprunté au latin locusta « sauterelle ; langouste », voir : langouste.

locuteur

une locutrice, un locuteur : celle, celui qui parle, qui produit des énoncés.

une interlocutrice, un interlocuteur :

  • celle, celui qui participe à une conversation, un dialogue, une discussion ;
  • une, un partenaire ou une, un adversaire avec qui on engage une discussion, des négociations, des pourparlers.

Le nom (un) locuteur est emprunté au latin locutor « celui qui parle ».

Le nom (un) interlocuteur est emprunté au latin des humanistes interlocutores « partenaires dans un dialogue », lui-même probablement tiré du bas latin interloquuntur, troisième personne du pluriel de l’indicatif présent de interloqui « converser, discuter », calque du grec δ ι α λ ε ́ γ ε ι ν « converser, discuter ».

locutif

un pronom locutif : de la première personne grammaticale.

le locutif

un pronom allocutif : de la deuxième personne grammaticale.

l’allocutif

un pronom délocutif : de la troisième personne grammaticale.

le délocutif

locution

une locution :

  • une façon de s’exprimer, une élocution ;
  • un groupe de mots que l’usage a réunis ;
  • un groupe de mots ayant dans la phrase la valeur grammaticale d’un mot unique.

locutions latines : Office québécois de la langue française.

locutions prépositives (accord) : Parler français.

Le nom (une) locution est emprunté au latin locutio « action de parler, manière de parler, expression », de loqui « parler ».

Le nom (une) allocution est emprunté au latin adlocutio « discours ».

Le nom (une) interlocution est emprunté au latin interlocutio « action d’interrompre en parlant, interpellation », qui a pris, dans la langue juridique, le sens de « sentence interlocutoire » en bas latin.

locutionnaire, locutoire

elle, il est locutionnaire ou locutoire : est relative, relatif ou propre à une suite de sons selon certains critères.

la période locutoire : dans le développement du langage chez l’enfant, la phase correspondant à l’emploi du mot-phrase, par opposition à la période de compréhension, la période délocutive, la période du langage constitué.

elle, il est illocutionnaire ou illocutoire : s’accomplit par l’usage même de la parole.

l’illocutoire

elle, il est perlocutionnaire ou perlocutoire : résulte de la parole sans en être une conséquence nécessaire.

Le mot locutoire est dérivé du radical de locution, avec le suffixe -oire (-oir).

Le mot savant perlocutoire est formé du latin per– « à travers », du latin locutum supin de loqui « parler » et du suffixe -oire, parallèlement à illocutoire ; perlocutionnaire est emprunté à l’anglais perlocutionary.

loden

un loden :

  • un tissu de laine chaud et imperméable ;
  • un manteau ;
  • une veste.

Le nom (un) loden vient de ce mot allemand.

lodge

un lodge : un hôtel de style anglais et colonial.

lodier

un lodier : une couverture piquée faite de grosse toile garnie de laine ou de bourre.

ce nom est issu de l’ancien haut allemand lodera « lange », variante vocalique de l’ancien bas francique lup̄era, de même sens, que l’on peut restituer d’après l’ancien haut allemand lûdara et le moyen néerlandais lûdere de même sens. Lodera est dérivé de l’ancien haut allemand lodo « toile grossière ».

lods

des lods et ventes : des redevances dues au seigneur en cas de vente d’une censive relevant de son domaine et payées par l’acheteur (lods) et le vendeur (ventes).

Ce nom est un emploi juridique de l’ancien français los au sens de « consentement, approbation, avis favorable », issu du latin laus, laudis « louange, éloge ; honneur, estime, mérite » à l’époque classique.

lœss

un lœss : une terre limoneuse meuble.

Ce nom est emprunté à l’allemand Löß, de même sens, formé probablement sur l’alémanique lösch « peu compact, meuble », de la famille de l’allemand los « détaché, qui ne tient pas ».

lof, lofer

A. un lof :

  • le côté du navire qui est frappé par le vent.

aller au lof, venir au lof, virer lof pour lof

lof ! lof tout !

lofer : diriger le gouvernail et manœuvrer pour faire venir le navire plus près du vent.

un lofing-match : une manœuvre pour forcer un concurrent à se placer bout au vent.

B. un lof : le point inférieur d’une basse voile attaché contre le bord situé du côté du vent.

lever les lofs

Le nom (un) lof est peut-être emprunté au moyen néerlandais loef « côté du vent ».

Le verbe louvoyer est dérivé de lof.

loffe

elle est loffe : est niaise, imbécile, maladroite ; il est loffe : est niais, imbécile, maladroit.

Le mot loffe est probablement emprunté au provençal lofi, lofio « nigaud, imbécile », de lofi, loufo « vesse », très répandu dans les dialectes du Sud, d’origine onomatopéique (à comparer avec l’italien loff(i)o « stupide, etc. », loffa « vesse »).

loffiat

un loffiat : un individu de peu de valeur.

voir aussi : loufiat.

Ce nom est probablement dérivé de loffe « nigaud », de l’onomatopée loff-, suggérant le souffle du vent, avec le suffixe -iat (-at). Les sens de « nigaud, goujat » qu’ont les différents dérivés de loffe, peuvent s’expliquer soit par une extension du sens de « vesse, pet », soit par l’influence de celui de « individu suffisant, fou » (à comparer aussi avec l’italien loffione « celui qui a l’habitude de lâcher des pets » « personne suffisante »).

lofing-match

un lofing-match : une manœuvre pour forcer un concurrent à se placer bout au vent.

voir : lof (ci-dessus).

loft

un loft : un ancien local à usage artisanal, industriel, ou commercial, transformé en habitation ou studio d’artiste.

Ce nom est emprunté à l’anglais loft, du vieil-anglais loft originaire de l’ancien nordique et désignant le ciel, l’espace aérien puis, en moyen anglais, un local situé dans la partie supérieure d’une maison comme par exemple un grenier, d’où son emploi pour désigner des locaux de stockage ou de travail situés dans des étages, spécialement aux États-Unis.

log

un log : un logarithme.

le logarithme népérien du nombre x : Logx ou lnx.

le logarithme décimal : log10n, ou lg n, log n.

une échelle log Log ou Log Log : l’échelle d’une règle à calcul permettant le calcul des exponentielles.

logaédique

un vers logaédique : qui tient à la fois de la prose et de la poésie et qui est caractérisé par le fait qu’à certaines places le dactyle y admet comme substitut le trochée.

Ce mot vient du grec λ ο γ α ο ι δ ι κ ο ́ ς, du latin logaedicus (log(o)- est issu de λ ο ́ γ ο ς « mot, parole, discours »).

loganiacée

les loganiacées : la famille d’herbes, de lianes, d’arbustes ou d’arbres des régions tropicales, de l’ordre des gentianales, comprenant de nombreux genres, notamment le buddleia et le strychnos, caractérisés par des fleurs hermaphrodites rarement unisexuées, à calice à cinq divisions et dont la plupart des espèces contiennent des alcaloïdes tels que la brucine et la strychnine.

Ce nom est dérivé du latin scientifique logania (on trouve aussi la forme francisée loganie) désignant un genre de plantes, le type de la famille, nommé d’après le botaniste irlandais du 18ème siècle James Logan, avec le suffixe -acées.

logarithme, logarithmique, logarithmiquement

un logarithme ou log : la puissance à laquelle il faut élever une constante appelée base pour obtenir un nombre donné.

elle, il est logarithmique :

  • concerne les logarithmes ;
  • a pour base les logarithmes.

une (courbe) logarithmique

logarithmiquement

Le nom (un) logarithme est emprunté au latin scientifique logarithmus, composé des mots grecs λ ο ́ γ ο ς « rapport » et α ̓ ρ ι θ μ ο ́ ς « nombre ».

Le mot logarithmique est emprunté au latin scientifique logarithmicus.

logatome

un logatome : une syllabe ou suite de syllabes, appartenant à une langue donnée, possédant des caractéristiques articulatoires et acoustiques particulières.

Ce nom est emprunté à l’anglais logatom composé de log– tiré du grec λ ο ́ γ ο ς « parole, discours » et d’atom.

log book

Beaucoup de navigateurs comme Christophe Colomb, Vasco de Gama, Pigafetta (un compagnon de Magellan), ont laissé ce que les marins anglais appellent un log book : un ‘carnet de bord’. Mais d’autres voyageurs ont laissé des ‘carnets de route’, Dürer ou Montaigne par exemple . En savoir plus : Les billets de François Jacquesson.

loge

A. une loge :

  • une construction rudimentaire servant d’abri ;
  • un local de faibles dimensions pour une personne ou un animal ;
  • en colombophilie, un enlogement [Belgique] ;
  • un petit logement situé à l’entrée d’un immeuble réservé au service du concierge, du portier.

une loge ou loggia (1) : une galerie aménagée à l’un des étages d’un édifice, formée de colonnes supportant des arcades et ouverte sur l’extérieur.

B. une loge :

  • un compartiment cloisonné, une stalle ;
  • un compartiment où peuvent prendre place plusieurs spectateurs ;
  • en savoir plus : Bob, dictionnaire d’argot, de français familier et populaire.
  • une pièce aménagée dans les coulisses d’une salle de spectacle ;
  • une cellule, un atelier où les élèves des Beaux-Arts, les candidats au grand prix de Rome s’enferment pour concourir ;
  • une cavité ou un lobe anatomique ;
  • une des cavités dont sont formés une anthère, un ovaire, un péricarde ;
  • chacun des bassins réservés, dans un port, à un navire ou deux ;
  • un cassetin, une loge d’une casse d’imprimerie.

une loge foraine [Belgique] : une baraque foraine.

C. une loge :

  • un lieu de réunion des corporations de marchands ;
  • un comptoir européen en Asie et en Afrique ;
  • un lieu de réunion des francs-maçons ;
  • une association de francs-maçons réunis sous la présidence d’un vénérable.

Le nom (une) loge vient de l’ancien bas francique laubja, à comparer avec l’ancien haut allemand louba « auvent », le moyen haut allemand loube « vestibule, galerie à l’étage supérieur d’un édifice », l’allemand Laube. Le latin médiéval laubia est attesté au 9ème siècle dans le domaine français au sens de « galerie, portique ». Le nom (une) loge peut aussi être emprunté à l’anglais lodge.

Le nom (une) loggia vient de ce mot italien attesté au sens de « galerie ouverte à colonnes, ordinairement construite sur un côté des palais italiens pour servir de lieu de loisir » depuis le 13ème siècle, emprunté au français loge.

logeabilité, logeable

une logeabilité : une habitabilité.

elle, il est logeable :

  • où l’on peut loger ;
  • qui peut être logé(e).

logé

une mal-logée, un mal-logé : celle, celui dont les conditions de logement ne sont pas satisfaisantes.

logement

un logement :

  • l’action de loger ou de se loger ;
  • un local à usage d’habitation ;
  • une cavité dans laquelle s’insère quelque chose ;
  • [informatique] un emplacement muni d’un connecteur qui permet l’insertion d’un élément électronique amovible dans un ordinateur. En anglais : slot. Journal officiel de la République française du 10/10/1998.

Vocabulaire (Thésaurus) autour du thème du logement : Wiktionnaire.

le mal-logement : la situation des mal-logés.

loger

loger :

  • placer une ou plusieurs personnes, un animal ou des animaux, dans une habitation ou un abri ;
  • héberger, procurer un logement ;
  • placer, mettre en place, ranger ;
  • faire entrer, faire pénétrer ;
  • pouvoir héberger, abriter, contenir ;
  • avoir sa demeure ou sa résidence ;
  • habiter ;
  • prendre pension ;
  • trouver place ;
  • en savoir plus : CNRTL ; Au cœur du français ; Bob, dictionnaire d’argot, de français familier et populaire.

je loge, tu loges, il loge, nous logeons, vous logez, ils logent ;
je logeais ; je logeai ; je logerai ; je logerais ;
j’ai logé ; j’avais logé ; j’eus logé ; j’aurai logé ; j’aurais logé ;
que je loge, que tu loges, qu’il loge, que nous logions, que vous logiez, qu’ils logent ;
que je logeasse, qu’il logeât, que nous logeassions ; que j’aie logé ; que j’eusse logé ;
loge, logeons, logez ; aie logé, ayons logé, ayez logé ;
(en) logeant.

se loger :

  • prendre, trouver un logement ;
  • prendre, trouver place.

je me loge, tu te loges, il se loge, nous nous logeons, vous vous logez, ils se logent ;
je me logeais ; je me logeai ; je me logerai ; je me logerais ;
je me suis logé(e) ; je m’étais logé(e) ; je me fus logé(e) ; je me serai logé(e) ; je me serais logé(e) ;
que je me loge, que tu te loges, qu’il se loge, que nous nous logions, que vous vous logiez, qu’ils se logent ;
que je me logeasse, qu’il se logeât, que nous nous logeassions ; que je me sois logé(e) ; que je me fusse logé(e) ;
loge-toi, logeons-nous, logez-vous ; sois logé(e), soyons logées, soyons logés, soyez logé(e)(es)(s) ;
(en) se logeant.

elles se sont logées, elles sont logées.

elles se sont logé les visiteurs, elles ont logé les visiteurs, elles se les sont logés.

Le verbe loger comporte différents sens et s’emploie dans des constructions syntaxiques diverses. Il signifie d’abord « habiter, avoir sa demeure, permanente ou provisoire, en un lieu »; il est alors intransitif, c’est-à-dire sans complément d’objet, mais s’accompagne souvent d’un complément qui exprime le lieu d’habitation. Dans un sens proche, il signifie « héberger, procurer un logement à quelqu’un »; dans ces emplois, loger demande un complément d’objet direct. Enfin, ce verbe peut aussi avoir le sens « placer, ranger quelque chose », ou encore « contenir quelque chose »; loger est là aussi transitif.
On observe toutefois que loger est parfois employé de façon fautive avec certains compléments d’objet direct ; c’est sous l’influence de l’anglais qu’on le trouve ainsi dans plusieurs expressions, le verbe anglais to lodge admettant des constructions différentes de celles du verbe français loger. En savoir plus : Office québécois de la langue française.

Le verbe loger, notamment employé dans l’expression « ça loge », n’a pas vraiment d’équivalent direct en français commun (ce qui explique sans doute sa vitalité actuelle). Si on vous demande si ça loge en parlant d’une valise devant le coffre d’une voiture à moitié rempli, ça veut dire qu’on vous demande s’il y a assez de place pour que la valise entre dans le coffre. En savoir plus : Français de nos régions.

Le verbe loger est dérivé d’une loge.

Les verbes déloger et reloger sont dérivés de loger. D’où un délogement et un relogement.

logette

une logette :

  • une petite loge architecturale ;
  • une petite cavité anatomique.

logeur

une logeuse, un logeur :

  • celle, celui qui propose un logement ;
  • celle, celui qui loue des chambres meublées.

un organisme logeur

loggia

une loge ou loggia (1) : une galerie aménagée à l’un des étages d’un édifice, formée de colonnes supportant des arcades et ouverte sur l’extérieur.

une loggia (2) : un balcon abrité et spacieux.

Le nom (une) loggia vient de ce mot italien attesté au sens de « galerie ouverte à colonnes, ordinairement construite sur un côté des palais italiens pour servir de lieu de loisir » depuis le 13ème siècle, emprunté au français loge.

logging

[en anglais : logging] l’action consistant à pratiquer un sondage géologique et les mesures qui l’accompagnent ; le résultat de cette action.

Le mot anglais logging est un substantif verbal de to log « faire l’exploitation du bois d’une forêt, débiter en billots ou en buches » d’où, par extension « faire des repérages, noter des informations » (par analogie avec les repérages nécessités par une exploitation forestière ou les mesures lors du tronçonnage), dérivé de log « billot, buche » d’origine obscure.

logiciel

elle est logicielle, il est logiciel : est relative, est relatif à un logiciel.

une conception logicielle : l’ensemble des activités consistant à réaliser la conception architecturale et la conception détaillée d’un logiciel. En anglais : software design phase. Gazette officielle du Québec du 6 mars 2021.

le cycle de vie du développement logiciel ou CVDL : l’ensemble des étapes permettant le développement d’un logiciel de manière systématique. En anglais : software development life cycle. Gazette officielle du Québec du 6 mars 2021.

une spécification logicielle : l’ensemble des activités consistant à définir de manière précise, complète et cohérente les caractéristiques logicielles. En anglais : software requirements specification. Gazette officielle du Québec du 6 mars 2021.

un test logiciel : l’activité qui consiste à mettre en œuvre différents tests visant à s’assurer qu’un logiciel est conforme aux besoins du client, à détecter les erreurs qu’il pourrait comporter ainsi qu’à vérifier son fonctionnement et sa maintenabilité. En anglais : test phase. Gazette officielle du Québec du 6 mars 2021.

un logiciel :

  • un logiciel : [informatique] l’ensemble des programmes, procédés et règles, et éventuellement de la documentation, relatifs au fonctionnement d’un ensemble de traitement de données. En anglais : software. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.
  • un ensemble structuré de programmes remplissant une fonction déterminée, permettant l’accomplissement d’une tâche donnée.

un logiciel, un logiciel complémentaire, un logiciel d’application, un logiciel de base, un logiciel de domotique, un logiciel de gestion, un logiciel de gestion de la relation client, un logiciel de gestion de versions, un logiciel libre, un logiciel local, un logiciel médiateur, un logiciel publicitaire, un logiciel standard, un logiciel sur mesure, un logiciel-service : Vocabulaire de l’édition de logiciels (Office québécois de la langue française).

un logiciel d’intelligence artificielle : Vocabulaire de l’intelligence artificielle (Office québécois de la langue française).

un logiciel de réalité virtuelle : Vocabulaire de la réalité virtuelle (Office québécois de la langue française).

un logiciel à contribution : [informatique] un logiciel mis à la disposition du public par son auteur, moyennant le versement d’une contribution en cas d’utilisation effective. En anglais : shareware. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.

un logiciel à la demande : [informatique] une prestation de service proposant à un client l’utilisation à distance d’un logiciel et dont le coût correspond à son usage effectif. On trouve aussi, dans le langage professionnel, le terme « logiciel sous forme de service ». En anglais : software as a service ; SaaS. Voir aussi : informatique en nuage, infrastructure à la demande, matériel à la demande. Journal officiel de la République française du 01/01/2013. Voir aussi : Vocabulaire francophone des affaires (Office québécois de la langue française).

un (logiciel) antivirus : [informatique / internet] un logiciel conçu pour détecter les virus et les vers et, le cas échéant, les éliminer ou suggérer des remèdes. En anglais : antivirus program ; antivirus software ; vaccine program. Voir aussi : signature de virus, ver, virus. Journal officiel de la République française du 20/05/2005.

un logiciel de dessin : [informatique] En anglais : drawing software. Journal officiel de la République française du 10/10/1998.

un logiciel de groupe (de travail) : [informatique] un logiciel permettant à un groupe d’utilisateurs de travailler en collaboration sur un même projet sans être nécessairement réunis. En anglais : groupware. Journal officiel de la République française du 22/09/2000. Voir aussi : Vocabulaire de l’enseignement à distance et du télétravail (Office québécois de la langue française).

un logiciel de navigation ou un navigateur : [informatique / internet] dans un environnement de type internet, logiciel qui permet à l’utilisateur de rechercher et de consulter des documents et d’exploiter les liens hypertextuels qu’ils comportent. En anglais : browser. Voir aussi : appliquette, cadre, hypertextuel, page d’accueil, portail de messagerie. Journal officiel de la République française du 16/03/1999.

un (logiciel de) traitement de texte : [informatique] un logiciel permettant de créer, de modifier et de mettre en forme des documents en vue de les conserver, de les transmettre ou de les imprimer. Au sens strict, l’expression « traitement de texte » désigne l’action de créer et de manipuler des documents. Dans l’usage courant, cette expression désigne aussi le logiciel. On trouve parfois, dans le langage professionnel, le terme « texteur », qui n’est pas recommandé. En anglais : word processor. Voir aussi : traitement de texte. Journal officiel de la République française du 20/04/2007.

un logiciel de vérification de schéma ou LVS : [électronique / composants électroniques] un logiciel permettant de comparer la topologie d’un circuit par rapport au schéma d’origine et de vérifier la continuité électrique. En anglais : layout versus schematic ; LVS. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.

un logiciel éducatif ou logiciel d’enseignement : [informatique] un logiciel d’aide à l’acquisition de connaissances ou de compétences. Un logiciel éducatif peut comporter un module de contrôle des connaissances acquises par l’utilisateur. On trouve aussi, dans le langage professionnel, le terme « didacticiel ». En anglais : educational software. Journal officiel de la République française du 20/04/2007.

un logiciel espion : [informatique / internet] un logiciel destiné à collecter et à transmettre à des tiers, à l’insu de l’utilisateur, des données le concernant ou des informations relatives au système qu’il utilise. En anglais : spyware. Voir aussi : cyberespionnage, logiciel publicitaire. Journal officiel de la République française du 07/06/2007.

un logiciel gratuit : [informatique] un logiciel que l’auteur met à la disposition des utilisateurs sans exiger de rémunération, mais en conservant l’intégralité de ses droits. En anglais : freeware. Journal officiel de la République française du 20/04/2007.

un logiciel libre : [informatique] un logiciel distribué avec l’intégralité de ses programmes-sources, afin que l’ensemble des utilisateurs qui l’emploient, puissent l’enrichir et le redistribuer à leur tour. Un logiciel libre n’est pas nécessairement gratuit et les droits de la chaîne des auteurs sont préservés. En anglais : free software ; open source software. Journal officiel de la République française du 20/04/2007. Voir aussi : Vocabulaire francophone des affaires (Office québécois de la langue française).

un logiciel malveillant : [informatique / internet] un ensemble de programmes conçu par un pirate pour être implanté dans un système afin d’y déclencher une opération non autorisée ou d’en perturber le fonctionnement. Exemples : bombe programmée, virus, ver. Les logiciels malveillants peuvent être transmis via l’internet ou un réseau local, ou par des supports tels que les disquettes ou les cédéroms. En anglais : malicious logic ; malicious software ; malware. Voir aussi : bombe programmée, cyberespionnage, logiciel rançonneur, minage pirate, ver, virus. Journal officiel de la République française du 20/05/2005.

un logiciel médiateur : [informatique] un logiciel qui permet le fonctionnement de plusieurs ordinateurs en coordination, en attribuant à chacun une tâche spécifique, comme les échanges avec les utilisateurs, l’accès aux bases de données ou aux réseaux. Le terme « logiciel médiateur » désigne aussi un logiciel qui permet de coordonner le fonctionnement de plusieurs logiciels au sein d’un même ordinateur. En anglais : middleware. Journal officiel de la République française du 16/03/1999.

un (logiciel) passe-droit : [informatique] un logiciel malveillant furtif qui donne à un tiers non habilité les droits d’administrateur d’un ordinateur et lui permet ainsi d’en prendre le contrôle. En anglais : rootkit. Voir aussi : logiciel malveillant. Journal officiel de la République française du 30 avril 2022.

un logiciel publicitaire : [informatique / internet] un logiciel qui affiche des annonces publicitaires sur l’écran d’un ordinateur et qui transmet à son éditeur des renseignements permettant d’adapter ces annonces au profil de l’utilisateur. Le logiciel publicitaire est souvent intégré ou associé à un logiciel gratuit ou à un logiciel à contribution ayant un objet différent. En raison de l’incertitude sur la nature des informations transmises, les logiciels publicitaires sont souvent assimilés à des logiciels espions. En anglais : advertising software ; adware. Voir aussi : logiciel espion. Journal officiel de la République française du 07/06/2007.

un (logiciel) rançonneur : [informatique – droit] un logiciel malveillant qui empêche l’accès aux données stockées sur un ordinateur et propose leur récupération contre le paiement d’une rançon. En général, un logiciel rançonneur chiffre les données de l’ordinateur cible en indiquant les instructions de paiement puis, si l’utilisateur y donne suite, fournit leur mode de récupération. On trouve aussi le terme « rançongiciel », qui est déconseillé. En anglais : ransomware. Voir aussi : cheval de Troie, cyberattaque, logiciel malveillant, ver. Journal officiel de la République française du 25/02/2018.

un logiciel-socle ou un socle : [télécommunications – informatique] un logiciel qui prend en charge les particularités matérielles d’un ordinateur ou d’un réseau. En anglais : baseware. Journal officiel de la République française du 27/02/2003.

un logiciel traqueur :

[droit

i
nformatique]

un logiciel espion utilisé pour recueillir des données relatives à la vie privée d’une personne, notamment à des fins de harcèlement. En anglais : spouseware, stalkerware, trackware. Voir aussi : logiciel espion. Journal officiel de la République française du 24 février 2023.

une logithèque : une bibliothèque de logiciels.

un divulgiciel [en anglais : doxware] un logiciel malveillant qui permet de chiffrer des informations nominatives contenues dans l’ordinateur d’une personne et de la menacer de procéder à la divulgation de données personnelles dans le but de lui extorquer de l’argent. En savoir plus : Office québécois de la langue française.

un ludiciel : un logiciel de jeu.

un plugiciel : un logiciel utilitaire qui, joint à un logiciel d’application, entre en action pour lui associer de nouvelles fonctions. En anglais : plug-in. Cet avis remplace l’avis de recommandation paru le 10 janvier 1998. Gazette officielle du Québec du 6 mars 2021.

Le mot logiciel, dérivé de logique avec le suffixe -iel, a été choisi par l’Administration pour traduire l’américain software.

logicien, logiciser, logicisme, logiciste, logico-

une logicienne, un logicien :

  • celle, celui qui étudie la logique ;
  • celle, celui qui raisonne avec rigueur.

elle est logicienne, il est logicien : raisonne avec rigueur.

logiciser : appliquer les lois de la logique à des domaines étrangers à la logique.

un logicisme :

  • l’attitude de l’esprit qui consiste à privilégier les lois de la logique au point de les appliquer à des domaines étrangers à la logique ;
  • une tentative qui consiste à opposer les méthodes de la logique et les méthodes de la psychologie ;
  • une tentative de réduction des mathématiques à la logique.

elle, il est logiciste : tend à extrapoler du domaine de la logique à d’autres domaines.

une déduction logicoformelle : qui appartient à la logique formelle, en est l’expression.

elle, il est logicomathématique : relève à la fois de la logique et des mathématiques.

une déduction logicomorphe : qui conserve la forme linguistique d’une déduction logicoformelle ou d’une déduction logicosémantique.

un logicopositivisme

une déduction logicosémantique : qui appartient à la fois à la logique et à la sémantique.

Les mots logicien, logiciser, logicisme, logiciste sont dérivés de logique d’après le latin logicus.

-logie

logie est tiré du grec -λ ο γ ι ́ α de λ ο ́ γ ο ς « parole, discours ».

voir : CNRTL.

se logifier

se logifier : être élucidé rationnellement.

logiquant, logique, logiquement

elle est logiquante, il est logiquant : elle, il abuse de l’argumentation logique.

une logique :

  • une science relative aux processus de la pensée rationnelle et à la formulation discursive des vérités ;
  • une manière de raisonner en se conformant plus ou moins aux règles de la logique ;
  • la manière suivant laquelle s’enchainent les éléments de la vie, les événements ;
  • un enchainement cohérent obéissant à certaines conventions ou règles ;
  • un ensemble de procédés et de concepts numériques.

Lexique de la logique‎ : Wiktionnaire.

elle, il est logique :

  • est conforme aux règles de la logique ;
  • est conforme au bon sens ;
  • est relative, est relatif aux techniques numériques.

logiquement [On a lu logicalement.]

elle, il est extra-logique : n’est pas du domaine de la logique.

une illogicité :

  • un illogisme ;
  • une chose, une attitude ou un comportement illogique.

elle, il est illogique :

  • est contraire à la logique, à la rationalité ;
  • est peu ordonné ;
  • dont le comportement semble fantaisiste, imprévisible.

illogiquement

elle, il est métalogique : se rapporte aux principes de base, aux fondements de la logique.

une métalogique : une étude qui a pour objet les propriétés des systèmes logiques déjà construits.

Le mot logique est emprunté au latin logica « la logique » emprunté au grec λ ο γ ι κ η ́ [sous-entendu τ ε ́ χ ν η] « la science du raisonnement ».

logis

un logis : un lieu où l’on habite.

un corps de logis : la partie principale d’un bâtiment d’habitation.

un maréchal des logis : un grade militaire.

un sans-logis : un SDF.

Le nom (un) logis est dérivé de loger, avec le suffixe -is.

-logisme

un illogisme :

  • ce qui est contraire à la logique, à la rationalité ;
  • un manque d’ordre, de logique, de cohérence ;
  • un comportement imprévisible, un peu fantaisiste.

un panlogisme : une doctrine d’après laquelle tout ce qui est réel est intégralement intelligible.

un paralogisme : une faute involontaire de raisonnement car se fondant sur des prémisses fausses.

logiste

1. le collège des logistes : dans l’histoire grecque, les magistrats chargés de recevoir les comptes des magistrats sortants et du contrôle des finances.

Ce nom est emprunté au grec désignant à Athènes un auditeur des comptes, membre d’un tribunal de dix magistrats.

2. une, un logiste : une candidate, un candidat entrant en loge pour concourir.

Ce nom est dérivé de loge avec le suffixe -iste.

-logiste

Les noms de sciences en -logie donnent des dérivés soit en –logue soit en –logiste pour désigner les savants ou les spécialistes de ces domaines d’étude. Les deux finales sont employées et, en cas de coexistence, l’usage seul semble être l’élément déterminant qui explique que l’une ou l’autre de ces formes s’implante.

en savoir plus : Office québécois de la langue française ; CNRTL.

logisticien, logistique

un logisticien : un calculateur.

une logisticienne, un logisticien : une, un spécialiste de l’organisation d’un service, d’une entreprise, d’un évènement.

une officière logisticienne, un officier logisticien

une logistique :

  • la partie de l’arithmétique et de l’algèbre qui concerne les quatre opérations ; 
  • une organisation théorique de la disposition, du transport et du ravitaillement des troupes ;
  • l’ensemble des méthodes et moyens pour l’organisation d’un service, d’une entreprise, d’un évènement d’une grande ampleur ;
  • une logique symbolique.

la logistique : l’ensemble des opérations nécessaires aux flux d’échanges, de la conception et de la préparation des biens sur les lieux de production jusqu’à leur livraison sur les lieux de consommation, en savoir plus : Géoconfluences.

Lexique de la logistique‎ : Wiktionnaire.

une logistique des retours : [économie et gestion d’entreprise] En anglais : returns management ; reverse logistics. Voir aussi : logistique des sorties, service des retours. Journal officiel de la République française du 28/12/2006.

une logistique des sorties : [économie et gestion d’entreprise] En anglais : forward logistics. Voir aussi : logistique des retours. Journal officiel de la République française du 28/12/2006.

La logistique : de l’économie à la terminologie : Office québécois de la langue française.

elle, il est logistique : est relative, est relatif aux méthodes et moyens d’organisation.

Le mot logistique est emprunté au grec λ ο γ ι σ τ ι κ ο ́ ς « qui a une pensée logique » « qui concerne le calcul », à comparer avec λ ο γ ι σ τ ι κ η ́ (sous-entendu τ ε ́ χ ν η) « la science pratique du calcul ».

logithèque

une logithèque : une bibliothèque de logiciels.

logo-

1. logo– est issu de λ ο ́ γ ο ς « mot, parole, discours ».

2. logo– est issu de λ ο ́ γ ο ς « relation, proportion » : logomètre.

3. logo– représente logos « Verbe de Dieu » : logophanie.

en savoir plus : CNRTL.

logo

un logo ou logotype (1) : un symbole formé d’un ensemble de signes graphiques représentant une marque ou un organisme.

logocentrisme

un logocentrisme : la spécification de la métaphysique comme métaphysique du langage.

logo- est issu de λ ο ́ γ ο ς « mot, parole, discours ».

logoclonie

une logoclonie : une répétition spasmodique de la même syllabe au milieu ou à la fin d’un mot.

Ce nom est composé de logo- issu de λ ο ́ γ ο ς « mot, parole, discours », et de -clonie du grec κ λ ο ́ ν ο ς « agitation, tumulte ».

logogramme

un logogramme : un dessin correspondant à une notion ou à la suite phonique constituée par un mot.

Ce nom est la francisation d’un terme allemand, synonyme d’idéogramme.

logographe, logographie, logographique

une, un logographe :

  • une prosatrice, un historienne ; un prosateur, un historien ;
  • un rhéteur qui composait des discours, des plaidoyers pour des citoyens ;
  • un scripteur qui notait les discours de l’Assemblée nationale grâce à la technique de la logographie.

une logographie :

  • un système graphique de notation du langage ;
  • une ancienne méthode d’écriture rapide destinée à recueillir les débats de l’Assemblée nationale.

elle, il est logographique : concerne l’écriture, la logographie.

Le nom logographe est emprunté au grec λ ο γ ο γ ρ α ́ φ ο ς « qui écrit en prose » « historien en prose » « auteur de discours écrits pour d’autres ».

logogriphe, logogriphique

un logogriphe :

  • un jeu d’esprit où un lecteur doit reconnaitre un mot pour lequel on donne une définition énigmatique à partir d’un autre mot dont on utilise les lettres en partie ou en totalité ;
  • un langage ou un propos énigmatique ou inintelligible ;
  • un mystère ou une énigme proposés à la sagacité d’un spectateur ou d’un auditeur.

elle, il est logogriphique : tient du logogriphe, est peu clair.

On a lu aussi logogryphique.

Ce nom a été créé à partir de logo- issu de λ ο ́ γ ο ς « mot, parole, discours » et du grec γ ρ ι ̃ φ ο ς « filet », au figuré « énigme ».

logolalie

une logolalie : une logorrhée.

Ce nom est composé de logo- issu de λ ο ́ γ ο ς « mot, parole, discours », et de -lalie du grec λ α λ ε ́ ω « je bavarde, je parle »).

logolâtrie

une logolâtrie : un culte des mots qui sont tenus pour des objets sacrés dotés d’une puissance magique, ou qui sont traités comme une matière malléable sur laquelle peut s’exercer la toute-puissance du sujet.

Ce nom est composé de logo- issu de λ ο ́ γ ο ς « mot, parole, discours », et de -lâtrie issu du grec -λ α τ ρ ε ι ́ α « culte de la divinité ».

logomacher, logomachie, logomachique

logomacher : se livrer à des logomachies, parler pour ne rien dire.

une logomachie :

  • une querelle de mots ;
  • une dispute dont l’origine repose sur l’acception légèrement différente que l’on attribue aux mêmes mots ;
  • un discours oiseux et empreint de verbalisme.

elle, il est logomachique : tient de la logomachie.

Le nom (une) logomachie est une adaptation du grec λ ο γ ο μ α χ ι ́ α « combat en paroles ».

logomancie

une logomancie : une divination par la parole.

Ce nom est composé de logo issu de λ ο ́ γ ο ς « mot, parole, discours », et de -mancie tiré du latin –mantia, du grec μ α ν τ ε ι ́ α « divination ».

logomètre

un logomètre : un instrument servant à mesurer le quotient de deux grandeurs électriques.

