Classes pré-BAC

Mon niveau :

Seconde
Première
Terminale

On s’y retrouve ! Pour différencier les différents types d’activité, j’ai utilisé les couleurs suivantes :

 

  Activités orales et de découverte  litegreensq Phonétique (prononciation, accentuation…)
  Compréhension d’un document écrit   Compréhension d’un document oral
  Lexique thématique   Entraînement d’application en ligne
  Tips lexicaux   Tableaux de conjugaison
 gris Tips grammaticaux   Tâches d’évaluation écrites ou orales
   Activités de détente   Civilisation
 light_blue  Fiche d’activités de compréhension  flashypink Fiche d’exercices d’entraînement
  Fiche de correction   Fiche de méthodologie

Seconde

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Les attendus

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Les attendus

 

L’ART DE VIVRE ENSEMBLE

Au fil de l’année, les professeurs abordent au moins six axes sur les huit de la liste, selon un
ordre qu’ils choisissent, chacun d’eux étant envisagé à travers une à trois séquences portant sur des problématiques qui y sont reliées.

1) Vivre entre générations

Les bouleversements démographiques amènent des modifications dans les liens
intergénérationnels (vieillissement de la population, allongement du temps des études et dutemps de travail). La notion de conflits des générations se trouve souvent remplacée par
celle du lien intergénérationnel. Celle-ci concerne la nécessité de penser autrement les
relations entre les différents âges de la vie, notamment entre les personnes âgées et les
(très) jeunes.
Comment sont envisagés ces liens intergénérationnels dans les sphères dont
on étudie la langue ? Sur quelles traditions se fondent-ils selon les cultures ? Dans quelle
mesure les rapports entre générations se trouvent-ils bousculés, sont-ils réinventés ? Les
limites définissant les générations sont parfois déplacées : au « jeunisme » des anciens,
pourrait être opposé le « syndrome de Peter Pan » chez de jeunes adultes nostalgiques de
leur enfance.
À l’inverse, des enfants se trouvent investis de responsabilités qui incombent
normalement aux adultes. Comment la presse, la littérature, les séries télévisées, la publicité rendent-elles compte de toutes ces mutations – sur le mode comique, parodique ou encore en adoptant la forme du réalisme social, voire de manière factuelle à travers le reportage ?

2) Les univers professionnels, le monde du travail

La seconde est une année charnière où la réflexion sur l’avenir professionnel doit venir
confirmer ou interroger l’orientation envisagée. C’est encore le moment d’imaginer des
métiers possibles dans un monde où il est de plus en plus établi qu’il faudra exercer
plusieurs professions successives au sein d’une carrière de plus en plus longue. Comment
choisit-on un métier ? Quelles sont les professions qui font rêver et comment se traduisent
ces rêves ? Quelles sont les critères qui président au choix d’un métier ? D’un pays à l’autre,
d’une culture à l’autre, les professions diffèrent parfois, comme la perception du monde
professionnel, de la notion du travail ou les conditions d’emploi. Le travail est un lieu de
socialisation, comment inventer le mieux-être au travail ?
Comment concilier la qualité de vieau travail avec les exigences économiques ? Changer de travail suppose la prise de
décision, cela implique parfois de partir à l’étranger. Les migrations sont souvent liées au
travail et constituent une source d’inspiration pour la littérature et le cinéma principalement, mais pas de manière exclusive.

3) Le village, le quartier, la ville

Le village, le quartier et la ville portent l’inscription d’une culture donnée. Pour des raisons
évidentes, liées au climat notamment et aux codes culturels, les relations de voisinage
prennent des formes différentes selon les pays ou les cultures. Le village, le quartier, la ville
sont des espaces qui peuvent être émotionnellement chargés (poésie, peinture, chanson),
d’où l’on part (voir l’étymologie du mot nostalgie) ou bien où l’on s’installe. Le quartier, le
village et la ville connaissent des réalités sociologiques différentes : ancrés dans un passé
ancestral, ou cosmopolites et en constante mutation (villes Babel, villes-monde). Comment les cadres de vie reflètent-ils les différentes cultures et les différentes géographies ? Des liens et correspondances apparaissent entre des grandes métropoles de pays différents :
villes portuaires ; villes nouvelles ; villes musées, etc.
La ville est un lieu à découvrir ;
certaines villes ont une dimension mythique qui fascine (Rome, Londres, Lisbonne, Venise,
etc.). La ville convoque tout un imaginaire, où se mêlent récits et légendes.

