ME – MF

me

[me ou m’, te ou t’, lui, nous, vous, leur] Elle me le donne. Elle m’a donné cela.

  • Elle me le donne. Elle te le donne. Elle le lui donne. Elle nous le donne. Elle vous le donne. Elle le leur donne.

[me ou m’, te ou t’, la, le, l’, nous, vous, les] Elle me cherche. Elle m’a cherché. Elle m’a cherchée.

  • Elle me cherche. Elle te cherche. Elle la cherche. Elle le cherche. Elle nous cherche. Elle vous cherche. Elle les cherche.

[me ou m’, te ou t’, se ou s’, nous, vous, se ou s’] Je me souviens de cet exploit. Je m’en souviens.

  • Je me souviens. Tu te souviens. Elle se souvient. Nous nous souvenons. Vous vous souvenez. Elles se souviennent.

Le mot me vient du latin me « moi » accusatif de ego (pronom personnel), en position atone.

mé-

– et mes- issus de la particule francique missi (ou moins vraisemblablement du latin minus) servent à construire les formes négatives ou péjoratives.

Ce préfixe n’est plus productif. L’usage courant semble préférer l’emploi de périphrases avec « ne pas, mal » devant un verbe ou « mauvais » devant un substantif. Le préfixe est, par ailleurs, concurrencé par dé- (méplaire / déplaire) ou mal- (malaise / mésaise ; malfaire / méfaire). Voir : CNRTL.

mea culpa, mea-culpa

un mea culpa ou mea-culpa :

  • un aveu d’une faute que l’on a commise, d’une erreur que l’on a faite ;
  • une reconnaissance de ses torts.

Les mots latins mea culpa signifiant « par ma faute » sont tirés du Confiteor, une prière catholique par laquelle les fidèles confessent leurs fautes (voir aussi : coulpe).

méandre, méandrer, méandreux, méandrine, méandrique

un méandre : une sinuosité, généralement répétée, décrite par un fleuve, une rivière.

des méandres :

  • une suite de courbes ;
  • un cheminement complexe et capricieux dans les activités ou le comportement.

méandrer : faire des méandres.

elle est méandreuse, il est méandreux :

  • est pleine ou plein de méandres, de sinuosités ;
  • est faite ou fait de détours.

une méandrine : un polypier, un squelette calcaire ou corné sécrété par les polypes.

elle, il est méandrique :

  • est pleine ou plein de méandres, de sinuosités ;
  • est pleine ou plein de détours ;
  • dont le cheminement est complexe et capricieux.

Le nom (un) méandre est emprunté au latin Maeander, lui-même emprunté au grec Μ α ι ́ α ν δ ρ ο ς, le Méandre, fleuve d’Asie Mineure au cours très sinueux, et, au figuré « sinuosité, replis tortueux », également pris comme nom commun en latin.

méat, méatoscopie, méatotome, méatotomie

un méat :

  • un canal, un conduit anatomique ;
  • l’orifice de ce canal, de ce conduit ;
  • un espace dans les fosses nasales ;
  • une cavité intercellulaire des végétaux.

une méatoscopie : l’examen d’un méat.

un méatotome : un instrument servant à pratiquer une méatotomie.

une méatotomie : l’incision d’un méat.

Le nom (un) méat est emprunté au latin meatus « chemin, passage », dérivé de meare «aller, passer, circuler».

mec

un mec ou keum : un individu du sexe masculin.

un mec :

  • un mari ou un compagnon ;
  • celui qui détient le pouvoir, qui domine le marché.

un mecton : un terme péjoratif pour désigner un homme ou un jeune.

L’origine du nom (un) mec est obscure, voir : CNRTL.

mécanicien

A. une mécanicienne, un mécanicien :

  • une physicienne ou un physicien, une mathématicienne ou un mathématicien spécialiste des sciences mécaniques ;
  • celle, celui qui invente des machines, qui en dirige la construction ;
  • celle, celui qui monte, entretient ou répare des machines ;
  • celle, celui qui conduit, qui entretient une locomotive ;
  • une ouvrière couturière, un ouvrier couturier qui travaille à la machine à coudre.

une mécanicienne-dentiste, un mécanicien-dentiste : une aide spécialisée, un aide spécialisé dans la fabrication des appareils de prothèse dentaire.

une électromécanicienne, un électromécanicien

B. une mécanicienne, un mécanicien, une, un mécano :

  • celle, celui qui effectue le montage et effectue les réparations courantes d’ensembles mécaniques ;
  • en savoir plus : Bob, dictionnaire d’argot, de français familier et populaire.

elle est mécanicienne, il est mécanicien :

  • est caractérisé(e) par le développement du machinisme ;
  • est relative, est relatif au machinisme.

Ce nom est dérivé de mécanique, sur le modèle de mathématicien, avec le suffixe -ien.

mécanique, mécaniquement

une mécanique :

  • l’étude des états d’équilibre et des mouvements des systèmes matériels soumis à des forces ;
  • la conception, le développement et la réalisation des machines ; l’étude de leur fonctionnement ;
  • une combinaison de pièces ou d’organes destinés à produire, à transmettre un mouvement ;
  • une machine dans son ensemble ;
  • une combinaison d’éléments, de forces qui concourent à une action, un résultat.

Lexique de la mécanique‎ : Wiktionnaire.

rouler des mécaniques :

  • remuer les épaules ;
  • avoir une attitude prétentieuse, chercher à en imposer.

la mécanique des fluides numérique : [physique – mathématiques / mathématiques appliquées] la simulation sur ordinateur des écoulements de fluides intervenant notamment dans la conception aérodynamique ou hydrodynamique des structures, des véhicules terrestres, des navires et des aéronefs. En anglais : computational fluid dynamics ; CFD. Journal officiel de la République française du 21/12/2013.

la mécanique spatiale : [spatiologie] la science qui a trait à l’étude des mouvements des objets spatiaux. En anglais : astrodynamics. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.

La mécanique quantique relève de la théorie développée à partir du principe des quanta de Planck (les échanges d’énergie entre rayonnement et matière ne peuvent s’effectuer que par paquets discontinus. et du principe d’incertitude d’Heisenberg, selon lequel il n’est pas possible de déterminer avec précision à la fois la position et la vitesse d’une particule.

elle, il est mécanique :

  • concerne les lois du mouvement et de l’équilibre ;
  • a rapport à l’étude des machines, de leur construction, de leur fonctionnement ;
  • est produite, exécutée, actionnée par une machine, par un mécanisme ; est produit, exécuté, actionné par une machine, par un mécanisme ;
  • est mue ou mû par un mécanisme, relève de la catégorie des machines ;
  • se fait sans l’aide de la réflexion ou de la volonté.

mécaniquement

une électromécanique : l’utilisation de composants électriques.

elle, il est électromécanique

une géomécanique : une mécanique des sols.

un appareil hydromécanique : où un liquide est employé comme dispositif de transmission d’effort ou de mouvement.

une micromécanique : la conception, la fabrication et le fonctionnement d’objets mécaniques de très petites dimensions.

elle, il est musico-mécanique : reproduit mécaniquement une musique enregistrée.

un calcul nomomécanique : un calcul effectué par des machines et dans lequel le résultat cherché se trouve déterminé comme sur un nomogramme.

On a lu une mécaniquerie.

Le mot mécanique est emprunté au latin mechanicus, mechanica, en grec μ η χ α ν ι κ ο ́ ς, μ η χ α ν ι κ η ́, (sous-entendu τ ε ́ χ ν η « art »), de μ η χ α ν η ́, voir : machine. En ancien et moyen français, le mot sert à désigner une classe de travailleurs. La Renaissance le réemprunte dans l’acception scientifique du grec μ η χ α ν ι κ η ́ « l’art de construire une machine ». Au18ème siècle, le mot est souvent employé au sens de « mécanisme » et, sous l’influence du développement des techniques industrielles, au sens de « machine considérée dans son fonctionnement ».

mécanisation, mécanisé, mécanise

une mécanisation :

  • un emploi intensif de machines pour remplacer les opérations manuelles dans la réalisation des travaux ;
  • une transformation de comportements naturels en réactions déclenchées automatiquement, échappant à la volonté.

une unité militaire mécanisée : dotée de véhicules à moteurs et légèrement blindés.

mécaniser :

  • introduire l’emploi des machines, des moyens mécaniques dans un travail, une activité ;
  • conférer un aspect mécanique ;
  • rendre semblable à une machine ;
  • taquiner, ennuyer, malmener.

Le verbe mécaniser est dérivé de mécanique.

mécanisme, mécanicisme, mécaniciste, mécanistique

A. un mécanisme :

  • une combinaison de pièces, d’organes agencés en vue d’un mouvement, d’un fonctionnement d’ensemble ;
  • ce fonctionnement lui-même ;
  • un ensemble des procédés, une technique ;
  • un ensemble d’éléments, de structures dont l’organisation assure une fonction, une activité ;
  • ce fonctionnement, ce processus lui-même.

B. le mécanisme ou mécanicisme : une théorie admettant qu’une classe de faits, ou même l’ensemble des phénomènes, peut être ramené à un système de déterminations mécaniques.

elle, il est mécaniciste ou mécaniste :

  • est relative, est relatif au mécanisme ;
  • en adopte la théorie, le système philosophique.

une, un (philosophe) mécaniciste

une, un mécaniste :

  • une, un adepte du mécanisme ;
  • une, un philosophe mécaniste.

elle, il est mécanistique : est mécaniste, est relative, est relatif à la doctrine mécaniste.

Ces mots sont dérivés de mécanique.

mécano

une, un mécano : une mécanicienne, un mécanicien.

La finale -o donne une connotation familière, populaire ou argotique.

mécano-

mécano– est tiré du grec μ η χ α ν η ́ « machine ».

voir : CNRTL.

mécano-biologique

des installations de tri mécano-biologiques

mécanochimie

la mécanochimie : le domaine de la chimie qui concerne l’étude des techniques qui permettent de contrôler les réactions chimiques entre les atomes et les molécules par des moyens mécaniques. Office québécois de la langue française.

mécano-électrique

elle, il est mécano-électrique : est de nature mécanique et électrique.

mécanogramme, mécanographe, mécanographie, mécanographique, mécanographiquement

un mécanogramme : une courbe obtenue par l’enregistrement des mouvements ou des phénomènes vibratoires nés de l’activité mécanique d’une partie du corps.

une, un mécanographe : une employée chargée, un employé chargé de transcrire des données alphanumériques sous forme de bandes ou de cartes perforées.

une mécanographie :

  • une utilisation de techniques, de machines et de supports destinés à mécaniser le traitement de l’information ;
  • une technique d’enregistrement de l’activité mécanique du cœur et des vaisseaux sanguins.

elle, il est mécanographique : est relative, est relatif à la mécanographie.

mécanographiquement

mécanomorphe, mécanomorphisme, mécanomorphose

elle, il est mécanomorphe : dont la forme rappelle celle d’une machine.

un mécanomorphisme : une tendance à attribuer aux êtres vivants et à l’homme les caractéristiques d’une machine.

une mécanomorphose : l’ensemble des influences et modifications que les actions mécaniques exercent sur le développement de l’embryon et sur certains organes.

mécanorécepteur

un (organe) mécanorécepteur : chez les insectes, un organe contenant un neurone sensoriel sensible à la pression et donc à une déformation mécanique du corps, à son mouvement.

une sensille mécanoréceptrice

On lit aussi : mécanosensoriel.

mécanosoudure

une mécanosoudure : le résultat du soudage d’éléments préfabriqués, d’organes de machines et d’ensembles.

mécanosynthèse

une mécanosynthèse :

  • [matériaux / métallurgie] le procédé consistant à broyer ensemble des métaux différents jusqu’à la formation d’un alliage qui n’est pas dans un état d’équilibre thermodynamique. La mécanosynthèse s’applique également aux céramiques. En anglais : mechanical alloying. Voir aussi : broyage nanométrique. Journal officiel de la République française du 07/05/2016.
  • la technique de fabrication de structures moléculaires dans laquelle la rencontre des atomes et des molécules, qui est à l’origine des réactions chimiques nécessaires au processus de synthèse, est déterminée de façon précise par des moyens mécaniques. La mécanosynthèse est une application de la mécanochimie qui étudie les techniques qui permettent de contrôler par des moyens mécaniques les réactions chimiques entre les atomes et les molécules. Office québécois de la langue française.

mécanothérapie

une mécanothérapie : une méthode thérapeutique.

mécatronique

une mécatronique : une technique industrielle.

meccano

un meccano [marque déposée] : un jeu dont les pièces métalliques permettent de construire une grande variété d’objets.

Ce mot anglais a été forgé sur le radical de mechanics « la mécanique », de mechanic « mécanique », lui-même emprunté au français mécanique.

mécénat, mécène, mécéner

un mécénat :

  • une protection, un soutien financier accordé(e) à des activités et à ceux qui les pratiquent ou les développent ;
  • [économie et gestion d’entreprise] un soutien matériel apporté, sans contrepartie directe de la part du bénéficiaire, à une œuvre ou à une personne pour l’exercice d’activités présentant un intérêt général. En anglais : patronage ; sponsoring ; sponsorship. Voir aussi : mécénat participatif, parrainage, patronage. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.
  • en savoir plus : Office québécois de la langue française.

un mécénat participatif ou un financement participatif par don : [finance] un mécénat qui fait appel à de multiples donateurs, généralement des internautes, pour recueillir les fonds nécessaires à l’aboutissement d’un projet. En anglais : crowdsponsoring ; donation – based crowdfunding. Voir aussi : financement participatif, mécénat. Journal officiel de la République française du 07/12/2018.

une, un mécène :

  • une personne physique ou morale qui, par souci de favoriser le développement des lettres, des arts et des sciences, aide ceux qui les cultivent en leur procurant des moyens financiers ou des travaux, éventuellement en instituant et finançant des prix.
  • [économie et gestion d’entreprise] une personne physique ou morale qui apporte un soutien matériel, sans contrepartie directe de la part du bénéficiaire, à une œuvre ou à une personne pour l’exercice d’activités présentant un intérêt général. En anglais : patron ; sponsor. Voir aussi : parraineur. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.
  • en savoir plus : Office québécois de la langue française.

mécéner des projets : aider à leur mise en place et leur réalisation.

je mécène, tu mécènes, il mécène, nous mécénons, vous mécénez, ils mécènent ;
je mécénais ; je mécénai ; je mécènerai ou mécénerai ; je mécènerais ou mécénerais ;
j’ai mécéné ; j’avais mécéné ; j’eus mécéné ; j’aurai mécéné ; j’aurais mécéné ;
que je mécène, que tu mécènes, qu’il mécène, que nous mécénions, que vous mécéniez, qu’ils mécènent ;
que je mécénasse, qu’il mécénât, que nous mécénassions ; que j’aie mécéné ; que j’eusse mécéné ;
mécène, mécénons, mécénez ; aie mécéné, ayons mécéné, ayez mécéné ;
(en) mécénant.

Le nom mécène est tiré du latin Maecenas, Mécène, le nom d’un ministre d’Auguste, protecteur des lettres et des arts ; déjà nom commun en latin.

méchage

un méchage : voir mèche (ci-dessous).

méchamment, méchanceté, méchant

une méchanceté :

  • le caractère, le comportement d’une personne méchante, encline à faire du mal à autrui ;
  • ce qui manifeste une attitude méchante ;
  • une parole ou une action méchante ;
  • en savoir plus : Bob, dictionnaire d’argot, de français familier et populaire.

On a lu une méchance et une méchantise.

A. elle est méchante, il est méchant :

  • est sans valeur, de mauvaise qualité ou dans un état déplorable ;
  • est sans compétence, ne remplit pas correctement sa fonction ;
  • provoque des désagréments, des ennuis ;
  • est extraordinaire, fameuse ou fameux, remarquable ;
  • n’est pas agréable au gout [Canada].

B. elle est méchante, il est méchant :

  • désire ou provoque la souffrance physique ou morale d’autrui ;
  • en savoir plus : Bob, dictionnaire d’argot, de français familier et populaire.

méchamment

une méchante, un méchant : une personne cruelle.

Regardons le Méchant dans les yeux. Les billets de François Jacquesson.

Le nom (une) méchanceté est dérivé, à l’aide du suffixe -(i)té, de l’ancien français mescheance « fâcheux accident, mésaventure, malheur », puis « faute, chute », lui-même dérivé, à l’aide du suffixe -ance, de mescheant (méchant). La formation de meschanceté a été favorisée par l’existence de mots tels que boneürté, maleürté, fausseté, mauvaiseté et par le besoin de distinguer le substantif abstrait mescheance tiré de mescheant « malchanceux » du substantif correspondant à mescheant «malfaisant», voir aussi : mauvaiseté.

Le mot méchant vient du participe présent de l’ancien verbe mescheoir « arriver malheur », lui-même composé de mes– (mé-) et de cheoir (choir) ; voir aussi : mauvais.

mèche

1. un méchage :

  • une désinfection d’un tonneau par combustion d’une mèche soufrée ;
  • une mise en place d’une mèche pour drainer une plaie, un abcès.

un déméchage : l’enlèvement d’une mèche, en médecine.

une mèche :

  • un cordon pour obtenir une flamme de longue durée ;
  • un cordon fait d’une matière inflammable ;
  • une touffe de cheveux ;
  • en savoir plus : Bob, dictionnaire d’argot, de français familier et populaire ;
  • une petite bande de gaze stérile utilisée pour le drainage d’une plaie, d’un abcès ;
  • un ruban ou un bout de ficelle ;
  • une tige d’acier servant à percer par rotation ;
  • l’axe du gouvernail ou du cabestan.

vendre la mèche : dénoncer un complot, dévoiler une combinaison ou un secret.

mécher un tonneau : le désinfecter en y faisant bruler une mèche enduite de soufre.

mécher une plaie : y placer une mèche pour la drainer.

je mèche, tu mèches, il mèche, nous méchons, vous méchez, ils mèchent ;
je méchais ; je méchai ; je mècherai ou mécherai ; je mècherais ou mécherais ;
j’ai méché ; j’avais méché ; j’eus méché ; j’aurai méché ; j’aurais méché ;
que je mèche, que tu mèches, qu’il mèche, que nous méchions, que vous méchiez, qu’ils mèchent ;
que je méchasse, qu’il méchât, que nous méchassions ; que j’aie méché ; que j’eusse méché ;
mèche, méchons, méchez ; aie méché, ayons méché, ayez méché ;
(en) méchant.

elle est mécheuse, il est mécheux : forme des mèches.

L’origine de ce mot est incertaine, voir : CNRTL.

2. être de mèche avec quelqu’un :

  • être de connivence avec lui ;
  • être complice dans une affaire qui doit rester secrète.

il n’y a pas mèche : il n’y a pas moyen, c’est impossible.

L’origine de ce mot est incertaine, voir : CNRTL.

méchef

un méchef : un malheur, une mésaventure, un évènement fâcheux.

Ce nom est composé de mes- (mé-) et de chef aux sens anciens de « bout, extrémité », ou vient de l’ancien verbe meschever « avoir du malheur, échouer », de formation comparable à celle d’achever.

mécher, mécheux

mécher, mécheux : voir mèche (ci-dessus).

méchoir

méchoir : tourner mal, causer un dommage.

voir : choir.

méchouar

un méchouar : au Maroc, une vaste enceinte faisant partie du palais et dans laquelle le souverain réunit le conseil des ministres ou rend la justice en audience publique.

Ce nom est emprunté à l’arabe maghrébin maswar « endroit où le monarque tient son conseil, où il traite avec ses grands les affaires publiques ; salle d’audience ; partie d’un palais ; forteresse, citadelle », dérivé de sāra « donner un conseil ».

méchoui

un méchoui :

  • un agneau ou mouton entier condimenté puis rôti à la broche sur les braises d’un feu de bois ;
  • un repas à l’occasion duquel un méchoui est servi.

Ce nom est emprunté à l’arabe maghrébin meswī, en arabe classique maswī « rôti, grillé ; mouton rôti à la broche », participe passif de sawā « rôtir, griller ».

mechta

une mechta :

  • au Maroc, une petite maison en maçonnerie, construite en grosses briques séchées et qui sert d’habitation l’hiver ;
  • en Algérie et en Tunisie, un hameau constitué par un petit groupe de mechtas.

Ce nom est emprunté à l’arabe maghrébin məsta, en arabe classique mastan, mastā « lieu où l’on passe l’hiver ; résidence, habitation d’hiver », dérivé de satā « passer l’hiver, hiverner ». L’évolution sémantique de l’habitation à un groupe d’habitations s’est produite en français par extension abusive.

Mecklembourg, mecklembourgeois

un mecklembourg :

  • une race de chevaux ;
  • un cheval de cette race.

elle est mecklembourgeoise, il est mecklembourgeois : est du Mecklembourg, un ancien État allemand et une région de l’Allemagne.

une Mecklembourgeoise, un Mecklembourgeois

mécol

mécol : moi.

mécompréhension, mécomprendre, mécompris

une mécompréhension :

  • le fait de comprendre de travers ;
  • une compréhension erronée de quelque chose.

mécomprendre : comprendre quelqu’un ou quelque chose de travers.

je mécomprends, tu mécomprends, il mécomprend, nous mécomprenons, vous mécomprenez, ils mécomprennent ;
je mécomprenais ; je mécompris ; je mécomprendrai ; je mécomprendrais ;
j’ai mécompris ; j’avais mécompris ; j’eus mécompris ; j’aurai mécompris ; j’aurais mécompris ;
que je mécomprenne, que tu mécomprennes, qu’il mécomprenne, que nous mécomprenions, que vous mécompreniez, qu’ils mécomprennent ;
que je mécomprisse, qu’il mécomprît, que nous mécomprissions ; que j’aie mécompris ; que j’eusse mécompris ;
mécomprends, mécomprenons, mécomprenez ; aie mécompris, ayons mécompris, ayez mécompris ;
(en) mécomprenant.

elle est mécomprise : est comprise de travers, est mal interprétée.

il est mécompris : est compris de travers, est mal interprété.

Ces mots sont dérivés avec le préfixe -mé.

mécompte, se mécompter

un mécompte :

  • un compte inférieur à celui qu’on estimait ;
  • une erreur d’appréciation, de prévision, de conjecture ;
  • une espérance déçue, une déception, une désillusion.

se mécompter :

  • se tromper dans un compte ;
  • se tromper dans ses prévisions ou ses appréciations.

Ces mots sont dérivés avec le préfixe -mé.

se méconduire, méconduite

se méconduire : avoir une mauvaise conduite.

je me méconduis, tu te méconduis, il se méconduit, nous nous méconduisons, vous vous méconduisez, ils se méconduisent ;
je me suis méconduite, je me suis méconduit ; je me méconduisais ; je me méconduisis ; je me méconduirai ; je me méconduirais ;
que je me méconduise, que tu te méconduises, qu’il se méconduise, que nous nous méconduisions, que vous vous méconduisiez, qu’ils se méconduisent ;
que je me méconduisisse, qu’il se méconduisît, que nous nous méconduisissions ; que je me sois méconduite, que je me sois méconduit ; que je me fusse méconduite, que je me fusse méconduit ;
méconduis-toi, méconduisons-nous, méconduisez-vous ; sois méconduite, sois méconduit, soyons méconduites, soyons méconduits, soyez méconduites, soyez méconduits, soyez méconduite, soyez méconduit ;
(en) se méconduisant.

une méconduite : une mauvaise conduite.

Ces mots sont dérivés avec le préfixe -mé.

méconème

une méconème : un nom vernaculaire et un genre d’insectes orthoptères tettigoniidés.

méconine, méconique, méconium

une méconine : une substance cristalline obtenue par hydrolyse de la narcotine.

un acide méconique : un acide dérivé qu’on extrait du pavot.

un méconium :

  • les excréments visqueux brun verdâtre accumulés dans les intestins du foetus durant sa gestation et que rend le nouveau-né peu après sa naissance ;
  • le déchet métabolique liquide expulsé par l’anus de certains insectes, formé de produits non éliminés au cours de la nymphose.

Le nom (une) méconine est composé de mécon- (du latin mecon « pavot », en grec μ η ́ κ ω ν ) et de -ine.

Le mot méconique est composé de mécon- (du latin mecon « pavot », en grec μ η ́ κ ω ν ) et de -ique.

Le nom (un) méconium vient du latin meconium, en grec μ η κ ω ́ ν ι ο ν.

méconnaissable, méconnaissance, méconnaissant, méconnaitre, méconnaître, méconnu

elle, il est méconnaissable :

  • a subi des transformations au point de ne plus pouvoir être reconnu ;
  • est difficile à reconnaitre, a beaucoup changé.

une méconnaissance :

  • l’action et le résultat de méconnaitre, d’ignorer quelque chose, de ne pas apprécier quelque chose à sa juste valeur ;
  • l’action et le résultat de ne pas reconnaitre le mérite, la valeur de quelqu’un, de ne pas apprécier quelqu’un à sa juste valeur.

une personne méconnaissante, un méconnaissant : celle, celui qui ne reconnait pas quelque chose à son juste prix, qui est dépourvu(e) de reconnaissance.

méconnaitre (anciennement : méconnaître) :

  • ne pas reconnaitre, ne pas identifier ce qui est connu ;
  • ignorer ;
  • ne pas reconnaitre la véritable nature d’une chose ; se méprendre sur ses qualités, son caractère ;
  • ne pas reconnaitre comme valable ou légitime, refuser d’admettre, d’accepter ;
  • affecter de ne pas connaitre quelqu’un, refuser de le reconnaitre pour sien ;
  • ne pas reconnaitre le mérite, la valeur de quelqu’un, ne pas l’apprécier à sa juste valeur.

je méconnais, tu méconnais, il méconnait ou méconnaît, nous méconnaissons, vous méconnaissez, ils méconnaissent ;
je méconnaissais ; je méconnus ; je méconnaitrai ou méconnaîtrai ; je méconnaitrais ou méconnaîtrais ;
j’ai méconnu ; j’avais méconnu ; j’eus méconnu ; j’aurai méconnu ; j’aurais méconnu ;
que je méconnaisse, que tu méconnaisses, qu’il méconnaisse, que nous méconnaissions, que vous méconnaissiez, qu’ils méconnaissent ;
que je méconnusse, qu’il méconnût, que nous méconnussions ; que j’aie méconnu ; que j’eusse méconnu ;
méconnais, méconnaissons, méconnaissez ; aie méconnu, ayons méconnu, ayez méconnu ;
(en) méconnaissant.

se méconnaitre :

  • se tromper sur soi-même, sur sa nature propre ;
  • oublier ses origines ou sa condition.

je me méconnais, tu te méconnais, il se méconnait ou se méconnaît, nous nous méconnaissons, vous vous méconnaissez, ils se méconnaissent ;
je me méconnaissais ; je me méconnus ; je me méconnaitrai ou me méconnaîtrai ; je me méconnaitrais ou me méconnaîtrais ;
je me suis méconnu(e) ; je m’étais méconnu(e) ; je me fus méconnu(e) ; je me serai méconnu(e) ; je me serais méconnu(e) ;
que je me méconnaisse, que tu te méconnaisses, qu’il se méconnaisse, que nous nous méconnaissions, que vous vous méconnaissiez, qu’ils se méconnaissent ;
que je me méconnusse, qu’il se méconnût, que nous nous méconnussions ; que je me sois méconnu(e) ; que je me fusse méconnu(e) ;
méconnais-toi, méconnaissons-nous, méconnaissez-vous ; sois méconnu(e), soyons méconnues, soyons méconnus, soyez méconnu(e)(es)(s) ;
(en) se méconnaissant.

elle est méconnue, il est méconnu :

  • n’est pas connu(e) ou reconnu(e) ;
  • est ignoré(e) ;
  • dont la véritable nature n’est pas reconnue, dont les qualités, le caractère sont ignorés ;
  • n’est pas apprécié(e) à sa juste valeur, selon son mérite.

une méconnue, un méconnu :

  • celle qui n’est pas appréciée à sa juste valeur, celui qui n’est pas apprécié à sa juste valeur ;
  • une incomprise, un incompris.

Ces mots sont dérivés avec le préfixe -mé.

méconopsis

un méconopsis : le genre de plantes herbacées, de la famille des papavéracées, comprenant diverses espèces originaires d’Asie centrale, très proches du pavot, qui leur donne leur nom courant (Meconopsis cambrica ou pavot jaune, Meconopsis grandis ou pavot bleu) et sont caractérisées par des fleurs très décoratives jaunes à l’état sauvage, bleues ou pourpres à l’état cultivé.

Ce nom est composé, selon le latin scientifique meconopsis, des éléments grecs « pavot » et « vue, apparence » utilisé en bot. pour dénommer des plantes rappelant par leur aspect ce que désigne l’élément initial (voir : -opsis, -opsie).

méconseiller

méconseiller : mal conseiller.

Ces mots sont dérivés avec le préfixe -mé.

mécontemporain

une mécontemporaine un mécontemporain : celle qui n’est pas contemporaine, celui qui n’est pas contemporain, qui n’est pas de son époque.

Ce nom est dérivé avec le préfixe -mé.

mécontent, mécontentement, mécontenter

elle est mécontente, il est mécontent :

  • n’est pas satisfaite ou satisfait de quelque chose ou de quelqu’un ; en éprouve du désagrément ;
  • n’est pas contente, n’est pas content ;
  • a des raisons de se plaindre ;
  • manifeste l’absence de satisfaction.

une mécontente, un mécontent : celle qui n’est pas contente, celui qui n’est pas content, que rien ne satisfait, qui marque de la mauvaise humeur.

un mécontentement :

  • l’état d’une personne mécontente ;
  • un sentiment pénible provoqué par l’impression de subir une frustration ;
  • un sentiment d’insatisfaction.

mécontenter :

  • rendre quelqu’un mécontent en allant à l’encontre de ses désirs, de ses intérêts, en le privant de ce qui lui procure du plaisir ;
  • donner à quelqu’un des sujets de mécontentement.

Les mots mécontent (qui a remplacé malcontent) et mécontenter sont dérivés avec le préfixe mé-.

mécoptère, mécoptéroïde

un mécoptère : un ordre d’insectes holométaboles dont le nom commun est « mouches-scorpions » faisant allusion à l’abdomen du mâle qui est fréquemment retroussé et terminé en pince renflée.

les mécoptéroïdes : le super-ordre d’insectes holométaboles comprenant les mécoptères, les diptères (mouches et moustiques), les lépidoptères (papillons et teignes), les trichoptères (phryganes) et les siphonaptères (puces).

Ce nom est composé de méco tiré du grec « longueur, grandeur » et de -ptère.

mécoupure

une mécoupure : une segmentation, non conforme à l’étymologie, du groupe formé par un substantif et son déterminant.

Ce nom est dérivé avec le préfixe -mé.

la Mecque

la Mecque : un lieu de pélerinage, en Arabie saoudite.

mécréance, mécréant, mécréantise, mécroire

une mécréance :

  • un manque de foi ;
  • une incrédulité en matière religieuse.

une mécréante, un mécréant :

  • celle, celui qui a une religion autre que la religion chrétienne ;
  • celle, celui qui n’a aucune croyance religieuse ;
  • une personne sceptique sur un point autre que la religion.

elle est mécréante, il est mécréant

une mécréantise : l’état de celui qui n’a pas la foi.

mécroire : refuser de croire, d’ajouter foi à quelque chose.

je mécrois, tu mécrois, il mécroit, nous mécroyons, vous mécroyez, ils mécroient ;
je mécroyais ; je mécrus ; je mécroirai ; je mécroirais ;
j’ai mécru ; j’avais mécru ; j’eus mécru ; j’aurai mécru ; j’aurais mécru ;
que je mécroie, que tu mécroies, qu’il mécroie, que nous mécroyions, que vous mécroyiez, qu’ils mécroient ;
que je mécrusse, qu’il mécrût, que nous mécrussions ; que j’aie mécru ; que j’eusse mécru ;
mécrois, mécroyons, mécroyez ; aie mécru, ayons mécru, ayez mécru ;
(en) mécroyant.

Le mot mécréant vient du participe présent de mécroire qui est dérivé de croire avec le préfixe mé-.

mecsplication

[en anglais : mansplaining] une mecsplication : quand un homme explique à une femme ce qu’elle sait déjà.

On lit aussi pénispliquer au Québec.

mecton

un mecton : un terme péjoratif pour désigner un homme ou un jeune.

Ce nom est un diminutif de mec.

médaillable, médaille, médaillé, médailler, médailleur, médaillier, médailliste, médaillon, medal play

elle, il est médaillable : est susceptible d’obtenir une médaille.

une médaille :

  • une pièce de métal fabriquée en l’honneur d’un personnage illustre, ou en souvenir d’un évènement, d’une action mémorable ;
  • une petite pièce de métal de forme diverse représentant un sujet de dévotion ou des sujets divers ;
  • une pièce de métal précieux donnée à un lauréat ;
  • une distinction accordée à titre honorifique à une personne ;
  • une plaque de métal numérotée dont le port est requis dans certaines professions.

être médaille d’or :

  • avoir obtenu cette médaille ;
  • être le premier, le meilleur dans son genre, son domaine.

une médaillée, un médaillé : celle, celui qui a été décoré(e) d’une médaille.

elle est médaillée, il est médaillé

médailler : récompenser quelqu’un d’une médaille.

une médailleuse, un médailleur, une, un médailliste (1) : une, un artiste qui grave les coins servant à fabriquer les médailles ou les monnaies.

un médailler (anciennement : médaillier) :

  • une collection de médailles et de monnaies anciennes ;
  • un meuble à tiroirs.

une, un médailliste (2) : une collectionneuse ou connaisseuse de médailles ; un collectionneur ou connaisseur de médailles.

un médaillon :

  • une médaille de grandes dimensions qui ne peut être fabriquée que par moulage ;
  • un ornement architectural ;
  • un bas-relief en forme de médaille ;
  • un bijou ;
  • une tranche mince et arrondie de viande, de charcuterie ou de poisson ;
  • une lésion cutanée.

un medal play : une compétition de golf.

une méduche : une médaille.

Le nom (une) médaille est emprunté à l’italien medaglia, attesté au sens « monnaie ancienne valant environ un demi-denier, en usage dans le Nord de l’Italie, dans les États pontificaux, à Malte, etc. » depuis la seconde moitié du 13ème siècle, de même origine que maille (2).

Le nom (une) maille (2) vient du latin médiéval medalia « demi-setier », issu par dissimilation de medialia, de medialis « qui se trouve au milieu », lui-même dérivé de medius « demi » (à comparer avec l’italien medaglia, l’espagnol meaja, le catalan malla, au sens de « monnaie »).

mède, Mède

elle, il est mède ou médique : est de la Médie, une contrée de l’Asie ancienne correspondant à l’Iran actuel. une, un Mède

le mède : une langue.

Le mot mède est emprunté au latin Medus « de Médie, des Mèdes », en grec Μ η ̃ δ ο ς « de Médie, Mède ».

médecin, médecine, médecine-ball, médeciner

une, un médecin :

  • une personne habilitée à exercer la médecine ;
  • en savoir plus : Bob, dictionnaire d’argot, de français familier et populaire ;
  • celle, celui qui soigne, qui guérit les affections morales, spirituelles ;
  • ce qui remédie à un manque, à un mal.

une, un médecin-chef

une, un médecin-conseil

une, un médecin de premier recours : Office québécois de la langue française.

une médecin-experte, un médecin-expert

une médecin-inspectrice, un médecin-inspecteur

une médecin-majore, un médecin-major

une, un médecin-dentiste : un dentiste. [Suisse]

Parmi celles-ci figure le médecin, respectueusement appelé docteur, mais aussi, plus familièrement, diafoirus, le nom d’un des médecins dans Le Malade imaginaire, un nom auquel la terminaison en -us, empruntée du latin, semble offrir une garantie de sérieux, et qui est la combinaison du grec diaphoros, « remarquable », et du verbe argotique foirer, signifiant « avoir la colique » et « échouer lamentablement ». Pour désigner les médecins, on redonne aussi vie à des termes d’ancien français, parfois restés dans des langues régionales, comme mire qui se lit encore chez Verlaine, et on se souvient que Le Médecin malgré lui est inspiré d’un conte médiéval, Le Vilain mire. Il y a aussi mège, revivifié par Daudet. À l’italien, nous avons emprunté médicastre et, si la forme maladier se rencontre surtout comme un verbe signifiant « être malade », elle peut désigner, elle aussi, un mauvais médecin. En savoir plus : Académie française.

une médecine :

  • une science qui a pour objet l’étude, le traitement, la prévention des maladies ;
  • l’art de mettre, de maintenir ou de rétablir un être vivant dans les meilleures conditions de santé ;
  • un mode de traitement ou de prévention des maladies ;
  • un remède, un médicament oral ;
  • ce qui remédie à des souffrances morales ;
  • ce qui réconforte, aide.

la médecine :

  • les études de médecine ;
  • l’exercice de la médecine, la profession de médecin ;
  • l’ensemble des médecins, le corps médical.

Lexiques de la médecine, de la médecine non conventionnelle‎, de la médecine vétérinaire‎ : Wiktionnaire.

la médecine de l’obésité ou médecine bariatrique : [santé et médecine] le domaine de la médecine qui traite de l’obésité pathologique. En anglais : bariatric medicine ; bariatrics. Voir aussi : chirurgie digestive de l’obésité, gastrectomie longitudinale. Journal officiel de la République française du 24/10/2012.

la médecine de la procréation : [santé et médecine] la partie de la médecine traitant de la reproduction de l’espèce humaine. En anglais : reproductive health. Journal officiel de la République française du 03/06/2003.

la médecine fondée sur des données probantes ou MDP : [santé et médecine] la pratique de la médecine fondée sur les meilleures données scientifiques disponibles, notamment celles qui sont établies à partir des conclusions des essais cliniques contrôlés. En anglais : evidence-based medicine ; EBM. Voir aussi : essai clinique contrôlé. Journal officiel de la République française du 04/03/2017.

la médecine génomique : [santé et médecine – biologie] le domaine de la médecine qui utilise les informations issues du séquençage du génome d’une personne, d’une tumeur ou d’un agent pathogène pour préciser un diagnostic, adapter un traitement ou mettre en œuvre des démarches de prévention. En anglais : genomic medicine. Voir aussi : pharmacogénomique. Journal officiel de la République française du 16/12/2020.

la médecine légale : [santé et médecine – droit] En anglais : forensic medicine. Journal officiel de la République française du 24/10/2012.

la médecine nucléaire : toutes les utilisations de radionucléides en sources non scellées à des fins de diagnostic ou de thérapie.

la médecine spatiale : [spatiologie / vols habités – médecine] la branche de la médecine traitant des effets, sur l’Homme ou certains animaux, d’un vol spatial ou d’un séjour sur un astre. En anglais : space medicine. Journal officiel de la République française du 23/12/2007.

un médecine-ball ou medicine-ball : un ballon lourd utilisé pour certains exercices.

médeciner ou médiciner :

  • donner des médicaments à quelqu’un ;
  • traiter avec des médicaments.

On a lu aussi : médiquer.

Le nom (une, un) médecin, qui est un probable dérivé régressif de médeciner (aussi mediciner dans l’ancienne langue), a évincé l’ancien substantif mire « médecin » essentiellement normand et picard et ses variantes dialectales : mie, mege, mège, meige, meide, meie, du latin medicus « médecin ».

Le nom (une) médecine est emprunté au latin medicina « art de guérir ; remède, potion », de medicinus « de médecin ». Médecine a évincé l’ancien substantif mecine « remède ».

Le nom (un) médecine-ball vient du mot anglais medicineball qui est composé de medicine « médecine, médication, médicament » issu du français médecine et de ball « balle, ballon ».

Le mot médical est emprunté au latin médical medicalis « salubre, guérissable », forme altérée du latin classique medicinalis. D’où : médico-, une démédicalisation, démédicaliser, paramédical.

Le nom (un) médicastre est emprunté à l’italien medicastro « médecin ignorant, stupide, incapable », dérivé péjoratif de medico « médecin », du latin medicus « médecin ».

Le nom (un) médicat est un dérivé savant du latin medicus « médecin ».

Le nom (un) médicinier est un dérivé savant du latin medicina « médecine ».

-iatre et -iatrie sont tirés du grec ι ̓ α τ ρ ο ́ ς « médecin » : gériatre, pédiatre, psychiatre, chimiatre, phoniatre, hippiatre ; gériatrie, pédiatrie, psychiatrie, chimiatrie, phoniatrie, hippiatrie, et leurs dérivés en -ique.

iatro- est tiré du grec ι ̓ α τ ρ ο ́ ς « médecin » : iatrochimie, iatrochimiste, iatrogène, iatrogénie, iatrogénique, iatromathématicien, iatromécanicien, iatromécanique, iatromécanisme, iatrophysique : une physique médicale.

médersa

une médersa ou madrasa : un collège, une université dépendant de l’autorité religieuse, dans un pays musulman.

Le nom (une) médersa est emprunté à l’arabe maghrébin medersa, correspondant à l’arabe classique madrasa « école, collège », dérivé de darasa « étudier ». Le turc medrese « école, collège » est emprunté à l’arabe madrasa.

média, médiagraphie

1. un média, les médias :

  • l’ensemble des moyens de diffusion de masse de l’information, de la publicité et de la culture ;
  • [communication] En anglais : mass media ; media. Voir aussi : multimédia. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.

On a lu aussi les mass-média et un médium.

[en anglais : media bashing] un dénigrement des médias

un plan médias : [communication / publicité] une recherche d’une combinaison optimale des médias et supports permettant de répondre aux impératifs d’une stratégie de communication. media planning. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.

une, un responsable du plan médias : [communication / publicité] En anglais : media planner.

une médiagraphie : une liste de sources citées ou consultées.

un hors-média : une technique publicitaire.

un hypermédia : une technique ou un système informatique de manipulation d’images et de sons.

un lien hypermédia

les mass-média : l’ensemble des moyens de diffusion de masse de l’information, de la publicité et de la culture.

elle, il est mass-médiatique : est relative, est relatif aux mass-média.

elle est mass-médiatisée, il est mass-médiatisé : est soumise ou soumis à l’influence des mass-média.

elle, il est multimédia : utilise ou concerne plusieurs médias.

le multimédia : ce qui permet une utilisation simultanée et interactive.

Lexique du multimédia‎ : Wiktionnaire.

Le nom (un) média a été francisé plus rapidement que le composé mass(-)media dont il est issu.

voir aussi : médium, milieu.

2. une média : une nervure médiane d’insectes, la quatrième nervure longitudinale des ailes.

3. une ouvrière média : chez les hyménoptères formicidés, une ouvrière de taille moyenne, qui n’est ni une minor, ni une major.

médiaire

un embryon médiaire : en botanique, un embryon placé au milieu du périsperme.

des cloisons médiaires : les cloisons du péricarpe, quand elles correspondent à la partie moyenne des valves.

un segment médiaire ou propodéum : chez les hyménoptères apocrites, le premier segment abdominal, complètement intégré au métathorax et séparé du reste de l’abdomen par le pétiole (ou pédicelle des fourmis) qui est un étranglement, correspondant au deuxième segment abdominal.

elle, il est médiaire : en musique, est médial(e), est placé(e) entre le ton grave et le ton aigu.

une médiaire : en statistique, une moyenne ou médiane, constituant les éléments intermédiaires entre les éléments extrêmes d’une série.

Ce mot est un dérivé savant de l’adjectif latin medius « qui est au milieu », avec le suffixe -aire.

Le mot intermédiaire est un dérivé savant du latin intermedius (intermède), avec le suffixe -aire.

médial, médiale

elle est médiale, il est médial :

  • est placé(e) à l’intérieur d’un mot ;
  • se trouve entre deux choses, deux éléments.

elles sont médiales, ils sont médiaux

une médiale (d’une série statistique)

Le mot médial est un dérivé savant du latin medius (voir : médian), avec le suffixe -al.

médialogie, médialogue, médiamat

une médialogie : une étude des médias.

une, un médialogue : une, un spécialiste en médialogie.

un médiamat : une estimation de l’audience des chaines de télévision.

médian, médiane

elle est médiane, il est médian : est situé(e) au milieu de quelque chose.

une médiane :

  • un segment de droite joignant le sommet d’un triangle au milieu du côté opposé ;
  • un nombre, une valeur séparant une série statistique.

Les mots médian et médiane sont empruntés au latin medianus « du milieu ».

médianoche

un médianoche : un souper léger pris vers minuit.

Ce nom est emprunté à l’espagnol medianoche (composé de media, féminin de medio « qui est au milieu », du latin medius, voir : mi et de noche « nuit », du latin noctem, voir : nuit) proprement « minuit »,qui a dû prendre ensuite, en espagnol, le sens de « repas pris après minuit ». Medianoche, terme de la noblesse a peu à peu été supplanté par réveillon, terme de la bourgeoisie.

médiante

une médiante (en musique) :

  • la tierce au-dessus de la note tonique, qui forme le troisième degré de la gamme ;
  • dans le domaine du plain chant, la note sur laquelle se forme le repos placé au milieu de chaque verset, lorsqu’on psalmodie des psaumes ou des cantiques.

Ce nom vient du féminin de médiant « qui est au milieu », emprunté au latin medians, mediantis, participe présent de mediare « partager entre deux, être à son milieu ».

médiascope, médiascopie

un médiascope : un appareil pour connaitre les réactions d’un échantillon de téléspectateurs.

une médiascopie : un sondage en direct auprès d’un échantillon de téléspectateurs.

médiastin, médiastinal, médiastinite

un médiastin :

  • une région du thorax ;
  • une cloison séparant un fruit en deux.

elle est médiastinale, il est médiastinal : concerne le médiastin.

elles sont médiastinales, ils sont médiastinaux

une médiastinite : une inflammation du tissu cellulaire du médiastin.

Le nom (un) médiastin est emprunté au bas latin mediastinus « qui est au milieu », en latin classique mediast(r)inus « esclave de rang inférieur ».

médiat, médiatement

elle est médiate, il est médiat :

  • n’est pas en rapport avec autre chose ;
  • n’agit sur autre chose ou ne s’effectue que par un intermédiaire.

médiatement

Le mot médiat est une aphérèse d’immédiat qui est emprunté au bas latin immediatus.

médiateur

elle est médiatrice, il est médiateur : sert d’intermédiaire, de lien, de conciliateur.

une médiatrice, un médiateur : celle, celui qui effectue une médiation.

un médiateur chimique : une substance.

un neuromédiateur : un médiateur chimique synthétisé et libéré par un neurone.

une médiatrice : une perpendiculaire élevée au milieu d’un segment de droite.

Ce nom est emprunté au bas latin mediator « médiateur ».

Le nom (un) intermède est emprunté à l’italien intermedio « qui représente un état de transition », emprunté au latin intermedius.

médiathèque

une médiathèque : un lieu où sont rassemblés et où peuvent être consultés différents médias.

médiation

une médiation :

  • le fait de servir d’intermédiaire, un arbitrage, une entremise ;
  • une procédure de règlement d’un conflit ;
  • en savoir plus : Office québécois de la langue française.

une désintermédiation : une diminution du rôle d’intermédiaires.

une intermédiation :

  • la fonction, le rôle d’un intermédiaire ;
  • l’utilisation d’épargnes bancaires pour consentir des prêts.

Le nom (une) médiation est emprunté au latin mediatio « médiation, entremise ».

médiatique, médiatiquement

elle, il est médiatique :

  • est relative, est relatif aux médias ;
  • est populaire grâce aux médias.

médiatiquement

une médiatique : une association de technologies de la communication.

médiatisable, médiatisation, médiatiser

une médiatisation (1) : une diffusion par les médias.

médiatiser (1) :

  • diffuser par les médias ;
  • faire connaitre, rendre populaire.

Ces mots sont dérivés de média.

elle, il est médiatisable : peut être médiatisé(e).

une médiatisation (2) :

  • le fait de rendre ou de devenir médiat ;
  • un acte par lequel un prince, une ville ou un fief de l’ancienne Confédération Germanique cessait de relever directement de l’empereur.

médiatiser (2) :

  • rendre médiat par l’introduction d’un intermédiaire ;
  • servir d’intermédiaire, de moyen à quelque chose pour le faire connaitre ou apparaitre ;
  • faire qu’un prince, une ville ou un fief de l’ancienne Confédération Germanique ne dépende plus directement de l’empereur.

Ces mots sont dérivés de médiat.

médiator

un médiator : une petite lame utilisée pour faire vibrer les cordes de certains instruments.

Ce nom vient du mot latin mediator (voir aussi : médiateur).

médiatrice

une médiatrice, un médiateur : celle, celui qui effectue une médiation.

une médiatrice : une perpendiculaire élevée au milieu d’un segment de droite.

Ce féminin de médiateur est à comparer avec le latin chrétien mediatrix « celle qui se place entre ; secourable ».

médiature

une médiature :

  • la fonction de médiateur de la République ; l’exercice de cette fonction ;
  • le siège où s’exerce cette fonction.

médicaillon

un médicaillon ou médicastre : un médecin médiocre.

médical, médicalement

elle est médicale, il est médical :

  • concerne la médecine ;
  • sert à soigner ou prévenir les maladies ;
  • comporte des produits médicamenteux ;
  • concerne les médecins ;
  • est faite, pratiquée ou utilisée spécifiquement par la ou le médecin ; est fait, pratiqué ou utilisé spécifiquement par la ou le médecin.

elles sont médicales, ils sont médicaux

le tourisme médical, ou tourisme de santé, tourisme hospitalier : un déplacement dans un pays autre que le pays de résidence, dans le but de bénéficier d’un acte médical non disponible ou difficilement accessible dans son propre pays. en savoir plus : Géoconfluences.

médicalement

elle est paramédicale, il est paramédical :

  • se consacre aux soins, au traitement des malades sans faire partie du corps médical ;
  • est relative, est relatif aux soins, aux traitements des malades, sans appartenir au domaine médical proprement dit.

elles sont paramédicales, ils sont paramédicaux

Le mot médical est emprunté au latin médical medicalis « salubre, guérissable », forme altérée du latin classique medicinalis de même sens. On trouve aussi doigt medical « annulaire » en 1534, latinisme remontant au latin classique digitus medicus et digitus medicinalis en bas latin et dont l’emploi s’explique par l’usage que faisaient les médecins de leur annulaire, notamment pour la préparation des médicaments.

médicalisation, médicalisé, médicaliser

une médicalisation : l’action de médicaliser ; son résultat.

elle est médicalisée, il est médicalisé : a reçu un caractère médical ou des équipements médicaux.

médicaliser :

  • donner un caractère médical ;
  • confier aux soins des médecins ;
  • développer les moyens médicaux.

une démédicalisation

démédicaliser : ne plus utiliser les soins médicaux.

médicament, médicamentaire, médicamentation, médicamenté, médicamenter, médicamenteux

un médicament :

  • une substance employée à des fins thérapeutiques pour rétablir l’équilibre dans un organisme perturbé ;
  • en savoir plus : Bob, dictionnaire d’argot, de français familier et populaire.

Vocabulaire (Thésaurus) autour du thème du médicament : Wiktionnaire.

un (médicament) analogue : [santé et médecine / pharmacologie] un médicament dont la substance active a une structure chimique proche de celle d’un médicament protégé par un brevet et déjà commercialisé, et qui présente les mêmes indications thérapeutiques que lui. Un médicament analogue peut présenter une efficacité et une sécurité améliorées par rapport au médicament déjà commercialisé. En anglais : me-too drug. Voir aussi : conception de substance active, tête de série. Journal officiel de la République française du 7 aout 2022.

un médicament antisénescence ou un antisénescent : [santé et médecine / pharmacologie] un médicament ciblant les cellules sénescentes qui s’accumulent avec l’âge, dans le but de les détruire et d’atténuer ainsi différents effets du vieillissement. On trouve aussi, dans le langage professionnel, le terme « (médicament) sénolytique » qui n’est pas recommandé. En anglais : senolytics. Journal officiel de la République française du 16/01/2020.

un médicament orphelin : [santé et médecine / pharmacologie] un médicament destiné à traiter une maladie grave et rare, à laquelle les investisseurs s’intéressent peu. En anglais : orphan drug ; orphan medicine. Voir aussi : maladie rare. Journal officiel de la République française du 04/03/2017.

un médicament sans ordonnance ou MSO : [santé et médecine / pharmacologie] En anglais : over-the-counter drug ; OTC drug ; over-the-counter medication ; OTC medication ; over-the-counter medicine ; OTC medicine. Journal officiel de la République française du 06/09/2008.

elle, il est médicamentaire : est relative, est relatif aux médicaments.

une médicamentation :

  • une prescription ou une prise de médicaments ;
  • un remède.

elle est médicamentée, il est médicamenté :

  • est pourvu(e) de médicaments ;
  • est imprégné(e) de substances médicamenteuses.

médicamenter :

  • traiter, soigner en administrant des médicaments ;
  • prescrire.

se médicamenter : prendre des médicaments.

elle est médicamenteuse, il est médicamenteux :

  • a la nature, les propriétés d’un médicament ;
  • exerce une action thérapeutique ou est susceptible de provoquer des effets bénéfiques ;
  • comporte des médicaments, des substances ayant des propriétés thérapeutiques ;
  • est provoqué(e) par les effets nocifs de certains médicaments.

un médoc (2) : un médicament.

Le nom (un) médicament, qui est emprunté au latin medicamentum « remède, drogue », a évincé la forme populaire megement.

médicastre

une, un médicastre :

  • une, un médecin médiocre, ignare, inexpérimenté(e) ;
  • une guérisseuse charlatane, un guérisseur imposteur.

Ce nom est emprunté à l’italien medicastro « médecin ignorant, stupide, incapable », dérivé péjoratif de medico « médecin », du latin medicus « médecin ».

médicat

un médicat :

  • un concours permettant d’obtenir le titre de médecin des hôpitaux ;
  • le titre obtenu par ce concours.

Ce nom est un dérivé savant du latin medicus, voir : médecin, avec le suffixe -at.

médicateur, médication

elle est médicatrice, il est médicateur : a la propriété de guérir, de rétablir l’équilibre de l’organisme.

une médication :

  • une manière de traiter certains troubles ;
  • l’emploi d’agents médicamenteux ou d’autres moyens curatifs selon une indication précise ;
  • un médicament, un remède ;
  • ce qui permet de corriger certains défauts, inconvénients ou problèmes.

Le mot médicateur est un dérivé savant du latin medicatum, supin de medicari « soigner, traiter», avec le suffixe -eur. Ce mot avait le sens de « celui qui pratique la médecine en ignorant » en 1555.

Le nom (une) médication est emprunté au latin medicatio « emploi d’un remède ».

médicéen

elle est médicéenne, il est médicéen :

  • appartient aux Médicis (en italien Medici), la famille de banquiers de Florence qui dominèrent la ville depuis le 14ème siècle avant d’y régner comme ducs de Toscane (du 16ème au 18ème siècles) ;
  • est relative, est relatif à leur influence, à leur style ;
  • se rapporte au temps des Médicis, à l’époque de cette famille de banquiers.

médicinal, médicinalement

elle est médicinale, il est médicinal : a des propriétés thérapeutiques.

elles sont médicinales, ils sont médicinaux

médicinalement

Le mot médicinal est emprunté au latin medicinalis « médical, de médecine », dérivé de medicina, voir : médecine. Medicinal a évincé l’ancien adjectif mecinnel, mecinal, dérivé de mecine, forme populaire de medecine et medecinal, dérivé de medecine.

médiciner

médeciner ou médiciner :

  • donner des médicaments à quelqu’un ;
  • traiter avec des médicaments.

On a lu aussi : médiquer.

Ce verbe vient de médecine (anciennement medicine d’où mediciner). On trouve aussi meciner « traiter, soigner », de mecine, forme populaire de médecine.

Le nom (une, un) médecin, qui est un probable dérivé régressif de médeciner (aussi mediciner dans l’ancienne langue), a évincé l’ancien substantif mire « médecin » essentiellement normand et picard et ses variantes dialectales : mie, mege, mège, meige, meide, meie, du latin medicus « médecin ».

médicinier

un médicinier : un arbre ou arbrisseau généralement caractérisé par des fleurs monoïques et des graines à propriétés purgatives.

Ce nom est un dérivé savant du latin medicina « médecine », avec le suffixe -ier.

médico-, médico-administratif, médico-cabalistique, médicochirurgical, médico-économique, médicolégal, médico-légalement, médico-littéraire, médicomane, médicomanie, médicopédagogique, médico-philosophique, médicopsychologique, médico-psycho-pédagogique, des centres médico-psycho-pédagogique, médico-scolaire, médicosocial , médico-spatial, médico-sportif, médico-vétérinaire

médico– représente médical ou est rarement tiré du latin medicus « médecin »,

voir : CNRTL ; Office québécois de la langue française.

elle est médico-administrative, il est médico-administratif : relève de la médecine et de l’administration.

elles sont médico-administratives, ils sont médico-administratifs

elle, il est médico-cabalistique : a un caractère médical et cabalistique.

elle est médicochirurgicale, il est médicochirurgical : relève de la médecine et de la chirurgie.

elles sont médicochirurgicales, ils sont médicochirurgicaux

elle, il est médico-économique : est relative, est relatif à l’économie médicale.

elle est médicolégale, il est médicolégal : est relative, est relatif à la médecine légale, aux activités du médecin légiste.

elles sont médicolégales, ils sont médicolégaux

une archéologie médicolégale : une application, dans des contextes criminels, des méthodes de fouilles archéologiques à la recherche et à la découverte de corps enfouis illégalement.

médico-légalement

elle, il est médico-littéraire : a un caractère médical et littéraire.

une, un médicomane : celle, celui qui a la manie de la médecine, des médicaments.

une médicomanie : une manie de la médecine.

elle, il est médicopédagogique : relève de la médecine et de la pédagogie.

elle, il est médico-philosophique : a un caractère médical et philosophique.

elle, il est médicopsychologique : relève de la médecine et de la psychologie.

un centre médico-psycho-pédagogique, des centres médico-psycho-pédagogiques

elle, il est médico-scolaire : relève de la médecine et du milieu scolaire.

elle est médicosociale, il est médicosocial : est relative, est relatif à la médecine sociale.

elles sont médicosociales, ils sont médicosociaux

elle est médico-spatiale, il est médico-spatial : relève de la médecine aérospatiale.

elles sont médico-spatiales, ils sont médico-spatiaux

elle est médico-sportive, il est médico-sportif : relève de la médecine sportive.

elle, il est médico-vétérinaire : relève de la médecine vétérinaire.

médiéval, médiévisme, médiéviste

elle est médiévale, il est médiéval :

  • est relative, est relatif au Moyen Âge, est moyenâgeuse ou moyenâgeux ;
  • a existé, a vécu au Moyen Âge ;
  • est caractéristique de cette période ;
  • rappelle ou évoque cette période.

elles sont médiévales, ils sont médiévaux

un médiévisme : le gout, la connaissance, l’étude de la période du Moyen Âge ou de l’un de ses aspects.

une, un médiéviste : une, un spécialiste du Moyen Âge ou de l’un de ses aspects.

Ces mots sont dérivés du latin medium aevum (voir : Moyen Âge).

médifixe

une anthère médifixe : qui est fixée par le milieu.

médi(o)- est tiré du latin medius « moyen, qui est au milieu ».

médimarémètre

un médimarémètre : un instrument servant à mesurer le niveau moyen de la mer, en éliminant les mouvements perturbateurs à courte période et en réduisant de manière notable l’amplitude des autres mouvements.

Ce nom est composé de médi(o)-, marée, -mètre.

médimne

un médimne : une unité de mesure dans l’Antiquité grecque.

Le nom pentacosiomédimne désigne, dans la législation de Solon, la classe censitaire la plus riche à Athènes. Les pentacosiomédimnes étaient les citoyens qui avaient un revenu annuel de plus de 500 (pentakosioi en grec) médimnes de blé (medimnos en grec). Cette mesure, le médimne, valait, en fonction des époques, entre 50 et 60 litres. Au-dessous, on trouvait les cavaliers (hippeis), qui avaient les moyens d’avoir un cheval et donc un revenu supérieur à 300 médimnes. Ensuite venaient les zeugites, un nom tiré de zugon, « joug », parce que ceux-ci avaient les moyens d’avoir un attelage de bœufs, c’est-à-dire un revenu supérieur à 200 médimnes. La dernière classe était celle des thètes, des ouvriers agricoles salariés et le plus souvent sans terre. De l’appartenance à l’une ou l’autre de ces classes dépendait la possibilité d’accéder à telle ou telle magistrature. Courrier des internautes (Académie française).

Le nom (un) médimne est emprunté au grec μ ε ́ δ ι μ ν ο ς de même sens.

médin

un médin : une ancienne monnaie turque.

Ce nom est emprunté à l’arabe mayyidī de même sens, forme corrompue de mu’ayyadī, dérivédu nom du sultan d’Égypte Mu’ayyad Saif ad-Dīn.

médina

une médina : une ville ancienne dans les agglomérations d’Afrique du Nord.

Ce nom est emprunté à l’arabe madīna « ville »

médio-

médio– est tiré du latin medius « moyen, qui est au milieu ».

en savoir plus : CNRTL.

médiocarpien

elle est médiocarpienne, il est médiocarpien : est situé(e) entre les deux rangées des os du carpe.

médioclaviculaire

une ligne médioclaviculaire : une ligne verticale passant par le mamelon et par la partie moyenne de la clavicule, une ligne mamillaire.

médiocrate, médiocratie, médiocratisation, médiocre, médiocrement, médiocriser, médiocrité

une, un médiocrate :

  • une partisane, un partisan de la politique du juste milieu, du gouvernement de la classe moyenne ;
  • une partisane, un partisan du gouvernement des médiocres.

une médiocratie :

  • une autorité, un pouvoir exercé par les classes moyennes ;
  • le pouvoir des médiocres.

une médiocratisation : une tendance à la médiocrité, à rendre médiocre.

elle, il est médiocre :

  • se situe dans la moyenne ;
  • est faible, est peu importante ou peu important ;
  • se situe en-dessous de la moyenne ;
  • manque d’élévation de pensée, de sentiments ;
  • a une intelligence, des capacités moyennes ;
  • se situe dans l’ordre du commun, de l’ordinaire.

médiocrement

le médiocre : ce qui est moyen, ordinaire.

une, un médiocre :

  • une personne commune, sans talent particulier ;
  • une, un incapable, une, un imbécile.

médiocriser : rendre médiocre, considérer comme sans grande valeur.

une médiocrité :

  • l’état de ce qui se situe dans la moyenne ;
  • une condition, une position sociale moyenne ;
  • l’état de celui ou de ce qui se situe en-dessous de la moyenne ;
  • une insuffisance.

Vocabulaire (Thésaurus) autour du thème de la médiocrité : Wiktionnaire.

Le mot médiocre est emprunté au latin mediocris « moyen ; de grandeur, de qualité moyenne, ordinaire en parlant de personnes et de choses », de medius « qui est au milieu ».

Le nom (une) médiocrité est emprunté au latin mediocritas « état moyen, juste milieu » « infériorité, médiocrité, insignifiance ».

médiocubital

une nervure médio-cubitale : en entomologie, une petite nervure transversale entre médiane et cubitale.

médiodorsal

elle est médiodorsale, il est médiodorsal :

  • est situé(e) au milieu du dos ou au milieu de la partie dorsale d’un organe ;
  • se dit aussi en phonétique.

elles sont médiodorsales, ils sont médiodorsaux

médioligne

elle, il est médioligne : dont le corps a des proportions harmonieuses.

un (cheval) médioligne : le type de cheval intermédiaire entre le bréviligne et le longiligne. Ce type se caractérise par des lignes et des proportions moyennes.

médiolittoral

elle est médiolittorale, il est médiolittoral : appartient à la zone littorale moyenne, celle qui se découvre plus ou moins selon la hauteur des marées.

elles sont médiolittorales, ils sont médiolittoraux

médiopalatal

elle est médiopalatale, il est médiopalatal : en phonétique, qui est réalisé(e) au niveau du milieu du palais dur comme [λ] et [ɳ].

elles sont médiopalatales, ils sont médiopalataux

médiopassif

elle est médiopassive : est déponente ; il est médiopassif : est déponent.

le médiopassif (en linguistique).

médiosternite

un diosternite : en entomologie, le sternite réunissant le basisternite et le sternellum.

médiotarsien

elle est médiotarsienne, il est médiotarsien : se trouve ou se rapporte à la partie médiane du tarse.