Ce nom est composé de logo- issu de λ ο ́ γ ο ς « relation, proportion », et de -mètre tiré du grec μ ε ́ τ ρ ο ν « instrument qui sert à mesurer ».

logomorphisme

un logomorphisme : le caractère de ce qui s’exprime comme un langage.

logo- est issu de λ ο ́ γ ο ς « mot, parole, discours ».

logon

un logon : la partie la plus petite d’un évènement complexe qui soit porteuse d’information.

Ce mot est composé de logo- issu de λ ο ́ γ ο ς « mot, parole, discours », avec le suffixe -on.

logonévrose

une logonévrose : un trouble du langage associé à une névrose.

logo- est issu de λ ο ́ γ ο ς « mot, parole, discours ».

logopathie

une logopathie : un trouble du langage et de la parole.

logo- est issu de λ ο ́ γ ο ς « mot, parole, discours ».

logopède, logopédie, logopédiste

une logopédie : une éducation, une rééducation du langage chez les enfants ou chez les adultes.

une, un logopédiste [Suisse] ou logopède [Belgique] : une, un orthophoniste.

Le nom (une) logopédie est composé de logo- issu de λ ο ́ γ ο ς « mot, parole, discours », et de -pédie, du grec π α ι δ ε ι ́ α « éducation des enfants ».

logophanie

une logophanie : une incarnation du verbe divin.

Ce nom est composé de logo- représentant le substantif logos « Verbe de Dieu » et de -phanie tiré du grec – φ α ν η ́ ς, – φ α ν ε ι ́ α de φ α ι ́ ν ω « paraitre ».

logophasie

une logophasie : une forme d’aphasie, caractérisée par la perte du langage articulé correct.

Ce nom est composé de logo- issu de λ ο ́ γ ο ς « mot, parole, discours », et de -phasie tiré du grec – φ α σ ι α, lui-même de φ η μ ι ́ « dire ».

logophile

elle, il est logophile : aime à parler, à faire des discours.

logo- est issu de λ ο ́ γ ο ς « mot, parole, discours ».

logophobie

une logophobie : la crainte de s’exprimer par la parole, symptôme commun chez les bègues.

logo- est issu de λ ο ́ γ ο ς « mot, parole, discours ».

logoplégie

une logoplégie : une incapacité de parler.

Ce nom est composé de logo- issu de λ ο ́ γ ο ς « mot, parole, discours » et de -plégie, du grec π λ η γ η ́ « coup », de π λ η ́ σ σ ω « je frappe ».

logorrhée, logorrhéique

une logorrhée :

  • un bavardage intarissable et oiseux ;
  • un besoin irrésistible de parler.

elle, il est logorrhéique : tient de la logorrhée.

Le nom (une) logorrhée est composé de logo- issu de λ ο ́ γ ο ς « mot, parole, discours », et de -rrhée tiré du grec ρ ̔ ε ι ̃ ν « couler », sur le modèle de termes comme diarrhée.

logos

un logos :

  • une raison divine ;
  • le sort, la raison organisatrice, explicatrice de l’univers ;
  • la seconde personne de la Trinité catholique ;
  • la parole, le langage conçu comme la capacité, spécifique à l’espèce humaine, de communiquer au moyen de signes vocaux.

Ce nom est emprunté au grec λ ο ́ γ ο ς « parole » « raison ».

logospasme

un logospasme : une émission spasmodique et répétée de certains mots ou parties de mots qui s’observe quelquefois dans l’épilepsie.

logo- est issu de λ ο ́ γ ο ς « mot, parole, discours ».

logosphère

une logosphère : la parole, considérée comme un milieu pour l’homme.

log(o)- est issu de λ ο ́ γ ο ς « mot, parole, discours ».

logosyllabique

une écriture logosyllabique : dans laquelle un signe vaut une syllabe ou plusieurs syllabes de la langue.

log(o)- est issu de λ ο ́ γ ο ς « mot, parole, discours ».

logotachygraphe, logotachygraphique

une, un logotachygraphe : une, un logographe ; une, un sténographe.

elle, il est logotachygraphique : concerne le logotachygraphe.

logo- est issu de λ ο ́ γ ο ς « mot, parole, discours ».

logothérapie

une logothérapie : une logopédie.

logo- est issu de λ ο ́ γ ο ς « mot, parole, discours ».

logothète

un logothète : un administrateur des finances dans l’Empire byzantin.

Ce nom vient du grec λ ο γ ο θ ε ́ τ η ς (logo- est issu de λ ο ́ γ ο ς « mot, parole, discours »).

logotype

1. un logotype ou un logo : un symbole formé d’un ensemble de signes graphiques représentant une marque ou un organisme.

2. un logotype : un groupe de plusieurs caractères fondus en un seul bloc de manière à rendre plus rapide la composition typographique.

logo- est issu de λ ο ́ γ ο ς « mot, parole, discours ».

logoudorien

le logoudorien : un dialecte sarde parlé dans le centre et le nord-ouest de la Sardaigne.

Ce nom est dérivé de Logudoro, une région du nord-ouest de la Sardaigne, avec le suffixe -ien.

-logue

Les noms de sciences en -logie donnent des dérivés soit en –logue soit en –logiste pour désigner les savants ou les spécialistes de ces domaines d’étude. Les deux finales sont employées et, en cas de coexistence, l’usage seul semble être l’élément déterminant qui explique que l’une ou l’autre de ces formes s’implante.

en savoir plus : Office québécois de la langue française ; CNRTL.

loi

A. une loi :

  • une règle, une prescription émanant d’une autorité souveraine ou attribuée à un dieu ;
  • l’exercice d’une autorité, une contrainte ;
  • une convention sociale, une norme ;
  • une régularité générale constatable.

une loi-cadre, une loi-programme

elle, il est hors la loi : est dans l’illégalité.

une, un hors-la-loi : celle, celui qui se met ou que l’on met dans l’illégalité à cause de ses agissements ou de ses forfaits.

Le nom (une) loi vient du latin lēgem, accusatif de lēx, lēgis terme juridique, également attesté aux sens de « règle, précepte » et « condition » notamment dans l’expression figurée lex vitæ « condition imposée dès la naissance aux êtres vivants », en latin chrétien « loi de Dieu », « religion », puis en latin médiéval « coutume, droit coutumier ».

Le nom (un) outlaw est emprunté à l’anglais outlaw « hors-la-loi, proscrit » issu du vieil anglais utlaʒa refait d’après les formes modernes out « dehors » et law « loi » dont les étymons germains étaient à l’origine du terme du vieil anglais.

voir aussi :

  • légal, légalement, légalisation, légaliser, légalisme, légaliste, légalitaire, légalité ;
  • légitimaire, légitimant, légitimation, légitime, légitimer, légitimisme, légitimiste, légitimité, délégitimer, illégitime, illégitimité ;
  • légicide, légifère, légiférer, législater, législateur, législatif, législation, législature, légiste ;
  • loyal, loyale, loyalement, loyalisme, loyaliste, loyauté.

nomo- est tiré du grec ν ο ́ μ ο ς « loi ».

B. une loi : une indication de la quantité d’alliage suivant laquelle doivent être fabriquées les monnaies.

Il s’agit d’un emploi spécialisé de ce mot, avec probablement l’influence d’aloi.

loin

loin :

  • à une grande distance ;
  • ailleurs ;
  • à un degré avancé, au-delà d’une certaine limite.

De loin… Bling, blog de linguistique illustré.

loin s’en faut : il s’en faut de beaucoup.

Les expressions loin de là et tant s’en faut ou ll s’en faut sont confondues dans la construction fautive loin s’en faut.
Pour repousser une allégation, on s’écriera Loin de là ! Loin de moi une telle idée !
Pour souligner un écart, une différence en nombre, en quantité, on utilisera tant s’en faut, il s’en faut (sous-entendu de beaucoup). Nous ne sommes pas assez nombreux, tant s’en faut. Je n’ai pas réuni cette somme, il s’en faut.

Académie française _ Parler français.

Le mot loin vient du latin longe « loin, au loin ; longuement » au propre et au figuré, et avec un verbe marquant la différence « de beaucoup, de loin ».

Le verbe éloigner est dérivé de loin.

télé- est tiré du grec τ η ̃ λ ε « loin, à distance ».

lointain, lointainement

elle est lointaine, il est lointain :

  • se trouve au loin ;
  • est relative, est relatif à une contrée éloignée ;
  • provient de loin ;
  • dont l’origine se situe en un lieu éloigné ;
  • semble absente, détachée, distante ; semble absent, détaché, distant ;
  • semble se situer ailleurs ;
  • n’a pas de rapport direct avec quelque chose ou quelqu’un ;
  • est mal connue, est étrangère ; est mal connu, est étranger ;
  • est reculé(e) ou éloigné(e) dans le temps.

lointainement

le lointain :

  • un lieu situé à une grande distance ;
  • une partie éloignée, reculée ;
  • une époque très reculée, un contexte très ancien.

Le mot lointain vient du latin vulgaire longitanus (également postulé par les dérivés italiens et catalans), dérivé de longe (voir : loin), peut-être d’après subitanus (voir : soudain).

Le nom anglo-américain Far-West (composé de far « lointain », west « ouest ») a été donné aux États de l’extrémité ouest du continent nord-américain.

loir

un loir : un mammifère, un rongeur.

dormir comme un loir : profondément.

Le nom (un) loir vient du latin vulgaire glĭs, glĭris, en latin classique glīs, glīris « loir ».

Le nom (un) lérot (= un mammifère qui ressemble au loir) vient d’un mot normand dérivé de loir. On a lu aussi un liron.

La pensée de Pierre de Jade : Autant la Loire peut être Atlantique, autant le loir est pacifique.

Loir

le Loir : une rivière de France.

l’Eure-et-Loir, le Loir-et-Cher : des départements français.

Loire

la Loire : un fleuve et un département de France.

elle est ligérienne, il est ligérien :

  • est du département de la Loire ;
  • est relative, est relatif à la Loire, un fleuve de France.

une Ligérienne, un Ligérien

la Haute-Loire, la Loire-Atlantique (anciennement : Loire-Inférieure), le Maine-et-Loire (anciennement : Mayenne-et-Loire), la Saône-et-Loire : d’autres départements français.

le Rhône-et-Loire : l’ancien département scindé entre les départements du Rhône et de la Loire.

les Pays de la Loire : une région administrative de France.

loisible, loisiblement

il lui est loisible de faire quelque chose : le lui est permis, possible ou envisageable.

loisiblement : librement.

Le mot loisible est dérivé du verbe loisir en ancien français, voir : loisir.

loisir, loisirs

A. un loisir : une possibilité, une liberté laissée à quelqu’un de faire ou de ne pas faire quelque chose, d’employer son temps à son gré.

à loisir : à satiété, autant qu’on le désire.

B. un loisir : un temps dont on a la libre disposition pour faire quelque chose.

des loisirs :

  • le temps que laissent les occupations et les contraintes de la vie courante ;
  • une activité, une distraction à laquelle on se consacre pendant son temps libre.

les loisirs, le loisir : Géoconfluences.

Lexique des loisirs‎ : Wiktionnaire.

Abécédaire des loisirs créatifs : Office québécois de la langue française.

Ce nom vient de l’ancien français loisir « être permis », du verbe latin licere « être permis ».

lokoum

un (rahat-)lokoum ou (rahat-)loukoum : une confiserie orientale.

Ce nom est emprunté au turc rahat-lokum (et par abréviation lokum), et celui-ci à l’arabe rāḥat al-ḥulqūm de même sens (littéralement « repos [rāḥa] du gosier [ḥulqūm] »).

lol

LOL : Cet acronyme pour (I am) laughing out loud, « je ris à haute voix, j’éclate de rire », s’est fortement répandu ces dernières années. Il est parfois traduit par le sigle MDR, « mort de rire ». On préfèrera donner une version développée de cette abréviation en constatant que ce qui touche au rire use fréquemment de l’hyperbole, ce qui nous permet de choisir entre des formes aussi variées que mourir, s’étouffer, s’étrangler, hurler de rire, mais aussi, de manière plus familière, crouler, crever et être plié, se tordre de rire ou encore, avec un ton un peu désuet, se pâmer de rire. Académie française

le harcèlement de la Ligue du LOL

lolette

une lolette : une tétine. [Suisse]

lolita, Lolita

une lolita : une nymphette, une très jeune fille au physique attrayant, au charme trouble et provocant provenant de son immaturité.

Lolita : un personnage de roman.

lollard, lollardisme, loller

A. une lollarde, un lollard : en Angleterre, une, un disciple de Wycliffe, qui prêchait la pauvreté de l’Église et de ses membres.

un lollardisme : la doctrine des lollards disciples de Wycliffe.

B. une lollarde, un lollard : en Allemagne et aux Pays-Bas, une, un membre d’associations mystiques, qui se vouait au soin des malades et menait une vie austère de pénitence.

loller : chanter doucement à la manière des psalmodies des lollards.

Ce nom est emprunté au moyen anglais lollard, le nom donné aux premiers prédicateurs partisans des positions doctrinales de John Wycliffe et qui entrèrent en opposition avec l’autorité ecclésiastique et le pouvoir royal. Ce nom était emprunté au moyen néerlandais lollaert désignant les Alexiens, membres de communautés religieuses de laïcs portant un costume de pénitent et menant une vie austère comme celle que prônèrent J. Wycliffe et ses partisans. Les Alexiens avaient été ainsi dénommés par un dérivé du verbe lollen « marmonner » à cause de leur manière caractéristique de psalmodier des chants religieux. Le terme passa également en Allemagne pour désigner les membres d’une secte dont on attribuait la fondation à un certain Lolhard Walter (appelé parfois en français Gautier Lollard) et fut appliqué en France à différents hérétiques. Comme terme historique désignant les anciens tisserands de Flandres, le terme représente le néerlandais lollard et le verbe loller représente le néerlandais lollen.

lolo, loloche

du lolo : du lait.

Fais dodo, Colas mon p’tit Frère

Fais dodo, t’auras du lolo

Maman est en haut

Qui fait du gâteau

Papa est en bas

Qui fait du chocolat

des lolos ou loloches : les seins de la femme.

Ce nom est un redoublement expressif du langage enfantin probablement fondé sur la première consonne du mot lait.

lolotte

une lolotte : en escalade, la technique de positionnement qui consiste à placer le pied sur une prise relativement haute ou décalée par rapport à l’axe du corps, puis à faire pivoter les hanches, de manière à entraîner le genou vers le bas et le pied en carre externe. La lolotte est notamment employée pour rapprocher les hanches de la paroi ou pour augmenter la portée du geste suivant, dans les dévers entre autres. En savoir plus : Vitrine linguistique de l’Office québécois de la langue française.

lomarie

des lomaries : un genre de fougères.

Ce nom vient du latin scientifique Lomaria, un genre de plantes établi par Willdenow.

lombago, lombaire, lombalgie

On a lu un lombago pour un lumbago, une douleur localisée dans la région lombaire, un tour de reins.

elle, il est lombaire :

  • est relative, est relatif aux lombes ;
  • atteint les lombes.

une (vertèbre) lombaire

une ponction lombaire ; un prélèvement du liquide céphalo-rachidien à la hauteur des vertèbres lombaires, nécessaire au diagnostic des maladies du système nerveux, des méningites.

une lombalgie : un lumbago, un tour de reins, une douleur de la région lombaire.

Les mots lombaire et lombalgie sont dérivés de lombes.

lombard, lombarde, Lombardie, lombard-vénitien, lombardo-vénitien

elle est lombarde, il est lombard : est de la Lombardie.
une Lombarde, un Lombard

le lombard : un dialecte italien.

un lombard :

  • un banquier prêteur sur gage ;
  • un usurier ;
  • un établissement autorisé à prêter de l’argent sur gage ;
  • un commissionnaire du Mont-de-Piété.

une lombarde : un vent qui souffle du Piémont. Voir le Dictionnaire des régionalismes de France.

elle est lombarde-vénitienne ou lombardo-vénitienne, il est lombard-vénitien ou lombardo-vénitien : appartient à la Lombardie et aux États de Venise.

le royaume lombardo-vénitien : la partie italienne de l’Empire d’Autriche.

Les Longobards ou Lombards donnent leur nom à la région du nord de l’Italie autour du Pô. Les banquiers dits lombards, d’abord d’origine italienne sans être lombards, deviendront synonymes d’usuriers. On disait ainsi « Aller de juif à lombard » pour dire que l’on empruntait à l’un pour rembourser l’autre. En savoir plus : site de Dominique Didier.

Le mot lombard est emprunté à l’italien lombardo, du latin médiéval longobardus, altération, probablement sous l’influence de longus, du latin langobardus, au pluriel langobardi « nom d’un peuple de la Germanie septentrionale ».

lombarthrose, lombe, lombo-abdominal, lombo-costal, lombo-huméral, lombo-sacré, lombosciatique, lombostat, lombotomie

une lombarthrose : une arthrose de la colonne lombaire.

des lombes : les régions symétriques de la partie postérieure du tronc, situées de chaque côté de la colonne vertébrale, délimitées en haut par les dernières côtes, et en bas par les crêtes iliaques.

elle est lombo-abdominale, il est lombo-abdominal : se rapporte, appartient aux lombes et à l’abdomen.
elles sont lombo-abdominales, ils sont lombo-abdominaux

elle est lombo-costale, il est lombo-costal : se rapporte, appartient aux lombes et aux côtes.
elles sont lombo-costales, ils sont lombo-costaux

elle est lombo-humérale, il est lombo-huméral : appartient aux lombes et à l’humérus.
elles sont lombo-humérales, ils sont lombo-huméraux

elle est lombo-sacrée, il est lombo-sacré : se rapporte aux vertèbres lombaires, ou à la dernière vertèbre lombaire, et au sacrum.

une lombosciatique : une sciatique associée à des douleurs lombaires.

un lombostat : un corset.

une lombotomie : une incision de la région lombaire.

Le nom (des) lombes est emprunté au latin lumbus « reins, dos, échine » ; du diminutif latin lumbuli « rognons » est issu l’ancien et moyen français lomble.

Le nom (une) longe (2) vient du latin populaire lumbea, de lumbeus « des reins, qui concerne les reins » lui-même dérivé du latin classique lumbus, voir : lombes.

lombric, lombrical, lombricidé, lombricien, lombricoïde, lombrifiltration

un lombric : un ver de terre.

L’ancienne prononciation [k] a été rétablie comme dans arsenic ou porc-épic.

elle est lombricale, il est lombrical : ressemble à un lombric.

un ascaride lombrical : un ver intestinal.

des muscles lombricaux : les petits muscles fléchisseurs, allongés et fusiformes des phalanges des mains et des pieds.

les lombricidés : la famille de vers annélides oligochètes dont le lombric est le type principal.

des lombriciens : l’ensemble des espèces de lombrics terrestres et de vers annélides qui leur ressemblent.

elle, il est lombricoïde : a la forme du lombric.

un (ascaride) lombricoïde

une lombrifiltration : [environnement / déchets] le procédé d’épuration des eaux usées utilisant des vers de terre pour la digestion de matières organiques. La lombrifiltration ne convient que pour de faibles volumes d’eaux usées. En anglais : lombrifiltration. Journal officiel de la République française du 01/02/2011.

Le nom (un) lombric est emprunté au latin lumbricus « ver de terre, ver intestinal ».

Lomé, Loméen.

Lomé : la capitale du Togo. Habitants : Loméenne, Loméen.

loméchuse

une loméchuse : un genre d’insectes coléoptères staphylinidés, des parasites des fourmilières dont les larves dévorent les œufs et les larves des fourmis. Ils ne se font pas attaquer car l’adulte sécrète un produit éthéré, très recherché des fourmis qui s’apparenterait pour elles à l’alcool.

lompe

On a lu un lompe pour un lump, un poisson.

en savoir plus : CNRTL ; Office québécois de la langue française.

l’on

Le l’ qui accompagne parfois le pronom on est avant tout historique et non euphonique. On vient du nom latin homo « homme ». Étant à l’origine un nom, on l’employait avec l’article défini l’ (forme élidée de le). L’on avait déjà un sens indéfini et signifiait « l’homme en général, les hommes ». Courante jusqu’au XVIIe siècle, cette forme est maintenant propre à la langue écrite, littéraire ou soutenue. L’emploi de l’on n’est jamais obligatoire, mais il convient dans les contextes où une langue soignée est de mise. En savoir plus : Office québécois de la langue française

Issu du nom latin homo, qui signifie « homme », le pronom indéfini on a gardé de son origine nominale la possibilité d’être précédé de l’article élidé l’. Le choix de la forme l’on tient aujourd’hui à une volonté d’élégance ou à certains usages liés à l’euphonie, notamment lorsqu’on veut éviter un hiatus. L’on se rencontre fréquemment après et, où, ou, si, qui, que, et d’autres conjonctions ou pronoms : Puisque l’on s’obstine ; Un pays où l’on parle espagnol ; Ce que l’on connaît. Il s’emploie plus rarement en tête de phrase et n’est pas d’usage après le relatif dont ou à proximité d’un mot commençant par l. On emploiera alors la forme on, comme dans Ce dont on peut s’étonner ou Ici, on loue des vélos. Académie française (Courrier des internautes).

lonchæa, lonchæidé

une lonchæa : un genre d’insectes diptères brachycères (mouches) cyclorrhaphes lonchæidés, dont la larve nuit à divers fruits tels que la poire, la prune, la pêche, la figue, l’orange, et la tomate.

les lonchæidés : la famille d’insectes diptères brachycères cyclorrhaphes schizophores acalyptères téphritoïdes, dont le genre Lonchæa est le type.

lonchodiné

les lonchodinés : une sous-famille de phasmoptères anaréolates de la famille des phasmatidés.

lonchoptéridé, lonchoptéroïde

les lonchoptéridés : une famille d’insectes diptères brachycères cyclorrhaphes aschizes lonchoptéroïdes (ou platypezoïdes).

les lonchoptéroïdes : la super-famille d’insectes diptères brachycères cyclorrhaphes aschyzes représentée par l’unique famille des lonchoptéridés.

londonien, Londres, londrès, londrin

elle est londonienne, il est londonien : est de Londres, la capitale de la Grande-Bretagne et de l’Angleterre.
une Londonienne, un Londonien

un londrès : un cigare.

un demi-londrès : un cigare plus petit.

un londrin : un drap de laine.

Le mot londonien est dérivé de London, nom, en anglais, de la ville de Londres, avec le suffixe -ien.

Le nom (un) londrès vient du mot espagnol signifiant proprement « de Londres, londonien », parce que ce cigare de la Havane fut d’abord fabriqué pour les Anglais.

Le nom (un) londrin est celui de la commercialisation de draps de laine imités des productions de Londres.

lone, lône

une lone ou lône :

  • une eau stagnante de peu d’étendue et sans profondeur en communication périodique ou permanente avec une rivière ;
  • un bras secondaire ou un méandre du Rhône ou de ses affluents.

Ce mot franco-provençal et provençal, également attesté en latin médiéval, est emprunté au germanique occidental luhnô « fossé rempli d’eau » ; à comparer avec l’ancien nordique lôn « eau stagnante », en norvégien « eau qui s’écoule lentement », dialectalement « mare ».

long

elle est longue, il est long :

  • a une étendue supérieure à la moyenne dans le sens de la longueur ;
  • a une étendue définie par comparaison des longueurs ;
  • a une durée définie ;
  • dure ou semble durer ;
  • manque de concision.

elle est mi-longue, il est mi-long : est d’une longueur intermédiaire.

elle est oblongue : est plus longue que large, est allongée.
il est oblong : est plus long que large, est allongé.

le long de, au long de : suivant sa longueur ou sa hauteur ; pendant sa durée.

de long : selon la longueur.

en long : dans le sens de la longueur.

de long en large : dans tous les sens.

voir aussi longue et les dérivés ci-dessous.

Le mot long vient du latin classique longus « long, étendu dans l’espace et dans le temps » ; l’ancien féminin longe a été de bonne heure remplacé par longue d’après le masculin.

Le verbe allonger est dérivé de long.

dolicho-, emprunté au grec, signifie « long, allongé », par opposition à brachy-.

Le verbe élonger est sans doute dérivé de long.

Le nom (un) menhir est emprunté au breton menhir composé de men « pierre », voir : dolmen et hir « long ».

Le nom (une) paramécie vient du grec π α ρ α μ η ́ κ η ς « qui s’étend en long, oblong, allongé ». 

longane, longanier

une, un longane : un fruit.

un longanier : un arbre.

Le nom longane est emprunté au chinois long-ien ou lumien, littéralement « œil (yen) de dragon (long) », d’où il est passé, au travers de récits de voyages, dans le latin du 16ème siècle, puis le latin des botanistes : euphoria longana, dans le portugais longana attesté dès 1688 sous la forme longans, dans l’anglais longan, lungung, lungan ; à comparer également avec l’allemand longane.

longanime, longanimité

elle, il est longanime :

  • se montre patiente ou patient malgré la possibilité de faire cesser ce qui lui déplait ;
  • supporte patiemment les contrariétés, les malheurs, les attaques, les difficultés.

une longanimité :

  • la patience dont fait preuve celle ou celui qui a le pouvoir de faire cesser ce qui lui déplait ;
  • une patience à supporter les souffrances morales.

Le mot longanime est emprunté au bas latin et particulièrement au laitn chrétien longanimis « patient », de longus « long » et animus « âme, esprit ».

long-courrier, long cours

un voyage au long cours : un voyage comportant une longue traversée.

un long-courrier :

  • un navire pratiquant la navigation au long-cours ;
  • un avion de transport destiné à voler sur de très longues distances.

Le nom (un) long-courrier est dérivé de long cours du latin classique cursus « action de courir, voyage, course en mer ; cours des étoiles, d’un fleuve ; cours de la vie de quelqu’un ; en poésie, cours d’un sentiment ».

long-drink

un long-drink : une boisson alcoolisée allongée d’eau ou de soda.

S’il est parfois désespérant de voir le nombre des anglicismes qui, peu à peu, envahissent notre langue et les devantures des boutiques de nos quartiers, il est sans doute possible de se rassurer en se disant que ces formes n’ont peut-être qu’une courte espérance de vie. Il est quelques exemples qui le montrent, comme le nom drink.

Ce dernier, apparu à la fin du XIXe siècle, d’abord dans un contexte anglais, s’est répandu entre les deux guerres, le plus souvent porté par une forme d’anglomanie un peu snob ou, pour reprendre le mot de François, le facteur incarné par Jacques Tati dans Jour de fête, « pour faire américain ». Mais il est aujourd’hui désuet ou, pour user d’un terme plus familier, ringard. Que cette constatation ne nous amène pas à cesser de lutter contre ces anglicismes, en attendant que le temps, peu à peu, les efface, mais que, au contraire, elle nous pousse à les combattre plus hardiment, en sachant qu’en matière de langue, comme ailleurs, le pire n’est jamais sûr.

Académie française.

Le mot anglais drink « boisson » est le déverbal de [to] drink « boire ».

longe, longé

1. une longe :

  • une lanière de cuir servant à attacher un cheval ou à le mener à la main ;
  • une lanière de cuir souple que l’on attache à la patte d’un oiseau de proie ;
  • la lanière de cuir d’un fouet.

une longe ou une vache : en escalade, la corde qui permet au grimpeur de relier son harnais à un relais afin de s’assurer. Certaines longes sont munies de mousquetons aux deux extrémités, alors que d’autres ne sont munies que d’un mousqueton à l’extrémité destinée à être reliée au relais. La longe permet aussi de relier le harnais au frein afin d’effectuer une descente en rappel. En savoir plus : Vitrine linguistique de l’Office québécois de la langue française.

un épervier longé : en héraldique, un épervier dont les pattes portent des liens d’émail différent.

Le nom (une) longe (1) vient de longe, ancien féminin de long.

2.A. une longe : une moitié de l’échine de veau ou de chevreuil.

Le nom (une) longe (2) vient du latin populaire lumbea, de lumbeus « des reins, qui concerne les reins » lui-même dérivé du latin classique lumbus, voir : lombes.

2.B. une longe :

  • la partie correspondant à la région lombaire du bœuf, comprenant l’aloyau seulement (longe courte), ou l’aloyau et la surlonge (longe longue), et fournissant une viande particulièrement tendre ;
  • la partie similaire chez le mouton.

Ce nom vient de l’anglais loin, long loin, short loin, voir le Dictionnaire historique du français québécois.

3. une longe : une année.

Le nom (une) longe (3) est une forme ancienne et dialectale du féminin de long, l’année de prison étant longue à s’écouler ; déjà en 1725 on rencontre, avec ce sens, la forme longue qui n’est pas reprise par la suite.

longer

longer :

  • aller le long et près de quelque chose ;
  • passer près de, à côté de ;
  • s’étendre le long de.

je longe, tu longes, il longe, nous longeons, vous longez, ils longent ;
je longeais ; je longeai, ils longèrent ; je longerai, nous longerons, ils longeront ; je longerais ;
j’ai longé ; j’avais longé ; j’eus longé ; j’aurai longé ; j’aurais longé ;
que je longe, que tu longes, qu’il longe, que nous longions, que vous longiez, qu’ils longent ;
que je longeasse, qu’il longeât, que nous longeassions ; que j’aie longé ; que j’eusse longé ;
longe, longeons, longez ; aie longé, ayons longé, ayez longé ;
(en) longeant.

Le verbe longer est dérivé de long.

longère

une longère :

  • un ensemble rectiligne de bâtiments, en Bretagne, France ;
  • une bande de terre ou de pré longue et étroite, en bordure d’un chemin ou d’un bois.

voir le Dictionnaire des régionalismes de France.

longeron

un longeron : une pièce maitresse d’une machine, d’une aile d’avion, d’une construction.

Ce nom est dérivé de long.

longévif, longévité

un arbre longévif :

  • qui vit longtemps ;
  • dont le bois reste longtemps sain.

une espèce longévive : dont la stratégie de vie est basée sur le long terme, par exemple la reine chez les abeilles ou les termites.

une longévité :

  • une longue durée de vie ;
  • la durée de la vie.

Le nom (une) longévité est emprunté au bas latin longaevitas de même sens, dérivé du latin classique longaevus « d’un grand âge ».

long feu

Les expressions figurées faire long feu et ne pas faire long feu prêtent à confusion. Le sens à donner à ne pas faire long feu, la plus usitée des deux, est bien admis : « (de quelque chose) durer peu de temps, ne pas traîner, être vite terminé ; (de quelqu’un) partir rapidement, ne pas rester longtemps ».
À partir de cette définition de l’expression ne pas faire long feu, on serait tenté de décoder faire long feu par son contraire, soit « durer longtemps », mais il s’agirait là d’une erreur, d’où la confusion souvent relevée par les observateurs de la langue.
En savoir plus : Office québécois de la langue française.

longi-

longi– est tiré du latin longus « long ».

voir : CNRTL.

longibande

un animal longibande : dont le pelage porte de longues bandes.

longicorne

un (animal) longicorne : qui a de longues cornes ou de longues antennes.

les longicornes : un nom usuel des cérambycidés en tant que division des coléoptères présentant de longues antennes. On lit aussi les capricornes.

longiface

elle, il est longiface : a le visage plus long que large.

longifolié

elle est longifoliée, il est longifolié : a de longues feuilles.

longiforme

un végétal longiforme : de forme allongée, oblongue.

longiligne

un (homme ou animal) longiligne : qui a une taille élevée et les membres longs et minces.

longimétrie

une longimétrie : l’art de mesurer, par la trigonométrie, les lieux qu’on ne peut pas approcher.

longipède

elle, il est longipède : a de longs pieds.

des longipèdes : les oiseaux qui ont des pattes très longues.

longipenne

un oiseau longipenne : qui a de longues ailes.

des longipennes : une famille de palmipèdes caractérisée par des ailes très étendues.

longirostre

un oiseau longirostre : qui a un long bec.

un insecte longirostre : qui a un long rostre.

les longirostres : une famille d’oiseaux échassiers caractérisée par un bec long, mince et quelquefois flexible.

longistyle, longistylé

une fleur longistyle ou longistylée : qui a un long style.

un insecte longistyle ou longistylé : qui a un long style à l’extrémité de l’abdomen.

longitarse

un longitarse : un genre d’insectes coléoptères chrysomélidés dont les représentants attaquent au collet les plantes herbacées.

longitudinaire, longitudinal, longitudinalement, longitude

On a lu longitudinaire pour longitudinal.

elle est longitudinale, il est longitudinal:

  • est dans le sens de la longueur ;
  • limite ses observations à un certain nombre de sujets suivis tout au long de leur développement.

elles sont longitudinales, ils sont longitudinaux

longitudinalement

une longitude :

  • l’angle de deux plans qui passent par le pôle d’un système astronomique ou géographique ;
  • l’angle que fait le plan méridien d’un lieu avec un plan méridien pris comme origine.

la longitude et la latitude

Le nom (une) longitude est emprunté au latin longitudo, longitudinis « longueur », dérivé de longus « long », également attesté en latin tardif « longitude céleste ».

longitype

un longitype : un type humain longiligne.

long-jointé

un cheval long-jointé : qui a le paturon trop long.

long-métrage

un long(-)métrage :

  • un film dont la durée dépasse une heure ;
  • un film dont la pellicule mesurait plus de 2500 mètres.

Longobard

Les Longobards ou Lombards donnent leur nom à la région du nord de l’Italie autour du Pô. En savoir plus : site de Dominique Didier.

longotte

une longotte : un tissu de coton épais.

Ce nom est dérivé de long.

longrain

un longrain : un plan de cassure des ardoises déterminé par une direction de clivage, utilisé par les carriers lors de la taille.

Ce nom est composé de long et grain.

long-parcours

un long-parcours : un voyage aérien éloignant un membre de l’équipage de plus de trois mille milles marins de son centre d’affectation.

longrine

une longrine :

  • une pièce de charpente placée longitudinalement pour relier et soutenir les pièces transversales ;
  • une longue traverse de chemin de fer.

Ce nom est dérivé de long, longue.

longtemps

longtemps :

  • pendant un long espace de temps ;
  • en savoir plus : CNRTL ; Bob, dictionnaire d’argot, de français familier et populaire.

Ce mot est composé de long et de temps.

longuailles

des longuailles : des pièces qui font la longueur d’un tonneau, par opposition aux fonçailles.

longue, longuement

elle est longue, il est long :

  • a une étendue supérieure à la moyenne dans le sens de la longueur ;
  • a une étendue définie par comparaison des longueurs ;
  • a une durée définie ;
  • dure ou semble durer ;
  • manque de concision.

avoir les dents longues :

  • être affamé après avoir été longtemps sans manger ;
  • être avide d’honneurs ou d’argent ;
  • [Belgique] avoir les dents agacées (par un citron, par exemple).

une longue traîne : [audiovisuel – édition et livre] le modèle économique dans lequel la vente, même en faible quantité, de produits culturels ou d’œuvres destinés à un public réduit ou dispersé devient rentable à long terme grâce au commerce en ligne. En anglais : long tail. Journal officiel de la République française du 22/07/2010.

elle est demi-longue, il est demi-long : est (approximativement) de moitié inférieur(e) à la longueur normale.

longuement

une longue :

  • une note de musique ;
  • une voyelle ;
  • un jeu.

à la longue : avec le temps, après beaucoup de temps, à force.

longuerie

une longuerie : des longueurs, ce qui est trop long et inutile.

longuet

elle est longuette : est un peu longue, est trop longue.
il est longuet : est un peu long, est trop long.

un longuet :

  • un marteau ;
  • un petit pain.

