Devenir philosophe ?

 

Quiconque veut vraiment devenir philosophe devra « une fois dans sa vie » se replier sur soi-même et, au-dedans de soi, tenter de renverser toutes les sciences admises jusqu’ici et tenter de les reconstruire. La philosophie – la sagesse – est en quelque sorte une affaire personnelle du philosophe. Elle doit se constituer en tant que sienne, être sa sagesse, son savoir qui, bien qu’il tende vers l’universel, soit acquis par lui et qu’il doit pouvoir justifier dès l’origine et à chacune de ses étapes, en s’appuyant sur ses intuitions absolues. Du moment que j’ai pris la décision de tendre vers cette fin, décision qui seule peut m’amener à la vie et au développement philosophiques, j’ai donc par là même fait le vœu de pauvreté en matière de connaissance. Husserl

 

[texte Husserl (2)]

 

Comment devenir philosophe ?

(idée générale)

 

Dans ce texte l’auteur répond de manière paradoxale en soulevant  un problème :

  • on croit savoir qu’il s’agit d’une activité que l’on peut apprendre ,
  • savoir ce qu’est devenir philosophe suppose qu’on sait ce qu’est la philosophie
  • que signifie « au dedans de soi »? Comme condition pour devenir philosophe ( se replier sur soi-même, une affaire personnelle sienne, SA sagesse SON savoir, des intuitions absolues, J’ ai pris la décision)
  • SA sagesse au lieu de LA sagesse
  • Problème de définition
  • Comment la sagesse peut elle devenir notre ? (personnelle) c’est une affaire personnelle bien qu’elle tende vers l’universalité , décision particulière, relève d’un désir, ce n’est pas immédiat, cela suppose une décision, comprendre un mouvement. Le problème est donc le lien entre le particulier & l’universel : comment articuler l « ‘je suis philosophe »‘ et « la philosophie « , la sagesse = visée

 

 

  Personne ne niera l’intérêt que la philosophie suscite aujourd’hui. Mais y a-t-il encore aujourd’hui quelque chose à quoi l’homme ne s’intéresse pas, nous voulons dire : de la façon dont on comprend de nos jours le mot « intéresser » ? Interesse veut dire : être entre et parmi les choses, se tenir au milieu d’une chose et y rester sans faiblir. Mais l’ « intérêt » d’aujourd’hui ne connaît que l’ « intéressant ». Et « intéressant » veut dire : ce qui permet à l’objet en question de redevenir indifférent l’instant d’après et d’être remplacé par un autre qui nous concerne tout juste aussi peu que le premier. Aujourd’hui l’on estime souvent honorer beaucoup une chose en la jugeant « intéressante ». En vérité, un pareil jugement abaisse la chose intéressante au niveau des indifférentes et il la repousse parmi celles qui bientôt seront ennuyeuses.

[ texte de HEIDEGGER(4)]

 

Une chose peut elle être dite « intéressante » dès lors qu’une autre le devient plus encore ? A partir de là, l’homme peut il trouver quelque chose intéressant ? Y a-t-il une chose universellement intéressante ?

Qu’est ce qu’une chose intéressante et qui peut juger ?

Définition de « intéresser » :

deux sens différents du mot ( latin & moderne)

 » être parmi et entre les choses »

avoir de l’intérêt (factuel et arbitraire)

 

Recherche d’idée générale :

Les hommes portent ils un intérêt pour la philosophie ? (au sens latin du mot intérêt) il s’agit de retrouver le sens précis pour savoir en quoi la philosophie est intéressante (idée générale)

 

 Le problème est un problème de définition car on ne sait plus aujourd’hui ce que signifie un intérêt , s’intéresser que l’on confond avec « intéressant »

La solution de ce problème est dans le texte : « Il ne faut pas qualifier la philosophie comme quelque chose d’intéressant »

 

 « Il me semble de plus en plus que le philosophe, étant nécessairement l’homme de demain ou d’après demain, s’est de tout temps trouvé en contradiction avec le présent; il a toujours eu pour ennemi l’idéal du jour. Tous ces extraordinaires pionniers de l’humanité qu’on appelle des philosophes et qui eux mêmes ont rarement cru être les amis de la sagesse mais plutôt des fous déplaisants et de dangereuses énigmes, se sont toujours assigné une tâche dure, involontaire, inéluctable, mais dont ils ont fini par découvrir la grandeur, celle d’être la mauvaise conscience de leur temps. […]

 

[texte de NIETZSCHE(5)]

 

Qui sont les philosophes ? Qu’entend il par ‘mauvaise conscience’ de leur temps ? Est ce une opinion sur les préjugés qu’on possède sur les philosophes ?Ce sont des hommes du futur et pas du présent , ils sont en contradiction avec le présent , les philosophes n’ont aucunes utilité dans le présent .

Le fait d’être en contradiction avec le présent définie les philosophes comme des fous déplaisant à la fois pionnier et en contradiction avec leur temps , est ce leur rôle de choquer les gens ? D’être déplaisant ?Les philosophes sont ils en adéquation avec leur époque ? ‘L’homme de demain et d’après demain’ ‘ en contradiction avec le présent’ ‘ennemis de l’idéal du jour ‘ ‘ pionnier’ ‘mauvaise conscience de leur temps’

Quelle est la place du philosophe dans le temps ? OU Quel est le rapport du philosophe au temps ?(idée générale )

Le sens commun pense que le philosophe doit trouver un intérêt à l’actualité , il a pour rôle d’inscrire la sagesse dans les préoccupations de son époque cependant :

IL S’AGIT SANS DOUTE D ‘UNE IMAGE DU PHILOSOPHE (représentation) une image forcément conventionnelle et subjective , changeante .

