Expliquer un texte


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Méthodologie du troisième sujet

On ne doit rien mettre sur l’auteur, ni son œuvre et surtout pas de jugement de valeur. Il faut et il suffit que le texte soit compris :

– dans son ensemble

– dans ses grandes articulations

Il faut dégager l’intérêt philosophique du texte en procèdent à son étude ordonnée.

Comment faire ?

-Lire le texte plusieurs fois (Il faut travailler sur le texte et lui seul).

-Chercher l’idée générale (ce dont parle le texte du début à la fin et dans toutes ses parties) // A quelle question l’auteur répond dans le texte ?

-La thèse de l’auteur

-Chercher son argumentation ( = le plan)

-Chercher les sous-entendus de son affirmation et éventuellement la thèse adverse (l’opinion qui est contre-dite par l’auteur)

-Le paradoxe est ce qui pose problème (En quoi l’affirmation de l’auteur ne va pas de soi ? , n’est pas évidente, peut être discutée ). La problématique doit être clairement énoncée, elle est le fil conducteur de tout le devoir comme d’ailleurs de tout le texte. Elle est ce qui permet la progression dialectique vers la fin du texte. Il faut interroger l’auteur. C’est le moment de l’explication proprement philosophique où l’on dialogue avec l’auteur.

-L’intérêt philosophique (ce qui est en jeu dans le texte, ce qui est important et intéressant ! )  :

  • Les domaines de pensée : Le domaine de la connaissance qui a pour valeur le vrai (la science). Le domaine moral qui a pour valeur le  bien. Le domaine esthétique qui a pour valeur le beau.
  • L’histoire de la pensée : L’histoire à proprement parler, l’histoire des religions et des sciences, du droit, de l’art, des techniques…
  • Pour la philosophie : Un intérêt pour un thème qui a déjà été traité par des philosophes ou bien un thème qui est le point focal de la pensée de l’auteur.
  • Pour soi lecteur : Le sujet présente toujours un intérêt dans la mesure où il donne à penser.

-Annoncer son plan.

Développement : Le plan se résume à deux parties avec deux possibilités admises au bac : La première, on suit le plan du texte (= autant de parties que l’auteur). La seconde est de faire I] Etude ordonnée et II] Intérêt philosophiques. (Dans les deux cas, le texte est expliqué dans le détail de manière linéaire en marquant bien les différentes parties du texte + Penser à définir le vocabulaire de l’auteur et à utiliser le même.) Les références, citations, et exemples n’ont rien d’obligatoire et ne doivent pas se substituer  à l’argumentation. Ils doivent illustrer une difficulté où un argument et donc les suivre.

Conclusion :  Ne pas résumer ni le texte ni ce que l’on a dit. Ne pas porter de jugement de valeur, ne pas faire d’ouverture  à un autre thème ou un autre auteur dont on aura pas parlé. Ne pas mettre de citation en guise de mot de fin. Pas de conclusion du type apocalyptique  ni optimiste. Ne pas se répéter. Il ne faut pas de relativisme ni de dogmatisme. PAS D’OPINION.

Faire le point sur la problématique (dire où on en est) : – Soit le problème a été résolu et on conclut de manière ferme et définitive.

-Soit il reste une ou plusieurs difficultés à résoudre que l’on exprime clairement, sans jugement etc. Ne jamais mettre en conclusion ce que l’on a oublié. SOIGNER LA CONCLUSION, la rédiger au brouillon.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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