Le mot longuet est dérivé de long.

Longueuil

Brigueuil est un village français, situé dans le département de la Charente et la région du Poitou-Charentes. Ses habitants sont appelés les Brigueillois et les Brigueilloises. L’orthographe de ce nom correspond à la prononciation (gu/euil) à la différence de Bourgueil et un bourgueil, un orgueil, orgueilleux, orgueilleusement, s’enorgueillir, un accueil, accueillir, il est accueillant, un bouscueil, cueillir, un écueil, recueillir, une cueillette, un recueil, un cercueil, un écueil. En effet dans ces mots, le deuxième u a disparu.
Pour les mots en -ueuil, à part Brigueuil, il existe Longueuil au Québec (contrairement à Longueil en France). C’est une commune de 230000 habitants dans la région de Montérégie et en face de l’île de Montréal. La logique est conservée au Québec où l’on écrit le territoire longueuillois alors que les habitants de Brigueuil en France sont les Brigueillois… Voici ce qu’indique la Commission de toponymie du Québec :

Le 1er janvier 2002, une nouvelle ville de Longueuil était créée, issue du regroupement des villes de Boucherville, de Brossard, de Greenfield Park, de LeMoyne, de Longueuil, de Saint-Bruno-de-Montarville, de Saint-Hubert et de Saint-Lambert. Toutefois, le 1er janvier 2006, les villes de Boucherville, de Brossard, de Saint-Bruno-de-Montarville et de Saint-Lambert étaient reconstituées.
La dénomination, retenue dès le milieu du XIXe siècle, rappelle la seigneurie à laquelle le territoire appartenait à l’origine, concédée comme arrière-fief en 1657 à Charles Le Moyne (Dieppe, France, 1626 ‑ Montréal, 1685) qui recevra du roi ses lettres de noblesse comme seigneur de Longueuil en 1668, à la demande de Jean Talon. Charles Le Moyne, fondateur de Longueuil et seigneur de Châteauguay, de Sainte-Hélène et de Longueuil, était le père d’une famille nombreuse dont les membres se sont illustrés dans toute la Nouvelle-France, de la baie d’Hudson au golfe du Mexique. Charles Le Moyne de Longueuil (1656-1729), gouverneur de Trois-Rivières en 1720 et de Montréal en 1724, se signala contre les Iroquois et les Anglais en 1687 et 1690.

Il existe une rue de Longueuil à Cantley, Outaouais, et l’ile Longueuil en Montérégie, mais aucune explication n’est donnée à ces dénominations.

longueur

une longueur :

  • la plus grande dimension horizontale d’un objet, d’une surface, d’un volume ;
  • la dimension qui est dans l’axe de son orientation ;
  • la plus grande étendue d’un objet ;
  • la distance, l’étendue correspondant à la longueur d’un objet ;
  • la grandeur qui mesure cette dimension ou cette étendue ;
  • une dimension ou une grandeur supérieure à la moyenne ;
  • un espace de temps, une durée ;
  • une durée trop longue ou ressentie comme telle ;
  • une étendue, une durée ;
  • une trop grande étendue.

des longueurs : des passages trop longs et inutiles.

une longueur caractéristique : [chimie / chimie physique] En anglais : characteristic length ; scale. Journal officiel de la République française du 15/06/2003.

une longueur d’onde critique : [chimie / chimie physique] la longueur d’onde de la déformation périodique d’un film liquide en mode péristaltique, pour laquelle la probabilité de rupture spontanée est maximale.  En anglais : critical wavelength. Voir aussi : mode péristaltique d’un film. Journal officiel de la République française du 15/06/2003.

une longueur de cohérence : [chimie / chimie physique] En anglais : coherence length. Journal officiel de la République française du 15/06/2003.

une longueur de Debye : [chimie / chimie physique] En anglais : Debye length. Journal officiel de la République française du 15/06/2003.

Ce nom est dérivé de long.

longue-vue

une longue-vue : une lunette d’approche.

Ce nom est une abréviation de la locution lunettesde longue veüe ou lunette à longue vue.

longuissime

elle, il est longuissime :

  • est très longue ou long ;
  • est trop longue ou long.

Longwy

Cette racine est également à l’origine du gaulois vix, proprement « village », qui est aujourd’hui encore le nom d’une commune de Côte-d’Or où fut découvert, dans la tombe d’une princesse celte, un cratère d’une très grande valeur, mais aussi du latin vicus, qui désignait un village, un bourg, un quartier. Plusieurs villages portent la trace de cette origine latine, tels Vic-sous-Thil ou Vic-sur-Aisne. C’est aussi à l’aide de ce nom latin qu’a été formé Longwy, « le village allongé ». En savoir plus : Académie française.

looch

un looch : un médicament de consistance sirupeuse.

Le nom (un) looch est emprunté à l’arabe la’ūq « électuaire » (proprement : « potion qu’on lèche, qu’on prend à petites gorgées »), dérivé de la’iqa « lécher ».

look, lookeur

un look :

  • l’allure générale, l’apparence de quelqu’un, de quelque chose ou, plus particulièrement, l’empreinte d’une vogue ou d’une mode ;
  • l’aspect physique et vestimentaire d’une personne ;
  • un style, l’image donnée par une personne ou une chose.

une lookeuse, un lookeur : une conseillère, un conseiller en mode.

Les termes look et touch ont connu une grande fortune, tant il semble important aux yeux de certains de se donner un air de modernité en empruntant à l’anglais mots et expressions à la mode. Force est pourtant de constater que le français a, pour désigner l’apparence de tel ou tel, une riche palette. On pourra, en fonction des circonstances, parler d’air, d’allure, d’aspect, de dehors, d’expression, d’extérieur ou, pour parler plus familièrement, de gueule, de dégaine, de touche. On profitera de ce dernier mot pour rappeler que c’est de lui qu’est tiré l’anglais touch et l’on puisera dans notre vocabulaire pour remplacer ces deux anglicismes qui – preuve que la mode linguistique, comme la mode vestimentaire, est par essence éphémère – sont d’ailleurs aujourd’hui moins usités qu’il y a quelques années. En savoir plus : Académie française.

Ce nom est emprunté à l’anglais look « aspect, allure ».

Le nom (un) new-look est un terme composé à partir des mots anglais new « nouveau » et look « aspect, allure » (notamment dans le domaine de la mode vestimentaire où il est attesté depuis 1938), repris immédiatement en anglo-américain au monde de la mode française.

looping

un looping : une acrobatie aérienne consistant à décrire une boucle dans le plan vertical.

Le nom (un) looping représente l’abréviation de l’expression anglais looping the loop « action de boucler la boucle » utilisée pour désigner un exercice d’acrobate, notamment celui dans lequel on exécutait à bicyclette et sur une piste spéciale une boucle complète à la verticale. C’est cet exercice, exécuté aux Folies-Bergères qui fit introduire l’expression anglaise en France.

lopaille, lope, lopette

une lopette ou lope, lopaille :

  • un homosexuel ;
  • un homme sans courage, sans caractère.

Ces noms viennent de l’abréviation de lopaillekem, lopaille, forme de largonji de copaille, dérivé de copain, avec substitution du suffixe -aille à la finale du mot.

loph(o)-, lophi(o)-

1. loph(o)-, lophi- est tiré du grec λ ο ́ φ ο ς « aigrette, panache, huppe, touffe, colline, crête ».

2. lophi(o)– est tiré du grec λ ο φ ι ́ α « colline, crête », de λ ο ́ φ ο ς.

voir : CNRTL.

lophaète, lophaetus

un lophaète ou lophaetus : un rapace.

Ce nom est composé de loph(o)- tiré du grec λ ο ́ φ ο ς « aigrette, panache, huppe, touffe, colline, crête », et aete, -aetus, du grec α ̓ ε τ ο ́ ς « aigle ».

lophie

une lophie : une baudroie.

Ce nom est la francisation du latin scientifique lophius formé sur le grec λ ο ́ φ ο ς « aigrette, huppe ».

lophiodon

un lophiodon : un tapir.

Ce nom est composé de lophi(o)- tiré du grec λ ο φ ι ́ α « colline, crête », de λ ο ́ φ ο ς, et -odon, du grec ο ̓ δ ο υ ́ ς, ο ̓ δ ο ́ ν τ ο ς « dent ».

lophobranche

des lophobranches : des syngnathidés, des poissons osseux.

Ce nom est composé de lopho- tiré du grec λ ο ́ φ ο ς « aigrette, panache, huppe, touffe, colline, crête », et -branches, du grec β ρ α ́ γ χ ι α « branchies ».

lophocoronidé, lophocoronoïde

les lophocoronidés : une famille d’insectes lépidoptères dacnonyphes eriocranioïdes que l’on trouve dans les forêts d’eucalyptus.

les lophocoronoïdes : la super-famille d’insectes lépidoptères glossates dacnonyphes ne regroupant que la famille des lophocoronidés.

lophodonte

une pré-molaire ou une molaire lophodonte : dont les tubercules sont en forme de crête.

Ce mot est composé de loph(o)- tiré du grec λ ο ́ φ ο ς « aigrette, panache, huppe, touffe, colline, crête », et -odonte, du grec ο ̓ δ ο υ ́ ς, ο ̓ δ ο ́ ν τ ο ς « dent ».

lophophore, lophophorien

1. un lophophore :

  • un oiseau ;
  • les plumes de cet oiseau utilisées comme ornement.

elle, il est lophophore : est de la couleur des plumes du lophophore.

2. un lophophore : une couronne de tentacules couverts de cils vibratiles.

elle est lophophorienne, il est lophophorien : appartient au lophophore.

les lophophoriens : les animaux aquatiques possédant un lophophore.

Ce nom est composé de lopho tiré du grec λ ο ́ φ ο ς « aigrette, panache, huppe, touffe, colline, crête », et -phore tiré du grec -φ ο ρ ο ς « qui porte, qui transporte » (lui-même tiré de φ ε ́ ρ ε ι ν « porter, transporter ».

lophophytie

une lophophytie : une dermatomycose des poules.

Ce nom est composé de lopho- tiré du grec λ ο ́ φ ο ς « aigrette, panache, huppe, touffe, colline, crête », et -phytie, du grec φ υ τ ο ́ ν « végétal ».

lophopidé

les lophopidés : une famille d’insectes hémiptères fulgoromorphes (auchénorrhynques) fulgoroïdes que l’on trouve principalement dans les régions tropicales.

lophopteryx

un lophopteryx : un genre d’insectes lépidoptères notodontidés aux ailes antérieures munies d’une touffe de poils et dont la chenille vit sur le tilleul et le bouleau.

lophormis

un lophormis : un colibri, un oiseau.

loph(o)- est tiré du grec λ ο ́ φ ο ς « aigrette, panache, huppe, touffe, colline, crête ».

lophotriche

un lophotriche : une sorte de bacilles portant, à une seule de leurs extrémités, une touffe de cils vibratiles.

Ce nom est composé de lopho- tiré du grec λ ο ́ φ ο ς « aigrette, panache, huppe, touffe, colline, crête », et -triche tiré du grec θ ρ ι ́ ξ, τ ρ ι χ ο ́ ς « poil, cheveu ».

lophyre

un lophyre : un nom usuel d’un insecte hyménoptère tenthrédinoïdé de la famille des diprionidés dont la larve est un redoutable ravageur des pins et autres conifères.

lopin

un lopin :

  • un morceau de nourriture ;
  • un morceau, une part ;
  • un morceau de fer prêt à être forgé ;
  • un postillon, un crachat.

un lopin (de terre) : une parcelle de terrain, un petit champ.

un happe-lopin :

  • un chien âpre à la curée ;
  • un gourmand, un fripon qui guette les morceaux pour les avaler ;
  • une personne avide.

Le nom (un) lopin est dérivé de lope « morceau », qui n’est cependant attesté en ce sens qu’au 15ème siècle, de même origine que loupe (1).

loquace, loquacité

elle, il est loquace :

  • parle volontiers et abondamment
  • s’exprimer abondamment.

une loquacité : une tendance naturelle à parler abondamment.

voir aussi : loquèle.

Le mot loquace est emprunté au latin loquax, loquacis « loquace, verbeux, bavard, babillard ».

Le nom (une) loquacité est emprunté au latin loquacitas « bavardage, loquacité, verbosité ».

Le nom (une) éloquence est emprunté au latin classique eloquentia « facilité d’expression, art de la parole ».

Le verbe interloquer est emprunté au latin interloqui « couper la parole à quelqu’un », qui a pris dans la langue juridique le sens de « rendre une sentence interlocutoire » en bas latin.

loque, loqué, loqueux

A. une loque :

  • un morceau d’étoffe avec lequel on essuie ou nettoie ;
  • un vêtement en mauvais état ou de mauvaise qualité ; un vêtement en lambeaux ;
  • une serpillière, une pièce de toile épaisse servant à laver les sols, à éponger ;
  • un individu sans énergie.

Dictionnaire des belgicismes :

  • une loque : un torchon, un chiffon, une bande de tissu récupérée pour servir de pansement.
  • une loque à reloqueter : une serpillère.
  • une loque à poussière : un chiffon pour épousseter.
  • une loque : une cuite, une ivresse (avoir une demi-loque).
  • une marchande, un marchand de loques (ou de clicotes) : une chiffonnière, un chiffonnier.

des loques : des vêtements déchirés et usés.

elle est loquée, il est loqué : est habillé(e).

loqueter : nettoyer avec une serpillière.

voir le Dictionnaire des régionalismes de France.

B. une loque : une maladie infectieuse du couvain de l’abeille.

une ruche loqueuse : qui est atteinte de la loque.

Le nom (une) loque est emprunté au moyen néerlandais locke « boucle, mèche de cheveux », d’où aussi l’ancien français lok « mèches de laine grossière », locu « ébouriffé, hirsute », la mèche comme la loque pendant de façon désordonnée. Le nom de la maladie est un emploi spécialisé de ce mot.

loquedu

elle est loquedue ou locdue, il est loquedu ou locdu :

  • elle est un peu folle, il est un peu fou ; elle, il est bizarre ;
  • elle, il est misérable, méprisable ;
  • elle est laide, il est laid ;
  • elle est sournoise et dangereuse ; il est sournois et dangereux.

un locdue ou loquedue, un locdu ou loquedu

Le mot locdu ou loquedu est l’apocope de loc-du-toc, largonji de toqué et de tocard.

loquèle

une loquèle : une facilité à dire des banalités.

voir aussi : loquace.

Ce nom est emprunté au latin loquela « parole, langage ».

loquet, loqueteau, loqueter

1. un loquet :

  • un système de fermeture de porte ou de volet ;
  • la clenche de ce dispositif.

un loqueteau : un petit dispositif de fermeture.

loqueter :

  • remuer le loquet d’une porte ;
  • fermer à l’aide d’un loquet.

je loquète ou loquette, tu loquètes ou loquettes, il loquète ou loquette, nous loquetons, vous loquetez, ils loquètent ou loquettent ;
je loquetais ; je loquetai ; je loquèterai ou loquetterai ; je loquèterais ou loquetterais ;
j’ai loqueté ; j’avais loqueté ; j’eus loqueté ; j’aurai loqueté ; j’aurais loqueté ;
que je loquète ou loquette, que tu loquètes ou loquettes, qu’il loquète ou loquette, que nous loquetions, que vous loquetiez, qu’ils loquètent ou loquettent ;
que je loquetasse, qu’il loquetât, que nous loquetassions ; que j’aie loqueté ; que j’eusse loqueté ;
loquète ou loquette, loquetons, loquetez ; aie loqueté, ayons loqueté, ayez loqueté ;
(en) loquetant.

Le nom (un) loquet (1) est, soit un diminutif de l’anglo-normand et du normand loc « loquet », lui-même emprunté à l’ancien anglais loc de même sens, soit emprunté, avec le suffixe diminutif -et, du moyen néerlandais loke.

2. loqueter : nettoyer avec une serpillière.

voir : loque (ci-dessus).

loqueteux

elle est loqueteuse, il est loqueteux :

  • est en loques, en lambeaux ;
  • est vêtu(e) de loques ;
  • est délabré(e) ;
  • est à bout de souffle, sans caractère.

Ce mot est dérivé, à l’aide du suffixe -eux, de loquette « frange », diminutif de loque (1), ou dérivé, à l’aide du suffixe -eux, et d’un t d’intercalation, de loque (1).

2. un loquet :

  • chacun des pinceaux de chiendent ou de soie, dont la brosse est formée ;
  • la laine qui provient du dessous des cuisses du mouton.

Le nom (un) loquet (2) est dérivé du moyen néerlandais locke « boucle, mèche de cheveux » (loque 1), avec le suffixe diminutif -et.

loquetoir

un loquetoir : une clé.

Ce nom est dérivé de loquet.

loquette

1. une loquette :

  • une petite loque ;
  • une petite pièce, un petit morceau.

Ce nom est un diminutif d’une loque, avec le suffixe -ette.

2. une loquette : une petite clenche.

C’est la forme féminine de loquet à valeur diminutive.

loqueux

elle est loqueuse, il est loqueux : est atteinte ou est atteint de la loque.

loran

un loran : un sigle désignant un procédé radioélectrique de navigation maritime et aérienne utilisé avant le GPS.

Le terme anglo-américain formé des initiales Lo Ra N des mots Long Range Navigation « Navigation à grande distance » désigne ce système de navigation radio.

loranthacée

des loranthacées : la famille d’herbes, de lianes ou d’arbustes apétales, de l’ordre des santanales, comprenant notamment le gui, et qui vivent en parasite ou hémiparasite sur les branches des arbres auxquels ils se fixent, ou dans le sol, sur les racines de leur hôte ou à l’intérieur des racines, à l’aide de racines suçoirs.

Ce nom est dérivé du latin scientifique loranthus, lui-même composé du latin lorum, lori « lanière, courroie » et de l’élément grec (voir : -anthe) « fleur », et désignant le genre type de la famille, avec le suffixe -acées.

lord, lord-maire

un lord :

  • un titre honorifique donné aux pairs britanniques ;
  • un titre donné aux membres de la Chambre Haute ou Chambre des Lords ;
  • un titre attribué à certains ministres et à certains hauts fonctionnaires britanniques.

un lord-maire : le premier magistrat élu de Londres et de quelques grandes villes britanniques.

un laird : un titre porté en Écosse par le propriétaire d’une terre et d’un manoir.

un landlord : un grand propriétaire percevant une redevance des fermiers et des tenanciers occupant ses terres et ses immeubles.

un landlordisme : le régime de la grande propriété seigneuriale en Angleterre.

milord : un titre donné aux lords anglais, à tout Anglais ou Américain d’apparence riche et distinguée.

un milord :

  • un lord britannique ;
  • un Anglais riche et distingué ;
  • un homme riche et élégant ;
  • un entreteneur ou protecteur d’une fille ;
  • une voiture hippomobile.

Le nom anglais lord « seigneur », titre des hommes de la noblesse d’Angleterre issu du vieil anglais, désignait à l’origine le maitre de la maison.

Le nom (un) laird est emprunté à la forme écossaise correspondant à l’anglais lord et dont l’usage s’est spécialisé dans la désignation de certains propriétaires terriens (à l’origine, les seigneurs tenant leurs terres directement du roi), la forme lord s’étant imposée en Écosse pour les autres usages du terme.

lordose

une lordose : une courbure physiologique de la colonne vertébrale.

Ce nom est emprunté au grec λ ο ́ ρ δ ω σ ι ς « action de se courber en avant, attitude d’un corps vouté ».

loré

un poisson, un dauphin loré ou lorré : en héraldique, dont les nageoires sont d’un émail différent de celui du corps.

L’origine de ce mot est obscure.

lorelei, Lorelei

une lorelei :

  • une sirène attirant par ses chants les bateliers du Rhin ;
  • une femme symbolisant un enchantement dangereux.

Lorelei : le nom d’une ondine popularisée par un poème de H. Heine (1824), et qui apparait pour la première fois sous les traits d’une ravissante jeune femme dans un poème de Cl. Brentano (Die Lore Lay, 1801).

Lorem ipsum

Cette douleur bizarre : origine du Lorem ipsum. Les billets de François Jacquesson.

Lorenzini

les ampoules de Lorenzini : des organes sensoriels spéciaux, présents sur certains poissons tels les requins et les raies, et qui leur permettent de détecter des champs électromagnétiques.

Stefano Lorenzini : un savant italien.

lorette, Lorette

une lorette : une femme élégante et de mœurs faciles.

Ce nom est tiré de Notre-Dame-de-Lorette, le nom d’un quartier de Paris, construit autour de l’église du même nom, et dans lequel habitaient beaucoup de femmes de mœurs légères.

lorgnade, lorgnement, lorgner, lorgnerie, lorgnette, lorgneur, lorgnon, lorgnonard

une lorgnade : un bref regard provocant, aguicheur.

un lorgnement : l’action de lorgner.

lorgner :

  • regarder au travers d’un lorgnon ou d’une lorgnette ; 
  • regarder du coin de l’œil, à la dérobée mais avec insistance ;
  • regarder avec convoitise ;
  • avoir des vues sur quelque chose, chercher à l’obtenir ;
  • dormir.

lorgner sur : Parler français.

une lorgnerie : l’action de lorgner ; le fait de lorgner avec affectation.

une lorgnette : une petite lunette grossissante.

un marchand de lorgnettes : un marchand d’illusions.

regarder par le petit bout de la lorgnette : aborder les choses par leur côté le plus mesquin.

par le petit bout de la lorgnette : Parler français.

regarder par le gros bout de la lorgnette : considérer les événements avec un certain détachement.

une lorgneuse, un lorgneur : celle, celui qui lorgne, qui convoite.

un lorgnon :

  • un monocle ;
  • un appareil correcteur de la vue.

elle est lorgnonarde, il est lorgnonard : porte des lorgnons.

Le verbe lorgner est dérivé de l’adjectif lorgne « qui louche », issu du germanique lurni-, dérivé du radical lūr « guetter, espionner ».

lori

un lori : un perroquet aux couleurs très vives, des Indes orientales.

voir aussi : loriquet (ci-dessous).

Le nom (un) lori est emprunté, par l’intermédiaire du néerlandais lory, au malais nori de même sens.

loricaire

un loricaire : un poisson.

elle, il est loricaire : est allongé en forme de courroie ou de lanière.

Ce mot est emprunté au latin scientifique loricaria, dérivé du latin lorica « cuirasse », à comparer avec le bas latin loricarius « de cuirasse ».

loricrine

une loricrine : une protéine de 315 acides aminés présente dans l’épiderme humain, faisant partie de l’enveloppe des kératinocytes.

loriot

1. un loriot : un oiseau.

un (compère-)loriot : un orgelet du bord de la paupière.

Le nom (un) loriot (1) est issu par agglutination de l’article défini à l’ancien substantif oriol « oiseau », du latin aureolus « d’or, de couleur d’or » (diminutif de aureus » dérivé de aurum « or »), en raison de la couleur jaune vif du plumage de cet oiseau.

L’étymologie de compère-loriot est obscure.

2. un loriot : un baquet de boulanger.

Le nom (un) loriot (2) est probablement emprunté au provençal moderne lauriot de même sens, diminutif de lavadouiro « pierre à laver », féminin de lavadou, du latin lavatorium (voir : lavoir).

loripède

elle, il est loripède : a les pattes antérieures garnies d’une dent ou d’une lanière allongée.

des loripèdes : un genre de mollusques.

Ce mot est formé de lori-, du latin lorum « courroie, lanière », et de -pède du latin pes, pedis « pied ».

lorique

une lorique : une pellicule extérieure des graines.

Ce nom est emprunté au latin lorica « cuirasse ».

loriquet

un loriquet : le nom usuel d’un certain nombre de perroquets très colorés appartenant à la famille des psittacidés, du groupe des loris, dont les espèces les plus connues sont le loriquet à tête bleue (ou loriquet arc-en-ciel), le loriquet magnifique, le loriquet des montagnes, le loriquet à collier (ou à cou) rouge.

Ce nom est un diminutif de lori par l’adjonction de la finale de perroquet.

loris, lorisidé

un loris : un mammifère lémurien nocturne de très petite taille, surtout répandu dans l’ile de Ceylan.

les lorisidés : la famille de lémuriens regroupant les loris, les galagos, les pottos et les tarsiers.

Ce nom est emprunté au néerlandais loeres « fou, nigaud, rustre », on note aussi lori « singe ».

lormerie, lormier

la lormerie : l’ensemble des objets ayant trait au harnachement des chevaux (selles, éperons, rênes, etc.)

une lormière, un lormier : une fabricante, un fabricant d’objets de harnachement.

elle est lormière, il est lormier : est relative, est relatif à cette fabrication.

Le mot lormier est dérivé, à l’aide du suffixe -ier, de l’ancien français loraim, lorain « courroie de cuir maintenant la selle du cheval », du latin vulgaire loramen, issu, par substitution de suffixe, du bas latin loramentum « courroie ».

lorrain, Lorraine

elle est lorraine, il est lorrain : est de la Lorraine, une région de France.
une Lorraine, un Lorrain

voir aussi : lotharingien (ci-dessous).

Le mot lorrain vient du l’ancien haut allemand Lotharing de même sens.

Le mot lotharingien est dérivé, avec le suffixe -ien, de Lotharingie, forme savante de Lorraine [royaume constitué en 855 par Lothaire Ier pour son fils Lothaire II], emprunté au latin médiéval Lotharingia.

lorré

un poisson, un dauphin loré ou lorré : en héraldique, dont les nageoires sont d’un émail différent de celui du corps.

L’origine de ce mot est obscure.

lorry

un lorry : un wagonnet pour transporter des matériaux.

Ce nom est emprunté à l’anglais lorry, terme d’origine incertaine attesté depuis 1838 et désignant une sorte de petite remorque plate, notamment un wagonnet plat dans le vocabulaire des chemins de fer.

lors

lors : alors.

lors de : au moment de, à l’époque de.

lors que : au moment où, à l’époque où.

depuis lors : depuis ce temps-là, depuis ce moment-là.

dès lors : dès ce temps-là, dès ce moment-là.

dès lors que : dès l’instant où ; puisque.

locutions formées avec le mot lors : Office québécois de la langue française.

alors :

  • à ce moment-là ; à cette époque-là ;
  • en conséquence ; dans ce cas.

alors que :

  • pendant que ;
  • bien que.

Le mot lors est issu du latin vulgaire illa hora avec constitution d’une diphtongue -aó- aboutissant, par l’étape -au-, à -o-, et l’adjonction d’un -s adverbial.

Le mot alors est composé d’à et lors.

lorsque

lorsque :

  • quand ;
  • à l’époque où, au moment où ;
  • en savoir plus : CNRTL.

Les règles concernant l’élision de lorsque, puisque et quoique sont très variables selon les sources consultées : certaines la limitent à quelques mots précis, d’autres l’autorisent dans tous les contextes qui peuvent s’y prêter. En savoir plus : Office québécois de la langue française ; Parler français.

Ce mot est composé de lors et que.

lorum

un lorum : chez des insectes, le sclérite céphalique ayant la forme d’une bande sur le bord de la bouche, maintenant les maxilles et le postmentum. On lit aussi le submentum ou postmentum ou la plaque mandibulaire.

los

un los :

  • une louange ;
  • un honneur, un renom.

Le nom (un) los vient du latin laus, laudis « louange, éloge ; estime, gloire ».

Le nom (des) laudes est emprunté au latin ecclésiastique laudes, pluriel de laus, laudis « louange », désignant une partie de l’office divin (spécialement laudes matutinae), en raison des psaumes où revient le mot laudate.

Le nom (des) lods est un emploi juridique de l’ancien français los au sens de « consentement, approbation, avis favorable », issu du latin laus, laudis « louange, éloge ; honneur, estime, mérite » à l’époque classique, « approbation » « paiement pour obtenir le consentement du seigneur à l’aliénation d’une tenure, droit de mutation ».

losange, losangé, losanger, losangette, losangique

un losange : un parallélogramme ayant des côtés égaux et dont les angles ne sont pas droits.

elle est losangée, il est losangé : présente une figure ou plusieurs en forme de losange.

losanger : diviser en losanges.

je losange, tu losanges, il losange, nous losangeons, vous losangez, ils losangent ;
je losangeais ; je losangeai ; je losangerai ; je losangerais ;
j’ai losangé ; j’avais losangé ; j’eus losangé ; j’aurai losangé ; j’aurais losangé ;
que je losange, que tu losanges, qu’il losange, que nous losangions, que vous losangiez, qu’ils losangent ;
que je losangeasse, qu’il losangeât, que nous losangeassions ; que j’aie losangé ; que j’eusse losangé ;
losange, losangeons, losangez ; aie losangé, ayons losangé, ayez losangé ;
(en) losangeant.

une losangette : un petit losange.

elle, il est losangique :

  • a la forme d’un losange ;
  • est rhombique.

L’origine de nom (un) losange est controversée, voir : CNRTL.

Le nom (un) rhombe (anciennement : un losange ) est tiré du grec ρ ̔ ο ́ μ β ο ς « losange ». D’où un prisme orthorhombique, un rhombencéphale, un rhomboèdre, rhombique, un rhomboïde.

lose

une lose ou loze, lause, lauze : une pierre plate utilisée comme dalle ou pour couvrir les bâtiments.

Ce nom est emprunté à l’ancien provençal lauza, lausa « dalle, pierre plate », lui-même issu du gaulois lausa peut-être emprunté à une langue préceltique.

loser

une, un loser :

  • une perdante, un perdant ;
  • celle, celui qui s’installe dans l’échec.

Nous nous efforçons dans cette rubrique de combattre les anglicismes abusifs qui, en général, nuisent à la langue française ; mais force est de constater que l’anglais est lui aussi victime de cette prolifération anarchique de ses formes, trop souvent mal comprises, mal prononcées et mal écrites. Ainsi en est-il des mots perdre et perdant, que l’on voit trop souvent traduits dans un anglais de pacotille to loose et looser, toutes formes qui témoignent d’un manque de confiance dans notre langue et d’une méconnaissance de l’anglais, puisque to loose ne signifie pas « perdre », mais « délier, détacher », et que le s de ce verbe ne se prononce pas comme un z, mais comme le groupe -ss- ; perdre et perdant, rappelons-le, s’écrivant to lose et loser. Académie française.

losse

un losse [Belgique] : un mauvais sujet.

lot

un lot :

  • une part d’un ensemble qu’on a partagé ou qui s’est trouvé partagé ;
  • un ensemble de marchandises ou de produits acquis, vendus ou donnés ;
  • un ensemble d’éléments considérés comme formant un tout ;
  • ce que reçoit le gagnant d’une loterie ;
  • la part qui revient à quelqu’un ;
  • [pétrole et gaz] la quantité d’un même produit pétrolier liquide, expédiée séparément dans une canalisation ou un pipeline. En anglais : batch. Voir aussi : pipeline. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.

un lot (de travaux) : un ensemble cohérent de tâches issu du découpage d’un projet. En anglais : work package ; WP. Journal officiel de la République française du 16/04/2014.

voir aussi : loterie, loti, lotir, loto (ci-dessous).

Le nom (un) lot vient de l’ancien bas francique lot de même sens ; à comparer avec le gothique hlauts « sort, héritage », l’ancien haut allemand hlôz « sort », le moyen haut allemand lôz « sort, héritage, destinée », l’allemand Los « sort, billet de loterie, destinée, parcelle ».

loterie

une loterie :

  • un jeu de hasard ;
  • ce qui y ressemble.

Ce nom est emprunté au néerlandais loterij de même sens, dérivé de lot (lot).

Lotharingie, lotharingien, lotharingisme, lotharingiste

elle est lotharingienne, il est lotharingien : a rapport à la Lotharingie, royaume créé par Lothaire II et ancien nom de la Lorraine.

un (sol) lotharingien : dont le type est le « calcaire ocreux » des environs de Nancy.

un lotharingisme :

  • une tendance à conserver ou à favoriser certains traits particuliers à la Lotharingie, la Lorraine ;
  • le fait de se sentir exclusivement lorrain.

une, un lotharingiste : celle, celui qui se réclame du lotharingisme.

Le mot lotharingien est dérivé, avec le suffixe -ien, de Lotharingie, forme savante de Lorraine [royaume constitué en 855 par Lothaire Ier pour son fils Lothaire II], emprunté au latin médiéval Lotharingia.

Le mot lorrain vient du l’ancien haut allemand Lotharing de même sens.

loti

elle est lotie, il est loti : reçoit un lot, une part.

être bien ou mal loti : bénéficier d’une situation favorable ou non.

un terrain loti : divisé en parcelles.

voir lotir (ci-dessous).

Loti

Julien Viaud, dit Pierre Loti : un écrivain.

En savoir plus : BNF.

lotier, lotiforme

un lotier : un lotus, une plante.

elle, il est lotiforme :

  • est en forme de lotus ;
  • présente une décoration de fleurs de lotus.

Le nom (un) lotier est dérivé en -ier, du latin lotus au sens de « mélilot » (voir : lotus).

lotion, lotionner

une lotion :

  • une ablution, l’action de faire couler de l’eau sur le corps ou sur une partie du corps ;
  • l’action de laver une substance à l’aide d’un liquide dissolvant pour en séparer les matières qui y adhèrent ;
  • l’application d’un liquide sur le corps ou une partie du corps dans un but thérapeutique ;
  • le liquide utilisé ;
  • une préparation pharmaceutique.

lotionner : laver avec une lotion.

se lotionner : se laver avec une lotion.

Le nom (une) lotion est emprunté au latin lotio, lotionis « action de laver, lotion », de lautus, lotus, participe passé de lavare.

lotique

un biotope ou une biocénose lotique : des eaux courantes, par opposition à lentique.

des espèces lotiques : qui se développent dans les eaux courantes.

en savoir plus : Wikipédia.

lotir, lotissage, lotissement, lotisseur

lotir :

  • partager en lots ;
  • vendre ou acheter par lots ;
  • partager une succession entre les héritiers ;
  • partager un terrain en parcelles.

je lotis, tu lotis, il lotit, nous lotissons, vous lotissez, ils lotissent ;
je lotissais ; je lotis ; je lotirai ; je lotirais ;
j’ai loti ; j’avais loti ; j’eus loti ; j’aurai loti ; j’aurais loti ;
que je lotisse, que tu lotisses, qu’il lotisse, que nous lotissions, que vous lotissiez, qu’ils lotissent ;
que je lotisse, qu’il lotît, que nous lotissions ; que j’aie loti ; que j’eusse loti ;
lotis, lotissons, lotissez ; aie loti, ayons loti, ayez loti ;
(en) lotissant.

allotir : former des lots en vue d’un partage ou d’une vente.

un lotissage : l’action d’acheter ou de vendre par lots certains produits, certaines marchandises.

A. un lotissement :

  • le partage d’une chose ou d’un terrain en lots ;
  • l’ensemble des habitations construites sur un terrain divisé en parcelles ;
  • en savoir plus : Géoconfluences.

B. un lotissement : un allotissement, la division d’une propriété foncière en parts dans le but de les vendre.

un allotissement :

  • la répartition d’un bien en lots en vue d’un partage ou d’une vente ;
  • un entreposage de marchandises, par exemple à leur arrivée sur un aéroport, dans un ordre qui facilite leur reconnaissance par leur propriétaire et leur enlèvement une fois faites les formalités douanières.

une lotisseuse, un lotisseur : celle, celui qui effectue le lotissement des terrains à bâtir.

