Exercice : le doute de Descartes

  1. Comment distinguer scepticisme, esprit critique et relativisme ?
  2. A quels savoirs préexistant la méthode emprunte-t-elle ses éléments ?
  3. Quels sont les arguments progressifs que Descartes utilise pour établir la méthode du doute ?
  4. Comment Descartes parvient-il à établir ce qui fait que nos pensées sont vraies ou fausses ?
  5. A quoi tient la distinction entre notre nature corporelle et notre vraie nature ?
  6. Les preuves de la géométrie sont-elles indubitables ?
  7. Chacun peut-il rejeter tout l’édifice des lois et des mœurs ? Est-ce possible, est-ce souhaitable ?

Par le mot de penser, j’entends tout ce qui se fait en nous de telle sorte que nous l’apercevons immédiatement par nous-mêmes ; c’est pourquoi non seulement entendre, vouloir, imaginer, mais aussi sentir, est la même chose ici que penser. Car si je dis que je vois ou que je marche, et que j’infère de là que je suis ; si j’entends parler de l’action qui se fait avec mes yeux ou avec mes jambes, cette conclusion n’est pas tellement infaillible, que je n’aie quelque sujet d’en douter, à cause qu’il se peut faire que je pense voir ou marcher, encore que je n’ouvre point les yeux et que je ne bouge de ma place ; car cela m’arrive quelquefois en dormant, et le même pourrait peut-être arriver si je n’avais point de corps ; au lieu que si j’entends parler seulement de l’action de ma pensée ou du sentiment, c’est-à-dire de la connaissance qui est en moi, qui fait qu’il me semble que je vois ou que je marche, cette même conclusion est si absolument vraie que je n’en puis douter, à cause qu’elle se rapporte à l’âme, qui seule a la faculté de sentir ou bien de penser en quelque autre façon que ce soit.

  1. Qu’est ce que penser ?
  2. Comment Descartes définit-il la conscience ?
  3. Qu’est-ce qui permet à Descartes d’établir la vérité et d’écarter le doute ?
  4. Comment définir l’âme ? Quelles facultés comprend-elle ?
  5. Puis-je saisir qui je suis ? Puis-je connaitre mon essence ?

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