4) Représentation de soi et rapport à autrui

Dans des sociétés où l’image s’impose de plus en plus, être accepté passe souvent par les
codes vestimentaires, les goûts affichés, l’adoption d’un style. Autrui (le groupe social) joue
un rôle parfois décisif dans la perception que l’adolescent peut avoir de lui-même. Certains
usages des réseaux sociaux interrogent l’image de soi donnée aux autres. La mode souvent
vécue comme un jeu sur l’esthétique peut être également porteuse de tensions dans la
relation de soi aux autres. Dans ce contexte qui engendre l’envie de conformité, la différence peut stigmatiser et conduire à des phénomènes de rejet. Le rapport de soi à autrui est abordé abondamment au cinéma, au théâtre et dans la fiction d’une manière générale.
Il ouvre sur un questionnement de ce qui est considéré comme naturel et authentique par
opposition aux faux-semblants. Dans les différentes cultures étudiées, l’image de soi revêtelle la même importance, répond-elle aux mêmes codes ? Influe-t-elle au même degré et de la même manière sur les relations sociales ?

5) Sports et société

Le sport permet un accomplissement personnel (santé, bien-être) qui remplit une fonction de socialisation (clubs, équipes). Il traverse la société tout entière, des jeux improvisés dans les quartiers aux grandes cérémonies hyper-médiatisées. Il procure du plaisir à travers le respect des règles. Le sport rassemble ou divise, il se prête à des moments de liesse collective (nationale) ou au contraire oppose les supporters les uns aux autres. Le sport renforce le sentiment d’appartenance national et peut avoir des incidences politiques.
Dans le meilleur des cas, il permet le dépassement de soi ; dans le pire, le culte effréné de la performance peut causer de la souffrance. Selon les cultures et les aires géographiques
étudiées, quelle représentation est associée au sport et à quel sport ?
Quelle image renvoiet-il, quel est son impact social et politique ?

6) La création et le rapport aux arts

Le rapport aux langues étrangères se consolide à travers les arts (tableaux, musique,
architecture, danse, écritures – fiction, théâtre, poésie) dans chaque aire culturelle. Quelle
place accorder à l’art dans la vie de tous les jours, entre réception et pratique ? Comment
rendre vivant le rapport à l’art, même quand il s’agit d’œuvres du passé ?
Comment rendre accessibles les productions artistiques, trouver en elles ce qui peut faire sens pour chacun ?
Comment exprimer une émotion à travers des mots dans une autre langue et la faire
partager ? Au-delà du plaisir esthétique, comment débattre de l’utilité de l’art dans/pour la
vie ? L’art est en devenir, il se réinvente en permanence ; à travers de nouveaux médiums
(bandes dessinées, romans graphiques) ou en investissant de nouveaux lieux (street art ou
land art) par exemple. L’art peut être consensuel ou au contraire en rupture avec les valeurs établies. Comment une société donnée appréhende-t-elle le réel pour le transformer en art ?
Quelles formes prennent les arts dans les aires géographiques étudiées ? Quels sont les
héritages spécifiques et les différentes évolutions qui fondent une culture artistique ?

7) Sauver la planète, penser les futurs possibles

L’avenir de la planète est un défi partagé par les aires culturelles qui interrogent cette
question avec des sensibilités différentes. La préoccupation écologique n’a pas la même
ancienneté selon les pays ni la même résonance dans toutes les sociétés. Elle pose la
question du rapport à la nature dans chacune des cultures. Au quotidien, le souci de
l’environnement dicte des codes de conduite et peut faire l’objet de politiques
environnementales qui dépassent les frontières. La cause animale rejoint le débat
écologique, elle trouve une expression différente selon les pays avec des débats autour de
la chasse ou de la corrida par exemple. Parce que la question environnementale est tournée vers le futur, elle invite à imaginer, à travers l’urbanisme ou encore la littérature, des mondes possibles (par exemple : villes à l’architecture végétalisée, interpénétration ville et nature, etc. Le souci écologique incite à reconsidérer le rapport à la consommation).