Les verbes allotir et lotir sont dérivés de lot.

loto

un loto :

  • un jeu de société ;
  • un jeu de hasard.

Ce nom est emprunté à l’italien lotto « jeu de hasard, le plus souvent géré par l’État, où l’on parie sur des numéros allant de 1 à 90 », mot qui désigna d’abord un impôt extraordinaire institué en 1530 à Florence et dont la perception se faisait au moyen d’un jeu de hasard obligatoire, emprunté au français lot.

lotophage

des lotophages : un peuple mythologique.

voir lotus B (ci-dessous).

lotta

une lotta : une volontaire féminine qui était rattachée à l’armée finlandaise.

Ce mot finlandais vient du nom de Lotta, héroïne finlandaise de la guerre finno-russe de 1808, célébrée dans un des poèmes patriotiques de l’écrivain finlandais J.L. Runeberg.

lotte

une lotte :

  • un poisson.
  • en savoir plus : CNRTL ; Office québécois de la langue française.

Ce nom est probablement d’origine préromane.

Lotto

Lorenzo Lotto :

  • un peintre.
  • en savoir plus : Wikipédia.

lotus

A. un lotus :

  • une plante aquatique ;
  • une représentation de sa fleur.

un lotier : un lotus, une plante.

elle, il est lotiforme :

  • est en forme de lotus ;
  • présente une décoration de fleurs de lotus.

B. un lotus :

  • une plante mythologique ;
  • ce qui fait oublier la patrie.

des lotophages : un peuple mythologique.

Ce nom est emprunté au latin lotus, lotos, lui-même du grec de même sens.

louable, louablement

1. elle, il est louable :

  • est digne d’être loué(e), de recevoir des louanges ;
  • présente les qualités voulues, normales.

louablement

2. elle, il est louable :

  • peut être donnée ou prise en location ; peut être donné ou pris en location ;
  • remplit les conditions de la location.

Le mot louable est dérivé de louer (1 et 2).

louage, louageur

un louage :

  • l’action de louer quelque chose ou quelqu’un ; un contrat ;
  • ce qui est donné ou pris en location ;
  • l’action de se louer ; un engagement au service de quelqu’un.

une louageuse, un louageur :

  • celle, celui qui fait métier de donner à loyer des biens mobiliers, en particulier des voitures, des chevaux ;
  • [Belgique] celle, celui qui loue des costumes de carnaval.

Le nom (un) louage est dérivé de louer (2).

louange, louanger, louangeur, louangeusement

une louange : l’action de louer quelqu’un, de reconnaitre ou célébrer sa gloire, son mérite.

des louanges : des paroles exprimant un éloge.

louanger : vanter les mérites et les qualités, généralement avec excès, sans discernement.

je louange, tu louanges, il louange, nous louangeons, vous louangez, ils louangent ;
je louangeais ; je louangeai ; je louangerai ; je louangerais ;
j’ai louangé ; j’avais louangé ; j’eus louangé ; j’aurai louangé ; j’aurais louangé ;
que je louange, que tu louanges, qu’il louange, que nous louangions, que vous louangiez, qu’ils louangent ;
que je louangeasse, qu’il louangeât, que nous louangeassions ; que j’aie louangé ; que j’eusse louangé ;
louange, louangeons, louangez ; aie louangé, ayons louangé, ayez louangé ;
(en) louangeant.

Au sujet du verbe louanger, on lisait déjà, dans la première édition du Dictionnaire de l’Académie française : « Il ne se dit guère qu’en raillerie. » Plus tard, Littré adoucissait un peu le propos en écrivant : « Il ne se dit guère qu’en plaisantant. » Les deux dernières éditions de notre Dictionnaire indiquent que ce verbe signifie « louer avec excès ». Il faut donc éviter de se servir de ce verbe en lieu et place de louer, qui, lui, est beaucoup plus neutre et ne l’employer que pour moquer ou dénoncer l’attitude de quelque flagorneur à l’âme courtisane. Académie française.

une louangeuse, un louangeur :

  • celle, celui qui louange ;
  • ce qui contient, exprime des louanges souvent exagérées.

louangeusement

Le nom (une) louange est dérivé de louer (1).

loubard

une loubarde, un loubard :

  • une jeune délinquante, un jeune délinquant ;
  • une voyoute, un voyou ;
  • une louloute, un loulou.

Ce nom est le verlan de balourd, avec l’influence de loulou.

loubine

une loubine : un bar ou loup, un poisson.

Ce nom est emprunté au latin lupinus « de loup », avec l’influence de l’occitan pour la consonne intervocalique -b-.

en loucédé

en loucédé : (en argot) en douce.

Cette locution est la forme largonji de en douce.

louche

1. une louche :

  • un ustensile de cuisine et de table : son contenu ;
  • un outil qui en a la forme ;
  • une cuillère à potage.

se serrer la louche : se serrer la main.

Le nom (une) louche vient d’une forme normanno-picarde de l’ancien français louce, loce (lousse dans les dialectes de l’Ouest), lui-même de l’ancien bas francique lôtja « grande cuiller », que l’on suppose d’après le moyen néerlandais loete, loet « nom donné à différents instruments en forme de cuiller à long manche pour puiser ou creuser ». Les sens techniques s’expliquent par une analogie de forme.

2.A. elle, il est louche : dont les yeux sont atteints d’un défaut de parallélisme.

une, un louche : celle qui est atteinte, celui qui est atteint de ce défaut de parallélisme.

2.B. un liquide louche :

  • qui a quelque chose de terne ; qui n’est pas clair, qui est troublé par de fines particules en suspension.

un louche : un léger précipité flottant dans un liquide.

2.C. elle, il est louche :

  • n’est pas d’une couleur franche ;
  • est équivoque ;
  • est ambigüe ou ambigu ;
  • manque de netteté, parait étrange, bizarre et éveille les soupçons ou la méfiance ;
  • en savoir plus : Bob, dictionnaire d’argot, de français familier et populaire.

du louche : ce qui éveille les soupçons ou la méfiance.

Apparu en français à la fin du XIIe siècle sous la forme lois puis lousch, le mot louche signifie alors « qui ne voit pas bien ». Deux siècles plus tard, il qualifie des yeux « qui ne regardent pas dans la même direction » et, par métonymie, une personne affectée de ce handicap. Mais, peu à peu, louche va passer d’un sens purement physique à un sens moral. La transition de l’un à l’autre se fait au XVIIe siècle, d’abord par l’intermédiaire d’objets : le vin un peu trouble, puis les émaux dont la couleur est obscurcie par du noir de fumée, l’un et l’autre qualifiés de louches. Dans la quatrième édition du Dictionnaire de l’Académie française, en 1762, on étend le sens de ce mot à des objets immatériels.

De l’adjectif louche ont été tirés deux substantifs homonymes. Louche peut en effet désigner une personne qui louche, cependant cette acception n’est guère dans l’usage, qui lui préfère louchon ; on la trouve bien chez Flaubert ou Zola, mais elle n’a jamais figuré dans notre Dictionnaire ; peut-être est-ce parce que son emploi au féminin était bloqué par l’ustensile homonyme, la louche. De plus, louche peut aussi désigner quelque chose de suspect, de peu honnête. Et la grammaire semble venir à l’appui de ce manque de rigueur puisque si l’on dit en effet quelque chose de louche comme quelque chose de suspect, de peu honnête, l’usage fait aussi de louche un substantif précédé d’un partitif aux contours incertains : Il y a du louche.

En savoir plus : Académie française.

Le mot louche vient de la généralisation de la forme féminine losche, du latin lusca, féminin de luscus « qui ne voit pas bien » qui a donné lois en ancien français. Luscus a dû subir une extension de sens en latin populaire (à comparer avec les dérivés lusciosus, luscitiosus « qui voit mal ») et signifier « qui a la vue faible ; qui louche » (voir au sens de « myope » le sarde luscu et l’espagnol lusco, et au sens de « qui est atteint de strabisme, qui louche » losc dans les dialectes de l’extrême nord de l’Italie ; ainsi que l’asturien llisgu et le galicien lisco, lisgo).

louchebem, louchébème

un louchebem ou louchébème,… :

  • un boucher ;
  • un argot transformant ainsi les mots.

Le verlan est ce que l’on nomme un argot à clef, c’est-à-dire qu’il repose sur un système d’encodage fixe. Mais il n’est pas le seul exemple de ce type : l’anglais connaît le rhyming slang, le bambara emploie le nkosoro. Mais il existe encore d’autres argots à clef français anciens : le largonji, le largonjem ou louchébem, le cadogan, le javanais.

Le largonjem a été utilisé au bagne de Brest en 1821. Il utilise l’encodage du largonji mais avec un seul suffixe invariable : -em. Ainsi bon devient lonbem, boucher louchébem.

Le mot louchébem a été le plus connu car il a été employé par les bouchers de La Villette. Il remonterait à 1850.

Quelques exemples de louchébem attesté : labatem, tabac ; laquépem, laq’çonpem, paquet ; larantequem, quarante ; larq’bem, quart ; latrequem, quatre ; lerchem, cher ; linguem, couteau ; lonjourbème, bonjour ; louivème, oui ; loussem, sous ; luctrème, truc.

Comme on le voit, cet argot est plus pauvre que le largonji.

En savoir plus : site de Dominique Didier.

louchée

une louchée : le contenu d’une louche.

louchement, loucher, loucherie

louchement : de manière louche, faiblement éclairé.

un louchement ou une loucherie :

  • l’état d’une personne qui louche ;
  • l’action, l’habitude de loucher.

loucher :

  • être atteint d’un défaut de parallélisme des yeux, dû à un strabisme ;
  • imiter ce défaut ;
  • jeter un coup d’œil rapide ;
  • en savoir plus : CNRTL ; Bob, dictionnaire d’argot, de français familier et populaire.

faire loucher quelqu’un : le faire regarder de travers en excitant son désir, sa convoitise.

Le verbe loucher est dérivé de louche (2).

loucherbem

un loucherbem : voir louchébème (ci-dessus).

louchet

un louchet :

  • une bêche ;
  • une pelle ;
  • un outil de jardinage constitué d’une tête de métal rectangulaire, tranchante et plate, d’un manche plus ou moins long et généralement d’une poignée, qui sert à creuser le sol. Le louchet s’apparente à la bêche. Il possède une lame plus étroite et plus longue. Office québécois de la langue française.

Ce nom est dérivé de louche (1) au sens de « bêche », avec le suffixe -et.

loucheur

une loucheuse : celle qui louche, qui est atteinte de strabisme.
un loucheur : celui qui louche, qui est atteint de strabisme.

louchir

louchir : devenir louche, perdre sa limpidité.

je louchis, tu louchis, il louchit, nous louchissons, vous louchissez, ils louchissent ;
je louchissais ; je louchis ; je louchirai ; je louchirais ;
j’ai louchi ; j’avais louchi ; j’eus louchi ; j’aurai louchi ; j’aurais louchi ;
que je louchisse, que tu louchisses, qu’il louchisse, que nous louchissions, que vous louchissiez, qu’ils louchissent ;
que je louchisse, qu’il louchît, que nous louchissions ; que j’aie louchi ; que j’eusse louchi ;
louchis, louchissons, louchissez ; aie louchi, ayons louchi, ayez louchi ;
(en) louchissant.

On a lu un miroir louchissant.

Le verbe louchir est dérivé de louche (2) au sens de « trouble ».

louchissime

elle, il est louchissime : est très louche.

louchon

une louchonne, un louchon : une loucheuse, un loucheur.

Louche peut en effet désigner une personne qui louche, cependant cette acception n’est guère dans l’usage, qui lui préfère louchon ; on la trouve bien chez Flaubert ou Zola, mais elle n’a jamais figuré dans notre Dictionnaire ; peut-être est-ce parce que son emploi au féminin était bloqué par l’ustensile homonyme, la louche. En savoir plus : Académie française.

loue, loué, louée, louer, loueur

  1. des louanges, des félicitations
  2. une location

1. [des louanges, des félicitations]

elle est louée, il est loué (1) :

  • reçoit des louanges ;
  • fait l’objet de l’expression d’une admiration, d’une estime.

louer (1) quelqu’un ou quelque chose :

  • manifester, exprimer son admiration, son estime ;
  • faire son éloge ;
  • reconnaitre ou célébrer son mérite, lui rendre gloire.

se louer (1) de quelque chose :

  • témoigner ou manifester la satisfaction ressentie ;
  • s’en féliciter.

une loueuse ou louangeuse, un loueur (1) ou un louangeur :

  • celle, celui qui louange ;
  • ce qui contient, exprime des louanges souvent exagérées.

voir aussi : louable (1), louange, laudateur, laudatif, laudes, lods, los.

Le verbe louer (1) vient du latin laudare « louer, approuver, prôner, vanter ».

2. [une location]

elle est louée, il est loué (2) :

  • est donnée ou prise à loyer ; est donné ou pris à loyer ;
  • est retenu(e) à l’avance ;
  • est mise ou mis en réservation.

une louée :

  • l’action de louer quelqu’un, de se louer ;
  • la situation qui en résulte.

une louée ou une loue : une foire au cours de laquelle se présentaient les personnes désirant s’engager au service de quelqu’un, en particulier pour les travaux agricoles.

louer (2) :

  • donner ou prendre à loyer, en location, à bail ;
  • engager, prendre quelqu’un à son service ;
  • placer quelqu’un chez un employeur ;
  • mettre ses capacités ou ses services à disposition d’un client ou d’un employeur ;
  • réserver une place ou un service en payant.

se louer (2) : se mettre au service de quelqu’un, d’un employeur.

une loueuse, un loueur (2) :

  • celle, celui dont le métier est de mettre en location un bien mobilier ou immobilier ; une entreprise dont le rôle essentiel est la prestation de services.

voir aussi : louable, louage, louageur, leasing, locanda, locataire, locateur, locatif (2), location, locatis, locature, loyer.

Le verbe louer (2) vient du latin locare « placer, disposer ; donner à loyer, à ferme, louer ».

loufiat

un loufiat : un garçon de café.

un loffiat : un individu de peu de valeur.

Ce nom est probablement dérivé de loffe « nigaud », de l’onomatopée loff-, suggérant le souffle du vent, avec le suffixe -iat (-at). Les sens de « nigaud, goujat » qu’ont les différents dérivés de loffe, peuvent s’expliquer soit par une extension du sens de « vesse, pet », soit par l’influence de celui de « individu suffisant, fou » (à comparer aussi avec l’italien loffione « celui qui a l’habitude de lâcher des pets » « personne suffisante »).

loufoque, loufoquerie, louftingue

elle, il est loufoque ou louf, louftingue :

  • est un peu folle ou fou ;
  • a un comportement bizarre, extravagant, contraire au bon sens ;
  • est absurde et bizarre.

une loufoquerie :

  • le caractère loufoque de quelqu’un ou de quelque chose ;
  • ce qui est extravagant, contraire au bon sens.

Le mot loufoque est le largonji de fou.

lougne

être lougne [Belgique] : être maladroit, gauche, balourd.

lougre

un lougre : un petit trois-mâts aux formes fines par l’arrière et renflées par l’avant.

Ce nom est emprunté à l’anglais lugger probablement dérivé de lug(-sail) désignant une voile (à comparer avec voile aurique).

Louis, louis

Louis : un prénom.

un louis :

  • une pièce d’or ou d’argent à l’effigie des rois de France (de Louis XIII à Louis XVI) ;
  • un napoléon, une pièce d’or de vingt francs à l’effigie de Napoléon ;
  • une somme de vingt francs-or.

voir aussi le Dictionnaire historique du français québécois.

Le nom (un) louis vient de celui de Louis XIII (1601-1643), roi de France, qui le premier fit frapper cette monnaie.

un Louis XV :

  • un talon haut très abattu, au profil concave, et dont la gorge est recouverte par un prolongement de la semelle ;
  • une chaussure possédant ce talon.

Cette désignation vient de talon Louis XV.

Louise, louise-bonne

Louise : un prénom.

une louise-bonne : une poire.

pas de ça, Lisette : je refuse catégoriquement.

une lisette : un gilet long.

Marie-Louise : un prénom.

une marie-louise : une bordure servant à mettre en valeur une œuvre encadrée, une affiche.

Marie-Louise : une impératrice.

un Marie-Louise :

  • une jeune recrue de 1814, appelée à servir par anticipation ;
  • une jeune recrue de 1914-1915.

louis-philippard, Louis-Philippe, louis-philippiste

elle est louis-philipparde ou philipparde, il est louis-philippard ou philippard :

  • concerne le règne de Louis-Philippe ;
  • appartient à cette époque.

une, un louis-philippiste : celle qui est partisane, celui qui est partisan de Louis-Philippe.

On a lu aussi louisphilippement : à la manière louis-philipparde.

louis-quatorzième, louis-quatorzien

l’art, un meuble, une ornementation louis-quatorzième : de l’époque de Louis XIV.

elle est louis-quatorzienne, il est louis-quatorzien :

  • concerne le règne de Louis XIV ;
  • appartient à son époque ;
  • est familière, familier, proche de Louis XIV.

On a lu Louisquatorzesque.

loukoum

un (rahat-)lokoum ou (rahat-)loukoum : une confiserie orientale.

Ce nom est emprunté au turc rahat-lokum (et par abréviation lokum), et celui-ci à l’arabe rāḥat al-ḥulqūm de même sens (littéralement « repos [rāḥa] du gosier [ḥulqūm] »).

loulou, louloute, louloutte

un loulou :

  • un petit chien d’appartement ;
  • un loubard, un jeune marginal et délinquant.

un loulou, une louloute ou louloutte : une personne désignée affectueusement.

des loulous, des louloutes ou loulouttes

On a lu aussi louloupie, louloupien, louloupterie, louloutien.

Le nom (un) loulou vient de loup-loup.

lounge

[Québec]

un bar lounge ou bar-salon, salon-bar, bar d’ambiance : un bar caractérisé par un ameublement chic et confortable, par une ambiance feutrée et par de la musique qui incite à la détente et à l’évasion.

une musique lounge : une musique influencée par le jazz des années 1950, au rythme plutôt lent, qui incite à la détente et à l’évasion.

un restaurant lounge ou restaurant boudoir : un restaurant caractérisé par un ameublement chic et confortable, par une ambiance feutrée]

[en anglais : boarding lounge ; boarding room ; departure lounge ; departure room] une salle d’embarquement

loup

A. une louve, un loup :

  • un mammifère ; sa fourrure ; sa représentation ;
  • une personne dont l’apparence ou le comportement est similaire à celui de cet animal ;
  • en savoir plus : Bob, dictionnaire d’argot, de français familier et populaire.

un chien-loup : une race de chiens.

un cul-de-loup : un endroit retiré.

un enfant-loup : un enfant élevé par des loups et vivant comme eux.

une gueule-de-loup :

  • un muflier, une plante ;
  • un nœud ;
  • une malformation caractérisée par un bec-de-lièvre complexe ;
  • un tuyau permettant l’évacuation des fumées suivant la direction du vent ;
  • un assemblage d’une menuiserie.

un mangrelou : un pauvre hère, maigre et affamé comme un loup.

un tue-loup : un aconit, une plante vénéneuse.

voir aussi : loulou, louvet, louvetage (1), louveteau, louveter (1), louveterie, louvetier, louvette, un leu, « à la queue leu leu » ; un lupanar, des lupercales, lupercal, un lupeux, lupiforme (1), lupin, des lupoïdes ; un lycanthrope, une lycanthropie, un lycaon, une lycène, des lycénides, un lycopène, un lycoperdon, un lycophite, un lycope, un lycopode, les lycopodiacées, une lycopodiale, une lycose.

Le mot anglo-américain Mohican, est la transcription du nom d’une tribu indienne (d’un mot algonquin signifiant « loup ») rendue célèbre par le titre de l’ouvrage de J.-F. Cooper, The last of the Mohicans, « Le Dernier des Mohicans ».

B. un loup : un appareil textile.

un louvetage : l’opération consistant à louveter la laine.

louveter (2) : soumettre la laine à l’action du loup pour la briser avant d’opérer le cardage.

C. un loup ou un lupus : une lésion cutanée ulcéreuse.

elle, il est lupiforme (2) : est de la nature du lupus, une lésion cutanée.

elle, il est lupique : est relative, est relatif au lupus.

elle, il est lupoïde : rappelle l’aspect des lésions du lupus vulgaire.

un lupome : une lésion caractéristique du lupus vulgaire.

D. un loup :

  • une constellation australe ;
  • un masque couvrant le pourtour des yeux ;
  • un filet de pêche ;
  • une louve, une masse minérale mal fondue ;
  • une pince ;
  • une machine de guerre ;
  • un poisson.

un loup de l’Atlantique : Office québécois de la langue française.

un loup tacheté : Office québécois de la langue française.

une loubine ou lubine : un bar ou loup, un poisson.

E. un loup :

  • un défaut, une malfaçon, une lacune ;
  • un objet présentant un défaut ;
  • [Belgique] un amas de mucus séché dans le nez.

voir : loupage, loupé, louper (ci-dessous).

Le nom (un) loup vient du latin lupus « loup ; espèce de poisson vorace ; croc, grappin (en référence à la robuste mâchoire du loup)». La forme régulière en ancien français leu a été remplacée par lou, devenu loup, par influence étymologique.

loup-cerve, loup-cervier

un loup-cervier :

  • un lynx européen ;
  • une personne ayant un comportement similaire.

une loup-cerve : la femelle du loup-cervier

Le nom (un) loup-cervier vient du latin lupus cervarius « loup-cervier » (proprement « loup qui attire les cerfs »), en bas latin lupa cervaria ; le mâle ayant été, dans les premiers textes désigné par lynx, loup-cervier apparait postérieurement à louve-cervière.

loup de mer

un (vieux) loup de mer : un marin expérimenté.

On a lu un loup de mer pour un loup marin, un phoque de diverses espèces.

loupage

un loupage :

  • l’action, le fait de ne pas réussir ;
  • une chose loupée, une malfaçon.

Ce nom est dérivé de louper (1).

loupe

1.A. une loupe :

  • une pierre fine ou précieuse présentant un défaut de cristallisation, une transparence imparfaite ;
  • une excroissance de matière nacrée, située sur la face interne d’une coquille d’huitre perlière ;
  • une masse de minerai mal fondu, renfermant des scories ;
  • un kyste sébacé.

B. une loupe :

  • une lentille biconvexe qui donne une image virtuelle droite et agrandie ;
  • un appareil monté avec cette lentille.

à la loupe : avec beaucoup de minutie ou avec un gout exagéré pour le détail.

C. une loupe :

  • un broussin, une excroissance ligneuse qui se forme sur le tronc ou les branches de certains arbres ;
  • le bois de cette excroissance, utilisé en ébénisterie.

voir aussi : un loupeur (1), loupeux.

L’origine du nom (une) loupe (1) est incertaine.

2. une loupe : une flânerie, une paresse, une débauche.

tirer une loupe : paresser.

voir aussi : louper (2), un loupeur (2) ou loupiat.

loupé

un loupé :

  • ce qui est manqué ;
  • ce qui n’a pas été correctement exécuté ;
  • un ratage.

c’est loupé : c’est manqué.

ça n’a pas loupé : il fallait s’y attendre.

louper

louper (1) :

  • ne pas réussir à exécuter correctement ;
  • manquer une occasion ;
  • ne pas arriver à temps ;
  • ne pas réussir à rencontrer ou à voir ;
  • ne pas parvenir à ses fins ;
  • ne pas réussir à blesser, à tuer ;
  • ne pas avoir de succès ;
  • ne pas aboutir au résultat escompté.

Le verbe louper (1) est dérivé de loup au sens de « malfaçon dans un travail ».

louper (2) : paresser, flâner.

L’origine du verbe louper (2) est incertaine.

loupeur, loupeux

une loupeuse, un loupeur (1) : un ouvrier spécialisé dans la recherche des loupes sur les arbres.

un arbre loupeux : qui a des excroissances ligneuses.

Ce nom est dérivé d’une loupe (1).

une loupeuse (2) : une paresseuse, une flâneuse, une débauchée.
un loupeur (2) : un paresseux, un flâneur, un débauché.

Ce nom est dérivé de louper (2).

loup-garou

un loup-garou :

  • un garou ;
  • une personne ou une chose qui inspire de l’effroi ou que l’on cherche à rendre effroyable ;
  • une personne peu sociable, d’humeur farouche, de manières rudes.

des loups-garous

Le nom (un) garou vient de l’ancien bas francique werwolf que l’on peut restituer d’après l’ancien haut allemand werwolf (composé de wer « homme » et de wolf « loup ») et le moyen néerlandais weerwolf, werwolf. Le mot français loup-garou contient deux fois la notion de loup qu’on ne saisissait plus dans garou.

loupiat

un loupiat : un paresseux, un flâneur, un débauché.

Ce nom est dérivé de louper (2).

loupiot, loupiote, loupiotte

une loupiote, un loupiot : une, un enfant.

Le nom (un) loupiot est soit une variante de loupiat « paresseux », soit plutôt dérivé de loup, terme d’affection à l’aide du suffixe -iau (variante de -eau) altéré en -iot.

une loupiote ou loupiotte : une petite lampe qui éclaire peu.

L’origine de ce nom est incertaine, voir : CNRTL.

loup-marin

un loup-marin : un phoque.

On lit aussi un veau marin pour un phoque ; un loup-marinier pour un chasseur de phoques et le bateau utilisé.

voir : Dictionnaire historique du français québécois ; Wikipédia.

louquette

une louquette [Belgique] : une plaque mobile qui bouche l’ouverture dans le bas de certains poêles en fonte.

lourd

A. elle est lourde, il est lourd :

  • dont le poids est élevé ;
  • n’est pas limpide ;
  • parait trouble et visqueux ;
  • est ou semble difficile à soulever, à porter, à supporter ;
  • a une grande importance ;
  • est accablante ou accablant ;
  • a des conséquences importantes ;
  • présente une grande inertie ;
  • est difficile à interrompre ;
  • a une grande extension ;
  • dépasse de beaucoup les dimensions ordinaires ;
  • en savoir plus : Bob, dictionnaire d’argot, de français familier et populaire.

un sol lourd, une terre lourde : qui se laisse difficilement travailler.

une arme lourde : de gros calibre.

un engin, un bâtiment, un matériel lourd : d’un poids ou d’un tonnage supérieur aux autres unités de même type.

une brise lourde : forte.

un poids lourd :

  • une personne difficile à supporter ;
  • une catégorie sportive ;
  • un camion.

un (poids) mi-lourd : une catégorie dans les compétitions de boxe, de lutte ou d’haltérophilie.

une industrie lourde : un ensemble d’industries qui produisent la matière première ou qui lui font subir une première transformation.

un élément chimique lourd : dont le poids atomique est élevé.

le franc lourd : une nouvelle unité monétaire française créée en 1958.

B. elle est lourde, il est lourd :

  • manque d’aisance, est gauche ;
  • est ou semble retenu(e) vers le bas, a du mal à s’élever ;
  • est produite ou produit par quelque chose qui s’abat de tout son poids ;
  • manque de grâce, de finesse ou d’élan ;
  • manque de finesse, de subtilité, de sensibilité ;
  • comporte des répétitions ou des longueurs.

un son lourd : grave, peu distinct.

avoir la main lourde :

  • verser en trop grande quantité, mettre une dose trop forte ;
  • être brutal.

avoir le cœur lourd : éprouver un chagrin profond.

une digestion lourde : malaisée.

un temps lourd : accablant et étouffant.

un lourd : une marchandise dépassant une norme de poids par rapport au volume.

peser lourd : avoir de l’importance.

ne pas en savoir lourd : être ignorant.

ne pas en faire lourd : être peu actif.

voir aussi : lourdaud, lourdement, lourderie, lourdeur, lourdingue, lourdise.

Le mot lourd vient probablement du latin populaire lurdus, altération du latin classique lūridus « jaune pâle, blême » et « qui rend livide » ; à comparer avec l’italien lordo (mais aussi lurido) et l’ancien provençal lur « sale ». Cependant la forme et le sens font difficulté, le sens physique ne s’étant imposé que tardivement. Du sens de « blême » on peut passer à celui de « sale » de l’italien, mais aussi de « lourdaud, simple » d’où « pesant ».

bary-, bar(o)- est probablement formé directement sur le radical du grec β α ́ ρ ο ς « poids, pesanteur ».

lourdaud

elle est lourdaude, il est lourdaud :

  • manque d’aisance dans le mouvement, dans les gestes ;
  • manque de grâce, de finesse, de subtilité.

une lourdaude, un lourdaud

Ce mot est issu par substitution du suffixe -aud, -aut, à -eau (en ancien français -el) de lordel « niais ».

lourde

une lourde : une porte.

Ce nom vient du féminin de lourd.

lourdé

une lourdée, un lourdé : une ouvrière, une employée, un ouvrier, un employé qui a été congédié(e) rapidement et sans ménagement.

Ce nom vient du participe passé de lourder.

lourdement

lourdement :

  • d’une manière lourde, pesante ; avec un poids élevé ;
  • d’une manière qui a une grande extension ou dans une mesure qui dépasse de beaucoup la norme acceptable ;
  • avec l’apparence de quelque chose qui pèse un grand poids ;
  • sous ou avec l’effet apparent de quelque chose qui pèse un grand poids ;
  • sous ou avec l’effet apparent de quelque chose dont le mouvement lent s’accompagne de sons graves ;
  • avec peu d’aisance, avec gaucherie et/ou lenteur ;
  • d’une manière qui est ou qui parait retenue vers le bas ;
  • d’une manière non retenue et avec tout son poids ;
  • avec un total abandon, d’une manière à laquelle on ne peut s’opposer ;
  • de manière telle que l’aspect manque de grâce, d’élan ou de finesse dans ses proportions, sa forme, sa disposition ou sa décoration ;
  • avec un son grave, pas distinct et parfois assez fort ;
  • avec une odeur forte et pénible à supporter ;
  • d’une manière dépourvue de finesse, de subtilité ou de sensibilité intellectuelle ;
  • d’une manière difficile à supporter en raison de sa quantité ou de sa qualité. ;
  • d’une manière qui accable et qui parfois suscite un sentiment généralement pénible.

peser lourdement : avoir une grande importance, un retentissement pour ou sur quelque chose.

lourder

lourder :

  • mettre à la porte, à la lourde ;
  • mettre dehors sans ménagement.

se faire lourder : être renvoyé, viré.

lourderie

une lourderie ou lourdise, balourdise : une faute grossière contre la bienséance.

Lourdes

elle est lourdaise, il est lourdais : est de Lourdes, une ville en France.
une Lourdaise, un Lourdais

lourdeur

une lourdeur :

  • le caractère de ce qui a un poids élevé ou supérieur à la moyenne des objets comparables ;
  • le caractère de ce qui est difficile à soulever, à porter ou à manœuvrer ;
  • le caractère de ce qui présente une grande inertie, de ce qui est difficile à mouvoir ;
  • un manque d’aisance dans le mouvement ;
  • une absence de grâce, de finesse dans la forme, la disposition, les proportions ;
  • un manque de finesse, de subtilité, de rapidité intellectuelle ou de sensibilité ;
  • une maladresse, une redondance ou une imprécision ;
  • une sensation de poids affectant un endroit ou une partie du corps ;
  • une chaleur qui rend tout mouvement pénible ;
  • le caractère de ce qui est difficile à supporter ou à exécuter.

Ce nom est dérivé de lourd.

lourdingue

elle, il est lourdingue :

  • est lourdaude ou lourdaud ;
  • manque de finesse, de subtilité.

Ce mot est dérivé de lourd, avec la finale populaire -ingue, sur le modèle de mots tels que sourdingue.

lourdise

une lourderie ou lourdise, balourdise : une faute grossière contre la bienséance.

loure, louré, lourer

une loure :

  • un ancien instrument de musique ;
  • une danse.

un louré :

  • ce qui est exécuté de cette manière ;
  • l’impression ainsi produite.

lourer :

  • exécuter un morceau de musique en liant les notes et en appuyant sur le premier temps de chaque mesure ou sur la première note de chaque temps.

L’origine du nom (une) loure est obscure, voir : CNRTL.

lousse

elle, il est lousse [Québec] :

  • n’est pas serré(e) ou tendu(e) ;
  • est ample ;
  • est libre, sans entraves ;
  • est prodigue, généreuse ou généreux.

Au Québec, sous l’influence de l’anglais loose, on utilise le mot lousse (parfois écrit loose, comme en anglais), particulièrement en contexte familier. Qu’il soit employé comme adjectif ou comme nom, cet emprunt est déconseillé en français, tout comme l’expression loose cannon. En savoir plus : Office québécois de la langue française.

loustic

un loustic :

  • un bouffon attaché à un régiment suisse au service de la France avant la Révolution ;
  • l’amuseur attitré d’une assemblée, d’un groupe ;
  • un farceur, un joyeux drille, un plaisantin.

un drôle de loustic : un homme bizarre, quelqu’un qui n’inspire pas la confiance.

il est loustic : est plaisantin, farceur.

Ce mot est un emprunt à l’allemand lustig « gai, joyeux, amusant », introduit en France par les régiments suisses de l’ancienne monarchie française, où le loustic désignait le bouffon du régiment chargé de distraire et d’égayer les soldats menacés du mal du pays.

loutre, loutrerie, loutrier, loutron

une loutre : un mammifère ; sa fourrure.

une loutrerie : une organisation de chasse aux loutres.

une loutrière, un loutrier : celle, celui qui chasse la loutre.

un loutron : le petit de la loutre.

La loutre est un animal aquatique. On a pensé, en raison de ses mœurs, que son nom latin, lutra, était peut-être formé à l’aide de lutum, « boue », et d’une forme ancienne udra, de même origine que le grec hudôr, « eau ». Dans cette dernière langue, le lien de cet animal avec l’eau est plus net puisqu’on la nomme enudris, proprement « (qui vit) dans l’eau ». Dans son De lingua latina, Varron écrit lytra, avec un y, parce qu’il rattache le nom de cet animal, qui « scie les racines des arbres sur la rive et les coupe », au grec luein, « détacher, dénouer », mais aussi « désagréger ». Sans doute notre philologue confond-il castor et loutre, même si cette dernière, comme l’écrit Buffon, « faute de poisson, d’écrevisses, de grenouilles, de rats d’eau et d’autre nourriture, coupe les jeunes rameaux et mange l’écorce des arbres aquatiques ». En ancien français, on la nommait leurre, loirre et lutre. Cette dernière forme, dans laquelle le t est conservé, était, comme loutre, un nom masculin, sans doute par influence de l’ancien allemand Otter. Loutre est encore un nom masculin chez Froissart, au XIVe siècle : « Loutre est une beste […] qui bien le veut prendre à force de chiens, si le chace en mars ou en septembre, que les eaux sont basses et les herbes petites. » On retrouve des traces de cet usage au masculin dans des patronymes. Nombre de patronymes en effet, en français comme dans beaucoup d’autres langues, sont tirés de noms d’animaux : rat, renard, loutre, etc., (dans son roman Vieille France, Martin du Gard nomme un de ses personnages Loutre). Le plus souvent, surtout si à l’oral ils sont monosyllabiques, ces noms sont précédés de l’article, et l’on a ainsi des Lerat, Lechat, Leloup, Lecoq, Lagneau, Lerenard, Lecerf, Labiche, Lepaon, etc., mais aussi des Leloutre, et non des Laloutre. Ce changement de genre n’est pas fort étonnant ; d’autres mots l’ont connu. Comme le nom chanvre encore féminin chez La Fontaine, qui écrit dans L’Hirondelle et les Petits Oiseaux : « Il arriva qu’au temps que la chanvre se sème, / Elle vit un manant en couvrir maints sillons » et, plus loin, « La chanvre étant tout à fait crue ». En savoir plus : Académie française.