Médipôle

le Médipôle : un nouvel établissement hospitalier de Nouvelle-Calédonie, parfois surnommé le « Maudit-pôle ».

médique

elle, il est médique ou mède : est de la Médie, une contrée de l’Asie ancienne correspondant à l’Iran actuel.

Ce mot est emprunté au latin Medicus « de Médie, de Perse », en grec Μ η δ ι κ ο ́ ς.

médiquer

On a lu médiquer pour médeciner.

médire, médisance, médisant, médiseux

médire :

  • tenir sur quelqu’un des propos malveillants que l’on suppose vrais ;
  • en savoir plus : Bob, dictionnaire d’argot, de français familier et populaire.

je médis, tu médis, il médit, nous médisons, vous médisez, ils médisent ;
je médisais ; je médis, vous médîtes ; je médirai ; je médirais ;
j’ai médit ; j’avais médit ; j’eus médit ; j’aurai médit ; j’aurais médit ;
que je médise, que tu médises, qu’il médise, que nous médisions, que vous médisiez, qu’ils médisent ;
que je médisse, qu’il médît, que nous médissions ; que j’aie médit ; que j’eusse médit ;
médis, médisons, médisez ; aie médit, ayons médit, ayez médit ;
(en) médisant.

une médisance :

  • l’action de médire de quelqu’un ;
  • des paroles, des propos malveillants ;
  • en savoir plus : Bob, dictionnaire d’argot, de français familier et populaire.

On confond parfois les noms calomnie et médisance, dont les sens diffèrent mais qui partagent l’idée de « faire du tort ». En savoir plus : Office québécois de la langue française

elle est médisante, il est médisant :

  • est calomniatrice ou calomniateur ;
  • dit du mal de quelqu’un ;
  • est chargé(e) de médisance ;
  • en savoir plus : Bob, dictionnaire d’argot, de français familier et populaire.

une médisante, un médisant : celle, celui qui a pour penchant et pour habitude de médire.

On a lu aussi : médiseux.

Médire est une forme plus populaire et déformée de maudire. Il a été préservé d’une réfection sur la deuxième conjugaison, contrairement à maudire, sans doute parce qu’on le rapprochait plus de dire de manière générale. Des verbes comme contredire, interdire ou prédire sont rarement employés à l’impératif et c’est la forme en disez qui l’a emporté. En savoir plus : site de Dominique Didier.

Le verbe médire est dérivé de dire, avec le préfixe mé-.

Le nom (une) médisance est formé à partir de médisant, du participe présent de médire, à l’aide du suffixe -ance sur le modèle des mots en ant/ance comme croissant/croissance.

méditant, méditateur, méditatif, méditativement, méditation, méditer

elle est méditante, il est méditant :

  • se livre à la méditation ;
  • semble méditer.

une méditatrice, un méditateur : celle, celui qui s’absorbe dans de longues méditations.

elle est méditative, il est méditatif :

  • est porté(e) à la méditation ;
  • traduit ou indique la méditation ;
  • se livre à la méditation religieuse.

méditativement

une méditation :

  • l’action de méditer, d’approfondir ;
  • une pensée réfléchie et concentrée sur un sujet particulier ;
  • une pratique religieuse.

méditer :

  • soumettre à une longue et mûre réflexion ;
  • préparer par une longue et mûre réflexion ;
  • manigancer, tramer ;
  • se livrer à de longues et profondes réflexions.

Le nom (une) méditation est emprunté au latin meditatio, meditationis (dérivé de meditari, voir : méditer) « préparation (à un discours, à écrire) » « réflexion », sens très fréquent chez les auteurs chrétiens, d’où l’évolution de sens dans la langue religieuse.

Le verbe méditer est emprunté au latin meditari (fréquentatif de medeor « soigner ») « préparer, avoir en vue quelque chose, s’exercer » d’où « réfléchir », avec l’influence sémantique de méditation.

méditerrané, méditerranée, Méditerranée, méditerranéen, se méditerranéiser, méditerranéo-

elle est méditerranée, il est méditerrané : est situé(e) au milieu des terres.

une méditerranée : une mer située au milieu des terres.

la (mer) Méditerranée : située entre l’Afrique, l’Asie et l’Europe.

elle est méditerranéenne, il est méditerranéen : appartient ou est propre à la Méditerranée, aux régions la bordant, aux civilisations qui s’y sont développées.

une Méditerranéenne, un Méditerranéen : une personne originaire des régions méditerranéennes ou y vivant.

se méditerranéiser : prendre l’aspect méditerranéen.

elle, il est méditerranéo-atlantique : dont l’aire s’étend des contrées bordant la Méditerranée nord-occidentale à la façade sud-ouest de l’Europe.

elle est méditerranéo-montagnarde, il est méditerranéo-montagnard : est des montagnes du pourtour méditerranéen.

Le mot méditerrané est emprunté au latin mediterraneus « qui est au milieu des terres », formé sur le modèle grec μ ε σ ο ́ γ α ι ο ς « situé au milieu des terres », de μ ε ́ σ ο ς « situé au milieu » et γ η ́ ι ο ς « terrestre », à comparer avec le bas latin mare mediterraneum et les formes d’ancien et moyen français mer moiterienne, mer Miterraine.

médium, médiumnique, médiumnité

Le nom médium est employé en français pour désigner la partie moyenne du registre d’un instrument ou d’une voix. On l’emploie aussi pour désigner une personne qui s’attribue la capacité de servir d’intermédiaire entre le monde des vivants et le monde des esprits.
On peut employer le nom médium dans d’autres sens dans des domaines plus spécialisés, mais on doit éviter de l’employer, sous l’influence de l’anglais, pour désigner une discipline ou une technique artistique. On lui préférera, selon le contexte, moyen d’expression, discipline, technique, matériel ou matériau.
On évitera aussi d’employer médium pour désigner un média ou un moyen de communication. En savoir plus : Office québécois de la langue française .

un médium (1) :

  • ce qui occupe une position moyenne ; ce qui constitue un état, une solution intermédiaire ;
  • ce qui sert de support, d’intermédiaire à quelque chose.

un médium (2) :

  • celle, celui qui est considéré(e) comme doué(e) de facultés psychiques lui permettant de percevoir des éléments de connaissance par des moyens supranormaux ;
  • celle, celui qui est doté(e) de la capacité d’entrer en communication avec des esprits.

elle, il est médiumnique : est relative, est relatif au médium et à ses facultés.

une médiumnité : la faculté, la qualité de médium.

un médium (3) : un média.

Ce nom vient du latin medium « milieu, centre », de medius, media, medium « qui est au milieu, central » ; medium est attesté en latin médiéval au sens de « substance, milieu dans lequel a lieu un phénomène ». L’emploi de l’adjectif medium « milieu, intermédiaire » serait dû au Suédois E. Swedenborg, cet usage du mot s’étant répandu en anglo-américain au milieu du 19ème siècle.

médius

un médius : le troisième doigt de la main, le majeur.

Ce nom vient du latin medius, media, medium « qui est au milieu, central » par ellipse de medius digitus « doigt du milieu ».

Medjidié, medjidié

un medjidié :

  • une ancienne pièce de monnaie turque ;
  • un insigne de l’ordre impérial du Medjidié.

Le nom de la monnaie est emprunté au turc medjidi, dérivé. du nom du sultan de Turquie Abdul-Medjid sous le règne duquel fut frappée cette monnaie en 1844, ce mot étant également passé en arabe : magīdī. le nom de l’insigne est emprunté au turc medjidieh, dérivé du nom de ce même sultan, sous le règne duquel fut instituée cette décoration en 1851 ou 1852.

medley

Les langues de la cuisine et du spectacle se sont nourries l’une l’autre. La première a donné la farce et la saynète à la seconde, qui en échange lui a donné entremets. Les miscellanées, après avoir désigné (au singulier) un brouet grossier, sont devenues un recueil où l’on trouve diverses pièces scientifiques ou littéraires. Et, pour désigner un mélange de plats ou d’aliments divers, puis un spectacle formé d’un enchaînement de mélodies, de chansons ou d’air connus, on a parlé de pot-pourri. Nous avons là un terme suffisamment adéquat et déjà riche d’une longue histoire pour qu’il ne soit pas nécessaire de chercher à lui substituer l’anglais medley, qui tend à s’imposer aujourd’hui. Académie française.

médoc, Médoc

1. un médoc : un vin de la région du Médoc.

2. un médoc : un médicament.

médocostidé

les médocostidés : une famille d’insectes hémiptères hétéroptères cimicomorphes.

médonner

médonner : mal distribuer les cartes.

Ce verbe est dérivé avec le préfixe mé-.

Médor

Médor et l’amour. Les billets de François Jacquesson.

méduche

une méduche : une médaille.

Le suffixe -uche est ici utilisé pour un mot argotique, populaire et dépréciatif.

médulla, médullaire, médullarine, médulle, médullectomie, médulleux, médullisation, méduloblastome, médulloculture, médulloépithéliome, médullofuge, médullogramme, médullopète, médullosclérose, médullosurrénal, médullosurrénale, médullo-surrénalome

une médulla :

  • la partie centrale de certains organes ou structures ;
  • la région de la gonade embryonnaire des vertébrés.

en entomologie :

  • une médulla externe : la deuxième masse ganglionnaire, externe aux lobes optiques du protocérébron (on lit aussi l’épiopticum) ;
  • une médulla interne : la masse ganglionnaire la plus proximale des lobes optiques (on lit aussi l’opticum), la deuxième masse ganglionnaire étant l’épiopticum et la troisième, la plus à l’extérieur des lobes optiques, étant le périopticum.

elle, il est médullaire :

  • concerne la moelle épinière ou osseuse ;
  • forme la partie centrale d’un organe ou s’y rapporte ;
  • concerne la partie essentielle, profonde de quelque chose ;
  • concerne la moelle des plantes.

elle, il est intramédullaire : est médullaire, concerne la moelle épinière ou osseuse.

elle, il est juxta-médullaire : est situé(e) à proximité de la moelle épinière.

une médullarine : une hormone de la gonade embryonnaire, sécrétée par la médulla.

une médulle :

  • la moelle des végétaux ligneux ;
  • la couche centrale des lichens.

une médullectomie : une résection de la partie médullaire de la glande surrénale.

une tige médulleuse : qui est remplie de moelle.

une médullisation : une hypertrophie de la moelle des os longs aux dépens de la paroi osseuse.

un méduloblastome : une tumeur primitive maligne du système nerveux central.

une médulloculture : une mise en culture, sur des milieux bactériologiques spéciaux, d’une petite quantité de moelle osseuse.

un médulloépithéliome : une tumeur observée surtout au niveau du corps ciliaire, attribuée à la prolifération anormale de cellules dérivant du cerveau antérieur et de la vésicule optique.

elle, il est médullofuge : s’éloigne de la moelle épinière.

un médullogramme : le résultat de l’examen au microscope d’un prélèvement de moelle osseuse.

elle, il est médullopète : se dirige vers la moelle épinière.

une médullosclérose : une sclérose de la moelle épinière, osseuse ou surrénale.

elle est médullosurrénale, il est médullosurrénal : se rapporte à la portion médullaire de la surrénale.

elles sont médullosurrénales, ils sont médullosurrénaux

une médullosurrénale : une substance médullaire des glandes surrénales qui produit l’adrénaline.

un médullo-surrénalome : une tumeur bénigne ou maligne développée aux dépens de la médullosurrénale.

Le nom (une) médulla vient du mot latin medulla « moelle (des os) ».

Le mot médullaire vient du latin medullaris « qui pénètre jusqu’à la moelle des os ».

médull(o)- est tiré du latin medulla « moelle », voir : CNRTL.

médusant, Méduse, méduse, médusé, méduséen, méduser

elle est médusante : est stupéfiante ; il est médusant : est stupéfiant.

Méduse : une des trois Gorgones.

une tête de Méduse : un phénomène qui frappe de stupeur et d’épouvante.

une méduse :

  • un objet ou un être d’une laideur saisissante ;
  • un animal marin.

une tête de méduse : une variété d’astérie.

elle est médusée, il est médusé : est ébahi(e), sidéré(e), stupéfié(e).

elle est méduséenne, il est méduséen :

  • est pétrifiante ou pétrifiant ;
  • est échevelé(e).

méduser :

  • frapper de saisissement, de paralysie, pétrifier, stupéfier ;
  • frapper de stupeur, interloquer, sidérer.

On a lu un méduseur pour une personne qui méduse.

un glossocodon : un genre de méduses hydroïdes possédant un appendice lingual.

Le nom (une) méduse vient du nom propre Méduse emprunté au latin Medusa, emprunté au grec Mε δ ο υ σ α personnage mythologique, une des trois Gorgones, la seule mortelle, dont la tête était hérissée de serpents, et dont le regard pétrifiait quiconque osait la regarder (les tentacules de l’animal ayant été comparées aux serpents de la chevelure).

Le verbe méduser est dérivé de Méduse.

meenoplidé

les meenoplidés : une famille d’insectes hémiptères fulgoromorphes (auchénorrhynques) fulgoroïdes.

meeting

un meeting :

  • une réunion publique au cours de laquelle des orateurs expriment des revendications, débattent de questions politiques ou sociales ;
  • une réunion, une manifestation sportive.

voir aussi le Dictionnaire historique du français québécois.

Ce nom est emprunté à l’anglais meeting « rencontre, réunion, assemblée » dérivé de to meet « rencontrer » issu du vieil-anglais.

méfaire, méfait

méfaire : faire mal, commettre une action mauvaise, nuisible.

je méfais, tu méfais, il méfait, nous méfaisons, vous méfaites, ils méfont ;
je méfaisais, je méfis, je méferai ; je méferais ;
j’ai méfait ; j’avais méfait ; j’eus méfait ; j’aurai méfait ; j’aurais méfait ;
que je méfasse, que tu méfasses, qu’il méfasse, que nous méfassions, que vous méfassiez, qu’ils méfassent ;
que je méfisse, qu’il méfît, que nous méfissions ; que j’aie méfait ; que j’eusse méfait ; 
méfais, méfaisons, méfaites ; aie méfait, ayons méfait, ayez méfait ;
(en) méfaisant.

un méfait :

  • une action mauvaise, nuisible ;
  • un acte criminel ;
  • une conséquence pernicieuse ;
  • un résultat désastreux, mauvais, déplorable.

Le nom (un) méfait vient du participe passé de méfaire dérivé de faire avec le préfixe mé-.

méfi

méfi ! attention !

faire méfi de : faire attention de.

faire le méfi : faire le guet.

voir le Dictionnaire des régionalismes de France.

Cette interjection est un emprunt récent au provençal mefi, de l’impératif de mefia « se méfier, se défier ».

méfiance, méfiant, se méfier

une méfiance :

  • la disposition d’esprit qui conduit à se méfier de quelqu’un ou de quelque chose ;
  • l’état d’une personne qui se méfie.

elle est méfiante, il est méfiant :

  • est encline ou enclin à se méfier ;
  • dénote la méfiance ;
  • en savoir plus : Bob, dictionnaire d’argot, de français familier et populaire.

une méfiante : celle qui est toujours disposée à douter, à craindre d’être trompée.

un méfiant : celui qui est toujours disposé à douter, à craindre d’être trompé.

se méfier :

  • se tenir en garde contre quelqu’un, ne pas lui faire confiance ;
  • se tenir en garde contre quelque chose, s’en défier ;
  • être sur ses gardes, faire attention.

On a lu méfieuse, méfieux pour méfiante, méfiant.

Le mot méfiant vient du participe présent de se méfier dérivé de se fier avec le préfixe mé-.

méforme

une méforme :

  • une mauvaise condition physique ;
  • une baisse de forme chez un sportif.

Ce nom est dérivé de forme avec le préfixe mé-.

méga-

A. méga– et mégalo– sont tirés du grec μ ε γ α- et μ ε γ α λ(o)-, de μ ε ́ γ α ς, μ ε γ α ́ λ ο ν « grand ».

B. még(a)– peut signifier un million de.

méga- (M) : 106 = 1 000 000

en savoir plus : CNRTL.

méga

un méga : un mégaoctet.

méga-appel d’offres

un méga-appel d’offres

mégabassine

des mégabassines d’irrigation : des creusements pour stocker l’eau destinée à l’irrigation agricole.

mégabit

un mégabit : une unité de mesure en informatique.

méga-bombe

une méga-bombe

mégacaryocyte

un mégacaryocyte : une cellule géante de la moelle des os, contenant un gros noyau vésiculeux et bourgeonnant.

Ce nom est formé de méga-, -caryo-, du grec κ α ́ ρ υ ο ν « noix », -cyte du grec κ υ ́ τ ο ς « cavité, cellule ».

mégacère, mégacéros

elle, il est mégacère : a de grandes cornes ou de grandes antennes.

un mégacéros : un cerf fossile.

mégachiée

une mégachiée : en argot, une très grande quantité.

mégachile, mégachilidé

une mégachile : un genre d’hyménoptère apoïde comprenant beaucoup d’espèces d’abeilles solitaires qui tapissent leur terrier de feuilles habilement découpées, communément appelées « coupeuses de feuilles » ou « tapissières ».

les mégachilidés : la famille d’insectes hyménoptères apocrites aculéates apoïdes, dont la mégachile est le type, pour la plupart des abeilles solitaires.

Le nom (une) mégachile est formé de méga- et -chile, du grec χ ε ι λ ο ς « lèvre ».

mégacollecte

une mégacollecte : [télécommunications] une collecte de données issues d’un grand nombre de terminaux mobiles ou d’objets connectés souvent munis de capteurs, qui est effectuée en vue de leur analyse, de leur partage ou de leur exploitation par un fournisseur de services ou un groupe d’utilisateurs. La mégacollecte peut avoir lieu à l’insu des utilisateurs, avec leur accord ou avec leur participation active. Les données collectées concernent, par exemple, les itinéraires et les moyens de transport, l’activité physique d’une population, les conditions météorologiques ou encore le niveau de pollution de l’air. L’exploitation des données recueillies par mégacollecte fait en général appel aux techniques de l’intelligence artificielle. En anglais : crowdsensing. Voir aussi : géonavigateur participatif, objet connecté. Journal officiel de la République française du 22/01/2020.

mégacôlon

un mégacôlon : une dilatation anormale du côlon.

méga-commande

une méga-commande : une commande de grande ampleur.

mégaconstellation

une mégaconstellation (de satellites) : [spatiologie / véhicules spatiaux] une constellation formée de centaines, voire de milliers de satellites. En anglais : megaconstellation. Voir aussi : constellation de satellites. Journal officiel de la République française du 26/09/2020.

mégacycle

un mégacycle : un million de cycles par seconde.

mégadonnées

des mégadonnées : [informatique] des données structurées ou non dont le très grand volume requiert des outils d’analyse adaptés. On trouve aussi l’expression « données massives ». En anglais : big data. Voir aussi : expert en mégadonnées, science des données. En anglais : big data. Journal officiel de la République française du 22/08/2014. Voir aussi : Office québécois de la langue française.

un experte, un expert en mégadonnées

des mégadonnées, une analyse des mégadonnées : Vocabulaire de l’intelligence artificielle (Office québécois de la langue française)

mégadonte

elle, il est mégadonte, mégalodonte ou macrodonte : a de grosses dents.

mégadyne

une mégadyne : dans le système CGS, l’unité de force égale à un million de dynes, équivalente au centisthène du système MTS [« mètre-tonne-seconde »] (symbole Mdyn).

mégaéglise

[en anglais : megachurch] une mégaéglise : un lieu de culte, en général chrétien évangélique, rassemblant plus de 2 000 personnes.

[en anglais : gigachurch] un lieu de culte rassemblant plus de 10 000 personnes

en savoir plus : Géoconfluences

méga-entrepôt

un méga-entrepôt

méga-faille

une méga-faille d’un processeur informatique

mégafaune

une mégafaune : l’ensemble des espèces animales de grande taille.

mégafermes

Les mégafermes sont des unités de production concentrant plusieurs dizaines, voire centaines, de milliers d’animaux sur un même site. Il n’existe pas de définition internationale précise pour circonscrire le concept de « méga-ferme », cependant il recouvre une réalité spécifique dans le secteur agricole mondialisé. En savoir plus : Géoconfluences.

mégafeu

un mégafeu de forêt

mégaflops

un mégaflops : une unité de mesure de la puissance d’un système informatique.

méga-fusion

une méga-fusion

mégagraphe

un mégagraphe : une planche à dessiner.

mégaherbivore

un mégaherbivore : un herbivore dont le poids est égal ou supérieur à 1 000 kilogrammes.

mégahertz

un mégahertz : un million de hertz.

mégalérythème

un mégalérythème : une maladie contagieuse aussi appelée la cinquième maladie.

-mégalie

une hépatomégalie : une grosseur anormale du foie.

une typhlomégalie : une dilatation du cæcum, secondaire à une alimentation laissant des déchets abondants.

mégalithe, mégalithique, mégalithisme

un mégalithe : un monument érigé avec un bloc de pierre ou plusieurs assemblés.

elle, il est mégalithique :

  • est composé(e) d’un ou plusieurs mégalithes ;
  • est caractérisé(e) par des mégalithes.

le mégalithique : l’époque à laquelle ont été érigés les mégalithes.

un mégalithisme :

  • une construction de mégalithes ;
  • la coutume, l’usage de l’édification de mégalithes.

Le nom (un) mégalithe est composé de méga- « de très grandes dimensions » et -lithe tiré du grec λ ι ́ θ ο ς « pierre ».

mégalo

elle, il est mégalo : est mégalomane.

une, un mégalo

mégalo-

mégalo– est tiré du grec μ ε γ α- et μ ε γ α λ(o.-, de μ ε ́ γ α ς, μ ε γ α ́ λ ο ν « grand ».

en savoir plus : CNRTL.

mégalocéphale

un mégalocéphale : celle, celui qui a le crâne anormalement développé.

Ce nom est formé de mégalo- et -céphale, du grec κ ε φ α λ η ́ « tête ».

mégalocyte

un mégalocyte : un érythrocyte géant.

mégalodon, mégalodonte, mégalodontésidé, mégalodontidés, mégalodontoïde

1. un requin mégalodon

elle, il est mégalodonte, mégadonte ou macrodonte : a de grosses dents.

2. les mégalodontésidés : une famille d’insectes hyménoptères symphytes mégalodontoïdes. On lit aussi les mégalodontidés.

les mégalodontoïdes : la super-famille d’insectes hyménoptères symphytes regroupant les familles des mégalodontésidés et des pamphiliidés, ce sont des insectes primitifs à l’abdomen aplati. On lit aussi les pamphiloidés.

mégalographe, mégalographie

une, un mégalographe :

  • celle, celui qui dessine à l’aide du mégagraphe ;
  • celle, celui qui peint de grands sujets.

une mégalographie :

  • l’art de dessiner, de peindre en grand ;
  • l’art de traiter par la peinture des sujets grands et élevés.

mégalomane, mégalomaniaque, mégalomanie

elle, il est mégalomane ou mégalo :

  • est atteinte, est atteint de mégalomanie ;
  • a une ambition, un orgueil démesuré, un gout du grandiose, du colossal.

une, un mégalomane ou mégalo

elle, il est mégalomaniaque : est relative, est relatif à la mégalomanie.

une, un mégalomaniaque : celle, celui qui manifeste ce délire.

une mégalomanie :

  • un délire pathologique, une folie des grandeurs ;
  • une ambition ou un orgueil démesurés, un gout du grandiose, du colossal.

Le mot mégalomane est composé de mégalo- « le grand, les grandeurs » péjoratif et -mane tiré du grec -μ α ν η ς, tiré lui-même de μ α ν ι ́ α « folie ».

Le nom (une) mégalomanie est composé de mégalo- « le grand, les grandeurs » péjoratif et -manie « gout maniaque ou morbide ».

meganeura monyi

le meganeura monyi : le plus grand insecte de tous les temps.

mégalonyx

un mégalonyx : un grand animal fossile à longues griffes.

Ce nom est formé de mégalo- et -onyx, du grec ο ν υ ξ « griffe ».

mégaloplancton

un mégaloplancton : l’ensemble des organismes planctoniques dont la taille est supérieure à 5 centimètres, les grandes méduses.

mégalopodidé

les mégalopodidés : une famille d’insectes coléoptères polyphages cucujoïdes chrysoméloïdes.

mégalopole

une mégalopole :

  • une mégapole, une agglomération urbaine très importante ;
  • des ensembles urbains reliés fonctionnellement, en savoir plus : Géoconfluences.

une mégapole : une agglomération de plusieurs millions d’habitants.

Ces noms sont empruntés à l’anglo-américain, d’abord sous la forme mégapolis.

mégaloptère

les mégaloptères : un ordre d’insectes neuroptérides voisins des névroptères (auxquels certains auteurs les rattachent).

mégalopygidé

les mégalopygidés : une famille d’insectes lépidoptères glossates eulépidoptères ditrysiens zygænoïdes. on en connait environ 220 espèces.

mégalosaure

un mégalosaure : un reptile dinosaurien gigantesque.

mégalosplénie

une mégalosplénie : une augmentation du volume de la rate, sans dureté.

Ce nom est formé de mégalo- et -splénie, du grec σ π λ η ́ ν « rate ».

mégalyridé, mégalyroïde

les mégalyridés : une famille d’insectes hyménoptères apocrites parasites céraphronoïdes (ou mégalyroïdes).

les mégalyroïdes : la super-famille d’insectes hyménoptères apocrites parasites dont la famille des mégalyridés est le type.

mégamérinidé

les mégamérinidés : une famille d’insectes diptères brachycères cyclorrhaphes schizophores acalyptères diopsoides.

méganeura, méganeuridé, méganisoptère

une ganeura : un genre d’insectes de l’ordre fossile des méganisoptères (ou des protodonates), de la famille fossile des méganeuridés, une libellule « géante » fossile.

les méganisoptères : un ordre d’insectes fossiles voisins des odonates. On y trouvait la famille des méganeuridés.

méganote

une méganote : une note très élevée.

mégaoctet

un mégaoctet ou méga : une unité de mesure en informatique.

mégaparcelle

une mégaparcelle : une aire de forme régulière et relativement grande couvrant la majeure partie de l’aire cible, au sein de laquelle l’échantillonnage est défini sur des quadrats, des lignes ou des points.

mégaphone

un mégaphone :

  • un appareil portatif servant à amplifier les sons ;
  • un porte-voix.

Ce nom est emprunté à l’anglo-américain megaphone, du grec μ ε γ α- « grand » (méga-) et φ ω ν η ́ « son » (-phone), désignant un appareil d’amplification et de transmission des sons inventé par Edison puis, plus généralement, un instrument d’amplification de la voix.

mégaphorbiaie

une mégaphorbiaie : une prairie dense de roseaux et de hautes plantes herbacées vivaces, située en zone alluviale sur sol frais, non acide, plutôt eutrophe et humide.

mégapodagrionidé

les mégapodagrionidés : une famille d’insectes odonates zygoptères (demoiselles) des régions tropicales.

mégapode

un mégapode : un oiseau gallinacé aux pattes très fortes.

megaponera analis

les Megaponera analis : des fourmis.

mégapole

une mégapole :

  • [aménagement et urbanisme] une très grande agglomération, comportant plusieurs millions d’habitants. La réunion de plusieurs villes est généralement appelée « conurbation ». On dit aussi « mégalopole ». En anglais : megalopolis. Journal officiel de la République française du 16/12/1998.
  • une agglomération de plusieurs millions d’habitants, une « super-métropole », en savoir plus : Géoconfluences.

La réunion de plusieurs villes est généralement appelée « conurbation ».

une mégalopole : une agglomération urbaine très importante.

Ces noms sont empruntés à l’anglo-américain, d’abord sous la forme mégapolis.

mégaprojet

Les mégaprojets sont des projets d’aménagement à vaste échelle impliquant à la fois des constructions d’infrastructures (voirie, terminaux portuaires, canaux, gares…), et du bâti (industriel, commercial, résidentiel, touristique, de bureaux, de loisirs…). En savoir plus : Géoconfluences.

mégaptère

un mégaptère : un mammifère cétacé à grandes nageoires.

mégarde

une mégarde : une inattention.

par mégarde : par manque d’attention, par inadvertance, par distraction.

Ce nom est un déverbal de l’ancien français mesgarder « mal garder », dérivé de garder avec le préfixe mé-.

mégarididé

les mégarididés : une famille d’insectes hémiptères hétéroptères pentatomomorphes pentatomoïdes, néotropicales. Toutes les surfaces extérieures de leur corps présentent un aspect lisse, ce qui les rend difficilement attrapables par un prédateur.

mégarien, mégarique

elle est mégarienne, il est mégarien :

  • est de Mégare, une ville d’Attique en Grèce ;
  • est caractéristique de l’art de Mégare.

une Mégarienne, un Mégarien

elle, il est mégarique : est de l’école philosophique fondée à Mégare par Euclide.

une, un mégarique : une, un philosophe de cette école.

mégaron

un mégaron : une habitation rectangulaire à l’époque mycénienne et grecque.

Ce nom vient du mot grec τ ο μ ε ́ γ α ρ ο ν « grande salle », parfois « palais ».

mégascope

un mégascope : un instrument qui sert à grossir les objets.

mégasécheresse

une mégasécheresse : Vocabulaire des changements climatiques (Office québécois de la langue française).

mégasome

un mégasome : un genre d’insectes coléoptères scarabéidés de la sous-famille des dynastinés de grande taille.

mégaspilidé

les mégaspilidés : une famille d’insectes hyménoptères apocrites parasites céraphronoïdes dont le corps ne présente jamais d’éclat métallique.

mégasporange, mégaspore

un mégasporange : un macrosporange.

une mégaspore : un macrospore.

mégastore

un mégastore : une grande surface de vente spécialisée.

mégathérium

un mégathérium : un grand mammifère fossile.

Ce nom est composé de méga- « de très grandes dimensions » et –therium « grand mammifère fossile », latinisation du grec θ η ρ ι ́ ο ν « bête sauvage ».

mégatherme

une espèce mégatherme : une espèce végétale ou animale inféodée à des milieux très chauds.

mégatonne, mégatonnique

une mégatonne :

  • un million de tonnes ;
  • une unité de mesure de la puissance d’explosion d’un engin nucléaire.

un engin nucléaire mégatonnique : dont la puissance est supérieure à celle produite par l’explosion d’un million de tonnes de trinitrotoluène.

mégawatt

un mégawatt : un million de watts.

méga-yacht

une marina pour méga-yachts

mège

un mège : un médecin, un charlatan, un médicastre.

Ce nom est dialectal.

méger

un méger : un fermier qui partage avec le propriétaire de la ferme les produits de la récolte.

Ce nom est emprunté à l’ancien provençal mejer « métayer, fermier à moitié fruits », en provençal moderne miegé, miegié, megié, megé, dérivé du provençal meg « moitié » du latin medius « moitié », à comparer avec le latin médiéval mediarius, megerius.

mégère

une mégère : une femme méchante, acariâtre, qui s’emporte facilement.

Megaera, une des trois Furies

Ce nom est emprunté au latin Megaera (en grec Μ ε ́ γ α ι ρ α) le nom d’une des trois Furies, déesses symboliques de la vengeance.

mégéthologie

la mégéthologie : l’algèbre.

Ce nom a été formé à partir du grec μ ε ́ γ ε θ ο ς « grandeur », et de -logie.

Meghalayen

le Meghalayen : la troisième période de l’époque Holocène après le Greenlandien et le Nordgrippien.

mégie, mégir, mégissage, mégisser, mégisserie, mégissier

mégir ou mégisser : tanner une peau au moyen d’un bain spécial, afin d’obtenir un cuir très souple.

mégir :

je mégis, tu mégis, il mégit, nous mégissons, vous mégissez, ils mégissent ;
je mégissais ; je mégis ; je mégirai ; je mégirais ;
j’ai mégi ; j’avais mégi ; j’eus mégi ; j’aurai mégi ; j’aurais mégi ;
que je mégisse, que tu mégisses, qu’il mégisse, que nous mégissions, que vous mégissiez, qu’ils mégissent ;
que je mégisse, qu’il mégît, que nous mégissions ; que j’aie mégi ; que j’eusse mégi ;
mégis, mégissons, mégissez ; aie mégi, ayons mégi, ayez mégi ;
(en) mégissant.

mégisser :

je mégisse, tu mégisses, il mégisse, nous mégissons, vous mégissez, ils mégissent ;
je mégissais ; je mégissai ; je mégisserai ; je mégisserais ;
j’ai mégissé ; j’avais mégissé ; j’eus mégissé ; j’aurai mégissé ; j’aurais mégissé ;
que je mégisse, que tu mégisses, qu’il mégisse, que nous mégissions, que vous mégissiez, qu’ils mégissent ;
que je mégissasse, qu’il mégissât, que nous mégissassions ; que j’aie mégissé ; que j’eusse mégissé ;
mégisse, mégissons, mégissez ; aie mégissé, ayons mégissé, ayez mégissé ;
(en) mégissant.

un mégis :

  • un bain pour assouplir les peaux ;
  • une peau ainsi préparée.

un cuir mégis : qui a été plongé dans ce bain.

un mégissage ou une mégie :

  • l’action de mégisser ;
  • le travail du mégissier.

une mégisserie :

  • l’industrie et le commerce des peaux mégissées ;
  • le lieu d’exercice de cette activité.

une mégissière, un mégissier : une ouvrière, un ouvrier qui transforme les peaux en cuir fin et souple par tannage.

Le nom (un) mégis est dérivé de l’ancien français megier « soigner médicalement » (du latin medicare « soigner »), qui a dû être spécialisé au sens de « traiter le cuir pour la préparation des peaux ».

mégohm, mégohmètre

un mégohm : une unité dérivée de résistance électrique égale à un million d’ohms.

un mégohmètre : un appareil servant à mesurer des résistances électriques très élevées.

Le nom (un) mégohm est composé de méga- « quantité égale à un million d’unités » et ohm, par l’intermédiaire de l’anglais megohm.

mégot, mégotage, mégoter, mégoteux, mégotier, mégottage, mégotter, mégottier

un mégot :

  • un bout de cigare ou de cigarette non consumé ;
  • en savoir plus : Bob, dictionnaire d’argot, de français familier et populaire.

un mégotage ou mégottage :

  • un profit insignifiant ;
  • une attitude ou une activité mesquine.

mégoter ou mégotter :

  • faire preuve de mesquinerie ;
  • lésiner, compter chichement.

une mégotière, mégottière ou mégoteuse, un mégotier, mégottier ou mégoteux :

  • une ramasseuse, vendeuse de mégots ; un ramasseur, vendeur de mégots ;
  • une clocharde, une mendiante ; un clochard, un mendiant ;
  • celle, celui qui lésine ou qui fait preuve de mesquinerie.

Le nom (un) mégot semble dérivé avec le suffixe -ot de la forme meg, variante de mec « bonhomme ».

méhalla

une méhalla : en Afrique du Nord, une colonne expéditionnaire.

Ce nom est emprunté à l’arabe maḥalla « camp, campement », en arabe maghrébin « corps, portion d’armée, colonne expéditionnaire », dérivé de ḥalla « descendre dans un endroit, habiter ; faire halte ».

méharée, méhari, méhariste

une méharée : une randonnée à dos de méhari.

un méhari : en Afrique du Nord, un dromadaire de selle très rapide, dressé pour les courses.

une, un méhariste :

  • celle, celui qui utilise le méhari comme monture ;
  • une, un militaire.

Le nom (un) méhari est emprunté à l’arabe mahrī, au pluriel mahārī, mahārā de même sens (proprement « de la tribu des Mahra » dans le sud de l’Arabie).

méhin

un méhin [Belgique] : un ennui de santé.

Meiji

le Meiji : l’ère du règne de l’empereur Mutsuhito, devenu après sa mort Meiji-tenno (1868-1912), qui marque la réforme des institutions sociales et la modernisation du Japon.

l’ère Meiji

Ce mot japonais signifie « gouvernement éclairé ».

meilleur

elle est meilleure, il est meilleur :

  • est d’une qualité supérieure ;
  • est plus avantageuse ou plus avantageux, est plus favorable ;
  • a plus de bonté, de bienveillance, de générosité ;
  • a le maximum de qualités attendues ;
  • ne peut pas être surpassé(e) en son genre ;
  • en savoir plus : Bob, dictionnaire d’argot, de français familier et populaire.

une meilleure pratique : une approche innovatrice qui a été expérimentée et évaluée positivement. en savoir plus : Géoconfluences.

les meilleures pratiques. En anglais : best practice ; best practices. Journal officiel de la République française du 02/03/2010.

la meilleure estimation (d’une provision technique prudentielle) : [assurance – finance] la moyenne des flux de trésorerie futurs, actualisés selon une courbe de taux règlementaire et pondérés par leur probabilité, qui est établie en prenant en compte toutes les entrées et sorties de trésorerie nécessaires à un organisme d’assurance ou de réassurance pour faire face à ses engagements, et ce jusqu’à leur règlement intégral. La meilleure estimation est l’une des deux composantes de la provision technique prudentielle. La meilleure estimation est calculée sur la base de paramètres affectés de fortes incertitudes. En anglais : best estimate ; BE. Voir aussi : coût de portage, provision technique prudentielle. Journal officiel de la République française du 21/01/2021.

il fait meilleur : le temps est plus agréable.

sentir meilleur : avoir une odeur plus agréable.

avoir meilleur [Belgique] : avoir plus de plaisir.

le meilleur :

  • ce qu’il y a de plus valable ;
  • ce qui excelle ;
  • ce qui est le plus intéressant.

la meilleure, le meilleur : celle, celui ou ce qui a le plus de qualités possible en son genre, qui correspond au mieux à un certain code de valeurs.

avoir meilleur compte de, avoir meilleur temps de faire quelque chose : avoir avantage à, avoir intérêt à, être plus avisé de.

parle-moi meilleur ! change de ton !

voir le Dictionnaire des régionalismes de France.

Les locutions verbales avoir le meilleur sur ou prendre le meilleur sur sont des calques de l’anglais et elles sont parfois critiquées pour cette raison. Il y a toutefois plusieurs ouvrages de référence qui les admettent. En savoir plus : Office québécois de la langue française.

Si on a déjà condamné la formule dans les meilleurs délais, l’accusant d’être une impropriété, un américanisme, il ne s’en trouve que peu aujourd’hui pour la critiquer. En savoir plus : Office québécois de la langue française.

En parlant d’une personne, la locution être à son meilleur est répandue au Québec. On peut aussi la trouver ailleurs dans la francophonie, où l’expression la plus courante est cependant être à son meilleur niveau. En savoir plus : Office québécois de la langue française.

L’expression au meilleur de ma connaissance, fréquemment employée au Québec, est calquée sur l’anglais to the best of my knowledge. Le français ne manque pas d’équivalents pour traduire cette locution anglaise : (pour. autant que je sache, d’après ce que j’en (ou je. sais, si je me souviens bien, à ma connaissance, d’après moi, à mon avis… En savoir plus : Office québécois de la langue française.

Au Canada, lorsqu’un produit préemballé a une durée de conservation de 90 jours ou moins et qu’il est emballé ailleurs que sur les lieux de vente au détail, l’étiquette doit mentionner la date limite de conservation, qu’on appelle couramment date de péremption. En vertu du Règlement sur les aliments et drogues (RAD. cette date limite de conservation doit s’exprimer par les mentions meilleur avant et best before ou, dans certains cas particuliers, employez avant et use by; elle précise l’année au besoin, ensuite le mois et enfin le jour.meilleur avant : Office québécois de la langue française.

En français, l’emploi du superlatif implique que seul le premier d’un ensemble d’objets ou de personnes peut être le meilleur ou le plus important, ou évidemment, à l’inverse, le pire ou le moins… Ainsi, on dit d’une athlète qu’elle est la meilleure de sa catégorie. On comprend dès lors qu’il n’est pas logique de faire précéder le superlatif d’un ordinal (le deuxième meilleur, le troisième meilleur.. Toutefois, sous l’influence de l’anglais, on trouve souvent, surtout dans la langue journalistique et notamment dans le vocabulaire sportif, ce type de formation sur le modèle de l’anglais the second, the third best (player, scorer, etc… En savoir plus : Office québécois de la langue française.

On emploie parfois l’emprunt intégral best of pour parler des meilleurs éléments d’un ensemble, en particulier des meilleurs moments d’une émission de radio ou de télévision, des meilleures chansons ou autres créations d’un artiste, des moments forts d’une compétition sportive, etc. Il existe évidemment des expressions en français qui peuvent servir de solutions de rechange à cet emprunt. Selon le contexte, on peut le remplacer par le meilleur de, meilleurs moments, moments forts, meilleures séquences, temps forts, compilation, morceaux de choix, meilleures chansons, meilleurs titres, chansons choisies, succès, anthologie, florilège. En savoir plus : Office québécois de la langue française.

L’enchainement plus meilleur est considéré comme pléonastique. En savoir plus : Office québécois de la langue française.

Le mot meilleur vient du latin melior, comparatif de bonus (voir : bon), avec généralisation de la forme du cas régime singulier issu de l’accusatif masculin singulier meliorem.

Le nom (une) amélioration, dérivé de l’ancien français et de moyen français ameillorer (améliorer) d’après le latin melior, a supplanté le moyen français ameillorement et améliorissement.

L’ancien verbe ameillorer est dérivé de l’ancien français meillor (meilleur) ; la forme améliorer est une réfection d’après le latin melior. D’où : améliorable, améliorant.

Le mot mélioratif (= qui a une connotation favorable ; qui valorise, qui avantage) est formé sur meliorare (voir : mélioration), au sens 2 d’après péjoratif.

Le nom (une) mélioration (= l’action d’améliorer, une amélioration ; le fait de prendre ou de présenter une connotation favorable) est emprunté au latin médiéval melioratio « amélioration (d’un bien), plus-value », dérivé de meliorare « améliorer, augmenter la valeur de quelque chose », lui-même dérivé de melior (voir : meilleur) ; comme terme de linguistique, mélioration a été refait sur mélioratif.

Le nom (un) méliorisme (= une doctrine selon laquelle le monde tend à s’améliorer ou peut être amélioré par l’effort de l’Homme ; une tendance à s’améliorer) est emprunté à l’anglais meliorism, formé sur le latin melior (voir : meilleur), terme de philosophie. D’où : mélioriste.

Le mot mieux vient du latin melius, neutre pris substantivement de melior, voir : meilleur. D’où : un mieux-dire, un mieux-disant, un mieux-être, un mieux-vivre.

Le mot optimum vient du neutre de l’adjectif latin optimus « le meilleur » (superlatif de bonus « bon », voir : optimisme). D’où : optimal, optime, une optimalisation ou optimisation, optimaliser ou optimiser, s’optimiser, une optimalité.

Le nom (un) optimisme est un dérivé savant de l’adjectif latin optimus « le meilleur » (superlatif de bonus « bon »). D’où : optimiste.

meinertellidé

les meinertellidés : une famille d’insectes de la sous-classe (ou de l’ordre) des archéognathes (Archæognatha) amétaboles (qui muent toute leur vie). L’ordre des archéognathes ne compte que deux familles, les meinertellidés et les machilidés.

méio-

méio– « moindre » est tiré du grec μ ε ι(o)-, de μ ε ι ́ ω ν « plus petit ».

méiobenthos

un méiobenthos : l’ensemble des métazoaires benthiques passant à travers une maille carrée de 500 micromètres de côté et retenus par une maille carrée de 100 à 40 micromètres de côté.

méiofaune

une méiofaune : les animaux vivant dans les sédiments et de taille comprise entre 0,1 et 1 millimètre. Ce sont principalement des nématodes et des copépodes.

méiopragie

une méiopragie : une insuffisance fonctionnelle d’un organe ou d’une partie du corps due à une affection antérieure.

Ce nom est composé de méio- et -pragie « fonctionnement d’un organe », du grec -π ρ α γ ι α, de π ρ α ́ σ σ ω « je fais, j’agis ».

méiose, méiotique

une méiose :

  • une réduction chromatique ;
  • une division réductrice ;
  • une mitose réductionnelle ;
  • une division cellulaire aboutissant généralement au passage d’un état diploïde (lot double de chromosomes) à un état haploïde (lot unique de chromosomes).

elle, il est méiotique : concerne la méiose.

Le nom (une) méiose est emprunté au grec μ ε ι ́ ω σ ι ς « amoindrissement, diminution ».

meitnérium

un meitnérium : un élément atomique artificiel.

Ce nom est dérivé de celui de la physicienne autrichienne Lise Meitner.

meix

un meix : une habitation rurale avec dépendances et attenante à un jardin ou verger.

Ce mot du Nord-Est (sud de la Wallonie, Champagne, Lorraine, Franche-Comté, Bourgogne) vient du latin mansum (voir : mas et manse).

méjanage

un méjanage : le classement des peaux devant subir le délainage d’après la longueur et la finesse de la laine.

Ce nom est dérivé du provençal mejana « séparer par une cloison », lui-même dérivé de mejan « espace intermédiaire, ce qui est mitoyen », de l’adjectif mejan de même origine que le français moyen (1), avec le suffixe -age.

méjugement, méjuger

un méjugement :

  • le fait de méjuger ;
  • une appréciation inexacte et défavorable.

méjuger :

  • estimer trop peu, ne pas apprécier à sa juste valeur ;
  • méconnaitre, mésestimer.

je méjuge, tu méjuges, il méjuge, nous méjugeons, vous méjugez, ils méjugent ;
je méjugeais ; je méjugeai ; je méjugerai ; je méjugerais ;
j’ai méjugé ; j’avais méjugé ; j’eus méjugé ; j’aurai méjugé ; j’aurais méjugé ;
que je méjuge, que tu méjuges, qu’il méjuge, que nous méjugions, que vous méjugiez, qu’ils méjugent ;
que je méjugeasse, qu’il méjugeât, que nous méjugeassions ; que j’aie méjugé ; que j’eusse méjugé ;
méjuge, méjugeons, méjugez ; aie méjugé, ayons méjugé, ayez méjugé ;
(en) méjugeant.

se méjuger :

  • se sous-estimer par excès de modestie ;
  • mal connaitre sa propre valeur ;
  • mettre les pattes de derrière en dehors de la trace de celles de devant.

je me méjuge, tu te méjuges, il se méjuge, nous nous méjugeons, vous vous méjugez, ils se méjugent ;
je me méjugeais ; je me méjugeai ; je me méjugerai ; je me méjugerais ;
je me suis méjugé(e) ; je m’étais méjugé(e) ; je me fus méjugé(e) ; je me serai méjugé(e) ; je me serais méjugé(e) ;
que je me méjuge, que tu te méjuges, qu’il se méjuge, que nous nous méjugions, que vous vous méjugiez, qu’ils se méjugent ;
que je me méjugeasse, qu’il se méjugeât, que nous nous méjugeassions ; que je me sois méjugé(e) ; que je me fusse méjugé(e) ;
méjuge-toi, méjugeons-nous, méjugez-vous ; sois méjugé(e), soyons méjugées, soyons méjugés, soyez méjugé(e)(es)(s) ;
(en) se méjugeant.

Le verbe méjuger est dérivé de juger avec le préfixe mé-.

mektoub

mektoub : c’est écrit, c’est le destin.

le mektoub : le destin, la fatalité.

Ce mot est emprunté à l’arabe maktūb « qui est écrit, prédestiné », participe passif de kataba « écrire, prédestiner ».

Mél.

Mél. : [informatique – télécommunications] le symbole de « messagerie électronique » qui peut figurer devant l’adresse électronique sur un document (papier à lettres ou carte de visite, par exemple), tout comme Tél. devant le numéro de téléphone. « Mél. » ne doit pas être employé comme substantif. Voir aussi : messagerie électronique. Journal officiel de la République française du 20/06/2003.

mélæna

un mélæna ou méléna : une évacuation par l’anus de sang noir digéré par les sucs digestifs, mêlé ou non aux selles, et provenant le plus souvent d’une hémorragie gastrique ou intestinale.

Ce nom est emprunté au bas latin melaena (cholera) littéralement « bile noire, humeur noire », transcription du grec μ ε ́ λ α ι ν α « noire » (de μ ε ́ λ α ς « noir »).

mélaleuca, mélaleuque

un mélaleuca ou mélaleuque : le genre d’arbres et d’arbustes odorants, de la famille des myrtacées, comprenant environ cent espèces (en particulier, le mélaleuca leucadendron ou cajeput), originaires d’Australie et de Nouvelle Calédonie, caractérisés par des feuilles persistantes étroites et velues, des fleurs constituées d’une touffe de longues étamines vivement colorées, formant des épis denses terminaux.

Ce nom est composé du grec « noir » et « blanc ».

mélamine, mélaminé

une mélamine :

  • un composé chimique à partir duquel sont fabriquées certaines résines synthétiques ;
  • une de ces résines.

elle est mélaminée, il est mélaminé : est recouvert(e) de mélamine.

une hexa-méthyl-mélamine

Le nom (une) mélamine est formé du grec melas : noir, am : radical d’ammoniac et du suffixe -ine.

mélampyge

elle, il est mélampyge : a les fesses noires.

Hercule mélampyge : Hercule à fesses noires et velues.

Ce mot est composé de mélam- du grec μ ε ́ λ α ς « noir » et -pyge, du grec π υ γ η ́ « fesse »

mélampyre

un mélampyre : une plante.

Ce nom est emprunté au grec μ ε λ α ́ μ π υ ρ ο ν « blé noir », composé de μ ε ́ λ α ς « noir » et π υ ρ ο ́ ς « blé » ; à comparer avec le latin scientifique melampyrum.

mélancolie, mélancolier, mélancolieusement, mélancolieux, mélancolifier, mélancolique, mélancoliquement, mélancoliser

une mélancolie :

  • une des quatre humeurs qui était supposée avoir son siège dans la rate et prédisposer à la tristesse, à l’hypocondrie ;
  • l’état causé par cette humeur ;
  • un état pathologique, une neurasthénie ;
  • un état d’abattement, de tristesse, de rêverie ;
  • ce qui inspire un tel état.

mélancolier ou mélancholier : rendre mélancolique.

se mélancolier ou se mélancholier : s’abandonner à la mélancolie.

elle est mélancolieuse, il est mélancolieux :

  • est d’humeur chagrine ;
  • est empreinte ou empreint de mélancolie ou de tristesse ;
  • incite à la mélancolie.

mélancolieusement

elle, il est mélancolique :

  • est sujette ou sujet, est due ou dû à la bile noire, à la mélancolie ;
  • est atteinte, est atteint de mélancolie, de neurasthénie ;
  • concerne la mélancolie ;
  • est d’humeur chagrine ;
  • est encline ou enclin à la mélancolie par tempérament ;
  • est momentanément en proie à la mélancolie ou à la tristesse ;
  • exprime ou inspire la mélancolie.

mélancoliquement

mélancoliser ou mélancolifier :

  • rendre mélancolique ;
  • empreindre de mélancolie.

se mélancoliser :

  • s’abandonner à la mélancolie et s’y complaire ;
  • devenir mélancolique.

On a lu aussi mélancolier, mélancolifier et mélancholier pour rendre mélancolique, se mélancolier et se mélancholier pour s’abandonner à la mélancolie.

Le nom latin de la rate, splen, a donné l’ancien français esplen ou esplein. Henri de Mondeville, qui fut chirurgien de plusieurs rois de France au début du XIVe siècle, en fait une description dans sa Chirurgie : « L’esplein […] est receptacle de la melancolie ; lequel a deux porres [ouvertures], l’un par lequel il trait [amène] la melancolie du foie, l’autre par lequel il envoie la melancolie a la bouche du stomach ». C’est à partir de textes comme celui-ci et à partir de la théorie antique des humeurs que la rate, ou mieux l’esplein, et la mélancolie, proprement « la bile noire », vont être confondues. Les Anglais vont nous emprunter cet esplein, ils en feront leur spleen, un nom qui prendra, en plus du sens de « rate », celui de « mal-être, mélancolie, dépression ». Cet anglicisme va être popularisé par Baudelaire (même si spleen se lit déjà chez Voltaire), qui le fera entrer dans le titre de certains de ses ouvrages les plus fameux. En savoir plus : Académie française.

Le nom (une) mélancolie est emprunté au latin melancholicus (transcrivant le grec μ ε λ α γ χ ο λ ι κ ο ́ ς ) « causé par la bile noire » et « mélancolique, atrabilaire ».

mélandryidé

les mélandryidés [en anglais : false darkling beetles] : une famille de coléoptères polyphages cucujiformes ténébrionoïdes.

-mélane

une hyalomélane : un verre naturel, aluminosilicate de calcium et de sodium.

Ce nom est composé de hyalo- du grec υ ́ α λ ο ς « verre » et -mélane, du grec μ ε ́ λ α ς « noir ».

mélan(o)-

mélan(o)– est tiré du grec μ ε ́ λ α ν(o)- de μ ε ́ λ α ς, μ ε ́ λ α ν ο ς « noir ».

On a lu mélano-africain, mélano-hindou, mélano-indien, mélano-indou.

voir : CNRTL.

mélanémerellidé

les mélanémerellidés : une famille d’insectes éphéméroptères pannotes éphémérelloïdes.

mélanémie

une mélanémie : une altération du sang.

Mélanésie, mélanésien

elle est mélanésienne, il est mélanésien : est de Mélanésie.

une Mélanésienne, un Mélanésien

le mélanésien : un groupe de langues.

Le mor mélanésien est dérivé de Mélanésie, le nom d’une partie de l’Océanie, composé du grec μ ε ́ λ α ς « noir » (mélano-), et ν η ̃ σ ο ς « ile », avec le suffixe -ien.

mélange, mélangé, mélangeable, mélangeage, mélangeoir, mélanger, mélangeur, mélangeuse

un mélange :

  • l’action de mêler ou de mélanger, de se mêler ou de se mélanger ; son résultat ;
  • l’introduction d’un élément étranger qui vient altérer quelque chose ;
  • un ensemble d’éléments différents réunis pour former un tout ;
  • un produit obtenu en mélangeant deux ou plusieurs substances ;
  • un ensemble plus ou moins homogène ;
  • en savoir plus : Bob, dictionnaire d’argot, de français familier et populaire.

un mélange en aveugle : [pétrole et gaz / raffinage] un mélange de carburants liquides de nature différente, effectué sans prendre en compte l’incidence de l’opération sur les propriétés physicochimiques du produit ainsi obtenu. En anglais : splash blending. Journal officiel de la République française du 25/04/2009.

un mélange figé : [spatiologie / propulsion] un mélange de gaz de combustion dont la composition chimique ne varie pas au cours de la détente dans la tuyère, en raison de la lenteur relative des réactions chimiques par rapport à la vitesse de l’écoulement. En anglais : frozen mixture. Journal officiel de la République française du 10/10/2009.

un mélange primaire : [nucléaire / combustible] un mélange de poudres d’oxydes d’uranium et de plutonium, de teneur élevée en plutonium, utilisé comme produit intermédiaire pour la fabrication du combustible mox. En anglais : primary blend. Voir aussi : chamotte, combustible mox, mélange secondaire. Journal officiel de la République française du 03/08/2000.

un mélange secondaire : [nucléaire / combustible] un mélange de poudres d’oxydes d’uranium et de plutonium, de teneur finale en plutonium spécifiée, obtenu à partir de mélange primaire et d’oxydes d’uranium. En anglais : secondary blend. Voir aussi : mélange primaire. Journal officiel de la République française du 03/08/2000.

un non-mélange : le fait de ne pas être mélangé.

elle est mélangée, il est mélangé :

  • est le résultat d’un mélange ;
  • entre dans un mélange ;
  • constitue un mélange ;
  • manque d’homogénéité.

elle, il est mélangeable : peut être mélangé(e).

un mélangeage : une opération de mélange de matières plastiques à l’aide d’un mélangeur.

un mélangeoir : un récipient où s’opère un mélange.

mélanger :

  • mettre ensemble, de manière à obtenir un tout ;
  • mêler, unir dans certaines proportions et dans un but déterminé ;
  • rapprocher, unir ;
  • détruire un ordre ;
  • mettre pêle-mêle ;
  • prendre une chose pour une autre, confondre ;
  • en savoir plus : Bob, dictionnaire d’argot, de français familier et populaire.

je mélange, tu mélanges, il mélange, nous mélangeons, vous mélangez, ils mélangent ;
je mélangeais ; je mélangeai ; je mélangerai ; je mélangerais ;
j’ai mélangé ; j’avais mélangé ; j’eus mélangé ; j’aurai mélangé ; j’aurais mélangé ;
que je mélange, que tu mélanges, qu’il mélange, que nous mélangions, que vous mélangiez, qu’ils mélangent ;
que je mélangeasse, qu’il mélangeât, que nous mélangeassions ; que j’aie mélangé ; que j’eusse mélangé ;
mélange, mélangeons, mélangez ; aie mélangé, ayons mélangé, ayez mélangé ;
(en) mélangeant.

se mélanger :

  • être mélangé ;
  • se confondre, être confondu ;
  • s’interpénétrer, fusionner ;
  • s’emmêler, s’empêtrer.

je me mélange, tu te mélanges, il se mélange, nous nous mélangeons, vous vous mélangez, ils se mélangent ;
je me mélangeais ; je me mélangeai ; je me mélangerai ; je me mélangerais ;
je me suis mélangé(e) ; je m’étais mélangé(e) ; je me fus mélangé(e) ; je me serai mélangé(e) ; je me serais mélangé(e) ;
que je me mélange, que tu te mélanges, qu’il se mélange, que nous nous mélangions, que vous vous mélangiez, qu’ils se mélangent ;
que je me mélangeasse, qu’il se mélangeât, que nous nous mélangeassions ; que je me sois mélangé(e) ; que je me fusse mélangé(e) ;
mélange-toi, mélangeons-nous, mélangez-vous ; sois mélangé(e), soyons mélangées, soyons mélangés, soyez mélangé(e)(es)(s) ;
(en) se mélangeant.

elles se sont mélangées, elles sont mélangées.

elles se sont mélangé les pinceaux, elles ont mélangé les pinceaux, elles se les sont mélangés.

un mélangeur :

  • un appareil servant à mélanger, à malaxer diverses substances ;
  • un appareil, un dispositif servant à mélanger à volonté de l’eau chaude et de l’eau froide ;
  • un mixeur ;
  • un circuit électrique.

une mélangeuse : un appareil servant à mélanger, à malaxer diverses substances.

une mélangeuse, un mélangeur : une technicienne, un technicien du son ou de cinéma.

un mélangeur-malaxeur, un mélangeur-tamiseur, un agitateur-mélangeur, un broyeur-mélangeur : des appareils.

Le nom (un) mélange est dérivé de mêler à l’aide du suffixe d’origine germanique -ingo (voir le suffixe -ange).

On a lu un mesclun pour un mélange de feuilles de salades diverses.

Le nom (un) méteil (= un mélange de froment et de seigle, semés ensemble dans un même champ que l’on moissonne en même temps ; le grain récolté, la farine qu’on en tire) vient du latin vulgaire mistilium proprement « mélange », dérivé de mixtus (participe passé de miscere « mélanger ») devenu mistus, par l’intermédiaire de l’adjectif mistilis (celui-ci formé sur le modèle de coctus-coctilis, fissus-fissilis). D’où : un passe-méteil (= un blé dans lequel il y a deux tiers de froment contre un tiers de seigle).

Le nom (une) méture (= un mélange de froment et de seigle ou d’orge ; la farine, le pain provenant de ce mélange ; un pain de farine de maïs) est issu du latin mixtura « mélange, mixture »; spécialement « méteil » en latin médiéval.

-micte, du grec μ ι κ τ ο ́ ς « mêlé, mélangé » :

  • un hyalomicte : une roche formée de quartz et de muscovite.
  • un état métamicte : un état de désordre structural produit dans le réseau cristallin d’un minéral.
  • un cristal, un minéral métamicte
  • une métamictisation : le passage d’un minéral à l’état métamicte.

Le nom (une) migmatite (= une roche métamorphique) est un mot savant, formé du grec μ ι ̃ γ μ α, μ ι ́ γ μ α τ ο ς « mélange » et du suffixe -ite.

Le mot miscible (= qui peut se mélanger à un autre corps de façon homogène) est dérivé du latin miscere « mêler, mélanger ». D’où : une miscibilité.

Le verbe mixer est emprunté à l’anglais to mix « mélanger, mêler ». D’où : un mixage, un mixeur.

Le nom (une) mixité est une altération, sous l’influence de mots tels que fixité, de la forme non attestée mixtité, dérivée de mixte qui est emprunté au latin mixtus, participe passé de miscere « mêler, mélanger ».

Le nom (une) mixtion est emprunté au latin mixtio « mélange, mixture ». D’où : une démixtion.

Le nom (une) mixture vient d’emprunts successifs au Moyen Âge et au 16me siècle du latin mixtura « mélange, fusion, accouplement ». D’où : mixturer.

Le nom du (combustible nucléaire) mox est l’acronyme de « mélange d’oxydes » (en anglais : mixed oxide).

Le nom (une) panmixie (= un ensemble d’accouplements effectués au hasard, avec une chance égale de trouver un partenaire) est composé de pan- tiré du gr. π α ̃ ν, neutre de π α ̃ ς, π α ν τ ο ́ ς « tout », et de -mixie, du grec μ ι ́ ξ ι ς « mélange », dérivé de μ ι ́ γ ν υ μ ι « mêler, mélanger ». D’où : panmictique.

en savoir plus : CNRTL ; dictionnaire de l’Académie française.

mélanie

une mélanie : un mollusque gastéropode marin à coquille bivalve, d’un noir sombre.

mélanien, Mélanien

elle est mélanienne, il est mélanien : a la peau noire ou brune.

des taches mélaniennes : des taches noirâtres de la peau.

les Mélaniens : les Tasmaniens.

mélanine, mélanique

une mélanine ou un pigment mélanique :

  • un pigment brun foncé ou noir, présent à l’état normal dans la peau, les poils, les cheveux, l’iris (et certaines régions du cerveau) auxquels il donne leur pigmentation, et à l’état pathologique dans certaines tumeurs et dans l’urine ;
  • un pigment présent dans les téguments des arthropodes responsable de leur coloration brune ou noire.

elle, il est mélanique :

  • concerne la mélanine ;
  • révèle la présence de mélanine.

une mutation mélanique : une mutation caractérisée par l’apparition d’une peau ou d’un pelage, d’un plumage plus foncé.

un (papillon) mélanique : atteint de mélanisme.