8) Le passé dans le présent

La persistance du passé est au cœur-même de la perception du présent, et le poids de
l’histoire, est omniprésent. Cette donnée incontournable peut susciter des réactions
opposées : le désir de s’opposer aux traditions ou à l’inverse la volonté de les célébrer. Le
retour au passé peut traduire une crainte d’affronter les incertitudes de l’avenir. Le rétro, le
néo ou le kitsch cultivent le rapport au passé, de même que certains styles vestimentaires
comme le gothique. Le rapport au passé peut être mis en scène à travers des cérémoniescostumées, des jeux de rôle ou encore par la fréquentation de musées ou de parcsthématiques, qui recréent les sensations éprouvées autrefois. Il peut être fondateur dans la constitution de l’identité. Les lieux de mémoire se sont multipliés, ils invitent à considérer que
l’acte de mémoire est un devoir. Comment cette articulation du passé et du présent se
manifeste-t-elle dans une aire géographique ? Quelle est la place du passé et comment lui
fait-on une place dans le présent ?

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Cycle terminal

GESTES FONDATEURS ET MONDES EN MOUVEMENT

Pour chacune des deux années, les professeurs abordent au moins six axes sur les huit de
la liste, selon un ordre qu’ils choisissent, chacun d’eux étant envisagé à travers une ou deux séquences.

1) Identités et échanges

Quel rôle joue la mondialisation dans le dynamisme de la vie sociale, culturelle et
économique dans chaque aire géographique ? Favorise-t-elle la diversité ou la menace-telle ? Entraîne-t-elle une affirmation de la particularité ? Modifie-t-elle la particularité locale ou individuelle au profit d’une « citoyenneté mondiale » ?
La mobilité (intellectuelle, physique…) caractérise le monde actuel et implique la
multiplication des contacts, des échanges, des partenariats tout en posant les questions de l’acculturation, de l’intégration, de l’adaptation, de l’inclusion, etc. Cette mobilité suppose le franchissement de frontières géographiques et politiques. Les questions liées à l’ouverture et à la fermeture des frontières sont à la source de nombreuses tensions qui sont traitées différemment selon l’histoire et la culture des zones géographiques concernées. Le terme de frontière est appréhendé dans ses différentes acceptions (frontière historique, culturelle, linguistique, etc.). Les élèves réfléchissent en particulier aux frontières qui existent au sein d’une société entre des groupes différents (entre générations, groupes sociaux, quartiers, clans…). La perception de la mondialisation comme le sentiment de frontière, la réalité des échanges et de la mobilité dépendent de la culture et de l’aire géographique étudiées et il conviendra de les aborder dans ce cadre spécifique.

Mots-clés : frontières / conflits / contacts / ghettos / migrations / exils / hospitalité / droit
d’asile / choc des cultures / incompréhension culturelle et-ou linguistique / frontières
invisibles / solidarité / transgression / protectionnisme / mobilité / déclassement social
ascension sociale / voyages / dépaysement / tourisme / accueil / médiation / dialogue / mixité/ partage

2) Espace privé et espace public

Comment la frontière entre espace public et espace privé est-elle tracée en fonction des
cultures, des croyances, des traditions et comment évolue-t-elle dans le temps dans chaque aire géographique étudiée ? L’espace privé (l’habitation) prend des formes et des
dimensions variables et s’ouvre sur l’extérieur (la rue, les regards, les invités…) selon des
modalités multiples. Étudier les différentes configurations d’espaces privés et publics, leur
fréquentation et leurs transformations permet de mieux comprendre comment est structurée une société. Par exemple, les femmes ont longtemps été, ou sont encore, cantonnées à la sphère privée ; leur accès à la sphère publique (politique, professionnelle, médiatique, sociale) est un mouvement général qui reste d’actualité. La redistribution des rôles au sein de la famille est une conséquence de cette émancipation. Comment s’opèrent les mutations au sein de ces deux espaces privé et public (famille, espaces de sociabilité, travail…) ? Les langues elles-mêmes, dans leur usage, sont conditionnées par cette distinction (argots, registres…) et les cultures étudiées laissent apparaître des variations qu’il convient de relever.