Le nom (une) loutre vient du latin lŭtra « loutre ».

loutrophore

une loutrophore : un vase attique à pied, de forme élancée et fuselée, à long col et à bouche évasée, muni de deux anses verticales, et servant, dans les cérémonies nuptiales et funéraires, à transporter l’eau du bain puisée à la fontaine Callirhoé à Athènes.

Ce nom est formé à partir du grec loutrophoros « eau lustrale pour les purifications », -phore.

louvard, louvart, louvat

un louvard ou louvart, louvat : un jeune loup âgé de plus d’un an.

Ces noms sont dérivés de loup.

louve, louver

une louve (1) :

  • la femelle du loup ;
  • une personne ayant une apparence ou un comportement similaire.

une louve (2) :

  • un loup, une masse minérale mal fondue ;
  • un filet de pêche ;
  • un conduit, une glissière pour charger ou décharger les navires.

une louve (3) : un instrument servant à soulever les pierres de construction).

louver :

  • creuser une pierre pour y introduire une louve ;
  • soulever une pierre avec une louve.

Le verbe louver est dérivé de louve (loup) terme technique.

louvet, louvetage, louveteau, louveter, louveterie, louveteur, louvetier, louvette

un (cheval) louvet : qui a un pelage jaunâtre mêlé de noir, analogue à celui du loup.
une (jument) louvette (1).

un louveteau :

  • le petit du loup et de la louve ;
  • une jeune personne avide, ambitieuse, malfaisante ou considérée comme telle ;
  • un fils de franc-maçon ;
  • un jeune scout.

louveter (1) : pour la louve, mettre bas.

je louvète ou louvette, tu louvètes ou louvettes, il louvète ou louvette, nous louvetons, vous louvetez, ils louvètent ou louvettent ;
je louvetais ; je louvetai ; je louvèterai ou louvetterai ; je louvèterais ou louvetterais ;
j’ai louveté ; j’avais louveté ; j’eus louveté ; j’aurai louveté ; j’aurais louveté ;
que je louvète ou louvette, que tu louvètes ou louvettes, qu’il louvète ou louvette, que nous louvetions, que vous louvetiez, qu’ils louvètent ou louvettent ;
que je louvetasse, qu’il louvetât, que nous louvetassions ; que j’aie louveté ; que j’eusse louveté ;
louvète ou louvette, louvetons, louvetez ; aie louveté, ayons louveté, ayez louveté ;
(en) louvetant.

une louveterie :

  • une chasse aux loups et à d’autres animaux considérés comme nuisibles ;
  • l’équipage, les moyens et le lieu utilisés pour cette chasse.

une louvetière, un louvetier : celle qui est chargée, celui qui est chargé d’une louveterie.

une louvette (2) : une tique des chiens.

un louvetage : l’opération consistant à louveter la laine.

louveter (2) : soumettre la laine à l’action du loup pour la briser avant d’opérer le cardage.

une louveteuse, un louveteur : une ouvrière, un ouvrier effectuant le louvetage de la laine.

Le mot louvet est dérivé de loup.

Le nom (un) louveteau est dérivé du moyen français louvet « petit loup », avec le suffixe -eau ; à comparer avec l’ancien français lovel « petit du loup ».

Le verbe louveter est dérivé de loup.

Le nom (une) louveterie est dérivé du moyen français loveteur « louvetier », dérivé de l’ancien français louvet.

Le nom (une) louvette est dérivé de loup.

louvite

le louvite : une langue anatolienne du sud.

Ce nom est dérivé de celui d’une ancienne région de l’Asie Mineure faisant partie de l’Empire hittite, le Louvi ou Luvi, avec le suffixe -ite.

louvoiement, louvoyage, louvoyant, louvoyer

un louvoiement : un moyen détourné de parvenir à un but ou de temporiser.

un louvoyage ou louvoiement : une navigation en zigzag pour utiliser un vent contraire.

elle est louvoyante, il est louvoyant :

  • va de droite à gauche ;
  • tergiverse.

louvoyer :

  • naviguer pour atteindre un point qu’un vent contraire ne permet pas d’atteindre directement ;
  • marcher en zigzaguant ;
  • employer des moyens détournés pour parvenir à ses fins ou pour éviter de se prononcer.

je louvoie, tu louvoies, il louvoie, nous louvoyons, vous louvoyez, ils louvoient ;
je louvoyais ; je louvoyai ; je louvoierai ; je louvoierais ;
j’ai louvoyé ; j’avais louvoyé ; j’eus louvoyé ; j’aurais louvoyé ; j’aurais louvoyé ;
que je louvoie, que tu louvoies, qu’il louvoie, que nous louvoyions, que vous louvoyiez, qu’ils louvoient ;
que je louvoyasse, qu’il louvoyât, que nous louvoyassions ; que j’aie louvoyé ; que j’eusse louvoyé ;
louvoie, louvoyons, louvoyez ; aie louvoyé, ayons louvoyé, ayez louvoyé ;
(en) louvoyant.

Le verbe louvoyer est dérivé de lof, avec le suffixe -oyer.

le Louvre

le Louvre : un ancien palais royal à Paris.

le musée du Louvre : https://www.louvre.fr/.

Louxor

Louxor : une capitale des pharaons.

elle est luxorienne, il est luxorien : est grandiose, colossal(e).

lovelace, Lovelace

un lovelace : un séducteur, un don Juan.

elle, il est lovelace : est séductrice ou séducteur.

Lovelace, le nom d’un personnage, représentant un type du séducteur, du roman de l’écrivain anglais Richardson, Clarissa Harlowe, est formé par composition des mots love « amour » et lace « lien».

love money

[en anglais : love money] l’argent du cœur : un soutien financier apporté pour des raisons affectives ou familiales.

lover, loveur

lover :

  • ranger ou disposer un câble, un cordage, un filin, en cercles superposés ;
  • enrouler une ligne de pêche en spirale ;
  • installer.

se lover :

  • s’enrouler en spirale ;
  • se coucher recroquevillé ;
  • s’installer en occupant le moins de place possible.

une loveuse, un loveur : une, un matelot qui roule en cercles les palangres ou les filets de pêche.

Le verbe lover est probablement emprunté au bas allemand lofen, lufen « tourner », lui-même issu de luven « aller au lof ».

On dit couramment « kiffer quelqu’un », mais pourquoi ne pas le « lover », pendant qu’on y est ? Cela serait un peu plus chic ou beaucoup plus british. Le lover avant de se lover tout contre lui, bien entendu, ce qui est certes une autre affaire et un autre verbe, se lover, parfaitement français pour sa part, muni de ses papiers d’identité, visé et délivré par les autorités dictionnariales compétentes. Un verbe pronominal dans ce sens-là, et qui veut dire, selon le mot bas-allemand qui lui fournit son étymologie, lofen ou lufen : tourner, se blottir, s’enrouler sur soi-même, comme le fait un serpent, voire contre son amant que l’on love ou, pardon, que l’on aime aussi, par la même occasion ! En savoir plus : Académie française.

low cost

[en anglais : low cost] une stratégie à couts réduits ou à bas couts, à bas coûts, un produit ou un service premier prix, à prix réduit, à prix cassé, à bas prix, bon marché, économique ou vendu(e) à prix d’appel. En savoir plus : Commission d’enrichissement de la langue française. Voir aussi Au cœur du français.

Certains anglicismes se sont tellement répandus dans la langue française qu’on ne les remarque pratiquement plus et qu’on oublie que l’on pourrait les remplacer par des formes françaises équivalentes. C’est le cas avec la locution adjectivale et adverbiale low cost, qui est implantée dans la langue française depuis une dizaine d’années. Est-ce un juste retour des choses puisque les formes to cost et cost ont été empruntées de l’ancien français coster ou couster pour le verbe et cost ou coust pour le nom ? Peut-être, mais que cela ne nous dispense pas de nous souvenir que le français dispose de noms comme coût ou prix et d’adjectifs comme bas, petit, réduit, etc., grâce auxquels on peut rendre ce que dit low cost. En savoir plus : Académie française.

loxodromie, loxodromique

une loxodromie :

  • une ligne tracée sur une sphère et faisant en chacun de ses points un angle constant avec le méridien ;
  • un itinéraire ainsi décrit par un navire ou un aéronef.

elle, il est loxodromique : appartient ou est conforme à la loxodromie.

Le nom (une) loxodromie est composé de lox(o)- du grec λ ο ξ(o)- , de λ ο ́ ξ ο ς « oblique, de travers », et -dromie du grec -δ ρ ο μ ι α, de -δ ρ ο μ ο ς, de δ ρ α μ ε ι ̃ ν, infinitif aoriste 2 de τ ρ ε ́ χ ω « je cours ».

loxosome

un loxosome : un animal marin, fixé, se reproduisant par bourgeonnement.

Ce nom est formé de loxo-, du grec λ ο ́ ξ ο ς « oblique, travers », et -some tiré du grec -σ ω μ ο ς, de σ ω ̃ μ α « corps ».

loyal, loyale, loyalement, loyalisme, loyaliste, loyauté

elle est loyale, il est loyal :

  • est conforme à la loi, aux prescriptions de la loi ;
  • est sincèrement fidèle dans sa conduite aux engagements pris, aux lois de l’honneur et de la probité ;
  • dénote une fidélité aux engagements pris ;
  • est inspiré(e) par les lois de l’honneur et de la probité ;
  • n’est pas trafiqué(e) ;
  • est conforme aux règles établissant sa nature originelle ;
  • en savoir plus : Bob, dictionnaire d’argot, de français familier et populaire.

elles sont loyales, ils sont loyaux

elle est déloyale, il est déloyal : est fourbe, malhonnête, traitre.

Avec quelle préposition l’adjectif loyal (et ses dérivés) est-il censé se construire ? Découvrez-le à cette adresse : Parler français.

à la loyale : loyalement, sans tricherie.

loyalement / déloyalement

On a lu loyaliser pour rendre loyal, honnête, franc.

un loyalisme :

  • une fidélité à son souverain ou au régime et aux institutions établis ;
  • une fidélité, un attachement à une cause ou à un parti politique ;
  • l’attitude d’une personne fidèle à ses engagements.

une, un loyaliste : celle, celui qui témoigne de la fidélité à son souverain ou au régime et aux institutions établis.

elle, il est loyaliste

une loyauté :

  • une fidélité manifestée par la conduite aux engagements pris, au respect des règles de l’honneur et de la probité ;
  • le caractère de ce qui est inspiré par cette fidélité aux engagements pris ;
  • un caractère loyal ;
  • un acte loyal.

une déloyauté

Le mot loyal vient du latin legalis, voir : légal, attesté en latin médiéval au sens de « usuel, courant, normal » ; pour le sens « qui est fidèle au roi, à l’autorité légitime », le mot est emprunté à l’anglais loyal qui est une spécialisation du sens « fidèle à un engagement », lui-même emprunté au français loyal de même sens.

loyer

un loyer :

  • le prix du louage d’une chose quelconque ;
  • une redevance pour l’usage habituel mais temporaire d’un local d’habitation, de commerce, ou d’une propriété ;
  • un logement [Canada] ;
  • le revenu que rapporte un capital ; le taux de l’intérêt ;
  • une rétribution, un salaire, une récompense, une contrepartie.

Le nom (un) loyer vient du latin locarium « prix d’un service, d’un hébergement», dérivé de locus « lieu ».

loze

une lose ou loze, lause, lauze : une pierre plate utilisée comme dalle ou pour couvrir les bâtiments.

Ce nom est emprunté à l’ancien provençal lauza, lausa « dalle, pierre plate », lui-même issu du gaulois lausa peut-être emprunté à une langue préceltique.

LS

LSD

le LSD : le diéthylamide de l’acide lysergique, un psychotrope hallucinogène.

LU

lu

lu(e)(es)(s), je lus, tu lus, il lut, qu’il lût (lire).

je l’eus, tu l’eus, il l’eut, qu’il l’eût (avoir).

Quand Lulu l’eut lu, il nous l’expliqua.

Luanda, Luandais

Luanda : la capitale de l’Angola. Habitants : Luandaise, Luandais.

lubie

une lubie : une idée extravagante, déraisonnable ou capricieuse, généralement soudaine et passagère.

L’origine de ce nom est obscure, voir : CNRTL.

lubine

une loubine ou lubine : un bar ou loup, un poisson.

Ce nom est emprunté au latin lupinus « de loup », avec l’influence de l’occitan pour la consonne intervocalique -b-.

lubricité

une lubricité :

  • un penchant effréné pour les plaisirs sexuels ;
  • ce qui le manifeste ou cherche à le provoquer ;
  • une débauche.

Le nom (une) lubricité est emprunté au bas latin lubricitas « nature glissante, inconstante », en latin médiéval « impudicité », dérivé de lubricus (lubrique).

lubrifiant, lubrificateur, lubrification, lubrifier

elle est lubrifiante, il est lubrifiant :

  • rend glissant un tissu, rend glissante une muqueuse, la peau, et sert ainsi à atténuer des frottements irritants, à faciliter le fonctionnement ;
  • facilite le fonctionnement d’un mécanisme en le rendant glissant et en atténuant les frottements.

un lubrifiant : une substance, une matière onctueuse servant à atténuer les frottements.

un lubrifiant moléculaire : [chimie / chimie physique] une espèce chimique incorporée temporairement dans une monocouche pour favoriser son homogénéisation ou son organisation moléculaire. Voir aussi : couche monomoléculaire. En anglais : molecular lubricant. Journal officiel de la République française du 15/06/2003.

elle est lubrificatrice, il est lubrificateur : sert à lubrifier, à graisser.

un lubrificateur : un appareil.

une lubrification : l’action de lubrifier ; son résultat.

On a lu aussi une lubréfaction.

lubrifier :

  • rendre glissant à l’aide d’une matière onctueuse pour atténuer le frottement, faciliter le fonctionnement ;
  • en savoir plus : CNRTL.

On a lu aussi lubréfier.

se lubrifier : être lubrifié.

Le verbe lubrifier est formé de lubri-, tiré du latin lubricus « glissant », avec le suffixe -(i)fier du latin –ificare, formateur de verbes transitifs.

lubrique, lubriquement

elle, il est lubrique : a, manifeste, cherche à susciter un penchant effréné pour les plaisirs sexuels.

lubriquement

une, un lubrique : celle, celui qui manifeste un penchant excessif pour les plaisirs sexuels.

voir aussi une lubricité (ci-dessus).

Le mot lubrique est emprunté au latin lubricus « glissant ; au figuré : incertain, dangereux, hasardeux ; trompeur ; disposé à », en latin chrétien « impudique, lascif ».

lucane, lucanidé, lucaniste, lucanoïde, lucanophile

A. une lucane : un genre d’insectes coléoptères lucanidés dont les mâles ont des mandibules énormes (dimorphisme sexuel) leur servant lors d’affrontements. Le plus connu, qui est aussi le plus grand coléoptère d’Europe, est appelé aussi « cerf-volant », Lucanus cervus car les mandibules du mâle évoquent les bois d’un cerf. Les larves qui creusent des galeries dans le bois peuvent mettre plusieurs années avant de devenir adultes.

les lucanidés : la famille d’insectes coléoptères polyphages lucanoïdes dont le lucane est le type.

les lucanoïdes : la super-famille d’insectes coléoptères polyphages dont la famille des lucanidés est le type et qui regroupe également la famille des passalidés.

Ce nom est emprunté au latin scientifique Lucanus de même sens, lui-même emprunté au latin lucanus, pour lucauus « sorte de scarabée ».

B. une, un lucanophile ou lucaniste : une, un cerf-voliste, une amatrice, un amateur de cerfs-volants.

Lucanie, lucanien

elle est lucanienne, il est lucanien : est de Lucanie (en latin : Lucania), une région de l’Italie ancienne.
une Lucanienne, un Lucanien

le lucanien : une langue.

lucarne, lucarnon

une lucarne :

  • une petite fenêtre située dans le toit d’un bâtiment ;
  • une petite ouverture ;
  • un angle supérieur d’un but de football ;
  • l’écran d’un récepteur de télévision (la petite lucarne).

On a lu lucarné, en forme de lucarne.

un lucarnon : une petite lucarne.

Le nom (une) lucarne vient de l’ancien bas francique lukinna « ouverture pratiquée dans le toit d’une maison », dérivé en –inna de luk que l’on suppose d’après le néerlandais luik « trappe ; contrevent ; volet, … » le moyen bas allemand lūke et l’allemand Luke « lucarne, hublot ».

luce

une luce ou un lucet : une airelle, une myrtille.

Ce mot régional est emprunté au breton lus « airelle ».

lucernaire

un lucernaire : un puits creusé jusqu’aux catacombes ; un office religieux.

une lucernaire : une méduse.

Le nom (un) lucernaire est emprunté au latin chrétien lucernarium « moment où l’on allume les lampes; office du soir, vêpres », dérivé de lucerna « lampe ; lumière ».

Lucerne

un marteau de Lucerne : un marteau de guerre pour les combats rapprochés.

lucet

un lucet : voir luce (ci-dessus).

luci-

luci- est tiré du latin lux, lucis « lumière ».

en savoir plus : CNRTL.

lucicole

une espèce héliophole ou lucicole : se développant dans des habitats très ensoleillés.

On lit aussi : luciphile.

lucide, lucidement, lucidité

elle est lucide : est clairvoyante, perspicace, raisonnée, consciente.
il est lucide : est clairvoyant, perspicace, raisonné, conscient.

elle, il est extralucide : déclare pouvoir deviner ce que le commun des gens ne peut connaitre.

une, un extralucide

lucidement

une lucidité : une clairvoyance, une perspicacité, un fonctionnement normal des capacités intellectuelles.

une hyper-lucidité

Le mot lucide est emprunté au latin lucidus « clair, brillant, lumineux ; au figuré : clair, lumineux, manifeste ».

Le verbe élucider (= rendre clair, expliquer) est emprunté au bas latin elucidare « éclairer » et « rendre clair, expliquer ».

lucidonique

une peinture lucidonique : qui produit des effets transparents.

Ce mot est composé de luci- et de -donique composé du radical du latin donare « donner » avec le suffixe -ique.

Lucifer, luciférase, luciférianisme, lucifère, luciférien, luciférine

un luciférianisme (1) : la doctrine de l’évêque Lucifer de Cagliari, auteur d’un schisme.

elle est luciférienne, il est luciférien (1) : est relative, est relatif à Lucifer de Cagliari.

une luciférienne, un luciférien (1) : une partisane, un partisan de Lucifer de Cagliari.

un luciférianisme (2) : la doctrine d’une secte.

Lucifer : un ange déchu.

elle est luciférienne, il est luciférien (2) :

  • elle, il est propre à Lucifer ;
  • elle y est relative, il y est relatif ou l’évoque.

une luciférienne, un luciférien (2) : un membre d’une secte.

Il en est quelques-uns, beaucoup plus rares, où les mots français actuels ainsi composés, quoique partant de termes synonymes, ont des sens de peu de rapport. Prenons ainsi Lucifer, formé à partir du latin lux, « lumière », et ferre, « porter » : les équivalents grecs de ces deux mots, phôs et pherein, ont servi à composer le substantif phosphore qui n’est en rien le synonyme de Lucifer. Mais il faut signaler qu’avant d’être un nom propre désignant un ange déchu, le latin lucifer fut à la fois un adjectif, signifiant « qui porte la lumière, qui porte un flambeau », puis, en latin chrétien, « qui donne la vérité », et un nom qui désignait Vénus, l’étoile du matin, tous sens qu’avait le grec phôsphoros. En savoir plus : Académie française.

Le mot luciférien (2) est dérivé, au moyen du suffixe -ien, de Lucifer, nom du démon, emprunté au latin Lucifer, désignant à l’origine la planète Vénus (de lucifer « qui apporte la lumière, qui donne de la clarté », composé de luci-, issu de lux, lucis « lumière » et de –fer, issu de ferre « porter, apporter »), nom appliqué par les Pères de l’Église au chef des démons, déchu du ciel, d’après une interprétation du passage d’Isaïe où ce nom est donné au roi de Babylone, auquel on prédit sa chute.

un ver lucifère : qui est diaphane et gélatineux.

Le mot lucifère est composé de luci- tiré du latin lux, lucis « lumière », et -fère issu du latin –fer « qui porte », de ferre « porter ».

une luciférase : une substance ressemblant à un enzyme, dont le contact avec une luciférine produit une oxydation génératrice de lumière chez certains insectes.

une luciférine :

  • une molécule dont l’oxydation, sous le contrôle de la luciférase aboutit à la formation d’oxyluciférine et à l’émission de lumière ;
  • un composé chimique se trouvant dans les organes lumineux des coléoptères lucifères, tels que la luciole ou le pyrophore (taupin).

Ce nom est formé d’après le latin lucifer « qui apporte la lumière, qui donne de la clarté », avec le suffixe -ine (-in).

lucifuge

un animal, un insecte lucifuge : qui vit dans des galeries afin d’y fuir la lumière, par exemple d’un termite du bois.

un (termite) lucifuge

Ce mot est emprunté au latin lucifugus « qui fuit le jour » (à comparer avec luci- et -fuge).

luciliathérapie, lucilie

une luciliathérapie : une larvothérapie.

une lucilie : un genre d’insectes diptères brachycères de la famille des calliphoridés, comprenant la mouche dorée de la viande ou la lucilie bouchère, Cochliomyia hominivorax, parasite des bovins.

Ce nom est emprunté au latin scientifique lucilia (1830), dérivé de lux, lucis « lumière », un nom peut-être dû à l’éclat métallique de ces mouches.

lucimètre

un lucimètre : un appareil destiné à mesurer l’intensité moyenne de la lumière.

Ce nom est composé de luci- tiré du latin lux, lucis « lumière », et de -mètre (mesure).

lucinocte

une plante lucinocte : dont les fleurs s’ouvrent le soir et se ferment le matin.

Ce nom est composé de luci- tiré du latin lux, lucis « lumière », et de -nocte, du latin nox, noctis « nuit ».

luciole

une luciole : un genre d’insectes coléoptères élateroïdes lampyridés, appelées aussi usuellement « mouche à feu ».

Ce nom est emprunté à l’italien lucciola « luciole », dérivé diminutif de luce « lumière », du latin lux, lucis « lumière ».

luciphile

une espèce luciphile, héliophole ou lucicole : se développant dans des habitats très ensoleillés.

lucite

une lucite : une affection cutanée provoquée par le soleil se manifestant par des petits boutons sous-cutanés.

Ce nom est dérivé du radical du latin lux, lucis « lumière », avec le suffixe -ite.

luck, lucky

une luck :

  • une bonne fortune, un hasard heureux ;
  • une occasion favorable, une bonne affaire.

avoir de la luck, de la chance.

good luck : bonne chance.

une bad luck ou badloque : une malchance, une mauvaise fortune.

elle est badluckée ou badloquée : est malchanceuse ; il est badlucké ou badloqué : est malchanceux.

elle, il est lucky : est chanceuse, est chanceux.

Lucky luke : un personnage de bande dessinée.

voir le Dictionnaire historique du français québécois.

Le nom (une) luck est un emprunt de l’anglais luck dont on n’a retenu que la valeur méliorative (« good fortune, favoring chance ».

Le mot lucky est emprunté à l’anglais.

lucratif, lucrativement

elle est lucrative, il est lucratif :

  • procure des profits, des bénéfices, un avantage financier ;
  • est acquise, est acquis par donation ou testament.

un but lucratif : pour obtenir un gain financier.

lucrativement

Le mot lucratif est emprunté au latin lucrativus « lucratif, profitable, avantageux ».

lucre

un lucre :

  • un gain, un avantage, un profit tiré d’une activité quelconque ;
  • un profit pécuniaire, souvent matériel, plus ou moins licite et recherché avec avidité.

Ce nom est emprunté au latin lucrum « gain, profit, avantage ; amour du gain, avarice », d’où sont issus l’ancien français loir « avoir, revenu, actif » ainsi que l’ancien occitan logre « bénéfice, récompense ; cadeau » d’où l’ancien poitevin logre « récompense, salaire ».

luctueux

elle est luctueuse, il est luctueux :

  • provoque l’affliction, la douleur ;
  • est funèbre ;
  • est pénible, douloureux.

Ce mot est emprunté au latin luctuosus « qui cause de la peine, du chagrin, douloureux », dérivé de luctus « douleur, chagrin, deuil ».

lucumon

un lucumon : un magistrat suprême ou un roi d’une cité étrusque.

Ce nom est emprunté au latin Luc(u)mo, Luc(u)monis « chef de tribu chez les Étrusques », et celui-ci à l’étrusque lauχme.

luddisme, luddite

un luddisme :

  • une destruction de matériel industriel au début du 19ème siècle, en Angleterre, par des ouvriers révoltés qui avaient peur de perdre leur emploi ;
  • un comportement similaire s’étant reproduit par la suite dans les débuts de l’industrialisation en réaction contre le progrès technique.

une, un luddite : une, un membre des bandes d’ouvriers anglais de l’industrie textile qui de 1811 à 1813, en révolte contre le machinisme, se livrèrent à des émeutes et à des destructions de machines.

en savoir plus : La Toupie ; Wikipédia.

un néo-luddisme : le fait de délaisser volontairement les smartphones, les réseaux sociaux et tout ce qui est connecté, pour se consacrer à d’autres activités.

Le nom (un) luddisme est emprunté à l’anglais luddism, dérivé du nom de Ned Lud ou Ludd, un simple d’esprit qui d’après un récit du début du 19ème siècle aurait détruit des machines en 1779, dont le nom fut donné aux chefs de bande de révoltes d’ouvriers qui détruisirent des machines en 1811-1816, avec le suffixe –ism correspondant au français -isme.

Le mot luddite est emprunté à l’anglais luddite, également dérivé du nom Lud ou Ludd.

lude

le lude ou ludique (2) : une langue finno-ougrienne du groupe balto-finnois.

Ce nom est emprunté au mot finno-ougrien liüdi, également emprunté en anglais sous différentes formes depuis 1921, ludique étant dérivé à l’aide du suffixe -ique.

lud(o)-

lud(o)- est tiré du latin ludus « jeu, amusement ».

Le verbe éluder (= éviter avec adresse, esquiver, se dérober) est emprunté au latin classique eludere (de ludere « jouer ») « jouer, se jouer, esquiver, se jouer de ». D’où : élusif.

ludiciel

un ludiciel : un logiciel de jeu.

ludien

le ludien : en géologie, l’étage le plus récent du bartonien dans l’éocène supérieur, présent dans la bassin parisien.

la marne ludienne : qui se rapporte au ludien.

Ce nom est dérivé de Ludes, le nom d’une commune dans la Marne, avec le suffixe -ien. Cette dénomination remplace celle de Pholadomia ludensis.

ludification

une ludification : [éducation – communication] une utilisation de ressorts ludiques dans une démarche pédagogique ou mercatique. En anglais : gamification. Voir aussi : jeu sérieux, jeu vidéo publicitaire, ludopublicité. Journal officiel de la République française du 09/07/2019.

ludion

un ludion :

  • un danseur, un bateleur venu d’Étrurie à Rome ;
  • un appareil utilisé en physique.

Ce nom est emprunté au latin ludio, ludionis « histrion, pantomime, danseur ».

ludique, ludisme

1. elle, il est ludique :

  • est relative, est relatif au jeu ;
  • en a les caractéristiques.

le ludique : l’activité, le comportement correspondant au jeu.

Le rétroludique ou le rétrojeu, le jeu rétro [en anglais : retrogaming] l’activité qui consiste à jouer à des jeux vidéo anciens, sur des consoles et des ordinateurs d’origine, ou récents grâce à l’émulation, ainsi qu’à les collectionner. On lit aussi l’adjectif rétroludique, construit sur le modèle de vidéoludique, à partir du préfixe rétro- (« ancien », « en arrière », « s’inspirant du passé ») et de ludique (« relatif au jeu »). En savoir plus : Office québécois de la langue française.

un roman vidéoludique [en anglais : visual novel] un jeu vidéo consistant à lire un récit littéraire accompagné d’illustrations et de musique en effectuant des choix qui influencent l’histoire. En savoir plus : Office québécois de la langue française.

un ludisme : une tendance à jouer en toutes circonstances.

Ces mots sont des dérivés savants du latin ludus « jeu, amusement ».

2. le lude ou ludique (2) : une langue finno-ougrienne du groupe balto-finnois.

Ce nom est emprunté au mot finno-ougrien liüdi, également emprunté en anglais sous différentes formes depuis 1921, ludique étant dérivé à l’aide du suffixe -ique.

ludo-éducatif

elle est ludo-éducative, il est ludo-éducatif : vise à éduquer par l’intermédiaire du jeu.

ludologue

une, un ludologue : celle, celui qui crée des jeux pour les médias.

ludopublicité

la ludopublicité : [audiovisuel – communication / publicité] le mode de publicité qui recourt aux jeux vidéo publicitaires. En anglais : advergaming. Voir aussi : jeu vidéo publicitaire, ludification, publicité-divertissement. Journal officiel de la République française du 23/05/2020.

ludospace

un ludospace : une voiture adaptée pour les loisirs.

ludothécaire, ludothèque

une, un ludothécaire : une animatrice, un animateur de ludothèque.

une ludothèque : un espace d’animation et de prêt de jeux et jouets.

ludothérapie

une ludothérapie : une thérapeutique par le jeu.

ludwigia

un ludwigia : un jussieua ou une jussiée, une plante aquatique.

luétine

une luétine : une substance extraite d’un agent de la syphilis.

Ce nom est formé sur le latin scientifique lues venerea « infection vénérienne, c’est-à-dire syphilis » (du latin lues « peste, maladie contagieuse, épidémie », venereus « vénérien »), avec le suffixe -ine.

luette

une luette : la saillie charnue qui prolonge la partie du voile du palais qui s’applique sur la paroi postérieure du pharynx lors de la déglutition.

se mouiller, se rincer, s’arroser la luette : prendre un verre, boire. Voir le Dictionnaire historique du français québécois.

Ce nom est issu, avec agglutination de l’article, de l’ancien français uete qui vient du latin populaire ūvitta, diminutif du latin uva « raisin, grappe de raisin ; luette », formé à côté de ūvŭla.

lueur

une lueur :

  • une lumière durable mais qui n’a pas un plein éclat, une grande intensité ;
  • une lumière qui apparait soudainement, mais qui est éphémère ;
  • une manifestation imperceptible, floue ou, au contraire, soudaine et très vive de la pensée ou de la sensibilité.

des lueurs :

  • ce qui rend clair, ce qui permet la compréhension ;
  • une connaissance, une notion.

Le nom (une) lueur vient du bas latin lūcor, lūcoris « éclat », dérivé de lūcere « luire ».

luffa

un luffa :

le genre de plantes herbacées grimpantes et tropicales, de la famille des cucurbitacées, dont certaines espèces (luffa amara, luffa bindaal, luffa purgans) donnent des fruits aux principes amers, purgatifs, diurétiques ;

un fruit de cette dernière espèce, frais ou desséché ;

une éponge végétale obtenue de ce fruit.

Ce nom est emprunté à l’arabe lufa de même sens, par l’intermédiaire du latin scientifique luffa.

luge, luger, lugeur

une luge :

  • un gros traineau utilisé pour transporter des charges ;
  • un petit traineau pour glisser sur la neige.

la luge :

  • un sport ;
  • un loisir.

une luge à réaction : [sports / sports de glisse] une luge de route équipée d’un réacteur ; par extension, la pratique sportive consistant à utiliser une telle luge. En anglais : rocket luge ; rocket-powered luge ; rocket-powered luge board. Voir aussi : luge de route. Journal officiel de la République française du 20/08/2014.

une luge de route ou luge de rue : [sports / sports de glisse] une planche à roulettes munie de poignées et de cale-pieds, qui permet de dévaler des chaussées en position allongée ; par extension, la pratique sportive consistant à utiliser une telle planche. En anglais : street luge ; street luge board. Voir aussi : luge à réaction, planche à roulettes. Journal officiel de la République française du 20/08/2014.

luger :

  • transporter quelque chose au moyen d’une luge ;
  • faire de la luge sur la neige.

je luge, tu luges, il luge, nous lugeons, vous lugez, ils lugent ;
je lugeais ; je lugeai ; je lugerai ; je lugerais ;
j’ai lugé ; j’avais lugé ; j’eus lugé ; j’aurai lugé ; j’aurais lugé ;
que je luge, que tu luges, qu’il luge, que nous lugions, que vous lugiez, qu’ils lugent ;
que je lugeasse, qu’il lugeât, que nous lugeassions ; que j’aie lugé ; que j’eusse lugé ;
luge, lugeons, lugez ; aie lugé, ayons lugé, ayez lugé ;
(en) lugeant.

une lugeuse, un lugeur : celle, celui qui fait de la luge.

Le nom (une) luge vient d’un mot suisse romand et savoyard.

Prononciation différente : Quand tu auras fini de tirer avec le luger, tu viendras luger avec nous.

un luger : un pistolet automatique.

Luger

lugubre, lugubrement

elle, il est lugubre :

  • est relative, est relatif à la mort, aux funérailles ;
  • évoque la mort ;
  • inspire, exprime une grande tristesse, un profond accablement.

lugubrement

Le mot lugubre est emprunté au latin lugubris « de deuil, sinistre, triste, plaintif », dérivé de lugere « se lamenter, être dans le deuil ».

lui

Ce n’est pas à moi, c’est à lui. Donne-le lui. Lui, il te le prêtera. Il s’adresse à elle et à lui. Il a fait ce travail lui-même.

Je lui parle, je leur expliquerai ensuite. Donne-lui une aide.

en savoir plus : Bob, dictionnaire d’argot, de français familier et populaire.

luire, luisance, luisant, luisante, luisard, luisarde, luisette

luire :

  • émettre de la lumière ;
  • réfléchir la lumière ;
  • se manifester avec éclat à la conscience, à l’esprit.

je luis, tu luis, il luit, nous luisons, vous luisez, ils luisent ;
j’ai lui ; je luisais ; je luisis ; je luirai ; je luirais ;
que je luise, que tu luises, qu’il luise, que nous luisions, que vous luisiez, qu’ils luisent ;
que je luisisse, qu’il luisît, que nous luisissions ; que j’aie lui, que j’eusse lui ;
luis, luisons, luisez ; aie lui, ayons lui, ayez lui ;
(en) luisant.

une luisance : l’aspect, la qualité de ce qui émet de la lumière, de ce qui réfléchit la lumière.

elle est luisante, il est luisant :

  • émet de la lumière ;
  • est rendue brillante est rendu brillant par l’usure, le frottement.

un ver luisant : un coléoptère dont la femelle est phosphorescente.

un luisant : la qualité de ce qui réfléchit la lumière.

une luisante (1) : une étoile qui brille d’un éclat particulier.

le luisard : le Soleil.

la luisarde ou luisante (2) : la Lune.

une luisarde : une étoile, une vedette de théâtre.

une luisette ou luzette (1) : une maladie des vers à soie qui rend leur corps quasi transparent.