Les mots mélanine, mélanique sont composés de mélan(o)- et des suffixes -ine, -ique.

mélanippe

une mélanippe : un nom vernaculaire d’un insecte lépidoptère géométridé de la sous-famille des larentinés, Rheumaptera hastata, appelé aussi « mélanippe hastée » ou « la hachée » en raison de ses couleurs noires et blanches.

mélanique

mélanique : voir mélanine (ci-dessus).

mélanisation, mélaniser

une mélanisation : chez les insectes, le processus de noircissement du tégument. L’enzyme principal de synthèse de la mélanine est la phénoloxydase.

une mélanisation, mélaniser : des termes en rapport avec le concept absurde de races humaines.

en savoir plus : CNRTL.

mélanisme

un mélanisme :

  • l’aptitude à fabriquer des pigments mélaniques en abondance ; l’état qui en résulte ;
  • une variation pigmentaire sous l’action du milieu, chez certains animaux ;
  • une coloration excessivement foncée de la peau due à un excès de mélanine dans les cellules.

mélanite

une mélanite : une variété de grenat, de couleur noire.

mélanitis

un mélanitis : un genre d’insectes lépidoptères nymphalidés satyrinés.

mélanoblaste, mélanoblastome

un mélanoblaste : une cellule embryonnaire.

un mélanoblastome : un mélanome.

mélanocyte

un mélanocyte : une cellule de l’épiderme.

mélanoderme, mélanodermie

une, un mélanoderme : celle, celui qui a la peau noire.

une mélanodermie : une pigmentation anormalement foncée de la peau.

mélanodontie

une mélanodontie : une affection frappant uniquement les dents de lait.

mélanogénèse

une mélanogénèse : la formation du pigment mélanique cutané.

mélanome, mélanosarcome

un mélanome : une tumeur maligne fréquente, constituée par des cellules qui contiennent ou qui sont capables de produire de la mélanine.

un mélanosarcome : un terme obsolète pour une tumeur maligne.

mélanophore

un mélanophore : une cellule pigmentaire.

mélanoptère

un mélanoptère : un requin.

mélanose

une mélanose :

  • une tumeur mélanique ;
  • un mélanisme, une accumulation anormale de mélanine ou d’un pigment noir dans les tissus épithéliaux ou conjonctifs ou dans l’organisme ;
  • une maladie cryptogamique.

mélanostimuline

une mélanostimuline : une hormone.

mélanote

elle, il est mélanote : a les oreilles ou les ouïes noires.

mêlant

elle est mêlante : est compliquée, confuse ; il est mêlant : est compliqué, confus. [Québec]

[en mêlant] mêler.

mélanthripidé

les mélanthripidés : une famille d’insectes thysanoptères térébrants (terebrantia). leurs antennes portent 9 segments et le dernier apical se distingue des autres par la présence de microtriches. Voir aussi les æolothripidés.

mélanurie

une mélanurie : une présence dans les urines de pigments qui, au contact de l’air, se transforment en mélanine.

elle, il est ictéro-mélanurique : est relative, est relatif à un ictère et à de la mélanurie.

mélasome

une mélasome : un nom usuel et un genre d’insectes coléoptères chrysomélidés des régions humides, dont la larve dévore les feuilles des peupliers, des bouleaux et des ormes.

mélasse, mélassé

une mélasse :

  • un liquide sirupeux qui est le résidu de la cristallisation et du raffinage du sucre ;
  • un brouillard très épais ;
  • de la boue ;
  • une pluie ;
  • une situation matérielle ou morale pénible, dont on ne peut se dépêtrer.

elle est mélassée, il est mélassé : contient de la mélasse.

On a lu mélasson pour maladroit.

Le nom (une) mélasse vient du latin médiéval mellacea « résidus sirupeux et non cristallisables qui restent après la cristallisation de la canne à sucre » (à comparer avec le catalan melassa, l’espagnol melaza), sens qui s’est développé au Moyen Âge, lors de l’expansion de la canne à sucre. Mellacea est issu du bas latin mellacium « vin cuit jusqu’à la réduction de la moitié » (mellaceum en latin classique).

mélastome

un mélastome : un arbrisseau ou arbuste dont le fruit est une baie charnue, comestible, qui a la propriété de colorer la bouche en noir.

mélatonine

une mélatonine : une hormone produite par l’épiphyse et qui permet en particulier à l’organisme de se synchroniser sur un rythme circadien. La prise de mélatonine de synthèse lors d’un voyage peut limiter les désagréments causés par le décalage horaire.

Ce nom est composé de méla- tiré du grec melas, melanos« noir » représentant mélanine, et de -tonine, tiré de tonique, représentant sérotonine, sur le modèle de l’anglais melatonin.

melba

une pêche melba, une poire melba, des fraises melba : un entremets.

Ce mot vient du nom de la cantatrice australienne Nellie Melba en l’honneur de qui le cuisinier français A. Escoffier créa cet entremets.

melchior, Melchior

un melchior : un maillechort ou argentan, argenton, un alliage.

Le nom (un) melchior est une déformation de maillechort par attraction paronymique du prénom Melchior.

Melchior : un nom donné à l’un des trois Rois mages.

melchite

un melchite ou melkite : un chrétien du Proche-Orient, fidèle à la christologie du concile de Chalcédoine.

Ce nom est emprunté au grec Μ ε λ χ ι ̃ τ α ι ou au latin Melchitae de même sens, adaptés du syriaque malkåyē « royalistes (c’est-à-dire partisans de l’empereur Marcien) », dérivés de malkå « roi ».

meldois

elle est meldoise, il est meldois : est de Meaux, une ville de France.

une Meldoise, un Meldois

meldonium

un dopage au meldonium

-mèle

-mèle, -mélie sont tirés du grec -μ ε λ η ς, de μ ε ́ λ ο ς « membre ».

voir : CNRTL.

une amélie : une absence congénitale des quatre membres chez le fœtus, malformation exceptionnelle, sans étiologie connue.

une anisomélie : une différence de développement entre les deux membres supérieurs ou inférieurs, entrainant une différence de longueur, de volume, de forme.

une brachymélie : une brièveté congénitale des membres, de caractère global ou segmentaire, contrastant avec le développement normal du tronc.

un syndrome brachymésomélie-rénal : une insuffisance cardiaque et rénale, déformation des avant-bras et des jambes, cornées opacifiées et reins hyperplasiques.

un céphalomèle : un double parasitaire polymélien chez lequel un membre supplémentaire s’insère sur la tête du sujet principal.

une dimélie : une malformation congénitale comportant le dédoublement d’un segment de membre, exceptionnellement d’un membre.

une dimélie fibulaire : un dédoublement du rayon latéral de la jambe.

une dimélie ulnaire : un dédoublement de l’os ulna à l’avant-bras, aplasie du radius; polydactylie de la main, formant une « main en miroir ».

une dolichosténomélie : un allongement et une finesse anormale des membres ou de segments de membre caractéristique de certaines maladies constitutionnelles.

une dysacromélie

une dysmélie : une absence de tout ou partie d’un membre. [Selon les cas on parle d’amélie, de phocomélie, d’hémimélie, d’acheirie, d’apodie, d’adactylie.]

un ectromèle : un sujet chez qui un ou plusieurs membres sont atrophiés ou absents, par suite d’arrêt du développement, ou par amputation traumatique intra-utérine.

une ectromélie : une absence congénitale d’un ou de plusieurs membres, totale ou partielle.

elle est ectromélienne, il est ectromélien : se rapporte aux ectromèles, famille d’être unitaires qui se distinguent par l’absence plus ou moins complète d’un ou plusieurs membres.

un éleuthéromélien : une malformation congénitale dans laquelle une rotation axiale du rachis lombaire amène la partie inférieure du corps d’avant en arrière, de sorte que les talons sont en avant et les orteils en arrière.

une érythromélie [terme obsolète] : une acrodermatite chronique atrophiante.

un gastromèle : un genre d’être anomal double parasitaire de la famille des polyméliens.

un hémimèle : un fœtus ou nouveau-né présentant une malformation du segment inférieur des membres, avant-bras, jambes, pieds ou mains alors que les bras ou les cuisses sont normaux.

une hémimélie : une malformation congénitale dans laquelle manque la partie distale d’un ou de plusieurs membres.

une hydromélie : une myélocystocèle résultant de la dilatation du canal médullaire associée à une exstrophie vésicale.

une hypomélie : une réduction congénitale de la taille des membres parfois due à des bandes amniotiques.

une macromélie : une malformation fœtale caractérisée par une longueur excessive d’un ou de plusieurs membres.

un mélomèle : en tératologie : la présence d’un membre surnuméraire plus ou moins bien formé.

une méromélie : une malformation des membres dans laquelle les extrémités ne sont représentées que par des mains et des pieds reliés au tronc par un petit os de forme irrégulière.

une mésomélie : une absence partielle ou totale d’un segment intermédiaire (moyen. d’un membre par défaut de développement.

une micromélie : une malformation d’un ou plusieurs membres dans laquelle les trois segments du membres sont présents mais anormalement courts.

une personne monomèle : qui n’a qu’un membre supérieur ou inférieur.

une monomélie : une malformation congénitale où il n’existe qu’un seul des deux membres supérieur ou inférieur.

une nanomélie : une brièveté anormale d’un ou de plusieurs membres.

un notomèle : un être anomal double possédant plusieurs membres supplémentaires implantés sur le dos.

une péromélie : une absence partielle [ectromélie] ou totale [hémimélie] d’un ou de plusieurs membres. [peu usité] La forme extrême est l’amélie: absence des quatre membres.

un phocomèle : un être anomal ectromélien chez lequel, les deux segments moyens des membres s’étant atrophiés, les mains et les pieds semblent s’insérer directement sur le tronc.

une phocomélie : une malformation congénitale consistant en une hypoplasie ou une aplasie située à la racine du membre.

un polymélien : un être anomal double parasitaire portant des membres surnuméraires implantés sur la tête, l’abdomen, un membre ou le rachis.

un pygomèle : un être anomal double polymélien, caractérisé par la présence d’un ou de deux membres supplémentaires insérés derrière ou entre les membres normaux de l’autosite.

une pygomélie : une malformation congénitale comportant un ou deux membres inférieurs supplémentaires plus ou moins hypoplasique implantés dans la région périnéo-fessière.

un sirénomèle : un être anomal caractérisé par l’accolement des membres inférieurs, ordinairement hypoplasiques, avec ou sans une ébauche rudimentaire du pied, ce qui le distingue du symèle.

une sirénomélie : la malformation congénitale caractérisant un sirénomèle.

un symèle : un être anomal caractérisé par un accolement des deux membres inférieurs, ordinairement en extension, et terminé par deux pieds plus ou moins malformés, ce qui le distingue du sirénomèle et de l’uromèle.

un symélien : le groupe d’autosites dont les membres inférieurs sont complètement ou incomplètement fusionnés : les uromèles, les dyskèles, les sirénomèles et les symèles.

un uromèle : un être anomal symélien caractérisé par l’accolement des deux membres inférieurs terminés par un seul pied.

mêlé

mêlé : voir ci-dessous.

méléagrine

une méléagrine : un mollusque communément appelé huitre perlière.

Ce nom est emprunté au latin scientifique meleagrina, formé par Lamarck sur le grec μ ε λ ε α γ ρ ι ́ ς « oiseau de Méléagre, pintade » (de Μ ε λ ε ́ α γ ρ ο ς le nom d’un personnage dont les sœurs avaient été métamorphosées en pintades, selon la mythologie) comme il avait créé pintadine sur pintade pour la dénomination française de cette espèce.

mêlé, mêlé-cassis, mêlé-cass, mêlé-casse

elle est mêlée, il est mêlé :

  • est constitué(e) d’éléments divers et disparates ;
  • est perdu(e), perturbé(e), désorienté(e) [Canada].

On disait un sang-mêlé pour une personne métisse.

un mêlé-cassis ou mêlé-cass, mêlé-casse :

  • un mélange alcoolisé ;
  • un mélange d’éléments hétéroclites.

une voix de mêlé-cass(e) : éraillée par l’abus de l’alcool.

L’origine de pêle-mêle est incertaine.

voir aussi : mélange, mêlée, mêler.

mélecta

une mélecta : un genre d’insectes hyménoptères apoïdes, de la famille des anthophoridés, des abeilles de taille moyenne, caractérisées par leur absence de brosse à pollen. Elles pondent un œuf dans le nid d’arthropodes ; leur larve se nourrit des provisions constituées après avoir éliminé l’œuf ou la larve de l’hôte, d’où leur nom vernaculaire d’abeilles-coucous.

mélecture

une mélecture : une mauvaise lecture.

Ce nom est dérivé avec le préfixe mé-

mêlée

une mêlée :

  • un ensemble de choses ou d’êtres vivants mêlés ;
  • un ensemble de personnes ou d’animaux qui s’agitent ;
  • une lutte , une bagarre ;
  • une phase du jeu au rugby.

une mêlée spontanée ou mêlée ouverte : [sports / rugby] la phase de jeu lors de laquelle un ou plusieurs joueurs de chaque équipe, en appui sur leurs pieds et en contact les uns avec les autres, se regroupent au-dessus du ballon au sol pour s’en emparer par ratissage ou par poussée. En anglais : ruck. Voir aussi : contre-mêlée spontanée, ramasse-et-va, ratissage. Journal officiel de la République française du 14 février 2024.

une mêlée quotidienne : un évènement quotidien d’une durée maximale de quinze minutes, qui se déroule debout, à heure fixe, et qui permet de discuter des obstacles freinant le travail, de faire le point sur les réalisations en cours et de planifier les travaux de la journée. En savoir plus : Vocabulaire de l’agilité. Office québécois de la langue française.

Melekeok, Mélékéokien

Melekeok : la capitale des Palaos. Habitants : Mélékéokienne, Mélékéokien.

mêlement

un mêlement :

  • l’action de mêler ;
  • un mélange, un emmêlement.

méléna

un mélæna ou méléna : une évacuation par l’anus de sang noir digéré par les sucs digestifs, mêlé ou non aux selles, et provenant le plus souvent d’une hémorragie gastrique ou intestinale.

Ce nom est emprunté au bas latin melaena (cholera) littéralement « bile noire, humeur noire », transcription du grec μ ε ́ λ α ι ν α « noire » (de μ ε ́ λ α ς « noir »).

mêler, mêle-tout

mêler :

  • rassembler et mélanger ;
  • mettre en désordre ;
  • embrouiller ;
  • réunir, associer ;
  • confondre ;
  • faire participer, impliquer.

se mêler : s’unir, se joindre.

s’en mêler : intervenir. / s’emmêler : devenir confus.

On a lu une mêlerie pour le fait de tout mêler.

une, un mêle-tout : une indiscrète qui s’occupe de ce qui ne la concerne pas, un indiscret qui s’occupe de ce qui ne le concerne pas.

elle, il est mêle-tout : se mêle de tout avec indiscrétion.

Le verbe mêler vient du latin populaire misculare, élargissement du latin classique miscere « mêler, mélanger ; troubler, bouleverser », se miscere « se mêler à, se joindre à ; s’accoupler ».

Les verbes démêler et emmêler sont dérivés de mêler. D’où : un démêlage, un démêlant, un démêlé, un démêlement, un démêloir, des démêlures ; s’emmêler, un emmêlement

Le verbe entremêler est composé d’entre et de mêler. D’où : un entremêlement.

Le verbe immiscer, s’immiscer est emprunté au latin classique immiscere « mêler à », se immiscere « s’immiscer (dans quelque chose) ».

Le nom (une) immixtion est emprunté au bas latin immixtio « action de mêler, mélange ; fréquentation ».

Le nom (des) miscellanées (= un recueil d’écrits divers, littéraires ou scientifiques) est emprunté au latin miscellanea, proprement « choses mêlées », de miscellaneus « mêlé, mélangé », dérivé de miscellus (de miscere « mêler, mélanger »).

mélèze

un mélèze : un arbre.

un laricio : un pin des régions méditerranéennes.

un larix : le nom scientifique du mélèze.

Le nom (un) mélèze est emprunté à l’ancien dauphinois melese qui remonte à la forme melice, issue de melice , formé du croisement du radical gaulois mel– désignant cet arbre, avec le mot latin larix qui le désignait.

mélia, méliacée

un mélia : un margousier, un arbre ou arbuste.

des méliacées : une famille de plantes.

Ce nom vient du latin scientifique melia, le nom donné par Linné à l’azédarac, du grec μ ε λ ι ́ α « frêne », à cause de la ressemblance de ses feuilles avec celles du frêne.

mélicérique

elle, il est mélicérique : en dermatologie, ressemble au miel.

Ce mot est composé du latin scientifique meliceris (à l’origine du français melicoris et mélicéris « apostume, tumeur », lui-même emprunté au grec « miel » et « cire », désignant une tumeur dont le pus ressemble à du miel, et du suffixe -ique.

-mélie, -mélien

-mélie, -mélien : voir -mèle (ci-dessus).

mélier

un mélier :

  • un néflier, un arbuste ;
  • un cépage.

Ce nom est dérivé avec le suffixe -ier de l’ancien français mesle « nèfle », lui-même du latin mespilum « nèfle ».

méligèthe

les méligèthes : un genre d’insectes coléoptères cucujoïdes nitidulidés, nuisibles aux fleurs de colza ou de moutarde dont ils dévorent les parties tendres.

mélilot

un mélilot : une plante.

Ce nom est emprunté au latin melilotus et melilotum transcrivant le grec μ ε λ ι ́ λ ο τ ο ς.

méli-mélo

un méli-mélo : un mélange confus de choses ou de faits hétéroclites.

On a lu un emméli-mélo et un méli-mélodrame.

Ce nom est une altération de pêle-mêle avec variation vocalique.

mélinite

une mélinite : un explosif.

Ce nom est dérivé, à l’aide du suffixe -ite, du latin melinus « de coing », en grec μ η ́ λ ι ν ο ς « de pommier ; fait de jus de pomme ou de jus de coing », dérivé de μ η λ ο ν « pomme », qui désigne aussi d’autres fruits, dont le coing.

mélioratif, mélioration, méliorisme, mélioriste

elle est méliorative, il est mélioratif :

  • a une connotation favorable ;
  • valorise, avantage.

une mélioration :

  • l’action d’améliorer, une amélioration ;
  • le fait de prendre ou de présenter une connotation favorable.

un méliorisme :

  • une doctrine selon laquelle le monde tend à s’améliorer ou peut être amélioré par l’effort de l’Homme ;
  • une tendance à s’améliorer.

elle, il est mélioriste :

  • est propre au méliorisme ;
  • est partisane ou partisan du méliorisme.

une, un mélioriste : une partisane, un partisan de cette doctrine.

Le mot mélioratif est formé sur meliorare (voir : mélioration), au sens 2 d’après péjoratif.

Le nom (une) mélioration est emprunté au latin médiéval melioratio « amélioration (d’un bien), plus-value », dérivé de meliorare « améliorer, augmenter la valeur de quelque chose », lui-même dérivé de melior (voir : meilleur) ; comme terme de linguistique, mélioration a été refait sur mélioratif.

Le nom (un) méliorisme est emprunté à l’anglais meliorism, formé sur le latin melior (voir : meilleur), terme de philosophie. D’où : mélioriste.

Le nom (une) amélioration, dérivé de l’ancien français et de moyen français ameillorer (améliorer) d’après le latin melior, a supplanté le moyen français ameillorement et améliorissement.

L’ancien verbe ameillorer est dérivé de l’ancien français meillor (meilleur) ; la forme améliorer est une réfection d’après le latin melior. D’où : améliorable, améliorant.

mélipone, méliponiné, méliponite

un mélipone : un genre d’insectes hyménoptères de la famille des apidés, le type de la sous-famille des méliponinés, de petites abeilles tropicales, sans aiguillon ou à aiguillon rudimentaire. Les Indiens d’Amazonie pratiquent l’apiculture avec ces abeilles.

les méliponites : une catégorie d’insectes.

Le nom (une) mélipone est emprunté au latin scientifique melipona, composé d’après le grec μ ε ́ λ ι « miel » et -π ο ν ο ς « qui travaille » (de π ε ́ ν ο μ α ι « je travaille »).

mélique

1. une mélique : une plante.

Ce nom est emprunté à l’italien melica, du latin milica « sorgho », dérivé de milium « millet ».

2. elle, il est mélique : est relative, est relatif à la poésie lyrique grecque, notamment la poésie chorale.

Le mot mélique (2) est emprunté au latin melicus « musical, harmonieux ; lyrique », en grec μ ε λ ι κ ο ́ ς « qui concerne le chant », dérivé de μ ε ́ λ ο ς « chant ».

mélismatique, mélisme

elle, il est mélismatique : est modulé(e).

un mélisme : un dessin mélodique de plusieurs notes ornant une des syllabes accentuées ou non d’un texte chanté.

Le nom (un) mélisme est emprunté au grec μ ε λ ι σ μ ο ́ ς « action de diviser ; chant », dérivé de μ ε ́ λ ο ς « chant ».

mélisse

une mélisse : une plante.

Ce nom est emprunté au latin melissa, tiré de melissophyllon, en grec μ ε λ ι σ σ ο ́ φ υ λ λ ο ν de même sens, composé de μ ε ́ λ ι σ σ α « abeille » et de φ υ ́ λ λ ο ν « feuille », ainsi nommée en raison de l’attirance des abeilles pour cette plante.

mélissique

elle, il est mélissique :

  • se dit d’un acide isolé de la cire d’abeille ;
  • se dit de l’alcool primaire correspondant.

Ce mot est dérivé du grec « abeille », avec le suffixe -ique.

mélissopalynologie

une mélissopalynologie : la science ayant pour objet l’étude du miel et du pollen.

mélitée

une mélitée : un nom usuel porté par des lépidoptères nymphalidés de la sous-famille des nymphalinés : « la mélitée de la gentiane », Mellicta varia ; « la mélitée des centaurées », Melitæa phoebe ; « la mélitée des digitales », Mellicta aurelia,…

mélitine

une mélitine : le filtrat de cultures de Brucella melitensis, utilisé en injection intradermique pour le diagnostic de la brucellose.

Ce nom est composé de mélit- représentant Brucella melitensis « microbe de la fièvre de Malte », melitensis étant l’adjectif latin dérivé de Melita « Malte », et du suffixe -ine (-in).

mélitococcie

une mélitococcie : une maladie contagieuse.

Le nom (une) mélitococcie est dérivé du latin scientifique melitensis (micrococcus) « microbe de (la fièvre de) Malte », du latin melitensis « de Malte », dérivé de Melita « Malte », avec le suffixe -coccie, dérivé de -coque (en grec κ ο ́ κ κ ο ς « graine »).

mélitophage

elle, il est mélitophage : elle, il est melliphage, se nourrit de miel.

mélitose

une mélitose : en chimie, une raffinose.

Ce nom est dérivé du grec « miel », avec le suffixe -ose.

mélitte

une mélitte : une plante.

Ce nom est emprunté au latin mellitus « de miel, qui contient du miel ».

mélittidé

les mélittidés : une famille d’insectes hyménoptères apocrites parasites apoïdes, intermédiaire entre les abeilles primitives (langues courtes) et les abeilles supérieures (langue longue) car leur langue (glosse) est grande et pointue à l’apex.

mélizodéridé

les mélizodéridés : une famille d’insectes néoptères paranéoptères hémiptères euhémiptères clypéorrhynches membracoïdes.

melkite

une, un melkite ou melchite : une chrétienne ou un chrétien du Proche-Orient, fidèle à la christologie du concile de Chalcédoine.

Ce nom est emprunté au grec Μ ε λ χ ι ̃ τ α ι ou au latin Melchitae de même sens, adaptés du syriaque malkåyē « royalistes (c’est-à-dire partisans de l’empereur Marcien) », dérivés de malkå « roi ».

mellah

un mellah : un quartier juif d’une ville marocaine.

L’origine de ce nom est incertaine, voir : CNRTL.

mellifère, mellification, mellifier, mellifique, melliflu, mellifluent, melliphage, mellite, mellivore

un insecte mellifère :

  • qui produit le miel ;
  • qui sécrète le nectar.

une plante mellifère : qui produit un suc avec lequel les abeilles font le miel.

des mellifères : des insectes.

une mellification : l’élaboration du miel par les abeilles.

mellifier : fabriquer du miel.

elle, il est mellifique ou mellifère : fabrique le miel.

elle est melliflue, il est melliflu :

  • distille le miel ;
  • a la douceur du miel ;
  • est fade, doucereux.

elle est mellifluente, il est mellifluent :

  • est douce ou doux comme le miel ;
  • est empreinte ou empreint de douceur.

elle, il est melliphage ou mellivore : elle, il se nourrit de miel.

un mellite : une préparation à base de miel.

Le mot mellifère est emprunté au latin mellifer « qui produit du miel ».

Le verbe mellifier est emprunté au latin mellificare « produire du miel ».

Le mot mellifique est emprunté au latin mellificus « relatif à la production du miel », en latin médiéval « qui produit du miel ».

Le mot melliflu est emprunté au bas latin mellifluus « qui a la suavité du miel », proprement « d’où coule le miel ».

Le mot mellifluent est emprunté au bas latin mellifluens, attesté seulement au figuré « (parole) douce comme le miel », composé de mel « miel » et de fluere « couler, s’écouler ».

Le nom (un) mellite est emprunté au latin mellitus « de miel, qui contient du miel ».

mélo-

A. mélo– est tiré du grec μ ε λ(ο)-, de μ ε ́ λ ο ς « chant accompagné de musique ».

B. mélo– est tiré du grec μ ε λ(ο)-, de μ ε ́ λ ο ς « membre, articulation » : mélomèle, mélotomie.

C. mélo– est tiré du grec μ η ̃ λ ο ν « pomme » et par analogie « rondeur » : mélonide, méloplastie.

D. mélo– est tiré du grec μ η λ ο-, de μ η ̃ λ ο ν « mouton, brebis » : mélophage.

en savoir plus : CNRTL.

mélo

1. un mélo : un mélodrame.

elle, il est mélo : est mélodramatique.

2. un méli-mélo : un mélange confus de choses ou de faits hétéroclites.

un méli-mélo : un mélange confus de choses ou de faits hétéroclites.

On a lu un emméli-mélo et un méli-mélodrame.

Ce nom est une altération de pêle-mêle avec variation vocalique.

mélocactus

un mélocactus : la plante grasse, de la famille des cactées, originaire d’Amérique centrale, à tige globuleuse, creusée de profonds sillons séparés par des crêtes hérissées d’épines, et qui, à l’âge adulte, porte à son sommet un mamelon sphérique ou conique, d’aspect laineux, sur lequel s’épanouissent des petites fleurs roses, en entonnoir, suivies de baies rouges, roses ou blanches.

Ce nom est composé du radical latin de melon selon le latin botanique melocactus, et de cactus.

mélode

un mélode : un compositeur de chants dans le christianisme oriental ancien.

Ce nom est emprunté au grec « qui chante » et « poète lyrique », lui-même issu de « membre de phrase musicale, chant, rythme » et « chanter ».

mélodie, mélodieusement, mélodieux, mélodique, mélodiquement, mélodisme, mélodiste

une mélodie :

  • une suite de sons formant un air musical ;
  • une composition musicale faite sur le texte d’un poème avec accompagnement ;
  • le caractère de ce qui est agréable à entendre.

elle est mélodieuse, il est mélodieux :

  • est agréable à entendre ;
  • produit un son agréable à entendre.

mélodieusement

elle, il est mélodique :

  • concerne la mélodie ;
  • appartient à la mélodie ;
  • a les caractères de la mélodie ;
  • est conçue pour être mise en musique sous forme de mélodie, est conçu pour être mis en musique sous forme de mélodie.

mélodiquement

un mélodisme : un style qui s’attache principalement à la mélodie.

une, un mélodiste :

  • une musicienne, un musicien qui écrit des mélodies ;
  • une musicienne, un musicien qui accorde à la mélodie la prééminence sur l’harmonie.

un chant byzantin idiomèle : dont la poésie et la musique sont du même auteur.

Le nom (une) mélodie est emprunté au bas latin melodia « air musical ; harmonie, accord », issu du grec μ ε λ ω δ ι ́ α « chant d’homme, chant d’oiseau, chant avec accompagnement de musique ; poésie lyrique », de μ ε λ ω δ ο ́ ς « qui chante, mélodieux », composé de μ ε ́ λ ο ς (voir : mélo-) et de α δ ω « chanter ».

mélodramatique, mélodramatiquement, mélodramatiser, mélodramaturge, mélodrame

elle, il est mélodramatique ou mélo :

  • a rapport au mélodrame ; en présente les caractères ;
  • tient du mélodrame par l’outrance des sentiments et des attitudes.

mélodramatiquement

mélodramatiser : rendre mélodramatique.

une, un mélodramaturge : une autrice, un auteur de mélodrame.

un mélodrame ou un mélo :

  • une œuvre dramatique où le texte est accompagné de musique instrumentale ,
  • un drame populaire caractérisé par une intrigue compliquée et par l’accumulation de situations violentes et pathétiques ;
  • une œuvre, une situation grotesque par ses exagérations, notamment dans l’expression des sentiments.

Le nom (un) mélodrame est composé de mélo- tiré du grec μ ε λ(ο)-, de μ ε ́ λ ο ς « chant accompagné de musique » et drame.

méloé

un méloé : un genre d’insectes coléoptères polyphages ténébrionoïdes méloïdés.

Ce nom vient du latin scientifique moderne meloe, d’origine obscure, peut-être du grec μ ε ́ λ α ς « noir », cet insecte étant noir.

mélographe

une, un mélographe : celle, celui qui copie ou écrit de la musique.

un mélographe : un appareil qui sert à inscrire la musique.

Ce mot est composé de mélo- tiré du grec μ ε λ(ο)-, de μ ε ́ λ ο ς « chant accompagné de musique » et -graphe.

méloïdé

les méloïdés : une famille d’insectes coléoptères polyphages cucujiformes ténébrionoïdes vésicants de bonne taille (de 7 à 25 mm), à dimorphisme sexuel parfois très accusé, avec des femelles lourdes, souvent aptères, et des mâles plus légers et ailés. Les premières larves prennent le nom de triongulins. Elles se nourrissent d’œufs de criquets et parfois d’œufs ou de larves d’abeilles. On les appelle d’ailleurs usuellement « pou des abeilles ».

mélologue

un mélologue : un mélange de musique et de discours.

Ce nom est composé de mélo- tiré du grec μ ε λ(ο)-, de μ ε ́ λ ο ς « chant accompagné de musique » et -logue.

mélolontha, mélolonthidé, mélolonthiforme, mélolonthoïde

un mélolontha : un genre d’insectes coléoptères scarabéoïdes.

les mélolonthidés : la famille d’insectes coléoptères scarabéoïdes ayant pour type le genre melolontha, ou la sous-famille des mélolonthinés chez les scarabéidés de. leur nom usuel est « hannetons ».

elle, il est mélolonthiforme ou mélolonthoïde : elle, il ressemble à la larve d’un hanneton.

mélomane, mélomanie

une, un mélomane : celle, celui qui aime beaucoup la musique.

une mélomanie : un amour passionné et excessif de la musique.

Ces mots sont composés de mélo- tiré du grec μ ε λ(ο)-, de μ ε ́ λ ο ς « chant accompagné de musique » et -mane, -manie.

mélomèle

un mélomèle : un être anomal caractérisé par la duplication plus ou moins complète d’un ou plusieurs membres.

Ce nom est composé de mélo- tiré du grec μ ε λ(ο)-, de μ ε ́ λ ο ς « membre, articulation » et -mèle tiré du grec -μ ε λ η ς, de μ ε ́ λ ο ς « membre ».

melon

un melon :

  • une plante ; son fruit ;
  • un chapeau ;
  • un renflement du front de certains mammifères cétacés ;
  • une tête ;
  • un imbécile ;
  • en savoir plus : Bob, dictionnaire d’argot, de français familier et populaire.

Un autre procédé de réduction consiste à refuser toute intelligence et surtout toute énergie. Ainsi le melon (1962) est une forme de simplification par le fait de considérer l’autre comme un être non humain. On trouve la même idée dans le tronc-de-figuier (1913) par ellipse le tronc (1926) ou le pied-de-figuier (1952). Ces plantes ne bougent pas, ne travaillent pas. L’homme véritable est le cultivateur, donc le colon. On retrouve la même idée raciste dans avoir les pieds en cosses de melon (1977) pour être paresseux. En savoir plus : site de Dominique Didier.

voir aussi : melonné, melonnée, melonnier, melonnière (ci-dessous).

Le nom (un) melon vient du bas latin melonem, accustatif de melo « fruit d’une sorte de cucurbitacée », abréviation du latin classique melopepo, lui-même issu du grec μ η λ ο π ε ́ π ω ν de même sens (composé de μ η λ ο ν « pomme » et de π ε ́ π ω ν « cuit par le soleil, mûr »).

mélongène

une mélongène : une aubergine.

Ce nom est emprunté au latin botanique médiéval melongena, melongenia, melaniani, meloniani au génitif, et celui-ci à l’italien melanzana, emprunté au grec byzantin μ α τ ι ζ α ́ ν ι ο ν, μ ε λ ι ν τ ζ α ́ ν α ; melanzāna, lui-même emprunté à l’arabe bādingān, qui l’est à son tour au persan bādingān, bādingān et variantes, et celui-ci au sanskrit.

mélonide

elle, il est mélonide : ressemble à une pomme.

Ce mot est composé sur mélo- tiré du grec μ η ̃ λ ο ν « pomme » et par analogie « rondeur ».

melonné, melonnée, melonnier, melonnière

elle est melonnée, il est melonné : a la forme d’un melon.

une melonnée : une courge à limbe droit.

une melonnière, un melonnier : une productrice, un producteur de melons.

On a lu aussi un melonier.

une melonnière : un terrain, un endroit réservé à la culture des melons.

voir : melon (ci-dessus).

mélopée, méloper

une mélopée :

  • dans l’Antiquité grecque, l’ensemble des règles de composition du chant ;
  • une déclamation notée avec accompagnement musical ;
  • un récitatif ou une déclamation lyrique ;
  • un chant monotone, de caractère souvent mélancolique.

méloper :

  • déclamer quelque chose ;
  • dire quelque chose sur un ton monotone.

Le nom (une) mélopée est emprunté au bas latin melopoeia « mélopée », en grec μ ε λ ο π ο ι ́ α « mélodie, musique ».

mélophage

un mélophage : un genre d’insectes diptères hippoboscidés de la sous-famille des melophaginæ parasites des ruminants, par exemple Melophagus ovinus connu sous le nom de « pou des moutons ».

Ce nom est composé de mélo- du grec μ η λ ο- de μ η ̃ λ ο ν « mouton, brebis » et -phage tiré de ε ̔ σ θ ι ́ ω « je mange ».

mélophare

un mélophare : un pupitre éclairé par dessous.

Ce nom est composé de mélo- tiré du grec μ ε λ(ο)-, de μ ε ́ λ ο ς « chant accompagné de musique » et phare.

mélophobe

elle, il est mélophobe : n’aime pas la musique.

une, un mélophobe

Ce nom est composé de mélo- tiré du grec μ ε λ(ο)-, de μ ε ́ λ ο ς « chant accompagné de musique » et -phobe.

mélophone

un mélophone : un instrument de musique.

Ce nom est composé de mélo- tiré du grec μ ε λ(ο)-, de μ ε ́ λ ο ς « chant accompagné de musique » et -phone.

méloplaste

un méloplaste :

  • une méthode raisonnée de musique ;
  • un tableau représentant une portée de musique.

Ce nom est composé de mélo- tiré du grec μ ε λ(ο)-, de μ ε ́ λ ο ς « chant accompagné de musique » et -plaste.

méloplastie

une méloplastie : une intervention de chirurgie plastique destinée à réparer les lésions traumatiques du visage et plus spécialement des joues.

Ce nom est composé de mélo- tiré du grec μ η ̃ λ ο ν « pomme » et par analogie « rondeur », et -plastie.

mélos

un mélos : la phrase mélodique constituée par les mots, le son et le rythme dans la Grèce ancienne.

Ce nom est emprunté au grec « membre de phrase musicale, chant rythmé avec art » (par opposition à « parole versifiée, métrique »).

mélothérapie

une mélothérapie : une utilisation de la musique comme moyen thérapeutique.

Ce nom est composé de mélo- tiré du grec μ ε λ(ο)-, de μ ε ́ λ ο ς « chant accompagné de musique » et -thérapie.

mélotomie

une mélotomie : la section d’un membre du fœtus lorsque ce membre obstrue la voie génitale.

Ce nom est composé de mélo- tiré du grec μ ε λ(ο)-, de μ ε ́ λ ο ς « membre, articulation » et -tomie tiré du grec -τ ο μ ι α « action de couper, incision », lui-même tiré de τ ε ́ μ ν ε ι ν « couper ».

melting-pot

un melting-pot :

  • le brassage et l’assimilation des divers courants d’immigration aux États-Unis ;
  • un brassage d’éléments humains variés ;
  • une rencontre, un mélange de personnes différentes ;
  • un lieu, un milieu permettant ou favorisant ce mélange.

Ce nom est emprunté à l’anglais melting-pot « creuset » composé de pot « marmite, pot » et melting dérivé de to melt « mêler, mélanger », le terme ayant connu son emploi actuel, notamment pour désigner le mélange des ethnies aux États-Unis, à la suite de la publication, et de l’adaptation théâtrale, du roman The Melting-Pot (1908) de l’écrivain anglais Israel Zangwill traitant de problèmes d’intégration d’immigrés.

Mélusine, mélusine

Mélusine : une fée de la mythologie celtique qui pouvait se métamorphoser partiellement en serpent.

une mélusine : en héraldique, une figure représentant une créature fantastique mi-femme, mi-serpent ou une sirène échevelée à double queue

une mélusine :

  • une étoffe pelucheuse utilisée surtout en chapellerie ;
  • un chapeau.

mélyridé, mélyris

les mélyridés : la famille d’insectes coléoptères polyphages cucujiformes ayant pour type le genre Melyris. Certains sont appelés malachiidés, par exemple la malachie à deux taches, Malachius bipustulatus.

un mélyris : un genre d’insectes coléoptères cléroïdes mélyridés.

mémarchure

une mémarchure : une entorse que se donne un cheval en posant le pied à faux.

Ce nom est dérivé avec le préfixe mé-.

membracidé, membracoïde

les membracidés : une famille d’insectes hémiptères cicadomorphes (clypéorrhynches) membracoïdes. On les distingue aisément des autres hémiptères à leurs excroissances qui ressemblent quelquefois à une épine, une corne, ce qui les rend difficile à être avalé par un prédateur, mais qui peuvent prendre d’autres formes.

les membracoïdes : la super-famille d’insectes hémiptères cicadomorphes regroupant les familles des ætalionidés et des membracidés.

membranaire, membrane, membrané, membraneux, membraniforme, membranophone, membranule

elle, il est membranaire : est relative, est relatif à une membrane.

une membrane :

  • un tissu organique mince et souple, qui forme ou recouvre un organe, ou qui tapisse une cavité ;
  • un tissu végétal qui enveloppe certaines parties d’une plante ;
  • une pièce d’une mince couche de matière souple et généralement élastique ;
  • ce qui permet le passage de certaines substances et en arrête d’autres ;
  • chez les insectes, une surface souple et flexible de la cuticule ;
  • la partie chitineuse, en forme de feuille mince transparente, que l’on trouve dans les cellules de l’aile des insectes ou entre leurs nervures ;
  • chez les hémiptères hétéroptères, la partie distale non épaissie de l’hémélytre (une membrane alaire)..

en entomologie : une membrane anhiste, une membrane articulaire, une membrane basale, une membrane péritrophique, une membrane vitelline.

elle est membranée, il est membrané :

  • est muni(e) de membranes ;
  • est aplati(e) comme une membrane.

elle est membraneuse, il est membraneux :

  • est constitué(e) d’une membrane ;
  • est de la nature des membranes.

elle est muco-membraneuse, il est muco-membraneux : ressemble à une membrane muqueuse.

elle est musculo-membraneuse, il est musculo-membraneux : est à la fois musculaire et membraneux.

elle, il est membraniforme : a les caractères d’une membrane.

un membranophone : un instrument de musique dont le son provient de la vibration d’une membrane tendue sur un résonateur.

une membranule :

  • une petite membrane ;
  • chez les insectes odonates anisoptères, une petite aire membraneuse triangulaire blanchâtre proche de la zone d’insertion des ailes.

Le nom (une) membrane est emprunté au latin membrana « membrane, peau, parchemin », proprement « peau qui recouvre les membres », dérivé de membrum « membre ».

Le nom (un) hymen (= la membrane qui obstrue partiellement le vagin des vierges. : la pellicule de la corolle qui se déchire lors de l’épanouissement) est emprunté au bas latin hymen « membrane », en grec υ ́ μ η ́ ν. D’où : hyménal ou hyménéal, une hyménotomie : une dissection ou incision de membranes, en particulier de l’hymen.

Le nom (un) hyménium (= la couche fertile du mycélium des champignons qui produit les spores) vient du latin scientifique moderne créé à partir du grec υ ̔ μ ε ́ ν ι ο ν, dimin. de « membrane ».

hymén(o)- tiré du grec υ ̔ μ η ́ ν « membrane » :

  • une hyménogonie : une formation de cellules artificielles.
  • un hyménomycète : un champignon pourvu d’un hyménium.
  • un hyménophore : l’organe qui porte l’hyménium.
  • un (oiseau) hyménopode : dont les doigts sont à moitié réunis par une membrane.
  • un (insecte) hyménoptère : qui a quatre ailes membraneuses.

Le nom (une) méninge est emprunté au latin médiéval de basse époque meninga (du grec μ η ̃ ν ι γ ξ, -ι γ γ ο ς « membrane très fine, méninge »).

en savoir plus : CNRTL ; dictionnaire de l’Académie française.

membre, membré, membrer, membriforme, membron, membru, membrure

un membre :

  • un bras ou une jambe ;
  • une patte d’un vertébré ;
  • un pays, un État, un groupement qui adhère librement à un groupement, une fédération, une union ;
  • une partie d’un ensemble.

un membre (viril) : un pénis.

trembler de tous ses membres : trembler intensément de peur.

être bien (ou mal) membré : est bien (ou mal) pourvu quant à la qualité physique, esthétique des membres ou du pénis.

un oiseau membré : sur un blason, qui a les membres d’un émail différent de celui du corps.

une, un membre : celle, celui qui fait nommément partie d’un corps, un club, une association, une assemblée ou d’une communauté, une institution.

une, un membre d’un ordre professionnel : Office québécois de la langue française.

membrer :

  • manœuvrer, effectuer des exercices physiques intenses ;
  • munir de membrures une embarcation.

elle, il est membriforme : a la forme d’un membre.

un membron : une baguette servant d’ourlet à une toiture.

elle est membrue, il est membru : a les membres forts, vigoureux, gros.

une membrure :

  • l’ensemble des membres d’une personne ;
  • l’ensemble des éléments qui composent un corps ou un groupe ;
  • l’ensemble des couples de constructions d’un bateau ;
  • une pièce de bois servant de point d’appui à une charpente ou à un assemblage de pièces ajustées.

Le nom (un) membre est emprunté au latin membrum « membre du corps » « partie d’un tout » « membre de phrase ».

Le verbe démembrer (= séparer ce qui formait un tout ; priver de ses membres) est formé sur membre. D’où : un démembrement (= un partage, un morcellement).

Le verbe remembrer est formé à partir de démembre. D’où : un remembrement.

-mèle, -mélie sont tirés du grec -μ ε λ η ς, de μ ε ́ λ ο ς « membre » : voir ci-dessus.

mème

un mème : un élément culturel ou un phénomène repris et décliné en masse sur Internet.

même

le même objet, la même chose, le même, la même, les mêmes :

  • ce qui est identique ou ressemblant ;
  • ce qui est unique, utilisé en commun ou permanent.

l’objet même, la chose même : qui est spécifiquement en cause ou concerné(e).

elle-même, elles-mêmes, eux-mêmes, lui-même, moi-même, nous-même, nous-mêmes, soi-même, toi-même, vous-même, vous-mêmes

même : surtout, particulièrement.

ici même : à cet endroit précis.

rester le même : ne pas changer, ne pas avoir changé.

tous les mêmes : aucun ne fait mieux que les autres.

ça revient au même : c’est pareil.

de même :

  • de la même façon, de la même manière ;
  • de cette façon ; ainsi.

de même que : ainsi que.

à même : directement.

être à même de : pouvoir le faire.

quand même, tout de même : en dépit de tel fait, de telle situation.

avant même de, lors même que, même quand, même que, pas même, voire même,…

Quand il est placé directement après un nom, un adverbe ou un pronom qui n’est pas un pronom personnel, l’adjectif indéfini même souligne l’identité, la spécificité de la personne ou de la chose dont on parle : L’incident s’est produit le jour même de son départ. C’est cela même. Il est arrivé aujourd’hui même. Même s’emploie aussi après un nom qui désigne une qualité pour signifier que cette qualité est au plus haut degré chez la personne dont on parle. Pierre, c’est l’honnêteté même. Dans tous ces cas, même est séparé du mot qui le précède par une espace.

Il en va autrement avec le pronom personnel, qui, lui, est lié à même par un trait d’union. On écrit donc : Vous-même l’avez affirmé l’autre jour. Connais-toi toi-même. Cet ami est comme un autre moi-même.

En savoir plus : Académie française.

Dans les phrases comportant une comparaison construite avec même… que, le complément introduit par que a une fonction identique à celle de l’élément avec lequel il est comparé. Ainsi, dans Elle a la même robe que sa sœur, le pronom elle est sujet du verbe avoir et le nom sœur est sujet du même verbe sous-entendu. […] On pourra en revanche dire C’est la même robe que la sienne puisque les pronoms démonstratif c’ et possessif la sienne sont sujets du verbe être, exprimé ou sous-entendu. En savoir plus : Académie française.

en savoir plus : CNRTL ; Dictionnaire des régionalismes de France ; Office québécois de la langue française ; Parler français ; Bob, dictionnaire d’argot, de français familier et populaire.

Même adverbe était écrit « mesmes » jusqu’au XVIIe siècle Contrairement à l’usage actuel, l’adverbe prenait toujours un -s. L’emploi sous la forme « même » invariable est historiquement datée et elle constitue un bouleversement historique par alignement avec les autres adjectifs indéfinis. Normalement, on devrait écrire pour les adverbes : quelques, autres. En savoir plus : site de Dominique Didier.

J’aimerais savoir comment le s, qui existait au milieu de certains mots en français du XVIe siècle, mais qui n’apparaît plus maintenant, a été prononcé. Par exemple, comment aurait-on dit « mesme », « teste » et « estre » ?

L’Académie répond :

Ces s sont des traces de l’origine latine de ces mots : « teste » est issu de testa ; « mesme », de metipsimus, qui a évolué en meïsme, puis meesme et enfin mesme ; « estre » est issu de essere, réfection, sur le modèle de amare, de la forme classique esse. Mais ces s n’étaient plus qu’une trace graphique et on prononçait, déjà au XVIe siècle, « même » et « tête ». Académie française (courrier des internautes).

Le mot même est issu du latin vulgaire metĭpsimu composé de la particule enclitique emphatique –met servant à renforcer les pronoms personnels (egomet, nosmet…) et du démonstratif intensif ipse (ipsus). Celui-ci, en effet, dans un même but d’insistance, accompagnait fréquemment en bas latin le pronom personnel renforcé ; de là, par rapprochement de –met et de ipse, le pronom metipse, d’où l’ancien provençal medeps, meseis. Comme, par emphase également, ipse s’employait dans la langue vlgaire au superlatif (ipsissimus « tout à fait lui-même », ipsimus, ipsima au sens de « patron, patronne »), le latin vulgaire connut la forme metĭpsimu. De celle-ci, prononcée metessimu, sont issus l’ancien français et l’ancien provençal medesme, meesme.

Le mot item (= de même ; de plus, et aussi) vient de l’adverbe latin item « de même, pareillement ». D’où : voilà l’item (= voilà de quoi il s’agit, voilà la difficulté), un item (= un élément, une unité d’un ensemble ; une question, un élément d’appréciation dans un test).

tauto- est tiré du grec τ α υ ̓ τ ο-, de τ α υ ̓ τ ο ́ (pour τ ο ̀ α υ ̓ τ ο ́) « le même, la même chose ».

voir aussi : semblable.

mémé

une mémé : voir mémère (ci-dessous).

mêmement

mêmement : de même, de la même façon, de la même manière.

mémento, mémento-mori

un mémento :

  • une commémoration religieuse ;
  • une marque ou note destinée à rappeler quelque chose à la mémoire ;
  • une notice où se trouve résumé l’essentiel ;
  • un ouvrage où sont consignées des notions essentielles ;
  • un carnet où l’on inscrit des renseignements utiles.

un mémento-mori : un objet de piété.

Le mot latin memento (deuxième personne de l’impératif de meminisse) signifie « souviens-toi ».

mémérage, mémère, mémérer

A. une mémé ou mémère :

  • une grand-mère ;
  • une femme d’un certain âge.

B. [Canada]

une mémère :

  • une commère ;
  • une personne bavarde, indiscrète.

un mémérage : un commérage.

mémérer : bavarder, potiner.

je mémère, tu mémères, il mémère, nous mémérons, vous mémérez, ils mémèrent ;
je mémérais ; je mémérai ; je mémèrerai ou mémérerai ; je mémèrerais ou mémérerais ;
j’ai méméré ; j’avais méméré ; j’eus méméré ; j’aurai méméré ; j’aurais méméré ;
que je mémère, que tu mémères, qu’il mémère, que nous mémérions, que vous mémériez, qu’ils mémèrent ;
que je mémérasse, qu’il mémérât, que nous mémérassions ; que j’aie méméré ; que j’eusse méméré ;
mémère, mémérons, mémérez ; aie méméré, ayons méméré, ayez méméré ;
(en) mémérant.

Le nom (une) mémère vient du redoublement hypocoristique de la première syllabe de mère.

mémesses

des quéquesses et des mémesses, des quesses et des messes : des ergotages, des chinoiseries, des objections. [Belgique]

memnonien

elle est memnonienne : est prodigieuse, magique ; il est memnonien : est prodigieux, magique.

Ce mot est dérivé de Memnon, le nom d’un héros grec, roi des Éthiopiens, qui vint au secours de Troie et périt de la main d’Achille.

mémo

un mémo : un mémorandum, un écrit pour rappeler quelque chose.

mémoire

1. une mémoire :

  • la faculté d’enregistrer, conserver et restituer des souvenirs ;
  • l’aptitude à se souvenir ;
  • ce dont on se souvient ;
  • le souvenir qu’une personne laisse d’elle ;
  • [informatique] un dispositif qui permet d’enregistrer, de conserver et de restituer des données. En anglais : storage memory. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.
  • [Belgique] en argot scolaire, un texte à mémoriser.

Mémoires et frontières : Géoconfluences.

une mémoire à cellules multiniveaux ou MCM : [électronique] une mémoire dont les cellules peuvent contenir plusieurs éléments binaires. Une mémoire à cellules multiniveaux possède une densité de stockage supérieure à celle d’une mémoire à cellules binaires, de technologie similaire. En anglais : multi-level cell memory ; MCM ; multilevel cell memory ; MCM. Voir aussi : cellule binaire, cellule multiniveau.  Journal officiel de la République française du 01/04/2015.

une mémoire flash : [électronique] une mémoire non volatile à semiconducteurs dont le contenu est modifiable par blocs de cellules de mémoire, ce qui augmente la vitesse d’écriture. La mémoire flash ne supporte généralement qu’un nombre limité d’écritures. La mémoire flash peut servir de mémoire morte ou de mémoire vive. En anglais : flash memory. Voir aussi : cellule de mémoire, disque dur hybride, disque statique à semiconducteurs, mémoire morte, mémoire non volatile, mémoire vive, répartition de l’usure.   Journal officiel de la République française du 01/04/2015.

une mémoire magnétique : [informatique] un support magnétique, susceptible d’être modifié ou effacé, constituant une mémoire d’information permanente. En anglais : magnetic storage. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.

une mémoire morte : [informatique] une mémoire dont le contenu ne peut pas être modifié en usage normal. En anglais : read-only memory ; ROM. Voir aussi : mémoire flash. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.

une mémoire non volatile : [électronique – informatique] En anglais : non volatile memory ; NVM ; nonvolatile memory ; NVM. Antonyme : mémoire volatile. Voir aussi : disque statique à semiconducteurs, mémoire flash, mémoire vive résistive. Journal officiel de la République française du 21/04/2011.

une mémoire quantique : [informatique quantique] un ensemble de qubits physiques qui enregistrent et restituent à la demande un état quantique d’un nombre significatif de qubits, notamment un état intriqué. La réalisation d’une mémoire quantique de taille la plus grande possible et dont la décohérence est la plus lente possible est un enjeu majeur pour le calcul et la cryptographie quantiques. Une mémoire quantique peut servir à enregistrer des données qui sont ensuite transférées vers des qubits destinés au calcul. En anglais : quantum memory. Voir aussi : cryptographie quantique, décohérence quantique, état quantique, intrication quantique, ordinateur quantique, qubit, qubit physique. Journal officiel de la République française du 20 décembre 2022.

une mémoire tampon ou un tampon : [informatique] une mémoire ou une partie de mémoire permettant le stockage temporaire de données entre deux organes ayant des caractéristiques différentes. En anglais : buffer. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.

une mémoire vive : [informatique] une mémoire dont le contenu peut être modifié en usage normal. En anglais : random-access memory ; RAM. Voir aussi : mémoire flash, mémoire vive magnétique. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.

une mémoire vive dynamique : [informatique] une mémoire vive dans laquelle les états binaires correspondent à la présence ou à l’absence de charges électriques qu’il est nécessaire de régénérer périodiquement. En anglais : dynamic random-access memory ; dynamic RAM ; DRAM. Voir aussi : mémoire vive statique. Journal officiel de la République française du 26/03/2002.

une mémoire vive magnétique : [électronique – informatique] une mémoire vive non volatile dans laquelle les états binaires correspondent à deux valeurs de conductance électrique établies par l’action d’un champ magnétique. En anglais : magnetic random access memory ; MRAM. Voir aussi : mémoire vive, mémoire vive résistive. Journal officiel de la République française du 21/04/2011.

une mémoire (vive) résistive : [électronique] une mémoire vive non volatile dans laquelle les états binaires correspondent à deux valeurs de conductance électrique établies par une tension électrique ou un courant. En anglais : resistive RAM ; resistive random access memory ; ReRAM ; RRAM. Voir aussi : mémoire non volatile, mémoire vive magnétique. Journal officiel de la République française du 01/04/2015.

une mémoire (vive) statique : [électronique] Mémoire vive volatile à semiconducteurs qui ne nécessite pas de circuit de régénération de son contenu. En anglais : static RAM ; static random access memory ; SRAM. Voir aussi : mémoire vive dynamique, mémoire volatile. Journal officiel de la République française du 01/04/2015.

une mémoire volatile : [électronique – informatique] une mémoire qui, lors d’une coupure d’alimentation électrique, perd les informations qui y sont stockées. En anglais : volatile memory. Antonyme : mémoire non volatile. Voir aussi : mémoire vive statique. Journal officiel de la République française du 21/04/2011.

une métamémoire : une impression d’une reviviscence, une paramnésie.

une résistance-mémoire : un composant électronique passif dont la résistance varie selon le courant électrique appliqué et conserve sa valeur hors tension, et qui a par conséquent une fonction de mémoire non volatile. On trouve aussi, dans le langage professionnel, le terme « memristance », qui n’est pas recommandé. En anglais : memristor. Voir aussi : mémoire non volatile, neurotransistor. Journal officiel de la République française du 30 juillet 2021.

2. un mémoire :

  • une relation écrite des évènements auxquels est associée une personne, de sa vie ;
  • un écrit sommaire pour informer ou attirer l’attention sur une question ;
  • un écrit où sont consignés les motifs d’un plaideur ;
  • une dissertation rédigée à l’intention d’une société savante ou en vue d’un concours, d’un examen ;
  • un état détaillé des sommes dues.

On utilise parfois à tort les mots thèse et mémoire. En effet, ces deux mots prêtent à confusion puisqu’ils comportent un sens commun qui est celui d’« exposé universitaire ». En savoir plus : Office québécois de la langue française.

des mémoires : un recueil des travaux d’une société savante.

En français, il existe deux noms mémoire. Le premier et le plus courant est féminin. Il peut désigner la faculté de l’esprit de conserver et de rappeler des idées, des situations, des personnes, etc. On dira ainsi que telle personne a une bonne mémoire, une mémoire peu sure, une mémoire infidèle, etc. Il peut aussi désigner le souvenir conservé par cette faculté : un exploit digne de mémoire, voilà un fait qui restera dans les mémoires. Mais mémoire est aussi un nom masculin. Si on ne le confond guère avec le premier quand ce mot désigne un texte exposant quelque requête ou donnant des instructions, l’état des sommes dues à un artisan ou encore une dissertation sur un sujet scientifique ou littéraire (l’architecte a présenté son mémoire ; un mémoire de maitrise) il arrive trop souvent que, au pluriel et généralement avec une majuscule, le nom mémoires, qui désigne les écrits d’une personne ayant été témoin ou acteur de la vie publique de son temps, soit considéré comme un nom féminin. En savoir plus: Académie française.

Mais, dans la fluidité du langage parlé, il peut arriver que la différence de genre, donc de sens, ne soit plus perçue si facilement, comme dans une phrase de ce type : « La vie de Chateaubriand restera dans nos mémoires (féminin), d’autant qu’il en fit la relation dans ses mémoires (masculin). » En savoir plus : Académie française.

On doit éviter l’usage récent qui confond dans le mot mémoire la faculté de se souvenir et le souvenir lui-même. Cette confusion est entretenue par une expression telle que devoir de mémoire, dans laquelle il signifie à la fois « commémoration » et « recherche de la vérité historique ».

Nous avons déjà critiqué dans cette rubrique l’emploi injustifié de constructions où faire était directement suivi d’un substantif comme dans faire sens ou faire problème. On rencontre aussi, malheureusement, de plus en plus souvent, faire mémoire. La polysémie de ce verbe et l’absence de l’article devant mémoire sont responsables de l’ambiguïté de cette expression qui semble devoir signifier tantôt « créer des souvenirs », tantôt « rappeler des souvenirs », et tantôt « faire mention de ». Il est possible d’utiliser des expressions plus claires et plus précises. Il serait dommage de s’en priver. En savoir plus : Académie française.

Le nom (une) amnésie est emprunté au grec α ̓ μ ν η σ ι ́ α « oubli », composé de α ̓- privatif et du radical -μ ν η-, à comparer avec μ ε ́ μ ν η μ α ι « je me souviens », par l’intermédiaire du latin médical amnesia.

  • une amnésie : une perte totale ou partielle de la mémoire. D’où : amnésique.
  • une dysmnésie : une perte partielle de la mémoire. D’où : dysmnésique.
  • une ecmnésie : le fait de revivre des scènes du passé comme si elles étaient présentes.
  • une hypermnésie : une exaltation pathologique de la mémoire.
  • une paramnésie : un trouble de la mémoire consistant en une erreur d’appréciation, avec altération du souvenir. D’où : paramnésique.

Le nom (une) mémoire vient du latin memoria « aptitude à se souvenir, souvenir, ensemble de souvenirs, témoignage du passé ». Le nom (un) mémoire en est une spécialisation.

Le mot amnestique est dérivé du radical du grec α ̓ μ ν η σ τ ε ́ ω-ω ̄ « oublier » ou α ̓ μ ν η σ τ ι ́ α « oubli ».

Le nom (une) anamnèse est emprunté au grec α ̓ ν α ́ μ ν η σ ι ς « action de rappeler à la mémoire » d’où « souvenir ».

Le nom (une, un) mnème (= la mémoire au sens large, comprenant la mémoire inconsciente et la mémoire organique ; une trace organique qui serait la base matérielle du souvenir) est emprunté à l’allemand Mneme, et celui-ci au grec μ ν η ́ μ η « mémoire, souvenir ».

Mnémosyne : la déesse de la mémoire.

mném(o)- est tiré du grec μ ν η ́ μ η « mémoire » : mnémique, un mnémomètre, une mnémonique, mnémoniser : mémoriser, mnémotactique, mnémotactisme, mnémotaxie, mnémotechnicien, mnémotechnie, mnémotechnique, mnésique.

en savoir plus : CNRTL ; dictionnaire de l’Académie française.

Les pensées de Pierre de Jade :

  • Je ne me souviens pas avoir déjà perdu la mémoire.
  • Avoir la mémoire courte c’est à la longue ne plus se souvenir de rien.

mémorabiliser, mémorabilité, mémorable, mémorablement

mémorabiliser : mettre en mémoire.

une mémorabilité : une capacité de fixation mémorielle exacte.

elle, il est mémorable : est digne de mémoire.

mémorablement

Le mot mémorable est emprunté au latin memorabilis « vraisemblable, digne d’être raconté, digne de mémoire ».

mémorandum

A. un mémorandum ou mémo :

  • un écrit pour faciliter le souvenir de quelque chose ;
  • un cahier, un carnet où l’on note ce qu’on veut se rappeler ;
  • un mémento, un aide-mémoire.

B. un mémorandum : une note écrite officielle sur un sujet important.

un mémorandum d’entente : un texte, dénué de valeur juridique contraignante, par lequel deux parties récapitulent leurs points de convergence dans le cours d’une négociation. En anglais : memorandum of understanding ; MoU. Journal officiel de la République française du 16/09/2006.

Ce nom vient du mot latin memorandum, de memorandus, mémoranda, memorandum « qui doit être rappelé », gérondif de memorare « rappeler, évoquer ».

mémoratif, mémoration

elle est mémorative, il est mémoratif : se souvient ; a mémoire de quelque chose.

elle est commémorative, il est commémoratif : rappelle le souvenir d’une personne, d’un évènement.

des commémoratifs ou une anamnèse, des antécédents : les renseignements donnés par le propriétaire d’un animal malade ou celui qui le soigne, sur le commencement de la maladie.

elle est remémoratrice, il est remémorateur : conserve le souvenir.

elle est remémorative, il est remémoratif : rappelle un fait et en perpétue le souvenir.

une mémoration : l’évocation d’un souvenir fixé plus ou moins longtemps auparavant.

une commémoration : une cérémonie en souvenir d’une personne ou d’un évènement.

en commémoration de : en souvenir de.

une remémoration :

  • une réactivation d’un souvenir, l’action de se remettre quelque chose en mémoire ;
  • un processus par lequel le sujet évoque dans sa conscience des évènements conservés dans son inconscient.

commémorer :

  • marquer par une cérémonie le souvenir d’une personne, d’un acte ou d’un évènement ;
  • rappeler, remémorer ;
  • célébrer, fêter.

remémorer :

  • remettre en mémoire ;
  • rappeler quelqu’un au bon souvenir de quelqu’un.

se remémorer quelqu’un ou quelque chose : faire ressurgir à l’esprit un souvenir, le retrouver, s’en souvenir avec une certaine précision.

Le nom (une) mémoration est emprunté au latin tardif memoratio « action de rappeler, souvenir », dérivé de memorare « rappeler, évoquer ».

Le nom (une) commémoraison (= une mention que l’Église catholique fait d’un saint, le jour de sa fête, au cours d’un office célébré à d’autres intentions) est une adaptation du latin commemoratio.

Le nom (une) commémoration est emprunté au latin classique commemoratio « action de rappeler, de mentionner, évocation ».

Le verbe commémorer est emprunté au latin classique commemorare « mentionner, rappeler, évoquer ».

Le verbe remémorer est emprunté au latin chrétien rememorari « se ressouvenir » ou rememorare « rappeler » parallèlement à l’ancien français remembrer « rappeler, rappeler le souvenir de » de même origine.

mémorial, mémorialiste

elle est mémoriale, il est mémorial : est relative, est relatif à la mémoire.

elles sont mémoriales, ils sont mémoriaux

elle est immémoriale, il est immémorial :

  • a une origine trop lointaine pour que l’on puisse s’en souvenir ;
  • existe depuis fort longtemps.

elles sont immémoriales, ils sont immémoriaux

un mémorial :

  • ce qui est destiné à conserver, à perpétuer le souvenir ;
  • un mémoire, une publication, un écrit privé, une œuvre relatant des faits mémorables ;
  • un monument commémoratif.

des mémoriaux

une, un mémorialiste : une autrice, un auteur de mémoires à caractère historique.

Le nom (un) mémorial est emprunté au latin d’époque impériale memoriale « souvenir concret, monument », de memorialis « qui aide à se souvenir ».

in memoriam

in memoriam : à la mémoire de.

mémoriel

elle est mémorielle, il est mémoriel :

  • est relative, est relatif à la mémoire, au passé d’un pays, d’un peuple, d’un groupe social ;
  • est mnémique, mnémonique, mnésique.

Beaucoup d’historiens contestent le principe des lois mémorielles.

Le mot mémoriel est un dérivé savant du latin memoria (mémoire), avec le suffixe -el (-al).

mémorieux

elle est mémorieuse, il est mémorieux : a de la mémoire.

mémorisable, mémorisation, mémoriser

elle, il est mémorisable : est susceptible d’être mémorisé(e).

une mémorisation : l’action de mémoriser, de fixer dans sa mémoire, de conserver une information.

mémoriser :

  • fixer dans la mémoire individuelle ou collective ;
  • mettre en mémoire informatique.

