Les règles d’or de l’oral

Les règles d’or de l’oral.

Ne demandez jamais si vous devez lire le texte.
Après
l’avoir présenté et en avoir marqué le plan en introduction, LISEZ le texte de la manière la plus expressive possible en soulignant par le ton les concepts essentiels, en marquant les grandes parties… Puis lancez vous dans l’explication sanas attendre les questions,

Ne jamais réciter ou du moins ne jamais donner l’impression de réciter une explication que vous auriez fait en classe: pour cela, montrez les concepts que vous expliquez, cherchez le mot juste, hésitez sur l’emploi de mots, reprenez-vous en utilisant les expressions: 
ou plutôt
En quelque sorte …
Pour ainsi dire …

Règle de sincérité toujours appréciée. Si vous citez par cœur votre professeur, dites-le ; si vous ne comprenez pas une question, dites-le et demandez à l’examinateur: serait-il possible de la reformuler?
Si vous n’avez pas compris un terme, dites-le et si vous êtes embarrassé par un problème, dites qu’il vous est impossible de répondre immédiatement oui ou non, précisément parce qu’il y a un problème.
Soyez vous-mêmes, mais dans tous les cas votre parole doit être adéquate (correspondre à la question posée) et pertinente, cohérente.

Jamais de paraphrase dans une explication

– Vous avez lu le texte, ne le relisez pas pour ajouter : ça veut dire que…
– La paraphrase consiste à traduire une phrase par une autre phrase: c’est toujours très maladroit car, ou votre traduction dit plus, ou elle trahit ce que l’auteur a si bien dit, ou elle dit moins:

dans le premier cas, vous ajoutez au texte, vous vous en écartez.

Dans le second, le plus grave, vous faites paraître un contre sens sur le texte.

Dans le troisième cas, ce que vous dites marque une insuffisance, une lecture rapide.

Petits trucs :

Pour éviter la paraphrase :

– Interrogez le texte

– Retrouvez le sens du texte en faisant une hypothèse et en expliquant successivement les concepts ou expressions employés par l’auteur:
montrez le concept, expliquez le, retrouvez le sens du texte à partir de lui (cela suppose que dans la préparation vous ayez souligné les concepts et les articulations du texte).

– Montrer de l’intérêt à réfléchir, à penser sur un problème précis avec l’auteur ou à la place de l’auteur comme si vous vouliez expliquer le texte que vous avez écrit et lu à quelqu’un qui ne le comprend pas. Comme si vous vouliez argumenter sur la thèse du texte (l’affirmation générale) afin de résoudre un problème.

Les questions de l’examinateur (beaucoup les craignent). Pourtant elles ont un triple but:

  • S’assurer que le texte a été compris.

  • Monter votre note.

  • Engager un dialogue.

– Prenez le temps de réfléchir avant de répondre (c’est très apprécié)
– Regardez le texte car le plus souvent la réponse est dans le texte.
– Dans tous les cas, essayez de répondre en fonction du texte sans jamais perdre de vue la thèse principale de l’œuvre.
– Une question vous fait découvrir un contre sens sur le texte: ne paniquez pas, rectifiez immédiatement en donnant le sens du texte. (Appréciez la question qui vous aide, c’est la rectification qui va être retenue: vous montrez que vous n’êtes pas prisonnier de l’opinion, que vous savez reconnaître une erreur).

=>N’abandonnez jamais un point de vue sans avoir essayé de le défendre par une argumentation.
Une objection ne doit pas vous désarçonner, mais vous amener à la prendre en compte tout en restant vous même.

Et la note ?

Votre examinateur peut vous sembler réservé:
c’est une garantie d’objectivité et cela correspond à des instructions qu’il a reçues.
Ne lui demandez pas votre note. Ils ne doivent pas la donner.
Ne vous comportez pas comme un prisonnier de la caverne qui transforme tout ce qu’il voit en connaissance. 

– Un air sévère, réservé, accueillant etc… ne signifie rien quant à la note que vous allez obtenir.
– Ne vous laissez pas décontenancer par quelqu’un qui regarde au loin: vous allez vous apercevoir qu’il n’en perd pas une, comme on dit. On peut regarder au loin et écouter.

– Le plus souvent, c’est lui qui vous a corrigé à l’écrit, n’oubliez pas ce point. On a entendu des candidats se plaindre d’être tombés à l’écrit sur un
Ne désespérez pas, la note d’écrit ne détermine jamais la note d’oral. Paradoxalement, plus la note d’écrit est faible, plus vous pouvez par le sérieux de la préparation de l’oral gagner des points.

En conclusions un conseil qui a toujours été profitable pour ceux qui l’ont suivi: On va à l’écrit en ayant révisé l’oral et on réussit l’écrit grâce aux textes que l’on a révisés.

En effet les références précises à des textes valorisent toujours une dissertation.
Or les textes choisis par votre professeur pour l’oral sont le plus souvent des textes pouvant être utilisés pour de nombreux sujets.