Le verbe luire, qui vient du latin lūcēre « luire, briller ; au figuré, être évident, apparent », a remplacé l’ancien français luisir, résultat normal de lūcēre, sous l’influence des formes du futur (à comparer avec nuire, plaire, taire).

Le verbe reluire est dérivé de luire.

Le nom (une) lueur vient du bas latin lūcor, lūcoris « éclat », dérivé de lūcere « luire ».

Le mot noctiluque (= qui émet dans l’obscurité une lueur phosphorescente) est emprunté au latin noctilucus « qui luit pendant la nuit ». D’où une noctilucine.

lulu

1. une (alouette) lulu

Cet oiseau a été nommé ainsi par Buffon d’après son chant.

2. un lulu : une mauviette.

luma, lumachelle, lumachellique

un luma ou lima : un petit-gris, un escargot. Voir le Dictionnaire des régionalismes de France.

une lumachelle : une roche calcaire d’origine sédimentaire ayant l’aspect du marbre, formée essentiellement de débris de coquilles fossiles.

elle, il est lumachellique

Le nom (une) lumachelle est emprunté à l’italien lumachella, attesté comme terme de minéralogie depuis la deuxième moitié du 18ème siècle, proprement « petite limace », dérivé de lumac(c)a « limace », une forme du Centre et du Nord issue, avec labialisation de i devant m, du type en latin vulgaire limaca, lui-même issu de λ ε ι ́ μ α κ α accusatif du grec byzantin ou issu du latin limax par changement de déclinaison (voir : limace).

lumb

un lumb : un oiseau de mer.

Ce nom est probablement emprunté au suédois (ou danois) lom, de même sens.

lumbago

des lombes : les régions symétriques de la partie postérieure du tronc, situées de chaque côté de la colonne vertébrale, délimitées en haut par les dernières côtes, et en bas par les crêtes iliaques.

un lumbago : une douleur localisée dans la région lombaire.

On a lu aussi un lombago.

Ce nom est emprunté au bas latin lumbago « faiblesse des reins ».

Le nom (des) lombes est emprunté au latin lumbus « reins, dos, échine » ; du diminutif latin lumbuli « rognons » est issu l’ancien et moyen français lomble.

lumelle

une lumelle :

  • une lame ;
  • un couteau, un outil servant à couper, à tailler.

voir le Dictionnaire historique du français québécois.

lumen

un lumen : une unité de flux lumineux.

Ce nom vient du latin lumen « lumière ».

lumerette

une lumerette : une petite lumière.

Ce nom est dérivé de lumière, avec le suffixe -erette.

lumière

une lumière :

  • ce qui rend les choses visibles ;
  • une source lumineuse, un appareil d’éclairage ;
  • ce qui fonde la croyance, la foi ;
  • une ouverture, un orifice, une cavité ;
  • une cavité d’un organe ou d’une structure en contact avec l’extérieur d’un organisme.

Vocabulaire (Thésaurus) autour du thème de la lumière : Wiktionnaire.

des lumières : une capacité intellectuelle.

à la lumière de : avec cet éclaircissement, cette explication, cette information.

ce n’est pas une lumière : il n’est pas très vif ou ne manifeste pas beaucoup d’intelligence.

l’art de la lumière : [arts] la forme d’expression artistique qui utilise la lumière comme matériau de création. En anglais : light art. Voir aussi : artiste de la lumière. Journal officiel de la République française du 31 aout 2023.

une, un artiste de la lumière : [arts] En anglais : light artist. Voir aussi : art de la lumière, conceptrice, concepteur de lumière. Journal officiel de la République française du 31 aout 2023.

Sous l’influence de l’anglais light, on emploie à tort le substantif lumière dans le domaine du transport pour désigner un signal lumineux commandant la circulation routière, un dispositif lumineux d’éclairage ou de signalisation d’un véhicule, ou encore le signal lumineux d’un tableau de bord. On remplacera ces anglicismes sémantiques par les termes précis dont dispose le français pour désigner l’une ou l’autre de ces notions : feu de signalisation, feu de circulation ou tout simplement feu, pour la circulation routière; feux de position, phares ou feux arrière, pour une automobile; voyant ou témoin, pour un tableau de bord. En savoir plus : Office québécois de la langue française.

un accroche-lumière : un fard qui rehausse l’éclat.

à contre-lumière : à contre-jour.

Le nom (une) lumière vient du latin luminaria « lumière », pluriel neutre de luminare « astre », « qui produit de la lumière » devenu féminin.

Le nom (un) luminaire est emprunté au latin chrétien luminare « qui produit de la lumière, astre ».

Le mot (une couche) euphotique (= une région de l’eau éclairée par la lumière du jour) est formé de eu- tiré du préfixe grec ε υ ̓- (de l’adverbe ε υ ̃ « bien ») et de -photique tiré du grec φ ω ̃ ς, φ ω τ ο ́ ς « lumière ».

Le nom (un) fanal (= un feu ou une lanterne placée en un endroit élevé pour servir de repère ou de signal) vient de l’italien fanale emprunté au grec byzantin φ α ν α ́ ρ ι ο ν « lanterne » (dérivé de φ α ν ο ́ ς « lumière »).

La locution italienne a giorno (= aussi éclairé qu’à la lumière du jour) signifie « par la lumière du jour ».

Le verbe illuminer est emprunté au latin illuminare « éclairer, illuminer ; orner ; mettre en lumière, rendre illustre » à l’époque classique ; « donner, redonner la vue à ; instruire, éclairer, spécialement : éclairer l’âme par la grâce, la Révélation ; inspirer » dans la langue chrétienne. D’où le verbe enluminer par substitution de préfixe.

voir aussi : Lucifer, luciférien, lucifère, luciférine, lucifuge, lucilie, lucimètre, lucinocte, luciole, lucite, lux, luxmètre, luzule, paralume.

lumignon

un lumignon :

  • un bout de mèche allumée d’une bougie ou d’une lampe à huile ;
  • une lampe de faible rayonnement.

Le latin populaire lucinium, à comparer avec l’italien lucignolo « lumignon », altération d’après lux, du bas latin licinium, lui-même altération du latin ellychnium « mèche, lumignon », emprunté au grec ε ̓ λ λ υ ́ χ ν ι ο ν de même sens, a pu donner sous l’influence de lumen, la forme luminium, d’où serait issu le latin populaire luminio, luminionis et en français lumignon.

luminaire

un luminaire :

  • un appareil d’éclairage ;
  • un ensemble de sources d’éclairage et de décorations lumineuses.

un luminaire-spot

Le nom (un) luminaire est emprunté au latin chrétien luminare « qui produit de la lumière, astre ».

luminal

elle est luminale, il est luminal :

  • est relative, est relatif au lumen d’un organe ;
  • caractérise le contenu de la lumière ou de l’espace tubulaire intraluminal.

un cancer de type luminal

un implant d’apposition biliopancréatique luminal

luminance

une luminance :

  • le quotient de l’intensité lumineuse d’une surface par l’aire apparente de cette surface ;
  • l’éclairement provoqué par la diffusion et la réflexion de la lumière sur les particules constituant un nuage.

une luminance lumineuse : Office québécois de la langue française.

Le nom (une) luminance, dérivé de lumineux avec le suffixe -ance, a remplacé le nom (une) brillance.

luminant

elle est luminante : est illuminante ; il est luminant : est illuminant.

luminariste

une, un luminariste : une, un peintre procédant par juxtaposition des touches de couleur de manière à faire surgir la lumière.

Ce nom est un dérivé savant de luminaire.

lumination

une lumination : la quantité de lumière reçue par une plaque photographique et correspondant au produit de l’éclairement par sa durée.

Ce nom est dérivé de l’ancien français luminer « illuminer, allumer, briller », du bas latin luminare « éclairer, illuminer », avec le suffixe -(a)tion.

luminescence, luminescent

une luminescence :

  • une émission de lumière sans incandescence par une source soumise à une excitation ;
  • une émission de lumière froide par les organes de certains animaux ;
  • une émission lumineuse sans incandescence, produite par une couche de cellules photogènes composées de luciférase (enzyme) et de luciférine (molécule), en présence d’oxygène et d’adénosine triphosphate (atp). Cette réaction enzématique est utilisée par les coléoptères lampyridés et certains coléoptères élatéridés comme les pyrophores ou taupins lumineux, mais également chez le phosphène et le bolitophile (diptère brachycère) ou chez les larves d’Arachnocampa luminosa.

une chimioluminescence : une émission de lumière sans incandescence par une source soumise à une excitation d’origine chimique.

une cryoluminescence : une émission de lumière par des corps portés à très basse température.

une électroluminescence : une luminescence, une émission de lumière, sous l’action d’un champ électrique.

une frigoluminescence : une photoluminescence aux très basses températures.

une photoluminescence : une émission de lumière sans incandescence par une source soumise à une excitation d’origine lumineuse.

une thermoluminescence : une émission de lumière sans incandescence par une source soumise à une excitation d’origine thermique.

elle est luminescente, il est luminescent :

  • émet ou a la propriété d’émettre de la lumière sans production de chaleur ;
  • est fluorescente, phosphorescente ; est fluorescent, phosphorescent ;
  • est rayonnante ou rayonnant de lumière.

elle est électroluminescente, il est électroluminescent

Le nom (une) luminescence est un dérivé savant du latin lumen, luminis, sur le modèle de phosphorescence.

Le mot luminescent est dérivé de luminescence, sur le modèle des mots comme phosphorescence/phosphorescent, fluorescence/fluorescent.

lumineusement, lumineux

lumineusement

elle est lumineuse, il est lumineux :

  • émet ou réfléchit la lumière ;
  • reçoit beaucoup de lumière naturelle ;
  • est de la nature de la lumière ;
  • est éblouissante ou éblouissant ;
  • est très intelligente ou intelligent ;
  • est évidente ou évident.

une empreinte lumineuse [environnement] un phénomène de halo lumineux observable la nuit, dû à la diffusion dans l’atmosphère de sources d’éclairage artificiel. L’empreinte lumineuse est plus ou moins importante selon la quantité des aérosols présents dans l’atmosphère. L’empreinte lumineuse est quantifiée par des mesures d’intensité lumineuse avec différents appareils terrestres, aériens et satellitaires, tels des photomètres, qui permettent de cartographier cette luminosité. Voir aussi : corridor écologique nocturne, pollution lumineuse, réserve de ciel étoilé, trame noire. Journal officiel de la République française du 4 aout 2022.

une pollution lumineuse [environnement] un ensemble de nuisances dues au halo produit pendant la nuit par des éclairages artificiels excessifs, multiples et prolongés. La pollution lumineuse affecte par exemple les déplacements des chiroptères, des oiseaux et des poissons, le métabolisme des plantes et le rythme circadien de l’homme. La pollution lumineuse nuit particulièrement aux espèces nocturnes en réduisant et en fragmentant leurs habitats naturels. La pollution lumineuse gêne les observations astronomiques. En anglais : light pollution, photopollution, polarized light pollution (PLP). Voir aussi : corridor écologique nocturne, empreinte lumineuse, réserve de ciel étoilé, trame noire. Journal officiel de la République française du 4 aout 2022.

Le mot lumineux est emprunté au latin luminosus « brillant, remarquable » attesté en latin chrétien au sens « clair, lumineux ».

Le nom des euphausiacées (= des crustacés) est formé de eu- tiré du préfixe grec ε υ ̓- (de l’adverbe ε υ ̃ « bien ») et de -phausiacée tiré du grec φ α υ ̃ σ ι ς « éclat lumineux ».

Le mot lucide est emprunté au latin lucidus « clair, brillant, lumineux ; au sens figuré : clair, lumineux, manifeste ».

luminifère

elle, il est luminifère :

  • transporte la lumière ;
  • est source d’intelligibilité.

Ce mot est composé de lumini- (du latin lumen, luminis « lumière ») et -fère.

luminisme, luministe

le luminisme : la tendance picturale caractérisée par l’importance donnée aux effets de lumière, de clair-obscur.

une, un (peintre) luministe : qui attribue à la lumière un rôle primordial et procède de façon à souligner les contrastes d’ombre et de lumière.

Ces mots sont des dérivés savants du latin lumen, luminis « lumière ».

lumino-cinétique, lumino-cinétisme, lumino-dynamisme

une expérience, un spectacle lumino-cinétique : qui est relative, qui est relatif au lumino-cinétisme.

le lumino-cinétisme ou lumino-dynamisme : la tendance marquée par la création d’œuvres utilisant le mouvement et la lumière selon les techniques de l’art cinétique.

lumino- est tiré du latin lumen, luminis « lumière ».

luminophore

un luminophore :

  • un groupe de molécules émettant de la lumière par l’absorption de l’énergie d’un électron qui les frappe ;
  • une substance luminescente utilisée pour la transformation de rayonnement invisible en rayonnement visible, recouvrant l’écran des systèmes d’examen aux rayons X et de divers tubes cathodiques.

Ce nom est composé de lumino- tiré du latin lumen, luminis « lumière » et de -phore.

luminosité

une luminosité :

  • la qualité de ce qui est lumineux ;
  • une clarté.

Ce nom est un dérivé savant du latin luminosus (voir : lumineux), avec le suffixe -(i)té.

luminothérapie

une luminothérapie : un traitement des troubles dépressifs hivernaux.

lumitype

une lumitype [nom déposé] : une machine à composer photographique.

Ce nom est une contraction de lumi[ère] et de [lino]type.

lump, lumps

1. un lump ou lompe : un poisson dont les œufs sont consommés comme succédané du caviar.

des œufs de lump

Ce nom est emprunté à l’anglais lump désignant ce poisson, apparenté, soit directement soit par l’intermédiaire d’un correspondant germanique, à lump « masse informe, pièce brute » (voir : lumps) à cause des formes massives de ce poisson (à comparer avec le néerlandais lomp « lambeau, guenille » « grossier, brut » désignant également ce poisson).

2. des lumps : des pains de sucre de qualité inférieure.

Ce nom est emprunté au pluriel de l’anglais lump « masse informe, pièce brute » d’origine probablement germanique utilisé pour désigner des morceaux de sucre de petite taille (et non les pains de sucre).

lumpen, lumpen-prolétariat

un lumpen-prolétariat : dans le vocabulaire marxiste, le sous-prolétariat dépourvu de ressources et caractérisé par son absence de conscience de classe.

lumpen : dépenaillé, miteux, de qualité inférieure.

L’expression allemande Lumpenproletariat, créée en 1850 par Karl Marx, est composée de l’allemand Lump « gueux » ou Lumpen « haillons » et de l’emprunt au français prolétariat.

l’un

Dans des tournures comme un de…, une de…, où l’on désigne une unité parmi d’autres, on peut placer un l’ avant le pronom indéfini un. Il s’agit d’un emploi facultatif, plus présent dans la langue soutenue. L’un de est aussi plus fréquent, mais non obligatoire, avec le complément nous, vous, eux ou elles. Enfin, soulignons que l’un, l’une sont toutefois obligatoires dans des expressions figées comme De deux choses l’une. En savoir plus : Office québécois de la langue française

lunaire, lunairement

elle, il est lunaire :

  • est relative, est relatif à la Lune ;
  • présente des caractères rappelant certains aspects de la lune ;
  • a un aspect chimérique.

lunairement

une lunaire : une plante.

Ce mot est emprunté au latin lunaris « de la lune, lunaire ».

lunaison

une lunaison : un mois lunaire, l’intervalle entre deux nouvelles lunes.

Ce nom est dérivé de lune à l’aide du suffixe -aison sur le modèle du bas latin lunatio de même sens.

luna-park, lunapark

[en anglais : luna-park, lunapark, luna park] :

  • un parc d’attraction ;
  • une fête foraine ;
  • tout lieu qui évoque la fête et son climat de rêve.

Ce nom d’abord donné à un parc d’attractions aux États-Unis, est composé de la forme latine luna « lune » et de l’anglais park, issu lui-même du français parc.

Lunarien

une Lunarienne, un Lunarien : une, un Sélénite, une Sélénienne, un Sélénien, celle, celui qui habite sur la Lune.

On a lu aussi Lunienne, Lunien.

lunatique

elle, il est lunatique :

  • est influencé(e) par la Lune ;
  • présente des caractères rappelant certains aspects de la lune ou de son influence ;
  • est fantasque, capricieux, d’humeur changeante ;
  • change facilement d’avis ;
  • est lunaire.

une (personne) lunatique, un lunatique

Ce mot est emprunté au bas latin lunaticus (dérivé de luna « lune ») « lunatique, maniaque, épileptique » et comme substantif « fou »; à comparer avec le grec σ ε λ η ν ι α κ ο ́ ς « épileptique » et σ ε λ η ν ι α ́ ζ ω « être épileptique », de σ ε λ η ́ ν η « la lune » ; lunatique a évincé le terme plus ancien lunage.

La pensée de Pierre de Jade : La Terre est bipolaire, comment voulez-vous que ses habitants ne soient pas lunatiques ?

lunch, luncheon, luncher, luncheur

un lunch :

  • une collation servie en buffet à l’issue d’une cérémonie, au cours d’une réception ;
  • un repas léger pris l’après-midi ;
  • un casse-croute [Québec].

des lunchs

une boite à lunch : une boite à repas.

On a lu aussi un luncheon.

luncher : faire un lunch.

une luncheuse, un luncheur : une personne qui lunche, qui participe à un lunch.

Ces mots sont empruntés respectivement à l’anglais lunch et luncheon. Lunch, d’abord attesté au sens de « morceau, gros morceau (de nourriture), quignon », est peut-être une altération de lump (voir : lumps) alors que luncheon, attesté bien avant lunch au sens de « léger repas pris entre les deux principaux repas de la journée », semble en être dérivé, selon une formation discutée, avec une spécialisation de sens reprise ensuite par lunch lui-même.

En anglais le substantif luncher dérivé de to lunch « luncher, prendre un léger repas » est attesté depuis 1840.

lundi, lundiste

un lundi : un jour de la semaine.

une, un lundiste : une chroniqueuse, un chroniqueur qui publie un article de critique chaque lundi.

Le nom (un) lundi vient du latin populaire Lunis dies proprement « jour de la lune », altération, d’après Martis, Jovis, Veneris (voir : mardi, jeudi, vendredi) du latin Lunae dies « jour de la lune ». Les jours de la semaine ont été désignés à Rome par les noms de sept planètes (Saturnus, Sol, Luna, Mars, Mercurius, Jupiter, Venus) ; le christianisme a réussi à écarter Saturnus et Sol au bénéfice de sabbatum (voir : sabbat et samedi) et de dominicus (voir : dimanche).

lune

une lune, une lunule (1) : un satellite d’une planète autre que la Terre.

une minilune : un satellite naturel de petite taille, de quelques mètres à quelques centaines de mètres, qui décrit une orbite autour d’une planète ou d’un astéroïde. En anglais : moonlet.

la Lune :

  • un satellite de la Terre ;
  • en savoir plus : Bob, dictionnaire d’argot, de français familier et populaire.

la nouvelle lune : quand la Lune présente sa face obscure à la Terre.

la pleine lune : quand toute sa face éclairée par le Soleil est visible.

la lune bleue : la pleine lune supplémentaire qui se produit lorsqu’une année comporte 13 pleines lunes au lieu de 12.

Grand bombardement tardif. Les billets de François Jacquesson.

une lune de miel : la période idéalisée qui suit le mariage.

être dans la lune : être distrait.

tomber de la lune : être surpris.

une lune d’eau : un nénufar.

une lune de mer : un poisson-lune.

il y a des lunes : il y a longtemps.

une (pleine) lune : un visage large, rond ; des fesses.

être con comme la lune : être stupide.

Le nom (une) lune vient du latin luna « lune » et « mois lunaire » ; lune de miel est un calque de l’anglais honeymoon.

Les mots atterrir et un atterrissage sont préférés à alunir et un alunissage.

un LEM : un module lunaire, un véhicule spatial.

Le nom (un) ménisque est emprunté au grec μ η ν ι ́ σ κ ο ς « petite lune, croissant ».

Le nom (un) ménure (= un oiseau) est emprunté au latin scientifique menura composé du grec μ η ́ ν η « lune » et ο υ ̓ ρ α ́ « queue ».

Le nom (une) néoménie (= une nouvelle lune ; le premier jour du mois lunaire ; une fête célébrée à l’occasion de la nouvelle lune) est emprunté au latin tardif neomenia « néoménie ; nouvelle lune », emprunté au grec ν ε ο μ η ν ι ́ α « commencement d’un mois ou d’une lune ».

Le mot sélénien est un dérivé savant du grec Σ ε λ η ́ ν η « la Lune ». Voir aussi : sélénite, une sélénographie, sélénographique, une sélénologie, une, un sélénologue.

Le nom (un) sélénium a été formé sur le grec Σ ε λ η ́ ν η « la Lune », en raison de l’analogie des propriétés de ce corps avec le tellure (latin scientifique tellurium), dont le nom est dérivé du latin tellus, telluris « la Terre ». D’où en chimie : un séléniate, un acide sélénieux, un acide sélénique, un sélénite, il est séléniteux, un séléniure.

Le nom (une) sélénite (= un gypse) est emprunté au latin selenitis, selenites, lui-même emprunté au grec σ ε λ η ν ι ́ τ η ς, de même sens, dérivé de Σ ε λ η ́ ν η « la Lune ».

luné

elle est lunée, il est luné :

  • a la forme d’un disque ou d’un croissant ;
  • a une tache en forme de disque ou de croissant.

un bois luné : qui a une lunure, un défaut.

être bien (ou mal) luné : être de bonne ou de mauvaise humeur.

lunel

1. un lunel : un vin produit dans la commune de Lunel, en France.

2. un lunel : en héraldique, la figure constituée par quatre croissants appointés formant ainsi une sorte de quatrefeuille.

Le nom (un) lunel (2) est dérivé du latin luna « lune », avec le suffixe -el (-al). Cette désignation a été retenue en raison de la forme en croissants de lune de ces ornements.

luner

luner : briller.

lunerie

une lunerie : un acte fantaisiste, fou.

lunetier, lunette, lunetté, lunetterie, lunetteux, lunettier

A. une lunette :

  • une ouverture ou un objet circulaire ;
  • la vitre arrière d’une automobile ;
  • un accessoire de machine-outil ;
  • une pièce métallique circulaire.

passer en lunette :

  • calibrer un projectile au moyen d’une lunette, un disque ;
  • mettre à la raison ;
  • saboter le travail ;
  • ne pas payer son crédit.

B. une lunette : un instrument d’optique servant à augmenter le diamètre apparent des objets éloignés et à en faciliter l’observation.

C. des lunettes :

  • une paire de verres ou de disques d’une autre matière transparente, enchâssés dans une monture ;
  • la monture utilisée ;
  • ce qui y ressemble ;
  • en savoir plus : Bob, dictionnaire d’argot, de français familier et populaire.

des lunettes 3D actives, des lunettes 3D passives, des lunettes stéréoscopiques : Vocabulaire de la réalité virtuelle (Office québécois de la langue française).

avec les lunettes de : avec son attitude, sa manière de percevoir les choses.

un serpent à lunettes : un naja.

elle est lunettée, il est lunetté : porte des lunettes.

un animal lunetté :

  • qui a les yeux entourés d’un cercle nu ou coloré ;
  • qui porte sur la tête une tache en forme de lunette.

une lunetière, un lunetier : une opticienne, un opticien, celle, celui qui fabrique ou qui vend des lunettes, des instruments d’optique.

elle est lunetière, il est lunetier: est relative, est relatif à la fabrication, à la vente des lunettes.

On a lu aussi lunettière, lunettier.

la lunetterie :

  • l’industrie des lunettes ;
  • l’art de la fabrication des lunettes ;
  • la fabrication des lunettes.

elle est lunetteuse, il est lunetteux : porte généralement des lunettes.

Le nom (une) lunette est le diminutif de lune à l’aide du suffixe -ette.

luneux

elle est luneuse, il est luneux : est éclairé(e) par la Lune.

lunéviller, lunévilleur

lunéviller : orner d’une broderie exécutée avec de petites perles et des paillettes.

une lunévilleuse, un lunévilleur : une ouvrière, une brodeuse, un ouvrier, un brodeur de Lunéville ou des environs, travaillant les perles et les paillettes de façon à obtenir des motifs souvent commandés par de grands couturiers.

Le verbe lunéviller est dérivé du nom de la ville de Lunéville en Lorraine, où cette technique de broderie utilisant des perles et des paillettes s’est particulièrement développée depuis la fin du 19ème siècle.

Lunien

une Lunienne ou Lunarienne : une Sélénite ou Sélénienne, celle qui habite sur la Lune.
un Lunien ou Lunarien : un Sélénite ou Sélénien, celui qui habite sur la Lune.

lunigère

un lunigère : un nom vernaculaire d’un lépidoptère lasiocampidé, Cosmotriche lobulina, inféodé aux forêts de conifères d’Europe et d’Asie.

lunisolaire

elle, il est lunisolaire : est relative, est relatif à la fois à la Lune et au Soleil.

lunologue

une, un lunologue : une, un sélénologue, spécialiste de la Lune.

lunule, lunulé, lunulite

une lunule :

  • un satellite d’une autre planète que la Terre ;
  • ce qui a la forme d’un croissant, d’une demi-lune ou parfois d’une lune entière.
  • une tache blanche en forme de croissant, située à la base de l’ongle ;
  • une aire géométrique ;
  • une boite ronde ;
  • une partie du corps ou une tache en forme de croissant.

elle est lunulée, il est lunulé : est en forme de croissant.

un lunulite : un polypier bryozoaire des mers chaudes à axe pierreux comprenant des formes fossiles connues depuis le silurien inférieur.

Le nom (une) lunule est emprunté au latin lunula « lunule, petit croissant », diminutif de luna « lune ».

Le nom (un) lunulite est dérivé de lunule, en raison de l’analogie de forme, avec le suffixe -ite.

lunure

une lunure : un défaut du bois apparaissant sur la tranche du bois, ayant la forme d’un cercle ou d’un arc de cercle, composé de plusieurs couches annuelles de couleur et d’aspect différents des couches voisines.

lupanar

un lupanar : une maison de prostitution.

Le mot latin lupanar signifie « maison de prostitution, lieu de débauche » (de lupa « louve », au figuré « courtisane, prostituée »).

lupercal, lupercale, Lupercus, luperque

des lupercales : des fêtes de purification annuelle qui étaient célébrées à Rome.

elle est lupercale, il est lupercal : est relative, est relatif à ces fêtes en l’honneur de Lupercus.
elles sont lupercales, ils sont lupercaux

un luperque : un membre de la confrérie des prêtres qui célébraient le culte de Lupercus.

Le mot lupercal est emprunté au latin Lupercalis « de Lupercus, des Luperques », (des) lupercales étant emprunté à Lupercalia « fêtes en l’honneur de Lupercus ».

lupère

un lupère : un genre d’insectes coléoptères chrysomélidés, par exemple Luperus longicornis.

lupeux

un lupeux : un être surnaturel, malfaisant.

lupiforme

elle, il est lupiforme :

  • rappelle l’aspect extérieur du loup ;
  • est de la nature du lupus, une lésion cutanée.

lupin

1. un lupin : une plante.

Ce nom est emprunté au latin lupinus littéralement « herbe du loup » (dérivé de lupus « loup ») ainsi nommée pour l’amertume de ses graines.

2. elle est lupine, il est lupin : est propre au loup.

Ce mot est emprunté au latin lupinus de même sens, dérivé de lupus « loup ».

lupique

elle, il est lupique :

  • est relative, est relatif au lupus (vulgaire ou érythémateux) ;
  • est atteinte ou est atteint de lupus.

lupoïde

des lupoïdes : une subdivision du genre chien.

elle, il est lupoïde : rappelle l’aspect des lésions du lupus vulgaire.

Ce mot est formé de lup- du latin lupus « ulcère », et -(o)ïde du grec -ε ι δ η ς, de ε ι ̃ δ ο ς « aspect, forme ».

lupome

un lupome : une lésion caractéristique du lupus vulgaire.

lupulin, lupuline, lupulone

un lupulin : une poussière provenant du houblon, utilisée en médecine.

une lupuline :

  • une luzerne sauvage à fleurs jaunes ;
  • un alcaloïde extrait du lupulin.

une lupulone : un acide extrait du houblon, qui en est un des principes amers.

Ces noms dont des dérivés savants du latin botanique lupulus « houblon » (dérivé de lupus « houblon »).

lupus

un lupus : une maladie, une affection cutanée.

voir aussi : lupiforme, lupique, lupoïde, lupome.

Ce nom est emprunté au latin médiéval lupus de même sens, du latin classique « loup », en raison du caractère dévastateur et envahissant de cette maladie.

lur

un lur : un instrument à vent des anciens Nordiques datant de l’âge du bronze, composé de plusieurs éléments en bronze assemblés en forme de cône, se terminant par un disque plat, et dont la longueur peut varier entre 1,50 et 2,50 m.

Ce mot scandinave est emprunté au danois de même sens lur, issu de l’ancien nordique.

à lurelure

à lurelure :

  • au hasard, sans but précis ;
  • sans réfléchir.

Cette expression se rattache au radical onomatopéique lur-, voir l’étymologie de luron.

lurette

il y a belle lurette : il y a longtemps.

depuis belle lurette, voici belle lurette : depuis bien longtemps.

Le nom lurette ne se rencontre guère aujourd’hui que dans l’expression belle lurette, qui nous est venue par le nord et l’est de la France où s’entendaient des expressions comme Il y a belle eurette que je ne le vois plus, que l’on a cru écrite belle leurette ou belle lurette. En effet ce nom résulte de l’agglutination de l’article défini élidé l’ et du nom heurette ou hurette, le diminutif d’heure. Dans belle lurette, l’adjectif beau a le sens de « remarquable par la taille, le poids, la quantité ». C’est en ce sens que l’on parle d’un beau lièvre, puisque l’on n’entend pas par là qu’il répond aux canons esthétiques des Léporidés, mais qu’il s’agit d’un animal de bon poids. De même pour ce qui est du mariage, un beau parti n’indique pas que le marié ou la mariée sont des réincarnations d’Apollon ou d’Aphrodite, mais qu’ils sont de ceux, comme le chantait Jacques Brel, « dont on devine que le papa a eu de la chance ». La belle lurette, ne nous fions pas au diminutif, c’est donc de nos jours un laps de temps long et indéterminé. En savoir plus : Académie française.

lurex

un lurex : un fil très brillant, composé d’une âme textile ou d’aluminium recouverte d’un film plastique, utilisé dans la fabrication de tissus brochés et lamés ou de fils à tricoter..

Ce nom d’une marque déposée, attesté dans l’anglais des États-Unis depuis 1945, est peut-être formé sur le radical de l’anglais lure « attrait », un substantif verbal de to lure « séduire », avec le suffixe –ex fréquent dans le langage de la publicité pour les noms de marque déposée (voir : kleenex).

luron, luronne

une luronne : une fille ou une femme hardie et décidée.
un luron : un garçon ou un homme hardi et décidé.

un (gai) luron :

  • un homme insouciant, d’une gaieté communicative parfois égrillarde ;
  • un bon vivant.

On a lu une luronnerie pour la qualité de luron.

Le nom (un) luron est un mot populaire, qui se rattache, comme sa variante lureau attestée en 1532, à une série de mots populaires (à lure lure « au hasard ») et régionaux (en picard : lures, lurettes « sornettes », lurer « dire des sornettes ») appartenant au radical onomatopéique lur– que l’on retrouve aussi dans turelure (lanturelu, lanturlu).

Lusaka, Lusakois

Lusaka : la capitale de la Zambie. Habitants : Lusakoise, Lusakois.

lusin

un lusin : un cordage.

Ce nom est issu, par agglutination de l’article défini, de husin, emprunté au néerlandais huizing, de même sens que le français.

lusitain, Lusitanie, lusitanien, lusitanophone, luso-brésilien, lusophone, lusophonie

elle est lusitanienne ou lusitaine, il est lusitanien ou lusitain : est de la Lusitanie, une région de la péninsule ibérique, principalement du Portugal.

les Lusitaniens ou Lusitains : un peuple ibérique soumis par les Romains.

le lusitanien : un étage géologique du jurassique.

elle est lusitanienne, il est lusitanien

elle est luso-brésilienne, il est luso-brésilien : concerne le portugais du Brésil.

elle, il est lusophone ou lusitanophone : est de langue portugaise.

une, un lusophone : celle, celui qui parle portugais.

une lusophonie : un lieu où on parle portugais.

Le mot lusitanien est dérivé du toponyme Lusitanie, en latin Lusitania, le nom d’une des régions de l’Espagne romaine, devenue le Portugal.

lustrage, lustral, lustralement, lustration, lustre, lustré, lustrer, lustrerie, lustreur, lustrine, lustroir

  • A. un lustre : une période.
  • B. lustrer : faire briller.
  • C. un lustre : un appareil d’éclairage.

A. elle est lustrale, il est lustral :

  • sert à purifier ;
  • concerne le recensement de la population romaine qui avait lieu tous les cinq ans et les cérémonies qui l’accompagnaient.

elles sont lustrales, ils sont lustraux

On a lu lustralement.

une lustration : une purification rituelle.

un lustre (1) :

  • un sacrifice expiatoire qui avait lieu tous les cinq ans lors du recensement de la population romaine ;
  • ce recensement lui-même ;
  • une période de cinq années.

des lustres : une période approximative, relativement longue.

Le lustre, lui, n’est pas qualifié de « beau » parce que sa durée n’est pas extensible, au moins tant qu’il est au singulier. Ce nom est emprunté du latin lustrum, qui désignait un sacrifice expiatoire accompli tous les cinq ans par les censeurs, à leur sortie de charge, quand ils avaient fini de dresser la liste officielle des citoyens romains. Par métonymie, lustrum désigna ensuite un espace de temps de cinq ans. En savoir plus : Académie française.

B. un lustrage : l’action de lustrer, de lisser.

un délustrage : l’action de délustrer ; son résultat.

un lustre (2) :

  • l’éclat de ce qui est brillant ou poli ;
  • un apprêt ou un émail qui donnent cet éclat ;
  • ce qui met en valeur, en relief, une personne, un peuple, une œuvre.

elle est lustrée, il est lustré :

  • est brillante, luisante, polie ; est brillant, luisant, poli ;
  • est rendue brillante ; est rendu brillant ;
  • rayonne.

un lustré :

  • un brillant, un poli dû à l’usure, au frottement ;
  • ce qui donne cet aspect.

lustrer :

  • rendre brillant ou plus brillant ;
  • lisser.

se lustrer :

  • devenir brillant ;
  • rendre brillant.

délustrer : enlever le brillant d’un tissu, d’un vêtement.

une lustreuse : une ouvrière ; un lustreur : un ouvrier.

une lustrine : une étoffe de soie ou de coton.

un lustroir : un instrument pour lustrer.

C. un lustre (3) : un appareil d’éclairage.

une lustrerie :

  • un ensemble de lustres ;
  • une fabrique, un commerce de lustres.

Le mot lustral est emprunté au latin lustralis de même sens, dérivé de lustrum (lustre 1).

Le nom (une) lustration est emprunté au latin lustratio, dérivé de lustratum, supin de lustrare « purifier par un sacrifice ».