Le verbe mémoriser est dérivé de mémoire d’après le latin memoria, avec le suffixe -iser.

memristance

une memristance ou résistance mémoire : un composant électronique passif ne mesurant que quelques nanomètres, dont on peut faire varier la résistance en fonction de l’intensité du courant électrique qu’on lui applique et qui est capable de conserver en mémoire la valeur de cette résistance, lorsqu’il n’est plus sous tension. La valeur de résistance peut passer d’élevée à nulle ou inversement de nulle à élevée. On voit tout de suite qu’on peut adapter cette opposition au langage informatique en attribuant la valeur de 1 à une résistance élevée et la valeur de 0 à une résistance à peu près nulle. Ainsi, il est possible de fabriquer une mémoire resistive pour l’ordinateur en utilisant une memristance. Réinventer le monde par la nanotechnologie (Office québécois de la langue française).

men

Belgique.

un brave petit men : un garçon.

bonjour, men : bonjour, mon garçon.

menaçamment, menaçant, menace, menacé, menacer

elle est menaçante, il est menaçant :

  • exprime une menace ; fait craindre un danger imminent ;
  • est sur le point de se produire et suscite une crainte.

menaçamment

une menace :

  • une manifestation de violence par laquelle on signifie à autrui l’intention que l’on a de faire du mal ;
  • un signe par lequel se manifeste l’imminence d’un danger.

elle est menacée, il est menacé :

  • n’est pas à l’abri des atteintes de la vie ;
  • ne se trouve pas en sécurité ;
  • est en situation de danger.

menacer :

  • produire des menaces ;
  • proférer des paroles sur un ton menaçant ;
  • faire peser une menace ;
  • tenir sous la menace ;
  • manifester à quelqu’un l’intention que l’on a de le contraindre par la force à faire quelque chose, d’avoir recours à la violence s’il n’obtempère pas ;
  • faire courir à quelque chose le risque d’être détruit ;
  • donner à quelqu’un des motifs de craindre ;
  • mettre en danger ;
  • faire craindre que l’on puisse accomplir une action préjudiciable ;
  • faire courir, courir le risque de ;
  • en savoir plus : Bob, dictionnaire d’argot, de français familier et populaire.

je menace, tu menaces, il menace, nous menaçons, vous menacez, ils menacent ;
je menaçais, nous menacions, vous menaciez ; je menaçai ; je menacerai ; je menacerais ;
j’ai menacé ; j’avais menacé ; j’eus menacé ; j’aurai menacé ; j’aurais menacé ;
que je menace, que tu menaces, qu’il menace, que nous menacions, que vous menaciez, qu’ils menacent ;
que je menaçasse, qu’il menaçât, que nous menaçassions ; que j’aie menacé ; que j’eusse menacé ;
menace, menaçons, menacez ; aie menacé, ayons menacé, ayez menacé ;
(en) menaçant.

Le nom (une) menace vient du latin populaire minācia de même sens (dérivé du latin classique minae, qu’il a supplanté) que l’on rencontre déjà chez Plaute et surtout en bas latin ; minācia survit en particulier dans l’italien minaccia, le catalan menassa, manasa, l’espagnol (a)menaza, le portugais ameaça et en gallo-roman.

Le verbe menacer vient du latin populaire mināciāre, (lui-même dérivé de minācia, voir : menace) qui a supplanté le latin classique minari au sens de menacer ; minaciare se continue en particulier dans le roumain ameninta, l’italien minacciare, le catalan menassar, l’ancien espagnol et l’espagnol amenazar, le portugais ameaçar et en gallo-roman. Voir aussi : mener.

Le mot imminent (= qui est sur le point de se produire) est emprunté au latin imminens, de imminere « s’élever au-dessus, être suspendu au-dessus ; être imminent ; menacer ». D’où : imminer.

Le nom (une) imminence (= le fait d’être en suspens ; une menace sur le point de se concrétiser ; la proximité de l’accomplissement d’un évènement) est emprunté au bas latin imminentia « imminence, proximité ; menace ».

ménade

une ménade :

  • une nymphe champêtre qui participait aux célébrations des fêtes de Bacchus ;
  • une représentation picturale de cette nymphe ;
  • une femme qui se laisse emporter par ses passions.

Ce nom est emprunté au latin maenas, maenadis « bacchante », lui-même du grec μ α ι ν α ́ ς, -α ́ δ ο ς « agité de transports furieux » qui, comme substantif, désignait les bacchantes qui, dans les fêtes en l’honneur de Bacchus, s’abandonnaient aux transports furieux ; μ α ι ν α ́ ς est dérivé de μ α ι ́ ν ε σ θ α ι « être fou » en particulier en parlant des transports bacchiques.

menage

un menage : l’action de conduire un attelage, une voiture à cheval.

Ce nom est dérivé de mener, avec le suffixe -age.

ménage, ménagé, ménageable, ménagement, ménageot, ménager, ménagère, ménagerie, ménageur, ménagiste

un ménage :

  • une bonne gestion des revenus, des biens ;
  • l’ensemble des tâches domestiques se rapportant à l’entretien d’une famille ;
  • l’ensemble des travaux de propreté et d’entretien d’un logement ;
  • l’intérieur de l’habitation, la maison ;
  • l’ensemble des meubles, des objets nécessaires à la vie domestique ;
  • une cohabitation d’un couple, de deux personnes ;
  • un couple et ses enfants ;
  • l’ensemble des personnes vivant dans un même foyer.

se mettre en ménage : Bob, dictionnaire d’argot, de français familier et populaire.

Les ménages sont une unité de compte économique et domestique. C’est l’ensemble des individus d’un même foyer vivant sur une mise en commun de leurs ressources. Elle sert de référent quand on évalue la consommation, les revenus, l’épargne, l’endettement, ramenés au nombre de bénéficiaires. En savoir plus : Dico de l’éco.

un ménage actif suburbain ou MAS : [économie et gestion d’entreprise] En anglais : busy suburban family ; BSF. Journal officiel de la République française du 30/01/2005.

une, un gâte-ménage ou gâte-maison : celle, celui des domestiques qui fait trop bien le service.

elle est ménagée, il est ménagé :

  • est traité(e) avec douceur, avec des égards ;
  • est utilisé(e) avec soin, avec prudence.

une oxydation ménagée

elle, il est ménageable : peut être ménagé(e), traité(e), réglé(e) avec adresse, avec soin.

un ménagement :

  • l’art de bien diriger, de bien conduire quelque chose ;
  • une attitude, une manière d’agir avec beaucoup d’égards, de réserve envers quelqu’un.

des ménagements :

  • des actes, des procédés, des attentions particulières pour ne pas choquer quelqu’un, le peiner, lui déplaire ;
  • des soins particuliers, des attentions destinées à éviter des soucis, de la fatigue à quelqu’un.

un ménageot : un petit fermier.

ménager :

  • utiliser avec réserve, modération ;
  • économiser, épargner ;
  • prendre soin de ;
  • épargner de la fatigue, des soucis ;
  • traiter quelqu’un avec bonté, douceur ;
  • traiter quelqu’un avec égards ;
  • prendre des dispositions pour préparer, régler quelque chose avec adresse, soin, prudence.

je ménage, tu ménages, il ménage, nous ménageons, vous ménagez, ils ménagent ;
je ménageais ; je ménageai, ils ménagèrent ; je ménagerai ; je ménagerais ;
j’ai ménagé ; j’avais ménagé ; j’eus ménagé ; j’aurai ménagé ; j’aurais ménagé ;
que je ménage, que tu ménages, qu’il ménage, que nous ménagions, que vous ménagiez, qu’ils ménagent ;
que je ménageasse, qu’il ménageât, que nous ménageassions ; que j’aie ménagé ; que j’eusse ménagé ;
ménage, ménageons, ménagez ; aie ménagé, ayons ménagé, ayez ménagé ;
(en) ménageant.

se ménager :

  • prendre soin de soi ;
  • économiser ses forces, se réserver quelque chose, s’arranger pour en disposer.

je me ménage, tu te ménages, il se ménage, nous nous ménageons, vous vous ménagez, ils se ménagent ;
je me ménageais ; je me ménageai ; je me ménagerai ; je me ménagerais ;
je me suis ménagé(e) ; je m’étais ménagé(e) ; je me fus ménagé(e) ; je me serai ménagé(e) ; je me serais ménagé(e) ;
que je me ménage, que tu te ménages, qu’il se ménage, que nous nous ménagions, que vous vous ménagiez, qu’ils se ménagent ;
que je me ménageasse, qu’il se ménageât, que nous nous ménageassions ; que je me sois ménagé(e) ; que je me fusse ménagé(e) ;
ménage-toi, ménageons-nous, ménagez-vous ; sois ménagé(e), soyons ménagées, soyons ménagés, soyez ménagé(e)(es)(s) ;
(en) se ménageant.

elles se sont ménagées, elles sont ménagées.

elles se sont ménagé leurs employés, elles ont ménagé leurs employés, elles se les sont ménagés.

Quand ils se quittaient, ils se disaient : « Ménagez-vous ! ». Voir le Dictionnaire des régionalismes de France.

elle est ménagère, il est ménager :

  • administre, dépense, gère avec économie, modération ;
  • est économe, prudente ou prudent ;
  • a rapport à la vie au foyer ;
  • est relative, est relatif aux travaux d’entretien du foyer, à l’ensemble des tâches domestiques se rapportant à l’entretien d’une famille.

un appareil électroménager

l’électroménager : la fabrication et/ou le commerce d’appareils à usage ménager fonctionnant à l’électricité.

une, un électroménagiste : une vendeuse, un vendeur, une installatrice, un installateur d’appareils électroménagers. On a lu aussi une, un ménagiste.

une ménagère, un ménager : celle, celui s’occupe de son foyer, de l’organisation des tâches domestiques

une ménagère : un service de couverts présentés dans un écrin.

une ménagerie :

  • un lieu où sont réunis des animaux destinés à être étudiés ou montrés au public ;
  • l’ensemble des animaux ainsi gardés.

De ce texte, nous avons une traduction de La Boétie, intitulée La Mesnagerie, ce qui nous rappelle qu’avant de prendre le sens qu’on lui connaît aujourd’hui, le nom ménagerie a d’abord désigné l’administration d’une maison, et surtout d’une ferme, puis tout ce qui appartient à la ferme, et en particulier les animaux. Ce nom ne doit pas nous étonner puisqu’il est dérivé de « ménage », au sens ancien de « demeure » puis d’« administration des biens », mot dérivé de l’ancien verbe français manoir, signifiant « demeurer ». On se souvient aussi que, dans Les Regrets, Du Bellay se plaint du « soin ménager » dont il est travaillé. En savoir plus : Académie française.

une ménageuse, un ménageur : celle, celui qui ménage quelqu’un, le traite avec égards, réserve.

une, un ménagiste : une fabricante ou un fabricant, une vendeuse ou un vendeur d’appareils ménagers.

elle, il est ménagiste : est propre, relative ou relatif au commerce ou à l’industrie des appareils ménagers.

Le nom (un) ménage est dérivé de l’ancien français manoir « demeurer » (voir : manoir) ; les formes maisnage, mesnage qui apparaissent d’abord sont dues à l’influence de l’ancien français maisnée « famille », maisnede ,lui-même du latin populaire mansionata, dérivé du latin classique mansio, voir : maison.

Le verbe ménager et le nom (une) ménagerie sont dérivés de ménage.

Le verbe aménager est dérivé du moyen français mesnagier (ménager), attesté au sens de « habiter » depuis 1309 et au sens de « administrer » au 16ème siècle, le sens 2 est plus probablement dérivé de mesnage (ménage) attesté au sens de « ensemble des ustensiles domestiques » depuis la deuxième moitié du 14ème siècle, « travaux de construction » depuis 1376. D’où : un aménagement, un aménageur, il est aménageable, un aménagiste.

Le verbe déménager est un dénominatif de ménage. D’où : un déménagement, un déménageur, une déménageuse.

Le verbe emménager est dérivé de ménage. D’où : un emménagement.

Les pensées de Pierre de Jade :

  • Si vous êtes raide comme un balai évitez soigneusement d’avoir les cheveux en brosse, ça ne fait pas bon ménage.
  • Pour être heureux en ménage, n’hésitez pas à passer l’éponge.

ménapien

une ménapienne, un ménapien [Belgique] : une façon péjorative de désigner une Flamande, un Flamand.

ménarche

une ménarche : l’apparition des premières règles chez la jeune fille.

voir : menstruation, commencer.

menchevick, menchevique, menchevik, menchevisme, mencheviste

une menchevicke ou menchevike, un menchevick ou menchevik, une, un menchevique : une, un membre d’une faction minoritaire d’un parti révolutionnaire russe dont triomphèrent les bolcheviks ou maximalistes.

un menchevisme ou menchévisme : un mouvement politique émanant des Menchevi(c)ks.

elle, il est mencheviste : est propre aux révolutionnaires mencheviks.

Le nom (un) menchevick est emprunté au russe menchevik de même sens, formé sur le comparatif menche de menee « peu », pour désigner les partisans de revendications minimales, qui opposés à Lénine furent minoritaires en 1903 lors du vote sur les problèmes d’organisation et de doctrine du parti social-démocrate à la conférence de Bruxelles, puis de Londres.

mendacité

une mendacité : une propension au mensonge.

Ce nom est emprunté au latin mendacitas « disposition au mensonge », lui-même dérivé de mendax « menteur ».

Mendel

Johan (Gregor) Mendel : un botaniste autrichien.

elle est mendélienne, il est mendélien : se rapporte aux lois de Mendel, bases de la génétique moderne.

mendéliser : se conformer aux lois de Mendel.

un mendélisme : la théorie de l’hérédité tirée des travaux de Mendel.

une, un mendéliste : une partisane, un partisan de cette théorie.

Mendeleïev, mendélévium

Dimitri Ivanovitch Mendeleïev : un chimiste russeq ui constata les propriétés physiques et chimiques des éléments en fonction de leur poids atomique, et en établit la classification périodique.

un mendélévium : un élément chimique.

mendélien, mendéliser, mendélisme, mendéliste

mendélien, mendéliser, mendélisme, mendéliste : voir Mendel (ci-dessus).

mendésisme, mendésiste

le mendésisme : l’ensemble des principes et des idées politiques de Pierre Mendès France, un avocat et homme politique français (1907-1982), et de ses partisans.

une, un mendésiste : une partisane, un partisan de Pierre Mendès France, de ses idées, de sa politique.

mendiant, mendicité, mendier, mendigot, mendigoter

une mendiante, un mendiant :

  • celle, celui qui mendie ;
  • en savoir plus : Bob, dictionnaire d’argot, de français familier et populaire.

elle est mendiante, il est mendiant :

  • réclame, sollicite avec humilité ;
  • traduit l’acte de mendier.

un ordre mendiant : un ordre religieux.

C’est le participe (ou nom verbal : nom dérivé d’un verbe) de mendier. Le verbe est l’homologue du latin mendicare, fait sur l’adjectif mendicus ‘indigent’, lui-même dérivé de mendum ou menda, qui désignait une difformité. C’est de ce terme de base (en latin) qui vient notre verbe amender ‘réparer une faute’. En latin, le mendicus était d’abord un infirme. La collusion entre ‘infirme’ et ‘mendiant’ traverse largement l’histoire, mais mendier et mendiant, de nos jours, ne désignent plus nécessairement des estropiés ou, comme nous disons, des handicapés. De toute façon, la notion de ‘handicapé’ est devenue plus vaste que celle ‘d’estropié’.

Note historique. Au Moyen Âge les ‘ordres mendiants’ sont des organisations approuvées par la papauté au XIIIe siècle : franciscains, dominicains, augustiniens et carmes. Il s’agissait, comme Jésus l’avait fait si l’on en croyait des évangiles, de vivre avec le peuple et les pauvres. L’Eglise a organisé les franciscains et les dominicains, en particulier, pour évangéliser les villes qui devenaient de plus en plus vastes à cette époque. D’où de fait que dans de nombreuses villes d’Europe chrétienne, les églises les plus vastes sont, ou ont été, celles de ces deux ordres, souvent rivaux. En savoir plus : Les billets de François Jacquesson.

une mendicité :

  • l’état d’une personne qui mendie ;
  • l’action de mendier ;
  • une sollicitation qui appelle la pitié, la commisération ;
  • les mendiants ,
  • en savoir plus : Bob, dictionnaire d’argot, de français familier et populaire.

mendier :

  • demander l’aumône ou en tant qu’aumône ;
  • implorer, solliciter avec humilité ;
  • quémander ;
  • en savoir plus : Bob, dictionnaire d’argot, de français familier et populaire.

On a lu un mendieur pour celui qui appelle de tous ses vœux la possession d’un bien.

une mendigote : une mendiante ; un mendigot : un mendiant.

mendigoter : mendier.

Le mot mendiant, du participe présent de mendier, a éliminé l’ancien français mendi de même sens, usuel jusqu’au 16ème siècle, qui est issu du latin classique mendīcus, voir : mendier d’où aussi l’italien mendico, l’espagnol mendigo.

Le nom (une) mendicité est emprunté au latin classique mendicitas « état d’indigence extrême, mendicité » lui-même dérivé de mendicus, voir : mendier.

Le verbe mendier vient du latin classique mendicare « demander l’aumône, mendier », dérivé de mendicus «indigent, mendiant » ; mendicare survit dans l’italien mendicare, le catalan, l’espagnol et le protugais mendigar et en gallo-roman.

Le nom (un) mendigot est dérivé de mendiant, avec le suffixe populaire -ot.

mendole

une mendole : un poisson.

Ce nom est emprunté à l’ancien provençal amendolla de même sens, du latin populaire mendula, diminutif créé à partir de maen(ĭ)da, du grec μ α ι ́ ν ι ς, -ι ́ δ ο ς de même sens.

meneau

un meneau :

  • un montant, une traverse qui divise l’ouverture d’une fenêtre ;
  • un montant intérieur d’une croisée ;
  • une moulure qui forme une décoration à jour.

Ce nom est issu de meienel ou meieneau, diminutif de meien forme ancienne de moyen, le meneau étant un montant qui divise la baie en deux.

ménechme, Ménechmes

une, un ménechme : celle, celui qui présente une ressemblance frappante avec une autre personne.

des ménechmes : celles que l’on croit jumelles, ceux que l’on croit jumeaux.

les Ménechmes : des personnages d’une comédie de Plaute, qui étaient frères jumeaux.

menant

elle est menante, il est menant : entraine un mouvement.

voir : mener.

méné

Dictionnaire historique du français québécois

un méné : un nom donné aux poissons de petite taille (qu’ils soient parvenus au stade adulte ou non), en particulier à ceux qui appartiennent à certaines familles peu estimées (cyprinidés, umbridés, etc.), qu’on utilise souvent comme appâts.

des petits ménés, des gros ménés

pêcher le brochet, le doré, le touladi au méné

des cages, des trappes à ménés.

une chaudière à ménés : seau dans lequel le pêcheur transporte et conserve les ménés vivants.

un méné artificiel : un leurre imitant la forme d’un petit poisson et muni d’hameçons.

On a souvent tenté de remplacer méné par vairon, mais sans succès, celui-ci ne s’appliquant de toute façon en France qu’à un seul petit poisson d’eau douce de la famille des cyprinidés (Phoxinus phoxinus), inconnu en Amérique.

Depuis le début des années 1950, méné est utilisé par les spécialistes dans des appellations spécifiques servant à désigner un grand nombre d’espèces de la famille des cyprinidés, par exemple méné de lac (Couesius plumbeus), méné d’argent (Hybognathus regius), méné jaune (Notemigonus crysoleucas), méné laiton (Hybognathus hankinsoni), etc.

un méné, un petit méné : un personnage de peu d’importance, de peu de valeur.

un gros méné : un personnage important, influent, bien nanti.

ne pas être un petit méné ou (parfois) ne pas être un méné ordinaire : être un personnage important.

Ce nom résulte d’une adaptation de l’anglais minny, une variante de minnow.

mené, menée, mener

1. une menée : une douzaine.

2. des menées : un livre liturgique byzantin.

3. elle est menée, il est mené :

  • n’a pas l’avantage dans une rencontre sportive ;
  • est entrainé(e) par un élément moteur.

une menée :

  • la voie que prend un cerf en fuite ;
  • le chemin parcouru par une dent de roue d’horloge ;
  • une congère, un amas de neige amoncelé par le vent, voir le Dictionnaire des régionalismes de France.

des menées : un ensemble de moyens secrètement mis en œuvre, une machination.

voir : mener.

mener

mener :

  • faire aller quelqu’un quelque part en l’y accompagnant, en l’y conduisant (voir le Dictionnaire des régionalismes de France) ;
  • faire passer quelqu’un d’un état à un autre ;
  • faire faire quelque chose à quelqu’un ;
  • tracer un segment ;
  • diriger dans un déplacement, conduire ;
  • être en tête d’un classement, avoir l’avantage ;
  • commander, conduire, diriger ;
  • accomplir, faire.

je mène, tu mènes, il mène, nous menons, vous menez, ils mènent ;
je menais ; je menai ; je mènerai ; je mènerais ;
j’ai mené ; j’avais mené ; j’eus mené ; j’aurai mené ; j’aurais mené ;
que je mène, que tu mènes, qu’il mène, que nous menions, que vous meniez, qu’ils mènent ;
que je menasse, que tu menasses, qu’il menât, que nous menassions, que vous menassiez, qu’ils menassent ; que j’aie mené ; que j’eusse mené ;
mène, menons, menez ; aie mené, ayons mené, ayez mené ;
(en) menant.

Le verbe mener vient du latin minare, forme active qui s’est substituée au classique minari « menacer », et qui apparait dans la langue rustique et populaire et particulièrement à basse époque avec le sens de « mener les animaux », le conducteur les menaçant de ses cris, de son fouet, etc. ; ce sens s’est conservé dans les langues romanes.

Le verbe amener est dérivé de mener. D’où : une amenée.

Le verbe (se) démener est dérivé de mener.

Le verbe emmener est dérivé de mener « conduire en un lieu ».

Le nom (un) leader est emprunté à l’anglais leader « conducteur, guide », dérivé de to lead « mener, conduire, diriger » issu du vieil anglais. D’où : un leadership.

Le verbe malmener est composé de l’adverbe mal et du verbe mener. D’où : un malmenage, malmené.

Le verbe promener est une réfection, d’après les nombreux verbes commençant par pro-, de l’ancien verbe pourmener « mener, faire aller en différents endroits », formé à partir de pour- et de mener. D’où : une promenade, un promeneur, un promenoir.

Le verbe surmener est dérivé de mener. D’où : un surmenage, surmenant, surmené.

voir aussi : conduire, menacer.

ménesse

une ménesse :

  • une prostituée ;
  • la maitresse d’un souteneur ;
  • une femme ;
  • une épouse.

Ce nom est probablement une altération de menestre « sorte de potage » attesté dès le 16ème siècle, lui-même emprunté à l’italien minestra de même sens (à comparer avec minestrone), la prostituée étant celle qui assure la subsistance du souteneur (voir aussi bifteck et marmite) ; l’hypothèse d’une formation à partir du radical men– dont le sème semble être celui de petitesse, est moins satisfaisante.

ménestrandie, ménestrel, ménétrier

une ménestrandie :

  • l’art, la musique du ménestrel ;
  • une troupe de ménestrels ;
  • la corporation des ménestrels.

un ménestrel : un musicien ambulant ou engagé par un seigneur, qui, au Moyen Âge, accompagnait un chanteur ou qui récitait et chantait des pièces de vers.

On a lu une ménestrelle.

un ménétrier :

  • un ménestrel ;
  • un musicien populaire qui faisait danser les villageois, le plus souvent au son du violon, en particulier à l’occasion des noces.

Le nom (un) ménestrel vient du bas latin ministerialis (lui-même du latin classique ministerium « fonction de serviteur, service » dérivé de minister « serviteur ») « chargé d’un service » d’où le sens en ancien français de « serviteur, artisan » qui se maintient jusqu’au 14ème siècle.

Me nom (un) ménétrier est une altération par substitution de suffixe, de ménestrel.

menette

une menette : une femme pieuse, dévote, vivant dans un petit village.

Ce nom est dérivé du radical expressif men- dont le sème principal semble être l’idée de petitesse, avec le suffixe -ette (-et), voir aussi le dialectal menet « bigot, faux dévot ».

meneur, meneuse

une meneuse, un meneur :

  • celle, celui qui conduit des animaux ;
  • celle, celui qui a l’initiative de quelque chose et/ou qui en assure le déroulement, l’exécution ;
  • celle, celui qui prend de l’ascendant sur d’autres et qui les influence dans leurs actions.

une meneuse de jeu, un meneur de jeu : celle, celui qui présente et anime un spectacle, une émission de variétés ou de jeux à la radio ou à la télévision.

une meneuse, un meneur (de chiens) : [sports] la conductrice, le conducteur d’un attelage de chiens de traîneau. L’attelage peut être attaché à un véhicule monté sur patins ou sur roues, ou directement relié au meneur, qui court, skie ou patine. En anglais : dog-driver ; dog-musher ; musher. Journal officiel de la République française du 19/12/2010.

des meneuses de claque : des gymnastes d’animation, des athlètes féminines qui encouragent les autres équipes sportives de leur école, lors de joutes sportives ou de tournois, en faisant diverses chorégraphies sur des musiques rythmées, ce qui est aussi nommé le cheerleading.

Ce nom est dérivé de mener.

mengéidé, mengénillidé, mengénillidia

les mengéidés : une famille d’insectes strepsiptères qui présentait des femelles aux pattes pourvues de griffes.

les mengénillidés : une famille d’insectes strepsiptères Mengenillidia.

les mengénillidia : le sous-ordre d’insectes strepsiptères regroupant les familles des mengéidés (éteinte) et des mengénillidés. L’autre sous-ordre chez les strepsiptères étant celui des stylopidia dont les larves sont endoparasites de leurs hôtes.

menhaden

un menhaden : un hareng.

Ce nom est emprunté à l’anglo-américain menhaden, transcription d’un mot indien algonquin désignant ce poisson à partir d’une racine signifiant « engrais, fertilisant » à cause d’une utilisation particulière de ce poisson dans la fabrication d’engrais.

menhir

un menhir : un monument mégalithique de forme allongée, fiché verticalement dans le sol et faisant généralement partie d’un ensemble.

Ce nom est emprunté au breton menhir composé de men « pierre », voir : dolmen, et hir « long ».

méniane

une méniane : une petite terrasse ou un balcon.

Ce nom est emprunté à l’italien meniana, terme d’architecture, du latin maenianum « balcon, galerie saillante », dérivé du nom d’un certain censeur Maenius qui aurait été l’inventeur de cet élément architectural.

ménianthe

une ménianthe ou ményanthe : une plante.

Ce nom est emprunté au latin scientifique menyanthes, en grec μ ι ν υ α ν θ ε ́ ς « qui fleurit peu de temps ».

ménie

une ménie : l’ensemble des gens d’une maison.

Ce nom vient de maisniée qui est issu du bas latin mansionata dérivé de mansio, voir : maison, à comparer avec le latin médiéval mansionare « exiger le droit de gite ».

menin, ménin

une menine ou ménine, un menin ou ménin : une personne noble qui était attachée au service d’un membre d’une famille royale.

un menin ou ménin : un gentilhomme qui était attaché au service du Dauphin.

Ce nom est emprunté à l’espagnol menino, menina « gentilhomme ou demoiselle attaché(e) au service d’un prince ou d’une princesse d’Espagne », lui-même emprunté au portugais menino « enfant », dérivé du radical men-, qui évoque la petitesse.

méninge, méningé

une méninge : chacune des trois membranes superposées qui enveloppent l’encéphale et la moelle épinière.

des leptoméninges : des méninges molles.

les méninges :

  • le cerveau ;
  • l’intelligence.

elle est méningée, il est méningé : est relative, est relatif aux méninges.

Le nom (une) méninge est emprunté au latin médiéval de basse époque meninga, du grec μ η ̃ ν ι γ ξ, -ι γ γ ο ς « membrane très fine, méninge ».

méningiome

un méningiome : une tumeur intradurale histologiquement bénigne, développée à partir des villosités arachnoïdiennes.

méningisme, méningite, méningiteux, méningitique

un méningisme : un ensemble de symptômes rappelant ceux de la méningite.

une méningite : une inflammation des méninges.

une pachyméningite : une inflammation et un épaississement de la dure-mère.

ne pas risquer une méningite : ne pas faire d’effort intellectuel.

une méningiteuse, un méningiteux, une, un méningitique : celle, celui qui est atteint de méningite.

elle, il est méningitique :

  • est relative, est relatif à la méningite ;
  • en a les caractères ;
  • est atteinte, est atteint de méningite.

méningoartérite

une méningoartérite : une inflammation des artères méningées.

méningoblaste

un méningoblaste : une cellule constitutive de la méninge.

méningocèle

une méningocèle : une hernie des méninges molles ou leptoméninges à travers une anomalie de fermeture de la dure-mère et des parois osseuses (rachis ou crâne) qui entourent son pédicule.

méningococcémie, méningococcémique, méningococcie, méningococcique, méningocoque

une méningococcémie : une septicémie due au méningocoque.

elle, il est méningococcémique : est relative, est relatif à la méningococcémie.

une méningococcie : une infection due au méningocoque.

elle, il est méningococcique : est relative, est relatif au méningocoque ou aux infections qu’il provoque.

un méningocoque : une bactérie responsable notamment de la méningite cérébro-spinale et de la méningococcémie.

méningo-cortical

elle est méningo-corticale, il est méningo-cortical : appartient ou qui se rapporte aux méninges et au cortex cérébral.

elles sont méningo-corticales, ils sont méningocorticaux

méningo-encéphalique, méningo-encéphalite

elle, il est méningo-encéphalique : appartient ou se rapporte aux méninges et à l’encéphale.

une méningo-encéphalite : une inflammation simultanée de l’encéphale et des méninges.

méningo-encéphalocèle

une méningo-encéphalocèle : une méningocèle occipitale ou occipitopariétale contenant du tissu cérébral.

méningo-épendymite

une méningo-épendymite : une inflammation des méninges et du canal épendymaire.

méningomalacie

une méningomalacie : un ramollissement des méninges.

méningo-myélite

une méningo-myélite : une inflammation de la moelle épinière et de ses membranes.

méningopathie

une méningopathie : une affection des méninges.

méningo-radiculite

une méningo-radiculite : une inflammation des méninges rachidiennes et des racines nerveuses.

méningotyphoïde, méningo-typhus

une méningotyphoïde ou un méningo-typhus : une forme de fièvre typhoïde.

méniscal, méniscectomie, ménisco-fémoral, méniscographie, ménisperme, ménisque

elle est méniscale, il est méniscal : se rapporte à un ménisque articulaire.

elles sont méniscales, ils sont méniscaux

une méniscectomie : une excision partielle ou totale d’un ménisque articulaire.

elle est ménisco-fémorale, il est ménisco-fémoral : appartient au ménisque et au fémur.

elles sont ménisco-fémorales, ils sont ménisco-fémoraux

une méniscographie : une radiographie du ménisque du genou.

des ménispermes : une famille de plantes.

un ménisque :

  • une lentille convergente, concave d’un côté, convexe de l’autre :
  • la surface libre, courbe, d’un liquide contenu dans un tube de petit calibre ;
  • une lame fibro-cartilagineuse permettant la concordance de certaines surfaces articulaires ;
  • un ornement architectural.

des ménisques : des bijoux en forme de croissant.

Le nom (un) ménisque est emprunté au grec μ η ν ι ́ σ κ ο ς « petite lune, croissant ».

menneke

Belgique.

un manneke ou menneke : un garçon, un petit homme.

On lit parfois un manéquet ou maniquet, petit manneke.

mennonite

une, un mennonite : celle, celui qui appartient à une secte anabaptiste.

elle, il est mennonite

Menno Simonis ou Simonsz : un curé catholique frison qui rompit avec l’Église.

ménologe

un ménologe :

  • un traité sur le système de la division en mois ;
  • un recueil de vies de saints suivant l’ordre du calendrier ecclésiastique.

Ce nom est emprunté au grec byzantin μ η ν ο λ ο ́ γ ι ο ν « martyrologe ou calendriers des Grecs », du grec classique μ η ́ ν, μ η ν ο ́ ς « mois » et λ ο ́ γ ο ς « parole, mention, ouvrage ».

ménométrorragie

une ménométrorragie : l’association de deux formes d’hémorragie, ménorragie et métrorragie.

Le nom (une) ménorragie (= des règles anormalement abondantes ou longues mais gardant leur caractère régulier) est composé des éléments méno- (voir : ménopause) et -rragie, du grec -ρ ρ α γ ι α (à comparer avec hémorragie), une des formes verbales de ρ ̔ η ́ γ ν υ μ ι « jaillir ». D’où : ménorragique.

Le nom (une) métrorragie (= une hémorragie utérine survenant en dehors de la période des règles ou après la ménopause) est tiré du grec μ η ́ τ ρ α « matrice », et de -rragie. D’où : une ménométrorragie, l’association des deux formes d’hémorragie, ménorragie et métrorragie.

menon

un menon :

  • une chèvre du Levant dont la peau sert à faire du maroquin ;
  • un bouc ou bélier choisi pour conduire un troupeau transhumant en Provence.

Ce nom est emprunté à l’ancien provençal menon « bouc châtré », dérivé de mener, parce que cet animal marche à la tête du troupeau.

ménopause, ménopausé, ménopausique

une ménopause :

  • la cessation définitive de l’activité ovarienne et des règles ;
  • la période de la vie qui correspond à cet état ;
  • en savoir plus : Bob, dictionnaire d’argot, de français familier et populaire.

elle est ménopausée : fait ou a terminé sa ménopause.

elle, il est ménopausique : concerne ou accompagne la ménopause.

Le nom (une) ménopause est composé de méno-, du grec μ η ν ι α ι ̃ α « menstrues » (dérivé de μ η ́ ν « mois ») et -pause, du grec π α υ σ ι ς « cessation, fin », de π α υ ́ ω « faire cesser; cesser ».

ménopome

un ménopome : un amphibien.

Ce nom est formé de méno-, du grec μ ε ́ ν ω « je reste, je suis fixe » et -pome, du grec -π ο μ ο ς, de π ω ̃ μ α, π ω μ α τ ο ς « couvercle ».

ménopon, ménoponidé

un ménopon : le genre d’insectes phthiraptères amblycères (mallophages) ménoponidés, jaune pâle, très commun sur les poules et qui constitue le type de la famille des ménoponidés.

les ménoponidés : une famille d’insectes phthiraptères faisant partie du sous-ordre des amblycères (mallophages), appelée communément « poux des oiseaux ».

menora, ménorah

une menora ou ménorah : un chandelier symbole du peuple et du culte juifs.

ménorragie, ménorragique,

une ménorragie : des règles anormalement abondantes ou longues mais gardant leur caractère régulier.

elle, il est ménorragique : concerne ou accompagne une ménorragie.

Le nom (une) ménorragie (= des règles anormalement abondantes ou longues mais gardant leur caractère régulier) est composé des éléments méno- (voir : ménopause) et -rragie, du grec -ρ ρ α γ ι α (à comparer avec hémorragie), une des formes verbales de ρ ̔ η ́ γ ν υ μ ι « jaillir ». D’où : ménorragique.

Le nom (une) métrorragie (= une hémorragie utérine survenant en dehors de la période des règles ou après la ménopause) est tiré du grec μ η ́ τ ρ α « matrice », et de -rragie. D’où : une ménométrorragie, l’association des deux formes d’hémorragie, ménorragie et métrorragie. On a lu aussi une métrorrhagie.une ménorrhée : un écoulement menstruel.

ménorrhée

une aménorrhée : une absence (aménorrhée primaire), suspension ou cessation (aménorrhée secondaire) du flux menstruel chez une femme en âge d’être réglée.

une dysménorrhée : une menstruation douloureuse. elle est dysménorrhéique

une hyperménorrhée : un excès de l’écoulement menstruel.

une oligoménorrhée : une diminution de la fréquence et/ou de l’abondance des menstruations.

une spanioménorrhée : une rareté et un espacement excessif des règles.

-ménorrhée est formé à partir du grec μ η ́ ν « mois » et de ρ ̔ ο ι ́ α « coulant » (du verbe ρ ̔ ε ́ ν « couler »).

voir aussi : menstruation, menstruel.

ménotaxie

une ménotaxie : la réaction d’orientation d’animaux mobiles vers une direction selon un angle fixé en fonction d’un stimulus qui peut être une source lumineuse accompagnée ou non d’une locomotion vers cette direction. On parle d’orientation au compas lumineux. La ménotaxie a été démontrée chez les fourmis et les abeilles qui retrouvent leur chemin pour retourner au nid en fonction de la position du soleil. elle a aussi été mise en évidence chez les chenilles de Vanessa urticæ. La ménotaxie est une topotaxie (réaction directionnelle).

menottage, menotte, menotter, menottes

un menottage : l’action de menotter.

une menotte :

  • une petite main ;
  • une main d’un petit enfant ;
  • une clavaire, un champignon ;
  • un demi-anneau dans une carrosserie.

des menottes :

  • des anneaux métalliques, autrefois de corde, reliés par une chaine, servant à entraver les mains d’une personne ;
  • en savoir plus : Bob, dictionnaire d’argot, de français familier et populaire.

menotter : mettre les menottes.

Le nom (une) menotte est un diminutif de main, avec le suffixe -otte.

menouille

la menouille : de la monnaie, de l’argent.

mensale

une (ligne) mensale : en chiromancie, la ligne de cœur, la ligne qui traverse le milieu de la paume de la main.

Ce mot est emprunté au bas latin mensalis, dérivé de mensa « table, repas, mets », et en chiromancie « paume de la main ».

mense

une mense :

  • une table où l’on mange ;
  • un revenu ou une part des biens fonciers qui était affecté à l’usage personnel d’une communauté religieuse, de l’abbé, de l’évêque.

Si nous franchissons les Pyrénées, nous trouvons une table appelée mesa. Cette forme est issue du latin mensa, qui désigne la table où l’on prend ses repas. Mais avant de prendre, par métonymie, ce sens, mensa a d’abord désigné un gros gâteau rond sur lequel on plaçait la nourriture offerte aux dieux. De mensa viennent aussi quelques noms français : la mense, la portion des biens qui fournissent un revenu à une communauté ecclésiastique ou à un prélat, ces biens étant essentiellement à l’origine des denrées alimentaires ou le produit de la vente de ces dernières ; il y a aussi la moise, qui désigne, dans la langue de la charpenterie, chacune des deux pièces plates et jumelles que l’on fixe par des boulons de part et d’autre de certaines autres pièces, faibles ou rompues, afin de les renforcer ou de les rendre solidaires. Mais la forme la plus connue est une forme savante, il s’agit du commensal. Ce nom, emprunté du latin médiéval commensalis, « compagnon de table », a d’abord désigné un officier de la Couronne ou des maisons royales ; c’est aujourd’hui une personne qui partage ordinairement les repas avec un autre convive et enfin un animal associé à la vie d’un autre et qui profite de sa nourriture sans lui porter préjudice. On dit ainsi que le rémora est le commensal du requin.En savoir plus : Académie française.

Le nom (un) commensal (= un compagnon de table ; un hôte ; un animal ou un végétal vivant associé à un autre d’une espèce différente et profitant de ses aliments sans lui porter préjudice ; un animal domestique nourri par l’homme) est emprunté au latin médiéval commensalis « compagnon de table » composé de cum « avec » et mensa « table, nourriture ». D’où : un commensalisme et une commensalité.

mensonge, mensonger, mensongèrement, mensonginet

un mensonge :

  • une affirmation contraire à la vérité faite dans l’intention de tromper ;
  • une tromperie, une illusion ;
  • un artifice ;
  • en savoir plus : Bob, dictionnaire d’argot, de français familier et populaire.

Vocabulaire (Thésaurus) autour du thème du mensonge : Wiktionnaire.

elle est mensongère, il est mensonger :

  • n’exprime pas la réalité, est fondé(e) sur un mensonge ;
  • donne une idée fausse de la réalité, induit à l’erreur.

mensongèrement

un mensonginet : un petit mensonge.

Le nom (un) mensonge vient du latin populaire mentionica, dérivé du bas latin mentio « mensonge », qui parait plutôt continuer le latin classique mentio « mention » (d’où « mention mensongère » qu’être issu par haplologie de mentitio, de mentitus, participe passé de mentiri « mentir » ; un autre type mentionia est supposé par l’italien menzogna, l’ancien français mensoigne. Mensonge est du genre féminin jusqu’au début du 17ème siècle.

menstruation, menstrue, menstruel, menstrues

une menstruation :

  • le phénomène physiologique mensuel observé chez la femme non enceinte en période d’activité génitale, et caractérisé par un écoulement sanguin d’origine utérine ;
  • la période correspondante.

La représentation des menstruations dans les publicités françaises, de 1970 à nos jours. Carnet de recherche de l’INAthèque.

Vocabulaire (Thésaurus) autour du thème des menstruations : Wiktionnaire.

un menstrue : un dissolvant des corps solides, un excipient liquide. Ce dissolvant a été ainsi nommé par les alchimistes à cause de la vertu dissolvante qu’on attribuait autrefois au sang menstruel.

des menstrues :

  • une menstruation, les règles ;
  • en savoir plus : Bob, dictionnaire d’argot, de français familier et populaire.

elle est menstruelle, il est menstruel : a rapport aux menstrues.

un cycle menstruel :

  • la succession des règles et des phénomènes périodiques correspondants ;
  • chacune des périodes.

Le nom (des) menstrues est emprunté au latin menstrua « menstrues », de menstruus « mensuel », probablement sur le modèle du grec κ α τ α μ η ν ι α ι α « menstrues », de μ η ́ ν « mois ».

Le mot menstruel est emprunté au latin menstrualis, proprement « mensuel », dérivé de menstruus (menstrues).

Le nom (une) ménorragie (= des règles anormalement abondantes ou longues mais gardant leur caractère régulier) est composé des éléments méno- (voir : ménopause) et -rragie, du grec -ρ ρ α γ ι α (à comparer avec hémorragie), une des formes verbales de ρ ̔ η ́ γ ν υ μ ι « jaillir ». D’où : ménorragique.

Le nom (une) métrorragie (= une hémorragie utérine survenant en dehors de la période des règles ou après la ménopause) est tiré du grec μ η ́ τ ρ α « matrice », et de -rragie. D’où : une ménométrorragie, l’association des deux formes d’hémorragie, ménorragie et métrorragie. On a lu aussi une métrorrhagie.

-ménorrhée est formé à partir du grec μ η ́ ν « mois » et de ρ ̔ ο ι ́ α « coulant » (du verbe ρ ̔ ε ́ ν « couler » : une ménorrhée, une aménorrhée, une dysménorrhée, une hyperménorrhée, une oligoménorrhée, une spanioménorrhée. Voir ci-dessus.

On a lu une ménarche, l’apparition des premières règles chez la jeune fille.

mensualisation, mensualiser, mensualité, mensuel, mensuellement

une mensualisation : l’action de mensualiser ; son résultat.

mensualiser :

  • rendre mensuel un paiement, un salaire, un impôt ;
  • payer au mois, transformer une rémunération en salaire mensuel.

une mensualité : une somme versée chaque mois.

elle est mensuelle, il est mensuel :

  • a lieu, se fait une fois par mois ;
  • est déterminé(e), estimé(e) mois par mois ;
  • est versé(e) une fois par mois ;
  • parait une fois par mois.

mensuellement

A. une mensuelle : une salariée rétribuée au mois. un mensuel : un salarié rétribué au mois.

B. un mensuel : un périodique paraissant une fois par mois.

elle est bimensuelle, il est bimensuel : a lieu, se fait deux fois par mois.

un bimensuel : un périodique qui parait deux fois par mois.

Le mot mensuel est soit emprunté au bas latin mensualis de même sens (dérivé de mensis « mois », ainsi que menstrualis, voir : menstruel) soit dérivé de mensis sur le modèle d’annuel.

mensurabilité, mensurable, mensurateur, mensuration, mensurer

une mensurabilité : la qualité de ce qui est mensurable.

elle, il est mensurable : que l’on peut soumettre à la mensuration.

un mensurateur : un instrument pour la mensuration de certains corps ou organes.

un compas mensurateur

une mensuration :

  • l’action de mesurer ; la mesure d’une grandeur ;
  • l’action de mesurer les dimensions caractéristiques du corps de l’homme ou de l’animal ;
  • une mesure de certaines parties du corps.

mensurer : soumettre à la mensuration.

une commensurabilité :

  • en mathématiques, le fait qu’une grandeur a une partie aliquote commune avec une autre ;
  • le fait qu’une grandeur quelconque peut être comparée à une autre par l’emploi d’une unité de mesure commune.

elle, il est commensurable :

  • en mathématiques, a une partie aliquote commune avec une autre grandeur ;
  • peut être comparé(e) à une autre grandeur par l’emploi d’une unité de mesure commune.

une commensuration :

  • en mathématiques, une recherche d’une partie aliquote commune à deux grandeurs ;
  • une recherche d’une unité de mesure commune à deux grandeurs quelconques.

une incommensurabilité :

  • le fait pour deux grandeurs de ne pas avoir de commune mesure ;
  • le fait, pour deux réalités d’être sans rapport entre elles, d’être de nature différente.

1. deux grandeurs incommensurables : qui n’ont pas de commune mesure, dont le rapport ne peut pas être exprimé par un nombre entier ou fractionnaire.

2. elles ou ils sont incommensurables : sont sans rapport entre eux, sont de nature différente, ne peuvent pas être comparé(e)s ou assimilé(e)s.

3. elle, il est incommensurable ou immensurable : ne peut pas être mesuré(e) ou évalué(e) à cause de sa grandeur, de son immensité.

incommensurablement

4. l’incommensurable ou immensurable : l’immensité, l’infini.

Le mot mensurable est dérivé de mensurer emprunté au bas latin mensurare « mesurer » (dérivé tardif de mensura, voir : mesure et mesurer).

Le nom (une) mensuration est emprunté au bas latin mensuratio « arpentage ».

Le mot commensurable est emprunté au bas latin commensurabilis « de mesure commune ».

adverbes terminés par -ment

Un très grand nombre d’adverbes sont formés à l’aide du suffixe -ment, que l’on ajoute à des adjectifs.

  • Quand ceux-ci sont terminés par -ent ou -ant, ces adverbes feront leur finale en -emment ou -amment : violent, violemment ; méchant, méchamment.
  • S’ils ont une autre terminaison consonantique, on ajoute ce suffixe -ment à la forme de féminin de l’adjectif : rond, rondement ; petit, petitement.
  • S’ils sont terminés par un é ou un i, on les fait suivre directement de ce suffixe : aisément, joliment.
  • Il en va de même avec les adjectifs épicènes : abominable, abominablement ; absurde, absurdement.
  • Mais il arrive que certains de ces adverbes voient leur terminaison passer de -ement à -ément par analogie avec d’autres, formés à partir de participes passés en -é comme délibérément, décidément : c’est le cas de commodément, énormément, intensément, qui se sont d’abord rencontrés sous les formes commodement, énormement, intensement. Pour l’adverbe tiré de précoce, l’usage veut que l’on emploie précocement – même si précocément commence à s’entendre ou à se lire.
  • En savoir plus : Académie française.

mentagre

une mentagre :

  • une sorte de maladie de la face qui affligea Rome ;
  • une folliculite pileuse.

Ce nom est emprunté au latin mentagra de même sens, lui-même issu du latin mentum « menton » et du grec α γ ρ α « chasse, capture », d’après podagra, voir : podagre.

mental, mentalement, mentalisation, mentalisme, mentaliste, mentalité

elle est mentale, il est mental (1) : appartient au menton.

elles sont mentales, ils sont mentaux

l’angle mental

voir : menton.

elle est mentale, il est mental (2) :

  • fait appel aux facultés intellectuelles, au psychisme ;
  • concerne l’esprit, la santé psychique.

elles sont mentales, ils sont mentaux

le mental :

  • l’ensemble des facultés psychiques ;
  • l’état d’esprit.

Les commentateurs sportifs nous entretiennent du mental d’un sportif ou du mental d’une équipe. C’est son mental qui est défaillant, Il doit travailler son mental. Mental ne doit être employé que comme adjectif, et cet emploi substantivé est fautif. On parlera de la disposition d’esprit, de l’état d’esprit, voire, dans certaines conditions, du moral d’un joueur ou d’une équipe. En savoir plus : Académie française.

mentalement

une mentalisation : l’ensemble des facultés psychiques.

un mentalisme : une conception qui privilégie l’approche intuitive.

elle, il est mentaliste : se réclame du mentalisme.

une, un mentaliste : un adepte de cette conception.

une mentalité :

  • l’ensemble des manières habituelles de penser et de croire et des dispositions psychiques et morales d’une collectivité ;
  • un état d’esprit permanent inhérent à un individu ;
  • un comportement moral ;
  • une loyauté, une conformité aux règles du milieu.

un mentisme : un trouble psychique.

Le mot mental (2) est emprunté au bas latin mentalis « de l’intellect, de l’âme », dérivé de mens « principe pensant, activité de la pensée, esprit, intelligence » sur le modèle de spiritus/spiritalis, corpus/corporalis.

Le nom (une) mentalité est emprunté à l’anglais mentality de mêmes sens lui-même dérivé de mental emprunté au français ; le mot s’est répandu dans le vocabulaire international des sciences humaines à la fin du 19ème siècle et son emploi dans le langage courant a été tout d’abord blâmé.

menteresse, menterie, menteur, menteusement, menteux

On a lu une menteresse pour une menteuse et un menteux pour un menteur.

une menterie : un mensonge.

une menteuse, un menteur :

  • celle, celui qui ment ;
  • celle, celui qui induit en erreur ;
  • en savoir plus : Bob, dictionnaire d’argot, de français familier et populaire.

la menteuse : la langue.

elle est menteuse, il est menteur :

  • dit des mensonges ;
  • est trompeuse ou trompeur, induit en erreur.

menteusement

Ces mots sont dérivés de mentir (ci-dessous).

menthane, menthanol, menthanone, menthe, menthol, mentholé, menthone

un menthane : un hydrocarbure.

un menthanol : un nom générique de mono-alcools.

une menthanone : un nom générique de cétones.

une menthe :

  • une plante ; son essence ;
  • une infusion, une liqueur, un sirop aromatisé avec cette plante ;
  • en savoir plus : Bob, dictionnaire d’argot, de français familier et populaire.

Vocabulaire (Thésaurus) autour du thème de la menthe : Wiktionnaire.

un menthol : un alcool dérivé du menthane.

elle est mentholée, il est mentholé :

  • contient du menthol ;
  • est propre au menthol.

une menthone : une cétone.

Le nom (une) menthe vient du latin ment(h)a qui, comme le grec μ ι ́ ν θ η remonte à une langue non indo-européenne. L’ancien français avait également mentastre (en latin mentastrum, dérivé de menta) « menthe sauvage », qui a subsisté dans les parlers provençaux, franco-provençaux et en Saintonge.

Le nom (une) jacée (= une centaurée, une plante) d’origine incertaine, est à comparer avec le latin médiéval jacea « menthe ».

Le nom (un) peppermint (= une menthe anglaise, un produit à base d’extraits de cette menthe) est emprunté à l’anglais peppermint, composé de pepper « poivre » et mint « menthe », désignant un type de menthe dont on extrait une huile essentielle appelée peppermint oil, d’où peppermint pour désigner cet extrait ou tout produit à base d’extraits de cette menthe. On lit aussi une paparmane ou pepparmane, papermanne [Canada].

menticide

un menticide : en psychiatrie, une violation et des atteintes dissolvantes de la volonté et de la personnalité chez certains sujets en état d’inculpation. On lit aussi un lavage de cerveau.

Ce nom est emprunté à l’anglais menticide formé en 1951 sur le latin mens, mentis « esprit » avec le suffixe correspondant au français -cide.

mention, mentionné, mentionner

une mention :

  • l’action de faire remarquer ou connaitre, de citer ;
  • une indication, une inscription ajoutée sur un écrit ;
  • une appréciation favorable, une distinction ;
  • en savoir plus : Office québécois de la langue française.

un mot mentionné : en linguistique, autonyme ; qui est pris pour lui-même, non en tant que porteur d’une signification.

mentionner : citer, signaler.

Le nom (une) mention est emprunté au latin mentio « mention, appel à la mémoire ou à la pensée », (de même origine que mens, mentis « esprit ») surtout usité dans le syntagme mentionem facere.

mentir

mentir :

  • affirmer, dire pour vrai ce qu’on sait être faux ;
  • nier quelque chose de vrai ;
  • dissimuler la vérité ;
  • contenir, exprimer des choses fausses ;
  • en savoir plus : Bob, dictionnaire d’argot, de français familier et populaire.

je mens, tu mens, il ment, nous mentons, vous mentez, ils mentent ;
je mentais ; je mentis ; je mentirai ; je mentirais ;
j’ai menti ; j’avais menti ; j’eus menti ; j’aurai menti ; j’aurais menti ;
que je mente, que tu mentes, qu’il mente, que nous mentions, que vous mentiez, qu’ils mentent ;
que je mentisse, qu’il mentît, que nous mentissions ; que j’aie menti ; que j’eusse menti ;
mens, mentons, mentez ; aie menti, ayons menti, ayez menti ;
(en) mentant.

voir aussi : mensonge, mensonger, menteresse, menterie, menteur, menteuse, menteusement, menteux.

Le verbe mentir vient du latin populaire mentire, en latin classique mentiri « ne pas dire la vérité, se tromper ; promettre faussement ; décevoir ; imiter, contrefaire ».

Le verbe démentir (= affirmer ne pas l’avoir dit ; contredire ; nier) est dérivé de mentir. D’où : un démenti.

mentisme

un mentisme : un trouble psychique caractérisé par un défilé très rapide des idées et des pensées s’enchainant de façon incoercible.

Ce nom est dérivé à l’aide du suffixe -isme du latin mens, mentis « esprit, faculté intellectuelle de l’esprit ».

menton, mentonnet, mentonnier, mentonnière

un menton :

  • la partie du visage située sous la lèvre inférieure ;
  • en savoir plus : Bob, dictionnaire d’argot, de français familier et populaire.

lever le menton : se donner un air important.

un menton bleu : un acteur.

un mentonnet : une pièce saillante ou un tenon servant d’arrêt (voir : CNRTL).

elle est mentonnière, il est mentonnier : se rapporte au menton.

un (diamètre) occipito-mentonnier : qui s’étend de l’occiput au menton, de la tête mesurée obliquement de l’occiput au milieu du menton.

On lit aussi mental (1), qui appartient au menton. D’où : un angle mental.

une mentonnière :

  • un dispositif, naturel ou non, fixé au menton ;
  • un dispositif rappelant le menton par sa forme ;
  • chez les coléoptères élatéridés, un lobe saillant précédant la saillie prosternale.

Le nom (un) menton vient du latin populaire mentonem, accusatif de mento qui a dû signifier à l’origine « petit menton » et qui s’est substitué, tardivement, au latin classique mentum « menton », dont il est le dérivé.

Le nom (une) mentagre (= une sorte de maladie de la face qui affligea Rome ; une folliculite pileuse) est emprunté au latin mentagra, lui-même issu du latin mentum « menton » et du grec α γ ρ α « chasse, capture », d’après podagra, voir : podagre.

Mentor, mentor, mentorat, mentoré, mentorin

Mentor, le nom du héros de l’Odyssée, ami d’Ulysse, dont Athena emprunta les traits pour accompagner et instruire Télémaque et que Fénelon rendit célèbre en 1699 dans les Aventures de Télémaque.

1. une mentore : celle qui sert de conseillère sage et expérimentée à quelqu’un.

un mentor : celui qui sert de conseiller sage et expérimenté à quelqu’un.

une mentore, un mentor :

  • [arts de la scène] une personne chargée de conseiller sur le plan artistique et commercial un artiste ou un groupe pour lui permettre d’atteindre une plus grande notoriété. Le terme « mentor » est également utilisé en économie, dans le domaine de la gestion d’entreprise. En anglais : coach. Voir aussi : répétitrice, répétiteur. Journal officiel de la République française du 16/09/2006.
  • [économie et gestion d’entreprise] une cadre chargée, un cadre chargé d’améliorer les compétences et la réussite professionnelle d’un individu ou d’une équipe. Voir aussi : mentorat, poulain. En anglais : coach. Journal officiel de la République française du 26/03/2004.

un mentorat (1) : [économie et gestion d’entreprise] l’activité du mentor. En anglais : coaching. Voir aussi : mentor. Journal officiel de la République française du 26/03/2004.

une (personne) mentorée, un mentoré : une personne jumelée à un mentor qui bénéficie de l’aide de celui-ci pour acquérir des compétences, accroître sa confiance, ses aptitudes et ses chances de succès dans la réalisation de ses objectifs personnels et professionnels. En anglais : mentee ; mentoree.

une mentorine : une petite mentore ; un mentorin : un petit mentor.

2. [Québec]

une mentore, un mentor : celle, celui qui contribue bénévolement au développement personnel ou professionnel d’un débutant.

un mentorat : une aide apportée à un débutant par son mentor.

une mentorée, un mentoré : celle, celui qui bénéficie de l’aide d’un mentor.

un mentorat, un mentorat en ligne : Vocabulaire de l’enseignement à distance et du télétravail (Office québécois de la langue française)

en savoir plus : CNRTL ; dictionnaire de l’Académie française.

mentule

une mentule :

  • un membre viril ;
  • une sangsue de mer.

Ce nom est emprunté au latin mentula « membre viril ».

mentum

un mentum : en entomologie, un des segments du labium, de forme variable, originellement paire, mais secondairement fusionné. Il forme avec le submentum, le postlabium (ou postmentum).

menu, menuaille

elle est menue, il est menu :

  • a une apparence mince, frêle, chétive ;
  • est de faible épaisseur ou volume ;
  • dont le volume, le poids, les dimensions sont faibles ;
  • est de faible intensité, ampleur ;
  • est fine, peu marquée ; est fin, peu marqué ;
  • est de peu de valeur, de peu d’importance.

se faire menu : se faire tout petit pour ne pas attirer l’attention.

le menu peuple : la couche la plus modeste de la société.

par le menu : dans le détail.

une menuaille :

  • un menu fretin ;
  • une quantité de petites choses sans valeur ni importance ;
  • une quantité de petite monnaie.

un menu-vair : une fourrure.

un menu :

  • une liste détaillée des mets entrant dans la composition d’un repas ;
  • la carte sur laquelle figure la composition d’un repas ;
  • la carte des plats pouvant être servis à la clientèle ;
  • le repas lui-même ;
  • les détails de ce qui compose un ensemble ;
  • une liste d’options d’un programme informatique ;
  • l’intestin grêle des animaux de boucherie ;
  • du charbon de terre en petits morceaux.

un menu-carte : indiquant des plats à prix fixe.

voir aussi : diminuer, menuiser.

Le mot menu vient du latin minutus « petit, menu », du participe passé de minuere « diminuer, amoindrir ».

Le verbe diminuer est emprunté au latin diminuere, altération de dēminuere « amoindrir, affaiblir ».

Le verbe menuiser (1) est une réfection de mincier (voir : mincer), issu du bas latin minutiare « rendre menu », dérivé de minutus (voir : menu) ; ce verbe a été évincé par amenuiser.

menuet

un menuet :

  • une danse ;
  • l’air sur lequel était dansé le menuet ;
  • un morceau musical.

Ce nom vient de l’ancien français menuet « fin, délicat, mince ».

menu-filé

un menu-filé : un tabac à mâcher caractérisé par une corde, ou un rôle de faible diamètre, constitué de feuilles de qualité appropriée.

Ce nom est composé de menu (2) et de filé, du participe passé de filer « étirer en fil ».

menuisage, menuise, menuisé, menuiser, menuiserie, menuisier

1. elle est amenuisée : est rendue mince, fine ; il est amenuisé : est rendu mince, fin.

un amenuisement :

  • l’action d’amenuiser ;
  • le fait de s’amenuiser ;
  • le fait de diminuer d’importance.

menuiser (1) : amincir du bois.

amenuiser :

  • rendre plus menu ;
  • diminuer l’importance de quelque chose.

s’amenuiser :

  • se réduire, devenir de plus en plus fin ;
  • diminuer d’importance.

Le verbe menuiser (1) est une réfection de mincier (voir : mincer), issu du bas latin minutiare « rendre menu », dérivé de minutus (voir : menu) ; ce verbe a été évincé par amenuiser.

2. un menuisage : l’action de menuiser ; son résultat.

une menuise :

  • du menu bois ;
  • un petit plomb de chasse ;
  • un amas de petits poissons dans les filets.

elle est menuisée, il est menuisé : est travaillé(e), ouvragé(e) en tant qu’objet de menuiserie ou comme un objet de menuiserie.

menuiser (2) :

  • façonner un objet de menuiserie ;
  • se livrer à un travail de menuiserie.

une menuiserie :

  • le travail du bois de faible équarrissage ;
  • un atelier de menuisier ;
  • une usine où sont fabriqués les ouvrages en bois ou en métal destinés à l’équipement des bâtiments.

une menuiserie métallique :

  • une fabrication de châssis et de systèmes métalliques courants destinés à l’équipement des bâtiments ;
  • les ouvrages résultant de cette fabrication.

Lexique de la menuiserie‎ : Wiktionnaire.

une menuisière, un menuisier :

  • une ouvrière, un ouvrier fabriquant de menus objets ;
  • une entrepreneuse ou un entrepreneur, une ouvrière ou un ouvrier, une artisane ou un artisan exécutant des travaux de menuiserie ;
  • en savoir plus : Bob, dictionnaire d’argot, de français familier et populaire.

Le nom (une) menuise vient du latin minutia « petitesse, exigüité », en bas latin « très petite parcelle, poussière ». D’où : un menuisier, menuiser, une menuiserie.

La pensée de Pierre de Jade : Menuisier débutant, taraudé par le doute, recherche maitre à poncer.

ménure

un ménure : un oiseau.

Ce nom est emprunté au latin scientifique menura, du grec μ η ́ ν η « lune » et ο υ ̓ ρ α ́ « queue ».

menutage

un menutage [en anglais : menuing] l’action de naviguer rapidement et efficacement dans les menus et autres éléments de l’interface utilisateur graphique d’un jeu vidéo. En savoir plus : Office québécois de la langue française.

menu-vair, menu-vairé

un menu-vair : une fourrure provenant de la peau de l’écureuil du Nord, très utilisée au Moyen Âge comme parure de vêtement.

B. en héraldique.

un menu-vair : une fourrure faite de pièces d’argent en forme de clochettes renversées sur un champ d’azur.

un écu menu-vairé : dont les pans couverts de menu-vair sont d’émaux autres qu’azur et argent.

Ce nom est composé de menu et vair.

ményanthe

une ményanthe ou ménianthe : une plante.

Ce nom est emprunté au latin scientifique menyanthes, en grec μ ι ν υ α ν θ ε ́ ς « qui fleurit peu de temps ».

méontologie

une méontologie : une théorie de la non existence.

Ce nom est formé avec le préfixe mé-.

mépartiste

un (prêtre) mépartiste : qui est attaché à une paroisse sans en avoir le titre canonique.

Ce mot régional (Bourgogne) est dérivé de mépart qui est composé de mé- variante de mi- et de part (1).

Méphistophélès, méphistophélès, méphistophélétique, méphistophélétiquement, méphistophélique, méphistophéliquement, méphistophélisme

Méphistophélès : le nom du diable dans la légende de Faust.

un méphistophélès : une personne habile, froidement ironique et méchante.

elle, il est méphistophélique ou méphistophélétique :

  • rappelle Méphistophélès, ses attributs physiques ou moraux ;
  • est froidement ironique, habile et/ou méchante, méchant.

méphistophéliquement ou méphistophélétiquement

un méphistophélisme : le caractère d’une personne méphistophélique.

méphitique, méphitiser, méphitisme

elle, il est méphitique :

  • dont l’exhalaison est malfaisante, toxique, parfois puante, désagréable ;
  • exhale des gaz ou une odeur infecte, fétide, viciée, malodorante, nauséabonde ;
  • en est rempli(e) ;
  • corrompt l’âme, l’esprit.

méphitiser : rendre méphitique.

un méphitisme :

  • le caractère méphitique d’un gaz, d’une odeur, d’un lieu ;
  • une atmosphère méphitique, malodorante ou toxique.

