HISTOIRE ET VIOLENCE

Histoire : récit, expression ex : raconter        ?

1) temporalité transmise par générations       problème : témoignage ?

2) récit fictif                                                   association ? Lien de causalité ?

et = est ?

Violence : exemples ? psychologique, morale et physique ( jusqu’à la mort//destruction physique)

=> problème polémique ? humanité en question

Introduction :

I. Histoire

– 1ère trace d’histoire : Les Annales en Mésopotamie = textes de fondation ; 10ème millénaire av J-C, écriture sur des tablettes d’argile : jusque là ? littérature ? oralité (mythologie). Idée de laisser quelque chose pour la postérité ? Une trace racontée ?

– 1ère trace d’écriture : anecdotes compilées sans suite ? scandales familiaux et domestiques (?histoire)

question du temps : représentation spirituelle (?calculée) fondée sur la religion du judéo-christianisme

1) temps linéaire : création ex nihilo (à partir de rien)

2) temps cyclique : fondé sur le modèle des saisons (renouvellement//éternel recommencement)

réf à l’Histoire sérielle (série) : détail (? temporalité, récit) : cf La Méditerranée de Braudel : agriculture à travers le temps ; Paul Veyne, Mme de Staël : première à écrire à propos de l’histoire d’un autre pays (l’ALLEMAGNE) ? but//volonté d’objectiver l’histoire

XXème siècle : histoire de soi-même ? naissance de la psychanalyse (Freud)

problèmes : –

– définir l’histoire (temporalité)

– individuelle ou collective

– récit ? expression racontée ? Suite d’évènements ?

– devoir ? Mémoire ? Droit ? ? se souvenir (Texte Paul Ricoeur La mémoire, l’histoire, l’oubli)

=> en ce qui concerne l’Histoire, le problème philosophique est la question du sens (direction et signification)

II. Violence

«  Écrire un poème après Auschwitz est barbare. » (// impossible)  T. Adorno contre Paul Celan

– devoir de mémoire récent (//nécessité) ? volonté d’étouffer le souvenir de la 2GM, se taire pour mieux oublier (non-dits).

1) les différentes formes (représentations ex : l’art ? témoignage ? manifestations) de violence dans l’Histoire ? thèmes

– le racisme, les violences policières, les violences verbales

– les féminicides, les discriminations par rapport au genre//agressions sexuelles

– les génocides, les guerres

– les violences contre la nature et de la nature (ref écocide)

Le racisme devient une théorie politique lors de conflits étatiques. Analysé par Lévi-Strauss (ethnologue) => idée de l’ethnocentrisme (ref à l’intégration : nier la civilisation et culture de l’autre pour le rendre semblable à soi). Ensemble de théories et de croyances (idéologie) qui établit une hiérarchie entre les races.

Cf The Problem We All Deal With

Cf Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur

Cf la Vénus Noire

Analyse d’une vidéo sur Elephant Man : qu’est ce qu’un monstre ?

Le monstre, selon Montaigne, serait le « fruit de notre propre ignorance », qui serait jugé différent selon notre propre représentation ? créature divine. Cf les Essais, livre 2 , « Au sujet d’un enfant monstrueux » chap 30. « Monstrare » vient du mot latin désignant montrer, comme pour exprimer la monstration d’un individu en raison de son étrangeté (différence//altérité ? handicap). La description physiologique du monstre relève du handicap biologique. Être naturel ou devenu monstre ? Relation nature/culture.

Aux XXIII et XIXème siècles se pose la question des siamois et des enfants anormaux (ref à Diderot ? naturalisme)

film : difformité physique exposée//exploitée au cirque => le voyeurisme// le voir

? dimension biographique + réflexion philosophique

? joue sur la curiosité humaine (sens commun/immédiat) : ref au masque

? d’abord la monstration n’est pas offerte au spectateur ? fascination du public face au monstre (ref à l’esthétique ? esthesis : sentir//sensation)

? exhibition : curiosité scientifique légitime ? but de la connaissance flou ? glissement parallèle : erreur typique de l’époque : partir de l’expérience//phénomène.

? démarche intellectuelle et esthétique => objectiver le sujet d’étude (étrangeté ? familier)

? def du monstre : ce qui s’éloigne de la norme du vivant// exception dans la nature ; celui qu’on montre du doigt

? « libido scientii » : le désir de savoir ; cf Aristote : « tous les hommes par nature désirent savoir » + com-prendre (prendre avec… soi)

? cf Montaigne : « ce que l’homme voit fréquemment ne l’étonne pas, même s’il en ignore la cause. Mais si ce qu’il n’a jamais vu arrive, il pense que c’est un prodige. »

? ref au Thaumazein ? mythe, étonnement paralysant

? illusion de la finalité// causalité de la nature ? obstacle épistémologique

? ref à Canguilhem, « La monstruosité et le monstrueux », La Connaissance de la vie ; notion d’ordre car la monstruosité est une anomalie qui nous touche en tant qu’êtres vivants.

VOCABULAIRE

La peur est une émotion ressentie généralement en présence ou dans la perspective d’un danger, c’est-à-dire d’une situation comportant la possibilité d’un inconvénient ou d’un mal qui nous affecterait.

L’angoisse serait une inquiétude, à certains égards semblable à la peur, mais dans laquelle le danger qui caractérise celle-ci reste indéterminé.

«Le progrès, écrit Freud, a conclu un pacte avec la barbarie

La cruauté