Mots-clés : égalité homme-femme / parité / machisme / féminisme / droit de la famille /
éducation / liberté de mouvement / émancipation / mixité / émancipation / télétravail / lieux de convivialité / type d’habitat / espaces publics / espaces religieux

3) Art et pouvoir

Comment le rapport entre art et pouvoir définit-il les caractéristiques de chaque aire
géographique étudiée à différentes époques ? Le pouvoir s’est toujours appuyé sur l’art et
les artistes pour être célébré, légitimé ou renforcé. Lorsque l’artiste dépend du pouvoir
politique ou économique, son œuvre peut-elle prendre la forme d’une contestation de celuici ? Le rapport entre art et pouvoir donne lieu à diverses interrogations : l’art est-il au service du pouvoir ? Le pouvoir sert-il l’art ? L’art peut-il être un contre-pouvoir ? L’art est-il une forme d’expression politique ? Peut-on concilier liberté de création et contraintes diverses ? Il conviendra d’étudier comment ce rapport à l’art a évolué dans l’histoire pour chaque culture étudiée.

Mots-clés : architecture (résidences, édifices institutionnels…) / peinture (portraits, art
religieux…) / musique (opéras, hymnes, chants…) / littérature (apologies, satires,
dédicaces…) / cinéma (films de propagande, films patriotiques…) / art officiel / contre-culture/ underground

4) Citoyenneté et mondes virtuels

Comment, au sein de chaque aire géographique étudiée, les rapports du citoyen au pouvoir sont-ils organisés et comment ces relations sont-elles modifiées par le développement du numérique ? Dans un monde numérisé et ultra-connecté qui a profondément changé la nature des rapports humains, comment évoluent les relations entre le citoyen et le pouvoir ?
Restent-elles identiques quelle que soit l’aire culturelle portée par la langue étudiée ? Les
nouveaux espaces virtuels semblent représenter un progrès dans le partage de l’information, l’accès au savoir et la libre expression de chacun. Le recours massif aux médias numériques conduit cependant à s’interroger sur ses conséquences, tantôt sur le plan individuel (difficulté à hiérarchiser l’information et à démêler le vrai du faux, réduction de l’engagement réel au profit de l’engagement virtuel, permanence des traces numériques avec atteinte éventuelle à la vie privée, repli sur soi, nouveaux repères sociaux), tantôt sur le plan collectif : les intelligences collectives développent des espaces collaboratifs (encyclopédies collaboratives, wikis, moocs, webinaires, réseaux sociaux…) qui refondent, au moins en apparence, la nature des relations sociales.

Mots-clés : fausses informations / réseaux sociaux / éducation aux médias / paiements
virtuels / données personnelles / intelligence artificielle / wikis / démocratie participative /
censure et contrôle d’internet / cyber-harcèlement / liberté d’expression / usurpation
d’identité / manipulation / blogs / forums / télétravail / lanceur d’alerte

5) Fictions et réalités

Quels sont les modèles historiques, sociaux ou artistiques dont chaque population a hérité et quels sont ceux qu’elle recherche ? Pourquoi se reconnaît-on dans une telle représentation et comment reconstruit-on son propre modèle éthique, esthétique, politique ? Les récits, qu’ils soient réels ou fictifs, écrits ou oraux, sont à la base du patrimoine culturel des individus et nourrissent l’imaginaire collectif. Comment sont véhiculés les croyances, mythes, légendes qui constituent le fondement des civilisations et transcendent parfois les cultures ?
Les figures du passé demeurent-elles des sources d’inspiration et de création ? Comment
les icônes modernes deviennent-elles l’incarnation de nouvelles valeurs ? Les mondes
imaginaires offrent à chacun l’occasion de s’évader de la réalité tout en invitant à une
réflexion sur le monde réel : comment la réalité nourrit-elle la fiction et comment, à son tour,
la fiction éclaire-t-elle ou fait-elle évoluer la réalité dans une aire culturelle donnée ?

Mots-clés : utopies / dystopies /littérature / mythologie / légendes / croyances / sciencefiction / héros / sentiment national / super-héros / figures tutélaires / monuments

6) Innovations scientifiques et responsabilité

Quelles réponses chaque aire géographique étudiée apporte-t-elle aux bouleversements
technologiques et scientifiques actuels ? Le progrès scientifique est à l’origine d’avancées
très positives pour l’humanité, mais donne également lieu à de nombreuses interrogations
sur certains effets induits concernant, en particulier, le réchauffement climatique, la réduction de la biodiversité, ou encore l’épuisement des ressources naturelles dans de nombreuses zones de la planète. La prise de conscience des dangers éventuels liés à ces innovations scientifiques nourrit une réflexion sur l’éthique du progrès dans une aire culturelle donnée.
Le savant est-il responsable des usages de ses découvertes ? Doit-il s’impliquer dans la
sphère publique pour peser sur les décisions politiques ? Quelle marge de manœuvre
possède le citoyen pour faire entendre sa voix ? Comment les sociétés peuvent-elles
prévenir les dérives liées aux innovations technologiques ? Les citoyens tentent d’apporter
des réponses au quotidien, en adoptant de nouveaux modes de consommation. Les
scientifiques, de leur côté, peuvent proposer des solutions qui donnent lieu à diverses
formes de coopération. L’axe invite à observer ces aspects de la question dans l’aire
culturelle concernée et d’explorer les similitudes ou les singularités avec d’autres cultures.