Le mot méphitique est emprunté au bas latin mephiticus de même sens.

méplaire

méplaire : déplaire.

je méplais, tu méplais, il méplait, nous méplaisons, vous méplaisez, ils méplaisent ;
je méplaisais, je méplus, je méplairai ; je méplairais ;
j’ai méplu ; j’avais méplu ; j’eus méplu ; j’aurai méplu ; j’aurais méplu ;
que je méplaise, que tu méplaises, qu’il méplaise, que nous méplaisions, que vous méplaisiez, qu’ils méplaisent ;
que je méplusse, qu’il méplût, que nous méplussions ; que j’aie méplu ; que j’eusse méplu ; 
méplais, méplaisons, méplaisez ; aie méplu, ayons méplu, ayez méplu ;
(en) méplaisant.

Ce verbe est dérivé avec le préfixe mé-.

méplat

elle est méplate, il est méplat :

  • dont la section est nettement plus large qu’épaisse ;
  • dont la section est elliptique ;
  • présente un faible relief sans déformer les volumes représentés.

une ligne ou surface méplate : qui établit le passage entre deux plans.

des tailles méplates (en gravure).

un méplat :

  • une petite surface plane ;
  • une partie relativement plane ;
  • une surface résultant de l’analyse d’un modelé en plans différents ;
  • le caractère méplat de quelque chose.

Ce nom est dérivé de plat avec le préfixe mé-.

se méprendre

On a lu une mépréhension pour l’action, le fait de se méprendre.

se méprendre :

  • se tromper ;
  • faire une erreur, une confusion.

je me méprends, tu te méprends, il se méprend, nous nous méprenons, vous vous méprenez, ils se méprennent ;
je me méprenais ; je me mépris, tu te mépris, il se méprit ; je me méprendrai ; je me méprendrais ;
je me suis méprise, je me suis mépris ; je m’étais méprise, je m’étais mépris ; je me fus méprise, je me fus mépris ; je me serai méprise, je me serai mépris ; je me serais méprise, je me serais mépris ;
que je me méprenne, que tu te méprennes, qu’il se méprenne, que nous nous méprenions, que vous vous mépreniez, qu’ils se méprennent ;
que je me méprisse, qu’il se méprît, que nous nous méprissions ; que je me sois méprise, que je me sois mépris ; que je me fusse méprise, que je me fusse mépris ;
méprends-toi, méprenons-nous, méprenez-vous ; sois méprise, sois mépris, soyons méprises, soyons mépris, soyez méprises, soyez méprise, soyez mépris ;
(en) se méprenant.

Ce verbe est dérivé de prendre avec le préfixe mé-.

Le nom (une) méprise est un déverbal de méprendre.

mépris, méprisable, méprisablement, méprisamment, méprisant

un mépris :

  • un sentiment par lequel on considère quelque chose ou quelqu’un comme indigne d’estime ou d’intérêt ;
  • une attitude de réprobation morale par laquelle on considère que quelque chose ou quelqu’un ne vaut pas la peine qu’on lui porte attention ou intérêt ;
  • une attitude par laquelle on considère que quelque chose d’important ou ayant du prix ne vaut pas qu’on lui porte attention ou intérêt.

elle, il est méprisable :

  • est digne d’être méprisé(e) ;
  • est digne de mépris ;
  • est estimé(e) moralement condamnable ;
  • n’est pas digne d’attention, d’intérêt.

méprisablement

elle est méprisante, il est méprisant : a ou témoigne du mépris vis-à-vis de quelqu’un ou de quelque chose.

méprisamment

une méprisante ou mépriseuse, un méprisant ou mépriseur : celle, celui qui témoigne du mépris envers quelqu’un ou quelque chose.

mépriser quelqu’un :

  • considérer quelqu’un comme indigne d’estime ;
  • considérer quelque chose comme ne valant pas la peine qu’on lui porte attention ou intérêt parce qu’on la réprouve d’un point de vue moral ;
  • faire peu de cas de quelque chose qui est ordinairement convoité ou qui a une grande importance ;
  • en savoir plus : Bob, dictionnaire d’argot, de français familier et populaire ;
  • [Belgique] dire du mal de quelqu’un.

Le nom (un) mépris est un déverbal de mépriser qui est dérivé de priser avec le préfixe mé-.

méprise

une méprise :

  • le fait de se méprendre, de commettre une erreur ;
  • une confusion.

Le nom (une) méprise est un déverbal de méprendre.

mépriser, mépriseur

mépriser, mépriseur : voir : mépris (ci-dessus).

mer

la mer :

  • la vaste étendue d’eau salée qui occupe une partie de la surface terrestre ;
  • en savoir plus : Bob, dictionnaire d’argot, de français familier et populaire.

une mer :

  • une étendue d’eau salée qui est plus ou moins isolée de la masse océanique principale ;
  • une vaste étendue ;
  • une grande quantité ;
  • un écoulement abondant.

la mer : Géoconfluences.

Vocabulaire (Thésaurus) autour du thème de la mer : Wiktionnaire.

en mer : [pétrole et gaz / forage] En anglais : off-shore ; offshore. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.

les gens de mer : les personnes employées ou engagées ou travaillant à quelque titre que ce soit à bord d’un navire. En savoir plus : Observatoire des Droits des Marins

une mer de portes ou mer de silicium : [électronique / composants électroniques] un réseau prédiffusé dans lequel les portes élémentaires sont réparties sur toute la surface de la puce sans utilisation de canaux de routage spécifiques. On trouve également dans l’usage le terme « océan de portes ». En anglais : sea of gates. Voir aussi : porte, réseau prédiffusé. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.

un merroutage : un mode de transport maritime de camions.

une oreille-de-mer ou oreille de Saint-Pierre : un haliotide ou un ormeau, un mollusque, un coquillage.

un ormeau (2), ormet ou ormier : une haliotide, une oreille de mer.

outre-mer : au-delà des mers, par rapport à un pays défini.

l’Outremer : la France d’Outre-Mer, l’ensemble des territoires, départements et collectivités, anciennes colonies françaises.

un outremer :

  • un lapis-lazuli, une pierre ;
  • un colorant qui en est extrait ;
  • cette couleur, cette nuance.

(bleu) outremer

Le nom (une) mer vient du latin mare « mer » et « vaste récipient ».

Le nom (une) marée est dérivé de la forme atone du radical de mer.

Le mot marin vient de l’adjectif latin marinus, marina, marinum, dérivé de mare « mer ». D’où : héliomarin, marine, marinier, marinière, mariniste, motomarine.

Le mot maritime est emprunté au latin maritimus, maritima, maritimum « de mer, marin ». D’où : fluviomarin ou fluviomaritime (= relative ou relatif aux mers et aux fleuves, aux cours d’eau).

Le nom (une) marina a été probablement introduit d’après l’usage anglo-américain qui l’aurait emprunté soit à l’italien soit à l’espagnol, mais aussi probablement en relation directe avec l’italien (dans la région niçoise) et les formes provençales (voir : marine 3).

Le verbe mariner est probablement emprunté à l’italien marinare « préparer des poissons ou des viandes en les faisant tremper dans de l’huile salée et aromatisée d’herbes et d’épices », dérivé du latin (aqua) marina « saumure », proprement « eau de mer ». D’où : une marinade, un marinage, mariné.

hal(o)- est tiré du grec α ́ λ ς, α ̔ λ ο ́ ς « mer » : un halichère, un halicore, une haliotide, un haliotis, un haliple, un halobenthos, un halobios.

Le mot pélagique est emprunté au latin pelagicus « de la haute mer », en grec π ε λ α γ ι κ ο ́ ς « de la mer ». d’où : une région épipélagique (= recouvrant la masse continentale jusqu’à 250 mètres de profondeur).

méralgie

une méralgie paresthésique : une affection caractérisée par des douleurs et des troubles divers.

Ce nom est formé de mer(o)- du grec μ η ρ ο ́ ς « cuisse » et -algie signifiant « douleur, souffrance ».

méranti

un méranti : le bois d’un arbre tropical.

merbau

un merbau : le bois d’arbres tropicaux.

des merbaus

mercanti, mercantile, mercantilisation, mercantiliser, mercantilisme, mercantiliste

un mercanti :

  • un marchand en Orient ou en Afrique ;
  • un marchand qui suit une armée en campagne ;
  • un commerçant, un homme d’affaires âpre au gain et malhonnête.

elle, il est mercantile :

  • pratique le commerce ;
  • est relative, est relatif au commerce ;
  • est poussé(e) par l’appât du gain, recherche un gain ou un avantage matériel dans toute activité ;
  • est motivé(e) par la recherche d’un avantage.

une mercantilisation : la transformation d’une activité en une recherche du profit.

mercantiliser : rendre mercantile, cupide, intéressé.

un mercantilisme :

  • un ensemble de doctrines économiques ;
  • une âpreté au gain dans l’exercice du commerce ;
  • une tendance à rechercher un gain ou un avantage matériel dans toute activité ;
  • le caractère mercantile de quelqu’un, de quelque chose.

elle, il est mercantiliste :

  • est caractéristique du mercantilisme ;
  • est partisane ou partisan de cette doctrine économique.

une, un mercantiliste

un néomercantilisme : une doctrine économique.

Le nom (un) mercanti est emprunté à la langue franque, où il représente l’italien mercante « marchand », emprunté au latin d’époque impériale mercans, mercantis « marchand », de mercari « faire du commerce », dérivé de merx, mercis « marchandise ».

Le mot mercantile est emprunté à l’italien mercantile, dérivé de mercante (mercanti).

mercaptan

un mercaptan : un composé organique.

un mercaptan éthylique

Ce nom vient du latin mercurium captans, terme créé en 1834 par l’Allemand Zeise ainsi que la forme mercaptan.

mercaticien, mercatique

une mercaticienne, un mercaticien : [économie et gestion d’entreprise] une, un spécialiste de la mercatique. En anglais : marketer. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.

la mercatique : [économie et gestion d’entreprise] l’ensemble des techniques et des actions grâce auxquelles une entreprise développe méthodiquement la vente de ses produits et de ses services en adaptant son offre aux besoins et au comportement du consommateur. En anglais : marketing. Journal officiel de la République française du 28/03/2018.

une mercatique après-vente ou MAV : [économie et gestion d’entreprise] une force d’après-vente spécialisée dans la collecte d’informations sur les inadaptations du produit aux besoins. En anglais : reporting.  Journal officiel de la République française du 22/09/2000.

une mercatique associée : [économie et gestion d’entreprise] une association mercatique entre producteurs et distributeurs. En anglais : trade marketing. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.

une mercatique automatisée : [économie et gestion d’entreprise] la technique mercatique consistant en l’envoi automatisé d’offres commerciales déclenché par le comportement ou l’action d’un client ou d’un consommateur potentiel. L’évènement déclencheur de la mercatique automatisée peut être un appel téléphonique, un achat ou une visite sur la toile. En anglais : trigger marketing. Journal officiel de la République française du 22/07/2015.

une mercatique d’amont : [économie et gestion d’entreprise] une mercatique appliquée aux approvisionnements. En anglais : upstream direct marketing. Journal officiel de la République française du 12/05/2000.

une mercatique d’aval : [économie et gestion d’entreprise] une mercatique appliquée aux débouchés. En anglais : customer marketing. Journal officiel de la République française du 12/05/2000.

une mercatique de communauté : [économie et gestion d’entreprise] une démarche mercatique appliquée à des groupes de consommateurs repérés selon un critère ethnosociologique. En anglais : tribal marketing. Journal officiel de la République française du 26/10/2006.

une mercatique de comportements : [économie et gestion d’entreprise] une technique mercatique privilégiant le comportement du consommateur à un moment donné. En anglais : situational marketing. Journal officiel de la République française du 28/07/2001.

une mercatique de masse : [économie et gestion d’entreprise] la technique mercatique consistant à traiter les consommateurs globalement et non individuellement. En anglais : mass marketing. Journal officiel de la République française du 28/07/2001.

une mercatique de relance : [économie et gestion d’entreprise] Réune rision de la mercatique d’un produit dont la demande est en régression. En anglais : remarketing. Journal officiel de la République française du 28/07/2001.

la mercatique de terrain : [économie et gestion d’entreprise] l’assistance aux vendeurs qui vise à rendre plus efficace l’animation commerciale des points de vente. En anglais : field marketing. Journal officiel de la République française du 28/12/2006.

la mercatique écologique : [économie et gestion d’entreprise] la technique mercatique utilisant des arguments écologiques. En anglais : ecomarketing. Journal officiel de la République française du 12/05/2000.

la mercatique électronique : [économie et gestion d’entreprise] l’ensemble des techniques mercatiques utilisant des supports ou des réseaux électroniques. En anglais : cybermarketing ; electronic marketing. Journal officiel de la République française du 28/07/2001.

la mercatique engagée : [économie et gestion d’entreprise] la mercatique associant une entreprise à la défense d’une grande cause. En anglais : cause-related marketing ; cause marketing. Journal officiel de la République française du 28/12/2006.

la mercatique informatisée : [économie et gestion d’entreprise] la technique mercatique s’appuyant sur l’exploitation systématique de bases de données. En anglais : database marketing. Journal officiel de la République française du 28/07/2001.

une mercatique intégrée : [économie et gestion d’entreprise] une stratégie mercatique prenant en compte tous les éléments relatifs au client et au produit. En anglais : integrated marketing. Journal officiel de la République française du 28/07/2001.

la mercatique interactive : [économie et gestion d’entreprise] la stratégie reposant sur l’ajustement permanent de l’offre aux besoins des consommateurs grâce à un échange régulier d’informations entre l’acheteur, le distributeur et le vendeur. En anglais : interactive marketing. Journal officiel de la République française du 28/12/2006.

la mercatique par affinité : [économie et gestion d’entreprise] la technique mercatique cherchant à renforcer un message par des associations d’images. En anglais : affinity marketing. Journal officiel de la République française du 28/07/2001.

la mercatique par grands comptes : [économie et gestion d’entreprise] la technique mercatique s’appuyant prioritairement sur l’étude des relations commerciales avec les principaux clients de l’entreprise. En anglais : account-trade marketing. Journal officiel de la République française du 28/07/2001.

la mercatique par réseaux (sociaux) : [économie et gestion d’entreprise] la technique mercatique qui vise des groupes de consommateurs rassemblés dans des réseaux sociaux, en se fondant notamment sur l’action d’animateurs de communauté. L’expression « marketing social » est à proscrire. En anglais : social media marketing. Voir aussi : animateur de communauté, responsable de la promotion en ligne, responsable des réseaux sociaux. Journal officiel de la République française du 22/07/2015.

la mercatique (par stimulation) sensorielle : [économie et gestion d’entreprise] la mercatique consistant à solliciter un ou plusieurs sens du consommateur pour le séduire. L’expression « marketing sensoriel » est impropre. En anglais : sensory marketing. Voir aussi : neuromercatique. Journal officiel de la République française du 02/03/2010.

la mercatique personnalisée : [économie et gestion d’entreprise] la technique mercatique développant la relation individuelle avec la clientèle. En anglais : micromarketing ; one-to- one marketing. Voir aussi : commerce personnalisé. Journal officiel de la République française du 12/05/2000.

la mercatique prospective : [économie et gestion d’entreprise] l’étude des tendances prédominantes pour déterminer une stratégie commerciale. En anglais : prospect marketing. Journal officiel de la République française du 28/07/2001.

la mercatique relationnelle : [économie et gestion d’entreprise] la technique mercatique visant à créer ou à renforcer des liens personnalisés de confiance entre fournisseur et client. En anglais : relationship marketing. Journal officiel de la République française du 28/07/2001.

une mercatique symbiotique : [économie et gestion d’entreprise] une stratégie mercatique fondée sur la mise en commun de dispositifs commerciaux par des entreprises concurrentes. En anglais : symbiotic marketing. Journal officiel de la République française du 28/07/2001.

la mercatique téléphonique : [économie et gestion d’entreprise] l’utilisation du téléphone au service de la mercatique. Le terme « marketing téléphonique » ne doit pas être utilisé. En anglais : phone marketing ; phoning. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.

[en anglais : fluid marketing] une veille mercatique : la démarche qui consiste à détecter, à l’échelle nationale et internationale, les tendances naissantes et à y répondre. L’expression « marketing fluide » est à proscrire.

[en anglais : geomarketing] une géomercatique : une application de la mercatique fondée sur des critères géographiques.

[en anglais : neuromarketing] la neuromercatique : l’étude des mécanismes cérébraux susceptibles d’intervenir dans le comportement des consommateurs. La neuromercatique recourt notamment aux techniques de l’imagerie médicale et observe la façon dont le cerveau répond à divers stimuli.

Le nom (une) mercatique est un dérivé savant du latin mercatus « commerce ; marché », pour traduire l’anglais marketing.

marketing : voir France Terme.

[en anglais : direct marketer] une démarcheuse, un démarcheur

[en anglais : marketing] une mercatique : l’ensemble des techniques et des actions grâce auxquelles une entreprise développe méthodiquement la vente de ses produits et de ses services en adaptant son offre aux besoins et au comportement du consommateur.

[en anglais : marketing] une commercialisation, une mise en marché, une vente

[en anglais : marketing information system ; MIS ; MkIS] un système d’information mercatique ou SIM : un ensemble de techniques et de procédures visant à collecter, analyser et diffuser les informations disponibles sur une entreprise, son environnement, ses concurrents, ses marchés, pour un usage interne ou externe.

en savoir plus : CNRTL ; dictionnaire de l’Académie française.

mercato

un mercato : un marché de transfert de personnes dans des sports ou des médias.

Mercator

la projection de Mercator : un procédé pour représenter la surface de la Terre sur une carte.

mercenaire, mercenairement, mercenariat, mercenarité

elle, il est mercenaire :

  • perçoit un salaire en contrepartie d’un travail, d’un service ;
  • est effectué(e) dans le but de recevoir un salaire, une rétribution ;
  • est relative, est relatif à un salaire, à une rétribution monétaire ;
  • agit ou travaille pour en tirer un avantage financier.

une troupe mercenaire : un corps d’armée composé d’étrangers ou d’engagés volontaires.

mercenairement

une, un mercenaire :

  • celle, celui qui travaille afin de toucher un salaire ;
  • un soldat à la solde d’un gouvernement étranger ;
  • celle, celui qui effectue, pour de l’argent, des opérations de type militaire ou de maintien de l’ordre ;
  • celle, celui qui fait payer ses services ;
  • en savoir plus : Bob, dictionnaire d’argot, de français familier et populaire.

un mercenariat : l’état de mercenaire.

une mercenarité : le caractère de ce, celle ou celui qui est mercenaire.

Le mot mercenaire est emprunté au latin mercenarius « mercenaire » « loué contre argent, payé ».

mercerie

une mercerie :

  • un ensemble de marchandises qui étaient vendues par le mercier au sein d’une importante corporation ;
  • l’ensemble des articles servant pour la couture, la confection, les travaux d’aiguille, la parure ;
  • le commerce, le magasin, la boutique, le rayon spécialisé d’un grand magasin où l’on vend ces articles ;
  • en savoir plus : Office québécois de la langue française.

Ce nom est dérivé de mercier.

mercerisage, mercerisé, merceriser

un mercerisage : l’opération qui consiste à merceriser des fils ou tissus de coton.

merceriser : donner aux fils et aux tissus de coton un brillant soyeux.

un coton mercerisé

Mercer : un chimiste anglais.

Le verbe merceriser est emprunté à l’anglais to mercerize, de même sens, dérivé de Mercer, le nom du chimiste anglais qui a inventé ce procédé.

merchandiser, merchandising

voir : France Terme

[en anglais : visual merchandiser] une, un étalagiste

[en anglais : merchandiser] une marchandiseuse, un marchandiseur : une, un spécialiste de la gestion des linéaires des magasins en libre-service.

[en anglais : merchandiser] un présentoir

[en anglais : merchandising] un marchandisage : l’ensemble des méthodes et techniques ayant trait à la présentation et à la mise en valeur des produits sur les lieux de vente. Les spécialistes invoquent la règle dite des « 5B », qui consiste à présenter le bon produit, au bon prix, au bon moment, au bon endroit et en bonne quantité.

[en anglais : chrono merchandising ; event marketing] une vente à l’évènement : la technique de promotion des ventes reposant sur l’exploitation d’évènements de la vie du client et par extension de tout évènement intéressant la vie de la société.

Le mot anglais merchandiser est dérivé de to merchandise « faire du commerce, du négoce ».

Le mot anglo-américain merchandising attesté depuis 1922 comme terme désignant la promotion des ventes, est le substantif verbal, attesté en anglais depuis le 14ème siècle au sens plus général de « commerce, négoce », de to merchandise « faire du commerce, négocier ou fabriquer des marchandises », ce verbe ayant pris en anglo-américain le sens de « mettre sur le marché, faire la promotion des ventes ». Le verbe to merchandise est formé sur le substantif merchandise emprunté à l’ancien français qui est à l’origine de marchandise.

merchant haulage

[en anglais : carrier haulage] le transport terrestre ou fluvial précédant ou faisant suite à un transport maritime, lorsqu’il est effectué par le transporteur maritime pour le compte du client, par opposition à merchant haulage, dans lequel c’est le client qui transporte le conteneur à vide. Géoconfluences.

merci

la merci : une grâce accordée à quelqu’un.

implorer la merci du vainqueur : demander sa miséricorde.

sans merci : sans pitié.

la merci : un état de dépendance vis-à-vis de quelqu’un à qui l’on demande grâce.

être à la merci de quelqu’un ou quelque chose : être dans un état de dépendance.

tenir quelqu’un à sa merci : sous sa dépendance.

être taillable et corvéable à merci : pouvoir être exploité sans vergogne.

merci : j’apprécie votre attitude, votre comportement, ce que vous m’offrez.

merci : je refuse votre offre mais j’apprécie que vous l’ayez faite.

un merci : un remerciement.

des mercis

en savoir plus : Bob, dictionnaire d’argot, de français familier et populaire.

un remerciement :

  • l’action de remercier quelqu’un, de lui témoigner gratitude ou reconnaissance ;
  • des paroles, un écrit par lesquels on remercie quelqu’un.
  • voir : Office québécois de la langue française.

remercier :

  • dire merci à quelqu’un, lui exprimer de la gratitude ;
  • se féliciter de quelque chose ;
  • répondre par l’ingratitude à quelqu’un qui attend de la reconnaissance ;
  • mettre fin poliment aux services de quelqu’un, aux relations qu’on a avec quelqu’un.

se remercier de : s’estimer heureux de quelque chose, se savoir gré.

On verse sa solde à un militaire, ce qui lui permettra de vérifier à sa banque le solde de son compte, c’est-à-dire ce dont il dispose. S’il a des dettes, il est à la merci de son banquier, mais il lui dira un grand merci, si ce dernier lui fait crédit. En savoir plus : Académie française.

On remercie quelqu’un pour ce qu’il a fait. Le remerciement n’est pertinent que si la personne à qui l’on s’adresse a agi de son propre chef et a entrepris quelque chose. Dans le cas contraire, le remerciement n’a pas de sens. On ne remerciera donc pas en disant à une personne dont on avait sollicité l’appui Merci d’avoir été prié de nous accorder votre aide, mais évidemment Merci de nous avoir aidés. En savoir plus : Académie française _ Parler français.

L’interjection merci se construit de manière indirecte par l’intermédiaire de la préposition à : Merci à vous ; merci à Rémy, ou de façon directe : Merci, mon ami ; merci, cher Bernard. Il n’en va pas de même du verbe remercier qui, lui, se construit directement : Je remercie Pierre, je le remercie. Nous retrouvons la même construction avec les nom et verbe salut et saluer. Si, en effet, on peut dire : Salut, mon bon ami ou : Salut à tous, le verbe saluer ne peut se construire que directement : Je salue JeanLuc, je le salue. En savoir plus : Académie française.

Le mot merci vient du latin mercedem, accusatif de merces « salaire, récompense, solde, intérêt, rapport » et, à basse époque, « prix, faveur, grâce qu’on accorde à quelqu’un en l’épargnant ».

Le verbe remercier est dérivé de l’ancien français mercier « exprimer sa gratitude, remercier », dérivé de merci.

mercier

une mercière, un mercier :

  • une, un membre du corps de la mercerie ;
  • une marchande ambulante, un marchand ambulant qui parcourait villes et villages vendant toutes sortes de marchandises ;
  • celle, celui qui vend en gros ou au détail des articles de mercerie utilisés pour la couture, la confection, les travaux d’aiguilles, la parure.

Ce nom est dérivé de l’ancien français merz « marchandise », du latin merx, mercis, de même sens. D’où : une mercerie.

mercredi,

lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi, dimanche.

des mercredis

Le nom (un) mercredi vient du latin populaire Mercŭris Dies, pour le latin classique Mercuri dies proprement « jour de Mercure ».

Mercure, mercure, mercureux

Mercure : le messager des dieux, le dieu du commerce.

un mercure : un entremetteur, un messager d’amour, celui qui procure ou facilite à un autre une relation de galanterie.

un mercure : un métal ; un élément chimique.

elle est mercureuse, il est mercureux : est composé(e) du mercure monovalent.

Le mercure est en effet la base de l’amalgame. Contrairement aux autres métaux, il a la particularité d’être liquide, et donc très mobile, à température ambiante. C’est ce qui lui a valu son nom actuel : Mercure est en effet le dieu des marchands et des voleurs, mais aussi le messager des dieux. On a donc donné le nom de ce personnage sans cesse en mouvement à ce métal insaisissable, que l’on appelait auparavant, pour sa couleur et pour sa mobilité, le vif-argent. En savoir plus : Académie française.

Le nom (un) mercure est emprunté au latin Mercurius « Mercure, protecteur des marchands et messagers des dieux de l’Olympe », le métal ayant peut-être été ainsi nommé parce qu’on comparait sa mobilité à celle du messager des dieux.

Le nom (un) mercaptan (= un composé organique) a été créé à partir du latin mercurium captans.

Le nom (un) hydrargyre, ancien synonyme du mercure, est emprunté au latin hydrargyrus « vif-argent » (en grec υ ̔ δ ρ α ́ ρ γ υ ρ ο ς). D’où : un hydrargyrisme ou une hydrargie (= une intoxication provoquée par le mercure) et hydrargyrique (= mercuriel ; qui se rapporte à l’hydrargyrisme).

mercurey

un mercurey : un vin.

Ce nom vient de celui d’une commune en France.

mercuriale

une mercuriale (1) : une plante.

Ce nom est emprunté au latin mercurialis (herba) « herbe de Mercure ».

une mercuriale (2) :

  • une assemblée des cours de justice qui se tenait le mercredi après les vacances de la Saint-Martin et celles de Pâques ;
  • le discours que prononçait le président de cette assemblée ;
  • le discours inaugural que prononce un membre du Parquet lors de la rentrée des tribunaux ;
  • une remontrance, une réprimande.

Ce nom est emprunté au latin mercurialis « de Mercure », dérivé du nom latin de mercredi, la mercuriale ayant d’abord été une assemblée qui se tenait le premier mercredi après les vacances.

une mercuriale (3) :

  • un tableau officiel portant les prix courants des denrées vendues sur les marchés ;
  • les cours, les tarifs officiels de ces denrées.

Ce nom est emprunté au latin mercurialis « de Mercure », Mercure étant le dieu du commerce.

mercuriel, mercurique, mercurochrome

elle est mercurielle, il est mercuriel :

  • contient du mercure ;
  • est due ou dû au mercure, est produite ou produit par du mercure ;
  • rappelle l’aspect du mercure ;
  • en alchimie, est formé(e) de mercure.

elle, il est mercurique : caractérise les composés du mercure bivalent et l’ion correspondant.

un mercurochrome : une substance utilisée comme antiseptique local.

Le mot mercuriel est dérivé de mercure, d’après le latin mercurialis « de Mercure ».

Le nom (un) mercurochrome est un nom déposé, formé de mercuro-, tiré de mercure, et de -chrome, du grec χ ρ ω ̃ μ α « couleur ».

merdaille, merdailleux, merdaillon

une merdaille :

  • une troupe de jeunes enfants ;
  • une troupe de personnes méprisables.

une merdailleuse ou merdaillonne, un merdailleux ou merdaillon :

  • une petite merdeuse, un petit merdeux ;
  • un personnage insignifiant, ridicule.

Ces mots sont dérivés de merde.

merde

une merde :

  • l’excrément de l’homme et de certains animaux ; ce qui y ressemble ;
  • de la boue, des ordures ;
  • une chose considérée comme sans valeur, sans importance, de très mauvaise qualité ;
  • une personne négligeable, méprisable ;
  • un désordre, une confusion une situation inextricable, difficile ou désagréable.

merde :

  • pour exprimer l’irritation, l’exaspération, la déception, le dépit, l’impatience, l’étonnement, la surprise, l’admiration ;
  • pour marquer la désapprobation ou le refus insultant ;
  • pour faire taire quelqu’un ;
  • pour montrer son mépris.

une, un fouille-merde :

  • celle, celui qui se mêle hors de propos des affaires d’autrui, qui médit et calomnie ;
  • celle, celui qui enquête sur des affaires douteuses.

un fouille-merde : un bousier, un scarabée coprophage.

une, un mange-merde : une personne médiocre, pauvre et besogneuse.

une marde : une merde.

donner de la marde : créer des ennuis. [Canada]

en savoir plus : Bob, dictionnaire d’argot, de français familier et populaire.

Le nom (une) merde vient du latin merda « fiente, excrément ».

merder

merder :

  • ne pas savoir répondre ou mal répondre à une question ;
  • ne pas réussir une épreuve d’examen ;
  • ne pas réussir, ne pas fonctionner correctement.

une démerdarde ou une démerdeuse, un démerdard ou un démerdeur : celle, celui qui sait se démerder.

un esprit démerde ou démerdard : qui sait se débrouiller.

le système démerde : en utilisant les seuls moyens dont on dispose et en faisant preuve d’initiative personnelle.

démerder : débarrasser de la merde.

se démerder :

  • se tirer par ses propres moyens d’une situation désagréable ;
  • se tirer d’embarras ;
  • se débrouiller au mieux et rapidement.

Avec un souci de décence, le verbe emmerder et ses dérivés sont parfois écrits : emm…

elle est emmerdante, il est emmerdant :

  • importune, dérange ou contrarie fortement quelqu’un ;
  • cause du tracas, de la contrariété à quelqu’un.

l’emmerdant : ce qui ennuie, ce qui contrarie.

une emmerde ou un emmerdement : un gros ennui, une vive contrariété.

elle est emmerdée, il est emmerdé : est embarrassé(e), ennuyé(e).

emmerder :

  • couvrir, souiller d’excréments ;
  • importuner, déranger ou contrarier fortement quelqu’un ;
  • causer du tracas, de la contrariété à quelqu’un ;
  • tenir quelqu’un ou quelque chose pour inexistant, pour insignifiant.

s’emmerder : s’ennuyer, trouver le temps long.

une emmerdeuse, un emmerdeur :

  • une personne qui importune, contrarie ou agace fortement les autres ;
  • une personne qui ennuie les autres.

Ces mots sont dérivés de merde.

merderie, merdeux, merdicole, merdier, merdique, merdoie, merdouille, merdouiller, merdoyer

une merderie : un objet laid, sans valeur.

elle est merdeuse, il est merdeux :

  • est souillé(e) d’excréments ;
  • ne donne pas satisfaction, se présente mal ;
  • est déplaisante, infecte ; est déplaisant, infect ;
  • est de peu d’importance, insignifiante ou insignifiant, méprisable.

un bâton merdeux : une personne d’un caractère difficile, déplaisant, qu’on ne sait pas comment aborder.

une merdeuse : celle qui est mal élevée ou prétentieuse.

un merdeux : celui qui est mal élevé ou prétentieux.

un oiseau merdicole : qui fait son nid avec des excréments d’animaux herbivores.

un merdier :

  • un endroit sale, boueux ;
  • un désordre, une confusion, une situation difficile.

elle est merdique : est insignifiante, mauvaise, ignoble, laide.

il est merdique : est insignifiant, mauvais, ignoble, laid.

elle, il est merdoie : a la couleur jaune verdâtre des excréments de l’oie.

une merdouille :

  • une situation désagréable, ennuyeuse ;
  • une chose insignifiante.

merdouiller : s’empêtrer dans une situation désagréable ou ennuyeuse.

merdoyer :

  • s’embrouiller, s’empêtrer ;
  • ne pas savoir répondre à une question.

je merdoie, tu merdoies, il merdoie, nous merdoyons, vous merdoyez, ils merdoient ;
je merdoyais ; je merdoyai ; je merdoierai ; je merdoierais ;
j’ai merdoyé ; j’avais merdoyé ; j’eus merdoyé ; j’aurais merdoyé ; j’aurais merdoyé ;
que je merdoie, que tu merdoies, qu’il merdoie, que nous merdoyions, que vous merdoyiez, qu’ils merdoient ;
que je merdoyasse, qu’il merdoyât, que nous merdoyassions ; que j’aie merdoyé ; que j’eusse merdoyé ;
merdoie, merdoyons, merdoyez ; aie merdoyé, ayons merdoyé, ayez merdoyé ;
(en) merdoyant.

Ces mots sont dérivés de merde.

Le mot merdoie est la contraction de merde d’oie, cette couleur ayant été ainsi nommée à cause de sa ressemblance avec les excréments de l’oie.

mère

une mère :

  • une femme qui a mis au monde, qui élève ou a élevé un ou plusieurs enfants ;
  • une femme qui par sa position sociale dirige d’autres personnes ou exerce des responsabilités auprès d’elles ;
  • un titre donné à une personne âgée par familiarité ou ironie ;
  • celle, ce qui est à l’origine des êtres ou des choses ;
  • ce qui est la source, la cause de quelque chose ;
  • un élément donnant naissance à un ou plusieurs autres semblables à lui ;
  • en savoir plus : Bob, dictionnaire d’argot, de français familier et populaire.

une mère d’intention, un père d’intention : [sciences humaines – droit de la famille] une personne qui, dans l’intention de devenir mère ou père d’un enfant à sa naissance, conclut un accord avec une femme qui s’engage à porter cet enfant, généralement conçu par insémination artificielle. On parle également de « parents d’intention ». On trouve parfois les termes « mère, père commanditaire » ou « parents commanditaires ». En anglais : commissioning parent ; intented parent. Journal officiel de la République française du 07/12/2018.

Bonne Mère : voir le Dictionnaire des régionalismes de France.

1. beau- est un terme de courtoisie :

une belle-mère :

  • la mère de l’autre conjoint ;
  • celle avec qui la mère ou le père s’est remarié(e).

un beau-père :

  • le père de l’autre conjoint ;
  • celui avec qui la mère ou le père s’est remarié(e).

belle-maman, beau-papa (pour s’adresser à sa belle-mère ou à son beau-père)

2. un beau père, une belle mère : qui sont agréables à regarder.

Le nom (une) mère vient du latin mater « mère (d’un homme ou d’un animal) ; métropole, patrie ; cause, origine ».

Le nom (un) madrépore (= un anthozoaire, un cnidaire constructeur de colonies de polypes) est emprunté, par l’intermédiaire du latin scientifique madrepora, à l’italien madrepora, mot probablement formé sur le modèle de madreperla « nacre » à partir de madre « mère » et de poro, issu soit du latin porus en bas grec π ω ̃ ρ ο ς « tuf », soit du grec π ο ́ ρ ο ς « passage ». D’où : un madréporaire, madréporien, madréporique.

Le nom (une) marâtre vient du latin populaire matrastra « femme du père » qui a supplanté le latin classique noverca qui ne subsiste que dans le macédo-roumain nuearca (à comparer avec l’espagnol et le portugais madrasta, l’ancien provençal mairastra). Le mot a un sens péjoratif dès le 13ème siècle. Au cours du 16ème siècle, il a été remplacé par l’expression belle-mère dans la désignation du lien de parenté.

Le nom (une) marraine est issu du latin populaire matrina, dérivé du latin classique mater, matris « mère », d’après patrinus (parrain). La forme marrine survit dans de nombreux dialectes. Les termes marraine et parrain, qui mettaient l’accent sur les rapports que les parrains avaient avec l’enfant, ont remplacé commère et compère qui exprimaient les rapports des parrains avec les parents de l’enfant et des parrains entre eux.

On lit la mater et le pater pour la mère et le père.

Une mater dolorosa désigne une représentation de la Vierge et une femme affligée, plongée dans la douleur.

Le mot maternel est dérivé, à l’aide du suffixe -el, du latin maternus « de la mère », ou est peut-être emprunté au latin médiéval maternalis, dérivé de maternus. D’où : un maternage, un maternalisme, la maternelle, materner, une maternologie.

Le verbe materniser est dérivé du latin maternus « maternel, de la mère ». D’où : un lait maternisé.

Le nom (une) maternité est emprunté au latin médiéval maternitas créé sur le modèle de paternitas, fraternitas.

Le nom (un) matriarcat est dérivé du latin mater, matris « mère » sur le modèle de patriarcat. D(où : matriarcal.

Le nom (une, un) matricide est emprunté au latin matricida « celui ou celle qui a tué sa mère ». Le nom (un) matricide est emprunté au latin matricidium « crime de celle ou de celui qui tue sa mère ».

matri-, tiré du latin mater, matris « mère » : un matriclan, un cousin matrilatéral, un mariage matrilatéral, un matrilignage, matrilinéaire, une matrilinéarité, matrilocal.

On lit aussi une matriochka pour chacune des poupées gigognes d’une série, une poupée russe.

Le nom (une) matrone est emprunté au latin matrona « femme mariée, dame ; mère de famille » (de mater « mère »). D’où : matronal, les matronales, matronien,

Le nom (un) matronyme (= un nom de famille transmis par la mère) est dérivé du latin mater, matris « mère », sur le modèle de patronyme (à comparer avec le latin matronomicus « formé d’après le nom de la mère »). D’où : une matronymie, matronymique.

Le nom (une) matrulle (= une entremetteuse, une tenancière d’une maison de prostitution) est emprunté au grec μ α ́ τ ρ υ λ λ α « tenancière de bordel » (dérivé de μ η ́ τ η ρ « mère »).

Le nom (une) mémère est un redoublement hypocoristique de la promière syllabe de mère. D’où : une mémé, un mémérage, mémérer, se mémériser.

Le nom (une) métropole est emprunté au bas latin metropolis « capitale d’une province » « ville d’un siège archiépiscopal » « métropolite », du grec μ η τ ρ ο ́ π ο λ ι ς « ville-mère » « ville qui a fondé, ou colonisé d’autres villes » « ville principale, ou capitale », formé de μ η ́ τ η ρ, μ η τ ρ ο ́ ς « mère » et de π ο ́ λ ι ς « ville ».

Le mot métropolitain est emprunté au bas latin metropolitanus « d’une capitale » « d’une cité ecclésiastique » « d’un évêque » « l’évêque métropolitain » dérivé de metropolis.

En anatomie, le nom (une) dure-mère est le calque du latin médical dura mater, le nom (une) pie-mère est emprunté au latin médiéval mater pia.

-mère

1. –mère et –mérie sont tirés du grec -μ ε ρ η ς, de μ ε ́ ρ ο ς « partie ». Voir aussi : méro-.

  • un centromère, une dépolymérisation, dépolymériser, un dimère, un élastomère, homéomère, une homéomérie, un homopolymère, une isomérase, isomère, une isomérie, isomérique, une isomérisation, isomériser, un macromère, un macropolymère, mésomère, une mésomérie, métamère, une métamérie, métamérique, métamérisation, métamérisé, un micromère, monomère, un myomère, un neuromère, une neuromérie, un oligomère, oligomérique, une polymérase, un polymère, une polymérie, polymérique, polymérisable, une polymérisation, polymériser, un protomère.

2. –mère et –mérie sont tirés du grec μ η ́ ρ ο ς « cuisse ».

voir : CNRTL.

méreau

un méreau :

  • au Moyen Âge et à la Renaissance : une monnaie de convention en plomb ou en cuivre qui servait de jeton de présence (constat de la présence des clercs ou des chanoines à l’office), ou de pièce comptable (preuve de l’acquittement d’un droit au marché ;
  • chez les protestants du 16ème siècle à la moitié du 19ème siècles, un plomb grossier coulé dans des moules et gravé, indiquant que le porteur remplissait les conditions religieuses pour l’accomplissement d’un acte déterminé (par exemple la participation à la Cène) ou qu’il était en possession d’un laissez-passer (dans les assemblées du désert par exemple).

On lit aussi un merreau.

Voir l’étymologie de marelle, la forme féminine de merel, marel « palet, jeton, pièce de monnaie palet, jeton, pièce de monnaie », encore vivant sous la forme méreau dans plusieurs dialectes.

mère goutte

une mère goutte ou première goutte, vin de goutte : le vin, le cidre qui coule de la cuve ou du pressoir sans qu’on ait pressuré le raisin, les pommes.

Le nom (une) mère (goutte) est emprunté au latin merus « pur » qui a donné la forme populaire mier « pur (en parlant de l’or) ».

mère-grand

une mère-grand : une grand-mère.

des mèresgrand

Le mot grand-mère est bien étrange puisque l’adjectif et le nom qui le composent ne s’accordent pas. Il en va de même quand on les intervertit pour faire le nom mère-grand, Le Petit Chaperon rouge nous l’a appris il y a bien longtemps. En savoir plus : Académie française.

une grand-mère :

  • la mère du père ou de la mère ;
  • une femme âgée.

grand-maman : grand-mère.

mère-jacasse

une mère-jacasse : celle qui bavarde continuellement, d’une façon fatigante.

Ce nom est composé de mère et jacasse, déverbal de jacasser.

mérelle, merelle

une mérelle ou merelle :

  • le jeu de la marelle ;
  • une figure héraldique.

Le nom (une) marelle est la généralisation du féminin de merel, marel « palet, jeton, pièce de monnaie », encore vivant sous la forme méreau dans un bon nombre de dialectes, probablement dérivé du radical préroman marr– « pierre, caillou », particulièrement répandu en Italie et en ibéro-roman, voir aussi marron (1). La forme merelle, usuelle au Moyen Âge et encore répandue aux 17ème et 18ème siècles, a disparu au profit de la forme altérée marelle, déjà attestée, mais rare, au début du 15ème siècle.

mérengué, merengue

un mérengué ou merengue, méringue : une danse ; une musique.

mérens, Mérens

un mérens : un poney.

Mérens : une commune de France.

mérèse

une mérèse ou mérésis : le processus de croissance d’un tissu végétal ou d’un tissu assimilé, caractérisé par une augmentation du nombre de cellules.

Ce mot-valise est construit à partir du grec « partie » et de la finale d’auxèse.

merguez

une merguez : une saucisse fraiche pimentée.

des merguez

Ce nom est emprunté à l’arabe maghrébin mergāz, merkāza « saucisse », mot connu en arabe d’Espagne sous les formes mirkās ou merkās « saucisse », merkīs alhanzīr « boudin de porc », merquze « saucisse ».

mergule

un mergule : un oiseau.

Ce nom est emprunté au latin scientifique mergulus, du bas latin mergulus, diminutif du latin classique mergus « plongeon [oiseau] ».

méridien, méridienne

elle est méridienne, il est méridien (1) :

  • se rapporte au midi, à l’heure de midi ;
  • est tourné(e) du côté du midi.

un méridien (1) : un cadran solaire indiquant l’heure de midi.

une méridienne (1) :

  • une sieste que l’on fait vers le milieu du jour ; le moment correspondant ;
  • une petite chambre isolée, un lit de repos, un canapé.

elle est méridienne, il est méridien (2) :

  • rappelle le tracé longitudinal d’un méridien sur sphère ;
  • a rapport au plan méridien.

un service méridien : qui, dans un observatoire fixe, a la charge des déterminations d’heures et de coordonnées stellaires.

un méridien (2) :

  • un plan défini par la ligne des pôles de la terre, ou de toute sphère, et la verticale ;
  • un plan défini par la verticale et la parallèle à l’axe de la terre ou de toute sphère ;
  • le lieu des points ayant la même longitude.

une (ligne) méridienne (2) :

  • une ligne droite tirée du nord au sud dans le plan méridien ;
  • une ligne tirée depuis l’extrémité la plus méridionale d’un pays jusqu’à son extrémité la plus septentrionale.

une méridienne (3) :

  • un tracé sur le sol du méridien, du lieu d’observation ;
  • une chaine de triangulation orientée suivant un méridien.

Les adjectifs et noms méridional, méridien et méridienne sont parents et remontent tous à l’adjectif latin meridianus, « de midi », dérivé de meridies, « midi », lui-même composé à l’aide de medius, « moyen, du milieu, central », et dies, « jour ». On appelait d’ailleurs au Moyen Âge « diable meridien » (daemonium meridianum) l’ennui, l’acédie qui attaquait les moines en prière vers le milieu du jour (on nommait aussi cet ennui « démon de midi », mais ce n’est que bien plus tard que cette expression en vint à désigner la tentation sentimentale et sexuelle de l’âge mûr).

S’ils ont une même étymologie, les mots méridional, méridien et méridienne n’ont pas le même sens. Rappelons donc, avec la neuvième édition de notre Dictionnaire, que l’adjectif méridien signifie « relatif à l’heure de midi. L’heure méridienne », que le nom masculin méridien n’est employé qu’en astronomie (le méridien céleste) ou en géographie (le méridien terrestre), et enfin que le nom féminin méridienne désigne une sieste que l’on fait en début d’après-midi, et aussi un lit de repos à deux chevets de hauteur inégale. Par ailleurs, l’adjectif méridional qualifie ce « qui est du côté du sud, du midi : l’Europe méridionale, des régions méridionales » ou ce « qui est propre au Midi, notamment au Midi de la France : un accent méridional ». Enfin, les noms Méridional et Méridionale désignent une « personne qui est originaire des régions situées au sud d’un pays, et particulièrement, en France, qui est originaire du Midi ». On dira donc il fait sa méridienne tous les jours et non il fait sa méridionale tous les jours.

Académie française.

Le mot méridien est emprunté au latin meridianus « de midi » et meridiana « contrées méridionales », dérivé de meridies « midi ».

méridional, méridionalement, méridionaliser , méridionalisme, méridionalité

elle est méridionale, il est méridional :

  • a rapport au méridien d’un lieu ;
  • est situé(e) au sud ; est tourné(e) du côté du midi ;
  • est du Midi ; est du sud de la France.

elles sont méridionales, ils sont méridionaux

méridionalement

une Méridionale, un Méridional, des Méridionales, des Méridionaux

méridionaliser : donner un caractère, une tonalité méridionale à quelque chose.

se méridionaliser : prendre un aspect, un caractère méridional.

un méridionalisme :

  • un caractère spécifiquement méridional ;
  • ce qui rappelle ou évoque les Méridionaux.

une méridionalité :

  • le caractère de ce qui est méridional ;
  • un ensemble de traits physiques d’une personne.

Le mot méridional est emprunté au bas latin meridionalis de même sens, dérivé de meridies « midi », voir : méridien.

-mérie

mérie : voir -mère (1 et 2) ci-dessus.

méringue

un méringue ou mérengué, merengue : une danse ; une musique.

meringage, meringue, meringué, meringuer

un meringage : l’opération par laquelle on recouvre une préparation (tarte, gâteau) d’une pâte meringuée ; un enrobage ainsi obtenu.

une meringue : une pâtisserie.

elle est méringuée; il est meringué :

  • est faite ou fait de blancs d’œufs battus en neige et de sucre ;
  • est recouverte ou est recouvert d’une pâte à meringue.

un meringué : une partie d’un gâteau faite de blancs d’œufs battus en neige et de sucre.

meringuer : recouvrir d’une couche de pâte à meringue.

L’origine du nom (une) meringue est discutée, voir : CNRTL.

mérinos

un mérinos :

  • un mouton ;
  • sa laine ;
  • une étoffe faite avec cette laine.

Ce nom est emprunté à l’espagnol merinos, pluriel de l’adjectif merino qui sert à désigner une race de mouton à laine fine qui fut introduite en France au 17ème siècle par Colbert et Daubenton. L’espagnol merino, d’origine obscure, est peut-être à rapprocher de l’arabe merīnī, désignation de la dynastie marocaine des Benî-Merîn, issue d’une tribu de Berbères nomades, éleveurs de moutons.

mériphyte

un mériphyte : tout le système fasciculaire [fasciculé] d’une feuille et son prolongement dans la tige où il existe, même si la partie foliaire n’existe pas.

merise, merisier

une merise : le fruit du merisier, une cerise sauvage.

un merisier :

  • un cerisier sauvage ; son bois ;
  • un bouleau [Canada].

Le nom (une) merise vient d’amerise, dérivé d’amer sous l’influence de cerise, avec aphérèse de l’initiale (la merise pour l’amerise).

mérismatique, mérisme

un niveau mérismatique (en phonologie).

un mérisme :

  • une division du sujet, d’un point à traiter en diverses parties ;
  • un trait distinctif d’un phonème.

Le nom (un) mérisme est emprunté au grec μ ε ρ ι σ μ ο ́ ς « action de partager, partage » et en particulier en rhétorique « division d’un tout en parties distinctes ».

méristématique, méristématisation, méristème

elle, il est méristématique : est relative, est relatif au méristème.

une spore méristématique : une spore qui, par division basipétale, forme des chainettes de conidies.

une méristématisation : une transformation en méristème.

un méristème : un tissu végétal formé de cellules jeunes à multiplication rapide qui, en se cloisonnant, donnent naissance aux autres tissus de la plante.

Le nom (un) méristème est emprunté à l’allemand Meristem créé sur le grec μ ε ρ ι σ τ ο ́ ς « partagé, divisé, cloisonné » (de μ ε ́ ρ ο ς « partie »).

méristique

elle, il est méristique : en biologie, possède un plan de symétrie, et est divisé(e) selon un schéma régulier.

une variation méristique : une variation quantitative d’un caractère normal, en dessous et au-dessus de la moyenne.

une endomitose méristique

Ce mot est dérivé du grec « qu’on peut partager, divisible », avec le suffixe -ique.

méritant, mérite, mériter

elle est méritante, il est méritant : s’est rendu(e) digne de récompense ou d’une appréciation avantageuse.

un mérite :

  • le caractère de celui ou de ce qui est digne d’une appréciation avantageuse par ses qualités morales ou intellectuelles ;
  • ce qui rend une personne plus ou moins digne d’éloges ou de reproches ;
  • une qualité remarquable d’une chose ou d’une personne.

un démérite : ce qui peut susciter une désapprobation, une faute, un tort.

elle est méritée, il est mérité : est justifié(e), légitime.

elle est imméritée, il est immérité :

  • n’est pas mérité ;
  • n’est pas due ou dû au mérite.

mériter :

  • être considéré comme devant faire l’objet d’une sanction ou d’une récompense ;
  • être digne d’obtenir quelque chose ;
  • nécessiter ;
  • en savoir plus : Bob, dictionnaire d’argot, de français familier et populaire.

démériter : perdre la confiance, l’estime des autres.

En parlant des personnes ou de leurs actions, de leurs idées, le verbe mériter peut décrire des situations positives et des situations négatives. Il peut signifier « être en droit de gagner, être digne de » ou « être exposé à subir une sanction négative, être passible de ».
Le verbe mériter peut aussi s’employer en parlant de choses ou d’actions, au sens de « requérir, être digne de ».
On remarquera que mériter et gagner ne sont pas synonymes : on peut en effet mériter quelque chose sans l’obtenir, et obtenir quelque chose sans le mériter.
Quant à la construction pronominale se mériter, elle ne peut pas s’employer pour signifier « gagner, remporter, obtenir ». Se mériter peut uniquement s’employer, lorsqu’on parle de personnes, pour exprimer une réciprocité. En parlant de choses, on peut utiliser se mériter au sens de « s’obtenir par la valeur personnelle ou l’effort », « être la juste conséquence de (quelque chose. ». En savoir plus : Office québécois de la langue française.

Le nom (un) mérite est emprunté au latin meritum (de merere « gagner, mériter », voir : mériter) « gain, salaire » «service (bon ou mauvais) ; conduite (vis-à-vis de quelqu’un) » « acte, conduite (qui justifie une récompense, un châtiment) » « valeur », en bas latin et spécialement en latin chrétien, surtout au pluriel « valeur spirituelle, fait d’être digne de la miséricorde divine » ; en ancien français merite est surtout féminin en tant que représentant du latin médiéval pluriel merita.

mérithalle

un mérithalle : en botanique, un entre-nœud.

Ce nom est emprunté au latin scientifique merithallus, du grec « partie » et du latin d’époque impériale thallus « tige d’une plante garnie de feuilles » (en grec θ α λ λ ο ́ ς « jeune pousse, jeune branche »).

méritocratie, méritocratique, méritoire, méritoirement

une méritocratie : un système selon lequel le mérite doit déterminer la position sociale.

elle, il est méritocratique : donne plus de valeur au mérite qu’au statut social.

elle, il est méritoire :

  • rend quelqu’un digne d’une récompense ou d’une appréciation avantageuse ;
  • s’en est rendu(e) digne.

méritoirement

Bref, méritant se dit de personnes alors que méritoire se dit plutôt d’actions, de choses. En savoir plus : Office québécois de la langue française.

merl

un merl ou maërl :

  • un dépôt littoral, constitué de fin gravier et de débris d’algues calcaires, souvent utilisé comme amendement ;
  • une algue.

voir le Dictionnaire des régionalismes de France.

Ce mot breton est emprunté à l’ancien français marle, variante de marne.

merlan, merle, merleau, merlerette, merlette

un merlan :

  • un poisson ;
  • un muscle du bœuf débité en biftecks ;
  • un perruquier ;
  • un coiffeur.

un merlan, un merlan bleu austral : Office québécois de la langue française

un merle : un oiseau.

un merle blanc : un objet ou une personne introuvables.

un merleau ou merlot : un jeune merle.

un merlot :

  • un poisson ;
  • un cépage.

une merlette : la femelle du merle.

une merlerette : une petite merlette.

un marle : un merle. [Canada]

Le nom (un) merlan est dérivé de merle « sorte de poisson de mer » lui-même emprunté au latin merula désignant, outre l’oiseau, un poisson de mer, à l’aide du suffixe –enc d’origine germanique (voir : -ange et cormoran).

Le nom (un) merle vient du latin merŭla « merle noir » (à comparer avec le roumain mierlă, l’italien merla, le catalan merla, l’espagnol mierlă ), à côté duquel existe aussi la forme masculine merulus, rare et tardive.

merlin

1. un merlin :

  • une hache ;
  • un marteau.

Le nom (un) merlin (1) est emprunté aux parlers de l’Est merlin, marlin, dérivé ancien du latin marculus (marteau).

2. un merlin :

  • un cordage ;
  • une corde.

Le nom (un) merlin (2) est emprunté au néerlandais marlijn, meerlijn « corde pour attacher », de marren « lier » (amarrer).

merlon

un merlon :

  • une partie d’un parapet se plaçant entre deux créneaux d’une fortification ;
  • une levée de terre destinée à servir de protection.

Le nom (un) merlon est emprunté à l’italien merlone, attesté au sens de « créneau » depuis 1561, dérivé augmentatif de merlo, du latin médiéval merulus de même sens, probablement issu par métaphore du latin merulus « merle ».

merlot

un merlot : voir merle (ci-dessus).

merlu, merluche, merlus, merlusse

un merlu ou un merlus, une merluche : un poisson.

un merlu argenté, un merlu argentin, un merlu blanc : Office québécois de la langue française.

Pour la forme (une) merlusse, voir le Dictionnaire des régionalismes de France.

une merluche :

  • une préparation alimentaire consistant en merlus, morue ou poisson du même genre, séchés au soleil et non salés ;
  • en savoir plus : Office québécois de la langue française.

Le nom (un) merlu ou merlus est peut-être issu du croisement de merlan avec l’ancien français lus, luz « brochet », lui-même du bas latin lucius.

Le nom (une) merlusse est emprunté à l’occitan merlussa (depuis le Moyen Âge, « espèce de poisson ») dominant, pour désigner la morue, dans les parlers de Provence, du Languedoc et du Massif Central.

mermithaner, mermithergate, mermithodinergate, mermithogyne, mermithophore, mermithostratiote

un mermithophore : chez les hyménoptères formicidés, un individu ayant une forme anormale du fait de la présence de nématodes parasites du genre Mermis. on parlera selon le cas d’un mermithaner pour une fourmi mâle, d’une mermithergate pour une ouvrière, d’un mermithodinergate (ou mermithostratiote) pour un soldat, d’une mermithogyne pour une femelle (ou une reine).

méro-

A. méro– est tiré du grec μ ε ́ ρ ο ς « partie » : méroblastique, mérocrine, une mérogonie, méromorphe, un méroplancton, une mérotomie, une mérozoïte.

B. méro– est tiré du grec μ η ρ ο ́ ς « cuisse » : méralgie, mérocèle, mérodon, mérostome.

en savoir plus : CNRTL.

méroblastique

une division méroblastique : un type de scission de l’œuf dans lequel le noyau et le cytoplasme nucléaire sont seuls divisés.

mérocèle

une mérocèle : une hernie crurale.

Ce nom est composé de méro- du grec μ η ρ ο ́ ς « cuisse » et -cèle du grec κ η ́ λ η « hernie ».

mérocrine

une glande mérocrine : une glande dont le produit de sécrétion est excrété au-dehors sans entrainer la mort des cellules.

une sécrétion mérocrine : une sécrétion des glandes exocrines reposant sur le principe de l’exocytose.

Ce mot est composé de méro- du grec μ ε ́ ρ ο ς « partie » et -crine, du grec κ ρ ι ́ ν ω « je secrète ».

mérodon

un mérodon : un diptère.

Ce nom est composé de méro- du grec μ η ρ ο ́ ς « cuisse » et -odon, du grec ο ̓ δ ο υ ́ ς , ο δ ο ́ ν τ ο ς « dent ».

mérogonie

une mérogonie : un développement d’un œuf, ou d’un fragment d’œuf, fécondé mais dépourvu du noyau féminin ou masculin.

méroïstique

une ovariole méroïstique : qui possède des cellules nourricières (des trophocytes), par opposition à panoïstique.

méromictique

un écosystème méromictique : un écosystème lentique caractérisé par une stratification permanente des eaux.

méromorphe

une fonction méromorphe (en mathématiques).

méromyza

une méromyza : un genre d’insectes diptères brachycères muscomorphes chloropidés, par exemple la mouche des tiges du blé, Meromyza americana.

méron

un méron : la partie postérieure latérale des hanches des pattes méso- et métathoracique chez beaucoup d’insectes. Chez les diptères, le méron forme un sclérite mésothoracique distinct qui suit le katépisterne entre la hanche postérieure et le stigmate métathoracique. il est alors aussi appelé mésoméron.

méropéidé

les méropéidés : une famille d’insectes mécoptères d’Amérique du Nord et d’australie.

méropélagique

un organisme méropélagique : qui ne fait partie du pélagos que pendant une phase de son cycle de vie.

mérophysiidé

les mérophysiidés : une famille d’insectes coléoptères polyphages cucujiformes cucujoïdes, aussi considérés comme une sous-famille d’endomychidés.

méroplancton

un méroplancton : un organisme qui ne fait partie du plancton que pendant une phase de son cycle de vie.

mérostomacé, mérostomate, mérostome

les mérostomacés ou mérostomates ou mérostomes : une classe d’arthropodes chélicérates intermédiaires entre les crustacés et les arachnides. Cette classe ne comprend plus qu’un seul représentant actuel, le xiphosure ou limule (Xiphosura polyphemus) que l’on trouve vivant dans le Pacifique et sur les côtes mexicaines atlantiques.

mérothripidé

les mérothripidés : une famille d’insectes thysanoptères térébrants (Terebrantia).

mérotomie

une mérotomie : une opération consistant à diviser une cellule, un tissu en plusieurs parties.

mérou

un mérou : un poisson.

un mérou couronné, un mérou nègre, un mérou oualioua : Office québécois de la langue française.

des mérous

Ce nom est emprunté à l’espagnol mero, d’origine obscure.

Mérovée, mérovingien

elle est mérovingienne, il est mérovingien :

  • est de la famille, de la dynastie issue de Mérovée ;
  • est relative, est relatif à cette dynastie ;
  • est du temps de cette dynastie ;
  • caractérise les Mérovingiens ;
  • est caractéristique de cette époque.

une Mérovingienne, un Mérovingien

Le mot mérovingien est emprunté au latin médiéval Merovingi, dérivé du germanique Merowig (dont la finale se rattache à l’ancien haut allemand wig, wic « combat »), Mérovée, nom du chef d’une tribu de Francs Galiens.

mérozoïte

une mérozoïte : un élément uninucléé.

Ce nom est composé de méro- du grec μ ε ́ ρ ο ς « partie », zo(o)- du grec ζ ω ̃ ο ς « animal » et du suffixe -ite.

mérozygote

un mérozygote : chez certaines bactéries, une cellule partiellement diploïde, résultant du transfert d’une fraction seulement du chromosome d’une cellule bactérienne dite donatrice, lors d’une conjugaison, d’une transduction ou d’une transformation.

merrain

un merrain :

  • un bois de chêne ou de châtaignier, débité en planches et utilisé surtout dans la tonnellerie ;
  • la tige centrale de la ramure du cerf et des autres animaux dont la tête est ornée d’un bois.

Ce nom vient du latin populaire materiamen dérivé de materia (voir : matière) au sens propre de « bois de construction ».

merreau

On a lu un merreau pour un méreau (ci-dessus).

merroutage

le merroutage : [transport maritime – transport de marchandises] le transport intermodal de marchandises, utilisant des véhicules routiers acheminés sur des navires rouliers. En anglais : sea-road transport. Voir aussi : autoroute de la mer, transport intermodal. Journal officiel de la République française du 06/06/2009.

voir : mer, route.

merseguera

un merseguera : un cépage blanc espagnol.

Ce bom est une forme altérée de l’espagnol meseguera, dérivé de mies « moisson », signifiant « qui concerne la moisson, qui se rapporte à la moisson », et, comme substantif meseguero, meseguera « personne qui garde la moisson » puis « personne qui garde les vignes », d’où aussi l’emploi pour désigner un cépage probablement considéré comme très productif.

méruidé

les méruidés : une famille d’insectes néoptères endoptérygotes coléoptères adéphages dytiscoïdes.

mérule

un mérule : le genre de champignons à pores, de consistance molle, de la famille des hyménomycètes, représenté en particulier par le Merulius lacrymans, qui, en se fixant sur les bois mal protégés de l’humidité, en provoque la pourriture.

Ce nom vient du latin scientifique merulius, le nom d’un genre fondé par le physiologiste suisse A. von Haller à la fin du 18ème siècle, peut-être d’après le latin merula « merle » dont la variante masculine merulus a été utilisée en latin médiéval pour désigner les créneaux, certaines formes de champignons ou de parties crénelées de champignons appartenant à ce genre pouvant être à l’origine de cette appellation.

merveille, merveilleusement, merveilleux, merveillosité

une merveille :

  • un évènement ou une chose qui cause un vif étonnement par son caractère étrange et extraordinaire ;
  • une chose qui suscite l’étonnement et l’admiration en raison de sa beauté, de sa grandeur, de sa perfection, de ses qualités exceptionnelles ;
  • une chose excellente, remarquable en son genre ;
  • une personne remarquable, qui suscite une vive admiration ;
  • un beignet de pâte qui gonfle en cuisant dans l’huile bouillante ; un tortillon de pâte brisée qui cuit dans l’huile bouillante ; voir le Dictionnaire des régionalismes de France.

elle est merveilleuse, il est merveilleux :

  • cause un vif étonnement par son caractère étrange et extraordinaire ;
  • suscite l’étonnement et l’admiration en raison de sa beauté, de sa grandeur, de sa perfection, de ses qualités exceptionnelles.

merveilleusement

le merveilleux :

  • ce qui suscite l’étonnement et l’admiration en raison de sa beauté, de sa grandeur, de sa perfection, de ses qualités exceptionnelles ;
  • ce qui est prodigieux, fantastique, féerique.

un merveilleux : un jeune élégant et excentrique, sous le Directoire.

un merveilleux [Belgique] : une sorte de pâtisserie enrobée parfois de chocolat et composée de meringue et de crème fraiche.

une merveillosité : le caractère merveilleux de quelque chose.

Le nom (une) merveille vient du latin populaire mirabĭlia (ou mrblia), altération par assimilation régressive du latin classique mīrābĭlia, de mīrābilis « admirable, merveilleux » particulièrement usité dans la langue de l’Église au sens de « miracles » ou « hauts faits » et employé comme substantif féminin singulier.

