Mirages d’Orient, grenades et figues de barbarie

Mona Hatoum, « Nature morte aux grenades » (détail), 2006-2007, cristal, acier et caoutchouc, photographie Ela Bialkowska

 

Mirages d’Orient, grenades et figues de barbarie

Chassé-croisé en Méditerranée

Si actuellement, c’est par les chaînes satellites, le réseau internet et la génération Twitter que ce monde arabe se donne à voir chaque jours aux yeux du monde, il était auparavant décrit aux Occidentaux par des écrivains et des artistes qui accomplissaient des voyages longs et éprouvants durant parfois des mois voire des années.
La France a toujours par tradition eu le goût de l’exotisme, d’une mixité culturelle, d’une fascination pour la culture de l’Autre, cet étranger oriental ou arabe qui pendant des siècles a cultivé le fait de recevoir le voyageur comme un art de vivre à part entière et un raffinement poussé à son paroxysme.
Nos plus grands artistes et  écrivains en ont rêvé. De Châteaubriand à Flaubert en passant par Lamartine, de Delacroix à Matisse, tous furent fascinés par les couleurs des souks et des médinas, l’élégance de l’architecture des mosquées et des jardins ombragés, paradisiaques, la dignité des femmes drapées dans des tissus mystérieux et des hommes au port de tête rehaussé par des turbans bleu nuit ou d’un blanc étincelant.
Conçue telle une déambulation dans les problématiques esthétiques d’un territoire aussi complexe que multiple, l’exposition abordera tour à tour divers aspects de cet Orient souvent fantasmé, tissant des liens entre des artistes d’époques et de pays parfois éloignés, créant autant d’aller-retour entre l’histoire passée et contemporaine que l’actualité de ces derniers mois fait se télescoper avec force.

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