Mots-clés : recherche génétique / vaccins / robots / clonage / OGM / nanotechnologies /
énergies renouvelables / transport / éco-citoyen / ONG / conquête spatiale / recyclage /
covoiturage / surpopulation / aliénation au travail / biodiversité / circuit court / bio / croissanceverte / pollution / dérives sectaires / course à l’armement / mobilisation

7) Diversité et inclusion

Quelles sont, dans chaque aire géographique étudiée, les réponses apportées aux questions posées par l’évolution des sociétés de plus en plus diverses et ouvertes ? Les langues vivantes jouent un rôle fondamental pour l’insertion et la cohésion sociales dans des sociétés de plus en plus cosmopolites. L’étude de la diversité culturelle au sein d’une aire linguistique donnée ou de la variété linguistique au sein d’une aire culturelle favorise une réflexion sur le rapport à l’Autre et permet la mise en place de projets interculturels et plurilingues. D’autres formes de diversité peuvent être explorées : comment évoluent les relations intergénérationnelles ? L’inclusion de personnes handicapées est-elle effective ? Quels éléments culturels conditionnent les relations entre les catégories sociales ? Les questions de la diversité et de l’inclusion gagnent à être abordées ensemble, à travers les arts, les sciences, le droit, la géopolitique, la sociologie, etc.

Mots-clés : handicap / intégration / liberté de mouvement / discriminations / générations /
minorités / langues officielles et langues non reconnues / idiolectes / égalité / émancipation

8) Territoire et mémoire

Comment s’est construit et se transmet l’héritage collectif dans une aire géographique
donnée ? Les espaces régionaux, nationaux et transnationaux offrent des repères
marquants (dates, périodes, lieux, événements, espaces saisis dans leur évolution
temporelle, figures emblématiques, personnages historiques, etc.) et permettent de
s’interroger sur la manière dont se construit et se transmet un héritage collectif. Les
commémorations traduisent un besoin d’élaborer et d’exprimer des mémoires individuelles et collectives. La multiplication des lieux de mémoire pose la question de la relation complexe entre histoire et mémoires. La mémoire d’un individu ou d’un peuple trouve son reflet dans le patrimoine ; héritage dont l’évolution dans le temps témoigne de la relation que chaque peuple entretient avec son passé et, par extension, la manière dont il se projette dans l’avenir. À travers la notion d’héritage, les histoires individuelles se confondent avec le destin collectif ; ces points de rencontre et de tension entre les histoires personnelles et la histoire sont à l’origine de nombreux récits (du témoignage au roman historique).

Mots-clés : espaces frontaliers / monuments aux morts / mémoriaux / traces de l’histoire /
histoire officielle / devoir de mémoire / amnistie / amnésie / quartier historique / patrimoine bâti

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CECRL

Le programme du cycle terminal s’inscrit dans la continuité des programmes du collège et de la classe de seconde. Il prend appui sur le CECRL élaboré par le Conseil de l’Europe et vise à développer l’autonomie de l’élève dans la pratique des langues vivantes dans les activités langagières suivantes :

Réception

– compréhension de l’oral

– compréhension de l’écrit

Production

– expression orale en continu

– expression écrite

Interaction orale

En fin de classe de terminale générale et technologique, le niveau de compétence visé est pour :

– la langue vivante 1 : B2 (utilisateur indépendant – niveau avancé)*

– la langue vivante 2 : B1 (utilisateur indépendant – niveaux seuil)*

– la langue vivante 3 : A2 (utilisateur élémentaire – niveau intermédiaire)

– la langue approfondie :

. en langue vivante 1 : C1 (utilisateur expérimenté – autonome)*

. en langue vivante 2 : B2 (utilisateur indépendant – niveau avancé)

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