Le verbe émerveiller (= provoquer un sentiment d’admiration mêlée de surprise) est dérivé de merveille. D’où : émerveillant, émerveillé, un émerveillement. On a lu aussi : émerveillable, une émerveillance.

Le mot admirable est emprunté au latin admirabilis.

mérycisme

un mérycisme : le phénomène assez rare, caractérisé par le retour volontaire ou involontaire des aliments de l’estomac dans la bouche, où ils peuvent être de nouveau mastiqués.

Ce nom est emprunté au grec mêrukisma « action de ruminer ».

merzlota

une merzlota : le permafrost, dans les régions arctiques et subarctiques, la partie du sol qui reste gelée en permanence.

ce nom vient d’un mot russe, dérivé de merzat « geler ».

mes

mon pantalon, ma chemise, mes pantalons, mes chemises

mon, ma, mes ; ton, ta, tes ; son, sa, ses ; notre, nos ; votre, vos ; leur, leurs.

mes

– et mes-, més– issus de la particule francique missi (ou moins vraisemblablement du latin minus) servent à construire les formes négatives ou péjoratives.

Ce préfixe n’est plus productif. L’usage courant semble préférer l’emploi de périphrases avec « ne pas, mal » devant un verbe ou « mauvais » devant un substantif. Le préfixe est, par ailleurs, concurrencé par dé- (méplaire / déplaire) ou mal- (malaise / mésaise ; malfaire / méfaire).

Ne pas confondre més- avec més(o)- tiré du grec μ ε ́ ο ς « qui est situé au milieu ».

voir : CNRTL.

mesa, mésa

une mesa ou mésa :

  • un plateau entre deux vallées ;
  • un plateau formé par les restes d’une coulée volcanique.

Ajoutons enfin un nom venant cette fois directement de l’espagnol, la mesa, qui, en géologie, désigne un plateau formé par les restes d’une coulée basaltique. En savoir plus : Académie française.

une meseta : un socle hercynien.

Le nom (une) mesa est emprunté à l’espagnol mesa de même sens, proprement « table », du latin vulgaire mesa, issu du latin mensa de même sens.

mésadapté

[Québec]

elle est mésadaptée, il est mésadapté : présente des difficultés d’adaptation à son milieu.

une mésadaptée, un mésadapté

Ce mot est dérivé d’adapté, avec le préfixe mé-, més-.

mésadénie

des mésadénies : des glandes accessoires d’origine ectodermale que l’on trouve avec les ectadénies dans l’appareil reproducteur des mâles chez les insectes.

mésadvenir

mésadvenir : voir mésavenir (ci-dessous).

mésaimer

mésaimer : mal aimer.

Ce verbe est dérivé d’aimer, avec le préfixe mé-, més-.

mésair

un mésair ou mézair : en équitation, l’air de haute école résidant en une succession de levades, entre lesquelles les antérieurs reviennent à l’appui.

Ce nom est emprunté à l’italien mezzaria attesté depuis le 16ème siècle et composé de mezzo « demi », du latin medius et de aria, correspondant au français air (2). Le mot italien a d’abord été traduit par « demi air », avant d’être adopté sous les formes mezzair/mézair et mésair.

mésaise

une mésaise : une situation dans laquelle on est privé d’aise, de bien-être, de confort, physiquement ou moralement.

La forme mésaise est aujourd’hui un archaïsme, alors qu’elle était très fréquente en ancien français et désignait un malaise, une maladie, mais aussi un trouble, une souffrance. Elle a d’ailleurs donné naissance à de nombreux dérivés verbaux, nominaux ou adjectivaux. En savoir plus : Académie française.

Ce nom est dérivé d’aise, avec le préfixe mé-, més-.

mésalliance, se mésallier

une mésalliance : une alliance par mariage entre deux personnes dont l’une est jugée de condition inférieure.

se mésallier : épouser une personne considérée de classe ou de condition inférieure.

Ce verbe est dérivé d’allier, avec le préfixe mé-, més-.

mésange, mésangette

une mésange : un oiseau.

une mésangette : une case servant à capturer les petits oiseaux.

Le nom (une) mésange vient de l’ancien bas francique meisinga, de même sens, dérivé d’un mot de base attesté par l’ancien haut allemand meisa, l’allemand Meise, le moyen néerlandais mese, à comparer avec le latin médiéval mesenga « mésange » dès le 10ème siècle.

Le nom (une) mazette (= un mauvais cheval ; une personne qui manque de force, d’ardeur ou d’envergure ; une personne qui manque d’adresse, d’habileté au jeu ou à tout ce qui demande de la rapidité, de l’habileté d’esprit ou de gestes) est probablement un emploi métaphorique, du normand mesette « mésange », issu, par substitution de suffixe, de mésange. D’où : mazette ! (une interjection).

Le nom des paridés, la famille d’oiseaux (passereaux) communément appelés mésanges, est dérivé du latin savant parus désignant le genre mésange, du latin parra, parrus « mésange » en bas latin et qui désignait un oiseau à présage en latin classique, avec le suffixe -idés.

mésangiolyse

une mésangiolyse

mésappariement

un mésappariement : [biologie / génie génétique] le non-appariement d’une zone à l’intérieur d’un fragment d’acide nucléique double brin. En anglais : mismatch. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.

Ce nom est dérivé d’appariement, avec le préfixe mé-, més-.

mésaraïque

elle, il est mésaraïque : appartient au mésentère ; y est relative, est relatif.

Ce mot est emprunté au grec μ ε σ α ρ α ι κ ο ́ ς « du mésentère », dérivé de μ ε σ α ́ ρ α ι ο ν « mésentère », composé de μ ε ́ σ ο ς « situé au milieu » et de α ̓ ρ α ι ́ α « partie grêle, inférieure du ventre ».

mésarriver

mésarriver : avoir une issue mauvaise, malheureuse.

il mésarrive, il mésarrivait, il mésarriva, il mésarrivera, il mésarriverait, il est mésarrivé, il était mésarrivé, il fut mésarrivé, il sera mésarrivé, il serait mésarrivé, qu’il mésarrive, qu’il mésarrivât, qu’il soit mésarrivé, qu’il fût mésarrivé, en mésarrivant.

Ce nom est dérivé d’arriver avec le préfixe mé-, més-.

mésaudition

une mésaudition : une mauvaise audition.

Ce nom est dérivé d’audition, avec le préfixe mé-, més-.

mésavenant, mésavenir

elle est mésavenante, il est mésavenant :

  • n’est pas avenante ou avenant ;
  • dont l’aspect n’est pas agréable, engageant.

mésavenir ou mésadvenir :

  • arriver malheur à quelqu’un, lui arriver quelque chose de mal ;
  • se produire fâcheusement.

Le verbe mésavenir, rarement mésadvenir, se conjuguait en tournure impersonnelle : il mésavient, il mésavenait, il mésavint, il mésaviendra, il mésaviendrait, il est mésavenu, il était mésavenu, il sera mésavenu, il serait mésavenu, qu’il mésavienne, qu’il mésavînt, qu’il soit mésavenu, qu’il fût mésavenu, en mésavenant.

Le verbe mésadvenir est dérivé d’advenir « se produire » ; la forme mésavenir est dérivée de l’ancien français avenir « seoir, convenir », et d’avenant (2), avec le préfixe mé-, més-.

mésaventure, mésaventurer

une mésaventure :

  • un évènement fâcheux ;
  • un incident désagréable ;
  • un accident qui a des conséquences malheureuses, mais toutefois sans caractère définitif, irréparable.

mésaventurer :

  • mettre dans une mésaventure ;
  • mettre en péril, hasarder.

Le nom (une) mésaventure est dérivé d’aventure, avec le préfixe mé-, més-.

mésaxonien

elle est mésaxonienne, il est mésaxonien : est périssodactyle.

un mésaxonien

mescal, mescaline

un mescal : un alcool.

des mescals

une mescaline : un alcaloïde hallucinogène.

Ce nom est dérivé en -ine, de mescal « boisson alcoolique en usage au Mexique », emprunté au nahuatl, à l’aztèque mexcalli « sorte d’agave dont on utilise les feuilles charnues pour en faire des aliments et les racines pour en faire une eau-de-vie ».

mésite, mésitornithidé, mésitornithiforme

les sitornithiformes : l’ordre d’oiseaux comprenant uniquement la famille des mésitornithidés, des mésites.

mesclun

un mesclun : un mélange de jeunes pousses de salades variées et d’herbes aromatiques.

Ce mot provençal est dérivé de mescla « mélanger », du latin populaire misculare (voir l’étymologie de mêler).

mesdames

madame ou Mme :

  • un titre qui était employé pour des femmes de haute naissance ;
  • une appellation employée pour une femme mariée, qui l’a été, qui a l’âge de l’être, ou qui a des enfants ;
  • une appellation employée pour désigner une femme en témoignant qu’on lui marque du respect, ou pour s’adresser à elle.

mesdames ou Mmes

Ce nom est composé de mes et dames.

mesdemoiselles

mademoiselle ou Mlle :

  • un titre employé pour la première princesse de sang tant qu’elle n’est pas mariée ;
  • une appellation employée pour une jeune fille ou une femme présumée non-mariée.

mesdemoiselles ou Mlles

mam’selle, mam’zelle : une façon familière de s’adresser à une jeune fille ou une jeune femme.

Ce nom est composé de ma et demoiselle.

mésel, mésellerie

une méselle : une lépreuse ; un mésel : un lépreux.

une mésellerie : une léproserie.

Le nom (un) mésel vient du latin misellus « pauvre », diminutif de miser « misérable, malheureux ».

mésencéphale

un mésencéphale ou mésocéphale : la région moyenne de l’encéphale.

elle, il est mésocéphalique : a trait au mésocéphale.

Ce mot est composé de més(o)- tiré du grec μ ε ́ ο ς « qui est situé au milieu » et encéphale.

mésenchymate, mésenchyme

elle est mésenchymateuse, il est mésenchymateux : se rapporte ou appartient au mésenchyme.

un mésenchyme : la forme jeune du tissu conjonctif.

Ce mot est composé de més(o)- tiré du grec μ ε ́ ο ς « qui est situé au milieu » et -enchyme, du grec ε γ χ υ μ α « injection », de ε ̓ γ χ ε ι ̃ ν « verser dans ».

mésentendre, mésentendu

mésentendre : comprendre de travers.

je mésentends, tu mésentends, il mésentend, nous mésentendons, vous mésentendez, ils mésentendent ;
je mésentendais ; je mésentendis ; je mésentendrai ; je mésentendrais ;
j’ai mésentendu ; j’avais mésentendu ; j’eus mésentendu ; j’aurai mésentendu ; j’aurais mésentendu ;
que je mésentende, que tu mésentendes, qu’il mésentende, que nous mésentendions, que vous mésentendiez, qu’ils mésentendent ;
que je mésentendisse, qu’il mésentendît, que nous mésentendissions ; que j’aie mésentendu ; que j’eusse mésentendu ;
mésentends, mésentendons, mésentendez ; aie mésentendu, ayons mésentendu, ayez mésentendu ;
(en) mésentendant.

un mésentendu : un malentendu.

Le verbe mésentendre est dérivé d’entendre avec le préfixe mé-, més-.

mésentente

une mésentente : une mauvaise entente, un désaccord, une dissension.

Ce nom est dérivé d’entente avec le préfixe mé-, més-.

mésentère, mésentérique, mésentéron

un mésentère : la membrane formée par un repli du péritoine, qui enveloppe l’intestin grêle et le maintient à la paroi abdominale.

elle, il est mésentérique : se rapporte au mésentère.

une artère, une veine, une circulation omphalomésentérique : qui permet les échanges entre l’embryon et le canal ombilical.

un mésentéron : en entomologie, l’intestin moyen, la partie de l’intestin qui produit les enzymes digestives et absorbe les nutriments.

Le nom (un) mésentère est emprunté au grec μ ε σ ε ν τ ε ́ ρ ι ο ν « mésentère », composé de μ ε ́ σ ο ς « situé au milieu » et de ε ν τ ε ρ ο ν « intestin ».

Le mot mésaraïque (= qui appartient au mésentère ; qui y est relative, est relatif) est emprunté au grec μ ε σ α ρ α ι κ ο ́ ς « du mésentère », dérivé de μ ε σ α ́ ρ α ι ο ν « mésentère », composé de μ ε ́ σ ο ς « situé au milieu » et de α ̓ ρ α ι ́ α « partie grêle, inférieure du ventre ».

mésépimère, mésépisterne, mésépisternum

n. m. [mesepisternum]. syn. de mésépisterne. voir mésépisterne.

en entomologie.

un mésépimère :

  • l’épimère (la partie postérieure de chaque pleure thoracique) du mésothorax ;
  • chez les odonates, le sclérite situé entre la suture humérale et la première suture latérale.

un mésépisterne :

  • l’épisterne (la partie antérieure de chaque pleure thoracique) du mésothorax situé en dessous des ailes antérieures ;
  • chez les hyménoptères formicoïdes, le sternum du mésothorax ;
  • chez les odonates, les pièces latérales obliques du mésothorax qui se réunissent pour former un sillon dorsal.

On lit aussi un mésépisternum.

Suivant le segment thoracique, épimère ou épisterne peuvent être précédés des préfixes pro- més- ou mét-.

mésestimable, mésestimation, mésestime, mésestimer

elle, il est mésestimable : ne peut pas être estimé(e), apprécié(e).

une mésestimation : l’action de mésestimer, de sous-estimer ; son résultat.

une mésestime : un manque d’estime, un mépris pour quelqu’un ou pour quelque chose.

mésestimer :

  • avoir mauvaise opinion d’une personne ou d’un groupe de personnes ;
  • ne pas estimer quelqu’un, le mépriser ;
  • ne pas apprécier quelque chose ;
  • sous-estimer.

se mésestimer : avoir une mauvaise opinion de soi-même ou réciproquement.

Le verbe mésestimer est dérivé d’estimer avec le préfixe mé-, més-.

meseta

une meseta : un socle hercynien.

voir : mesa (ci-dessus).

mésial

une racine dentaire mésiale : qui occupe la position la plus rapprochée du centre de la bouche, qui est dirigée vers ce centre.

il est mésial, elles sont mésiales, ils sont mésiaux

Ce mot est composé de més(o)- et du suffixe -al, probablement d’après l’anglais mesial.

mésinférer

mésinférer : inférer à tort, se tromper dans les conclusions que l’on tire.

je mésinfère, tu mésinfères, il mésinfère, nous mésinférons, vous mésinférez, ils mésinfèrent ;
je mésinférais ; je mésinférai ; je mésinfèrerai ou mésinférerai ; je mésinfèrerais ou mésinférerais ;
j’ai mésinféré ; j’avais mésinféré ; j’eus mésinféré ; j’aurai mésinféré ; j’aurais mésinféré ;
que je mésinfère, que tu mésinfères, qu’il mésinfère, que nous mésinférions, que vous mésinfériez, qu’ils mésinfèrent ;
que je mésinférasse, qu’il mésinférât, que nous mésinférassions ; que j’aie mésinféré ; que j’eusse mésinféré ;
mésinfère, mésinférons, mésinférez ; aie mésinféré, ayons mésinféré, ayez mésinféré ;
(en) mésinférant.

Ce verbe est dérivé d’inférer avec le préfixe mé-, més-.

mésintellection, mésintelligence

une mésintellection : une mauvaise compréhension.

une mésintelligence :

  • un état de mauvaise entente entre deux ou plusieurs personnes ;
  • un point de désaccord.

Ce nom est dérivé d’intelligence avec le préfixe mé-, més-.

mésinterprétation, mésinterpréter

une mésinterprétation :

  • une mauvaise interprétation d’une œuvre musicale ;
  • une mauvaise interprétation intellectuelle d’une chose.

mésinterpréter : mal interpréter, mal comprendre quelque chose.

je mésinterprète, tu mésinterprètes, il mésinterprète, nous mésinterprétons, vous mésinterprétez, ils mésinterprètent ;
je mésinterprétais ; je mésinterprétai ; je mésinterprèterai ou mésinterpréterai ; je mésinterprèterais ou mésinterpréterais ;
j’ai mésinterprété ; j’avais mésinterprété ; j’eus mésinterprété ; j’aurai mésinterprété ; j’aurais mésinterprété ;
que je mésinterprète, que tu mésinterprètes, qu’il mésinterprète, que nous mésinterprétions, que vous mésinterprétiez, qu’ils mésinterprètent ;
que je mésinterprétasse, qu’il mésinterprétât, que nous mésinterprétassions ; que j’aie mésinterprété ; que j’eusse mésinterprété ;
mésinterprète, mésinterprétons, mésinterprétez ; aie mésinterprété, ayons mésinterprété, ayez mésinterprété ;
(en) mésinterprétant.

Ce verbe est dérivé d’interpréter avec le préfixe mé-, més-.

mésique

elle, il est mésique : est relative, est relatif au méson.

voir : méson (ci-dessous).

Mesmer, mesmérien, mesmérique, mesmérisme, mesmériste

elle est mesmérienne, elle, il est mesmérien ou mesmérique, mesmériste :

  • est relative, est relatif à Franz Mesmer, un médecin allemand ;
  • est relative, est relatif au mesmérisme.

le mesmérisme : la doctrine de Mesmer, selon laquelle tous les êtres sont soumis à l’influence d’un fluide magnétique.

méso-

més(o)– est tiré du grec μ ε ́ ο ς « qui est situé au milieu ».

en savoir plus : CNRTL ; dictionnaire de l’Académie française.

méso

un méso : un repli du péritoine qui relie un viscère à la paroi de l’abdomen ou l’attache à un autre organe.

mésoacidicline

un sol mésoacidicline : moyennement acide.

mésoacidiphile

elle, il est mésoacidiphile : se dit d’espèces ou d’habitats naturels qui se développent sur des sols moyennement acides, avec un niveau d’acidité supérieur au terme acidicline.

méso-américain, Méso-Amérique

elle est méso-américaine, il est méso-américain : est relative, est relatif à la Méso-Amérique, une aire culturelle occupée par des civilisations précolombiennes.

mésobenthos

le mésobenthos : les organismes benthiques vivant à des profondeurs comprises entre 200 et 1 000 mètres.

mésoblaste, mésoblastique

un mésoblaste ou mésoderme : le feuillet embryonnaire situé entre l’endoblaste et l’ectoblaste.

elle, il est mésoblastique ou mésodermique : est relative, est relatif au mésoblaste.

mésocarpe

une mésocarpe :

  • une algue verte ;
  • la substance charnue qui se trouve entre l’épicarpe et l’endocarpe d’un fruit.

mésocéphale, mésocéphalie, mésocéphalique

A. un mésocéphale ou mésencéphale : la région moyenne de l’encéphale.

elle, il est mésocéphalique : a trait au mésocéphale.

B. elle, il est mésocéphale : a le crâne de largeur moyenne par rapport à sa longueur.

elle, il est mésocéphalique : est propre aux individus mésocéphales.

une mésocéphalie : cette caractéristique.

mésochète

une mésochète : en entomologie, une soie intermédiaire, ni microchète, ni macrochète.

mésoclimat

un mésoclimat : des conditions climatiques différentes des conditions régionales et qui s’étendent sur de faibles étendues.

mésocôlon

un mésocôlon : un repli du péritoine reliant le côlon à la paroi abdominale.

mésocorie

une mésocorie : chez les insectes hémiptères, la région de la corie de l’hémélytre individualisée par la suture qui permet de la distinguer de l’exocorie.

mésocosme

un mésocosme : un système artificiel placé dans des conditions environnementales naturelles et possédant suffisamment de complexité et de stabilité pour être autosuffisants.

mésocoxal

elle est mésocoxale, il est mésocoxal : elle, il concerne la partie moyenne du coxa, de la hanche.

elles sont mésocoxales, ils sont mésocoxaux

mésocrânien

elle est mésocrânienne, il est mésocrânien : est mésocéphale.

mésocuticule

une mésocuticule : chez certains insectes comme les blattes, la région intermédiaire entre endocuticule et exocuticule ; cette mésocuticule est riche en tyrosine et est de couleur rouge.

mésoderme, mésodermique

un mésoderme ou mésoblaste : le feuillet embryonnaire situé entre l’endoblaste et l’ectoblaste.

elle, il est mésodermique ou mésoblastique : est relative, est relatif au mésoderme.

mésodidyme

un mésodidyme : un double autosite dont la partie moyenne du corps est dédoublée.

mésoécologie

une mésoécologie : une étude des conditions écologiques, climatiques et pédologiques, à l’échelle d’une région.

mésoéconomie

une mésoéconomie : une branche de la science économique.

mésofaune

la mésofaune : les espèces animales présentes dans le sol de 0,2 et 4 millimètres de longueur qui se déplacent au sein des espaces existants, sans creuser le sol de manière significative.

mésoffrir

mésoffrir : offrir un prix plus bas que la valeur réelle d’une chose mise en vente.

Ce verbe est dérivé d’offrir avec le préfixe mé-, més-.

mésogastre

un mésogastre :

  • la région ombilicale ;
  • le méso de l’estomac embryonnaire.

mésoglie

une mésoglie : une cellule du système nerveux central.

mésognathe

elle, il est mésognathe : a une mandibule de dimensions moyennes ou des mâchoires moyennement saillantes en avant.

mésogone

une mésogone : un genre d’insectes lépidoptères noctuidés, des noctuelles assez grandes, dont on connaît plusieurs espèces de l’hémisphère boréal.

mésohalin

un milieu mésohalin : un milieu d’eau saumâtre dont la salinité est comprise entre 5 et 20 %.

mésohalobe

un mésohalobe : un organisme planctonique vivant dans des eaux saumâtres mésohalines.

mésohygrophile

elle, il est mésohygrophile : se dit d’espèces ou d’habitats naturels qui se développent sur des sols moyennement humides (un niveau d’humidité supérieur au terme hygrocline).

mésolithique

le mésolithique : la période de transition entre le paléolithique et le néolithique

elle, il est mésolithique : se situe entre le paléolithique et le néolithique.

mésologie, mésologique

la mésologie : la science des milieux, du rapport des êtres vivants et de leur milieu.

elle, il est mésologique : est relative, est relatif au milieu.

mésomère, mésomérie

1. un mésomère : un blastomère de taille intermédiaire entre le macromère et le micromère.

2. elle, il est mésomère : offre un phénomène de mésomérie.

une mésomérie :

  • l’état présumé d’une molécule répondant à deux ou plusieurs formules qui ne différeraient que par la répartition des électrons ;
  • [chimie] un mode de représentation ou d’étude de la structure réelle d’une entité moléculaire dont les électrons de liaison sont délocalisés ; ce mode considère cette entité comme intermédiaire entre deux ou plusieurs structures hypothétiques comportant des liaisons localisées, c’est-à-dire susceptibles d’être représentées par les formules de Lewis habituelles. Du grec mesos, « situé au milieu ». Ce mode de représentation a été considéré comme l’expression initiale du concept de résonance développé ultérieurement à l’aide de la mécanique quantique. Contrairement à ce que l’on rencontre parfois, les structures limites ne peuvent être qualifiées de « mésomères ». En anglais : mesomerism. Voir aussi : conjugaison, résonance, structure limite. Journal officiel de la République française du 08/10/2003.

mésomorphe, mésomorphie, mésomorphique, mésomorphisme

elle, il est mésomorphe ou mésomorphique :

  • présente des traits de mésomorphie ;
  • est entre l’état amorphe et l’état cristallin.

une mésomorphie ou un mésomorphisme : un type constitutionnel dans lequel prédominent les tissus dérivés du mésoderme.

méson

un méson : une particule physique.

On a lu aussi un mésoton ou mésotron.

elle, il est mésique : est relative, est relatif au méson.

Le nom (un) méson est formé de més(o)- et de la finale d’électron. Le terme de musique ancienne méson désignant le second tétracorde de l’échelle musicale des anciens grecs, est emprunté au grec μ ε ́ σ ο ν « milieu », de μ ε ́ σ ο ς « du milieu ». L’anglais meson de même sens est attesté depuis 1939.

mésonéphrétique, mésonéphros, mésonéphrotique

un mésonéphros : une formation rénale apparaissant juste après le premier mois de vie embryonnaire.

elle, il est mésonéphrotique ou mésonéphrétique : est relative, est relatif au mésonéphros, contribue à sa formation.

mésonotum

un mésonotum : la face supérieure (ou dorsale) du mésothorax. Il est composé du préscutum, du scutum et du scutellum. On lit aussi un mésotergite et, selon l’ordre considéré, un scutum.

mésoparaptère

un mésoparaptère : chez les hyménoptères formicidés, le préscutellum, le sclérite situé près des axilles.

mésoparasite

En entomologie, les mésoparasites occupent des cavités naturelles reliées au milieu extérieur comme le tube digestif (bouche ou anus), les oreilles externes, l’appareil urinaire ou génital, etc. Il s’agit le plus souvent de dipteres de la famille des œstridés, des calliphoridés ou des sarcophagidés. Voir aussi ectoparasite et endoparasite.

mésopause

une mésopause : la limite extérieure de la mésosphère.

mésopélagique

elle, il est mésopélagique :

  • se trouve à moyenne profondeur ;
  • se dit des profondeurs situées entre 200 et 1 000 mètres dans l’océan, les mers et les lacs.

mésophile

elle, il est mésophile :

  • pour un organisme, dont la croissance est optimale sous une température comprise entre 20 à 45 °C ;
  • pour une espèce ou une communauté, se développe dans un milieu au sol neutre et présentant des conditions moyennes de température et d’humidité.

mésophragme

un mésophragme : la cloison interne du métathorax assurant la séparation entre ce dernier et le mésothorax chez les insectes et qui sert de point d’attache à certains muscles des ailes.

mésophylle

un mésophylle : la partie interne des feuilles.

mésophyte

une plante mésophyte : une plante des milieux mésophiles.

mésoplancton

le mésoplancton :

  • l’ensemble des organismes planctoniques dont la taille est comprise entre 1 et 5 millimètres ;
  • le plancton des profondeurs moyennes.

mésopleural, mésopleure

une suture mésopleurale : qui se rapporte au mésopleure.

un mésopleure : la face latérale du mésothorax, pouvant aussi être défini comme étant le pleure (sclérite latéral) du deuxième segment thoracique, c’est-à-dire du métathorax.

mésopode

un mésopode : la partie de l’axe de la feuille très jeune qui donnera le pétiole.

mésopostnotum

un mésopostnotum : la face dorsale postérieure du mésothorax qui suit le notum, pouvant aussi être défini comme étant le postnotum du deuxième segment thoracique (c’est-à-dire du mésothorax).

Mésopotamie, mésopotamien

elle est mésopotamienne, il est mésopotamien : est de Mésopotamie, une région entre le Tigre et l’Euphrate.

une Mésopotamienne, un Mésopotamien

Le mot mésopotamien est dérivé de Mésopotamie (en latin Mesopotamia, en grec Μ ε σ ο π ο τ α μ ι ́ α) région de l’Asie située entre le Tigre et l’Euphrate (méso-, -potame du grec π ο τ α μ ο ́ ς « fleuve), avec le suffixe -ien.

mésopsammon

un mésopsammon ou une méïofaune : un organisme se développant dans l’espace interstitiel d’un sédiment sableux.

mésopsocidé

les mésopsocidés : une famille d’insectes psocoptères psocomorphes homilopsocidés.

mésorectum

un mésorectum : la partie supérieure du péritoine rectal.

mésorhinien, mésorrhinien

elle est mésorhinienne ou mésorrhinienne, il est mésorhinien ou mésorrhinien : a le nez de largeur moyenne.

elle est mésorhinienne ou mésorrhinienne, un mésorhinien ou mésorrhinien

mésosa

une mésosa : un genre d’insectes coléoptères cérambycidés lamiens, des longicornes aux petites formes grises ou noirâtres, variées de jaune et de blanc.

mésoscaphe

un mésoscaphe : un sous-marin conçu pour évoluer en profondeur moyenne.

mésoscopique

elle, il est mésoscopique : appartient à un ordre de grandeur se situant entre les limites du monde macroscopique et celles du monde nanométrique, à une échelle où les structures de la matière peuvent présenter des caractéristiques et des propriétés relevant à la fois de la physique quantique et de la physique classique. On ne peut pas établir de limites précises. Certains phénomènes relevant de la physique quantique peuvent se produire lorsque la taille des composants se situe entre 100 et 1000 nanomètres, et d’autres peuvent se manifester lorsqu’elle est plus importante et qu’elle dépasse le micromètre. Office québécois de la langue française.

une échelle mésoscopique

mésoscutellum, mésoscutum

un mésoscutellum : le scutellum (en général triangulaire à la manière d’un écusson) du mésothorax.

un mésoscutum : la partie médiane du mésonotum, c’est une pièce dorsale du mésothorax située avant le mésoscutellum.

mésosérie

une mésosérie : sur les fausses-pattes des chenilles ou des larves, série de crochets longitudinaux médians ou submédians ayant une valeur taxonomique.

mésoserphidé

les mésoserphidés : une famille d’insectes hyménoptères apocrites térébrants proctotrupoïdes.

mésosoïque

elle, il est mésosoïque ou mésozoïque : appartient à l’ère secondaire.

mésosome

un mésosome : chez les hyménoptères apocrites, ensemble résultant de la fusion du premier segment abdominal dénommé propodeum ou segment médiaire avec le thorax.

mésosphère

la mésosphère : la couche de l’atmosphère au-delà de la stratosphère.

une mésopause : la limite extérieure de la mésosphère.

mésosternal, mésosternite, mésosternum

elle est mésosternale, il est mésosternal : elle est relative, il est relatif au mésosternum.

elles sont mésosternales, ils sont mésosternaux

un mésosternum ou une mésosternite : le sternum (sclérite ventral) du deuxième segment thoracique (c’est-à-dire du mésothorax). Il porte la deuxième paire de pattes chez les insectes.

mésostiche

un (sonnet) mésostiche : dont les lettres qui se trouvent à la césure ou au milieu de chaque vers, forment un nom sur lequel on veut attirer l’attention.

mésotarse

un mésotarse (en entomologie) :

  • la partie moyenne du tarse ;
  • le tarse de la patte médiane. Le tarse de la patte antérieure est parfois appelé protarse ou manus, et celui de la patte postérieure, métatarse.

mésotergite

On lit aussi un mésotergite pour un mésonotum, la face supérieure (ou dorsale) du mésothorax.

mésothélial, mésothéliome, mésothélium

elle est mésothéliale, il est mésothélial : se rapporte au mésothélium.

elles sont mésothéliales, ils sont mésothéliaux

un mésothéliome : une tumeur, bénigne ou maligne, constituée à partir du mésothélium qui recouvre les séreuses (plèvre, péricarde, péritoine, tractus péritonéo-vaginal) et comportant en principe des éléments cellulaires qui peuvent prendre soit un aspect épithélial, soit un aspect conjonctif, ces deux aspects étant souvent intriqués.

un mésothélium : un tissu qui tapisse la surface des membranes séreuses.

Ce mot est composé de méso- et de la finale d’épithélium.

mésothérapeute, mésothérapie

une, un mésothérapeute : une, un spécialiste.

une mésothérapie : une injection avec plusieurs aiguilles de doses minimes de médicaments.

mésotherme

une plante mésotherme : qui s’accommode d’une température et d’une hygrométrie moyenne.

mésothermophile

un organisme mésothermophile : se développant dans les milieux tempérés.

mésothoracique, mésothorax

A. elle, il est mésothoracique : est relative, est relatif au mésothorax.

un mésothorax : le second segment thoracique, chez les insectes, souvent plus développé que le prothorax ou le métathorax.

B. le type mésothoracique : le type anthropométrique calculé selon le rapport du périmètre thoracique moyen et de la taille du sujet se situant entre l’indice minimum et l’indice maximum.

mésothorium

un mésothorium : un produit de la désintégration radio-active du thorium.

mésotibia

un mésotibia : le tibia des pattes médianes d’insectes.

mésotidal

elle est mésotidale, il est mésotidal : caractérise un marnage moyen de la marée compris entre 2 et 4 mètres.

elles sont mésotidales, ils sont mésotidaux

mésoton, mésotron

un mésoton ou mésotron : un méson.

voir : méson (ci-dessus).

mésotrophe

un milieu mésotrophe : un milieu aquatique dont la teneur en éléments minéraux nutritifs est de valeur moyenne, donc intermédiaire entre oligotrophie et eutrophie.

mésotrophique

des eaux ou des zones humides mésotrophiques : ayant des teneurs modérées en nutriments.

mésotype

une mésotype : un minéral.

mésovéliidé, mésovélioïde

les mésovéliidés : une famille d’insectes hémiptères hétéroptères gerromorphes mésovélioïdes, des insectes vivent à la surface des eaux calmes.

les mésovélioïdes : la super-famille d’insectes hémiptères hétéroptères gerromorphes ne comptant que la famille des mésovéliidés.

mésoxérophile

elle, il est mésoxérophile : caractérise les conditions de sécheresse, notamment l’été, dans un gradient sécheresse-humidité.

mésoyage

un mésoyage : une petite culture réalisée à l’aide d’une bêche.

Ce nom est probablement dérivé à l’aide du suffixe -age, de mésoyer « maraicher » terme dialectal de l’est de la France, du latin tardif mansuarius « tenancier d’un manse », dérivé de mansus, voir : manse.

mésozoaire

un mésozoaire : un organisme formé de cellules bordées de cils.

mésozoïque

elle, il est mésozoïque ou mésosoïque : appartient à l’ère secondaire.

mesquin, mesquinement, mesquiner, mesquinerie

elle est mesquine, il est mesquin :

  • s’attache à ce qui est petit, médiocre, aux détails infimes sans considération de l’ensemble ;
  • manque de grandeur, d’élévation, de générosité ;
  • fait preuve d’une parcimonie excessive, compte tenu de ses moyens, de sa qualité ;
  • s’attache bassement aux intérêts matériels ;
  • est pauvre d’apparence, avec des proportions restreintes, de faibles dimensions.

mesquinement

mesquiner : traiter de manière mesquine.

une mesquinerie :

  • le caractère de la personne qui manifeste de l’étroitesse d’esprit et de vues, des sentiments bas et médiocres ;
  • une action mesquine, un comportement mesquin ;
  • le caractère de ce qui manifeste une économie excessive ou un manque de moyens ;
  • un caractère étriqué, mesquin des choses.

se mesquiniser : devenir mesquin.

Le mot mesquin est emprunté, soit à l’italien meschino, proprement « pauvre, chétif », soit à l’espagnol mezquino, proprement « pauvre, indigent », tous deux empruntés à l’arabe miskin « pauvre » (à l’origine de l’ancien provençal mesquin de même sens, l’ancien français meschin « jeune homme, serviteur »).

mess

un mess :

  • un établissement ou une salle où les officiers et sous-officiers d’un régiment, d’une garnison, prennent leurs repas ;
  • l’ensemble des officiers et sous-officiers mangeant au mess ;
  • le service chargé du fonctionnement de ce restaurant militaire ;
  • le personnel et le matériel qui y sont affectés.

On rappellera aussi l’emprunt de l’anglais mess pour désigner la pièce où les officiers ou les sous-officiers d’un même corps prennent leurs repas, nom tiré, par métonymie, de l’ancien français mes, « mets ». En savoir plus : Académie française.

message, messager, messagerie

un message :

  • une communication de nature importante ;
  • une révélation ou un enseignement transmis à l’humanité ;
  • une annonce publicitaire ou promotionnelle ;
  • une pensée, une incitation ;
  • une vision personnelle du monde.

« Je suis en vacances » : l’art de rédiger des messages d’absence : Office québécois de la langue française.

un message incendiaire : [télécommunications – informatique / internet] un message à caractère agressif ou malveillant adressé à un ou plusieurs internautes sur un réseau. En anglais : flame. Voir aussi : bombardement, incendier. Journal officiel de la République française du 08/12/2002.

un message multimédia : [informatique – télécommunications / radiocommunications] un message émis dans un réseau de radiocommunication avec les mobiles, pouvant contenir des images, des sons ou des textes. L’abréviation « MMS », parfois en usage, qui provient de l’expression anglaise multimedia message service, est déconseillée. En anglais : MMS message ; multimedia message. Voir aussi : minimessage, service de messages multimédias, sexto. Journal officiel de la République française du 05/05/2005.

un message (publicitaire) : [économie et gestion d’entreprise – communication / publicité] une annonce publicitaire ou promotionnelle de courte durée diffusée sur un support audiovisuel. Équivalent admis : spot. En anglais : ad ; advertisement. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.

un message publiposté : [économie et gestion d’entreprise – communication / publicité] un message publicitaire destiné au publipostage. En anglais : direct mail. Voir aussi : publipostage, publipostage direct, publipostage groupé. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.

un minimessage : un SMS, un message transmis avec les (téléphones) mobiles.

une messagère, un messager :

  • celle, celui qui remet ou a mission de remettre à son destinataire un message écrit ou oral ;
  • ce qui est précurseur de quelque chose, ce qui annonce quelque chose.

un messager : [biologie cellulaire – biochimie et biologie moléculaire] une molécule qui intervient dans la régulation des processus physiologiques en véhiculant une information, notamment en participant à la signalisation cellulaire. En anglais : messenger. Voir aussi : molécule de signalisation.  Journal officiel de la République française du 19/09/2015.

une messagerie :

  • un service qui était chargé du transport régulier des lettres, des colis et des voyageurs ;
  • un service chargé du transport rapide des colis ou des marchandises ;
  • une entreprise qui assure le routage, le transport et la distribution des publications de presse quotidienne et périodique aux principaux points de vente ;
  • [activités postales] un service d’acheminement, de distribution et de livraison de lettres, de documents et de colis, en dehors des tournées régulières. Selon les délais de distribution, la messagerie est dite « express » ou « rapide ». En anglais : parcel delivery. Journal officiel de la République française du 22/04/2009.

une messagerie électronique : [informatique – télécommunications] un service permettant aux utilisateurs habilités de saisir, envoyer ou consulter en différé des courriels. On trouve aussi dans ce sens les termes « courriel » et « courrier électronique ». En anglais : e-mail ; electronic mail ; electronic messaging. Voir aussi : adresse de courrier électronique, courriel, Mél., portail de messagerie. Journal officiel de la République française du 20/06/2003.

une messagerie instantanée : [télécommunications / services] un service de télécommunication qui permet aux membres d’un groupe de transmettre à tour de rôle des messages à tous les correspondants à l’écoute. En anglais : instant messaging. Voir aussi : conférence téléphonique, messagerie instantanée vocale. Journal officiel de la République française du 28/12/2006.

une messagerie instantanée vocale ou MIV : [télécommunications / services – radiocommunications] une messagerie instantanée dans laquelle des messages vocaux sont transmis dans un réseau de radiocommunication avec les mobiles. Chaque correspondant appuie sur un bouton pour prendre la parole et le relâche une fois son intervention terminée. En anglais : push-to-talk ; PTT ; push-to- talk over cellular ; POC ; walkie-talkie service. Voir aussi : conférence téléphonique, messagerie instantanée. Journal officiel de la République française du 28/12/2006.

une messagerie (interpersonnelle) : [télécommunications] un service de télécommunication mettant en œuvre des techniques de mise en mémoire et de retransmission ou consultation ultérieure pour permettre aux usagers d’envoyer un message à un ou plusieurs destinataires ou de recevoir des messages. En anglais : interpersonal messaging service ; message handling service. Voir aussi : messagerie vocale. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.

une messagerie vocale : [télécommunications / services – réseaux] un service de télécommunication interpersonnelle permettant, généralement à partir d’un poste téléphonique, l’enregistrement et le stockage de messages sonores, leur écoute, leur expédition éventuelle vers un ou plusieurs destinataires. Des exemples de messagerie vocale sont le répondeur enregistreur, la remise d’un message par appel téléphonique, l’expédition de messages d’une boîte de stockage vers d’autres, un service de petites annonces vocales. En anglais : voice mail ; voice messaging. Voir aussi : messagerie interpersonnelle. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.

Le nom (un) message est dérivé de l’ancien français mes « envoyé, messager », issu du bas latin missus « envoyé ».

Le nom (un) nonce (= un ecclésiastique ambassadeur du Saint-Siège auprès d’un gouvernement étranger) est emprunté à l’italien nunzio « messager », puis, plus spécialement, « prélat que le Pape envoie comme ambassadeur auprès d’une Cour ou d’un État catholique », lui-même emprunté au latin nuntius « messager ». D’où : un internonce. Le nom (une) nonciature est emprunté à l’italien nunziatura, dérivé de nunzio (nonce).

messaline

une messaline :

  • une soierie utilisée pour les robes et toilettes habillées ;
  • une femme de mœurs dissolues.

Messaline : la femme de l’empereur Claude.

messapien

les Messapiens : un peuple de l’ancienne Messapie (en latin Messapia), une région du sud-est de l’Italie.

le messapien : une langue indo-européenne parlée autrefois dans l’Italie du sud, en Apulie et en Calabre.

messe

1. une messe :

  • un office religieux ;
  • une musique à cet effet.

Dictionnaire des belgicismes :

  • faire la messe : dire la messe.
  • dire messe, aller à messe, revenir de messe, chanter à messe.
  • une basse messe : une messe basse.
  • une messe d’année : une messe anniversaire de décès, une messe du bout de l’an.

messer ou messoyer : dire la messe.

être messé : avoir entendu la messe.

une grand-messe : une messe solennelle et chantée.

voir le Dictionnaire des régionalismes de France.

Le nom (une) messe vient du latin chrétien missa (du participe passé de mittere « laisser aller, renvoyer ») « congé après un office », spécialement « renvoi des catéchumènes après les premières prières et le sermon » « renvoi des fidèles à la fin de la messe » « le saint sacrifice de la messe » «la messe». En bas latin juridique, missa signifie « action de laisser partir, congé ».

Le nom (un) missel (= un livre liturgique, religieux) est emprunté au latin ecclésiastique missalis (liber) « livre de messe », de missa (messe).

2. une, un maise, messe (2), meze : un récipient servant au transport du hareng, au Moyen Âge.

Ce mot picard signifiant « caque » est emprunté au moyen néerlandais meise « tonneau ».

messéance, messéant, messeoir

une messéance :

  • le caractère de ce qui est messéant ;
  • une inconvenance.

elle est messéante, il est messéant : est malséante ou malséant, ne convient pas.

messeoir :

  • ne pas convenir ;
  • n’être pas séant.

il messied, ils messiéent ;

il messeyait, ils messeyaient ; il messiéra, ils messiéront ; il messiérait ; ils messiéraient ;

qu’il messiée, qu’ils messiéent ;

(en) messéant.

Le mot messéant vient du participe présent de messeoir qui est dérivé de seoir, avec le préfixe mes-.

messeigneurs

messeigneurs : un titre honorifique donné à certaines personnes éminentes.

voir : monseigneur (ci-dessous).

messer

messer : voir messe (ci-dessus).

messervir

messervir : desservir, rendre un mauvais service.

Le verbe messervir est dérivé de servir avec le préfixe mé-, mes-.

messianique, messianisme, messianiste, messianité, messiaque

elle, il est messianique :

  • elle est relative, il est relatif au Messie, à sa venue ;
  • elle est relative, il est relatif au messianisme.

un messianisme :

  • la croyance, l’espérance et l’attente du peuple juif en l’avènement d’un messie, un mouvement politico-religieux d’inspiration charismatique ;
  • une attitude personnelle ou collective qui voue un être ou une idée à jouer un rôle de libérateur quasi divin pour l’humanité ou un groupe, à accomplir une mission exceptionnelle.

elle, il est messianiste :

  • elle est partisane, il est partisan du messianisme ;
  • elle est relative, il est relatif au messianisme.

une, un messianiste : une partisane, un partisan du messianisme.

une messianité : le caractère, la qualité de Messie.

elle, il est messiaque : est du Messie.

Le nom (un) messianisme est un dérivé savant de messie, avec le suffixe -isme étoffé en -anisme, probablement d’après christianisme.

messicole

une plante messicole : qui croît dans les terrains cultivés, les champs de céréales sans avoir été semé(e).

Ce mot est composé de messi-, du radical du latin messis « moisson » et de -cole.

messidor

un messidor : le dixième mois du calendrier républicain.

un (style) messidor

Ce mot a été créé par Fabre d’Églantine (auquel est dû le calendrier révolutionnaire et sa nomenclature des mois), à l’aide du latin messis « moisson » et du grec δ ω ̃ ρ ο ν « présent ».

messie, Messie

le Messie : celui qui est attendu par le peuple juif comme le libérateur qui instaurera le Royaume de Dieu.

une, un messie :

  • une personne providentielle dont on attend la venue ;
  • une personne qui se croit investie d’une mission exceptionnelle.

attendre le messie : pour une femme, attendre un enfant. [Canada]

Le nom (un) messie est emprunté au latin chrétien Messias « Messie », en grec Μ ε σ σ ι ́ α ς, et ceux-ci à l’araméen mes̆īḥā « oint », lui-même emprunté à l’hébreu biblique mās̆ī aḥ de māsaḥ « oindre », terme appliqué dans l’Ancien Testament à tous ceux qui sont investis d’une mission divine, confirmée par une onction : les prêtres, les prophètes et les rois d’Israël, et en particulier le Messie à venir. L’équivalent grec de mās̆ī aḥ est Χ ρ ι σ τ ο ́ ς (Christ).

il messied

il messied :

  • il ne convient pas ;
  • il n’est pas séant.

voir : messeoir (ci-dessus).

messier

un messier : un garde faisant l’office de garde-champêtre, qui était commis temporairement à la surveillance des produits du sol qui servent à la nourriture des hommes et des animaux, avant la récolte, afin de les protéger du vol.

Ce nom est dérivé, à l’aide du suffixe -ier, de l’ancien français mes « moisson », du latin messis « moisson » ; à comparer avec le latin médiéval messarius « garde champêtre ».

messieurs

messieurs, messieurs-dames, m’sieurs-dames

voir : monsieur.

messin

elle est messine, il est messin : est de la ville de Metz, en France.

une Messine, un Messin

messire

messire : un titre donné autrefois aux seigneurs de la plus haute noblesse, puis au seul chancelier de France, et qui devint une dénomination honorifique.

Ce nom est composé de mes, ancien cas sujet de mon et de sire, ce dernier mot étant fréquemment, en ancien français, précédé du possessif de la première personne au sens de « seigneur, suzerain ».

messor

un messor : un genre d’insectes hyménoptères formicidés myrmicinés, des fourmis moissonneuses qui accumulent des graines décortiquées, qui n’ont pas de jabot social et de ce fait ne pratiquent pas la trophallaxie.

messoyer

messoyer ou messer : voir messe (ci-dessus).

messti

un messti : la fête foraine annuelle du village ou de la ville.

voir le Dictionnaire des régionalismes de France.

Ce nom est emprunté à l’alsacien messti, de même sens (à comparer avec l’allemand Messetag), qui a d’abord désigné, comme kilbe, la fête du village (avec grand-messe, marché et fête foraine), et particulièrement la fête du saint patron ou de la consécration de l’église d’une localité.

mestier

un mestier :

  • une sorte de chandelier destiné à recevoir un flambeau ;
  • ce flambeau.

mestrance

On a lu mestrance pour maistrance.

mestre, mestre-de-camp

1. une, un mestre-de-camp : une officière commandante en chef, un officier commandant en chef d’un régiment de cavalerie ou d’infanterie.

la mestre de camp : la première compagnie d’un régiment soit de cavalerie, soit d’infanterie.

L’origine du nom mestre (1) est discutée, voir : CNRTL.

2. un (arbre de) mestre : le grand mât des anciennes galères et des bâtiments à voiles latines.

Ce nom est emprunté à l’italien maestra de mêmes sens.

mesurabilité, mesurable, mesurage, mesure, mesuré, mesurément, mesurer, mesurette, mesureur, mesuron

une mesurabilité : une aptitude à être mesuré.

elle, il est mesurable : peut être mesuré(e).

un mesurage : l’action de mesurer une surface, une longueur, un volume ; son résultat.

une mesure :

  • une évaluation d’une grandeur ou d’une quantité, par comparaison avec une unité ;
  • une grandeur évaluée en unités de référence à l’aide d’un instrument ou de calculs ;
  • une quantité de référence pour déterminer les dimensions ou la valeur d’une grandeur de même espèce ;
  • une dose, une ration ;
  • un récipient servant à l’évaluation d’un volume ;
  • une division du temps musical en sections d’égale durée ;
  • une organisation des durées constitutives d’un rythme ;
  • un élément de référence, un critère d’appréciation des qualités d’une personne, de ses capacités ou de ses moyens, ou de l’importance d’une chose ;
  • une modération, de la retenue ;
  • un moyen pris pour atteindre un but ;
  • en savoir plus : Office québécois de la langue française.

Des instruments de mesure : instruments de pesage à fonctionnement non automatique, instruments de pesage à fonctionnement automatique, citernes, conteneurs et réservoirs récipients-mesures, bouteilles utilisées comme récipients-mesures, cuves de refroidisseur de lait en vrac, jaugeurs, compteurs d’énergie thermique, compteurs de quantité de gaz, ensemble de mesurage de masse de gaz, compteurs d’énergie électrique, compteurs d’eau, chronotachygraphes, instruments de mesure de la distance entre véhicules, humidimètres, refractomètres, thermomètres, opacimètres, éthylomètres, cinémomètre et sonomètres.

avoir deux poids deux mesures : Office québécois de la langue française.

une mesure compensatoire : [environnement / aménagement du territoire] une mesure en faveur de l’environnement permettant de contrebalancer les dommages qui lui sont causés par un projet et qui n’ont pu être évités ou limités par d’autres moyens. En anglais : compensatory measure. Voir aussi : compensation écologique, évaluation environnementale, évaluation environnementale, opérateur de compensation écologique, ratio de compensation écologique. Journal officiel de la République française du 04/02/2010.

une mesure de couverture brute ou MCB : [économie et gestion d’entreprise] une évaluation de l’efficacité de campagnes de publicité, se fondant sur le produit du nombre moyen d’occasions de recevoir un message publicitaire par le pourcentage de personnes susceptibles de le recevoir. En anglais : gross-rating point ; GRP. Journal officiel de la République française du 30/01/2005.

une mesure préventive : [spatiologie / vols habités – médecine] une action ou un moyen mis(e) en œuvre pour empêcher ou réduire les effets perturbateurs d’un vol spatial sur l’organisme humain. Le terme « contre-mesure », employé en ce sens, est déconseillé. En anglais : countermeasure ; preventive measure. Journal officiel de la République française du 10/10/2009.

une mesure quantique : [physique quantique] l’opération consistant à faire interagir un système quantique avec un appareil de mesure classique, qui permet de révéler à l’échelle macroscopique l’une des valeurs possibles d’une grandeur physique du système. Les résultats d’une mesure quantique sont généralement aléatoires. En répétant une mesure quantique sur un système quantique préparé à chaque fois dans le même état, on peut obtenir la loi de probabilité correspondante. Une mesure quantique est associée à une observable quantique. En anglais : quantum measurement. Voir aussi : état quantique, observable quantique, système quantique. Journal officiel de la République française du 20 décembre 2022.

des mesures de soutien de guerre électronique : [défense / guerre électronique] la recherche, l’interception, l’identification et la localisation des rayonnements électromagnétiques permettant de reconnaître une menace immédiate. Les informations ainsi obtenues sont nécessaires à l’application de contremesures électroniques, ainsi que d’autres mesures d’ordre tactique telles que l’esquive, le choix des objectifs, des moyens de traitement et de guidage. En anglais : electronic warfare support measures ; EWSM. Journal officiel de la République française du 18/04/2001.

une contre-mesure (de sécurité informatique) ou une parade : Office québécois de la langue française

une démesure :

  • un excès, une absence de mesure ;
  • une attitude excessive, dépassant les bornes.

outre-mesure : au-delà de ce qui convient, excessivement.

elle est mesurée, il est mesuré :

  • est d’une régularité exacte ;
  • agit avec modération, retenue.

mesurément

elle est démesurée, il est démesuré :

  • dépasse la mesure normale ;
  • dépasse les bornes, est excessive ou excessif.

le démesuré : ce qui est démesuré.

démesurément :

  • d’une manière démesurée ;
  • excessivement.

mesurer :

  • déterminer, évaluer ; marquer le temps, scander, rythmer ;
  • déterminer, juger l’importance d’une chose en comparaison à une autre chose ;
  • accorder, distribuer avec parcimonie, avec réserve, par quantités limitées ;
  • avoir pour mesure, avoir pour taille.

se mesurer :

  • être mesuré, déterminé, évalué ;
  • se battre, entrer en concurrence avec quelqu’un ou quelque chose.

On utilise parfois à tort les mots calculer et mesurer. En effet, ces deux verbes prêtent à confusion puisqu’ils présentent un sens commun, qui est celui d’« évaluer, apprécier ». En savoir plus : Office québécois de la langue française.

démesurer : faire dépasser la mesure ordinaire à quelque chose.

se démesurer : devenir démesuré.

une mesurette :

  • une cuillère, un doseur ;
  • une mesure ou une réforme sans grande portée.

une mesureuse, un mesureur :

  • une agente chargée, un agent chargé de mesurer, de peser divers objets ;
  • une officière publique, un officier public qui mesurait certaines marchandises.

un mesureur : un appareil, instrument, un récipient qui sert à mesurer, à analyser.

il est mesureur : sert à mesurer, à évaluer des quantités.

un mesuron : une mesure de vin.

Le mot mesurable est emprunté au bas latin mensurabilis « qui peut être mesuré » ; l’ancien français avait aussi le sens de « mesuré, modéré, sensé » (voir : mesurer).

Le nom (une) mesure vient du latin mē(n)sūra (de mensum, supin de metiri « mesurer, estimer ») « mesure, action de mesurer » « estimation, évaluation (au propre et au figuré) » « quantité, degré [spécialement : quantité en métrique] » « quantité considérée comme légale, norme » d’où, dans le domaine moral « modération ».

Le verbe mesurer vient du bas latin mensurare « mesurer, estimer, évaluer », dérivé tardif de mensura « mesure », qui a évincé le classique metiri (subsistant dans l’espagnol et le portugais medir, le logoudorien medire).

Le nom (un) mesuron vient du provençal mesuroun, meijurou « petite mesure » de mesuro « mesure ».

Le mot mensurable est dérivé de mensurer emprunté au bas latin mensurare « mesurer » (dérivé tardif de mensura, voir : mesure et mesurer). Le nom (une) mensuration est emprunté au bas latin mensuratio « arpentage ». Le mot commensurable est emprunté au bas latin commensurabilis « de mesure commune ». On lit aussi immensurable.

Le nom (un) mètre est emprunté au grec μ ε ́ τ ρ ο ν « mesure » d’où « instrument pour mesurer » et « quantité ou espace mesuré » ou emprunté au latin metrum « mètre, mesure d’un vers » et « vers », du grec μ ε ́ τ ρ ο ν « mesure » et spécialement « mesure d’un vers ».

Le nom (une et un ) mode est emprunté au latin modus « mesure, étendue ; modération », en musique « mesure, mélodie, mode ; manière, façon, sorte, genre »; en grammaire « voix, mode ».

Le verbe modérer est emprunté au latin moderari « tenir dans la mesure, régler, diriger, conduire ; imposer une limite à, modérer », dérivé de modus « mesure, juste mesure, limite convenable ».

Le nom (un) module est emprunté au latin mŏdŭlus « mesure », également attesté comme terme d’architecture et musical « mesure, mélodie », dérivé de modus « mesure », voir : mode.

Le nom (un) moule est emprunté au latin modulus « mesure ».

Le nom (un) muid (= une ancienne mesure de capacité ; une surface de terre que l’on pouvait ensemencer avec un muid de grains ; un tonneau de la capacité d’un muid de vin ou d’un autre liquide) vient du latin modius « mesure de capacité servant surtout pour le blé ».

-mètre

  • peut être tiré du grec μ ε ́ τ ρ η ς « (celui) qui mesure », μ ε ́ τ ρ ο ς « (ce) qui se mesure », μ ε ́ τ ρ ο ν « instrument qui sert à mesurer » ;
  • peut être tiré du grec -μ ε τ ρ ο ς de μ ε ́ τ ρ ο ν « mesure du vers, mètre » ;
  • peut indiquer un multiple ou une division du mètre, l’unité de longueur ;
  • peut aussi être tiré du grec μ η ́ τ ρ α « matrice ».

-métrie est tiré du grec – μ ε τ ρ ι α, de μ ε ́ τ ρ ο ν « mesure ».

-métrique est tiré du grec -μ ε τ ρ ι κ ο ς.

métro- est tiré du grec μ ε ́ τ ρ ο ν « mesure » ou tiré du grec μ η ́ τ ρ α « matrice ».

La pensée de Pierre de Jade : Géomètre recherche couturière pour amour sans commune mesure.

mésusage, mésuser

un mésusage : l’action de mésuser.

mésuser : abuser, faire un mauvais usage de quelque chose.

je mésuse, tu mésuses, il mésuse, nous mésusons, vous mésusez, ils mésusent ;
je mésusais ; je mésusai ; je mésuserai ; je mésuserais ;
j’ai mésusé ; j’avais mésusé ; j’eus mésusé ; j’aurai mésusé ; j’aurais mésusé ;
que je mésuse, que tu mésuses, qu’il mésuse, que nous mésusions, que vous mésusiez, qu’ils mésusent ;
que je mésusasse, qu’il mésusât, que nous mésusassions ; que j’aie mésusé ; que j’eusse mésusé ;
mésuse, mésusons, mésusez ; aie mésusé, ayons mésusé, ayez mésusé ;
(en) mésusant.

Ce verbe est dérivé d’user avec le préfixe mé-, més.

meta

une meta : en archéologie romaine, chacune des deux bornes situées aux deux extrémités de la spina d’un cirque, autour desquelles devaient tourner les concurrents.

Ce nom est emprunté au latin meta « borne (du cirque) ». D’abord emprunté au sens général de « bornes, limites » sous la forme francisée metes en ancien français, puis au sens de « borne du cirque » sous la forme mete.

mét(a)-

méta-, tiré du grec μ ε τ α ́ « au milieu (de), avec, après », entre dans la construction de nombreux mots savants dans lesquels il exprime la succession, le changement, la participation.

en savoir plus : CNRTL ; voir : Office québécois de la langue française ; dictionnaire de l’Académie française.

méta

un méta [nom déposé] : un métaldéhyde que l’on trouve dans le commerce sous forme de tablettes.

méta-analyse

une méta-analyse : une méthode statistique combinant des estimations d’évaluations permettant d’analyser et d’explorer les variations dans les valeurs des estimations entre différentes études.

métabiologie, métabiologique

une métabiologie : ce qui dépasse et englobe la biologie.

elle, il est métabiologique : concerne la métabiologie.

métabiose

une métabiose : un type d’association où l’existence d’une espèce dépend entièrement de l’activité vitale d’une autre espèce, les deux espèces ne se nuisant pas.

métabisulfite

un métabisulfite : un anhydrosulfite.

métabole

une métabole :

  • un changement, une transformation ;
  • un changement dans l’ordre d’un rythme musical ou d’une mélodie ;
  • un changement, soit dans les mots, soit dans les phrases ;
  • un procédé qui consiste à accumuler des expressions synonymes pour exprimer une idée ou décrire un objet avec une précision accrue ;
  • un procédé qui consiste à utiliser dans la seconde partie d’une phrase des mots déjà utilisés dans la première partie, mais dans un ordre différent, ce qui modifie le sens.

un (insecte) métabole : dont le développement post-embryonnaire comporte une métamorphose ou des métamorphoses.

un insecte amétabole : qui ne subit pas de métamorphoses.

un insecte hémimétabole : un insecte hétérométabole dont la larve et l’adulte vivent dans des milieux différents.

un insecte hétérométabole : qui a des métamorphoses progressives, sans stade nymphal.

un insecte holométabole : à métamorphose complète.

une holométabolie : la métamorphose complète d’un insecte.

un insecte paurométabole : un insecte hétérométabole dont la larve et l’adulte vivent dans un même milieu.

Le nom (une) métabole est emprunté au latin de l’époque impériale metabola, metabole de même sens, lui-même emprunté au grec μ ε τ α β ο λ η ́ « changement », de μ ε τ α β α ́ λ λ ε ι ν « retourner, changer, transformer », de μ ε τ α ́ voir : méta- et de β α ́ λ λ ε ι ν « lancer, jeter », voir aussi baller.

métabolique, métaboliquement, métabolisant, métaboliser, métabolisme

elle, il est métabolique : concerne le métabolisme, participe du métabolisme.

métaboliquement

elle est métabolisante, il est métabolisant : intervient dans le métabolisme.

métaboliser : pour une cellule, un organe, transformer une substance dans le cadre du métabolisme.

un métabolisme :

  • l’ensemble des réactions de synthèse, génératrices de matériaux (anabolisme) et de dégradation, génératrices d’énergie (catabolisme) qui s’effectuent au sein de la matière vivante à partir des constituants chimiques fournis à l’organisme par l’alimentation et sous l’action de catalyseurs spécifiques ;
  • l’ensemble des réactions biochimiques concernant une substance donnée ;
  • une transformation par un être vivant des différents éléments qui le composent.

Le métabolisme territorial repose sur une métaphore organiciste qui compare les territoires à des corps : pour assurer leurs fonctions vitales, ils ont besoin de puiser des matières et de l’énergie qu’ils consomment, transforment puis excrètent. Ce concept fournit ainsi une grille de lecture matérialiste du fonctionnement des territoires, rappelant que les sociétés ne sont pas hors-sol (Barles, 2020). Les territoires et les sociétés s’inscrivent dans leurs environnements (à plusieurs échelles), duquel ils extraient des ressources et dans lequel ils rejettent diverses choses, telles que des molécules polluant l’air, des biens manufacturés ou des déchets. Si tous les territoires peuvent être étudiés de cette façon à condition d’être bien circonscrits, les villes (ou les aires urbaines) semblent être des entrées spatiales privilégiées, sans doute parce qu’elles concentrent de nombreux flux en même temps qu’elles sont facilement délimitées, en tout cas lorsqu’elles correspondent à un échelon administratif. On parle alors de métabolismes urbains. En savoir plus : Géoconfluences.

Un hypométabolisme se manifeste par des symptômes variés tels que : fatigabilité musculaire, génitale ou psychique, retard de croissance, obésité, frilosité.

Le nom (un) métabolisme est dérivé du grec μ ε τ α β ο λ η ́, voir : métabole, avec le suffixe -isme.

métabolite

un métabolite :

  • une substance organique qui entre dans le processus métabolique ;
  • un produit intermédiaire qui se forme dans l’organisme au cours d’un processus métabolique.

un métabolite primaire : [biologie / biochimie et biologie moléculaire – biologie végétale] une molécule présente dans toutes les cellules d’une espèce végétale ou fongique, qui est indispensable à la croissance, au développement et à la reproduction de cette espèce. Les acides aminés, les protéines, les acides nucléiques, les lipides et les glucides simples sont des métabolites primaires. En anglais : primary metabolite. Voir aussi : métabolite secondaire. Journal officiel de la République française du 15/09/2013.

un métabolite secondaire : [biologie / biochimie et biologie moléculaire – biologie végétale] une molécule, souvent spécifique d’une espèce végétale ou fongique, qui est synthétisée en dehors des voies métaboliques essentielles par des cellules spécialisées, à certains moments du développement ou en réponse à une agression. Les métabolites secondaires jouent un rôle primordial dans les relations entre le végétal et son milieu : ils assurent, par exemple, une défense contre des compétiteurs, des herbivores ou des agents pathogènes, ou encore permettent d’attirer les pollinisateurs en déterminant la coloration des pétales des fleurs. En anglais : secondary metabolite. Voir aussi : allélopathie, compétiteur, extrolite, métabolite primaire, phytoalexine. Journal officiel de la République française du 15/09/2013.