Le nom (un) lustre (1) est emprunté au latin lustrum de même sens.

Le nom (un) lustre (2 et 3) est emprunté à l’italien lustro « gloire, renommée », « éclat, luminosité », déverbal de lustrare « rendre fameux, illustre » « illuminer, éclairer », emprunté au latin lustrare « éclairer », proprement « purifier par un sacrifice expiatoire », dérivé de lustrum (lustre 1).

Le nom (une) lustrine est emprunté à l’italien lustrino « drap de soie brillant fabriqué à Gênes », dérivé de lustro « apprêt qui donne aux étoffes leur éclat » (lustre 2).

Le mot illustre est emprunté au latin illustris « clair, éclairé, bien en lumière ; éclatant, manifeste ; brillant, en vue ».

Le verbe illustrer est emprunté au latin illustrare « éclairer, illuminer ; mettre en lumière, rendre patent ; donner de l’éclat, du lustre » à l’époque classique, « éclairer, inspirer » « briller » « être revêtu d’une dignité », et par emprunt à l’anglais to illustrate « expliquer par des illustrations, des dessins, des figures » d’où « orner un livre par des illustrations explicatives ».

lustucru, Lustucru

un lustucru : un pauvre diable, un personnage niais et ridicule.

le père Lustucru

Ce nom est probablement une contraction graphique de l’eusses-tu-cru.

lut, lutage, lutation

un lut : un enduit qui durcit en séchant.

un lutage ou une lutation : l’action de luter.

luter : enduire de lut pour boucher hermétiquement ou pour protéger de l’action directe du feu.

un délutage

déluter :

  • enlever le lut, un enduit pour boucher ou protéger ;
  • extraire le coke des cornues à gaz, ou le coke.

Le nom (un) lut est emprunté au latin lutum « boue, limon, terre de potier, argile ».

Le verbe luter est emprunté au latin lutare « enduire de boue, d’argile ».

lutéal

lutéal : voir lutéine (ci-dessous).

Lutèce, lutécien, lutécium

elle est lutécienne, il est lutécien : de Lutèce.
une Lutécienne, un Lutécien

On a lu lutécien pour parisien.

un lutécium : un métal, un élément chimique.

Le mot lutécien est dérivé de Lutèce (en latin Lutetia), ancien nom de Paris.

Le nom (un) lutécium est un dérivé savant de Lutèce.

lutéine, lutéinique, lutéinisation, lutéinostimuline

une lutéine :

  • un pigment caroténoïde de couleur jaune ;
  • une progestérone.

elle, il est lutéinique, elle est lutéale, il est lutéal : se rapporte au corps jaune de l’ovaire des mammifères.
elles ou ils sont lutéiniques, elles sont lutéales, ils sont lutéaux

une lutéinisation : un processus de transformation du follicule ovarien des mammifères.

une lutéinostimuline : une hormone.

Le nom (une) lutéine est dérivé, à l’aide du suffixe -ine, du latin d’époque impériale luteus « jaune » lui-même dérivé de lutum « gaude », plante employée en teinturerie donnant une couleur jaune, d’où « couleur jaune ».

luter

luter : voir lut (ci-dessus).

lutétien

le lutétien : une division géologique.

un étage lutétien

Ce mot est un dérivé savant de Lutèce (en latin Lutetia), ancien nom de Paris.

luth, luthé, lutherie

un luth :

  • un instrument de musique ;
  • l’inspiration, le talent poétique.

un luth : une tortue-luth.

elle est luthée, il est luthé :

  • est construite, est construit en forme de luth ;
  • rappelle l’écriture musicale, l’interprétation ou la sonorité du luth.

une lutherie :

  • l’art, la profession du luthier ;
  • un atelier, une fabrique ou un magasin d’instruments de musique à cordes ;
  • l’ensemble des instruments fabriqués et parfois vendus par le luthier.

Lexique de la lutherie‎ : Wiktionnaire.

une luthière, un luthier :

  • une fabricante, un fabricant ou une factrice, un facteur de luths ;
  • une factrice, un facteur ou une vendeuse, un vendeur d’instruments de musique.

un luthiste : un joueur de luth.

Le nom (un) luth est emprunté à l’arabe al-ūd (ūd « bois ; luth », précédé de l’article al-) soit directement, soit par l’intermédiaire de l’ancien provençal lautz ou de l’ancien espagnol alod, alaut, laud.

Luther, luthéranisme, luthérien, luthériser

Martin Luther : un théologien et réformateur allemand.

un luthéranisme :

  • la doctrine de Luther ;
  • la religion qui y est conforme.

elle est luthérienne, il est luthérien :

  • concerne la doctrine de Luther, y est conforme ;
  • est adepte de la religion protestante selon la doctrine de Luther.

une luthérienne, un luthérien : une, un adepte de la religion protestante selon la doctrine de Luther.

luthériser : suivre, adopter la doctrine de Luther.

Le nom (un) luthéranisme (luthérianisme aux 16ème et 17ème siècles) est un dérivé savant du nom de Luther, réformateur religieux allemand, peut-être sur le modèle de christianisme.

Le mot luthérien est dérivé du nom de Luther, avec le suffixe -ien. À l’origine, ce mot, terme de mépris, désignait non seulement les adeptes de la doctrine de Luther, mais aussi, d’une façon plus générale, tous les adversaires de la religion catholique (sens qu’avait huguenot). À partir de 1560, luthérien se limite au seul sens de « protestant qui professe la religion de Luther ».

Luther King

Martin Luther King : un prix Nobel de la Paix partisan de la lutte pacifique pour les droits civiques des Noirs américains.

luthier, luthiste

luthier, luthiste : voir luth (ci-dessus).

lutin, lutine, lutiner, lutinerie

un lutin :

  • un petit démon malicieux et facétieux ;
  • un enfant vif et espiègle mais sans méchanceté.

elle est lutine : est vive et malicieuse, sans méchanceté.
il est lutin : est vif et malicieux, sans méchanceté.

lutiner :

  • tourmenter à la manière d’un lutin ;
  • agacer avec espièglerie pour jouer ;
  • taquiner une personne, être entreprenant avec elle, la harceler, la caresser sous le couvert de la plaisanterie.

une lutinerie :

  • l’action de lutiner, de tourmenter, d’agacer ;
  • une parole, un geste lutin, espiègle et taquin ;
  • un caractère lutin, enjoué et facétieux.

Le mot lutin vient du latin Neptunus, nom du dieu de l’eau et de la mer chez les Romains, qui en bas latin a désigné un démon païen. Neptunus a donné régulièrement netun puis nuiton probablement d’après nuit (ces sortes de génies étant essentiellement nocturnes), puis luiton sous l’influence probable de l’ancien français luitier (lutter), devenu luitin par substitution de suffixe sans doute sous l’influence des mots du type hutin.

Le nom (un) farfadet (= un petit personnage imaginaire des contes populaires, une personne vive ou frivole) est emprunté au provençal farfadet « lutin ».

lutraire

une lutraire : un mollusque.

lutrin

un lutrin : un pupitre.

Le nom (un) lutrin vient du latin populaire lectrinum, dérivé de lectrum « pupitre », formé sur le supin lectum de legere « lire », la forme initiale letrin qui s’est maintenue jusqu’au 17ème siècle, est devenue lutrin d’après lu participe passé de lire.

lutrochidé

les lutrochidés : une famille d’insectes coléoptères polyphages élatériformes byrrhoïdes.

lutte, lutter, lutteur

On a lu luttable et un luttant.

une lutte :

  • une opposition, un combat pour se défendre, dominer, vaincre ou rivaliser ;
  • un sport ;
  • un conflit ;
  • un effort important ;
  • une action soutenue et organisée ;
  • [Belgique] pour un jeu de balle, une rencontre, un match.

en entomologie : une lutte antivectorielle, une lutte autocide, une lutte biologique, une lutte chimique, une lutte intégrée.

une lutte informatique défensive ou LID : [informatique – défense] un ensemble coordonné d’actions menées par un État, qui consistent à détecter, à analyser et à prévenir des cyberattaques, et à y réagir le cas échéant. En anglais : computer network defence ; CND. Voir aussi : cyberattaque, cyberdéfense, cyberguerre, lutte informatique offensive, opérations dans le cyberespace. Journal officiel de la République française du 19/09/2017.

une lutte informatique offensive ou LIO : [informatique – défense] un ensemble coordonné d’actions menées dans le cyberespace par un État contre des systèmes d’information ou de données pour les perturber, les modifier, les dégrader ou les détruire. En anglais : computer network attacks ; CNA. Voir aussi : cyberdéfense, cyberespace, cyberguerre, lutte informatique défensive, opérations dans le cyberespace. Journal officiel de la République française du 19/09/2017.

L’expression une lutte à finir, courante au Québec, est calquée sur l’anglais a fight to finish. On trouve également en anglais la variante, plus courante, a fight to the finish.
Ce calque entraîne le plus souvent un contresens, car de la même façon qu’un travail à faire est un travail qu’il faut faire, une lutte à finir est une lutte qu’il faut finir. On pourrait dire, par exemple, que telle lutte qui fait rage entre deux peuples est une lutte à finir, c’est-à-dire qu’il faut y mettre un terme le plus vite possible. Or, lorsqu’on emploie l’expression lutte à finir, on souhaite habituellement exprimer le contraire, c’est-à-dire parler d’une lutte sans trêve et sans merci, qu’on mènera jusqu’au bout, jusqu’à l’obtention d’une victoire totale et décisive. En savoir plus : Office québécois de la langue française.

lutter :

  • s’opposer pour vaincre, dominer ou se défendre ;
  • rivaliser ;
  • faire des efforts soutenus et énergiques.

une lutteuse, un lutteur :

  • une combattante, un combattant ;
  • une sportive, un sportif ;
  • celle qui est combattive, une battante ; celui qui est combattif, un battant.

Le verbe lutter vient du latin lŭctāre, moins usuel que lŭctāri « lutter, combattre ».

Le mot inéluctable (= qui ne peut pas être évité ; à quoi on ne peut se soustraire) est emprunté au latin ineluctabilis « insurmontable, inévitable », dérivé au moyen du préfixe in– de eluctabilis « qu’on peut surmonter », lui-même dérivé de eluctari « surmonter en luttant », lequel est dérivé au moyen du préfixe e– de luctari « lutter ». D’où : inéluctablement, une inéluctabilité.

lutz

un lutz : un type de saut, en patinage artistique.

Alois Lutz

lux

un lux : une unité d’éclairement.

un luxmètre : un appareil destiné à mesurer l’éclairement d’une surface.

Le mot latin lux signifie « lumière ».

luxation

une luxation :

  • un déplacement anormal des extrémités osseuses d’une articulation l’une par rapport à l’autre ;
  • un déplacement de certains organes.

Le nom (une) luxation est emprunté au bas latin luxatio « déboitement » formé sur le supin luxatum de luxare, voir : luxer.

luxe

un luxe :

  • un mode de vie caractérisé par des dépenses somptuaires, la recherche de commodités couteuses ou de biens raffinés et superflus ;
  • ce qui est d’une très grande qualité, raffiné et couteux ;
  • ce qui ne répond pas à un besoin de première nécessité ;
  • une grande quantité.

un hyper-grand luxe

voir aussi : luxueux (ci-dessous).

Le nom (un) luxe est emprunté au latin luxus « excès, débauche, splendeur, faste ».

Luxembourg, luxembourgeois, luxembourgisme

elle est luxembourgeoise, il est luxembourgeois : est du grand-duché de Luxembourg ou de la ville de Luxembourg.
une Luxembourgeoise, un Luxembourgeois.

le Luxembourg ou le Grand-Duché de Luxembourg
capitale : Luxembourg

le luxembourgeois [Lëtzebuergesch] : le dialecte germanique parlé au Luxembourg.

un luxembourgisme : une particularité du français en usage au Luxembourg.

Le nom du Luxembourg vient du celte lucilem (« petit » ; cognat de l’anglais little), et le germanique burg (« château »), donc lucilemburg : « petit château ». Le Liechtenstein et le Luxembourg sont les seuls duchés germanophones restants du Saint-Empire romain germanique à ne pas avoir été assimilés à l’Allemagne, l’Autriche ou la Suisse. En savoir plus : Wikipédia.

luxer

luxer : blesser en provoquant une luxation.

se luxer le genou : le déboiter.

On lit aussi se luxer pour être luxé : sa jambe qui s’est luxée.

Le verbe luxer est emprunté au latin luxare « déboiter, disloquer, démettre ».

luxmètre

un luxmètre : un appareil destiné à mesurer l’éclairement d’une surface.

voir : lux (ci-dessus).

luxorien

elle est luxorienne, il est luxorien : est grandiose, colossal(e).

Louxor : une capitale des pharaons.

luxueusement, luxueux

elle est luxueuse, il est luxueux :

  • est raffinée et couteuse ; est raffiné et couteux ;
  • mène une vie de luxe ;
  • est luxuriante ou luxuriant, présente une grande richesse et un grand raffinement de formes, de couleurs.

luxueusement

Le mot luxueux est dérivé de luxe.

luxure

une luxure :

  • une recherche, une pratique des plaisirs sexuels considérés comme immoraux ;
  • une sensualité lascive, un désir sexuel très intense ;
  • un acte de débauche ;
  • le caractère luxurieux de ce qui dénote une sensualité lascive, l’intensité du désir sexuel.

Ce nom est emprunté au latin luxuria « exubérance, excès ; somptuosité, profusion » lui-même dérivé de luxus, voir : luxe.

luxuriance, luxuriant, luxurier

une luxuriance :

  • le caractère luxuriant d’une plante, de végétaux ;
  • le caractère de ce qui présente une grande richesse de formes et donne l’impression d’une grande vigueur ;
  • l’aspect d’une personne, d’un animal dont les formes épanouies donnent une impression de vigueur.

elle est luxuriante, il est luxuriant :

  • pousse en abondance et avec vigueur ;
  • dénote, produit, porte une végétation luxuriante ;
  • se développe avec abondance ou avec excès ;
  • présente une grande richesse de formes et donne l’impression d’une grande vigueur.

luxurier : montrer en abondance.

Le mot luxuriant est emprunté au latin luxurians, participe présent de luxuriare « être surabondant, luxuriant ; s’abandonner à la volupté ».

luxurieusement, luxurieux

elle est luxurieuse, il est luxurieux :

  • s’adonne à la luxure ;
  • est empreinte ou empreint d’une sensualité lascive ;
  • incite au plaisir sexuel.

luxurieusement

Le mot luxurieux est emprunté au latin luxuriosus « surabondant, luxuriant, exubérant » « ami du luxe, voluptueux » lui-même dérivé de luxuria, voir : luxure.

luzerne, luzernière

une luzerne : une plante.

une luzernière ou une luzerne : un champ.

Le nom (une) luzerne est emprunté au provençal luzerno, de même sens, emploi métaphysique, en raison de l’aspect brillant des graines de la plante, de luzerno « ver luisant », issu de l’ancien provençal luzerna « lampe », du latin lucerna sous l’influence de lucere « luire ».

luzette

1. une luzette ou luisette : une maladie des vers à soie qui rend leur corps quasi transparent.

2. une luzette : une vesce sauvage.

Ces noms sont dérivés de luire.

luzule

une luzule : une plante.

Ce nom est une adaptation du latin scientifique luzula, lui-même probablement latinisation de l’italien (erba) lucciola, diminutif de (erba) luccia, déverbal de lucciare « luire », dérivé de luce « lumière ».

LY

lycanthrope, lycanthropie

une, un lycanthrope : celle qui est atteinte, celui qui est atteint de lycanthropie.

une lycanthropie :

  • une forme de délire dans lequel le sujet se croit transformé en loup ou un autre animal, et en imite le comportement ;
  • une aliénation mentale considérée au Moyen Âge comme la manifestation d’un pouvoir maléfique.

Le nom lycanthrope est emprunté au grec λ υ κ α ́ ν θ ρ ω π ο ς « loup-garou », de λ υ ́ κ ο ς « loup » et α ν θ ρ ω π ο ς « homme ».

Le nom (une) lycanthropie est emprunté au grec λ υ κ α ν θ ρ ω π ι ́ α, de même sens que le français.

lycaon

un lycaon : un loup d’Éthiopie, un mammifère.

Quand ils viennent, par l’intermédiaire de formes latines en -ao(n), de formes grecques en -aô(n), on fait entendre deux syllabes. C’est le cas avec le lycaon, tiré du grec lukaôn, un nom dérivé de lukos, « loup ». Le latin lycaon désigne un loup d’Éthiopie, le grec lukaôn, qui a pour variante lukanthrôpos, signifie « loup-garou ». Dans la mythologie, Lycaon est aussi le nom du roi d’Arcadie qui fit manger à Zeus de la chair humaine et fut pour cette raison changé en loup. En savoir plus : Académie française.

Ce nom a été emprunté par Rabelais au latin lycaon, désignant une sorte de loup d’Ethiopie (en grec λ υ κ α ́ ω ν « loup-garou ») ; au 19ème siècle, il a été emprunté au latin scientifique lycaon.

lycée, lycéen

un lycée :

  • un établissement d’enseignement secondaire ;
  • en Belgique, jusqu’à l’instauration de la mixité, un établissement d’enseignement secondaire pour jeunes filles.

le lycée : la période d’étude correspondante.

elle est lycéenne, il est lycéen :

  • est du lycée ;
  • est relative, est relatif à cet enseignement ;
  • a un comportement naïf, puéril.

une lycéenne, un lycéen :

  • une, un élève d’un lycée ;
  • celle, celui qui a un comportement naïf, puéril.

Ce nom vient de celui du Lycée « gymnase situé au nord-est d’Athènes où enseignait Aristote », emprunté au latin Lyceum, en grec Λ υ ́ κ ε ι ο ν de même sens ; dès 1544 on rencontre la forme Lyceon.

lycène, lycénidé

une lycène : un genre d’insectes lépidoptères lycénidés.

les lycénidés ou lycænidés : une famille d’insectes lépidoptères glossates (rhopalocères) eulépidoptères ditrysiens papilionoïdes dont la lycène est le type.

Le nom (une) lycène est emprunté au latin scientifique moderne lycaena, adaptation du grec λ υ ́ κ α ι ν α « louve », dérivé de λ υ ́ κ ο ς « loup », ce papillon étant ainsi appelé par suite de ses moeurs nocturnes.

lychnide, lychnis

une lychnide ou un lychnis : une plante.

Le nom (une) lychnide est emprunté au latin d’époque impériale lychnis « sorte de rose couleur de feu, coquelourde » transcrit du grec λ υ χ ν ι ́ ς, -ι ́ δ ο ς formé sur λ υ ́ χ ν ο ς « lampe », le calice de cette plante étant en forme de lampe.

lycidé

les lycidés : une famille d’insectes coléoptères polyphages élatériformes élatéroïdes (ou dascilliformes cantharoïdes). Le genre Lycus est le type.

Lycie, lycien

elle est lycienne, il est lycien : est de la Lycie, une région de l’Asie Mineure, du peuple qui y développa une civilisation, de cette civilisation.

une Lycienne, un Lycien : celle, celui qui habitait la Lycie, ou qui était originaire de la Lycie.

le lycien : une langue.

lyciet

un lyciet : un arbrisseau.

Ce nom vient du latin scientifique moderne lycium, emprunét au latin lycium, en grec λ υ κ ι ο ν « nerprun des teinturiers », au propre « arbrisseau de Lycie, fruit de cet arbre employé en médecine » ; en bas latin lycium Indicum « cachou ».

lycope

un lycope : une plante herbacée, de la famille des labiacées, courante dans les lieux humides, caractérisée par des petites fleurs blanches ou rosées, souvent tachées de rouge, groupées à l’aisselle de feuilles profondément découpées, et couramment appelée patte-de-loup ou pied-de-loup.

Ce nom est emprunté au latin scientifique lycopus, formé des mots grecs λ υ ́ κ ο ς « loup » et π ο υ ́ ς, π ο ́ δ ο ́ ς, « pied », voir aussi lycopode.

lycopène

un lycopène : un pigment.

lycoperdon

un lycoperdon : une vesse-de-loup, un champignon.

Concluons avec deux champignons moins ragoûtants. Le phallus impudicus (ou impudique) n’apparaît en français qu’en 1791 ; au siècle suivant, on rencontre aussi son autre nom satyre puant. Cette idée de puanteur nous amène à la vesse-de-loup (proprement « pet de loup ») présent dans notre langue dès le XVIe siècle et que l’on rebaptisa, en utilisant une forme grecque plus savante, du nom de lycoperdon en 1803. En savoir plus : Académie française.

Ce nom vient du latin scientifique moderne lycoperdon, formé à partir du grec λ υ ́ κ ο ς « loup », et π ε ́ ρ δ ε σ θ α ι « péter », le nom populaire de la plante étant vesse-de-loup.

lycophyte

les lycophytes : les plantes appelées auparavant les lycopodinées.

lycopode, lycopodiacée, lycopodiale, lycopodinée

un lycopode : le genre de plante cryptogame de la famille des lycopodiacées dont l’espèce la plus connue produit un pollen jaune, pulvérulent, inflammable utilisé en pharmacie ou en pyrotechnie, on lit aussi une mousse terrestre, un pied de loup, un soufre végétal.

une poudre de lycopode ou un lycopode :

  • la poudre formée par les spores d’une espèce de lycopode, utilisée le plus souvent pour traiter les irritations cutanées ;
  • la poudre qui était utilisée pour l’enrobage des pilules ;
  • une poudre inflammable utilisée à des fins domestiques ou pyrotechniques.

les lycopodiacées : une famille de plantes.

les lycopodiales : l’ordre de plantes ptéridophytes comprenant, entre autres, les lycopodes et les sélaginelles.
une lycopodiale

les lycopodinées : la classe de plantes herbacées cryptogames, du sous-embranchement des ptéridophytes, se reproduisant par des sporanges solitaires portés sur la face supérieure de feuilles groupées en cônes terminaux ou épis, et représentée par les genres isoète, lépidodendron, lycopode et lélaginelle.

Le nom (un) lycopode est emprunté au latin scientifique lycopodium lui-même formé des mots grecs λ υ ́ κ ο ς « loup » et π ο υ ́ ς, π ο ́ δ ο ́ ς, « pied » cette plante étant velue comme la patte d’un loup.

lycopsyllidé

les lycopsyllidés : une famille d’insectes néoptères endoptérygotes siphonaptères pygiopsyllomorphes pygiopsylloïdes.

lycose

une lycose : une araignée.

Ce nom est emprunté au latin scientifique lycosa, formé sur le latin d’époque impériale lycos « araignée-loup », du grec λ υ ́ κ ο ς « loup, araignée-loup ».

lycra

un lycra [nom déposé] :

  • un fil ;
  • un tissu.

lycte, lyctidé

un lycte : un genre d’insectes coléoptères lyctidés, comprenant des espèces de petite taille d’un roux foncé, allongées et plates, dont les larves attaquent les bois non-résineux, surtout dans les scieries.

les lyctidés : la famille d’insectes coléoptères polyphages bostrichoïdes dont le genre Lyctus est le type. Leurs larves exclusivement xylophages sont des ravageurs des bois ouvrés.

lyctocoridé

les lyctocoridés : une famille d’insectes hémiptères hétéroptères cimicomorphes cimicoïdes.

lyda

une lyda : le genre d’insectes hyménoptères dont l’espèce la plus répandue, la lyda du poirier, cause, à l’état de larves, de gros dégâts dans certains arbres fruitiers.

Ce nom est emprunté au latin scientifique lyda, probablement de la forme féminine de lydus, lyda, lydum, du grec « de Lydie », une dénomination créée en 1804.

lyddite

une lyddite : un explosif.

Ce nom est emprunté au terme anglais dérivé du nom de la ville de Grande-Bretagne Lydd située dans le Kent où fut expérimenté cet explosif.

lyde

une lyde : un nom vernaculaire et ancien genre d’insectes hyménoptères symphytes. Aujourd’hui il s’agit d’hyménoptères symphytes pamphiliidés du genre des Acantholyda appelé communément « lyda ».

Ce nom est emprunté au latin scientifique lyda, probablement de la forme féminine de lydus, lyda, lydum, du grec « de Lydie », une dénomination créée en 1804.

lydella

une lydella : un genre d’insectes diptères brachycères muscomorphes tachinidés.

Lydie, lydien, lydienne

elle est lydienne, il est lydien :

  • est de la Lydie, une région située en Asie Mineure, du peuple qui y développa une brillante civilisation ;
  • est de cette civilisation.

une Lydienne, un Lydien : celui qui en était originaire.

une (pierre) lydienne

en musique : un (mode) lydien, un mode hyperlydien, un mode hypermixolydien, un mode hypolydien.

lygaéidé, lygaéoïde

les lygaéidés ou lygéidés (Lygaeidæ) : une famille d’insectes hémiptères hétéroptères pentatomomorphes, lygaéoïdes. On lit aussi les myodochidés.

les lygaéoïdes (Lygaeoidea) : la super-famille d’insectes hémiptères hétéroptères pentatomomorphes dont la famille des lygaéidés est le type.

lygæonematus

un lygæonematus : un genre d’insectes hyménoptères symphytes tenthrédinidés (mouche à scie), nuisible au sapin et au pommier.

lygæus

un lygæus : un genre d’insectes hémiptères hétéroptères, le type de la famille des lygéidés, vivant du suc de diverses plantes, dont le chêne.

lygistorrhinidé

les lygistorrhinidés : une famille d’insectes diptères nématocères orthorrhaphes bibionomorphes.

lygomme

un lygomme : un fromage synthétique, sans lait.

lygus

un lygus : un genre d’insectes hémiptères hétéroptères cimicomorphes miridés, de petites punaises terrestres, jaunâtres et d’un roux varié de blanc et de brun.

lymantria, lymantriidé

une lymantria : un genre d’insectes lépidoptères lymantriidés (érebidés), des papillons lourds, poilus, gris ou blanchâtres, qui habitent l’hémisphère boréal et qui sont parasites de nombreux arbres surs lesquels ils pondent leurs œufs.

les lymantriidés : une famille d’insectes lépidoptères glossates eulépidoptères ditrysiens noctuoïdes.

lyméxiloïde, lyméxylidé, lymexylon

les lyméxiloïdes : la super-famille d’insectes coléoptères polyphages dont la famille des lyméxylidés est le seul représentant.

les lyméxylidés : la famille d’insectes coléoptères polyphages lyméxiloïdes dont le lyméxylon est le type.

un lymexylon : un genre d’insectes coléoptères, type de la famille des lyméxylidés, dont les larves creusent des profondes galeries dans les bois.

lymph(o)-

lymph(o)– représente lymphe dans les mots suivants.

voir : CNRTL.

lymphadénie, lymphadénite

une lymphadénie : une prolifération du tissu lymphoïde ; ses résultats.

une lymphadénite : une adénite.

lymphadénome

un lymphadénome : une tumeur bénigne du tissu lymphoïde, d’un ganglion lymphatique.

lymphangiectasie, lymphangiectasique

une lymphangiectasie : une dilatation variqueuse des lymphatiques.

elle, il est lymphangiectasique : se rapporte à, est caractérisé(e) par la lymphangiectasie.

lymphangiectomie

une lymphangiectomie : une résection des vaisseaux lymphatiques.

lymphangio-endothéliome, lymphangio-endothéliosarcome

un lymphangio-endothéliome : une tumeur vasculaire lymphatique formée de structures lymphatiques anarchiques recouvertes d’une ou plusieurs couches de cellules endothéliales atypiques.

un lymphangio-endothéliosarcome

lymphangiofibrome

un lymphangiofibrome : un fibrome comportant du tissu lymphangiomateux.

lymphangiogénèse

une lymphangiogénèse : l’assemblage de cellules endothéliales à l’origine de la formation des vaisseaux lymphatiques.

lymphangiographie

une lymphangiographie : une lymphographie.

lymphangio-léiomyomatose

une lymphangio-léiomyomatose pulmonaire : une hamartomatose multifocale avec prolifération de fibres musculaires lisses immatures histologiquement bénignes dans les parois alvéolaires, autour des bronchioles, des vaisseaux et des nœuds lymphatiques.

lymphangiologue

une, un lymphangiologue : une, un lymphologue.

lymphangiome

un lymphangiome : une lésion généralement considérée comme de nature hamartomateuse ou malformative plutôt que véritablement tumorale et développée aux dépens du système vasculaire lymphatique.

lymphangioplastie

une lymphangioplastie : une technique thérapeutique consistant à introduire sous la peau de longs fils de soie pour drainer la lymphe en rétention dans le territoire concerné vers l’extérieur.

lymphangiosarcome

un lymphangiosarcome : une tumeur maligne se développant à partir de l’endothélium de vaisseaux lymphatiques, généralement sur un lymphœdème préexistant.

lymphangite

une lymphangite ou lymphite : une inflammation aigüe ou chronique des vaisseaux, des canaux lymphatiques.

lymphatique, lymphatiquement, lymphatisme

elle, il est lymphatique :

  • est relative, est relatif à la lymphe ou à sa sécrétion ;
  • a un tempérament sans vigueur, lent.

lymphatiquement

une, un lymphatique : celle qui est nonchalante, celui qui est nonchalant, sans vigueur.

un lymphatisme :

  • un état de déficience de l’organisme, avec asthénie et augmentation de volume des organes lymphoïdes ;
  • un état pathologique caractérisé par une certaine apathie, un manque de force, de vigueur.

lymphe

une lymphe :

  • un liquide organique contenant les leucocytes et renfermant les mêmes substances que le sérum sanguin, mais en quantité moindre ;
  • l’une des quatre humeurs de la médecine ancienne ;
  • la sève brute des plantes, une humeur aqueuse qui circule dans les plantes.

une hémolymphe : un fluide circulant dans les espaces interstitiels des tissus des invertébrés.

Le nom (une) lymphe est emprunté au latin lympha « eau ».

lymphite

une lymphite ou lymphangite : une inflammation aigüe ou chronique des vaisseaux, des canaux lymphatiques.

lymphoblaste, lymphoblastique

un lymphoblaste : une cellule du tissu lymphoïde provenant de l’activation d’un lymphocyte par un antigène.

elle, il est lymphoblastique : est relative, est relatif au lymphoblaste.

lymphocèle

un lymphocèle : une collection lymphatique se produisant dans les suites d’une lymphangite ou apparaissant dans les jours qui suivent l’exérèse d’une zone nodale ou toute autre blessure, chirurgicale ou non, d’un conduit lymphatique.

lymphocytaire, lymphocyte, lymphocytémie, lymphocythémie, lymphocytogenèse, lymphocytopénie, lymphocytose

elle, il est lymphocytaire : se rapporte, est relative, est relatif aux lymphocytes.

un lymphocyte :

  • un globule blanc, un leucocyte mononucléaire de taille petite ou moyenne, possédant un grand noyau sphérique et se trouvant en abondance dans le sang et le tissu lymphoïde ;
  • un globule blanc qui produit une réponse immunitaire quand il est activé par une molécule étrangère, un antigène.

une lymphocytémie ou lymphocythémie :

  • la présence de lymphocytes dans le sang ;
  • une lymphocytose, une augmentation du nombre des lymphocytes du sang.

une lymphocytogenèse : la formation des lymphocytes, des mononucléaires.

une lymphocytopénie ou lymphopénie : une diminution du nombre des lymphocytes du sang.

une lymphocytose : une augmentation du nombre des lymphocytes dans le sang ou un autre liquide organique.

lymphodermie

une lymphodermie : une lésion cutanée.

lymphogène, lymphogenèse

elle, il est lymphogène : engendre la lymphe, est produite ou est produit par elle, par les vaisseaux lymphatiques ou dans les ganglions lymphatiques.

une lymphogenèse ou lymphopoïèse : la formation de la lymphe.

lymphogranulomatose, lymphogranulome

une lymphogranulomatose : une affection du système lymphatique.

un lymphogranulome vénérien ou inguinal : une maladie contagieuse de nature virale, transmise essentiellement par les rapports sexuels et caractérisée par une lésion ulcéreuse herpétiforme superficielle au point d’inoculation suivie d’adénopathies inguinales avec tendance au ramollissement et à la fistulisation.

lymphographie

une lymphographie : un examen radiographique des vaisseaux et ganglions lymphatiques.

lymphoïde

elle, il est lymphoïde : a trait ou ressemble à la lymphe ou aux éléments de la série lymphocytaire.

un tissu lymphoïde : un tissu où se forment des lymphocytes.

lymphokine

une lymphokine : une substance sécrétée par des lymphocytes.

lymphomatose

une lymphomatose : toute affection caractérisée par l’hyperplasie du système lymphatique.

Ce nom est un dérivé savant de lymphome sur le modèle de mots comme athéromatose, avec le suffixe -ose élargi.

lymphome

un lymphome : une tumeur le plus souvent maligne développée à partir du tissu lymphoïde.

un adénolymphome : une tumeur bénigne des glandes salivaires habituellement développée dans la parotide, parfois multiple ou bilatérale.

un angiolymphome : un lymphangiome.

un cystadénolymphome

un prélymphome : une prolifération lymphocytaire cutanée bénigne pouvant précéder un lymphome cutané.

un pseudolymphome : une lésion en principe bénigne simulant histologiquement un lymphome, caractérisée habituellement par le développement rapide d’un ou de plusieurs nodules ou d’un placard érythémateux, et dont la biopsie montre une infiltration dermique constituée de grands lymphocytes accompagnés de quelques polynucléaires éosinophiles.

lymphopénie

une lymphopénie ou lymphocytopénie : une diminution du nombre des lymphocytes du sang.

lymphopoïèse

une lymphopoïèse : la formation des lymphocytes.

Ce nom est composé de lymph(o)- signifiant lymphocyte et de -poïèse, emprunté au grec « action de faire ».

lymphoréticulose

une lymphoréticulose : une maladie infectieuse.

lymphorragie

une lymphorragie : un écoulement de la lymphe après la rupture d’un vaisseau lymphatique.

lymphosarcome

un lymphosarcome : (dans le passé) une tumeur maligne émanant du tissu hémolymphopoiétique, dont il a été démontré qu’il s’agit en réalité de proliférations lymphocytaires malignes et pour lesquelles la dénomination de lymphome est unanimement admise.

lymphose

une lymphose : une action élaboratrice spéciale d’où résulterait la lymphe.

lynch, lynchage, lyncher, lyncheur

un lynch : l’exécution sommaire de quelqu’un par une foule.

un lynchage :

  • une exécution sommaire par une foule ;
  • des violences physiques entrainant la mort ;
  • un acharnement collectif contre quelqu’un, sa réputation, son image.

lyncher :

  • mettre quelqu’un à mort sans jugement régulier ;
  • faire subir des violences physiques entrainant la mort ;
  • en savoir plus : Office québécois de la langue française.

une lyncheuse, un lyncheur : celle, celui qui participe à un lynch.

Le verbe lyncher est emprunté à l’anglo-américain to lynch attesté depuis 1835 et formé sur le terme lynch de Lynch law, originellement Lynch’s law « loi de Lynch » désignant une pratique de châtiment et parfois d’exécution sommaire sans procès par référence au Capitaine William Lynch (1742-1820) habitant l’État de Virginie, puis la Caroline du Sud, qui établit cette pratique.

lyncodon

un lyncodon : le genre de mammifère carnassier, de la famille des mustélidés, voisin de la belette et du grison, qui vit dans les pampas du Chili et d’Argentine. On lit aussi une belette de Patagonie.