 

Connait on la véritable identité du philosophe dans son rapport au temps ?

 

« Comment se fait-il donc que j’aie écouté les discours des philosophes et leur aie donné un plein acquiescement, et que, dans la pratique, je ne me sois en rien libéré plus entièrement ? Serais-je par hasard d’une nature si ingrate ? Pourtant, dans les autres matières, dans toutes celles dont j’ai voulu m’occuper, on ne m’a pas trouvé trop mal doué, mais j’ai appris rapidement les lettres, la lutte, la géométrie, l’analyse des syllogismes. Serait-ce alors que le système philosophique ne m’a pas convaincu ? En vérité, il n’est rien qui m’ait plu davantage et que j’aie mieux aimé depuis le début et à présent je fais des lectures sur ces doctrines, je les entends exposer, j’écris sur elles. Nous n’avons pas jusqu’ici trouvé de système plus fort. Qu’est-ce donc qui me manque ? Ne serait-ce pas que les jugements contraires n’ont pas été extirpés ? Que les pensées elles-mêmes n’ont pas été mises à l’épreuve, qu’on ne les a pas habituées à faire face aux réalités, mais que, comme de vieilles armures mises de côté, elles se sont tachées de rouille et ne peuvent même plus s’adapter à moi ? »

[texte d’EPICTETE (6)]

 

L’auteur se dit qu’en adhérant à la philosophie il va à l’encontre de la philosophie même . Lire écouter apprendre les discours des philosophes et leur donner raison , est ce devenir philosophe ?

Le problème est de comprendre que la philosophie ne s’acquiert pas comme les autres connaissances et n ‘est pas non plus inscrite dans une nature humaine particulière ,et d’un autre coté sans connaissance on ne devient pas philosophe 

 

 

 

 

 

En ce qui concerne d’abord cette galerie d’opinions que présenterait l’histoire de la philosophie — sur Dieu, sur l’essence des objets de la nature et de l’esprit — ce serait, si elle ne faisait que cela, une science très superflue et très ennuyeuse, alors même qu’on invoquerait la multiple utilité à retirer d’une si grande animation de l’esprit et d’une si grande érudition. Qu’y a-t-il de plus inutile, de plus ennuyeux qu’une suite de simples opinions ? On n’a qu’à considérer des écrits qui sont des histoires de la philosophie, en ce sens qu’ils présentent et traitent les idées philosophiques comme des opinions, pour se rendre compte à quel point tout cela est sec, ennuyeux et sans intérêt. Une opinion est une représentation subjective, une idée quelconque, fantaisiste, que je conçois ainsi et qu’un autre peut concevoir autrement. Une opinion est mienne ; ce n’est pas une idée en soi générale, existant en soi et pour soi. Or la philosophie ne renferme pas d’opinions, il n’existe pas d’opinions philosophiques.

Texte de HEGEL

 

 

Dans ce texte il s’agit de faire une critique de l’opinion qui conduit l’auteur à affirmer

qu’il n’existe pas d’opinion philosophique

problème : IL NE FAUT PAS CONFONDRE L’ OPINION ET LES IDEES PHILOSOPHIQUES

sous prétexte qu’il existe une histoire de la philosophie$

Texte 1

Idée générale: Est ce que la philosophie peut-être enseigné?

Pour répondre à cette question il faut d’abord s’interroger sur la nature de la philosophieet sur sa propre nature.

Pb: Peut-on devenir philosophe ?

Texte 2

Idée générale: Quiconque peut devenir philosophe. C’est une affaire personnelle bien qu’elle tend vers l’universalité.

Pb: Qui peut devenir philosophe?

« Faire voeux de pauvreté en matière de connaissance. »

Je sais que je ne sais pas. –  Socrate

Texte 3

Idée générale: L’auteur parle de la place de l’opinon dans la philosophie qui n’a pas lieu d’être en philosophie. Y’a t-il des opinons dans la philosophie

Pb: On confond idée est opinon.La confusion entre les opinons et les idées philosophiques.

  1. L’histoire de la philosophie, ne doit pas être confondu avec la philosphie.
  2. L’absence de valeur de l’histoire de la philosophie.( critique de l’histoire de la philo, comme suite de simple opinion)
  3. Définition de l’opinion: Qu’est ce qu’une opinion, (= une idée mienne)
  4. Exclusion de toutes opinions.

Texte 5

Idée générale: Quel est le staut du philosophe dans la société? C’est la mauvaise conscience de son temps. Ils vont contre le bon sens.

Pb: La place du philosophe dans le temps, quel est le rapport du philosophe au temps. Connait-on la véritable identité du philosophe au temps ?

  1. La Première image du philosophe, l’homme du futur. Le philosophe serait hors du temps. C’est pour cela qui serait incompris.
  2. Confrontation entre l’image du philosophe et ce qu’il est vraiment.

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