Ce nom est dérivé de métabolisme.

métabolome, métabolomique

un métabolome : [biologie / biochimie et biologie moléculaire] l’ensemble des métabolites présents dans un système biologique tel qu’une cellule, un tissu, un organe ou un organisme. En anglais : metabolome. Voir aussi : carte d’identité moléculaire, métabolomique. Journal officiel de la République française du 15/09/2013.

un endométabolome : l’ensemble des métabolites intracellulaires présents à un moment donné dans un système biologique tel qu’une cellule, un tissu, un organe ou un organisme.

un exometabolome : l’ensemble des métabolites d’un système biologique tel qu’une cellule, un tissu, un organe ou un organisme excrétés dans le milieu extracellulaire ou dans le milieu de culture.

la métabolomique : [biologie / biochimie et biologie moléculaire] la discipline qui étudie les processus chimiques affectant les métabolites. La métabolomique nécessite de répertorier au préalable l’ensemble des métabolites présents dans une cellule. En anglais : metabolomics. Voir aussi : métabolome. Journal officiel de la République française du 15/09/2013.

métaborate, métaborique

un métaborate : un borate.

un acide métaborique

métacarpe, métacarpien, métacarpo-phalangien

un métacarpe : la partie du squelette comprise entre le carpe et les phalanges.

elle est métacarpienne, il est métacarpien : concerne le métacarpe, lui appartient.

elle est métacarpo-phalangienne, il est métacarpo-phalangien : concerne le métacarpe, les métacarpiens et les phalanges.

Le nom (un) métacarpe est emprunté au grec μ ε τ α κ α ́ ρ π ι ο ν de même sens, composé de μ ε τ α ́, voir : méta- et de κ α ρ π ο ́ ς, voir : carpe (1).

métacentre, métacentrique

un métacentre : le point d’intersection du plan longitudinal d’un navire et de la verticale passant par le centre de carène, lorsque le navire est incliné.

elle, il est métacentrique : concerne le métacentre.

métacercaire

une métacercaire : la forme larvaire faisant suite au stade cercaire.

métachète

une larve métachète

Ce mot est composé de méta- et -chète, du grec χ α ι ́ τ η « crin, aigrette ».

métachlamydée

des métachlamydées : des gamopétales.

Ce mot est composé de méta- et -chlamydées, du grec χ λ α μ υ ́ ς, χ λ α μ υ ́ δ ο ς « manteau ».

métachloral

un métachloral : un trimère du chloral.

des métachlorals

métachromasie, métachromatique, métachromatisme

une métachromasie :

  • la propriété de certains tissus ou éléments cellulaires de se colorer par des colorants basiques en prenant une couleur différente de celle du colorant ;
  • la propriété des colorants biologiques qui colorent de façon différente dans une même opération les divers éléments tissulaires ou cellulaires.

elle, il est métachromatique : concerne la métachromasie.

un métachromatisme : une modification physiologique ou pathologique de la couleur des téguments et du système pileux.

Ce nom est composé de méta- et -chromasie, du grec χ ρ ω ̃ μ α « couleur ».

métacinabre, métacinnabarite

un métacinabre ou métacinnabarite : un sulfure de mercure.

métaclimax

un métaclimax : l’ensemble des sous-systèmes successionnels déphasés les uns par rapport aux autres, mais tous également nécessaires au fonctionnement du système à l’échelle régionale.

métacognition

une métacognition : la connaissance personnelle de ses capacités et des fonctionnements cognitifs.

métacone, métacône, métaconide

un métacone ou métacône : une éminence de l’émail sur une face d’une molaire.

un métaconide : une cuspide d’une molaire inférieure qui s’oppose à un métacône.

métacoxal

une plaque métacoxale : chez les coléoptères, le sclérite ventral thoracique pouvant recouvrir les premiers segments abdominaux (par exemple les notéridés) et quelquefois même les fémurs des pattes postérieures (par exemple les haliplidés du genre Haliplus). On lit aussi un métacoxa.

métacrésol

un métacrésol : un des crésols.

métacritique

une métacritique :

  • une critique d’une critique ;
  • une réplique à une critique.

métacyclique

elle, il est métacyclique : est parvenu(e) au terme de son cycle évolutif.

métadonnée

une métadonnée : [informatique – télécommunications] une donnée qui exprime une propriété commune à un ensemble de données de façon à en permettre l’exploitation. Une métadonnée peut être un nom, une date, un lieu ou toute autre propriété utile à l’exploitation des données. Les métadonnées peuvent être créées a priori, comme dans la conception d’une base de données, ou a posteriori, à partir d’un ensemble de données collectées, comme dans les applications de traitement automatique des langues naturelles. En anglais : metadata. Voir aussi : base de données, donnée, toile sémantique. Journal officiel de la République française du 24 mars 2023.

métadyne

une métadyne : une machine à courant continu, sans inducteur, utilisable en génératrice, transformateur ou moteur.

Ce nom est composé de méta- et -dyne, du grec δ υ ́ ν α μ ι ς « puissance ».

méta-économique

elle, il est méta-économique : dépasse et englobe la réalité de l’économie.

méta-évaluation

une méta-évaluation :

  • une évaluation conçue comme une synthèse des constatations tirées de plusieurs évaluations ;
  • une évaluation d’une évaluation en vue de juger de sa qualité et/ou d’apprécier la performance des évaluateurs.

métagénèse, métagénétique

une métagénèse : un mode de reproduction dans lequel les générations qui se succèdent sont alternativement sexuée et asexuée.

elle, il est métagénétique : concerne la métagénèse.

métagénome

un métagénome : [biologie cellulaire – biochimie et biologie moléculaire] l’ensemble des génomes des microorganismes d’un milieu donné. On parle par exemple du métagénome de la flore intestinale de l’homme ou d’un animal, du métagénome d’un milieu marin ou lacustre, ou encore du métagénome d’un sol. En anglais : metagenome. Voir aussi : génome. Journal officiel de la République française du 01/10/2016.

métagéométrie

une métagéométrie : une géométrie où l’on modifie un des axiomes fondamentaux de la géométrie classique.

métagmique

elle, il est métagmique : est consécutive ou consécutif à une fracture.

Ce mot est composé de méta- et -agmique, du grec α ̓ γ μ ο ́ ς « fracture ».

métagnomie, métagnomique, métagnostique

une métagnomie : une perception extra-sensorielle, une cryptesthésie.

elle, il est métagnomique : concerne la métagnomie, lui appartient.

elle, il est métagnostique : semble capable de perception extra-sensorielle.

Ce nom est composé de méta- et -gnomie, du grec γ ν ω ́ μ η « faculté de connaitre, pensée, intelligence ».

métagramme

un métagramme : l’apophonie dans laquelle la variation phonétique ne concerne qu’une seule lettre d’un mot, située toujours à une place identique.

Ce nom est composé de méta- et -gramme.

métahalloysite

une métahalloysite : une forme d’halloysite.

méta-histoire, métahistorique

une méta-histoire : une philosophie de l’histoire.

elle, il est métahistorique : relève de la métahistoire.

métahumain

elle est métahumaine, il est métahumain : dépasse et englobe la réalité de ce qui est humain.

métail

un métail :

  • une composition qui résulte du mélange de plusieurs métaux ;
  • un bronze.

Ce nom est une variante de métal.

métairie

une métairie :

  • un domaine exploité par un métayer ;
  • l’ensemble des habitants et des bâtiments de ce domaine.

Ce nom est dérivé de métayer, avec le suffixe -erie.

métajuridique

elle, il est métajuridique : dépasse et englobe la réalité juridique.

metal

Lexique du metal, un genre musical à rythmique puissante‎ : Wiktionnaire.

métal, métal-carbonyle

un métal : CNRTL ; l’Élementarium.

des métaux

Vocabulaire des tours et du tournage des métaux : Office québécois de la langue française.

Les métaux en français‎ : Wiktionnaire.

un non-métal : un élément ne présentant pas les propriétés d’un métal.

des non-métaux

Le nom (un) métal est emprunté au latin metallum « mine », d’où « toute production minérale » et au figuré « matière », du grec μ ε ́ τ α λ λ ο ν « mine » et « produit que l’on extrait ». La forme metail est encore répertoriée par la lexicographie au sens de « composition formée de métaux ».

Le nom (une) mine (2) vient du gaulois meina « métal brut ».

métalangage, métalangue

un métalangage :

  • un modèle formalisé d’un langage, destiné à en rendre compte ;
  • un langage de description adapté à une définition formelle des langages de programmation ;
  • un langage naturel considéré dans une fonction spécifique qui consiste à parler du langage lui-même ;
  • un langage parlant d’un système de signification autre que le langage lui-même.

une métalangue : un langage second ou métalangage, organisé, formant un tout, servant à parler d’un langage.

elle, il est métalinguistique : appartient, se rapporte au métalangage, à la métalangue.

métal-carbonyle

un métal-carbonyle : une combinaison d’un métal avec le monoxyde de carbone.

métaldéhyde

un métaldéhyde : un polymère de l’aldéhyde acétique.

un méta [nom déposé] : un métaldéhyde que l’on trouve dans le commerce sous forme de tablettes.

métalent

un métalent : une absence de talent.

Ce nom est dérivé de talent avec le préfixe mé-.

métalepse

une métalepse :

  • une figure apparentée à la métonymie qualifiant un transfert de signification ;
  • la figure de style qui consiste à désigner une réalité par un mot ou par un groupe de mots désignant quelque chose qui est lié à cette réalité, en savoir plus : Office québécois de la langue française.

Ce nom est emprunté au grec μ ε τ α ́ λ η ψ ι ς de même sens, généralement « participation ; changement, échange » (de μ ε τ α λ α μ β α ́ ν ω « recevoir sa part, échanger », de μ ε τ α ́, voir : méta- et de λ α μ β α ́ ν ω « prendre »), peut-être par l’intermédiaire du latin de l’époque impériale metalepsis, en rhétorique.

métalinguistique

elle, il est métalinguistique : appartient, se rapporte au métalangage, à la métalangue.

métall(o)-

métall(o)– est tiré du grec μ ε ́ τ α λ λ ο ν « mine, minerai ».

métallation

une métallation : un processus aboutissant à la fixation d’un atome de métal.

métalléité

une métalléité : la qualité de ce qui est un métal ; la réunion des propriétés qui caractérisent les métaux.

métallerie

la métallerie : l’ensemble des professions de transformation des métaux (quincaillerie et serrurerie industrielle, menuiserie métallique, ferronnerie, agencements divers, vérandas et verrières,…) et leur mise en œuvre – fabrication, pose et vente.

métallescence, métallescent

une métallescence : la propriété des corps métallescents.

elle est métallescente, il est métallescent : dont la surface a des couleurs métalliques.

métallier

une métallière, un métallier : une, un spécialiste de la transformation des produits métallurgiques en produits finis ou en ouvrages du bâtiment.

métallifère

elle, il est métallifère : contient du métal.

métallin, métalline, métaline

elle est métalline, il est métallin : a une teinte ou une apparence métallique.

une métalline ou métaline : une substance dite aussi métal anti-friction.

métallique, métalliquement

elle, il est métallique :

  • est en métal ;
  • est propre aux métaux ;
  • rappelle l’aspect, la sonorité, la solidité, la dureté du métal.

métalliquement

un composé intermétallique : formé de deux ou plusieurs métaux.

un (composé) organométallique : qui renferme un métal uni à un ou plusieurs radicaux organiques.

Ce mot est emprunté au latin metallicus « de métal », du grec μ ε τ α λ λ ι κ ο ́ ς de même sens, dérivé de μ ε ́ τ α λ λ ο ν voir : métal.

métallisation, métallisé, métalliser, métalliseur

une métallisation :

  • l’action de recouvrir d’une couche de métal ;
  • l’opération par laquelle on extrait un métal de ses oxydes, de ses sulfates ;
  • [électricité – aéronautique] une liaison électrique entre les éléments métalliques d’un aéronef réalisée en vue d’obtenir une répartition sûre des charges et intensités. En anglais : electric bonding ; bonding. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.
  • [électronique / composants électroniques] l’opération qui consiste à déposer une couche métallique sur une tranche de semiconducteur afin de réaliser des interconnexions. En anglais : metallisation (GB), metallization (EU). Voir aussi : réseau prédiffusé. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.

elle est métallisée, il est métallisé :

  • est recouverte ou recouvert d’une couche de métal ;
  • a un éclat métallique ;
  • contient du métal.

métalliser :

  • recouvrir d’une couche de métal ;
  • donner l’aspect du métal ;
  • faire passer à l’état de métal un oxyde, un sulfure ou tout autre composé à base métallique.

une métalliseuse, un métalliseur : une ouvrière spécialisée, un ouvrier spécialisé dans la métallisation.

une métalliseuse sur cuir, un métalliseur sur cuir : une ouvrière, un ouvrier appliquant sur les cuirs façonnés des peintures métalliques à base d’aluminium.

un appareil métalliseur, un pistolet métalliseur : qui sert à métalliser.

en savoir plus : CNRTL ; dictionnaire de l’Académie française.

-métallisme, métalliste

une théorie métalliste : qui explique la valeur de la monnaie par la valeur du métal contenu dans les instruments de circulation.

un monométallisme : un système monétaire fondé sur la reconnaissance d’un seul métal-étalon.

elle, il est monométalliste : se rapporte au monométallisme.

une, un monométalliste : une partisane, un partisan du monométallisme.

métallo

une, un métallo : une ouvrière, un ouvrier métallurgiste.

métallocéramique

une métallocéramique : l’obtention d’une pièce métallique par compression d’une poudre dans une matrice appropriée, suivie d’un traitement thermique appelé frittage.

métallochimie

une métallochimie : une étude chimique des métaux.

métallochromie

une métallochromie : l’action de colorer superficiellement certaines pièces métalliques.

métalloenzyme, métalloflavoenzyme

une, un métalloenzyme :

  • une, un enzyme dans la constitution de laquelle entre un élément métallique ;
  • une, un enzyme dans la constitution duquel entre un élément métallique.

une, un métalloflavoenzyme : une métalloflavoprotéine ayant une activité enzymatique.

métallogenèse

une métallogenèse : un mode naturel de formation des cristaux d’un métal.

métallogénie, métallogénique, métallogéniste

la métallogénie : la science qui étudie la formation des gisements métallifères et éventuellement leur intérêt économique en vue d’une exploitation.

elle, il est métallogénique : est relative, est relatif à la formation des gisements métallifères.

une, un métallogéniste : celle, celui qui étudie la métallogénie.

métallographe, métallographie, métallographique

une, un métallographe :

  • une, un spécialiste de l’étude des métaux ;
  • une imprimeuse ou un imprimeur.

une métallographie :

  • une étude des métaux ;
  • un procédé d’imprimerie utilisant une plaque métallique.

elle, il est métallographique : est relative, est relatif à la métallographie.

métalloïde, métalloïdique

un métalloïde : un corps simple qui n’est pas un métal.

elle, il est métalloïdique : concerne un métalloïde, renferme un métalloïde.

métallomètre

un métallomètre : un instrument servant à mesurer la malléabilité des métaux.

métalloorganique

un réseau métalloorganique ou RMO : [matériaux] un réseau cristallin composé d’ions métalliques ou d’agrégats métalliques reliés entre eux par des ligands organiques. Les solides à réseau métalloorganique sont généralement microporeux, ce qui leur confère des propriétés remarquables d’adsorption des gaz permettant de les utiliser pour le stockage de l’hydrogène ou le captage et le stockage du dioxyde de carbone. En anglais : metal-organic framework (MOF). Voir aussi : captage et stockage du CO2, ligand, puits de carbone, stockage de l’hydrogène dans un solide. Journal officiel de la République française du 19 septembre 2023.

métallophobie

une métallophobie : une crainte morbide de toucher certains objets métalliques.

métallophone

un métallophone : un instrument de musique.

métallo-plastique

un joint métallo-plastique : un joint d’étanchéité.

métalloprotéine

une métalloprotéine : une hétéroprotéine renfermant un ou plusieurs atomes métalliques sans sa molécule.

métalloradiographie

une métalloradiographie : un procédé radiographique.

métalloscopie

une métalloscopie : une observation des effets du contact de certains métaux avec la peau ; un traitement par suggestion de l’hystérie.

métallothérapie

une métallothérapie : une utilisation de métaux ou de sels métallurgiques à des fins thérapeutiques.

métallurge, métallurgie, métallurgique, métallurgiste

un métallurge :

  • un métallurgiste ;
  • dans l’Antiquité gréco-romaine, un artisan qui utilise le feu.

une métallurgie :

  • l’ensemble des procédés de fabrication des métaux ;
  • l’ensemble des entreprises où sont fabriqués les métaux ;
  • le travail des métaux.

Lexique de la métallurgie‎ : Wiktionnaire.

une électrométallurgie

une hydrométallurgie : une extraction de métaux par dissolution dans une phase liquide.

elle, il est métallurgique :

  • est relative, est relatif à la métallurgie ;
  • où l’on produit, où l’on travaille les métaux.

une, un métallurgiste : celle, celui qui fabrique, qui travaille les métaux.

Le nom (une) métallurgie de métall(o)- et de -urgie, du latin –urgia, en grec -ο υ ρ γ ι α, de ε ρ γ ο ν « action, œuvre », par l’intermédiaire du grec μ ε τ α λ λ ο υ ρ γ ο ́ ς « mineur ».

métallyticidé

les métallyticidés : une famille d’insectes dictyoptères, du sous-ordre des mantodés.

métalogique

elle, il est métalogique : se rapporte aux principes de base, aux fondements de la logique.

une métalogique : une étude qui a pour objet les propriétés des systèmes logiques déjà construits.

métamatériau

un métamatériau : un matériau synthétique qui acquiert des propriétés particulières qu’on ne trouve théoriquement pas dans un milieu naturel, à cause principalement de sa structure et non des éléments qui le composent. Office québécois de la langue française

métamathématique

elle, il est métamathématique : concerne, appartient à la partie de la logique dont l’objet principal est la théorie des fondements des mathématiques.

métamédiaire

une, un métamédiaire : une entreprise qui regroupe, par l’entremise de son site Web, plusieurs fournisseurs de biens et services en un même endroit. Par exemple, un métamédiaire permet à l’usager d’acheter une maison, de magasiner un prêt hypothécaire, de retenir les services d’un déménageur et de comparer les différentes assurances habitation offertes, et ce, sur la même plateforme Web. Le terme métamédiaire est formé du préfixe méta-, signifiant « ce qui englobe », et de l’élément -médiaire, qui est la forme tronquée d’intermédiaire. Office québécois de la langue française.

métamémoire

une métamémoire : une impression d’une reviviscence, une paramnésie.

métamère, métamérie, métamérique, métamériquement, métamérisation, métamérisé, se métamériser, métamérisme

un (composé) métamère :

  • qui a la même fonction que l’un de ses isomères ;
  • qui est isomère d’un autre par métamérie.

un métamère :

  • une unité anatomique résultant de la segmentation partielle et temporaire du corps de l’embryon au cours de son développement ;
  • un anneau d’un arthropode ou d’un ver.

une métamérie :

  • une division primitive du cordon dorsal de l’embryon et des tissus environnants en segments ou métamères ;
  • le caractère de ce qui est répété dans l’organisation du corps suivant un axe antéropostérieur en segments successifs dont l’unité est un métamère ;
  • une forme d’isomérie dans laquelle deux substances possèdent la même formule moléculaire, mais n’ont pas les mêmes propriétés.

elle, il est métamérique : elle est relative, il est relatif à la métamérie.

métamériquement

une métamérisation : le processus aboutissant à la division du corps d’un organisme en segments successifs ou métamères.

un embryon métamérisé : divisé en métamères.

se métamériser : se diviser en métamères.

un métamérisme : le fait pour un corps de présenter des segments successifs, des métamères.

Le mot métamère est composé de méta- et de -mère. Les termes polymère et métamère, créés dès 1831 par le chimiste suédois Berzélis, s’interprètent par rapport à isomère, comme « isomère multiple » et « isomère modifié ». L’usage en zoologie est dû au naturaliste allemand Haeckel qui a construit ce mot comme un nom, proprement « segment après », pour désigner chaque partie constitutive du corps d’un animal annelé ou articulé.

métamicte, métamictisation

un état métamicte : un état de désordre structural produit dans le réseau cristallin d’un minéral.

un cristal métamicte, un minéral métamicte

une métamictisation : le passage d’un minéral à l’état métamicte.

Ce nom est composé de méta- et -micte, du grec μ ι κ τ ο ́ ς « mélangé, combiné ».

métamoral, métamorale

elle est métamorale, il est métamoral : concerne les principes premiers ou les fondements de la morale.

elles sont métamorales, ils sont métamoraux

une métamorale : tout ce qui est transcendant par rapport à la réalité morale donnée, et nécessaire à l’intelligibilité de cette réalité.

métamorphique, métamorphisation, métamorphisé, métamorphiser, métamorphisme

elle, il est métamorphique : en géologie, a été profondément modifié(e) dans sa structure en subissant le métamorphisme.

une roche métamorphique : résultant de la transformation d’une roche préexistante.

une métamorphisation : l’état de transformation par métamorphisme.

une roche métamorphisée : transformée par métamorphisme.

métamorphiser : transformer par métamorphisme.

un métamorphisme :

  • une transformation profonde d’une roche, d’un terrain ;
  • une transformation d’une substance fondamentale en une autre substance fondamentale.

métamorphopsie

une métamorphopsie : le trouble de la vision dans laquelle les objets n’apparaissent plus sous leurs formes et dimensions normales, et qui est dû le plus souvent à des troubles de l’appareil d’accommodation.

une métamorphopsie hallucinatoire : l’altération paroxystique de la vision des formes, des contours, du nombre et du mouvement des objets par lésion de la région temporo-pariéto-occipitale.

Ce nom est composé de mét(a)-, morph- du grec « forme » et -opsie.

métamorphosable, métamorphose, métamorphoser

elle, il est métamorphosable : est susceptible d’être métamorphosé(e).

une métamorphose :

  • un changement de forme, de nature ou de structure si importante que l’être ou la chose qui en est l’objet n’est plus reconnaissable ;
  • l’ensemble des modifications morphologiques et structurales subies par certains organismes au cours de leur développement post-embryonnaire ;
  • un changement important dans l’apparence extérieure de quelqu’un ou de quelque chose.

une hypermétamorphose : une forme de métamorphose qui passe par un plus grand nombre de stades qu’il est normal.

métamorphoser :

  • faire passer un être de sa forme naturelle ou actuelle à une autre forme par l’effet de la métamorphose ;
  • changer complètement un être ou une chose, en modifier profondément l’aspect, le caractère ou la nature ;
  • transformer quelqu’un ou quelque chose.

se métamorphoser :

  • subir des modifications morphologiques et structurales ;
  • changer de telle manière que le comportement, la personnalité se trouvent visiblement modifiés.

Le nom (une) métamorphose est emprunté au latin metamorphosis « changement de forme », du grec μ ε τ α μ ο ́ ρ φ ω σ ι ς, dérivé de μ ε τ α μ ο ρ φ ο υ ̃ ν « transformer », lui-même formé de μ ε τ α ́ (méta-) et de μ ο ρ φ η ́ « forme ».

voir aussi : métabole ; Les billets de François Jacquesson.

métam-sodium, métamsodium

le métam-sodium ou métamsodium : un produit phytosanitaire, un biocide.

métamusique

une métamusique : une musique distincte de la musique passionnelle et descriptive.

métanauplius

un métanauplius : le stade larvaire des crustacés décapodes.

métanéphritique, métanéphros, métanéphrotique

un métanéphros : le rein définitif des vertébrés supérieurs.

elle, il est métanéphrotique ou métanéphritique : se rapporte au métanéphros.

Ce mot est composé de méta- et -néphros, du grec ν ε φ ρ ο ́ ς « rein ».

métanormal

elle est métanormale, il est métanormal : dépasse et englobe la normalité.

elles sont métanormales, ils sont métanormaux

métanotum

un métanotum : la face supérieure ou dorsale du métathorax, également défini comme étant le notum (région dorsale) du troisième segment thoracique, c’est-à-dire du métathorax. Il est composé du préscutum, du scutum et du scutellum.

métaphase, métaphasique

une métaphase : la deuxième phase de la mitose.

elle, il est métaphasique : concerne la métaphase.

métaphonie

une métaphonie : en linguistique, une inflexion.

métaphore, métaphorique, métaphoriquement, métaphorisation, métaphoriser, métaphorisme

une métaphore :

  • l’emploi d’un mot dans un contexte inhabituel, ce qui lui donne une autre signification ;
  • une façon figurée de parler ;
  • la figure de style qui consiste à établir implicitement un rapport de ressemblance entre deux réalités, en savoir plus : Office québécois de la langue française ;
  • voir aussi : Vocabulaire de la réalité virtuelle (Office québécois de la langue française).

Les métaphores en français‎ : Wiktionnaire.

elle, il est métaphorique :

  • a un sens métaphorique ;
  • est prise ou pris au sens métaphorique ;
  • est caractérisé(e) par l’usage de la métaphore.

métaphoriquement

une métaphorisation : une création d’une métaphore.

métaphoriser :

  • faire des métaphores ;
  • s’exprimer en recourant à la métaphore ;
  • désigner par métaphore.

un métaphorisme : une tendance marquée à recourir à la métaphore.

Le nom (une) métaphore est emprunté au latin metaphora de même sens, du grec μ ε τ α φ ο ρ α ́ de même sens, au propre « transport » d’où « changement », du verbe μ ε τ α φ ε ́ ρ ω « transporter » « employer métaphoriquement », formé des éléments μ ε τ(α)-, de μ ε τ α ́ adverbe et -φ ο ρ α de φ ε ́ ρ ω « je porte ».

métaphosphate

un métaphosphate : un sel.

métaphosphorique

un acide métaphosphorique

métaphragme

un métaphragme : chez les insectes, la cloison interne, du métathorax séparant ce dernier de l’abdomen quand il est sessile.

métaphrase

une métaphrase : une explication par une tournure, une phrase plus simple ou plus habituelle.

métaphyse

une métaphyse : la portion d’un os long comprise entre l’épiphyse et la diaphyse.

Ce nom est composé de méta- et [épi]-physe ou [dia]-physe.

métaphysicien, métaphysique, métaphysiquement, métaphysiquer

une métaphysicienne, un métaphysicien :

  • celle, celui qui adopte un système, une critique ou une perspective métaphysique ;
  • celle, celui qui s’adonne à l’étude de la métaphysique ;
  • celle, celui qui tombe dans un excès d’abstractions, de subtilités, qui est trop éloigné(e) du réel.

elle est métaphysicienne, il est métaphysicien :

  • est apte ou adonné(e) à la métaphysique ;
  • est de métaphysique.

une métaphysique :

  • la partie fondamentale de la réflexion philosophique qui porte sur la recherche des causes, des premiers principes ;
  • une conception particulière de la métaphysique ou un système métaphysique particulier ;
  • une réflexion méthodique ordonnée à une connaissance approfondie de la nature des choses ;
  • une conception d’ensemble qu’une personne se fait du monde et de la vie.

ne pas s’embarrasser de métaphysique : ne pas s’embarrasser de complications exagérées, rester pratique et concret.

elle, il est métaphysique :

  • relève de la métaphysique ;
  • est porté(e) vers la métaphysique ;
  • relève d’un ordre transcendant, celui de l’essentiel, de l’absolu ;
  • dépasse les bornes de l’entendement, de la raison ;
  • est trop abstraite ou abstrait, est vague, incompréhensible.

métaphysiquement

métaphysiquer :

  • faire de la métaphysique ;
  • transformer en une abstraction métaphysique ;
  • tomber dans l’excès de l’abstraction.

Le nom (une) métaphysique est emprunté au latin scolastique metaphysica, terme de philosophie, formation savante sur la locution grecque μ ε τ α τ α φ υ σ ι κ α ́ « après les choses de la nature », placé en tête du traité de métaphysique d’Aristote, qui fait suite à son traité de physique préparatoire μ ε τ α ́ « après » et τ α ́ φ υ σ ι κ α ́ « traité de physique » de φ υ σ ι κ ο ́ ς « qui concerne la nature ou l’étude de la nature », voir : physique.

métaphysiologique

elle, il est métaphysiologique : dépasse et englobe la réalité physiologique.

métaphyte, métaphytique

un métaphyte : un organisme végétal pluricellulaire dont les cellules sont différenciées en cellules végétatives et en cellules germinatives.

elle, il est métaphytique : concerne les métaphytes.

métapigmentaire

un ictère métapigmentaire : dû à la présence dans le sang de pigments biliaires modifiés ou de petites quantités de pigments biliaires normaux, associés à l’urobilinurie.

métaplanta

un métaplanta : un nom donné au deuxième article du tarse lorsque ce dernier est formé de plusieurs articles. On lit aussi un dactyle.

métaplasie, métaplasié, métaplasique

une métaplasie : une transformation d’un tissu différencié en un autre de caractère différent, et qui aboutit à la constitution d’un tissu normal en soi, mais anormal par sa localisation.

elle est métaplasiée, il est métaplasié : a subi une métaplasie.

elle, il est métaplasique :

  • concerne une métaplasie ;
  • résulte d’une métaplasie.

métaplasma, métaplasme, métaplasmique, métaplastique

1. un métaplasma ou métaplasme : l’ensemble des produits de l’activité du métabolisme cellulaire qui, une fois formés, demeurent dans la cellule ou à son contact.

elle, il est métaplasmique : se rapporte au métaplasme.

voir : plasma.

2. un métaplasme : une altération phonétique ou morphologique d’un mot obtenue par addition, suppression, permutation ou substitution de phonèmes, de lettres ou de syllabes, en savoir plus : Office québécois de la langue française ; Wiktionnaire.

elle, il est métaplastique : concerne le métaplasme, qui contient un métaplasme.

Un métaplasme désigne les altérations phonétiques du mot par adjonction, suppression ou déplacement de phonèmes ou de lettres. En savoir plus : site de Dominique Didier.

métapleural

en entomologie.

elle est métapleurale, il est métapleural : elle, il se rapporte au métapleure.

elles sont métapleurales, ils sont métapleuraux

un métapleure : la face latérale du métathorax, également défini comme étant le pleure (sclérite latéral) du troisième segment thoracique, c’est-à-dire du métathorax.

métapneumonique

elle, il est métapneumonique : est consécutive ou consécutif à une pneunomie.

métapneustique

elle, il est métapneustique : qualifie les stigmates (ouverture des voies respiratoires) sur les segments du corps des insectes qui ne comportent qu’une paire postérieure de stigmates fonctionnels.

métapode, métapodial, métapodien

un métapode : la région des métacarpiens et des métatarsiens.

un (os) métapodial ou métapodien : un os du métapode.

des (os) métapodiaux ou métapodiens

métapole

une métapole : Géoconfluences

métapolitique

une métapolitique : ce qui dépasse et englobe la réalité politique.

elle, il est métapolitique

métapopulation

une métapopulation : une population d’une même espèce fragmentée en plusieurs entités, fluctuant indépendamment les unes des autres, dont les individus conservent la possibilité de se reproduire et dont la survie à long terme de l’espèce dépend de l’équilibre entre les extinctions locales et les recolonisations des fragments de paysage.

métapophyse

une métapophyse : une saillie osseuse marquant le bord postérieur de l’apophyse articulaire supérieure des vertèbres lombaires.

métapostnotum

un métapostnotum : en entomologie, la face dorsale postérieure du métathorax qui suit le notum, également défini comme étant le postnotum du troisième segment thoracique (c’est-à-dire du métathorax).

métapostscutellum

un métapostscutellum : chez les insectes hyménoptères, le postscutellum du métathorax.

métaproblématique

elle, il est métaproblématique : dépasse et englobe ce qui est problématique.

métapsychique, métapsychiste

une métapsychique : une parapsychologie, une étude des phénomènes paranormaux, de certaines manifestations de facultés peu connues ou dont l’existence est contestée.

elle, il est métapsychique :

  • ne relève pas de l’ordre naturel, connu ;
  • utilise la métapsychique.

une, un métapsychiste : celle, celui qui étudie les phénomènes métapsychiques.

métapsychologie, métapsychologique

une métapsychologie :

  • une théorie freudienne ;
  • une psychologie théorique dépassant les données de l’expérience individuelle ; une métapsychique ou partie de la métapsychique.

elle, il est métapsychologique : se rapporte, se réfère à la métapsychologie.

méta-science, méta-scientifique

une méta-science : une science empirique, expérimentale, analytique puis axiomatique.

elle, il est méta-scientifique : concerne la méta-science.

métascutellum, métascutum

en entomologie.

un métascutellum : la partie postérieure du métanotum (sclérite dorsal du métathorax), ou plus simplement le scutellum du métathorax.

un métascutum : la partie médiane du métanotum.

métasilicate

un métasilicate : un silicate.

métasoma

un métasoma : chez les insectes hyménoptères apocrites, la partie de l’abdomen qui suit le propodeum ou qui est composé du pétiole et du gaster.

métasomatique, métasomatisme, métasomatose, métasome

elle, il est métasomatique : concerne le métasomatisme, lui appartient, en est issu(e).

un métasomatisme ou une métasomatose : un phénomène général qui conduit à une modification de la composition chimique des roches.

un métasome : la partie postérieure du corps des Lophophoriens.

métastabilité, métastable

une métastabilité :

  • le caractère de ce qui est métastable ;
  • le caractère métastable de quelque chose.

elle, il est métastable : n’est pas stable mais dont la vitesse de transformation est tellement lente qu’il a l’apparence de la stabilité.

métastase, métastaser, métastatique

une métastase :

  • un foyer pathologique secondaire, infectieux ou cancéreux ;
  • un changement dans le siège ou la forme d’une maladie ;
  • une figure de pensée par laquelle on rejette sur le compte d’autrui ce que l’on est forcé d’avouer ;
  • la dernière phase d’une articulation phonique.

métastaser : développer des métastases.

elle, il est métastatique :

  • elle est due, il est dû à une métastase ;
  • elle, il est de la nature de la métastase.

un cristal métastatique : dont les angles extérieurs sont égaux à ceux du noyau.

un thermomètre métastatique

Le nom (une) métastase est emprunté au grec μ ε τ α ́ σ τ α σ ι ς terme de rhétorique, au propre « déplacement; changement », dérivé de μ ε θ ι ́ σ τ η μ ι « déplacer ; changer », formé de μ ε τ α ́, voir : mét(a)- et ι ̔ σ τ η μ ι « placer » ( σ τ α ́ σ ι ς « position »).

métasternal, métasternum

elle est métasternale, il est métasternal : est relative, est relatif au métasternum.

elles sont métasternales, ils sont métasternaux

un métasternum : la face inférieure du métathorax qui porte la troisième paire de pattes d’un insecte.

métatarse, métatarsien

un métatarse :

  • la partie du squelette du pied formée de cinq os longs, comprise entre le tarse et les phalanges des orteils ;
  • la région de la patte des animaux, différente selon les groupes, proche de l’extrémité ;
  • le premier article du tarse d’insectes (lorsque le tarse est formé de plusieurs articles, le premier, basal, attaché au tibia, est nommé basitarse ou métatarse ou tarse 1, le second métaplanta ou dactyle ou tarse 2, le troisième ne porte ordinairement pas de nom ou est indiqué tarse 3, le quatrième est nommé allux ou tarse 4 et le cinquième, distitarse ou tarse 5. le dernier article porte généralement les ongles) ;
  • le tarse de la patte postérieure d’insectes (le tarse de la patte antérieure est parfois appelé protarse ou manus, celui de la patte médiane mésotarse).

elle est métatarsienne, il est métatarsien : est du métatarse.

un métatarsien : chacun des cinq os du métatarse.

métatentorina

une, un métatentorina : en entomologie, la fosse apparaissant au niveau gulaire qui marque l’insertion des bras postérieurs sur la capsule céphalique. Voir tentorium.

métathéorie

une métathéorie :

  • une théorie linguistique qui définit l’ensemble des conditions auxquelles les grammaires de toutes les langues naturelles doivent satisfaire ;
  • une étude des propriétés d’un système formel au moyen d’une métalangue.

métathérien

un métathérien : un marsupial.

métathèse

une métathèse :

  • une interversion de phonèmes à l’intérieur d’un mot ;
  • un déplacement intentionnel d’un corps ou d’une substance dans une région de l’organisme où ils ne seront plus nuisibles ou le seront moins ;
  • une transposition des termes d’un jugement qui sert à déduire un autre par voie de raisonnement immédiat ;
  • [chimie] un échange d’une ou de plusieurs liaisons ou de groupes d’atomes entre espèces chimiques structuralement apparentées, conduisant sur le plan formel à des composés dans lesquels les liaisons des différents types sont en même nombre et de même nature, ou presque, que dans les réactifs. En anglais : metathesis. Journal officiel de la République française du 18/04/2001.

La métathèse est une figure de diction et un métaplasme. Elle consiste dans l’inversion de deux phonèmes ou de deux syllabes à l’intérieur d’un mot ou d’un groupe de mots. Le mot date de 1587 et vient du grec metathesis « transposition ». Une forme courante de la métathèse est le contrepet. En savoir plus : site de Dominique Didier.

Le nom (une) métathèse est emprunté au bas latin des grammairiens metathesis, également « transposition des termes », du grec μ ε τ α ́ θ ε σ ι ς « transposition de deux lettres » et « transposition de termes », au propre « transposition » d’où « transport » et « changement », dérivé de μ ε τ α τ ι ́ θ η μ ι « changer de place », formé de μ ε τ α ́, voir : mét(a)- et τ ι ́ θ η μ ι « mettre, poser » ( θ ε ́ σ ι ς « action de placer »).

métathétélie

une métathétélie : en entomologie, un ralentissement ou une réduction de la formation de certains organes lors de métamorphoses anormales. Voir aussi : hypertélie, mermithaner, prothétélie et tératologie.

métathoracique, métathorax

elle, il est métathoracique : concerne le métathorax.

un métathorax : le troisième segment thoracique des insectes, placé entre le mésothorax et l’abdomen et portant la paire de pattes postérieures et éventuellement la deuxième paire d’ailes chez les ptérygotes. Sa face dorsale s’appelle métanotum, sa face ventrale métasternum, les faces latérales métapleures. Une cloison interne, le mésophragme, le sépare du mésothorax. Une autre cloison, le métaphragme, le sépare de l’abdomen quand celui-ci est sessile.

métatibia

un métatibia : le tibia des pattes postérieures d’insectes.

métatyphique

elle, il est métatyphique : est consécutive ou consécutif au typhus.

métatypie, métatypique

une métatypie :

  • le caractère de ce qui est métatypique ;
  • le caractère métatypique de quelque chose.

une tumeur métatypique : formée par un tissu ayant son analogue, mais ne se rencontrant pas au point atteint.

métaux

des métaux, un métal

en savoir plus : CNRTL.

métavers

Aujourd’hui, on définit généralement le métavers comme un univers en 3D, immersif et persistant. Cela signifie que ses utilisateurs et ses utilisatrices peuvent y faire les mêmes choses, au même moment. Par exemple, si une personne se balade dans une rue virtuelle, elle y verra les mêmes bâtiments et vivra des expériences semblables (un concert de musique, une manifestation, etc.) aux individus autour d’elle. Au-delà de cette définition de base, il existe des subtilités sur lesquelles tout le monde ne s’accorde pas. En savoir plus : Le blob, l’extra-média.

métaxinidé

les métaxinidés : une famille d’insectes coléoptères polyphages cucujiformes cléroïdes.

métaxypléone

les métaxypléones : un sous-ordre de collemboles.

métayage, métayer

un métayage : un mode d’exploitation agricole dans lequel le propriétaire et l’exploitant d’un domaine se partagent la récolte dans des proportions fixées par contrat.

une métayère, un métayer : un exploitant agricole lié à un propriétaire foncier par un contrat de métayage.

une métairie :

  • un domaine exploité par un métayer ;
  • l’ensemble des habitants et des bâtiments de ce domaine.

Le nom (un) métayer est dérivé de moitié, avec le suffixe -ier.

métazoaire

un métazoaire : un animal pluricellulaire dont les nombreuses cellules différenciées des tissus sont groupées en systèmes fonctionnels ou organes.

les métazoaires : le sous-règne d’animaux ayant pour caractéristique d’être formés de plusieurs cellules plus ou moins groupées en organe et en tissus spécialisés, tous hétérotrophes (ils obtiennent leur carbone et leur énergie à partir de composés organiques produits par les organismes photosynthétiques). Tous les animaux au sens usuel du mot sont des métazoaires.

métazoé

une métazoé : la dernière zoé des crabes.

métazoïque

un terrain métazoïque : postérieur à l’apparition des animaux.

méteil

un méteil :

  • un mélange de froment et de seigle, semés ensemble dans un même champ que l’on moissonne en même temps ;
  • le grain récolté, la farine qu’on en tire.

un passe-méteil : un blé dans lequel il y a deux tiers de froment contre un tiers de seigle.

Le nom (un) méteil vient du latin vulgaire mistilium proprement « mélange », dérivé de mixtus (participe passé de miscere « mélanger ») devenu mistus, par l’intermédiaire de l’adjectif mistilis (celui-ci formé sur le modèle de coctus-coctilis, fissus-fissilis). D’où : un passe-méteil (= un blé dans lequel il y a deux tiers de froment contre un tiers de seigle).

Le nom (une) méture est issu du latin mixtura « mélange, mixture »; spécialement « méteil » en latin médiéval.

métempirique

elle, il est métempirique :

  • dépasse l’expérience ;
  • n’est pas fondé(e) sur la connaissance positive.

Ce mot est composé de mét(a)- et d’empirique.

métempsychique, métempsychose, métempsychosiste, métempsycose, métempsycosiste

une métempsychose ou métempsycose : une doctrine de la transmigration des âmes.

des métempsychoses ou métempsycoses : des incarnations successives d’une âme après la mort.

elle, il est métempsychosiste ou métempsycosiste, métempsychique : est relative, est relatif à la métempsychose.

une, un métempsychosiste ou métempsycosiste : une, un adepte de la métempsychose.

Le nom (une) métempsychose ou métempsycose est emprunté au bas latin metempsychosis, en grec μ ε τ ε μ ψ υ ́ χ ω σ ι ς « passage d’une âme d’un corps dans un autre » (de μ ε τ α ́ exprimant le changement de lieu et ε ̓ μ ψ υ χ ο υ ̃ ν « animer », de ψ υ χ η ́ « âme ».

métencéphale, métencéphalique

un métencéphale : une vésicule cérébrale secondaire de l’encéphale des vertébrés.

elle, il est métencéphalique : concerne le métencéphale ou lui appartient.

Ce nom est composé de mét(a)- et d’encéphale.

météo

une météo : une météorologie.

un bulletin météo : météorologique.

Vocabulaire (Thésaurus) autour du thème de la météo : Wiktionnaire.

météo : Dictionnaire des difficultés de la langue française.

L’abréviation familière météo est bien entrée dans l’usage et s’emploie dans la langue courante en lieu et place du terme météorologie, discipline qui a pour objet l’étude des phénomènes atmosphériques et de leurs variations, et qui a pour objectif la prévision à court terme de l’évolution du temps. On veillera toutefois à ne pas confondre cette discipline avec son objet, et on se gardera bien d’utiliser météo pour désigner le temps qu’il fait ou le climat. En savoir plus : Académie française.

Avis de beau temps. Bling, blog de linguistique illustré.

météore

un météore :

  • un phénomène, perceptible dans l’atmosphère ou à la surface du globe, qui peut consister en une manifestation aqueuse, gazeuse, électrique ou optique ;
  • un corps solide qui se consume en traversant l’atmosphère ;
  • la trainée incandescente laissée par le passage de ce corps ;
  • celle, celui ou ce qui éblouit de façon vive mais passagère.

un hydrométéore : un météore consistant en un ensemble de particules d’eau.

Le nom (un) météore est emprunté au grec μ ε τ ε ́ ω ρ α « phénomènes ou corps célestes » pluriel neutre de l’adjectif μ ε τ ε ́ ω ρ ο ς « qui est en l’air ».

météorifuge

un météorifuge : un médicament qui lutte contre le ballonnement, qui détruit les gaz.

météorique

elle, il est météorique :

  • elle est relative, il est relatif à un météore ou plusieurs ;
  • elle, il est atmosphérique ;
  • elle, il a l’éclat, la rapidité d’un météore.

météorisation, météoriser, météorisme

1. une météorisation : une affection, fréquente surtout chez les ruminants, produite par une accumulation anormale de gaz dans le rumen.

météoriser :

  • gonfler l’abdomen par l’accumulation des gaz intestinaux ;
  • causer la météorisation d’un animal.

un météorisme :

  • un gonflement de l’abdomen dû à l’accumulation des gaz intestinaux ;
  • un ballonnement.

Le verbe météoriser est emprunté au grec μ ε τ ε ω ρ ι ́ ζ ω « s’élever dans les airs » et déjà en grec médical au participe passif « souffrant de flatulence ». Le mot est attesté comme terme de chimie en 1620 (mercure météorisé).

Le nom (un) météorisme est emprunté au grec μ ε τ ε ω ρ ι σ μ ο ́ ς « action de lever » d’où « enflure, gonflement », dérivé de μ ε τ ε ω ρ ι ́ ζ ω « lever en l’air ».

2. une météorisation : l’ensemble des processus mécaniques, physico-chimiques ou biochimiques, qui fragmentent, désagrègent, ameublissent et altèrent les roches.

Ce nom est dérivé de météore, avec le suffixe -isation (-iser, -tion).

météorite, météoritique

une météorite : un fragment de matière cosmique, qui tombe sur la terre après s’être embrasé en traversant l’atmosphère.

une micrométéorite : une météorite de très petites dimensions.

elle, il est météoritique :

  • provient de météorites ;
  • est relative, est relatif aux météorites.

Le nom (une) météorite est dérivé de météore, avec le suffixe -ite.

météorognosie

une météorognosie : la partie de la météorologie ayant pour objet l’étude des influences exercées au sein de l’atmosphère par les différents météores.

météorographe, météorolabile

un météorographe : un appareil permettant d’enregistrer simultanément les variations de plusieurs phénomènes atmosphériques.

elle, il est météorolabile : est particulièrement sensible aux variations atmosphériques.

météorologie, météorologique, météorologiquement, météorologiste, météorologue

une météorologie ou météo :

  • l’étude des phénomènes atmosphériques et la prévision du temps ;
  • un service chargé d’établir et de communiquer les prévisions météorologiques ;
  • le bulletin de ces prévisions et son contenu ;
  • le temps qu’il fait ;
  • l’ensemble des conditions atmosphériques.

Lexique de la météorologie‎ : Wiktionnaire.

la météorologie de l’espace : [spatiologie – sciences de la Terre / géophysique] l’étude des phénomènes extra-atmosphériques et de leurs effets dans l’environnement terrestre ou dans des zones de l’espace où s’exercent des activités humaines. L’étude porte principalement sur les phénomènes solaires ; elle porte également sur les effets éventuels des météorites. Les phénomènes étudiés sont susceptibles d’affecter les performances et la fiabilité des équipements en orbite ou au sol ainsi que la santé et la vie humaines. En anglais : space weather. Voir aussi : éjection de masse coronale, espace extra-atmosphérique, météorologie spatiale, science de l’espace. Journal officiel de la République française du 10/10/2009.

la météorologie spatiale : [spatiologie] l’ensemble des activités de la météorologie qui utilisent des systèmes spatiaux. En anglais : space meteorology. Voir aussi : météorologie de l’espace, science dans l’espace. Journal officiel de la République française du 18/04/2001.

une héliométéorologie : la partie de la météorologie qui traite des rapports entre la circulation atmosphérique et l’activité solaire.

elle, il est météorologique ou météo :

  • est relative, est relatif à la météorologie ;
  • concerne la prévision du temps ;
  • est atmosphérique.

météorologiquement

une, un météorologue ou météorologiste : une, un spécialiste de la météorologie.

Le nom (une) météorologie est emprunté au grec meteôrologia « recherche ou traité sur les corps, les phénomènes célestes ».

météoromancie, météoromancien

une météoromancie : une divination par l’observation des météores.

une météoromancienne, un météoromancien : celle, celui qui pratique la météoromancie.

elle est météoromancienne, il est météoromancien : concerne la météoromancie.

Le nom (une) météoromancie est formé de météor(o)-, du grec μ ε τ ε ́ ω ρ ο ς, voir : météore, et de -mancie.

météoropathologie

une météoropathologie : une étude des rapports entre les conditions et phénomènes météorologiques et la pathologie humaine ou animale.

météoroscope

un météoroscope : un instrument météorologique.

métépimère, métépisterne

un métépimère : la partie de l’épimère (partie postérieure de chaque pleure thoracique) située derrière la suture pleurale. La partie antérieure de l’épimère est l’épisterne. Le métépimère est l’épimère du métathorax.

un métépisterne : la partie de l’épisterne (partie antérieure de chaque pleure thoracique) située avant la suture pleurale. La partie postérieure de l’épisterne est l’épimère. Le métépisterne est l’épisterne du métathorax.

Suivant le segment thoracique, épimère ou épisterne peuvent être précédés des préfixes pro- més- ou mét-.

métèque

un métèque :

  • un étranger qui était domicilié dans une cité grecque et bénéficiait d’un statut particulier ;
  • une personne dont l’aspect exotique, l’allure, le comportement n’inspirent pas confiance.

On a lu un météquisme.

Ce nom est emprunté au grec μ ε ́ τ ο ι κ ο ς « étranger domicilié à Athènes », proprement « qui change de résidence » formé de μ ε τ α ́, voir : mét(a)- et ο ι ̃ κ ο ς «maison» ; à comparer avec le bas latin metoecus « celui qui habite dans une cité étrangère ».

metformine

une metformine : un antidiabétique oral.

méthacrylate, méthacrylique

un méthacrylate : un ester de l’acide méthacrylique donnant des résines synthétiques.

des résines méthacryliques

Ce mot est composé de méth- représentant méthyle et d’acrylique.

méthadone

une méthadone : un succédané synthétique de la morphine.

méthanal, méthanation, méthanier, méthanique, méthanisation, méthaniser, méthanoduc, méthanogène, méthanoïque, méthanol

un méthanal : un formaldéhyde.

des méthanals

une méthanation : [énergie – environnement] le procédé physicochimique qui consiste à produire du méthane par réaction de l’hydrogène avec du monoxyde ou du dioxyde de carbone. En anglais : methanation. Voir aussi : méthanisation, production d’hydrogène par électrolyse de l’eau. Journal officiel de la République française du 26/05/2018.

un méthane : un gaz.

un méthane de synthèse : [pétrole et gaz / production] un méthane fabriqué à partir de gaz de synthèse et utilisé comme combustible à la place du gaz naturel. En anglais : substitute natural gas ; SNG. Voir aussi : gaz de synthèse. Journal officiel de la République française du 03/04/2014.

un nitrométhane : un dérivé nitré du méthane.

un méthanier : un navire spécialement équipé pour le transport du méthane liquéfié.

un terminal méthanier : un lieu de réception des navires méthaniers où s’opèrent soit le chargement du gaz naturel liquéfié après sa liquéfaction et son stockage, soit son déchargement suivi de son stockage et de sa réexpédition sous forme liquide ou sous forme gazeuse après regazéification. En anglais : LNG terminal.

elle, il est méthanique : est de méthane.

une méthanisation : [environnement – agriculture] la dernière phase de la digestion anaérobie, destinée à produire du méthane. Le terme « méthanisation » est parfois utilisé pour désigner la totalité du processus de digestion anaérobie. Voir aussi : codigestion anaérobie, digestat, digesteur, digestion anaérobie, hydrogène d’origine biologique, méthanation. Journal officiel de la République française du 26/05/2018.

méthaniser : transformer des déchets, des ordures en méthane.

un méthanoduc : un pipe-line servant au transport du méthane.

elle, il est méthanogène : produit du méthane.

un potentiel méthanogène (de biomasse) : la quantité maximale de méthane pouvant être obtenue par digestion anaérobie d’une biomasse donnée. Le potentiel méthanogène de la biomasse considérée varie en fonction de la composition de celle-ci.

un méthanogène : une bactérie méthanogène.

un acide méthanoïque

un méthanol : un alcool méthylique.

Le nom (un) méthane est dérivé de méthyle par substitution du suffixe -ane à la finale.

méthémoglobine, méthémoglobinémie

une méthémoglobine : un produit d’oxydation de l’hémoglobine.

une méthémoglobinémie : une accumulation pathologique de méthémoglobine dans les globules rouges.

Ce nom est formé de mét(a)- et hémoglobine.

méthionine

une méthionine : un acide aminé.

Ce nom est composé de méth- représentant méthyle, de thion-, du grec θ ε ι ̃ ο ν « soufre » et du suffixe -ine.

méthode, méthodique, méthodiquement, méthodiser, méthodisme, méthodiste

une méthode :

  • une manière de conduire et d’exprimer sa pensée conformément aux principes du savoir ;
  • une démarche rationnelle ;
  • un procédé d’investigation, de classement ;
  • un ensemble des moyens permettant d’obtenir un résultat ;
  • la manière de faire quelque chose suivant une certaine habitude, selon une certaine conception ou avec une certaine application.

de drôles de méthodes : une façon surprenante d’agir, une manière de se comporter.

la méthode d’enveloppement : [économie et gestion d’entreprise] le mode de détermination de la performance d’unités de production, à l’aide d’une représentation graphique d’une surface dite d’enveloppement des différents cas. En anglais : data envelopment analysis ; DEA. Journal officiel de la République française du 26/10/2006.

la méthode de Langmuir-blodgett ou méthode LB : [chimie / chimie physique] la méthode de préparation d’un film solide consistant à transférer une monocouche flottante sur un support solide par trempages répétés de celui-ci dans la sous-phase. En anglais : Langmuir-blodgett method ; LB method. Voir aussi : cuve de Langmuir, film de Langmuir-blodgett, monocouche flottante, séquence de Langmuir, sous-phase, taux de transfert, transfert horizontal d’une monocouche, transfert vertical d’une monocouche. Journal officiel de la République française du 15/06/2003.

une méthode des coûts cibles ou MCC : [économie et gestion d’entreprise] un ensemble de méthodes et d’outils de gestion permettant de déterminer un objectif de coûts à partir du prix de vente visé, dont on déduit la marge souhaitée. En anglais : target costing. Voir aussi : coût cible. Journal officiel de la République française du 26/03/2004.

la méthode des coûts par activité ou MCA : [économie et gestion d’entreprise] la méthode de calcul du coût de revient d’un produit ou d’un service qui consiste à identifier les activités ou les processus requis pour leur création et à prendre en compte leurs coûts respectifs. En anglais : ABC method ; activity-based costing. Voir aussi : management par activité. Journal officiel de la République française du 26/03/2004.

la méthode des coûts stables ou MCS : [économie et gestion d’entreprise] la méthode de détermination du coût de revient d’un produit ou d’un service qui consiste à en déterminer les caractéristiques stables pour prendre en compte le coût des activités successives nécessaires à leur production. En anglais : feature costing. On trouve aussi le terme « méthode du calcul des coûts caractéristiques » (« MCCC » ou « M3C »). Journal officiel de la République française du 26/03/2004.

la méthode des pelures d’oignon : [physique de l’atmosphère – sciences de la Terre / géophysique] la procédure qui consiste à étudier, par voie spectrale, les propriétés physicochimiques d’une atmosphère, en l’analysant par couches successives, des régions les plus hautes aux régions les plus basses. En anglais : onion peeling method. Voir aussi : chemin au limbe, sondage au limbe. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.

la méthode par blocage de flux ou méthode par blocage d’écoulement, méthode par écoulement interrompu : [chimie] la méthode d’étude des réactions chimiques dans laquelle les réactifs sont très rapidement mélangés et le flux réactionnel brusquement bloqué après un très court intervalle de temps. En anglais : stopped-flow method. Journal officiel de la République française du 18/04/2001.

Vocabulaire (Thésaurus) autour du thème de la méthode scientifique : Wiktionnaire.

une méthode de calcul de la cotisation, une méthode de calcul de la rente, une méthode de coordination, une méthode de répartition des cotisations selon l’âge actuel, une méthode de répartition des cotisations selon l’âge d’entrée, une méthode d’évaluation actuarielle, des méthodes de répartition des cotisations, des méthodes de répartition des prestations : Office québécois de la langue française.

la méthode de la mêlée, la méthode kanban, les méthodes agiles, les méthodes agiles à grande échelle : Vocabulaire de l’agilité. Office québécois de la langue française.

elle, il est méthodique :

  • procède conformément à des règles et à des principes rationnels ;
  • se comporte de façon raisonnable, ordonnée et rigoureuse ;
  • requiert l’application d’une méthode.

méthodiquement

méthodiser : mettre de l’ordre dans quelque chose.

un méthodisme :

  • une doctrine ou attitude d’esprit privilégiant la méthode ; l’action de procéder avec méthode ;
  • la doctrine médicale de l’école d’Alexandrie, élaborée à Rome par Asclépiade et ses élèves, d’après laquelle les maladies étaient dues au relâchement ou au resserrement des tissus de l’organisme.
  • une secte et une doctrine issues de l’anglicanisme, fondées en Angleterre en 1729 par John Wesley et caractérisées par une grande sévérité de principes et de règles de vie, de morale ;
  • un comportement similaire.

elle, il est méthodiste : appartient au méthodisme.

une, un méthodiste : une partisane, un partisan d’une de ces doctrines.

Le nom (une) méthode est emprunté au bas latin methodus « méthode (terme scientifique : médecine, rhétorique, géométrie)», en grec μ ε ́ φ ο δ ο ς proprement « poursuite» (de…) d’où «recherche… » (de μ ε τ α ́ « vers » et ο δ ο ς « route, voie, manière de faire quelque chose) » « poursuite, recherche ; plan méthodique ; traité méthodique ; doctrine scientifique ».

méthodologie, méthodologique, méthodologiquement, méthodologiste

une méthodologie :

  • une étude des méthodes de différentes sciences ;
  • un ensemble de règles et de démarches adoptées pour conduire une recherche ;
  • en savoir plus : Au cœur du français.

méthode / méthodologie : Académie française ; Parler français.

elle, il est méthodologique : a rapport à la méthodologie.

méthodologiquement

une, un méthodologiste : celle, celui qui étudie des méthodes scientifiques ou la pratique de l’une d’elles.

une ethnométhodologie : une analyse des faits sociaux en observant les actes quotidiens.

une, un ethnométhodologue

Le nom (une) méthodologie est dérivé de méthode, avec le suffixe -logie.

méthoxyle, méthoxylé

un méthoxyle : un radical univalent à base de méthyle et d’oxygène.

un composé méthoxylé

Le nom (un) méthoxyle est composé de méth- représentant méthyle, -ox de oxygène, et -yle.

méthyl-

méthyl– représente méthyle.

méthylal

un méthylal : un liquide incolore mobile à odeur proche de celle du chloroforme.

des méthylals

méthylamine

une méthylamine : une base organique gazeuse à l’odeur ammoniacale, qu’on trouve parmi les produits de distillation des os et du bois, ainsi que dans ceux de la décomposition de certaines substances azotées, comme les protéines de poisson, les alcaloïdes xanthiques ou opiacés.

méthylamphétamine

une méthylamphétamine : un psychotonique amphétaminique à radical méthyle.

méthylaspirine

une méthylaspirine : un médicament.

méthylate

un méthylate (nom générique) : un alcoolate du méthanol.

méthylation

une méthylation : une réaction qui consiste à fixer un radical méthyle sur un composé.

méthylatropine

une méthylatropine : une atropine méthylée.

méthylcellulose

une méthylcellulose : une cellulose méthylée.

méthylchloroforme

un méthylchloroforme : un dissolvant, succédané du chloroforme.

méthyle

un méthyle : un radical monovalent, dérivé du méthane, que l’on trouve dans de nombreux corps organiques.

Par haplologie, méthyle s’est imposé au lieu de méthylyle, le terme qui aurait dû résulter de l’association de la base méthyl- (de méthylène) et du suffixe -yle.

méthylène

un méthylène :

  • un radical bivalent dérivé du méthane ;
  • un mélange d’alcool méthylique et d’acétone.

un bleu de méthylène : un colorant et désinfectant.

Ce nom est formé des mots grecs μ ε ́ θ υ « boisson fermentée » et υ λ η « bois » et du suffixe -ène pour traduire en langue savante le nom vulgaire de l’esprit-de-bois ou de la liqueur spiritueuse du bois.

méthyler

méthyler : faire subir la méthylation.

méthyléthylcétone

un méthyléthylcétone : un liquide incolore, mobile, à odeur d’acétone.

méthylglucamine

une méthylglucamine : un composé chimique dérivé du glucose.

un antimoniate de N-méthylglucamine : un médicament stibié utilisé, dans les pays francophones, pour le traitement des leishmanioses viscérales.

méthylique

elle, il est méthylique : contient le radical méthyle.

un alcool méthylique

méthylmorphine

une méthylmorphine : une codéine.

méthylorange

un méthylorange ou méthyl-orange : un sel sodique d’hélianthine, utilisé comme indicateur de PH.

metical

un metical : l’unité monétaire du Mozambique.

des meticals

méticuleux, méticuleuse, méticuleusement, méticulosité

elle est méticuleuse, il est méticuleux :

  • a des scrupules exagérés ;
  • donne de l’importance au moindre détail ;
  • est conduite ou conduit avec minutie ;
  • demande de la minutie.

une méticuleuse : un nom vernaculaire de Phlogophora meticulosa, un lépidoptère de la famille des noctuidés.

méticuleusement

une méticulosité :

  • une minutie, un scrupule, un soin ;
  • ce qui est exécuté avec minutie.

Le mot méticuleux est emprunté au latin meticulosus « craintif », d’où le premier sens, le développement des autres sens étant propre au français.

métier, métière

A. un métier (1) :

  • une activité manuelle ou mécanique nécessitant l’acquisition d’un savoir-faire, d’une pratique ;
  • [pêche et aquaculture / pêche maritime] l’activité pratiquée par une unité de pêche et définie, au minimum, par une combinaison entre engin de pêche, espèce cible et zone d’activité. À chaque métier doit en principe correspondre un diagramme d’exploitation caractéristique par espèce. Plusieurs métiers peuvent être pratiqués par un même bateau. En anglais : metier. Voir aussi : espèce cible. Journal officiel de la République française du 30/11/2001.
  • une organisation réglementant une activité précise sous l’Ancien Régime ;
  • une occupation, une profession utile à la société, donnant des moyens d’existence à celui qui l’exerce ;
  • une occupation, une activité permanente s’apparentant à un métier par son utilité sociale, le savoir-faire ou le mode d’existence qu’elle implique ;
  • un rôle social, intellectuel, politique joué dans la société ;
  • une activité malhonnête, dégradante, exercée habituellement et réprouvée par la société ;
  • une manière d’être habituelle ou temporaire ;
  • une habileté, un savoir-faire dans la production ou l’exécution manuelle ou intellectuelle.

Index des métiers : Onisep ; Wiktionnaire.

Il n’y a pas de sot métier, dit le proverbe, avant d’ajouter : Il n’y a que de sottes gens. Tout cela est de bon sens, mais on constate aussi que nombre de métiers, surtout quand ceux qui les exerçaient étaient craints, ont été désignés par une grande variété de termes argotiques, comme si l’on avait voulu atténuer la peur que pouvaient inspirer ces personnes en les rendant plus familières. En savoir plus : Académie française.

B. un métier (2) :

  • une machine servant à confectionner un tissu ;
  • un support rigide permettant de maintenir un ouvrage de couture.

vingt fois, cent fois remettre sur le métier : recommencer plusieurs fois une chose pour atteindre la perfection.

C. un métier (3) :

  • une pâtisserie semblable aux oublies ;
  • un liquide que l’on retire des cuves où l’on a fait bouillir le malt et le houblon.

une métière : un bassin d’épuration succédant au jas dans les salines.

un mestier :

  • une sorte de chandelier destiné à recevoir un flambeau ;
  • ce flambeau.