Ce nom est dérivé de lynx, avec -odon.

lynx

un lynx :

  • un félin, un mammifère ;
  • sa fourrure.

Doublets également que les formes, savantes : « crypte », « papyrus », « paradis », « lynx », et populaires : « grotte », « papier », « parvis », « once ». Il convient donc de se souvenir qu’il est des mots grecs qui se cachent sous des déguisements latins et il ne faut pas priver de leur origine première des formes qui nous semblent par trop uniquement latines ou uniquement françaises. En savoir plus : Académie française.

Ce nom est emprunté au latin lynx lui-même du grec λ υ ́ γ ξ de même sens.

lyoenzyme

une, un lyoenzyme : une, un enzyme soluble pouvant être libéré(e) à l’extérieur de la cellule qui l’a bioynthétisé(e).

Lyon

elle est lyonnaise, il est lyonnais : est de Lyon, une ville en France.
une Lyonnaise, un Lyonnais

Vocabulaire (Thésaurus) autour du thème de Lyon : Wiktionnaire.

le lyonnais : un dialecte.

une lyonnaise :

  • un jeu de boules ;
  • une soierie.

une (sauce) lyonnaise

lyonétiidé

les lyonétiidés : une famille d’insectes lépidoptères glossates eulépidoptères ditrysiens, yponomeutoïdes.

lyonnais, lyonnaise

lyonnaise, lyonnais : voir Lyon (ci-dessus).

lyophile, lyophilisat, lyophilisation, lyophilisé, lyophiliser

elle, il est lyophile :

  • est relative, est relatif à certaines substances qui ont une grande affinité avec l’eau ;
  • est relative, est relatif aux substances susceptibles d’être soumises à la lyophilisation et de retrouver leurs propriétés par simple addition d’eau ;
  • [chimie] résente une affinité avec un solvant donné. Le préfixe lyo- vient du grec luein, « dissoudre ». Divers termes sont utilisés lorsqu’on souhaite préciser la nature du solvant pour lequel se manifeste cette affinité ; exemples : hydrophile (eau), lipophile (graisses), etc. En anglais : lyophilic. Voir aussi : lyophobe. Journal officiel de la République française du 08/10/2003.

un lyophilisat : un produit résultant d’une lyophilisation.

une lyophilisation : un procédé de conservation d’une substance, d’un corps, consistant en une congélation rapide et une déshydratation presque totale du produit concerné, qui est ensuite conservé sous vide à la température ambiante et retrouve ses qualités et propriétés premières par simple addition d’eau.

un café lyophilisé, un vaccin lyophilisé

lyophiliser : soumettre un produit à la lyophilisation.

Le mot lyophile est composé de lyo-, du grec λ υ ́ ε ι ν « dissoudre », et -phile.

lyophobe

elle, il est lyophobe :

  • [chimie] ne présente pas d’affinité avec un solvant donné. En anglais : lyophobic. Voir aussi : lyophile. Journal officiel de la République française du 08/10/2003.
  • ne peut subir ni dessication ni imbibation, par opposition à lyophile.

lypémaniaque, lypémanie

elle, il est lypémaniaque :

  • est atteinte, est atteint de lypémanie ;
  • est relative, est relatif à la lypémanie.

une lypémanie : un état dépressif caractérisé par une mélancolie profonde.

Le nom (une) lypémanie est composé de lypé-, du grec λ υ ́ π η « peine, tristesse », et -manie.

lyre, lyré, lyre-cithare, lyre-guitare, lyrette, lyreur

une lyre :

  • un instrument de musique ;
  • ce qui en a la forme ;
  • un dispositif technique en ayant la forme ;
  • un poisson.

la lyre : la poésie lyrique, l’inspiration, l’art poétique.

un faisan-lyre

un oiseau-lyre : un ménure.

une feuille lyrée : une feuille pennée, lorsqu’elle est terminée par un lobe arrondi beaucoup plus grand que les autres.

une lyre-cithare : un instrument de musique.

une lyre-guitare : un instrument de musique.

une lyrette : une petite lyre.

une lyreuse, un lyreur :

  • une écrivaine, un écrivain ;
  • une, un poète lyrique.

Le nom (une) lyre est emprunté au latin lyra « lyre, instrument à cordes » « chant, poème lyrique » d’où « poésie », lui-même du grec λ υ ́ ρ α de même sens.

lyric

un lyric : un texte chanté dans un film ou un spectacle.

Ce mot est emprunté à l’anglais lyric (emprunté au français lyrique ou directement au latin) désignant des écrits ayant un caractère lyrique, plus spécialement utilisé pour désigner des paroles écrites pour une musique notamment, et fréquemment au pluriel, les paroles de chansons populaires.

Lyrides

les Lyrides : un essaim d’étoiles filantes issu de la comète C/1861 G1 Thatcher.


lyrifier, lyrique, lyriquement, lyriser, lyrisme, lyriste

le (genre) lyrique : des poèmes chantés ou déclamés avec l’accompagnement de la lyre ou d’autres instruments, et souvent de danse.

elle, il est lyrique :

  • communique une émotion, un enthousiasme, une exaltation ;
  • est mise en musique pour être chantée, jouée sur une scène ; est mis en musique pour être chanté, joué sur une scène ;
  • est relative, est relatif à l’opéra.

On a lu un vocabulaire lyrico-scientifique.

lyriquement

une, un lyrique : une, un poète lyrique.

la lyrique : la poésie qui privilégie l’expression plus ou moins vive de la subjectivité ou de thèmes existentiels.

lyriser ou lyrifier : rendre lyrique.

un lyrisme :

  • ce qui privilégie l’expression de la subjectivité ou de thèmes existentiels ;
  • ce qui provoque l’exaltation, l’effusion de sentiments ;
  • un comportement ou un caractère exalté, exubérant.

une lyreuse, un lyreur, une, un lyriste :

  • une écrivaine, un écrivain ;
  • une, un poète lyrique.

Le mot lyrique est emprunté au latin d’époque impériale lyricus « relatif à la lyre, de lyre » (en grec λ υ ρ ι κ ο ́ ς de mêmes sens), lui-même dérivé de lyra, voir : lyre.

lys

un lis ou lys :

  • une plante ;
  • sa fleur ; une représentation de cette fleur ;
  • un emblème.

un lis de mer ou une encrine : un invertébré marin fixé aux rochers.

voir aussi : lilacé, lilial, lilium, liseron.

elle est fleurdelisée ou fleurdelysée, il est fleurdelisé ou fleurdelysé  :

  • est orné(e) de fleurs de lys ;
  • symbolise l’attachement à la royauté.

le fleurdelisé : le drapeau québécois.

fleurdeliser ou fleurdelyser :

  • orner de fleurs de lys ;
  • marquer un criminel d’un fer chaud en forme de fleur de lys.

Le nom (un) lis ou lys vient de la forme du pluriel qui a éliminé le singulier lil, du latin lilium « lis ».

Le mot liliacé est emprunté au bas latin liliaceus « de lis ».

Le mot lilial est dérivé du latin lilium « lis », avec le suffixe -al.

Le nom (un) lilium vient du latin lilium « lis ».

lys(o)-

lys(o)– est tiré du grec λ υ ́ σ ι ς « action de délier, dissolution, fin ».

voir : CNRTL.

lysat, lysat-vaccin, lyse, lyser

un lysat : un produit de la dissolution de tissus, de cellules, de micro-organismes, par une lysine.

un lysat-vaccin : un lysat provenant d’un vaccin qui conserve alors son pouvoir immunisant mais perd ses toxines.

une lyse :

  • une dissolution d’éléments organiques sous l’action d’agents physiques, chimiques ou enzymatiques ;
  • une transformation se produisant dans tous les phénomènes digestifs et dans les opérations cataboliques.

lyser :

  • dissoudre sous l’action d’agents physiques, chimiques ou enzymatiques;
  • dissoudre par une lyse ;
  • se dissoudre par une lyse ;
  • provoquer une lyse.

Le nom (une) lyse est emprunté au grec λ υ ́ σ ι ς « action de délier ; dissolution », de λ υ ́ ε ι ν « délier, dissoudre ».

lysergamide, lysergide, lysergique

un lysergamide : un dérivé de l’acide lysergique.

un lysergide : une drogue.

un acide lysergique : une substance dérivée d’un alcaloïde de l’ergot de seigle.

elle, il est lysergique : est provoqué(e) par le diéthylamide de l’acide lysergique.

Le mot lysergique est composé de lys- (voir : lyse), de erg- (voir : ergot), avec le suffixe -ique.

lysigène

un phénomène lysigène : qui provoque une dissociation ou une dissolution des cellules.

une cavité lysigène : formée à la suite d’une désorganisation ou d’une dissolution des cellules.

lysimachie, lysimaque

une lysimachie ou lysimaque : une plante.

Ce nom est emprunté au latin d’époque impériale Lysimachia de même sens, transcrit du grec λ υ σ ι μ α ́ χ ι ο ν ; cette plante aurait été ainsi nommée selon Pline, parce qu’elle avait été trouvée par le médecin Lysimaque.

lysimètre

un lysimètre : tout dispositif qui permet d’étudier quantitativement l’évolution de l’eau dans un profil de sol.

lysyl-oxydase, lysine, lysine-aminoxydase

une lysine : un acide aminé basique ; une, un enzyme.

une lysine-aminoxydase ou lysyl-oxydase : une, un quinoenzyme qui catalyse l’oxydation par le dioxygène de la fonction amine en ε de résidus de lysine au sein de molécules de protéines, essentiellement de procollagène ou de proélastine, formant ainsi des résidus d’allysine, qui servent à former les liaisons croisées caractéristiques des protéines fibreuses des tissus de soutien.

Ce nom est dérivé du grec λ υ ́ σ ι ς, voir : lyse, avec le suffixe -ine.

lysiphlebus

un lysiphlebus : un genre d’insectes hyménoptères apocrites ichneumonoïdes de la famille des braconidés, dont les femelles perforent le corps des pucerons vivants pour y déposer leurs œufs.

lysobactérie

une lysobactérie : un microorganisme capable de lyser les microorganismes d’une race différente.

lysocline

une lysocline : la zone océanique comprise entre 4 000 et 5 000 mètres de profondeur.

lysogène, lysogénie, lysogénique

une bactérie lysogène : une bactérie portant un phage tempéré. L’induction du phage tempéré peut conduire à la lyse de la bactérie lysogène. Une bactérie lysogène peut produire des phages en dehors de toute nouvelle infection phagique. Voir aussi : lysogénie, phage tempéré. En anglais : lysogen, lysogenic bacteria.

une lysogénie : [biologie / génie génétique – virologie] l’état d’une cellule bactérienne porteuse d’un génome viral sous forme de prophage. En anglais : lysogenecity. La bactérie est alors dite « lysogène ». Voir aussi : bactérie lysogène, phage tempéré. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.

un phage tempéré ou phage lysogénique : un phage dont le génome peut s’intégrer dans l’ADN de la cellule hôte et en transformer les propriétés. Lorsqu’il est intégré au génome de la cellule hôte, le phage prend le nom de « prophage ». Le phage tempéré est capable de lysogéniser les bactéries qu’il infecte. Voir aussi : bactérie lysogène, lysogénie. En anglais : lysogenic phage, temperate phage.

lysol

un lysol : un mélange employé comme désinfectant.

Ce nom est composé de lys(o)- tiré du grec λ υ ́ σ ι ς « action de délier, dissolution, fin », et de -ol, du latin oleum « huile ».

lysoplasie

une lysoplasie : un processus de formation cellulaire qui accompagne une dégénérescence cellulaire.

Ce nom est composé de lys(o)- tiré du grec λ υ ́ σ ι ς « action de délier, dissolution, fin », et de -plasie tiré du grec π λ α ́ σ ι ς « action de façonner ».

lysosomal, lysosome, lysosomial

un lysosome : [biologie cellulaire – biochimie et biologie moléculaire] un organite présent dans la plupart des cellules eucaryotes, qui est entouré d’une seule membrane et dans lequel des hydrolases actives à pH acide digèrent de nombreux types de macromolécules. Les fonctions du lysosome sont assurées par la vacuole chez les végétaux et les champignons. La forme adjective de « lysosome » est « lysosomal ». En anglais : lysosome. Voir aussi : autophagie, autophagosome, endosome, lysosome secondaire, macroautophagie, xénophagie. Journal officiel de la République française du 12/09/2019. Attention : Cette publication annule et remplace celle du Journal officiel de la République française du 6 juillet 2008.

un lysosome secondaire : [biologie cellulaire] un organite qui résulte de la fusion d’un lysosome avec un endosome. En anglais : secondary lysosome. Voir aussi : endosome, lysosome. Journal officiel de la République française du 06/07/2008.

elle est lysosomale, il est lysosomal : est relative, est relatif au lysosome.
elles sont lysosomales, ils sont lysosomaux

On a lu aussi lysosomial.

lysotype

un lysotype : un type de souche bactérienne déterminé en fonction de la sensibilité des bactéries à divers types de bactériophage.

lysovaccinothérapie

une lysovaccinothérapie : un emploi thérapeutique des lysats-vaccins.

en savoir plus : CNRTL.

lysozyme, lysozymurie

un lysozyme :

  • une, un enzyme mucolytique de la classe des muraminidases ;
  • une, un enzyme bactéricide présente dans le sérum sanguin et de nombreuses secrétions ainsi que dans l’albumine de l’œuf.

une lysozymurie : la présence ou concentration du lysozyme dans l’urine.

-lyse

-lyse est tiré du grec λ υ ́ σ ι ς « action de délier, dissolution, fin ». Voir : CNRTL ; CNRTL.

ne pas confondre avec -clyse, du grec kluzein, laver : une entéroclyse.

La racine dont est tirée solvere est la même que celle que l’on trouve dans le gotique fraliusan, « perdre », un lointain ancêtre de l’anglais to lose, « perdre », mais aussi et surtout dans le grec luein, cher au cœur de tous les hellénistes, car c’est l’un des modèles qui servent à l’apprentissage des conjugaisons. Ce verbe a le même sens que le latin solvere et est à la base des formes françaises en -lyse ou en -lyte. On sait que l’analyse consiste à détacher les éléments d’un tout pour les identifier, que l’on effectue cette opération sur un corps chimique, sur une phrase ou sur une idée. Parmi les formes en -lyte, nous en retiendrons deux. En savoir plus : Académie française.

une acanthokératolyse : une image histologique marquée par une condensation du cytoplasme autour du noyau des cellules du corps muqueux de la peau et de la couche granuleuse, à laquelle s’associent une acantholyse qui se fait dans la partie supérieure de l’épiderme et une cytolyse.

une kératodermie acanthokératolytique

une acantholyse : le phénomène de dissociation des kératinocytes lié à la rupture des ponts intercellulaires interkératinocytaires ; l’état particulier des cellules du corps muqueux de Malpighi caractérisé par la diminution de leur adhérence réciproque.

un carcinome spinocellulaire acantholytique

une acidolyse : une hydrolyse obtenue par l’action d’un acide.

une acro-ostéolyse : une ostéolyse des extrémités.

une adhésiolyse : une suppression d’adhérences viscérales abdominales, pelviennes ou péritonéales, par section ou destruction par faisceau laser, par cœlioscopie ou laparotomie.

une adipolyse : la fonte du tissu adipeux secondaire à l’hydrolyse de ses constituants.

une alcoolyse : une séparation des composantes d’un glycéride ou d’un ester lourd par l’action de l’alcool [éthanol] comprenant une trace d’acide.

une alvéolyse : une atrophie progressive de l’os alvéolaire autour d’une dent ; synonyme abusif de parodontolyse.

une ammoniolyse : une décomposition d’une substance par l’ammoniaque.

Le nom (une) analyse (= l’opération consistant à décomposer un ensemble en éléments) est, en chimie une adaptation du grec α ν α ́ λ υ σ ι ς « décomposition, résolution ».

une angiolyse : une disparition, une régression ou une oblitération de vaisseaux lors du développement embryonnaire.

un antifibrinolytique : une molécule naturelle ou pharmacologique s’opposant au système fibrinolytique.

un anxiolytique : une substance et un médicament pouvant réduire la composante anxieuse d’une pathologie.

une apicolyse : l’intervention chirurgicale complémentaire d’une thoracoplastie, consistant à libérer tout le sommet d’un poumon adhérent massivement à la coupole pleurale ainsi que son versant interne pour obtenir un collapsus pulmonaire équilibré : on sépare ce sommet de ses attaches de voisinage.

une arthrolyse : une libération chirurgicale d’une articulation.

une atmolyse : une désintégration de tissus organiques par l’action de la vapeur de liquides volatils.

une auto-analyse : une investigation sur soi-même par une technique qui se réfère aux fondements de la psychanalyse.

une autocatalyse : une catalyse produite et entretenue par un ou plusieurs des composés résultant de la réaction catalysée.

une autodialyse : une technique d’hémodialyse périodique effectuée sous le contrôle du malade dans un centre ou se regroupent quelques patients qui ne peuvent se soigner à leur domicile.

une autolyse : une nécrose cellulaire ou tissulaire liée à une digestion des constituants cellulaires.

une bactériolyse : une lyse, une destruction, de la cellule bactérienne ; une destruction des bactéries par dissolution sous l’action de certaines substances qui se trouvent dans le sang.

elle, il est bactériolytique : produit la bactériolyse.

un biocatalyseur : un composé biologique capable de catalyser les réactions chimiques : c’est le cas des ferments, diastases, enzymes, ainsi que des vitamines coenzymatiques ou des oligoéléments.

une cardiolyse : une destruction chirurgicale des adhérences péricardiques.

une caryolyse : la lyse des noyaux cellulaires se traduisant par un effacement des structures nucléaires par disparition de leur basophilie en microscopie optique, au cours de la nécrose cellulaire ; une chromatolyse.

elle, il est caryolytique : se rapporte à la caryolyse.

Le nom (une) catalyse : une accélération d’une réaction chimique grâce à la présence, en petite quantité, d’une substance qui est retrouvée intacte à la fin de la réaction) est une adaptation du grec κ α τ α ́ λ υ σ ι ς « dissolution, décomposition ».

une cétolyse : une destruction des corps cétoniques dans les tissus organiques.

elle, il est cétolytique : détruit les corps cétoniques ; se rapporte à la cétolyse.

une chimionucléolyse : le procédé thérapeutique visant à détruire la hernie discale lombaire de façon non sanglante en utilisant les propriétés de la chymopapaïne; l’action de cet enzyme entraîne une diminution du volume du disque et de la hernie, supprimant ainsi le conflit discoradiculaire.

une chondrolyse : une destruction du cartilage.

une chromatolyse : la dégénérescence, la dissolution de la chromatine du noyau d’une cellule : elle marque le dernier stade de l’évolution cellulaire.

elle, il est chromatolytique : se rapporte à la chromatolyse.

une chromolyse : la perte de l’affinité tinctoriale du cytoplasme, traduisant généralement un état d’anoxie de la cellule.

une codonolyse : une ouverture chirurgicale du pavillon de la trompe de Fallope obstruée par des adhérences cicatricielles.

une cololyse [terme peu usité] : l’opération destinée à libérer le côlon de ses adhérences.

une cyclodialyse : un décollement traumatique ou chirurgical du corps ciliaire.

une cystolyse : la technique chirurgicale visant à améliorer les troubles de capacité ou de compliance vésicale par section de toutes les afférences nerveuses.

une cytolyse : la dissolution ou destruction d’une cellule par disparition des éléments figurés.

elle, il est cytolytique : se rapporte à la cytolyse ou qui la provoque.

elle, il est desmolytique : est kératolytique.

Le nom (une) dialyse (= une technique permettant des échanges entre deux liquides de composition différente séparés par une membrane semi-perméable) est une adaptation du grec δ ι α ́ λ υ σ ι ς « dissolution, séparation ».

une élastolyse : une disparition progressive, microscopique et ultramicroscopique, de l’élastine et des microfibrilles qui constituent les fibres élastiques.

une électrodialyse (pour extraire les ions contenus dans une solution.

une électrolyse : une dissociation des molécules ionisables sous l’influence d’un courant électrique ; une décomposition d’un corps chimique à l’état liquide par le passage d’un courant électrique.

elle, il est électrolytique : se rapporte à l’électrolyse.

une épidermolyse : un décollement de l’épiderme, généralement avec formation de bulles.

un acanthome épidermolytique, une dégénérescence épidermolytique, une hyperkératose épidermolytique, une hyperplasie épidermolytique, une kératodermie épidermolytique

une épiphysiolyse : une destruction de l’épiphyse d’un os long [peu utilisé dans ce sens] ; une séparation de l’épiphyse d’un os long de la métaphyse sous-jacente par lésion du cartilage physaire, avec ou sans déplacement secondaire de l’épiphyse.

une érythrolyse : une destruction de l’érythrocyte avec libération de l’hémoglobine.

une eudialyte : un silico-zirconate naturel.

une fibrigénolyse : une lyse du fibrinogène dans le caillot sanguin.

une fibrillolyse : une dégénérescence de structures fibrillaires, une désintégration des neurofibrilles, qui se transforment en une série de granulations pour disparaître dans le cytoplasme de la cellule nerveuse.

elle, il est fibrinogénolytique : provoque la lyse du fibrinogène.

une fibrinolyse : le processus enzymatique de dissolution de la fibrine pouvant être la cause d’hémorragies graves ; le processus naturel de dégradation, de dissolution de la fibrine, se produisant normalement vingt-quatre heures après la coagulation sanguine, et qui peut être accéléré ou retardé soit par des agents médicamenteux soit par un état pathologique.

elle, il est fibrinolytique : a le pouvoir de lyser, de détruire la fibrine.

une fimbriolyse : une libération chirurgicale des adhérences qui agglutinent les franges du pavillon du tube utérin, cause de stérilité.

une gastrolyse : l’opération qui consiste à sectionner les moyens de fixation naturels, les attaches anatomiques, ou les brides et adhérences pathologiques entre l’estomac et les organes voisins.

une globulolyse : une hémolyse.

une glycogénolyse : une dégradation biologique de la molécule de glycogène, mise en jeu dès qu’un besoin cellulaire en glucose se fait sentir.

une glycolyse : une destruction du glucose dans un organisme vivant sous l’effet d’enzymes.

elle, il est glycolytique

elle, il est hallucynolytique : caractérise ce qui s’oppose aux hallucinations.

un hallucynolytique

une hématolyse : une hémolyse.

elle, il est hématolytique : est hémolytique.

un terrain hémilysien : qui a été formé en partie par voie de dissolution chimique.

une hémodialyse : une extraction de certains produits toxiques du sang par diffusion à travers une membrane semi-perméable, le plus souvent artificielle.

une hémodialysée, un hémodyalisé

un hémodialyseur

une hémolyse : une destruction des hématies ; un éclatement des globules rouges du sang avec libération de leurs composants.

une hémolysine : une substance qui provoque l’hémolyse.

hémolyser : provoquer l’hémolyse.

elle, il est hémolytique : a la propriété de provoquer l’hémolyse ; s’accompagne d’hémolyse ; est due ou dû à l’hémolyse.

elle, il est hépatolytique : caractérise la lyse des cellules hépatiques.

une hétérolyse : une action dégradante d’enzymes provenant d’un tissu autre que le tissu atteint ; une coupure d’une liaison covalente entre deux fragments dont l’un seulement conserve la totalité du doublet d’électrons liants.

une hétérolysine : une hémolyse pouvant détruire les hématies d’individus d’espèces différentes.

elle, il est hétérolytique : est relative, est relatif à l’hétérolyse.

une histolyse : une destruction de tissus vivants.

elle, il est histolytique : se rapporte à l’histolyse ou la produit.

une homolyse : une coupure d’une liaison covalente entre deux fragments, chacun retenant l’un des deux électrons du doublet d’électrons liants.

un équilibre hydroélectrolytique : l’équilibre entre les anions et les cations dans le plasma.

une hydrolyse : une décomposition chimique d’une substance par l’action directe ou indirecte de l’eau, de façon qu’il apparaisse de nouvelles molécules.

elle, il est hydrolysable : peut être hydrolysé(e).
un hydrolysat : un produit résultant d’une hydrolyse.

hydrolyser : décomposer une substance par hydrolyse.

elle, il est hydrolytique : se rapporte à l’hydrolyse.

une hyperhémolyse

une hypophysiolyse pharmacologique : une inhibition pharmacologique de la libération de l’hormone de croissance par l’hypophyse.

une iridodialyse : une désinsertion traumatique de la racine de l’iris.

une kératolyse : un ramollissement de la couche cornée épidermique par des substances chimiques thérapeutiques ; un décollement ou une desquamation de la couche cornée de l’épiderme.

elle, il est kératolytique : a la propriété de dissoudre ou de ramollir la couche cornée de l’épiderme.

un kératolytique : ce qui a la propriété de dissoudre ou de ramollir la couche cornée de l’épiderme.

une substance kératolytique : qui dissout la kératine et facilite l’exfoliation du stratum corneum en dissociant les ponts d’union intercellulaire et dont les exemples les plus connus sont l’acide salicylique, l’urée et les acides de fruit : ce terme contesté tend à être remplacé par exfoliant ou desmolytique.

une kodonolysis : une codonolyse.

une leucocytolyse ou leucolyse : une destruction des leucocytes in vitro ou in vivo.

elle, il est leucocytolytique : se rapporte à la leucocytolyse ou la provoque.

une lipolyse : une dégradation des lipides ; une hydrolyse des lipides en acides gras et alcools.

elle, il est lipolytique : est relative, est relatif à la destruction des graisses dans un organisme.

une litholyse : une dissolution des calculs.

un litholitique, une substance litholytique : qui dissout les calculs.

une lutéolyse : l’involution du corps jaune survenant en l’absence d’implantation d’un œuf.

une lymphodialyse : une dialyse extracorporelle de la lymphe recueillie par cathétérisme du canal thoracique, suivie de sa réinjection au patient.

un glaucome mélanolytique : un glaucome survenant sur un œil porteur d’un mélanome où se produit une nécrose libérant ainsi, dans la chambre postérieure, du pigment qui est ensuite capté par les macrophages dont l’accumulation dans l’angle conduit à l’apparition du glaucome.

une ou mésangiolyse : une des principales lésions du mésangium.

une méta-analyse : un type d’étude, en principe exhaustive, prenant en compte toutes les études sur le sujet et se différenciant d’une simple synthèse bibliographique.

une microanalyse

elle, il est mucolytique : fluidifie les sécrétions bronchiques, les écoulements séreux des otites et des sinusites.

un (médicament) mucolytique : qui est capable de fluidifier les sécrétions bronchiques visqueuses par action directe sur les mucopolysaccharides du mucus, facilitant ainsi leur expectoration.

une myélinolyse centrale du pont cérébral ou myélinolyse centropontique

une mylolyse : une perte de substance intéressant les couronnes dentaires.

une myolyse : une régression de la fibre musculaire représentant la première phase de l’atrophie musculaire et aboutissant à un effacement des structures internes et de la striation.

une narco-analyse : la méthode thérapeutique caractérisée par une sédation transitoire induite par l’administration intraveineuse d’un produit psychotrope et destinée à favoriser l’extériorisation verbale d’un conflit latent, de préférence récent et traumatique.

une nécrolyse

un érythème nécrolytique migrateur

une néphrolyse : une destruction du parenchyme rénal déterminée par les agents néphrolytiques ; une libération chirurgicale du rein de ses adhérences péricapsulaires.

elle, il est néphrolytique : exerce une action destructrice sur la substance nerveuse.

une neurolyse : une destruction ou dissolution de la substance nerveuse ; une destruction d’un nerf par des injections d’alcool dans le nerf même ; une libération d’un nerf de ses adhérences pathologiques périphériques, par exemple lorsqu’un nerf est comprimé par une cicatrice.

une kératite neuroparalytique : une kératite observée dans les atteintes du trijumeau et caractérisée par la survenue d’érosions larges récidivantes non douloureuses sur un épithélium dépoli, épaissi, ponctué d’érosions fines.

une nucléolyse : une chimionucléolyse.

une odontolyse : un phénomène de dissolution physiologique.

une onycholyse : un décollement de la tablette unguéale du lit de l’ongle, se faisant le plus souvent à partir de ses attaches latérodistales et donnant à l’ongle un aspect blanchâtre.

une ostéolyse : une destruction ou résorption progressive d’une ou plusieurs pièces osseuses.

elle, il est ostéolytique : se rapporte à l’ostéolyse ; est affecté(e) d’ostéolyse.

une ovariolyse : une libération chirurgicale, par laparotomie ou par cœlioscopie, des adhérences cicatricielles qui entourent l’ovaire.

une ovariosalpingolyse : une libération chirurgicale des adhérences péritubaires et péri-ovariennes, par exemple dans le traitement d’une stérilité.

une ozonolyse : une séparation des éléments constitutifs d’un carburant éthylénique au moyen de l’ozone.

paralytique : voir paralysie

un parasympatholytique ou une substance parasympatholytique : une substance antagoniste de l’acétylcholine, inhibant l’activité du système parasympathique. [On dit aussi parasympathicolytique.]

une parodontolyse : = une affection caractérisée par une atrophie progressive du parodonte, intéressant avant tout l’os alvéolaire et le ligament alvéolo-dentaire.

une peptolyse : une hydrolyse des peptones.

elle, il est peptolytique : peut provoquer l’hydrolyse de la peptone.

une péritonéodialyse

une phacolyse : une destruction du cristallin sous l’action d’agents physiques, chimiques ou biologiques.

un glaucome phacolytique : un glaucome à la fois obstructif et inflammatoire, secondaire à la libération dans l’humeur aqueuse de protéines cristalliniennes.

une phagocytolyse : une lyse des phagocytes.

une phosphorolyse : une lyse d’un composé par l’acide phosphorique.

une photolyse : toute réaction de décomposition produite par la seule action de la lumière sur une substance ou un mélange de substances.

elle, il est photolytique : se rapporte à la photolyse.

une photo-onycholyse : une onycholyse, c’est-à-dire un décollement unguéal, respectant les bords latéraux de l’ongle, qui résulte d’une phototoxicité.

une plasmolyse : une rétraction du cytoplasme de la cellule sous l’influence d’une solution dont la pression osmotique est supérieure à celle du contenu cellulaire.

une pleurolyse : une libération des adhérences pleurales ou section des brides unissant les deux feuillets de la plèvre, au cours d’une thoracotomie ou d’une pleuroscopie.

une pneumatolyse : une intervention de gaz et de vapeurs d’origine interne dans le remaniement et la cristallisation des roches endogènes.

elle, il est pneumatolytique : est formé(e) par pneumatolyse.

une pneumolyse : une libération du poumon immobilisé par des adhérences plus ou moins intimes entre les deux plèvres, adhérences généralisées ou localisées, lâches ou denses.

une protéolyse : un processus de dégradation hydrolytique des protéines ; une destruction des protéines en leurs éléments constitutifs, qui est assurée dans la cellule vivante par des enzymes dites protéolytiques.

elle, il est protéolytique : a rapport à la protéolyse ou la favorise.

une pyrolyse : une thermolyse, une décomposition chimique au moyen de la chaleur.

une psychanalyse : une étude de l’inconscient contribuant à la connaissance et à l’explication du comportement humain ; une psychothérapie en profondeur permettant au patient de modifier certains aspects de sa personnalité en analysant ses conflits profonds, en intégrant dans sa conscience des affects inconscients et en modifiant ses mécanismes de défense.

une radiolyse : une rupture d’une molécule par un rayonnement ionisant ; une décomposition d’un corps composé par exposition aux rayons X, aux rayons α, β οu γ, ainsi qu’aux rayonnements artificiels comme ceux des neutrons ; les transformations allotropiques produites par les radiations dans un corps simple, par exemple le diamant.

une rhabdomyolyse : un syndrome de destruction des fibres musculaires striées, caractérisé par la libération dans le sang des composants des cellules musculaires, notamment de la myoglobine, de potassium et d’enzymes.

une rhizalyse : le processus de résorption des racines dentaires se produisant à la manière de la résorption osseuse, avec la participation de cellules géantes, odontoclastes.

une rhizolyse facettaire ou rhizotomie facettaire : une dénervation d’une articulation intervertébrale postérieure par destruction capsulaire et péricapsulaire.

une salpingolyse : une destruction d’adhérences autour du pavillon tubaire dans le but de supprimer tout obstacle entre la trompe et l’ovaire.

une salpingo-ovariolyse : une destruction d’adhérences péritubaires et péri-ovariennes dans le but de faciliter la pénétration de l’ovule dans la trompe.

une spondylolyse : une lyse ou destruction des vertèbres : une malformation vertébrale caractérisée par la présence d’une fissure entre les apophyses articulaires supérieures et inférieures d’une vertèbre.

une stéatolyse : un dédoublement des graisses dans l’organisme sous l’action de la lipase.

elle, il est sympathicolytique ou sympatholytique : inhibe, paralyse le système sympathique.

une thermolyse : une décomposition chimique au moyen de la chaleur ; une déperdition de chaleur par l’organisme.

une thiolyse : une scission d’un composé par une fonction thiol.

une tocolyse : une suppression médicamenteuse des contractions utérines, indiquée en cas de menace d’accouchement prématuré.

elle, il est tocolytique : permet l’arrêt des contractions utérines.

une thrombolyse : une dissolution de la fibrine, et par extension, d’un caillot présent dans la circulation sanguine.

elle, il est thrombolytique : provoque la thrombolyse ou s’y rapporte.

un thrombolytique : un agent accélérateur de la conversion du plasminogène en plasmine au sein du thrombus constitué, soit directement (urokinase), soit au niveau de l’activateur du plasminogène tissulaire.

une trypanolyse : une destruction lytique des trypanosomes.

un syndrome tumoro-paralytique

un syndrome urémo-hémolytique

une urétérolyse : une libération chirurgicale d’un uretère des adhérences ou compressions tissulaires avoisinantes.

une uricolyse : une destruction de l’acide urique dans l’organisme.

un agent uricolytique : qui est susceptible d’induire une uricolyse.

un médicament vagolytique

une vitréolyse : l’induction d’une liquéfaction vitréenne [synérèse] et d’un décollement postérieur du vitré par l’injection intravitréenne d’une substance chimique.

une zonulolyse : une méthode d’extraction intracapsulaire de la cataracte où, avant de procéder à l’extraction du cristallin, on lyse la zonule par injection intracamérulaire d’une solution à 1/5 000 d’alphachymotrypsine, ce qui facilite considérablement l’extraction du cristallin.

lythracée, lythrum

les lythracées : la famille d’herbes, d’arbustes ou d’arbres ayant le genre lythrum pour type.

une lythracée

un lythrum : le nom scientifique de la salicaire.

Ce nom est emprunté au latin scientifique lythrum, du grec « sang mêlé de poussière », un nom attribué à cette plante à cause de la couleur rouge pourpre de ses fleurs.

lytique

elle, il est lytique :

  • est relative, est relatif à la lyse ;
  • provoque une lyse ;
  • inhibe ou atténue l’action de certains nerfs.

un cocktail lytique : un mélange d’antalgiques et de calmants.

Ce mot est un dérivé savant de lyse, avec le suffixe -ique.

-lytique

lytique : voir -lyse (ci-dessus).