Le nom (un) métier vient du latin ministerium « fonction de serviteur [minister], service, fonction », spécialement « service divin » à l’époque classique, puis, dans la langue chrétienne « service de Dieu, ministère du service de Dieu ; ministère de prêtre ; sacerdoce ; administration des sacrements »; du sens « service de la table» est issu, à basse époque et par métonymie ceux de « ustensile, objet de la table, vaisselle, vase » et de « mobilier » ; du sens de « service » sont issus au Moyen Âge ceux de « usage, besoin », d’où le sens, usuel en ancien français, de « utilité, besoin » « (pour une chose) être utile, servir à » « (pour une personne) avoir besoin de » et « métier, profession » d’où est dérivé celui de « corps de métier ». Mestier repose sur le latin vulgaire misterium qui, plutôt qu’à une contraction de ministerium, est dû à un croisement avec le latin mysterium dont les sens, dans la langue chrétienne, sont très voisins : « rites, célébration; les saints mystères, la messe ».

mètis

Il existe dans la mythologie et la langue grecques, une « pensée mètis » (avec une orthographe différente de métis, métissage, du fait de l’accentuation).. Le terme est dérivé du nom de l’une des deux épouses de Zeus, (l’autre étant Timèe, fille de Gaia) elle même fille d’Okeanos et de Thètis (selon la légende, Mètis a été avalée et incorporée par son époux).

métis, métisation, métissage, métisser

elle est métisse, il est métis :

  • est issu(e) de parents de couleur de peau différente ;
  • est un hybride obtenu à partir de deux variétés de la même espèce animale ou botanique ;
  • résulte du mélange de choses différentes.

une métisse, un métis : celle qui est issue, celui qui est issu de parents de couleur de peau différente.

On a lu aussi métif.

un métis : une toile métisse, formée d’un mélange de coton ou de fil.

une métisation : une production d’animaux métis par le croisement de deux races ovines ou bovines différentes.

un métissage :

  • des échanges et des unions entre des personnes ayant une culture ou une origine différentes ;
  • un croisement de variétés végétales appartenant à une même espèce ;
  • un croisement entre animaux de la même espèce mais de races différentes.

métisser :

  • permettre, susciter des échanges et des unions entre des personnes ayant une culture ou une origine différentes ;
  • croiser des animaux de la même espèce mais de races différentes, des plantes de variétés différentes.

Le mot métis vient du bas latin mixticius « né d’une origine mélangée » dérivé de mixtus, participe passé de miscere « mêler, mélanger », voir : méteil. La prononc. du s final s’explique par l’influence des formes metice, mestice, courante aux 17ème et 18ème siècles et qui sont probablement une adaptation du portugais mestiço ou de l’espagnol mestizo « sang mêlé » qui remontent également au bas latin mixticius. La forme me(s)tif, me(s)tive, en usage du 16ème au 18ème siècles est issue de mestif, par substitution de suffixe.

métive, métiveur, métivier

1. elle est métive ; est métisse ; il est métif : est métis.

2. une métive :

  • une moisson ;
  • la période pendant laquelle elle se fait.

une métivière ou métiveuse : une moissonneuse.

un métivier ou métiveur : un moissonneur.

une métivière, un métivier : une représentante ou un représentant du propriétaire d’une métairie lors du partage des récoltes.

Le nom (une) métive vient du latin vulgaire mesestiva, contraction de messestiva, composé de messis (voir : moisson) et de aestiva « d’été » ; à comparer avec le latin médiéval mestiva « redevance coutumière sur les céréales » « moisson », d’où le dérivé mestivarius « receveur de la mestiva ».

métoche

une métoche : en architecture, un espace compris entre deux denticules ou deux modillons.

Ce nom est probablement une altération de métope, remontant à une altération dans le texte latin de Vitruve 3, 5, 11. En fait depuis Felibien 1676, métoche désigne l’espace entre les denticules d’une corniche et métope l’intervalle entre les triglyphes d’une frise.

métonomasie

une métonomasie : un changement d’un nom propre de personne par traduction dans une autre langue.

Ce nom est emprunté au grec μ ε τ ο ν ο μ α σ ι ́ α « changement de nom », dérivé de μ ε τ ο ν ο μ α ́ ζ ω « appeler d’un autre nom », formé de μ ε τ α ́, voir : mét(a)- et de ο ν ο μ α ́ ζ ω « appeler par son nom » (ο ̓ ν ο μ α σ ι ́ α « désignation par un nom, appellation »).

métonyme, métonymie, métonymique, métonymiquement

un métonyme : un nom donné à un spécimen, autre que le spécimen-type, déjà désigné antérieurement par un autre nom valable, mais insatisfaisant.

une métonymie :

  • l’utilisation d’un mot pour désigner un concept avec lequel il est uni par une relation nécessaire ;
  • la figure de style qui consiste à désigner une réalité par un nom associé à un concept différent, les deux étant liés par un rapport de contigüité et appartenant au même champ sémantique, en savoir plus : Office québécois de la langue française.

Les métonymies en français‎ : Wiktionnaire.

elle, il est métonymique :

  • est fondé(e) sur le recours à la métonymie ou en résulte ;
  • a un sens métonymique.

métonymiquement

Le nom (un) métonyme est composé de mét(a)- et de -onyme emprunté au grec -ω ν υ μ ο ς, de ο ν ο μ α « nom »

Le nom (une) métonymie est emprunté au bas latin metonymia « dénomination » du grec μ ε τ ω ν υ μ ι ́ α de même sens, formé de μ ε τ α ́, voir : mét(a)- et ο ν ο μ α « nom ».

métope

une métope : un intervalle carré, le plus souvent sculpté, qui, dans une frise dorique, sépare deux triglyphes.

Ce nom est emprunté au latin metopa « métope », en grec μ ε τ ο ́ π η de même sens, formé de μ ε ́ τ α, v. mét(a)- et ο ̓ π η ́ « ouverture ». Voir aussi : métoche (ci-dessus).

métopique, métoposcopie, métoposcopique

elle, il est métopique : est relative, est relatif au front.

une métoposcopie : l’art de deviner le caractère ou l’avenir d’une personne, par l’examen des traits du visage et particulièrement des rides du front.

elle, il est métoposcopique : est en rapport avec la métoposcopie.

Le mot métopique est formé de métop(o)-, en grec μ ε τ ω π(o)-, de μ ε ́ τ ω π ο ν « front », avec le suffixe -ique.

Le nom (une) métoposcopie est dérivé de métoposcope « physionomiste, celui qui conjecture par l’inspection des traits du front, du visage », emprunté au latin metoposcopos « physionomiste », en grec μ ε τ ω π ο σ κ ο ́ π ο ς de même sens, formé de μ ε ́ τ ω π ο ν « front » et σ κ ο π ε ́ ω « observer », avec le suffixe -ie.

métrage

un métrage :

  • l’action de métrer, de mesurer au mètre ;
  • une longueur exprimée en mètres ;
  • une pièce, un coupon de tissu.

mètre

1. un mètre :

  • une unité de mesure de longueur ;
  • une règle, un objet ou un ruban d’une ou deux fois cette longueur ;
  • en savoir plus : Bob, dictionnaire d’argot, de français familier et populaire.

un mètre cube, des mètres cubes, un mètre carré, des mètres carrés : Parler français.

un centimètre ou cm : 1/100 m.

un décimètre ou dm : 1/10 m.

un double ou un triple décimètre : une règle.

elle, il est décimétrique

un décamètre ou dam : 10 m.

elle, il est décamétrique

un hectomètre ou hm : 100 m.

elle, il est hectométrique

un kilomètre ou km : 1000 mètres.

un kilométrage : une mesure, un comptage effectué en kilomètres ; le nombre de kilomètres parcourus par un véhicule.

elle, il est kilométrique : est évalué(e) en kilomètres ; indique le nombre de kilomètres ; est évalué(e) pour un kilomètre.

kilométriquement

un micromètre (anciennement : un micron) : 1/1 000 000 m, un millionième de mètre.

elle, il est micrométrique

une micrométrie

un millimètre ou mm : un millième de mètre ; une très petite distance.

un papier millimétré ou millimétrique : portant des lignes horizontales et verticales distantes d’un millimètre.

elle, il est millimétrique : est de l’ordre du millimètre.

un myriamètre : une unité de longueur égale à dix-mille mètres.

un nanomètre ou nm : l’unité de mesure de longueur du système international qui correspond à un milliardième de mètre, un millimicron. L’expression un milliardième de mètre correspond en anglais à one milliardth of a metre en Grande-Bretagne et à one billionth of a meter aux États-Unis.

elle, il est nanométrique ou nanoscopique : dont la taille est de l’ordre du nanomètre.

un picomètre ou pm : l’unité de mesure de longueur du système international valant 10-12 mètre, ce qui correspond à un millionième de millionième de mètre.Un picomètre correspond également à un billionième de mètre (one billionth of a metre en Grande-Bretagne et one trillionth of a meter aux États-Unis..

un yoctomètre ou ym : l’unité de mesure de longueur du système international qui correspond à un quadrillionième de mètre. L’expression un quadrillionième de mètre correspond à one quadrillionth of a metre en Grande-Bretagne et à one septillionth of a meter aux États-Unis.

un zeptomètre ou zm : l’unité de mesure de longueur du système international qui correspond à un trilliardième de mètre. Un trilliardième de mètre correspond à un mille trillionième de mètre (one thousand trillionth of a metre en Grande-Bretagne et one sextillionth of a meter aux États-Unis.

Le nom (un) mètre (1) est emprunté au grec μ ε ́ τ ρ ο ν « mesure » d’où « instrument pour mesurer » et « quantité ou espace mesuré(e) » ; à comparer avec le bas latin metrum, metron de même sens « instrument » « espace mesuré ».

2. un mètre :

  • un type de vers caractérisé par le nombre et la nature des pieds ou par le nombre de syllabes et la coupe ;
  • un vers ;
  • un pied.

un (vers) heptamètre : un vers de six pieds

un (vers) hexamètre : un vers de six pieds.

un vers hypermètre : qui a en apparence une syllabe en trop, celle-ci s’élidant sur le vers suivant.

un (poème) monomètre :

  • qui se compose d’une seule mesure ;
  • qui n’a qu’un mètre ou qu’une espèce de vers.

Le nom (un) mètre (2) est emprunté au latin metrum « mètre, mesure d’un vers » et « vers », du grec μ ε ́ τ ρ ο ν « mesure » et spécialement « mesure d’un vers ».

-mètre

1. –mètre est tiré du grec μ ε ́ τ ρ η ς « (celui) qui mesure », μ ε ́ τ ρ ο ς « (ce) qui se mesure », μ ε ́ τ ρ ο ν « instrument qui sert à mesurer » : un audimètre, un éclimètre, un électromètre, un ergomètre, un eudiomètre, un ferromètre, un fluxmètre, un fréquencemètre, un frigorimètre, un galactomètre ou galactimètre, un galvanomètre, un gammamètre ou gammascope, un gazomètre, un géodimètre, une, un géomètre, un glucomètre ou glycomètre, un goniomètre, un graphomètre, un gravimètre, un gypsomètre, un halomètre, un héliomètre, un héliophotomètre, un hémadynamomètre ou hémodynamomètre, un hodomètre ou odomètre, un holomètre, un hydromètre, un hygromètre, un hypsomètre, un hystéromètre, un iconomètre, un impédancemètre, un inclinomètre, un interféromètre, un ivressomètre, un kerdomètre, un lactobutyromètre, un lactodensimètre, un lactomètre, un lampemètre, un levuromètre, un limnimètre, un logomètre, un lucimètre, un luxmètre, un lysimètre, un machmètre, un magnétimètre ou magnétomètre, un manomètre, un mégohmètre, un métallomètre, un métromètre, un microampèremètre, un microphotomètre, un micromètre, un mnémomètre, un mobimètre, un modulomètre, un multimètre, un néphélémètre ou néphélomètre, néphélectomètre, un nilomètre, un nitromètre, un nivomètre, un odontomètre, un œnomètre, un ohmmètre, un oléomètre ou éléomètre, élaimètre, un olfactomètre, un ophtalmomètre, un optomètre, un oscillomètre, un osmomètre, un oxymètre, un ozonomètre, un pantomètre, un paramètre (1), un parcmètre ou parcomètre, etc.

2. –mètre est tiré du grec -μ ε τ ρ ο ς de μ ε ́ τ ρ ο ν « mesure du vers, mètre » ; un (vers) heptamètre, hexamètre, hypermètre,…

3. –mètre indique un multiple ou une division du mètre, l’unité de longueur : voir ci-dessus.

4. –mètre est tiré du grec μ η ́ τ ρ α « matrice » : un endomètre, une endométriose, une endométrite : une inflammation, un paramètre (2), une paramétrite.

en savoir plus : CNRTL.

métré, métrer, métrétique

1. un métré :

  • une mesure d’un terrain, de travaux de construction ;
  • une évaluation, un devis de leur cout fondé sur ces mesures.

métrer :

  • mesurer avec un mètre ;
  • effectuer un métré.

je mètre, tu mètres, il mètre, nous métrons, vous métrez, ils mètrent ;
je métrais ; je métrai ; je mètrerai ou métrerai ; je mètrerais ou métrerais ;
j’ai métré ; j’avais métré ; j’eus métré ; j’aurai métré ; j’aurais métré ;
que je mètre, que tu mètres, qu’il mètre, que nous métrions, que vous métriez, qu’ils mètrent ;
que je métrasse, qu’il métrât, que nous métrassions ; que j’aie métré ; que j’eusse métré ;
mètre, métrons, métrez ; aie métré, ayons métré, ayez métré ;
(en) métrant.

emmétrer : disposer pour un métrage, un mesurage.

kilométrer :

  • mesurer en kilomètres ;
  • placer des bornes kilométriques sur une route.

une métreuse, un métreur : celle, celui qui évalue le cout de travaux à entreprendre ou l’état d’avancement des travaux entrepris.

elle, il est métrique (2) : est relative, est relatif au mètre et aux unités de mesure auxquelles il sert de base.

le système métrique

une métrisation : une conversion des mesures au système métrique.

Ces mots sont dérivés de mètre (1).

2. elle, il est métrétique : est relative, est relatif à la mesure.

une métrétique : une mesure.

elle, il est métrique (2) :

  • est fondé(e) sur la mesure ;
  • est mesurable.

une métrique (1) :

  • une théorie de la mesure ;
  • une caractéristique unique mesurable pour une espèce ou un habitat.

la métrique : un mode de mesure et de traitement de la distance entre des unités spatiales, en savoir plus : Géoconfluences

un espace, une topologie métrisable : que l’on peut munir d’une métrique.

voir aussi : une métrologie, un métromètre, un métronome, une métronomie, une métrophotographie.

Le mot métrétique est un calque du grec μ ε τ ρ η τ ι κ ο ́ ς.

Le mot métrique (2) est un dérivé savant du grec μ ε ́ τ ρ ο ν, voir : mètre (1), avec le suffixe -ique.

3. une métricienne, un métricien : une, un spécialiste de la métrique.

elle, il est métrique (3) :

  • est relative, est relatif au type de pied ou de vers ;
  • est relative, est relatif aux unités de temps groupées en mesures musicales.

une métrique (2) :

  • une science qui étudie les différents mètres, et en particulier le rythme des vers ;
  • un système de versification ;
  • un groupement d’unités de temps en mesures musicales.

voir aussi : métromane, métromanie, métrophobe.

Le mot métrique (3) est emprunté au latin metricus, du grec μ ε τ ρ ι κ ο ́ ς de même sens, dérivé de μ ε ́ τ ρ ο ν, voir : mètre (2). Le nom est emprunté au bas latin metrica, du grec μ ε τ ρ ι κ η ́ de même sens, substantivation de l’adjectif μ ε τ ρ ι κ ο ́ ς.

métrétopodidé

les métrétopodidés : une famille d’insectes paléoptères ephéméroptères pisciformes.

métreur, métricien

métreur, métricien : voir métrer (ci-dessus).

-métrie, -métrique

métrie est tiré du grec – μ ε τ ρ ι α, de μ ε ́ τ ρ ο ν « mesure ».

métrique est tiré du grec -μ ε τ ρ ι κ ο ς « qui concerne (une mesure) ».

une audimétrie, une cryométrie ou cryoscopie, cryométrique ou cryoscopique, une ergométrie, ergométrique, une ferrimétrie, galvanométrique, une gazométrie, gazométrique, une géométrie, géométrique, une goniocraniométrie, une goniométrie, goniométrique, une granulométrie, granulométrique, une gravimétrie, gravimétrique, une gustométrie, une halométrie, héliométrique, une hodométrie ou odométrie, hodométrique ou odométrique, une horométrie, une hydrométrie, hydrométrique, une hydrotimétrie, une hygrométrie, hygrométrique, une hypsométrie, hypsométrique, une hystérométrie, hystérométrique, une iconométrie, iconométrique, une interférométrie, interférométrique, une isométrie, isométrique, une limnimétrie, limnimétrique, une longimétrie, une magnétométrie, une manganimétrie, une manométrie, manométrique, une microcalorimétrie, une micrométrie, micrométrique, une morphométrie, une néphélémétrie ou néphélométrie, néphélémétrique, une nivométrie, nivométrique, une œnométrie, œnométrique, une olfactométrie, une opacimétrie, une ophtalmométrie, une optométrie, une orométrie, une osmométrie, une ostéodensitométrie, une oxydimétrie, une oxymétrie, une ozonométrie, ozonométrique, paramétrique, etc.

en savoir plus : CNRTL.

métrique, métrisable, métrisation

métrique, métrisable, métrisation : voir : métrer (ci-dessus).

métrite

une métrite : une affection inflammatoire de l’utérus, généralement d’origine infectieuse.

Ce nom est un dérivé savant du grec μ η ́ τ ρ α « matrice, utérus », avec le suffixe -ite.

métro-

1. métro– est tiré du grec μ ε ́ τ ρ ο ν « mesure » : métrologie, métronome (1), métrophotographie.

métro- est tiré de μ ε ́ τ ο ν « mesure du vers, mètre » : métromane, métromanie, métrophobe.

métro- est tiré de μ ε ́ τ ρ ο ν « mesure (en musique) » : métromètre, métronome (2).

2. métro– est tiré du grec μ η ́ τ ρ α « matrice » : métralgie, métrite, métropathie, métropéritonite, métrorragie, métrorrhagie, métrorragique, métrosalpingite. Métr(o)-, de formation savante, tend à supplanter utér(o)- et semble entrer en concurrence avec hystér(o)- : métropathie/utéropathie/hystéropathie ; métrotomie/hystérotomie.

3. métro– est tiré du grec μ η τ ρ(o)- de μ η ́ τ η ρ, génitif μ η τ ρ ο ́ ς « mère » : métrocyte, métronymique.

4. À noter aussi l’emprunt au grec : métropole.

en savoir plus : CNRTL.

métro

un métro :

  • un chemin de fer métropolitain ;
  • une administration, une société assurant et gérant l’exploitation de ce réseau ;
  • une ligne, une voie, une station, une rame, une voiture de ce réseau ;
  • en savoir plus : Bob, dictionnaire d’argot, de français familier et populaire.

une, un métro : dans les DOM-TOM, une métropolitaine, un métropolitain, celle, celui qui habite la métropole ou qui en est originaire .

un (franc) métro : dans d’anciennes colonies françaises, le franc français par opposition au franc C.F.A.

voir : métropolitain (ci-dessous).

métrocèle

une métrocèle : une hystérocèle.

métrocyte

un métrocyte : une cellule hémoglobinifère volumineuse.

métrologie, métrologique, métrologiste, métrologue

une métrologie :

  • une science des mesures ;
  • une technique de mesure appliquée à un domaine particulier ;
  • un traité sur les poids et mesures.

Lexique de la métrologie‎ : Wiktionnaire.

une métrologie quantique :

[physique

m
étrologie]

l’ensemble des méthodes qui utilisent les propriétés des objets quantiques pour mesurer avec une très grande précision des grandeurs physiques comme le temps, les températures, les distances, la gravité ou le magnétisme. La métrologie quantique est notamment utilisée dans le domaine de l’imagerie médicale, de la géophysique ou de la définition des unités physiques. Elle sert aussi à améliorer la sensibilité des grands interféromètres permettant de détecter les ondes gravitationnelles. En anglais : quantum metrology, quantum sensing. Voir aussi : onde gravitationnelle. Journal officiel de la République française du 20 décembre 2022.

elle, il est métrologique :

  • concerne la métrologie ;
  • est spécialisé(e) en métrologie.

un contrôle métrologique des récipients-mesures

une, un métrologiste ou métrologue : une, un spécialiste en métrologie.

métromane, métromanie

une, un métromane :

  • une personne qui a la manie de faire des vers ;
  • une mauvaise poète, un mauvais poète.

une métromanie : une manie de faire des vers.

métromètre, métronome, métronomie, métronomique, métronomiquement

A. un métronome : dans l’Antiquité grecque, un magistrat contrôleur des poids et mesures.

B. un métronome ou métromètre : un petit instrument d’étude, à pendule, réglable, servant à marquer la mesure musicale.

une métronomie :

  • une méthode et une technique d’utilisation d’un métronome ;
  • le rythme d’un mouvement donné par un métronome.

elle, il est métronomique : de métronome.

métronomiquement

métropathie

une métropathie : une affection de l’utérus.

métropéritonite

une métropéritonite : une inflammation du péritoine et de l’utérus, une péritonite puerpérale, une fièvre puerpérale.

métrophobe

elle, il est métrophobe : déteste les vers.

métrophotographie

une métrophotographie : une science de la mesure d’un objet d’après ses photographies.

métropole, métropolisation, métropolitain, métropolite, métropolité

une métropole :

  • une cité grecque considérée par rapport aux colonies qu’elle avait fondées et qui dépendaient d’elle ;
  • la capitale administrative d’une province romaine ;
  • la ville principale d’un pays, d’une province ou d’une région ;
  • une ville dont le rayonnement et l’influence lui font jouer le rôle de capitale ;
  • un État, le territoire d’un État, considéré par rapport à ses colonies ou à ses territoires d’outre-mer.
  • en savoir plus : Géoconfluences.

En France, le mot métropole désigne à la fois le territoire hexagonal, plus la Corse, par rapport aux territoires ultramarins, et un statut administratif accordé à certaines agglomérations urbaines. C’est ce deuxième sens qui sera développé ici. Dans un un troisième sens, le mot est employé comme un label par des intercommunalités (communautés d’agglomération, communautés urbaines…) car il véhicule une image positive et dynamique, sans qu’elles exercent forcément de réelles fonctions métropolitaines. En savoir plus : Géoconfluences.

une métropolisation : un processus de renforcement de la puissance de grandes métropoles ; un processus qui affecte la ville dans ses formes et dans ses fonctions, en savoir plus : Géoconfluences.

elle est métropolitaine, il est métropolitain :

  • est considéré(e) comme une métropole ;
  • y est relative, est relatif ;
  • habite une métropole ou en est originaire.

un métropolitain ou métro : celle, celui qui habite la métropole, qui n’est pas dans un territoire d’outre-mer.

un (chemin de fer) métropolitain ou un métropolitain :

  • un métro ;
  • une administration, une société assurant et gérant l’exploitation de ce réseau ;
  • une ligne, une voie, une station, une rame, une voiture de ce réseau.

un métropolite : un titre donné à un archevêque dans la religion orthodoxe.

une métropolité : Géoconfluences.

le nom (une) métropole est emprunté au bas latin metropolis « capitale d’une province » « ville d’un siège archiépiscopal » « métropolite », du grec μ η τ ρ ο ́ π ο λ ι ς « ville-mère » « ville qui a fondé, ou colonisé d’autres villes » « ville principale, ou capitale », formé de μ η ́ τ η ρ, μ η τ ρ ο ́ ς « mère » et de π ο ́ λ ι ς « ville ».

métrorragie, métrorragique, métrorrhagie

une métrorragie : une hémorragie utérine survenant en dehors de la période des règles ou après la ménopause.

On a lu aussi une métrorrhagie.

elle, il est métrorragique : est relative, est relatif à la métrorragie.

Le nom (une) ménorragie (= des règles anormalement abondantes ou longues mais gardant leur caractère régulier) est composé des éléments méno- (voir : ménopause) et -rragie, du grec -ρ ρ α γ ι α (à comparer avec hémorragie), une des formes verbales de ρ ̔ η ́ γ ν υ μ ι « jaillir ». D’où : ménorragique.

Le nom (une) métrorragie (= une hémorragie utérine survenant en dehors de la période des règles ou après la ménopause) est tiré du grec μ η ́ τ ρ α « matrice », et de -rragie. D’où : une ménométrorragie, l’association des deux formes d’hémorragie, ménorragie et métrorragie.

métrosalpingite

une métrosalpingite : une inflammation de l’utérus et des trompes.

métrosexuel

une métrosexuelle, un métrosexuel : celle, celui qui prend particulièrement soin de son corps et de sa tenue vestimentaire.

elle est métrosexuelle, il est métrosexuel : est relative, est relatif à cette mode.

métropodidé

les métropodidés : une famille d’insectes paléoptères ephéméroptères.

mets

un mets : un aliment cuisiné entrant dans la composition d’un repas.

Le nom (un) mets vient du latin missum (de mittere, missus « envoyer ») accusatif de missus, proprement « action d’envoyer, de lancer » (d’où l’ancien français mes « action de lancer [une arme de jet] » « ce qui est envoyé », spécialement « service à table ; plat dont se compose ce service ». La graphie est dévenue mets, par attraction de mettre.

Le nom (un) mess (= un établissement ou une salle où les officiers et sous-officiers d’un régiment, d’une garnison, prennent leurs repas ; l’ensemble des officiers et sous-officiers mangeant au mess ; le service chargé du fonctionnement de ce restaurant militaire ; le personnel et le matériel qui y sont affectés) est emprunté à l’anglais mess « (dans l’armée ou la marine) groupe de militaires prenant ensemble leur repas », déjà attesté en 1420 au sens de « groupe de personnes mangeant ensemble », lui-même emprunté à l’ancien français mes, forme ancienne de mets.

mettage

un mettage en mains : l’opération qui consiste à trier les écheveaux de soie par grosseur avant de les soumettre à la teinture.

Ce nom est dérivé de mettre, avec le suffixe -age.

metton

un metton : une pâte obtenue à partir de caillé de lait de vache écrémé et qu’on laisse fermenter.

Ce nom est une variante régionale de maton (1).

mettable, metteur, mettre

un vêtement mettable : dont on peut se vêtir.

un vêtement immettable :

  • qui ne peut pas être mis ;
  • qui est devenu impossible de porter.

une metteuse, un metteur en ondes, un metteur en pages, un metteur en œuvre, un metteur en scène, un metteur en carte(s), un metteur au point.

une metteuse en toile, un metteur en toile : [informatique / internet] une agence ou une personne spécialisée dans la conception et la création de sites sur la toile. En anglais : web agency. Journal officiel de la République française du 30/01/2005.

mettre :

  • placer, disposer ;
  • revêtir ;
  • inscrire ;
  • ajouter ;
  • établir, provoquer ;
  • faire fonctionner ;
  • modifier, adapter ;
  • influencer ;
  • en savoir plus : Bob, dictionnaire d’argot, de français familier et populaire.

Dictionnaire des régionalismes de France :

  • mettre ses dents : pour un enfant, faire ses dents, avoir les dents qui poussent.
  • mettre des feuilles : pour un arbre, se garnir de feuilles.
  • mettre du ventre : grossir, prendre de l’embonpoint.

Dictionnaire des belgicismes :

  • mettre dessus : surenchérir dans une vente publique.
  • se mettre : prendre place en s’asseyant (mettez-vous).
  • mettre quelqu’un en bouteille, le tirer en bouteille, le tourner en bouteille : le plaisanter, se jouer de lui, le mettre en boite.
  • mettre à point : faire la toilette funéraire.

je mets, tu mets, il met, nous mettons, vous mettez, ils mettent ;
je mettais ; je mis ; je mettrai, je mettrais ;
j’ai mis ; j’avais mis ; j’eus mis ; j’aurai mis ; j’aurais mis ;
que je mette, que tu mettes, qu’il mette, que nous mettions, que vous mettiez, qu’ils mettent ;
que je misse, qu’il mît, que nous missions ; que j’aie mis ; que j’eusse mis ;
mets, mettons, mettez ; aie mis, ayons mis, ayez mis ;
(en) mettant.

se mettre :

  • se placer ;
  • s’adapter ;
  • revêtir ;
  • commencer.

je me mets, tu te mets, il se met, nous nous mettons, vous vous mettez, ils se mettent ;
je me mettais ; je me mis ; je me mettrai ; je me mettrais ;
je me suis mise, je me suis mis ; je m’étais mise, je m’étais mis ; je me fus mise, je me fus mis ; je me serai mise, je me serai mis ; je me serais mise, je me serais mis ;
que je me mette, que tu te mettes, qu’il se mette, que nous nous mettions, que vous vous mettiez, qu’ils se mettent ;
que je me misse, qu’il se mît, que nous nous missions ; que je me sois mise, que je me sois mis ; que je me fusse mise, que je me fusse mis ;
mets-toi, mettons-nous, mettez-vous ; sois mise, sois mis, soyons mises, soyons mis, soyez mise, soyez mises, soyez mis ;
(en) se mettant.

elles se sont mises, elles sont mises.

elles se sont mis des commentaires, elles ont mis des commentaires, elles se sont mis.

[…] Notre conjugaison nous offre un bon exemple de ce phénomène. Les verbes du premier groupe y sont de loin les plus nombreux, ce qui n’est guère étonnant puisqu’ils sont issus ou empruntés de verbes latins du premier groupe (dont l’infinitif en -are est à l’origine de l’infinitif français en -er) et que ces derniers, dans cette langue, étaient déjà les plus nombreux. L’analogie fait donc que sournoisement, insidieusement, s’installent dans les conjugaisons du deuxième et surtout du troisième groupe des terminaisons fautives parce qu’elles sont celles du premier groupe. On commence ainsi à entendre des phrases comme Qui metteriez-vous à ce poste ? quand c’est, bien sûr, qui mettriez-vous… ? qu’il aurait fallu employer. En savoir plus : Académie française.

mettre sur liste noire : mettre à l’écart, voire exclure, une personne, une organisation ou un pays. L’emploi du verbe blacklister, emprunté de l’anglais, est à proscrire. En anglais : blacklist. Journal officiel de la République française du 15/09/2013.

On aura compris que mettre au pied du mur, c’est acculer. Ainsi, la formulation acculer au pied du mur est un pléonasme. Notons par ailleurs que l’expression être au pied du mur se dit correctement de la personne qu’on met dans la situation décrite précédemment. En savoir plus : Office québécois de la langue française.

Employée principalement au Québec, l’expression mettre de l’avant peut signifier « proposer, présenter » ou encore « mettre en œuvre, entreprendre ». Elle est correcte sur les plans du sens et de la forme. En effet, diverses locutions sont construites sur le même modèle : aller de l’avant, bien sûr, mais aussi d’autres moins usitées comme pousser de l’avant, marcher de l’avant et foncer de l’avant. Par ailleurs, l’expression mettre de l’avant est bien implantée au Québec ; on la trouve dans plusieurs publications en français d’usage standard, et certains ouvrages de référence l’intègrent à leur nomenclature sans la condamner. Si l’on souhaite tout de même l’éviter en raison des critiques émises, ou si l’on désire simplement varier les formulations, divers équivalents sont possibles, selon le contexte. En savoir plus : Office québécois de la langue française.

L’expression mettre l’emphase sur est une structure calquée sur les expressions anglaises to lay emphasis on et to put emphasis on, qui signifient « mettre l’accent sur », « insister sur ». Pour éviter cet anglicisme, on peut utiliser en français des expressions comme mettre l’accent sur, insister sur, mettre en relief, souligner, faire ressortir, attirer l’attention sur, mettre en évidence, etc. En savoir plus : Office québécois de la langue française.

On emploie parfois l’expression mettre l’épaule à la roue pour signifier « aider quelqu’un, collaborer avec quelqu’un ». Cette expression est un calque de la locution anglaise to put one’s shoulder to the wheel, dont le sens est « se mettre sérieusement au travail ». On évitera d’employer ce calque en français. En savoir plus : Office québécois de la langue française. Voir aussi : Au cœur du français..

Quant à l’expression mettre sur la glace, qu’on trouve surtout au Québec, elle signifie « mettre de côté, en attente », en parlant d’un projet, d’une démarche, d’un désir, etc. Cet emploi est très proche d’un sens figuré du verbe geler, qu’on trouve notamment dans geler un projet, c’est-à-dire « le suspendre, le bloquer ». Mettre sur la glace est toutefois critiquée dans plusieurs ouvrages normatifs puisque cette expression est calquée sur l’anglais to put, to keep something on ice. Il est cependant difficile de condamner cette expression imagée, qui est claire sur le plan sémantique et correcte du point de vue syntaxique. En savoir plus : Office québécois de la langue française.

expressions avec mettre / remettre : Parler français.

Les formes anglaises loop et to loop signifient « boucle » et « faire une boucle ». Elles entrent dans l’expression looping the loop, « action de boucler la boucle », à l’origine du nom looping, apparu il y a plus d’un siècle et d’abord employé pour désigner la figure en forme de boucle réalisée par des cyclistes acrobates dans des cabarets, puis celle que réalisent des aviateurs. Mais, depuis peu, on lit et on entend une étrange expression mêlant français et anglais, mettre dans la loop. Dans ce cas, loop a le sens de circuit d’information, et cette expression signifie « tenir au courant ». C’est donc cette forme que l’on choisira, ou une tournure équivalente, pour éviter cet hybride incongru. En savoirs plus : Académie française.

Les verbes mettre et prendre sont très fréquents dans notre langue et se terminent en -is au participe passé : elle a pris son chapeau, il a mis sa veste. Ces verbes obéissent aux règles d’accord des participes passés. On doit donc dire la veste qu’il a mise, les chaussettes qu’il a prises et, généralement, ces accords sont respectés. Mais force est de constater que, sans que l’on sache pourquoi, ils sont souvent oubliés dans les tournures pronominales. On rappellera donc que ces accords sont nécessaires, et que ne pas les faire est une grave faute : elle s’est mise au travail. En savoir plus : Académie française.

Il existe une distinction de sens entre les locutions mettre à jour et mettre au jour. Or, la forme mettre à jour est souvent utilisée indistinctement pour l’un ou l’autre des emplois qui se rapportent à ces deux locutions. Même si la faute est à moitié pardonnée quand on constate que des auteurs comme Cocteau, Bernanos ou Morand l’ont faite avant nous, il demeure que ces locutions verbales s’utilisent dans des contextes bien différents. En savoir plus : Office québécois de la langue française ; Académie française

Le verbe mettre vient du latin mittere « envoyer ; jeter, lancer (dans un mouvement rapide, par exemple des armes de trait) » et « laisser aller ». La notion de rapidité ayant peu à peu disparu, divers emplois de l’ancien français se laissent discerner dès l’époque impériale, mittere devenant insensiblement synonyme de ponere. En savoir plus : CNRTL.

Le verbe admettre est emprunté au latin admittere. Le mot admissible est dérivé du radical du participe passé du latin admittere (admettre). Le nom (une) admission vient du latin admissio « admission, audience [près d’un particulier] » « action d’admettre, d’approuver ». D’où : réadmettre, une réadmission.

Le verbe commettre est emprunté au latin classique committere littéralement « mettre plusieurs choses ensemble » d’où « mettre aux prises » « donner à exécuter [une tâche], confier [quelque chose] » « mettre à exécution, se rendre coupable de ». Le nom (une) commission est emprunté au latin classique commissio du supin commissum de committere (voir : commettre) proprement « action de mettre en contact » qui en latin chrétien a développé les sens de « action de commettre une faute, un péché » et « réunion d’hommes ». Le mot latin committimus (du verbe committere, commettre) signifie proprement « nous confions [notre cause à tel juge] ».

Le verbe décommettre (= détordre un cordage) est l’antonyme de commettre (= mettre ensemble, réunir par torsion les éléments qui composent un cordage).

Le verbe démettre est emprunté au latin demittere, proprement « laisser tomber » peut-être avec influence du latin dimittere « congédier, renoncer à », dérivé de mittere (mettre). Le nom (une) démission est un emprunt morphologique au latin classique demissio (de demittere) « abaissement, affaissement ».

Le verbe émettre est emprunté au latin classique emittere « envoyer dehors ; produire », de mittere « envoyer » et e(x) « hors de »). Le nom (un) émissaire (1) est emprunté au latin classique emissarius « espion, émissaire », de emittere, émettre. Le nom un émissaire (2) est emprunté au latin emissarium, de emitto, émettre. Le mot émissif est dérivé du radical du latin emissum, supin de emittere (émettre). Le nom (une) émission est emprunté au latin classique emissio « action de lancer ».

Le verbe s’entremettre est composé d’entre et de mettre. D’où : un entremetteur, une entremise.

Le nom (un) fidéicommis (= une disposition par laquelle un testateur lègue des biens à une personne à charge pour ce dernier de les transmettre à un tiers) est emprunté au latin impérial fidei commissum, du participe passé de fidei committere « confier par fidéicommis » proprement « remettre à la bonne foi (de quelqu’un) ». Le mot fidéicommissaire est emprunté au bas latin juridique fideicommissarius.

Le mot hormis (= excepté, sauf) est une lexicalisation du syntagme hors mis, participe passé de mettre hors « exclure ».

Le nom (une) mainmise (= l’affranchissement d’un serf ; une saisie ; le fait de s’emparer de quelque chose ; le fait de s’assurer le contrôle exclusif de quelque chose ; une domination exclusive exercée sur un individu) est composé de main et de mise (mettre). D’où : mainmettre un serf : l’affranchir.

Le nom (un) mets vient du latin missum (de mittere, missus « envoyer ») accusatif. de missus, proprement « action d’envoyer, de lancer » (d’où l’ancien français mes « action de lancer [une arme de jet] » « ce qui est envoyé » spécialement « service à table ; plat dont se compose ce service». La forme mets est due à l’attraction de mettre. D’où : un entremets.

Les mots mis et (une) mise viennent du participe passé de mettre. D’où : miser, uhe remise, remiser.

Le nom (une) mission est emprunté au latin missio « action d’envoyer ».

Le verbe omettre est emprunté, d’après mettre, au latin omittere « laisser aller; renoncer à », composé de ob « devant » et mittere « envoyer, laisser aller ».

Le nom (une) omission est emprunté au bas latin omissio, omissionis, formé sur le supin omissum de omittere, voir : omettre.

Le verbe permettre est emprunté au latin permittere « laisser libre, permettre » avec francisation d’après mettre. D’où : permis. Le nom (une) permission est emprunté au latin permissio « permission, concession ». Le mot permissif est dérivé du radical permiss- du supin permissum de permittere (permettre).

Le verbe promettre est une francisation, d’après mettre, du latin promittere « assurer, prédire ; garantir » (composé de pro- et de mittere). D’où : prometteur, promis.

Le verbe remettre vient du latin remittere « renvoyer ; rendre, restituer; relâcher, détendre; amollir; s’apaiser, se calmer (réfléchi ou passif, en parlant d’une douleur, d’une maladie) ; abandonner, renoncer à, faire remise (d’une dette, d’un châtiment) », en latin chrétien « remettre (les péchés) », dérivé du latin mittere (mettre) avec le préfixe re-. Dans certains sens, le verbe remettre est dérivé de mettre.

Le nom (une) rémission est emprunté au latin remissio « action de renvoyer ; action de détendre, de relâcher, affaiblissement (d’un mal) ; abandon, remise (d’une peine, d’un impôt) » en latin chrétien « pardon, rémission (des péchés) », dérivé du latin remittere (remettre).

Le mot rémittent est emprunté au latin remittens, participe présent de remittere (remettre), au sens « s’apaiser, se calmer (au réfléchi ou au passif, en parlant d’une douleur, d’une maladie) ». D’où : une rémittence.

Le verbe soumettre vient du latin submittere « envoyer dessous, placer sous » (à comparer avec le moyen français submettre « placer sous l’autorité » et dès le 12ème siècle, submis « subordonné »), dérivé de mittere, (voir : mettre), le préfixe sub- marquant la position inférieure, d’après la préposition correspondante sous. D’où : soumis.

Le nom (une) soumission est une adaptation du latin submissio, submissionis « action d’abaisser » (à comparer avec le moyen français submission), formé sur le supin submissum de submittere, sous l’influence du verbe soumettre.

Le verbe transmettre est emprunté au latin transmittere (francisé d’après mettre) « envoyer par-delà, transporter, faire passer », composé de trans– « au-delà » et mittere « envoyer ». D’où : retransmettre.

Le nom (une) transmission est emprunté au latin transmissio « trajet, traversée, passage », dérivé de transmissum, supin de transmittere (voir : transmettre). D’où : une retransmission.

métule, méture

En ce qui concerne métule, qui vient de la même région, c’est un équivalent de méteil, qui désigne un mélange de diverses céréales semées et récoltées ensemble et, par métonymie, le pain fait à l’aide de la farine tirée de ces céréales. Ces formes sont issues du latin mixtus, participe passé de miscere, « mélanger ». Courrier des internautes de l’Académie française.

une méture :

  • un mélange de froment et de seigle ou d’orge ;
  • la farine, le pain provenant de ce mélange ;
  • un pain de farine de maïs.
  • en savoir plus : CNRTL.

Le nom (une) méture est issu du latin mixtura « mélange, mixture », spécialement « méteil » en latin médiéval. Le nom du pain a la même origine, par l’intermédiaire du gascon mesture.

Metz

elle est messine, il est messin : est de la ville de Metz, en France.

une Messine, un Messin

meublable, meublant, meuble, meublé, meubler, meublier

A. un sol, une terre meuble

B. un meuble, un mobilier

C. un bien meuble, un immeuble

A. un sol, une terre meuble :

  • qui se laboure ou se travaille facilement ;
  • qui est peu consistante ou peu consistant, qui est instable.

une roche ou une formation géologique meuble : dont les éléments sont peu liés, peu compacts.

une terre (qui a été) ameublie, un sol (qui a été) ameubli.

elle est ameublie : a été rendue féconde par le travail ; il est ameubli : a été rendu fécond par

le travail.

ameublir (1) une terre : la rendre plus meuble, plus légère. On a aussi lu ameubler (2).

un ameublissement (1) : l’action d’ameublir le sol, une terre ; le résultat de cette action.

Le nom (un) loess (= une terre limoneuse meuble) est emprunté à l’allemand Löß, de même sens, formé probablement sur l’alémanique lösch « peu compact, meuble », de la famille de l’allemand los « détaché, qui ne tient pas ».

B. elle, il est meublable : est facile à meubler, à garnir de meubles.

elle est meublante, il est meublant (1) : est apte à meubler.

un meuble :

  • un objet mobile et qui sert à l’aménagement d’un local ;
  • en savoir plus : Bob, dictionnaire d’argot, de français familier et populaire ;
  • une figure secondaire dont la place sur l’écu peut être variable.

Les meubles héraldiques en français‎ : Wiktionnaire.

un meuble-lavabo : Office québécois de la langue française.

un garde-meuble : une pièce, un bâtiment qui abrite le mobilier de l’État ou celui des particuliers.

des garde-meubles

un monte-meuble : une rampe élévatrice utilisée pour un déménagement.

des monte-meubles

elle est meublée, il est meublé :

  • est garni(e) de meubles ;
  • est loué(e) avec le mobilier ;
  • a des meubles.

un meublé : un appartement loué avec le mobilier.

elle est démeublée, il est démeublé :

  • est dégarni(e) de meubles ;
  • est dégarni(e) d’éléments décoratifs.

une bouche démeublée : sans dents.

un ameublement :

  • l’action de meubler, la manière de meubler ;
  • l’ensemble des meubles et des objets qui rendent utilisable un local à usage d’habitation.

l’ameublement : le secteur de l’industrie, qui fabrique le mobilier et tout ce qui sert à l’ameublement.

un démeublement : l’action de démeubler ; le résultat de l’action.

meubler :

  • garnir de meubles ;
  • en acheter, en installer ;
  • servir de pièce d’ameublement ;
  • garnir ;
  • enrichir quelque chose d’éléments nouveaux, occuper, remplir.

se meubler :

  • être meublé ;
  • acquérir des meubles ; garnir de meubles.

ameubler (1) :

  • meubler ;
  • fournir des meubles, garnir de meubles.

démeubler : enlever tout ou partie des meubles, du mobilier.

se démeubler : se dégarnir, être dégarni de meubles.

une meublière : une ensemblière, une spécialiste de décoration et d’ameublement.

un meublier : un ensemblier, un spécialiste de décoration et d’ameublement.

une ameublementière, un ameublementier

C. des meubles meublants (2) : tous les objets qui meublent ou décorent un local public ou privé.

un (bien) meuble : qui peut être transporté d’un lieu à un autre sans subir de détérioration ou qui est réputé tel par la loi.

un bien immeuble : qui ne peut pas être déplacé ou que l’on ne considère pas comme un meuble.

un immeuble : un bâtiment urbain à nombre plus ou moins important de niveaux destiné à abriter des appartements, des installations professionnelles ou des bureaux.

ameublir (2) : faire entrer dans la communauté conjugale, par une clause conventionnelle, un ou plusieurs immeubles qui seraient propres aux époux d’après le régime légal.

un ameublissement (2) : l’action d’ameublir un bien immeuble ; le résultat de cette action.

Le mot meuble vient du latin mōbilis (devenu mŏbilis probablement sous l’influence de mŏvere) « qui peut être déplacé », spécialement, à basse époque res mobiles « les biens meubles ».

Le mot immeuble est emprunté au latin immobilis « immobile, qui ne bouge pas » (dérivé avec le préfixe in- à valeur négative de mobilis, voir : meuble) avec influence de meuble* pour la forme.

Le mot mobile est emprunté au latin mobilis (forme syncopée pour movibilis, dérivé de movere « mouvoir, bouger ») « mobile, qui peut être mû ou déplacé ; changeant, inconstant », res mobiles « biens meubles », en bas latin mobile, mobilia «biens meubles», en latin scolastique mobile primum « mobile premier, la première des sphères célestes ».

-mobile est tiré du latin mobilis « qui se meut » : automobile, hippomobile, locomobile. Voir aussi : une mob ou mobylette, la mobilo, un mobimètre, une, un mobinaute, un moblot.

Le mot immobile est emprunté au latin immobilis « qui ne bouge pas » « inébranlable », dérivé de mobilis, voir : mobile. D’où : immobilement, une immobilisation, immobiliser, un immobilisme, immobiliste.

Le mot mobilier est dérivé de mobile. Le mot immobilier est dérivé de mobilier.

Le verbe mobiliser est dérivé de mobile. D’où : mobilisable, mobilisateur, mobilisation (2), mobilisé, mobilisme, mobiliste.

Le verbe démobiliser est dérivé de mobiliser « déclarer meuble par convention », « mettre sur pied de guerre », d’où : une démobilisation.

Le verbe immobiliser est dérivé d’immobile. D’où : une immobilisation.

Le nom (une) mobilité est emprunté au latin mobilitas « mobilité, facilité à se mouvoir ; inconstance, humeur changeante », dérivé de mobilis (mobile).

Le nom (une) immobilité est emprunté au latin immobilitas de même sens, dérivé de mobilitas, voir : mobilité.

Voir aussi : mobil-home, mobile-home.

meuf

une meuf : une femme.

un keum : un mec.

meuglant, meuglement, meugler

elle est meuglante, il est meuglant :

  • est propre au bovidé qui meugle ou à un animal dont le cri y ressemble ;
  • dont le son prolongé et souvent désagréable rappelle le cri des bovidés.

un meuglement :

  • le cri prolongé et intense poussé par les bovidés ;
  • un son puissant, prolongé et souvent disgracieux qui rappelle le cri des bovidés.

meugler ou beugler :

  • mugir, pousser le cri prolongé et intense caractéristique des bovidés ;
  • crier quelque chose selon un mode qui rappelle le cri des bovidés.

Le verbe meugler (mullier en ancien français) est emprunté au latin mūgĭlare, verbe rare.

Le verbe beugler est dérivé de l’ancien français bugle « buffle, jeune bœuf », emprunté au latin buculus « bouvillon ».

meuh

meuh : une onomatopée pour le cri de la vache.

faire meuh : meugler.

meulage, meulard, meule, meuler, meulerie, meuleton, meulette, meuleur, meuleuse, meulier, meulière, meuliérisation, meuliérisé, meulon

1. un meulage : l’action de meuler.

un (meulage) casse-cou [en anglais : feeble grind] le meulage qui consiste à faire glisser le bloc-essieu arrière et le milieu de la planche à roulettes sur une structure, en maintenant l’avant de la planche incliné vers l’extérieur.

un meulard : une meule de grande dimension dont on se sert pour aiguiser ou polir.

une meule (1) :

  • un cylindre plat servant à écraser ou à broyer ;
  • un disque cylindrique ou conique qui sert à aiguiser, dégrossir, polir ou à rectifier ;
  • une mobylette ou motocyclette.

mouiller la meule : picoler. Voir le Dictionnaire des régionalismes de France.

une meule de fromage : dont la forme rappelle celle d’une meule de moulin.

meuler :

  • passer un objet à la meule afin de l’affuter, de le dégrossir, de le polir ou de le rectifier ;
  • réduire de volume une partie de la couronne d’une dent à l’aide d’une meule.

une meulerie : un lieu où l’on fabrique des meules à moudre ou à aiguiser.

un meuleton : une meule de petite taille utilisée pour le broyage et la mise en pâte des papiers recyclés.

une meuleuse, un meuleur : une ouvrière, un ouvrier procédant à la finition des peaux par une opération à la meule.

une meuleuse : une machine-outil servant à meuler.

une meuleuse pendulaire : une meuleuse trop importante pour être manœuvrée à la main, habituellement suspendue à un treuil ou un appareillage fixe.

elle est meulière, il est meulier : sert à fabriquer des meules.

une pierre meulière : servant de matériau de construction ou à fabriquer des meules.

une meulière : une tailleuse de meules ; un meulier : un tailleur de meules.

une meulière : une carrière.

une meuliérisation : le processus de formation des meulières par substitution de la silice au calcaire.

elle est meuliérisée, il est meuliérisé : a été transformé(e) en meulière, a subi le processus de meuliérisation.

Le nom (une) meule vient du latin mola « meule de moulin ».

Le verbe émoudre (= aiguiser sur une meule) vient du latin vulgaire exmolere « aiguiser sur une meule », à comparer avec le latin impérial emolere « moudre entièrement ». D’où : se battre à fer émoulu (= avec des armes affilées), être frais émoulu (= être récemment diplômé, venir terminer sa formation).

Le verbe moudre vient du latin molere « moudre, tourner la meule ». D’où : un moulage (1) (= l’action de moudre le grain), un droit de moulage.

Le verbe remoudre est dérivé de moudre. D’où : un remoulage (= l’action de remoudre ; un résidu de meunerie, plus fin que les recoupes, utilisé dans l’alimentation du bétail).

Le nom (un) rémouleur est dérivé de rémoudre « émoudre de nouveau », lui-même dérivé d’émoudre.

Le nom (une) moye (1) ou moie (= une meule de blé ou de foin) vient du latin meta « pyramide, cône ».

Le mot molaire est emprunté au latin (dens) molaris « dent en forme de meule », dérivé de mola (meule). D’où : molariforme.

Le nom (une) môle (2) (= une tumeur qui se développe dans l’utérus de la femme enceinte) est emprunté au latin médiéval mola, proprement « meule ». D’où : môlaire.

Le nom (un) molard (1) (= une butte, un amas de terre en forme de dôme ou de môle) vient de ce terme d’origine franco-provençale, issu du latin molaris, dérivé de mola « meule » (voir : molaire).

Le nom (une) molière (1) (= une carrière de pierres à meule ; une pierre servant à faire des meules) est une variante de meulière.

Le nom (un) moulin vient du bas latin molinum « moulin ».

Les noms (une) moyère (2) ou moyette (1) (= un entassement d’échalas dans une vigne) et une moyette (2) (= un groupe de gerbes disposées dans un champ) sont des diminutiifs de moie « meule ».

Le nom (un) mulon (= un petit tas en forme de meule ; un meulon, un petit tas de foin ; un petit tas de sel tiré des marais salants) est dérivé de l’ancien français mule « tas de foin », du latin mutulus, voir : une miloche (= un petit tas de foin).

mylo- est tiré du grec μ υ ́ λ η « meule, dent molaire » : un mylodon, un (muscle) mylo-glosse, mylohyoïdien, myloïdien, une mylolyse, une mylonite, un (muscle) mylopharyngien.

2. une meule (2) :

  • un gros tas de foin, de paille, d’herbe ou de gerbes ;
  • un tas de bois que l’on carbonise en plein air pour obtenir du charbon ;
  • une couche de terreau et de fumier destinée à la culture des champignons de Paris ;
  • un amas de matériaux, d’objets, de morceaux ;
  • une excroissance des bois apparaissant à la jonction du merrain et des pivots chez les cervidés ;
  • un massif de maçonnerie qui entoure le fourneau du fondeur de cloches.

une meulette : une petite meule de foin ou de paille.

un meulon :

  • une petite meule de foin provisoire ;
  • une javelle, un petit tas de sel extrait d’un marais salant.

Le nom (une) meule (2) est probablement un emploi métaphorique de meule (1).

méum

un méum : le genre de plantes herbacées, de la famille des ombellifères, à odeur forte et persistante, croissant dans les pâturages des hautes montagnes de l’Europe occidentale et comprenant notamment le Meum athamanticum, proche du fenouil.

Ce nom est emprunté au latin meum désignant le fenouil des Alpes et d’autres ombellifères

meunerie, meunier, meunière

une meunerie :

  • une industrie, un commerce de gros, lié à la fabrication de la farine ;
  • l’ensemble des meuniers ;
  • une usine où a lieu la fabrication de la farine.

Lexique de la meunerie‎ : Wiktionnaire.

une meunière, un meunier :

  • celle, celui qui possède ou exploite un moulin ;
  • celle, celui dont la profession est de fabriquer de la farine en utilisant un moulin ;
  • en savoir plus : Bob, dictionnaire d’argot, de français familier et populaire.

un meunier :

  • un poisson nommé aussi chevesne, chevenne, chevaine ;
  • une maladie parasitaire de certains végétaux ;
  • un autre nom de la blatte.

un meunier noir, un meunier rouge : Office québécois de la langue française.

une meunière : une mésange bleue.

une sole meunière : une recette de cuisine.

elle est meunière, il est meunier : concerne la meunerie.

Le mot meunier vient du bas latin molinarius dérivé de molinum (moulin). La forme meunier est due à l’influence de mots tels que meule, meut (forme ancienne du verbe moudre).

meurette, meurotte

une meurette :

  • une sauce ;
  • une matelote.

Ce mot dialectal (Lorraine, Franche-Comté, Bourgogne) est dérivé, à l’aide du suffixe -ette, de l’ancien français muire « eau salée telle qu’elle sort des sources salines et des puits », lui-même issu du latin muria « saumure, eau salée ».

une meurotte :

  • une vinaigrette ;
  • une salade ;
  • des œufs et du lait ou de la crème battus.

Ce nom est une variante de meurette, voir le Dictionnaire des régionalismes de France.

meursault

un meursault : un vin produit dans les vignobles de Meursault, une commune en France.

meurt-de-faim, meurt-la-faim

une, un meurt-de-faim ou meurt-la-faim : une, un crève-la faim, celle, celui qui manque des ressources nécessaires pour vivre.

meurtre, meurtrier, meurtrière, meurtrir, meurtrissable, meurtrissant, meurtrissure

un meurtre :

  • l’action de tuer délibérément un être humain ;
  • une chose regrettable, une action dommageable.

abattage, assassinat, exécution, homicide et meurtre : Dictionnaire des difficultés de la langue française.

Vocabulaire (Thésaurus) autour du thème du meurtre : Wiktionnaire.

une meurtrière, un meurtrier : celle, celui qui a commis un ou plusieurs meurtres.

une meurtrière : une fente pratiquée dans un ouvrage fortifié permettant de lancer des projectiles ou de tirer sur des assaillants.

elle est meurtrière, il est meurtrier :

  • commet ou a commis un ou plusieurs meurtres ;
  • incite, pousse au meurtre ;
  • sert à tuer, cause la mort ;
  • cause des ravages, cause un mal comparable à de nombreux meurtres ;
  • aurait pu tuer dans d’autres circonstances ;
  • blesse moralement.

meurtrir :

  • tuer, assassiner ;
  • blesser quelqu’un par un choc ou une forte compression qui laisse sur la peau une marque ou une ecchymose ;
  • endommager par un contact ou un choc ;
  • laisser sur le visage, les yeux, des marques semblables à celles qu’aurait pu produire un choc ;
  • blesser moralement.

je meurtris, tu meurtris, il meurtrit, nous meurtrissons, vous meurtrissez, ils meurtrissent ;
je meurtrissais ; je meurtris ; je meurtrirai ; je meurtrirais ;
j’ai meurtri ; j’avais meurtri ; j’eus meurtri ; j’aurai meurtri ; j’aurais meurtri ;
que je meurtrisse, que tu meurtrisses, qu’il meurtrisse, que nous meurtrissions, que vous meurtrissiez, qu’ils meurtrissent ;
que je meurtrisse, qu’il meurtrît, que nous meurtrissions ; que j’aie meurtri ; que j’eusse meurtri ;
meurtris, meurtrissons, meurtrissez ; aie meurtri, ayons meurtri, ayez meurtri ;
(en) meurtrissant.

elle, il est meurtrissable : est susceptible d’être meurtri(e).

elle est meurtrissante, il est meurtrissant : provoque une meurtrissure.

une meurtrissure :

  • l’action de meurtrir quelqu’un ou un endroit de son corps ; une marque qui en résulte ;
  • une flétrissure, un dommage produit par un contact ou un choc ;
  • une marque laissée sur le visage ou sur le corps par une épreuve, la fatigue ou le vieillissement ;
  • le fait de souffrir moralement ;
  • une marque laissée par une souffrance morale.

Le nom (un) meurtre est un déverbal de meurtrir qui veint de l’ancien bas francique murthrjan « assassiner » qui correspond au gothique maurTɔ ran dérivé de maurthr « meurtre ».

méus

un méus [Belgique] : un ivrogne.

Meuse

la Meuse : un fleuve ; un département de France.

outre-Meuse : au-delà de la Meuse.

elle est mosane, il est mosan : est de la région de la Meuse, le fleuve.

l’art mosan,

elle est meusienne, il est meusien : est du département de la Meuse.

une Meusienne, un Meusien

meute

une meute :

  • une troupe de chiens courants spécialement dressés pour la chasse à courre ;
  • une bande, une troupe de personnes qui harcèlent quelqu’un ;
  • un ensemble de choses qui poursuivent, qui harcèlent quelqu’un ;
  • une unité formée de louveteaux, de scouts.

Le nom (une) meute vient du latin movita, de movitus, en latin classique motus, participe passé, refait sur le radical de movere « mouvoir » (à comparer avec le latin médiéval movita « soulèvement, expédition », l’ancien italien motta « mouvement ; éboulement d’une masse de terre », l’ancien espagnol muebda « mouvement ; foule »). Du 12ème au 16ème siècles , meute a aussi signifié « soulèvement, émeute, expédition » (à comparer avec émeute, mutin).

mévendre, mévente

mévendre : vendre désavantageusement, vendre à perte.

je mévends, tu mévends, il mévend, nous mévendons, vous mévendez, ils mévendent ;
je mévendais ; je mévendis ; je mévendrai ; je mévendrais ;
j’ai mévendu ; j’avais mévendu ; j’eus mévendu ; j’aurai mévendu ; j’aurais mévendu ;
que je mévende, que tu mévendes, qu’il mévende, que nous mévendions, que vous mévendiez, qu’ils mévendent ;
que je mévendisse, qu’il mévendît, que nous mévendissions ; que j’aie mévendu ; que j’eusse mévendu ;
mévends, mévendons, mévendez ; aie mévendu, ayons mévendu, ayez mévendu ;
(en) mévendant.

une mévente :

  • une vente à perte, à trop bas prix ;
  • une vente difficile, inférieure à ce qui était escompté ou insignifiante.

Le verbe mévendre est dérivé de vendre avec le préfixe mé-.

mexicain, mexicaine, Mexico, Mexique

elle est mexicaine, il est mexicain : est du Mexique.
une Mexicaine, un Mexicain

le Mexique ou les États-Unis du Mexique
capitale : Mexico ; nom des habitants : Mexicaine, Mexicain.

le mexicain : une langue.

une mexicaine : une étoffe.

D’après la branche Mexica des Aztèques. L’origine du terme Mexica ou Mexxica est incertaine. Certains croient qu’il est l’ancien mot nahuatl pour le Soleil, d’autres qu’il dérive du nom du chef Mexitli, d’autres encore du nom d’un type de mauvaise herbe qui pousse au lac Texcoco. Leon Portilla suggère qu’il signifie « nombril de la Lune », du nahuatl metztli (« Lune ») et xictli (« nombril »). Il peut aussi signifier « nombril du maguey » (nahuatl metl). Une autre théorie dit que le nom du pays dérive (via l’espagnol) du nahuatl Mexihco, le nom de l’ancienne capitale aztèque. En savoir plus : Wikipédia.

mey

une mey [Belgique] : une vieille femme.

mézail

un mézail : l’ensemble des trois éléments de la visière d’un casque, dans l’armure des 14ème, 15ème et 16ème siècles, comprenant la vue, le nasal et la ventaille, mobiles ou soudés entre eux.

des mézails

Ce nom est probablement dérivé de medius « qui est au milieu ; demi », voir : mi-, avec le suffixe -ail, sous l’influence des formes occitanes en -z-. Mézail n’a probablement aucun lien avec le moyen français maisselle « visière », qui est probablement issu du latin maxilla « mâchoire ».

mézair

un mésair ou mézair : en équitation, l’air de haute école résidant en une succession de levades, entre lesquelles les antérieurs reviennent à l’appui.

Ce nom est emprunté à l’italien mezzaria attesté depuis le 16ème siècle et composé de mezzo « demi », du latin medius et de aria, correspondant au français air (2). Le mot italien a d’abord été traduit par « demi air », avant d’être adopté sous les formes mezzair/mézair et mésair.

meze

une, un maise, messe (2), meze : un récipient servant au transport du hareng, au Moyen Âge.

Ce mot picard signifiant « caque » est emprunté au moyen néerlandais meise « tonneau ».

mézé, mezze

un mézé, des mezze : des hors-d’œuvre.

mézig, mézigue

c’est mézig ou mézigue : moi.

Ce mot est composé de mes (pluriel de l’adjectif possessif mon) et de l’élément final zigue, d’origine obscure.

méziridé

les méziridés : une famille d’insectes hémiptères hétéroptères pentatomomorphes aradoïdes. On lit aussi les aradidés ou dysodiidés.

mezzanine

une mezzanine :

  • un niveau intermédiaire, une galerie entre deux étages ;
  • une petite fenêtre d’entresol ;
  • un petit étage d’une salle de spectacle, entre le parterre et le premier balcon.

Ce nom est emprunté à l’italien mezzanino, dérivé diminutif de mezzano « entresol »), de mezzano « moyen » (voir ce mot).

mezza-voce

chanter mezza-voce ou mezzo-voce : à voix retenue.

parler mezza-voce : à voix basse.

Cette expression italienne attestée comme terme de musique depuis la seconde moitié du 14ème siècle, signifie proprement « (à) mi-voix ».

mezzo, mezzo-soprano, mezzo-forte

un mezzo(-soprano) :

  • une voix intermédiaire entre le soprano et le contralto ;
  • un instrument de musique ayant ce registre.

une, un mezzo(-soprano) : une femme ou un jeune garçon ayant ce type de voix.

un mezzo-forte :

  • une nuance de son intermédiaire entre le piano et le forte ;
  • un passage exécuté dans cette nuance.

jouer mezzo-forte

Ces expressions italiennes sont composées avec mezzo (mi-).

mezzo-termine

un mezzo-termine : un compromis, un milieu, un moyen terme.

Cette espression italienne attestée au sens de « compromis, accommodement » signifie proprement « moyen terme ».

mezzotinto, mezzo-tinto

un mezzotinto ou mezzo-tinto :

  • un procédé de gravure ;
  • un support utilisé pour cette technique ;
  • une gravure ainsi obtenue.

Ce nom vient de l’expression italienne mezza-tinta, composée de mezza « demie » et tinta ( teinte).

mezzo-voce

mezzo-voce : voir : mezza-voce (ci-dessus).

MF

m’feye, m’fi, m’fiye

Belgique.

fiye, m’fiye, feye, mi feye, m’feye, etc. (selon les régions) : une façon de s’adresser, familièrement et amicalement, à une enfant, à une femme généralement plus jeune que le locuteur.

fi, m’fi, mi fi : (selon les régions) : une façon de s’adresser, familièrement et amicalement, à un enfant, à un homme généralement plus jeune que le locuteur.